Le chirur­gien de la greffe de tête aurait réussi à faire remar­cher des chiens à la moelle épinière brisée


Réussir à réparer la moelle épinière qui a été sectionner pour x raisons, est une chose, mais transplanter une tête sur un autre corps, j’ai un problème moral avec cette éventualité
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Le chirur­gien de la greffe de tête aurait réussi à faire remar­cher des chiens à la moelle épinière brisée

 

par  Laura Boudoux

 

Xiao­ping Ren et Sergio Cana­vero, les deux chirur­giens contro­ver­sés qui veulent effec­tuer la première greffe de tête humaine, affirment avoir fran­chi un nouveau cap dans leurs recherches.

Ils ont ainsi publié les conclu­sions de leur étude mardi 26 mars, qui montre comment ils ont réussi à faire remar­cher des singes et des chiens après leur avoir « complè­te­ment sectionné » la moelle épinière, raconte USA Today. 

À l’uni­ver­sité médi­cale de Harbin, en Chine, Xiao­ping Ren et Sergio Cana­vero auraient ainsi pratiqué une chirur­gie répa­ra­trice, pour « recon­nec­ter » la colonne verté­brale de ces cobayes.

Les neuro­chi­rur­giens assurent qu’il s’agit d’une réus­site « sans précé­dent », esti­mant que pendant trop long­temps, la méde­cine a « persé­véré dans l’idée qu’une moelle épinière section­née ne pouvait en aucun cas être répa­rée ». Xiao­ping Ren estime désor­mais que des essais simi­laires doivent être effec­tués sur des humains, assu­rant qu’il était prêt à opérer « n’im­porte où dans le monde ».

La procé­dure consiste à appliquer une substance à base de poly­éthy­lène glycol, ou PEG, « pour répa­rer » les cordons rachi­diens coupés ou endom­ma­gés. Une chirur­gie qui pour­rait d’après Xiao­ping Ren et Sergio Cana­vero aider à faire avan­cer la recherche pour des futures greffes de tête. Une telle trans­plan­ta­tion est esti­mée à 100 millions de dollars par le chirur­gien italien, qui estime qu’il faudrait plusieurs dizaines de spécia­listes sur place lors de l’in­ter­ven­tion.

Quant au donneur, il s’agi­rait d’une personne en état de mort céré­brale dont la tête serait rempla­cée par celle d’un patient dési­reux de retrou­ver un corps fonc­tion­nel.

Sources : USA Today

 

https://www.ulyces.co/

Elle vivait avec un ver coincé dans une vertèbre


Qu’un être humain soit infecté par un parasite, cela est possible, mais que ce parasite puisse tout bonnement aller s’installer dans les vertèbres thoraciques, c’est plutôt inusité
Heureusement, pour cette femme, elle a été soignée à temps, car elle aurait pu être tétraplégique à cause d’un simple petit ver.
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Elle vivait avec un ver coincé dans une vertèbre

 

Elle vivait avec un ver coincé dans une vertèbre

capture d’écran http://www.nejm.org

Une Française de 35 ans qui avait l’impression de ressentir des décharges électriques dans ses jambes et se sentait faible a eu la stupeur d’apprendre que ses maux étaient dus à un ver qui s’était logé dans l’une de ses vertèbres.

Ce cas médical rarissime a été rapporté dans les derniers jours dans un article publié par le «New England Journal of Medicine» par des médecins du Centre hospitalier universitaire de Dijon, en France.

Selon la revue spécialisée, la victime du parasite avait commencé à avoir des difficultés à monter à cheval environ trois mois avant de devoir se résoudre à se rendre à l’urgence pour faire évaluer ses symptômes. Son état de santé s’était détérioré peu à peu par la suite, au fil des semaines.

À l’hôpital, les médecins ont découvert que leur patiente présentait un taux élevé de globules blancs. En poussant leur enquête, ils ont finalement trouvé le ver qui s’était logé dans la neuvième vertèbre thoracique, provoquant une pression sur la moelle épinière. Avec le temps, la Française aurait possiblement pu devenir tétraplégique.

Des chirurgiens ont dû procéder à une opération pour retirer la neuvième vertèbre de la patiente, en plus d’installer des plaques métalliques entre le septième et la onzième vertèbre pour maintenir la colonne vertébrale en place. Elle a aussi dû recevoir un puissant traitement antiparasite. Heureusement, elle est parvenue à récupérer complètement de sa mésaventure, neuf mois après l’opération.

La Française a été infectée par un ver de type «Echinococcus granulosus», une variété de ténia qui infecte généralement les chiens et les animaux de ferme. Ils peuvent parfois se transmettre à l’homme, via une larve se logeant sur un aliment provenant d’un champ où un animal infecté a fait ses besoins.

