Réchauffement climatique : le coût exorbitant des catastrophes naturelles en 2019


On parle d’au moins 15 catastrophes naturelles qui sont reliées aux changements climatiques qui coûte des milliards de dollars ainsi que nombre considérables en pertes humaines. L’agent a toujours été un obstacle pour agir contre les changements climatiques. Bien maintenant, cela coûtera encore plus cher, justement parce que les gouvernements, les entreprises ont préféré le profit qu’à l’avenir.
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Réchauffement climatique : le coût exorbitant des catastrophes naturelles en 2019


Le bouleversement climatique se paie au prix fort, humainement mais aussi économiquement. Une quinzaine de catastrophes naturelles, cette année, lui sont dues. Une ONG britannique les a répertoriées, évaluant les dégâts et le coût financier à plus d’un milliard de dollars mais, pour presque la moitié d’entre elles, la facture s’élève à plus de 10 milliards de dollars.

Au moins 15 catastrophes naturelles liées au changement climatique ont causé des destructions d’un coût de plus d’un milliard de dollars en 2019 et sept d’entre elles d’au moins 10 milliards, selon une compilation effectuée par une ONG britannique.

« Des phénomènes météo extrêmes, alimentés par le changement climatique, ont frappé tous les continents peuplés en 2019, entraînant dans la mort et déplaçant des millions de personnes et causant des milliards de dollars de dégâts », souligne l’ONG britannique Christian Aid dans une étude parue vendredi.

En se fondant sur la compilation de données disponibles en source ouverte (rapports de l’ONU ou de structures étatiques, études scientifiques, presse), l’ONG liste 15 événements — typhons, inondations, feux de forêt — ayant provoqué pour plus d’un milliard de dollars (900 millions d’euros) de dégâts.

Vue aérienne d'inondations au Japon à Omachi, le 28 août 2019. © Jiji Press, AFP

Vue aérienne d’inondations au Japon à Omachi, le 28 août 2019. © Jiji Press, AFP

Des phénomènes météo extrêmes frappant tous les continents

Sept de ces catastrophes ont même causé des dégâts évalués à plus de 10 milliards de dollars (9 milliards d’euros) : les inondations dans le nord de l’Inde et le typhon Lekima en Chine (10 milliards chacun) ; l’ouragan Dorian en Amérique du Nord (11,4 milliards) ; les inondations de juin à août en Chine (12 milliards) ; les inondations dans le Midwest et le sud des États-Unis (12,5 milliards) ; le typhon Hagibis en octobre au Japon (15 milliards) et les feux de forêt en Californie d’octobre-novembre (25 milliards).

« Chacun de ces désastres a un lien avec le changement climatique », relèvent les auteurs.

Ainsi, en Argentine et en Uruguay, où des inondations ont causé pour 2,5 milliards de dégâts en janvier, les zones affectées ont connu des précipitations cinq fois plus importantes que la moyenne, un an après avoir connu une grave sécheresse. Des variations qui s’accentuent avec le changement climatique, et des sols rendus plus secs qui aggravent les conséquences en cas de fortes pluies.

La population s'est réfugiée sur ls gradins d'un terrain de sport à la suite des inondations causées par le cyclone Idai au Mozambique. © DFID, UK Department for International Development, Flickr

La population s’est réfugiée sur ls gradins d’un terrain de sport à la suite des inondations causées par le cyclone Idai au Mozambique. © DFID, UK Department for International Development, Flickr

L’Inde et le Mozambique, deux pays les plus touchés

Autre exemple, le cyclone Idai, qui a dévasté la deuxième ville du Mozambique en mars, a été selon des scientifiques renforcé par le réchauffement de la température de l’océan Indien, alors que la montée du niveau des eaux a aggravé les inondations qui l’ont suivi. Mêmes phénomènes à l’œuvre pour le cyclone Fani en Inde et au Bangladesh en mai, avec des dégâts évalués à plus de huit milliards de dollars.

Christian Aid souligne toutefois qu’« en aucune façon les chiffres financiers ne donnent une vison globale » de l’étendue de ces catastrophes, notamment en conséquences pour les populations.

Prenant en compte les vies humaines perdues, l’ONG souligne que « l’immense majorité des décès a été causée par deux événements seulement » (les inondations dans le nord de l’Inde, 1.900 morts, et Idai au Mozambique, 1.300 morts), rappelant que les populations les plus pauvres paient le prix le plus élevé des conséquences du changement climatique.

« Par contraste, les coûts financiers sont plus élevés dans les pays riches et le Japon et les États-Unis ont connu les trois événements les plus coûteux », selon le rapport.

Mi-décembre, le réassureur suisse Swiss Re avait, dans une première estimation annuelle, évalué à 140 milliards de dollars les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles et aux désastres humains en 2019, contre 176 milliards en 2018.

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► 7 choses inattendues que votre chien peut "flairer"… bien avant vous


Les chiens ont du flair ! On sait depuis longtemps, qu’ils sont très utiles pour retrouver des personnes disparues, ou même des voleurs. Depuis quelques années, les chiens sont de plus en plus reconnus pour leur flair dans d’autres domaines. Ils sont capables de détecter certains cancers, grossesse, glycémie, et même les changements du temps.
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7 choses inattendues que votre chien peut « flairer »… bien avant vous

image: Flickr

Les chiens sont les meilleurs amis de l’homme. Encore plus que les chats, ces anges à quatre pattes sont aussi considérés comme de véritables gardiens qui veillent sur nos vies, mais aussi sur notre santé. Saviez-vous que l’odorat développé des chiens peut aussi « intercepter » des maladies organiques d’une ampleur considérable ?