Généralement, lorsqu’un humain est infecté, le ténia se loge dans le système digestif, où il risque de causer des lésions kystiques, notamment au foie et aux poumons.

http://fr.canoe.ca/

Le Saviez-Vous ► Votre cerveau en 15 chiffres clés


Le cerveau est une vraie machine très perfectionné et qui fonctionne avec une étonnante capacité.
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Votre cerveau en 15 chiffres clés

 

Par Janlou Chaput, Futura

 

Êtes-vous incollable sur le cerveau ? Indispensable à la vie humaine, il fait partie des organes alimentés en priorité en oxygène. Le cerveau nous permet de percevoir notre environnement, de réfléchir, de commander des mouvements, de stocker des informations ou d’éprouver des émotions. Alors que la semaine du cerveau touche à sa fin, révisons ensemble ses caractéristiques : poids, nombre de neurones, vitesse de l’influx nerveux… Voici quelques-uns des secrets de notre encéphale.

La nature ne s’y est pas trompée. Derrière une boîte crânienne lourdement solidifiée se trouve le processeur de nombreux organismes animaux : le cerveau. D’aspect et de forme très différents selon les espèces, il joue le rôle de chef d’orchestre, recevant toutes les informations sensorielles, centralisant les souvenirs et générant les actions. On dit aussi de lui qu’il a fait l’Homme, qui est devenu l’espèce qui règne sur la planète grâce à son potentiel intellectuel. Voici en quelques chiffres l’étendue de ses caractéristiques.

302

Le cerveau ne se limite pas aux gros animaux. Exemple : le ver microscopique Caenorhabditis elegans, long d’environ un millimètre, possède également des neurones spécialisés dans les sensations, la rétention d’informations et l’action. Ils sont même très précisément 302 dans ce qui est inéluctablement l’un des plus petits cerveaux du monde. À titre comparatif, les insectes en ont approximativement un million.

7,8

À l’autre extrême : le grand cachalot. Figurant parmi les animaux les plus imposants de la planète, cette baleine à dents est dotée du plus gros cerveau du règne animal, dépassant même celui de la baleine bleue du fait de sa tête hypertrophiée. Il pèse environ 7,8 kg. Il est tellement gigantesque qu’on n’a pas encore pu estimer le nombre de neurones.

86 milliards

Parmi les têtes les plus remplies : celle de l’Homme moderne. Les premières estimations considéraient qu’il y avait approximativement 100 milliards de neurones dans le cerveau humain. Mais une étude plus récente semble trouver ce nombre un peu trop rond. Les effectifs ont été revus à la baisse. Nous disposerions en moyenne d’environ 86 milliards de neurones au meilleur de notre forme.

1,5

Tant de cellules, auxquelles il faut rajouter les cellules gliales (des cellules nourricières de soutien) qui représentent chez l’homme un poids moyen de 1,5 kg. Chez la femme, le cerveau est un peu plus léger : aux alentours de 1,3 kg. Ce qui ne le rend pas moins efficace : il se pourrait même que la machine tourne légèrement plus vite chez la gent féminine.

250.000

Ces milliards de neurones n’apparaissent pas spontanément. Il faut les fabriquer par des divisions cellulaires successives. Notre organisme fabrique son cerveau au taux le plus élevé entre le troisième et le septième mois de la grossesse. À plein régime, il génère environ 250.000 neurones par minute.

Les neurones sont interconnectés par des synapses, qui leur permettent d’échanger les informations. © Benedict Campbell, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

Les neurones sont interconnectés par des synapses, qui leur permettent d’échanger les informations. © Benedict Campbell, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

85.000

À titre de comparaison, on perd chaque jour environ 85.000 neurones du néocortex, soit l’équivalent de 31 millions par an. Ou de quasiment un par seconde.

70

Ce nombre très important de cellules neurales synthétisées est limité par le taux de disparition. Les neurones peuvent vivre des décennies, mais s’ils ne sont pas utilisés, ils disparaissent. Ce phénomène s’observe également avec l’âge. Ainsi, à 80 ans, le cerveau ne représente plus que 70 % de ce qu’il était aux alentours de 20 ou 25 ans.

10.000 milliards

Tous ces neurones forment un vaste réseau interconnecté. Dans 1 cm3 de cerveau humain, on dénombre pas moins de 10.000 milliards de synapses, ou connexions nerveuses.

120

L’information nerveuse doit transiter de neurones en neurones. Dans les fibres nerveuses les plus larges, elle circule jusqu’à 120 m/s, soit 430 km/h. Une vraie autoroute de l’information.

180.000

Pour gagner en vitesse, les fibres nerveuses sont recouvertes d’une gaine isolante appelée myéline. Si l’on mettait bout à bout toutes ces fibres myélinisées, on obtiendrait un segment long de 150.000 à 180.000 km selon les estimations. De quoi faire quatre fois le tour de la Terre

20

Le cerveau représente environ 2 % du poids total d’un Homme. Mais par le rôle central qu’il occupe, il consomme 20 % de l’énergie totale. Un véritable gourmand qui a un fort appétit de sang

41

Le cerveau se compose de quatre lobes au niveau de la couche supérieure appelée cortex. À lui tout seul, le lobe frontal représente 41 % de ce cortex. Les lobes temporaux, pariétaux et occipitaux comptent respectivement pour 22, 19 et 18 %.

12

Le système nerveux central au sens strict se compose de l’encéphale (cerveau, tronc cérébral et cervelet) et de la moelle épinière, desquels part un réseau de nerfs. Douze paires sont directement reliées au cerveau : les nerfs crâniens.

150

Le cerveau doit son volume à environ 1.400 cm3 de cerveau… et 300 ml de liquide : 150 ml de sang, et 150 ml de liquide cérébrospinal dans lequel cerveau et moelle épinière baignent.

7,33

Très majoritairement composé d’eau (99 %), le liquide cérébrospinal comporte aussi des protéines, du glucose, et des ions inorganiques, comme les ions sodium, potassium, calcium, magnésium ou chlorure. Le tout lui confère un pH de 7,33.

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► Greffe de tête humaine : ils l’ont fait sur des cadavres


Vous savez sans doute qui est Sergio Canavero, un neurochirurgien qui veut transplanter une tête vivante a un autre corps. Ce rêve que je trouve insensé à commencer avec le neurochirurgien américain Robert White qui avait réussit de faire un cerveau hors du corps pendant quelques heures, ainsi qu’une transplantation d’une tête chien sur un autre chien dans les années 1960. Sergio Canavero a continué dans le même sens avec une technique plus élaboré. Il a réussi sur d’autres animaux qui eux aussi ont vécu un certain temps. Des expériences macabres qui je crois ne donne pas grand chose à continuer. Bien que voulant aider des tétraplégiques ou d’autres cas semblable, il m’apparaît difficile de croire qu’un jour, il réussira. Surtout que point de vue éthique, cela m’apparaît monstrueux. Il y a selon moi, des limites en science qu’on devrait respecter
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Greffe de tête humaine : ils l’ont fait sur des cadavres

 

Marie-Céline Jacquier
Journaliste

 

L’annonce d’une greffe de tête humaine sur un cadavre par le neurochirurgien italien Sergio Canavero a bouleversé la communauté médicale, qui insiste pour rappeler que cette opération ne prouve rien. Le journal Daily Mail rapporte des propos tenus jadis par ce médecin, et qui peuvent inquiéter…

Le neurochirurgien italien travaille sur ce sujet depuis des années avec obstination, et il a un rêve, rapporte le Daily Mail.

« Depuis trop longtemps, la nature nous a dicté ses règles. Nous naissons, nous grandissons, nous vieillissons et nous mourons. Pendant des millions d’années, les humains ont évolué et 110 milliards d’humains sont morts dans le processus. C’est un génocide à grande échelle. Nous sommes entrés dans un âge où nous reprendrons notre destin entre nos mains. (…). La première greffe de tête humaine (…) a été réalisée (…) Tout le monde a dit que c’était impossible, mais l’opération a été couronnée de succès. »

Vendredi, lors d’une conférence de presse tenue à Vienne (Autriche), le neurochirurgien italien Sergio Canavero a affirmé qu’il avait réalisé la première greffe de tête humaine post mortem. La communauté médicale est unanime pour dénoncer cette opération controversée.

Voilà plusieurs années que Sergio Canavero se prépare à greffer une tête humaine… C’est désormais chose faite : lors d’une opération de dix-huit heures, des médecins ont attaché la tête d’un cadavre au corps d’un autre cadavre. La prochaine étape – qui fait frémir – sera d’utiliser la tête d’un patient vivant. Pour Sergio Canavero, l’opération qu’il a décrite à la presse vendredi dernier à Vienne (Autriche) est un succès.

Dans un article paru en ligne dans Surgical Neurology International, l’équipe menée par Xiaoping Ren et Sergio Canavero décrit comment elle a réalisé cette opération qu’elle appelle « anastomosecéphalosomatique ». Cette première médicale a eu lieu à l’université médicale de Harbin, en Chine. Dans leur introduction, les auteurs affirment qu’une telle opération pourrait être la seule option thérapeutique pour certaines maladies neuromusculaires incurables autrement.

Le saviez-vous ?

En 2016, un patient russe, Valery Spiridonov, a affirmé être volontaire pour une telle expérimentation.

Dans le cas présent, les deux hommes décédés avaient donné leur corps à la science et leurs familles avaient signé un consentement. Les scientifiques expliquent que deux équipes de cinq chirurgiens ont travaillé ensemble sur les deux cadavres, pour préparer la tête du « receveur » d’un côté et le corps du « donneur » de l’autre.

L'opération nécessite de reconnecter les vaisseaux, les nerfs, la moelle épinière, la trachée, l'œsophage... © nikchala, Fotolia

L’opération nécessite de reconnecter les vaisseaux, les nerfs, la moelle épinière, la trachée, l’œsophage… © nikchala, Fotolia

Une expérience dangereuse qui soulève des questions éthiques

Les auteurs expliquent qu’il fallait réunir plusieurs spécialités médicales sur une même opération : chirurgies du cou, des vaisseaux, chirurgies orthopédique, plastique, gastro-intestinale et neurochirurgie. L’article donne des informations sur les incisions réalisées et l’installation de la tête du « receveur » sur le corps décapité du « donneur », au niveau de la vertèbre cervicale C3. Une plaque en titane a été fixée par des vis placées sur la colonne entre les vertèbres C3 et C5. D’après les auteurs, le système de vis et de tiges utilisées permet une bonne stabilité de la tête.