C’est donc vrai que le flair de nos amis à quatre pattes peut parfois « sauver » nos vies ! Voici sept choses que nos amis les chiens arrivent à repérer pour notre plus grande surprise !

Ils peuvent « flairer » les pathologies cancéreuses : les recherches scientifiques les plus récentes ont confirmé la théorie selon laquelle les chiens peuvent « sentir » de nombreuses pathologies cancéreuses dans notre organisme ; par exemple, grâce à l’odeur de l’urine, nos amis à quatre pattes peuvent détecter le cancer de la prostate et de la vessie, car les cellules atteintes dans notre organisme produisent un type spécifique de protéines que les chiens peuvent intercepter.

  • Ils peuvent « prédire » une crise d’épilepsie : non seulement les chiens ont un « nez » exceptionnel pour les maladies cancéreuses en cours, mais ils peuvent aussi prédire environ 45 minutes à l’avance si une crise d’épilepsie surviendra, car les animaux domestiques ont une prédisposition génétique à percevoir une odeur spécifique que cette condition médicale produit. Pour attirer notre attention, il aboiera continuellement, sans raison apparente.

  • Ils peuvent flairer une grossesse en cours : en plus de tout cela, les chiens peuvent aussi remarquer des changements dans notre corps et notre physique, notamment en cas de grossesse en cours. Des mouvements corporels changeants et de nouvelles odeurs sont les signaux olfactifs que nos chiens perçoivent que quelque chose de totalement nouveau est sur le point de… naître !
  • Ils peuvent percevoir l’arrivée d’une tempête ou d’un ouragan : les chiens ont un contact plus étroit avec la nature que les humains, ce qui leur permet de sentir plus précisément si un phénomène naturel important, tel qu’un tremblement de terre, un cyclone ou une tempête, s’approche. Leur odorat est aussi infaillible dans ce cas !

  • Ils peuvent comprendre que vous avez eu des interactions avec un autre chien : nos amis à quatre pattes comprennent tout, même si nous avons eu une « interaction » avec un autre spécimen à quatre pattes. Il suffira qu’il vous sente à votre retour à la maison pour qu’il reconnaisse avec précision la race, la taille et l’état de santé de l’autre « prétendant ».

  • Ils peuvent sentir une baisse de la glycémie : les chiens ont aussi la capacité extraordinaire de sentir un changement soudain de la glycémie dans notre sang grâce au fort sens de l’odorat qui perçoit une odeur différente dans notre sueur. Cela peut être crucial pour tous les maîtres de chiens qui souffrent de diabète mais qui ne le savent pas encore avec un diagnostic médical précis.


image: Imgur

Ils peuvent distinguer l’identité d’une personne des autres : le sens de l’odorat des chiens est aussi très souvent utilisé par les forces de police pour retrouver des personnes disparues ; c’est parce que leur instinct exceptionnel pour les odeurs est aussi une question de « particularités«  entre une personne et une autre. Pour nos amis à quatre pattes, chaque personne a une empreinte olfactive différente, tout comme chaque environnement, même si celui-ci est dégradé par des parfums ou des signes différents.

Avoir un chien à la maison n’est pas seulement le meilleur remède contre la solitude, une recette parfaite pour le bonheur et la compagnie des jeunes et des plus vieux, il peut aussi avoir des qualités salvatrices que nous n’avions pas imaginées. On pourrait donc dire que tout est question de… nez !

Source:

https://www.curioctopus.fr/

Ouragan Dorian : les résidents des Maritimes prennent la mesure des dégâts


L’ouragan Dorian fait encore des ravages même si elle est classée tempête post-tropicale. Elle s’est abattue dans l’est du Québec aux îles de la Madelaine et dans les Maritimes et elle continue sa route. J’étais inquiète pour mon petit frère qui reste à Halifax depuis 2 ans.  Hier, il a poster sur Facebook que la tempête avait commencé et qu’il n’y avait plus d’électricité. Toute la journée, j’ai pensé à lui guettant son statut. et ce n’est que vers 16h 30 qu’il s’est manifesté aujourd’hui. Il dit que cela n’a pas été si terrible enfin pas si on regarde les photos… mais je suis quand même soulagée.
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Ouragan Dorian : les résidents des Maritimes prennent la mesure des dégâts


Plusieurs résidents ramassent des branches d'arbres tombées dans une rue d'Halifax.

Des résidents d’Halifax s’attaquent au nettoyage de leur rue, dimanche matin.

PHOTO : RADIO-CANADA / STÉPHANIE BLANCHET

Radio-Canada

Les citoyens des Maritimes, dont des centaines de milliers sont sans électricité, s’éveillent dimanche et constatent l’ampleur des dégâts. L’ouragan Dorian, rétrogradé en puissante tempête post-tropicale tout juste avant de toucher terre dans la région d’Halifax, samedi, a causé d’importants dommages dans la journée de samedi et la nuit dernière.