Des vaisseaux sanguins ont été reconnectés afin de restaurer une circulation sanguine pour le cerveau. Les muscles profonds ont été suturés ; l’œsophage et la trachée ont été reliés. Enfin, la peau a été recousue.

De nombreux scientifiques dans le monde ont dénoncé cette opération, qui n’apporte pas réellement de preuve qu’une greffe de tête soit réalisable. Ici, comme l’expérimentation s’est faite avec deux cadavres, les problèmes de perte de sang pendant l’intervention n’ont pas été gérés. Dans leur discussion, les auteurs avouent que les saignements pourraient « ajouter du temps à l’opération ». De plus, la fusion des moelles épinières n’a pas prouvé son efficacité chez l’Homme. Précédemment, Sergio Canavero avait recollé les moelles épinières de rats avec du polyéthylèneglycol (voir article ci-dessous).


Greffe de tête : il reconnecte la moelle épinière de rats

 

Article de Marie-Céline Jacquier paru le 19 juin 2017

Sergio Canavero, le chirurgien italien qui ambitionne de faire la première greffe de tête humaine, a sectionné et recollé la moelle épinière de rats. Pour lui, cette expérience réussie est une nouvelle avancée vers son but ultime.

Greffer une tête humaine sur un autre corps : une telle idée peut sembler à la fois barbare et farfelue. Pourtant c’est le projet nourri par Sergio Canavero, un neurochirurgien italien, en dépit des nombreux obstacles techniques et éthiques qui se dressent devant lui. Certains pensent qu’une telle opération pourrait sauver des personnes souffrant de maladies mortelles.

Pour se rapprocher de son objectif, le médecin participe à des travaux sur des animaux. Dans une nouvelle étude parue dans la revue CNS Neuroscience, il décrit, avec une équipe de scientifiques chinois, comment il est possible de sectionner et reconnecter la moelle épinière de rongeurs.

Pour cela, l’équipe a utilisé une substance particulière : le polyéthylène glycol (PEG), qui favorise la fusion de membranes cellulaires, et donc des fibres nerveuses. D’après le Busines Insider, des scientifiques ont déjà utilisé le PEG dans des expériences pour lier des moelles épinières de chiens et obtenir un animal à deux têtes.

Sergio Canavero a fait des expériences similaires sur des rongeurs. Dans un article paru en avril dernier dans CNS Neuroscience and Therapeutics, il décrit la greffe réussie d’une tête sur le corps d’un rat. Il aurait répété le protocole sur d’autres animaux et obtenu plusieurs rats à deux têtes qui ont vécu en moyenne 36 heures.

Dans un article paru en avril 2017, les auteurs décrivent un rat sur lequel a été greffée une deuxième tête. © Li et al., CNS Neuroscience & Therapeutics 2017

Dans un article paru en avril 2017, les auteurs décrivent un rat sur lequel a été greffée une deuxième tête. © Li et al., CNS Neuroscience & Therapeutics 2017

Le PEG recolle la moelle épinière sectionnée chez le rongeur

Pour cette toute nouvelle étude, la moelle épinière a été sectionnée chez 15 rats. Neuf animaux ont été traités avec du PEG pour guérir la blessure et six n’ont eu qu’une solution saline témoin. Le produit a été administré à l’aide d’une seringue au point de section. Les deux groupes ont pris des antibiotiques pendant 72 heures.

Résultats : les rongeurs qui ont eu du PEG en traitement ont retrouvé leurs fonctions motrices et pouvaient à nouveau marcher au bout de quatre semaines. En parallèle, aucun rat témoin n’a retrouvé ses fonctions motrices. Tous les rongeurs ont survécu un mois, sauf un qui est mort tôt.

Les auteurs en concluent qu’une section de la moelle épinière est réversible, ce qui ouvre la porte à des traitements contre des paralysies chez l’Homme. Des progrès ont été faits récemment pour soigner des patients qui ont eu des lésions de la moelle épinière grâce à différentes techniques : exosquelettes, interfaces cerveau-machine, stimulations électriques… Mais ces méthodes ne permettent pas de rétablir toutes les fonctions sensorimotrices.

Greffe de tête sur le corps d’un mort : un patient est volontaire

Article de Marie-Céline Jacquier paru le 31 août 2016

Le neurochirurgien italien Sergio Canavero avait affirmé en 2015 qu’une greffe de tête serait réalisable en 2017. Aujourd’hui, un patient russe atteint d’une maladie grave se porte volontaire pour cette opération éthiquement discutable.

Valery Spiridonov est un homme russe de 31 ans souffrant d’une maladie génétique rare et mortelle : la maladie de Werdnig-Hoffmann, qui se caractérise par une grave faiblesse musculaire et la dégénérescence des neurones moteurs. Il est volontaire pour fournir sa tête à l’opération envisagée par Sergio Canavero et Xiaoping Ren, un chirurgien chinois.