Les intempéries ont plongé de nombreuses régions dans le noir. À travers les trois provinces maritimes, ils étaient un demi-million à être privés de courant samedi soir.

Un arbre tombé au travers d'une rue à Halifax.

Les scènes comme celle-ci sont nombreuses, à Halifax.

PHOTO : RADIO-CANADA / ALAIN ARSENEAU

Les pires pannes de l’histoire de la Nouvelle-Écosse

À 10 h 45, dimanche matin, il y avait toujours 368 000 clients de NS Power sans électricité. La société d’énergie affirme qu’il s’agit des pires pannes de l’histoire de la province.

Au Nouveau-Brunswick, 54 000 clients d’Énergie NB étaient sans courant. À l’Île-du-Prince-Édouard, il y avait toujours 50 000 clients de Maritime Electric privés d’électricité.

Dimanche, ce sont quelque 1000 employés, dont 600 techniciens, qui se sont attaqués à la tâche monumentale de rebrancher tous les Néo-Écossais. Des monteurs de ligne du Maine ont été appelés en renfort.

Un monteur de ligne dans une nacelle s'apprête à réparer une ligne électrique.

Un monteur de lignes effectue un rebranchement dans un quartier d’Halifax.

PHOTO : RADIO-CANADA / ALAIN ARSENEAU

Au Nouveau-Brunswick, 69 équipes seront sur le terrain dimanche, indique un porte-parole d’Énergie NB, Marc Belliveau. Il n’est pas en mesure de prédire à quel moment le courant sera rétabli pour tous. Une estimation pourra être faite plus tard dimanche, indique-t-il.


Ce ne sont pas que les techniciens des distributeurs d’électricité qui seront sur le terrain dimanche; les forces armées canadiennes s’apprêtent à déployer 700 militaires.

Des arbres tombés sur des maisons à Halifax.

La tâche d’enlever les nombreux arbres et débris qui sont tombés, à Halifax, sera monumentale.

PHOTO : RADIO-CANADA / ALAIN ARSENEAU

En Nouvelle-Écosse, des vents soufflant parfois jusqu’à 150 km/h, accompagnés de pluie souvent forte, ont déraciné des arbres, cassé des branches et abîmé des toitures et des véhicules. 

Au centre-ville d’Halifax, une grue s’est effondrée et affaissée sur le toit d’un immeuble en construction.

Une grue tombée sur un immeuble d'Halifax.

En début de journée dimanche, à Halifax, l’ampleur des dégâts causés par Dorian apparaissait au grand jour.

PHOTO : RADIO-CANADA / NICOLAS STEINBACH

De lourds dégâts

Dans le port d’Halifax, les vagues ont déferlé et endommagé certaines sections de la promenade du front de mer. Des images et des vidéos partagés sur les médias sociaux dans l’après-midi montraient l’eau atteignant les restaurants situés près de l’eau.

Des vagues montent sur un quai

Les eaux étaient très agitées sur le front de mer d’Halifax à l’approche de l’ouragan Dorian.

PHOTO : RADIO-CANADA / ALAIN ARSENEAU

Trois refuges avaient été ouverts pour accueillir des sinistrés. Ils ont hébergé environ 150 résidents selon une porte-parole de la Croix-Rouge canadienne, Sarah Palisio. Il s’agit de gens touchés par des évacuations volontaires, ou des résidents touchés par des dommages à leurs habitations ou par des inondations. Leurs besoins seront évalués en cours de journée dimanche pour déterminer combien de temps les refuges demeureront ouverts.

Au Nouveau-Brunswick, les précipitations ont été abondantes. À la marina de Shediac, plusieurs bateaux ont été poussés les uns sur les autres par la force des vents et des marées. Le quai de Pointe-du-Chêne, à proximité, a subi de lourds dommages.

Des voiliers éparpillés dans une marina au Nouveau-Brunswick. Image prise des airs.

Des voiliers projetés dans tous les sens au Shediac Bay Yacht Club, au Nouveau-Brunswick.

PHOTO : GRACIEUSETÉ DE GILLES MAILLET

À Saint-Jean, on rapportait samedi des inondations par endroits.

Quantité de pluie tombée samedi :

  • Moncton : 121 mm;

  • Miramichi : 101 mm;

  • Saint-Jean, N.-B. : 83 mm;

  • Summerside : 89 mm;

  • Halifax : 73 mm.

La tempête n’a pas épargné la Péninsule acadienne. Des inondations ont été signalées à Pointe Canot, sur l’île de Lamèque, notamment.

Les débris d'un toit au sol, à l'Anse-Bleue, dans la Péninsule acadienne.

Une toiture qui s’est envolée à l’Anse-Bleue, dans la Péninsule acadienne.

PHOTO : RADIO-CANADA / FRANÇOIS VIGNEAULT

L’armée en renfort

Environ 700 militaires du Canada Atlantique se préparent à être déployés dès dimanche matin en Nouvelle-Écosse, a indiqué le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, par communiqué samedi soir.

Dans l’après-midi, M. Goodale avait annoncé que le gouvernement fédéral déploierait sans hésitation l’armée, à la demande du gouvernement de la Nouvelle-Écosse.

Des voitures sont écrasées par une toiture sous la pluie.