Comme l’explique le neurochirurgien italien Sergio Canavero dans The Atlantic, l’opération qui aurait 90 % de chances de réussite nécessiterait 80 chirurgiens et coûterait 10 millions de dollars. En janvier dernier, les deux médecins ont affirmé avoir réalisé avec succès une greffe de tête chez le singe. Le chirurgien chinois est aussi l’auteur de plusieurs articles décrivant des opérations de greffe de tête chez la souris.


Transplanter la tête d’un patient sur le corps d’un mort

 

Article de Janlou Chaput paru le 01/07/2013 à 17:40

Le neurochirurgien italien Sergio Canavero affirme que d’ici deux ans, on pourra transplanter la tête d’un patient tétraplégique, ou avec un cancer métastasique, sur le corps d’un mort. Impossible et farfelu ? L’expérience a déjà été partiellement réussie sur des singes dans les années 1970…

La médecine devient-elle comparable à la mécanique automobile ? Lorsque les soins apportés ne suffisent plus à guérir, les pièces défaillantes sont remplacées lors de transplantations, un procédé toujours délicat qui tend à se démocratiser. Les succès s’enchaînent. En parallèle, les chercheurs tentent d’éviter le recours aux donneurs, parfois incompatibles, mais essaient de recréer les organes entiers à l’aide de cellules souches, bien que les processus n’en soient encore qu’à leurs balbutiements.

Reste malgré tout un organe particulier, siège de notre pensée, qui semble exclu de ces considérations : le cerveau, notre ordinateur central. Le créer artificiellement in vitro ne lui conférerait pas les souvenirs et les traits caractéristiques associés à la personne. Alors que faire ? Une greffe ? Bien que l’idée paraisse saugrenue, elle est envisagée depuis bien des années, et le neurochirurgien italien Sergio Canavero estime dans un article paru dans la revue Surgical Neurology International que le dénouement est proche. Il l’affirme : d’ici deux ans, on pourra transférer la tête d’un être humain sur le corps d’un autre grâce au projet Heaven.

Alors, greffe de tête ou de corps ? Le receveur gardant sa tête, il semble plus pertinent de parler de greffe de corps.

Une greffe de corps déjà réalisée sur des singes

Aussi fou que cela puisse paraître, ces allégations reposent sur des faits scientifiques anciens. Le neurochirurgien américain Robert White (1925-2010) en est l’instigateur. Dans les années 1960, il réussissait à faire vivre un cerveau en dehors du corps quelques heures. Il tenta également l’expérience in vivo chez le chien : connecté au corps d’un animal, le cerveau continuait à vivre, même si on ignore encore si la conscience avait également été transplantée.

La science rattrape peu à peu la fiction. Certes, nous n'en sommes pas encore à ranimer les morts comme l'a réussi le docteur Frankenstein dans le livre de Mary Shelley, mais on touche du doigt des fantasmes que seuls les romans pouvaient se permettre de traiter, comme transférer sa tête dans un autre corps. © Universal Studios, Wikipédia, DP

La science rattrape peu à peu la fiction. Certes, nous n’en sommes pas encore à ranimer les morts comme l’a réussi le docteur Frankenstein dans le livre de Mary Shelley, mais on touche du doigt des fantasmes que seuls les romans pouvaient se permettre de traiter, comme transférer sa tête dans un autre corps. © Universal Studios, Wikipédia, DP

Mais ses expériences les plus célèbres ont porté sur des primates. Dans les années 1970, il est devenu célèbre en transférant tout entière la tête d’un singe sur le corps d’un autre. Cette première tentative a permis au greffé de ne vivre que quelques heures seulement, mais avec un peu de perfectionnement et de pratique, les animaux semblaient vivre plus longtemps, bien qu’on n’ait pu réellement le mesurer puisqu’ils finissaient euthanasiés.

Seul hic, et de taille : si les singes semblaient conscients et gardaient leurs sens en éveil, il était impossible de reconnecter les moelles épinières du donneur et du receveur. Ainsi, les primates étaient paralysés en dessous du cou. Robert White prédisait donc que le jour où l’on réussirait à connecter le tissu nerveux, la technique serait applicable à l’Homme.

Un traitement pour des malades désespérés ?

C’est désormais le cas, affirme Sergio Canavero. Le médecin turinois explique qu’en mettant en contact les deux extrémités de moelle épinière dans une solution composée de deux polymèresque sont le polyéthylène glycol et le chitosane, il est possible de faire fusionner les cellules nerveuses. Ce qui manquait à Robert White serait maintenant à notre portée. Le neurochirurgien italien prévoit de s’entraîner sur des singes, puis sur des cadavres humains, avant d’être prêt à tester le procédé grandeur nature d’ici deux ans.

Mais qui cela concernerait-il et comment l’opération se déroulerait-elle ? Cette greffe serait ouverte à des patients tétraplégiques, ou des personnes atteintes d’une maladie mortelle ou fortement invalidante touchant des régions autres que la tête. Cancéreux en phase terminale, diabétiques avancés ou des patients ayant de multiples organes défaillants pourraient y prétendre.