Une toiture a été arrachée d’un immeuble et elle a atterri sur des véhicules garés non loin, à Halifax, en raison de la tempête post-tropicale Dorian, samedi.

PHOTO : RADIO-CANADA / CRAIG PAISLEY

Un arbre déraciné en face d'une maison à Halifax.

Après avoir été classé comme ouragan de catégorie 2 en début d’après-midi, Dorian a été rétrogradé en tempête post-tropicale en fin d’après-midi.

PHOTO : REUTERS / JOHN MORRIS

La tempête se dirige vers le Cap-Breton et Terre-Neuve, où des avertissements d’ouragan demeurent en vigueur pour certaines régions. À Terre-Neuve, la tempête devrait toucher particulièrement le sud-ouest, la côte ouest et la péninsule Nord de l’île de Terre-Neuve. Des rafales de vent de 150 km/h pourraient toucher des secteurs côtiers dans les environs de Channel-Port aux Basques, entre autres, dimanche après-midi.

https://ici.radio-canada.ca/

Dorian touchera le Canada en fin de semaine


L’ouragan Dorian vient vers le Canada du côté des Maritimes. Il semble que Terre-Neuve et la Nouvelle-Écosse vont ressentir les vents violents et des précipitations. L’ouragan aura quand même diminué en catégorie 1.
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Dorian touchera le Canada en fin de semaine


(Halifax) Selon le Centre canadien de prévision des ouragans, l’ouragan Dorian touchera en fin de semaine le Canada atlantique et l’extrême est du Québec sous forme d’ouragan de catégorie 1 ou de forte tempête tropicale.


LA PRESSE CANADIENNE

Dans son premier communiqué officiel concernant Dorian, le centre indique que la tempête remontera vendredi le long de la côte est jusqu’au cap Hatteras, en Caroline du Nord, et se déplacera près de la Nouvelle-Écosse samedi.

Un ouragan de catégorie 1 produit des vents soutenus supérieurs à 119 km/h.

Le centre de Halifax indique que Dorian pourrait encore être un ouragan à part entière une fois qu’il aura pénétré dans les eaux canadiennes, mais qu’il devrait s’atténuer pour devenir une tempête tropicale lorsqu’il se déplacera dans la région de l’Atlantique.

De fortes précipitations sont attendues, en particulier au nord et à l’ouest de la trajectoire de Dorian, ce qui signifie que les plus grosses averses tomberont probablement sur le sud des Maritimes samedi et sur certaines parties de Terre-Neuve dimanche.

Environnement Canada indique que la plupart des régions de l’Atlantique auront des vents violents de force tempête tropicale, dépassant 63 km/h.

Les vents violents pourraient causer des pannes de courant, et de grosses vagues sont attendues en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve.

https://www.lapresse.ca/

Ouragan Dorian: les Bahamas durement frappées


Dorian est maintenant de catégorie 2 et se dirige vers la Floride à raison de 4 km/h. Malgré tout, il demeure dangereux. Alors que les Bahamas ont été sévèrement toucher par l’ouragan Dorian de catégorie 5. Des maisons partiellement ou totalement détruite, les routes et la végétation dévastées. Il y aurait officiellement 5 morts, mais peut-être qu’il y en a plus. 61 000 ont besoin d’une aide alimentaire.
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Ouragan Dorian: les Bahamas durement frappées


Ouragan Dorian: les Bahamas durement frappéesPhoto: Tim Aylen/APPassage de l’ouragan Dorian à Freeport aux Bahamas

L’ouragan Dorian, rétrogradé en catégorie 2, se dirige très lentement vers la Floride mardi après avoir semé la mort et la dévastation dans l’archipel des Bahamas. Des milliers d’habitants qui ont tout perdu restent menacés par des crues d’ampleur historique.

Les îles Abaco et Grand Bahama, sur lesquelles Dorian s’est acharné avant de reprendre sa marche en avant destructrice, étaient encore largement coupées du monde mardi matin.

Mais les premières images commençant à affleurer sur les réseaux sociaux donnent une idée de l’ampleur du désastre.

Des palmiers déplumés, des maisons éventrées et des carcasses de voitures semblant flotter dans une mer de désolation: le triste spectacle contraste terriblement avec l’habituelle carte postale paradisiaque des Bahamas.

Évoquant une «tragédie historique», le premier ministre de l’archipel, Hubert Minnis, a confirmé lundi la mort d’au moins cinq personnes dans le petit archipel des îles Abacos.

Un premier bilan susceptible d’enfler lorsque la menace de Dorian se sera enfin éloignée pour de bon.

«Il pleut toujours, avec de grosses bourrasques», a confié à l’AFP Yasmin Rigby, une habitante de l’île de Grand Bahama, au-dessus de laquelle Dorian a longtemps stationné, faisant dangereusement monter le niveau des eaux.

«Je ne peux pas bouger de mon appartement», a-t-elle ajouté. «J’aurais besoin d’un gros camion car la plupart de l’île est inondée. Nous avons suffisamment de vivres heureusement».

Au moins 61 000 personnes auraient besoin d’aide alimentaire aux Bahamas, a estimé mardi l’ONU, qui s’apprête à participer à deux équipes d’évaluation, notamment avec des experts du Programme alimentaire mondial (PAM).