L’opération qui valait 10 millions

Pour procéder, une centaine de personnes devraient travailler en parallèle. Dans un premier temps, la tête du receveur est placée en hypothermie, à 15 °C, de manière à diminuer le métabolisme du cerveau et limiter les dégâts le temps du transfert. On sectionne au niveau du cou les muscles, les vaisseaux sanguins, la trachée et l’œsophage, tout en prenant soin de garder la thyroïde. Juste à côté, une seconde équipe réalise la même opération sur un patient en état de mort cérébrale, dont le corps est intact et dont la carrure et le sexe correspondent à ceux du receveur.

 

La tête est une région du corps très particulière puisqu'elle renferme le cerveau, un véritable ordinateur de bord qui centralise la grande majorité des fonctions, dont la conscience. Greffer une tête sur un corps revient un peu à dissocier le corps et l'esprit. © Mark Lythgoe et Chloe Hutton, Wellcome Images, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

La tête est une région du corps très particulière puisqu’elle renferme le cerveau, un véritable ordinateur de bord qui centralise la grande majorité des fonctions, dont la conscience. Greffer une tête sur un corps revient un peu à dissocier le corps et l’esprit. © Mark Lythgoe et Chloe Hutton, Wellcome Images, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

Une fois ces opérations effectuées, la moelle épinière est tranchée à l’aide d’une lame extrêmement fine, de manière à abîmer le moins possible le tissu nerveux. D’après l’auteur, les dégâts seront minimes et de bien moins grande ampleur que ce qu’on retrouve chez les patients tétraplégiques. À ce stade, la tête est dans un état dit de mort contrôlée. On la replace rapidement sur le corps du donneur et on reconnecte les moelles épinières, en appliquant le traitement spécial à base de polymères. Puis les vaisseaux, muscles et autres tuyaux sont branchés.

À l’aide d’un traitement immunosuppresseur, le scientifique souhaite éviter le rejet de greffe. À son réveil, le patient bénéficie d’un suivi psychologique pour accepter son corps et d’une rééducation pour apprendre à s’en servir convenablement. Coût total estimé : 10 millions d’euros.

L’éthique au cœur du débat

 

Est-ce crédible ? Difficile à dire. D’ordinaire, les études les plus sérieuses paraissent dans les revues les plus célèbres, comme Nature ou Science. Cette fois, le journal est moins prestigieux. L’article a-t-il été proposé ailleurs et rejeté, ou l’auteur a-t-il délibérément choisi le Surgical Neurology International, sachant que son article aurait une visibilité bien moindre ?

Réelle ou pas, cette possibilité soulève des questions éthiques, auxquelles Sergio Canavero appelle à réfléchir et à trouver les réponses adaptées. Les lois de bioéthique n’avaient effectivement pas statué sur ce genre d’opérations, tout simplement parce qu’elles ne paraissaient pas réalistes. en théorie, le système sexuel fonctionne, mais les gamètes auront le patrimoine génétique du donneur, et non du Se pose alors le problème de la reproduction :receveur.

D’autre part, des dérives sont évidemment envisageables : si le traitement est normalement réservé à des patients malades en situation critique, sera-t-il possible d’empêcher un milliardaire insatisfait de son corps d’en revêtir un nouveau ? La question de la limite des donneurs disponibles reviendra inéluctablement sur la table, et il est fort probable qu’il faudra effectuer des choix dans la hiérarchie des patients, comme c’est déjà le cas pour les autres organes. En fin de compte, un problème tordu, à en perdre la tête…

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Xiaoping Ren et Sergio Canavero travaillent sur un projet de greffe de tête humaine.
  • Une équipe de médecins s’est « entraînée » avec deux cadavres en Chine.
  • L’opération ne prouve pas qu’une telle intervention soit viable.

http://www.futura-sciences.com

Chine: l’acupuncture, c’est aussi pour les chiens


Avant j’étais septique pour l’acupuncture, mais quand j’ai vue ce que cela avait fait pour une personne de mon entourage, je n’ai plus de doute. Offrir à un animal de compagnie aux prises avec des blessures sérieuses, une hernie discale ou une paralysie, parait le soumettre à des tortures, mais il semble que cela fonctionne
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Chine: l’acupuncture, c’est aussi pour les chiens

 

Solidement attaché, le petit bouledogue brun de 8 mois gémit avec inquiétude... (PHOTO THINKSTOCK)

PHOTO THINKSTOCK

 

Agence France-Presse
Shanghai

Solidement attaché, le petit bouledogue brun de 8 mois gémit avec inquiétude lors d’une séance d’acupuncture dans une clinique de Shanghai, un soin vétérinaire en développement en Chine pour les chiens victimes de paralysie.

Le petit Danjiao («Ravioli d’oeuf») serait probablement plus à l’aise en train de mâchouiller tranquillement un os: harnaché sur une structure rappelant celle d’un instrument médiéval de torture, il assiste impuissant à l’insertion dans ses chairs de longues aiguilles alimentées par du courant électrique.