La Croix-Rouge avait estimé la veille que quelque 13 000 maisons pourraient avoir été endommagées ou détruites dans les îles Abacos et Grand Bahama.

Classé dans la catégorie maximale 5 au moment de frapper les Bahamas, Dorian a faibli depuis. Il a été rétrogradé en catégorie 2, avec des vents atteignant 175 km/h, selon le dernier bulletin du Centre national des ouragans (NHC) américain, à 15h GMT.

L’ouragan se trouvait à 170 km à l’ouest de Fort Pierce, en Floride, vers laquelle il se déplaçait à la vitesse très réduite de 4 km/h.

Bien que ses vents faiblissent, il reste très dangereux, préviennent les météorologues, qui peinent à en prévoir la trajectoire exacte.

Une certitude: il doit se rapprocher «dangereusement près» de la Floride d’ici mercredi soir, avant de longer la côte sud-est américaine et les États de Géorgie, de Caroline du Sud et de Caroline du Nord.

Plusieurs millions de personnes ont reçu l’ordre d’évacuer les côtes dans les régions menacées.

Même si l’oeil de Dorian pourrait ne pas toucher terre, les autorités mettent la population en garde sur les risques de crues soudaines et d’inondations.

De grosses vagues s’écrasaient ainsi mardi matin sur les plages de Port Saint Lucie, ville côtière de Floride au nord de Palm Beach.

Employée d’un hôtel dans lequel elle a trouvé refuge avec sa famille, Lynda Granon, 62 ans, attend l’arrivée de Dorian avec fatalisme.

«On perd tout et on reconstruit, c’est comme ça que ça passe en Floride!», a-t-elle dit à l’AFP, soulignant avoir déjà fait face à cinq ouragans ces quinze dernières années. «Ça permet au moins de renouveler le mobilier».

https://theoldreader.com/

Le Saviez-Vous ► Qu’est-ce qu’un ouragan de catégorie 5 ?


L’ouragan Dorian qui a frappé les Bahamas était un ouragan de catégorie 5. Comme les tornades, il existe une échelle basée sur l’intensité des vents qui finissent en ouragan et qui peut provoquer des pluies torrentielles et des inondations. Depuis quelques années, ces ouragans sont plus fréquentes. Avec les changements climatiques, la hausse et le réchauffement des océans, il semble probable que cela ne s’améliorât pas.
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Qu’est-ce qu’un ouragan de catégorie 5 ?


Agence France-Presse

|L’ouragan Dorian qui s’est abattu sur le nord des Bahamas, est l’une des pires tempêtes de l’histoire de cet archipel des Caraïbes. C’est aussi aussi le cinquième ouragan de catégorie 5 à s’être formé dans l’Atlantique ces quatre dernières années.

En météorologie, les scientifiques classent les ouragans sur une échelle de 1 à 5 sur l’échelle dite de Saffir-Simpson, permettant de décrire l’intensité des tempêtes.

Les ouragans de catégorie 5 génèrent des vents supérieurs à 252 kilomètres par heure, selon cette classification.

Outre les vents dévastateurs, ce type d’ouragan peut s’accompagner de pluies torrentielles et de catastrophiques montées des eaux, provoquant des inondations semblables à des tsunamis, lorsqu’ils frappent les côtes.

Les vents de l’ouragan Dorian ont frôlé les 300 km/h, un niveau sans équivalent dans l’histoire des Bahamas, selon le Centre national des ouragans américain (NHC).

Ce type de cyclone devient aussi plus fréquent: on en a observé un chaque année depuis 2015, soit une série record. Ils étaient beaucoup plus rares auparavant.

En 2016, l’ouragan Matthew fut le premier cyclone de catégorie 5 à sévir sur l’Atlantique depuis 2007.

Autre ouragan de catégorie 5, Irma qui a dévasté les Caraïbes et le sud des Etats-Unis en septembre 2017.

Particulièrement violent, l’ouragan Katrina – également de catégorie 5 – a provoqué le décès de plus de 1800 personnes sur la côte du Golfe des États-Unis en 2005.

En comparaison, l’ouragan Florence en 2018 a été rétrogradé en catégorie 1, avant de toucher les côtes de Caroline du Nord et de Caroline du Sud, bien qu’il fut toutefois extrêmement dangereux.

«Un événement de moindre catégorie peut donc être dangereux et faire de gros dégâts», expliquait Emmanuel Bocrie, prévisionniste à Météo-France, interrogé à l’époque.

Moins puissant, Florence avait toutefois charrié des pluies diluviennes dans les terres déjà gorgées d’eau en Caroline du Nord, Caroline du Sud et dans l’ouest de la Virginie, causant des inondations et laissant plus de 480 000 foyers sans électricité.

En 2018, une série de tempêtes particulièrement violentes, incluant l’ouragan Florence en septembre et l’ouragan Michael un mois plus tard, ont tué des dizaines de personnes et ont occasionné quelque 32 milliards de dollars américains de dommages en Caroline du Nord, Caroline du Sud et Floride.

L’ouragan Michael est considéré comme la tempête la plus puissante à avoir frappé les États-Unis depuis 1969.