Mais l’acupuncture peut constituer une alternative à l’euthanasie, le sort qui attend bien souvent les animaux atteints de graves blessures de la moelle épinière ou du système nerveux, assure Jin Rishan, docteur à la Clinique de médecine traditionnelle chinoise de Shanghai.

«Nous avons de plus en plus de clients», explique M. Jin, 53 ans, dont le Centre de neurologie et d’acupuncture vétérinaire accueille 20 patients à pattes en moyenne chaque jour.

Le service tourne à plein régime et envisage de s’agrandir.

De nombreux chiens souffrent de blessures du dos ou de lésions de la moelle épinière qui peuvent les rendre inaptes à la marche. Plusieurs races comme les bouledogues, les bergers allemands, les collets ou les bassets sont particulièrement exposés.

«Soixante-dix pour cent des animaux ici souffrent de hernie discale, une maladie qui peut mener à la paralysie des membres postérieurs voire de l’ensemble des quatre pattes», explique le docteur Jin, pour qui l’acupuncture est «plus efficace» que les techniques modernes.

«La médecine occidentale ne peut pas faire grand-chose dans ces cas-là», déclare-t-il.

La méthode semble en tout cas fonctionner pour «Ravioli d’oeuf». Le pauvre canidé était complètement paralysé après avoir une lourde chute sur le dos.

«Après trois jours d’acupuncture, il a petit à petit été capable de ramper sur ses pattes avant. Et au septième jour, il a pu boitiller sur ses quatre jambes», explique son maître Michael Xu.

Aujourd’hui, les chiens – mais aussi quelques chats – défilent dans la clinique shanghaïenne, des grands labradors noirs aux minuscules caniches nains, portés par leurs maîtres ou transportés dans des poussettes.

«Dans le passé, les Chinois avaient une idée assez vague de la notion d’animal de compagnie», explique le docteur Jin Rishan.

«Mais aujourd’hui, beaucoup les adorent. Ils les considèrent comme un compagnon ou un membre de la famille.»

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On a implanté des yeux sur la queue de têtards (et ils arrivent à voir avec)


Une expérience qui est un peu glauque. Est-ce que cela est nécessaire ? Pourront-ils reconnecter des yeux d’un aveugle sans passer par le cerveau ? Espérons quand même que l’idée d’avoir des yeux  dans le dos, n’est qu’un blague.
Nuage

 

On a implanté des yeux sur la queue de têtards (et ils arrivent à voir avec)

 

Le Huffpost  |  Par Gregory Rozieres

 

« Avoir des yeux dans le dos », une expression qui sera un jour réalité? Des chercheurs de l’université américaine Tufts ont en tout cas réussi cet exploit sur des têtards, en leur greffant un oeil sur la queue, rapporte le New Scientist.

Dans une étude publiée dans Nature, ce jeudi 30 mars, les auteurs expliquent que les larves de grenouille étaient même, pour certaines, capables de voir avec cet oeil. Pourtant, les scientifiques n’ont même pas connecté l’oeil directement au cerveau.

La magie s’opère grâce à un médicament normalement utilisé contre les migraines, le Zolmitriptan. Les auteurs se sont rendu compte que celui-ci agit sur certains récepteurs du système nerveux des grenouilles. Quand ils sont activés, ils augmentent l’activité électrique de la cellule, entraînant une production de neurones, explique le New Scientist.

Un oeil connecté à la moelle épinière

Après avoir greffé un oeil sur la queue de têtards aveugles, les chercheurs ont donc injecté ce médicament sur certaines des larves. Résultat: 40% d’entre-elles pouvaient utiliser cet oeil (contre seulement 5% des têtard qui n’ont pas eu ce traitement).

Encore plus fou: l’oeil n’a pas eu besoin de créer des connexions jusqu’au cerveau, mais simplement de se brancher à la moelle épinière. Les têtards voyaient alors bien avec cet oeil, qui leur permettait de distinguer la couleur d’une zone ou encore d’éviter des obstacles sur leur route.

Dans leur étude, les auteurs précisent que cela devrait également fonctionner chez les souris, car les récepteurs spécifiquement ciblés par le médicament ont le même rôle sur la croissance des neurones de la rétine.

 « Si un humain avait un oeil implanté dans le dos, connecté via sa moelle épinière, est-ce qu’il pourrait voir grâce à celui-ci? Je pense que c’est probable », estime Michael Levin, co-auteur de l’étude.

Pour autant, il reste beaucoup de travail avant d’imaginer un tel scénario sur les humains. Interrogé par le New Scientist, le neurobiologiste Bernd Frizsch rappelle qu’il faudrait encore vérifier si le médicament a le même effet sur les cellules humaines des yeux. Mais aussi si cela fonctionne également chez un adulte, le têtard étant en pleine croissance.

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Il remarche grâce à un exosquelette


C’est comme cela que je vois le positif de la robotique. Cela rends vraiment service à l’être humain pour qu’il puisse être autonome. Bien sûr, il reste beaucoup de travail pour que ce soit plus maléable, plus léger, mais  c’est sur la bonne voie
Nuage

 

Il remarche grâce à un exosquelette

 

Grâce à son exosquelette Mark a pu marcher. Mark Pollock

Grâce à son exosquelette Mark a pu marcher. Mark Pollock

Par Joël Ignasse

Partiellement paralysé depuis cinq ans, ce patient a bénéficié d’une nouvelle technique combinant stimulation de la moelle épinière et équipement high-tech.