En mai, l’Agence océanique et atmosphérique américaine NOAA avait prédit pour 2019 une saison des ouragans «proche de la normale» dans l’Atlantique. Mais les autorités encouragent les Américains à se tenir prêts à faire face à ces phénomènes, alors que plus de 80 millions de personnes vivent dans des zones considérées à hauts risques, même s’ils n’habitent pas directement sur les côtes.

En effet, pour les habitants, la principale menace sont majoritairement les inondations, plus que les vents violents.

Les scientifiques estiment depuis longtemps que le réchauffement climatique devrait rendre à l’avenir les tempêtes tropicales encore plus destructrices, une réalité d’ores et déjà visible, selon certains d’entre eux.

L’augmentation de la température des océans, principale cause de l’intensification des ouragans, et la montée du niveau de la mer pourraient aussi mettre à mal les dispositifs de défense côtière.

https://www.tvanouvelles.ca/

Cette maison construite à partir de bouteilles en plastique est capable de résister aux ouragans


Les bouteilles jetables ont la première place que l’on trouve dans la nature, et c’est bouteilles sont pourtant recyclables. JD Composites Inc, une société canadienne a fabriquer une maison faite de d’environ 612.000 bouteilles de plastiques en Nouvelle-Écosse. Elle aurait la propriété de résister a des ouragans F5 en plus d’être isolée pour faire face à l’hiver comme à l’été étant résistante à l’humidité.
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Cette maison construite à partir de bouteilles en plastique est capable de résister aux ouragans


La maison en bouteilles de plastique possède trois chambres, deux salles de bain ainsi qu’une terrasse sur le toit. – JD Composites Inc

Par Emeline Férard

En juin dernier, une société canadienne a dévoilé une maison pas comme les autres. Son secret : ses panneaux sont fabriqués à partir de plus de 600.000 bouteilles en plastique. Un matériau insolite qui lui confèrerait plusieurs avantages dont celui de résister à des ouragans de force 5.

Et si les maisons de demain étaient construites à partir de bouteilles en plastique ? L’idée peut sembler folle. C’est pourtant le défi qu’a réussi à relever la société canadienne JD Composites Inc. A Meteghan River dans la petite province de Nova Scotia, elle a dévoilé en juin dernier un concept inédit : une maison construite à partir de centaines de milliers de bouteilles de plastique.

De l’extérieur, difficile de deviner la particularité de l’habitation. Avec ses fenêtres, sa porte, ses trois chambres et sa terrasse sur le toit, elle peut ressembler à n’importe quelle maison. Il faut s’intéresser de près à ses parois et plus exactement aux panneaux qui les composent pour comprendre son originalité. Conçus avec la firme Armacell, ils sont entièrement faits de polyethylene terephthalate (ou PET) recyclé.

Au total, quelque 612.000 bouteilles de plastique ont été utilisées et réduites en morceaux avant de passer par un processus d’extrusion pour obtenir de la mousse. Cette dernière a ensuite servi à concevoir les parois moulées et coupées sur mesure pour la maison : 172 panneaux de 15 centimètres d’épaisseur ont été nécessaires afin de façonner l’habitation nommée « Beach House ».

Une maison résistant à un ouragan de catégorie 5

Quand nous avons parlé de maison construite à partir de bouteilles en plastique, « les gens nous regardaient comme si nous étions fous », a raconté à CBC Joel German, l’un des dirigeants de JD Composites Inc.

Leur concept a pourtant permis de créer une habitation complète qui, en plus d’utiliser un matériau recyclé, affiche plusieurs avantages, affirment Joel German et son partenaire, David Saulnier.

Parmi eux, la rapidité de construction. Selon ses concepteurs, il n’a fallu que trois semaines pour façonner les panneaux et à peine un jour pour les ériger et les assembler. Les mois suivants ont été consacrés à l’aménagement de l’intérieur.

« C’est assez rapide à construire une fois que les panneaux sont conçus. Tout s’assemble assez rapidement », a expliqué David Saulnier à CTV News.

Grâce à ses panneaux en PET, la maison afficherait également de belles performances en matière d’isolation – en été comme en hiver – de durabilité et de résistance face à des problèmes récurrents comme l’humidité. Plus insolite, elle serait également capable de faire face à des vents de plus de 500 kilomètres par heure, soit des vents plus puissants que ceux d’un ouragan de catégorie 5.

C’est du moins ce qu’ont suggéré des tests menés sur des panneaux par la société Exova en Ontario.

« Nous avons poussé leur machine de test jusqu’à la pression maximale. Cela représentait l’équivalent de 524 kilomètres par heure. Nos panneaux ont fléchi de 6,2 millimètres », a assuré David Saulnier.

Une performance loin d’être négligeable pour quiconque voudrait installer sa maison dans une zone à risque.

De potentiels refuges en cas de catastrophe

« Notre idée n’est pas de concevoir des maisons sur mesure pour des couples cherchant à construire une maison de rêve », a confié Joel German à New Atlas. « Notre objectif est de s’aligner avec des projets qui permettent des ventes en volume – de petits logements, des centres d’accueil, des abris, des bureaux, des casernes. Des refuges d’aide en cas de catastrophe figurent aussi dans notre ligne de mire ».

Reste que la maison a un coût : 490.000 dollars canadiens (environ 330.000 euros) pour celle construite à Meteghan River. Un coût que les dirigeants de JD Composites Inc. jugent néanmoins « très compétitif«  au vu de ses performances et comparé à ce qui se fait actuellement. Sans oublier son « aspect vert« , qui permet de trouver une nouvelle utilité à ce plastique devenu un fléau pour l’environnement.

Un récent rapport commandé par les ONG Earthwatch Europe et Plastic Oceans UK a révélé que les bouteilles jetables figurent à la première place des déchets retrouvés dans l’ensemble des eaux vives en Europe (océans, mers, fleuves, rivières…). Or, elles sont le plus souvent faites de ce fameux PET, une résine plastique qui comptent parmi les plus produits les plus recycles, souligne JD Composites Inc.

Si la Beach House de Nova Scotia ne trouve pas d’acheteur, la firme prévoit de rendre la propriété disponible sur la plateforme Airbnb afin de faire parler de leur concept. Parallèlement, ils vont suivre son évolution pour voir comment les différents matériaux de la maison réagissent avec le temps à l’environnement extérieur. Ils planchent également sur des modèles plus petits.

https://www.geo.fr/

Le Saviez-Vous ► Qu’advient-il des poissons et autres animaux marins lors d’une tempête ?


Des tempêtes en mer ne sont pas sans conséquences pour la vie marine. On croit à tort que la majorité des animaux marins sont protégés dans l’eau lors de conditions extrêmes. Pourtant non. Beaucoup seront déportés hors de leurs territoires ou pire mourront.
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Qu’advient-il des poissons et autres animaux marins lors d’une tempête ?


par Clara Zerbib, journaliste animalière

Sur terre, les dégâts d’une grosse tempête ou d’un ouragan peuvent être considérables. Mais que se passe-t-il sous la surface de l’océan ? Les animaux marins sont-ils épargnés par le déchaînement des éléments ?

Réponses !

La température et la salinité de l’eau sont modifiées

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les poissons, requins, dauphins, baleines et autres créatures marines ne sont pas à l’abri lors d’une tempête.

Et pour cause, lorsque les conditions climatiques sont extrêmes, les vagues générées peuvent atteindre près de 20 mètres de hauteur. Or, cette forte agitation a pour conséquence de mélanger les eaux de surface chaudes avec les eaux plus profondes mais aussi plus froides et plus salées.

De plus, les pluies diluviennes (d’eau douce) réduisent également les niveaux de sel. Ainsi se crée un mélange plus homogène dans l’océan. Les eaux de surface sont plus froides et plus salées qu’auparavant tandis que les eaux plus profondes sont plus chaudes et moins salées.

Ce changement rapide de température et de salinité de l’eau peut alors déséquilibrer tout l’écosystème marin, réduisant la quantité d’oxygène dans l’eau. De nombreux animaux marins sont alors décimés, notamment ceux vivant près de la surface.

Des courants meurtriers sont créés

Lors d’un ouragan, de “super-courants” très violents peuvent se créer et s’étendre jusqu’à près de 100 mètres sous la surface de l’eau. Ces courants sont généralement destructeurs pour la vie marine.

vagues tempête

Crédits : iStock

En effet, ils emportent avec eux les bancs de poissons, les mollusques, les crustacés, les lamantins ou encore les tortues et brisent tout sur leur passage, notamment les récifs de coraux.

Les animaux qui ont la chance de survivre à ces courants sont généralement emportés loin de leur territoire. Or, la plupart, trop désorientés, finissent par mourir. D’autres sont carrément propulsés sur la terre ferme.

De plus, les courants déplacent de grandes quantités de sable et créent ainsi une eau boueuse, ce qui a pour conséquence de bloquer la lumière du soleil. Or, la lumière solaire est essentielle à la vie des créatures marines. Cette eau boueuse obstrue également les pores des coraux et les ouïes des poissons.

L’océan met du temps à se remettre d’un ouragan

Les courants et autres turbulences peuvent continuer à faire rage sous l’eau jusqu’à une semaine après la tempête. Mais l’océan peut mettre plusieurs mois, voire même plusieurs années à se remettre du passage d’un ouragan.

Finalement, les animaux qui s’en sortent le mieux sont les requins, les baleines et les autres grands animaux marins. La raison ? Ils ont la capacité de se déplacer rapidement vers des eaux plus calmes, notamment en nageant vers des eaux plus profondes.

Source

https://animalaxy.fr//

Un an et demi après l’ou­ra­gan Maria, le plus vieil arbre de Porto Rico est revenu à la vie


En 2017 Porto Rico à durement été touché par les ouragans Irma et Maria. La destruction a touché autant les humains que la nature. Malgré un vieil arbre, un fromager de 400 ans semblait avoir été gravement touché. Pourtant un an et demi après, l’arbre fleurit.
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Un an et demi après l’ou­ra­gan Maria, le plus vieil arbre de Porto Rico est revenu à la vie

 

Crédits : Alexan­der C. Kauf­man

par  Malaurie Chokoualé

 

Située à 16 km au sud-est de l’île prin­ci­pale de Porto Rico, l’île de Vieques et sa flore se remettent douce­ment des violents oura­gans – Irma puis Maria – qu’elle a subi en septembre 2017. Le Huffing­ton Post rapporte toute­fois depuis l’autre côté de l’At­lan­tique une nouvelle remplie d’es­poir : un grand arbre à kapok, emblème de l’île et du pays, est revenu à la vie.