 

RÉSILIENCE. Mark Pollock, 39 ans, est un battant. Il a perdu la vue en 1998, événement qui ne l’a pas empêché d’atteindre le Pôle Sud quelques années plus tard devenant ainsi le premier non-voyant à l’atteindre. Un nouvel accident, une chute d’une fenêtre en 2014, a lésé sa moelle épinière et l’a laissé presque paraplégique, partiellement paralysé à partir de la taille. Un nouveau combat débute alors qui s’achève avec cette vidéo présentée par l’université de Californie-Los Angeles (UCLA) où on le voit faire ses premiers pas grâce à un exosquelette construit par la société EKSO Bionics.

Des progrès indéniables

Pour parvenir a effectuer ces quelques pas, Mark Pollock a étrenné une nouvelle technique de stimulation de la moelle épinière transcutanée et non invasive. Elle consiste à placer des électrodes au niveau de la colonne vertébrale et d’y faire passer un courant électrique. La stimulation de la moelle épinière augmente le niveau d’effort que le sujet peut générer, quand il se déplace avec l’exosquelette. En outre, la stimulation améliore les modèles de coordination des muscles des membres inférieurs amenant ainsi une démarche plus souple, comme l’expliquent les scientifiques dans la revue IEEE Engineering in Medicine and Biology Society.

SYNERGIES. Après avoir passé quelques semaines a s’entrainer physiquement, Mark Pollock reçu pendant cinq jours, à raison d’une heure par jour, la stimulation médullaire. Puis il est passé, avec succès, à l’essai de l’exosquelette. L’armature est conçue pour favoriser les mouvements volontaires du sujet :

« Si l’exosquelette fait tout le travail, le sujet devient passif et son système nerveux ne fonctionne plus » explique Reggie V. Edgerton, auteur principal de l’étude.

Les résultats des mesures indiquent que Mark a volontairement plié son genou et soulevé sa jambe gauche. Pendant la stimulation électrique, il a activement participé à chaque pas effectué avec l’exosquelette.

« Pour les personnes qui sont gravement blessées mais pas complètement paralysées, il y a toutes les raisons de croire qu’ils auront la possibilité d’utiliser ces types de synergies pour améliorer leur niveau de fonction » ajoute Reggie Edgerton.

L’armature robotique fabriquée par EKSO Bionics, une société créée à Berkeley en 2005 et partiellement financée par le département de la défense américain, avait été développée pour permettre aux soldats américains de manipuler et transporter plus facilement les charges lourdes. Elle a ensuite été utilisée par les chercheurs de l’UCLA. De nombreux dispositifs similaires sont actuellement en tests dans divers laboratoires et certains comme le ReWalk sont même commercialisés. S’ils n’offrent pas encore une mobilité suffisante pour rendre l’autonomie des patients atteints de lésions de la moelle épinière, ils aboutiront d’ici quelques années à des modèles plus légers et plus pratiques qui pourront être utilisés par des personnes paralysées ou âgées. Le dispositif pourrait aussi être employé par des ouvriers pour faciliter leur travail quotidien, comme le prototype Robo-Mate conçu pour diminuer la fréquence des troubles musculo-squelettique. 

http://www.sciencesetavenir.fr/

Le saviez-vous ► Pourquoi se gratter soulage-t-il les démangeaisons ?


Quand ca nous pique, on se gratte, geste qui parait bien anodin mais en fait il y a une conversation qui se fait entre nos neurones et notre cerveau et ce à notre insu
Nuage

Pourquoi se gratter soulage-t-il les démangeaisons ?

Une question naïve, mais ô combien intrigante !

Nous avons beau savoir tous déjà fait l’expérience d’une intense séance de grattage pour apaiser  nos irritations cutanées, expliquer le mécanisme qui se cache derrière ce phénomène est plus compliqué qu’il ne parait.

En 2009, une équipe américaine de chercheurs en neurosciences s’est penchée sur la question, Par ses expériences, elle a réussi à démontré que le fait de se gratter supprime le signal de démangeaison envoyé au cerveau. L’activité des neurones est donc bloquée par le grattage, mais comment ?

Des neurobiologistes de l’Université de Californie à Davis viennent enfin de lever le voile sur ce mystère. Par exemple, lorsque nous nous faisons piquer par un moustique, les neurones qui signalent la démangeaison s’activent.

Réflexe : Nous nous grattons.

Lors de cette action, nous stimulons, des neurones responsables d’envoyer des signaux de douleur. Très légèrement, certes, mais suffisamment pour stimuler d’autres neurones situés dans la moelle épinière qui eux, bloquent alors l’activité des neurones responsables des signaux de démangeaison.

C’est donc dire que, pour remédier aux démangeaisons, rien ne vaut qu’une légère douleur!

7 Jours/La science à coeur/Comment ça marche ?/ octobre 2011