Les arbres à kapok (ou froma­gers) étaient consi­dé­rés comme sacrés dans la culture maya, et les habi­tants de l’île de Vieques les chérissent énor­mé­ment. Sur l’île, les arbres à kapok sont partout, mais celui-ci a une signi­fi­ca­tion parti­cu­lière. Avec ses 400 ans, il s’agit du plus vieil arbre de l’île et sa troi­sième attrac­tion touris­tique la plus popu­laire. Grave­ment endom­magé par l’ou­ra­gan Maria, aujourd’­hui, de nouvelles branches commencent à pous­ser et les premières fleurs roses ont fait leur appa­ri­tion durant le mois de février.

Deux semaines après le passage de Maria, Ariel Lugo, direc­teur de l’Ins­ti­tut inter­na­tio­nal de sylvi­cul­ture tropi­cale de Porto Rico s’était dit confiant en décri­vant la destruc­tion de l’éco­sys­tème de l’île.

Celui-ci a été dure­ment touché par les éléments et « dix ans seront néces­saires pour que tout revienne » comme avant, avait-il expliqué à l’AFP.

La nature semble donc suivre à son rythme ses prévi­sions.

Source : Huffing­ton Post

https://www.ulyces.co

L’humanité face à un risque de catastrophes climatiques simultanées


Les années à venir seront difficiles,et les catastrophes seraient de plus rapproché et plus violent sans compter qu’ils pourront être défilée en cascade comme a vécu entre autre la Floride
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L’humanité face à un risque de catastrophes climatiques simultanées

 

L'an dernier la Floride a subi une grave... (Photo HECTOR RETAMAL, AFP)

 

L’an dernier la Floride a subi une grave sécheresse, des températures record, une centaine d’incendies et l’ouragan Michael. Sur cette photo, une scène de désolation laissée par Michael.

PHOTO HECTOR RETAMAL, AFP

 

Agence France-Presse
Paris

D’ici à la fin du siècle, certaines régions du monde pourraient faire face à des catastrophes climatiques multiples, jusqu’à six en même temps, de la canicule aux incendies en passant par les inondations, selon une nouvelle étude.

« L’humanité va être confrontée aux impacts dévastateurs combinés d’aléas climatiques multiples qui interagissent », a indiqué l’un des auteurs Erik Franklin, chercheur à l’Institut de biologie marine de l’université d’Hawaii.

« Ils se produisent aujourd’hui et ça va continuer à empirer », a-t-il déclaré à l’AFP.

Les émissions de gaz à effet de serre à l’origine du changement climatique sont déjà responsables de l’augmentation de la température de la planète. 

Dans les régions sèches, cela peut conduire à la sécheresse voire à des incendies dévastateurs. Dans les zones plus humides, pluies et inondations se multiplient tandis que des super tempêtes se forment au-dessus des océans réchauffés.

Jusqu’à maintenant, les scientifiques se sont penchés sur ces catastrophes principalement par type. Mais l’étude publiée lundi dans la revue Nature Climate Change met en garde contre la possibilité, voire la probabilité qu’elles se déchaînent en cascade.

L’an dernier la Floride a subi une grave sécheresse, des températures record, une centaine d’incendies et l’ouragan Michael. 

« Se concentrer sur un risque peut cacher les impacts d’autres aléas, conduisant à une évaluation incomplète des conséquences du changement climatique sur l’humanité », a commenté l’auteur principal Camilo Mora, de l’université de Hawaii.

La probabilité de cette simultanéité dépend de la géographie et des efforts à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Si, comme le prévoit l’accord de Paris sur le climat de 2015, le monde parvient à limiter son réchauffement au pire à +2 °C par rapport à l’ère pré-industrielle, New York subira probablement un aléa climatique unique chaque année à la fin du siècle.

Mais si les émissions de C02 continuent au rythme actuel, la mégalopole américaine pourrait en subir jusqu’à quatre en même temps, tout comme Mexico ; Sydney et Los Angeles trois et les côtes atlantiques brésiliennes cinq.

Même selon les scénarios optimistes, « l’exposition cumulée et croissante à une multitude d’aléas climatiques va frapper les pays riches et pauvres de la même façon », souligne l’étude.

Les chercheurs se sont basés sur des milliers d’études se penchant sur 10 aléas spécifiques, la plupart un à la fois (incendies, inondations, augmentation du niveau de la mer, tempêtes, sécheresses, acidification de l’océan…) et ont regardé leur impact sur six aspects de la vie humaine (santé, alimentation, eau, économie, infrastructure et sécurité).

« Si nous ne prenons en compte que les effets les plus directs du changement climatique, canicules ou tempêtes par exemple, inévitablement, nous serons pris de court par des menaces plus importantes qui, en se combinant, peuvent avoir un effet plus large sur la société », a commenté un autre auteur, Jonathan Patz, de l’Université du Wisconsin.

Si les zones côtières tropicales devraient être les plus touchées, les zones tempérées proches des régions polaires, comme la Tasmanie ou certaines parties du Canada et de la Russie, pourraient être davantage épargnées.

Dans le pire scénario, « le Groenland semble être le moins touché par des aléas climatiques multiples », a noté Franklin.

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