Point commun


Nous sommes tous dépendant de la Terre, de l’air et de l’eau. Nous espérons que nos enfants seront heureux et ce qui est justice, c’est qu’on meurt tous un jour. Les inégalités, c’est nous qui les créons
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Point commun



»Notre point commun le plus basique, c’est que nous habitons tous cette planète. Nous respirons tous le même air. Nous chérissons tous l’avenir de nos enfants. Et nous sommes tous mortels. »


– John Fitzgerald Kennedy

« Star wars » chez les Mayas : qu’étaient les guerres des étoiles ?


Les archéologues ont trouvé grâce aux glyphes des liens entre les guerres des Mayas les planètes surtout Vénus, qui était synonyme du Dieu de la guerre. Ils savent qu’ils n’y avait pas de conflits lors de la saison des récoltes, mais il y en avait pendant la période de sécheresse.
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« Star wars » chez les Mayas : qu’étaient les guerres des étoiles ?


guerres etoiles maya

Thomas Boisson

Bien que de l’avis général des historiens, les Mayas étaient un peuple pacifique, les découvertes archéologiques ont révélé qu’ils semblaient se livrer à d’importants conflits meurtriers internes, entre différentes entités politiques, dans le but d’asseoir une nouvelle autorité politique pour la partie gagnante.

Ces conflits sont désignés par les Maya via des glyphes très particulières représentant des étoiles, car corrélés le plus souvent à des phénomènes astronomiques. Ces guerres intestines ont été baptisées « guerres des étoiles » (star wars) par l’archéologue-linguiste américaine Linda Schele.

Durant le premier millénaire apr. J.-C., la civilisation Maya a été le siège de nombreux conflits. Le langage Maya place ces guerres dans quatre catégories et assigne à chacune une glyphe (symbole) spécifique. La plus importante de ces catégories est désignée par une glyphe étoilée et correspond à des conflits internes particulièrement meurtriers impliquant des partis politiques, combattant pour installer une nouvelle dynastie, asseoir sa domination sur un autre parti ou revendiquer son indépendance.

Pour le parti perdant, les conséquences pouvaient être extrêmement désastreuses. Le 29 avril 562 — date de la première guerre des étoiles selon les traces retrouvées — le conflit a opposé les cités politiques de Caracol et Tikal. Pour cette dernière, la perte de la guerre a entraîné une sombre période de 120 ans : déclin de la population, cessation de l’érection de bâtiments et destruction partielle de la Grande Place. De la même manière, la perte de Naranjo face à Calakmul en 631, a entraîné la torture à mort de son souverain, qui a ensuite été mangé.

glyphes etoiles maya

Deux glyphes de la catégorie « guerres des étoiles ». À gauche, une glyphe de la colonnade hiéroglyphique de Naranjo (613 apr. J.-C.). À droite, une glyphe du Monument 6 de Tortuguero (669 apr. J.-C.). Crédits : Robertson, Elizabeth C

Les glyphes représentent une étoile surplombant la Terre et déversant des gouttes dessus, ou bien alors une étoile au-dessus d’une coquille. Ces glyphes correspondent à un verbe, mais sa phonétique et sa signification exacte sont encore inconnues. Pour les astroarchéologues spécialistes de la civilisation Maya, l’étoile est utilisée car les chercheurs ont découvert que la majorité des guerres des étoiles étaient corrélées à des événements astronomiques.

Notamment impliquant la planète Vénus (visible le matin ou le soir). Pour les civilisations Mésoaméricaines, Vénus représente le dieu de la guerre (l’équivalent de Mars pour les romains ou Arès pour les grecs), nommé Chak Ek’, signifiant « Grande Étoile ». Le Codex de Dresde, le codex astronomique des Maya, comporte des tables de calcul pour déterminer la position et la trajectoire de Vénus.

codex dresde venus

Dans le Codex de Dresde, le codex Maya astronomique, la planète Vénus est personnifiée par le dieu de la guerre, tenant deux grandes lances et empalant ses victimes en passant au-dessus de leur tête. Crédits : Saxon State Library

Ainsi, 70% des dates d’apparition des guerres des étoiles correspondent aux phases nocturnes de Vénus, tandis que 84% d’entre elles sont corrélées à la première apparition visible de la planète en soirée. Bien que le lien exact entre les guerres des étoiles et Vénus soit encore flou, les archéologues pensent qu’au regard de la signification guerrière conférée à la planète par les Mayas, l’apparition de celle-ci était vue comme un présage militaire encourageant les guerriers à se lancer au combat.

En outre, les guerres des étoiles semblaient suivre une sorte de planning saisonnier, ayant majoritairement lieu entre novembre et janvier (période de sécheresse), et aucune entre septembre et octobre (période de récolte). Quelques dates (notamment à Tikal) correspondent également à la survenue d’éclipses solaires. Enfin, un nombre non négligeable de conflits semblent corrélés aux périodes rétrogrades de Mars, Jupiter et Saturne, impliquant un lien (encore inconnu) avec d’autres planètes que Vénus.

https://trustmyscience.com/

Points communs


Quand on voit les similitudes entre les humains, on devrait travailler ensemble au lieu d’être contre productif.
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»Notre point commun le plus basique, c’est que nous habitons tous cette planète. Nous respirons tous le même air. Nous chérissons tous l’avenir de nos enfants. Et nous sommes tous mortels. » –

John Fitzgerald Kennedy

Le Saviez-Vous ► Pour nommer des éléments de l’espace, les scientifiques suivent tout un tas de règles bizarres


Trouver des noms comme par exemple à Neptune et ses lunes, n’est pas une mince affaire. Il plus facile de comprendre comment ils choisissent les noms des tempêtes tropicales, des ouragans, des typhons et des cyclones que les découvertes autour de Jupiter. En astronomie, il y a des règles très stricts avant de donner un nom aux nouvelles découvertes.
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Pour nommer des éléments de l’espace, les scientifiques suivent tout un tas de règles bizarres

 

Le ciel | Stocksnap via Pixabay License by

Le ciel | Stocksnap via Pixabay License by

Repéré par Christophe-Cécil Garnier

Avec la découverte de plusieurs lunes autour de Jupiter, les astronomes font appel aux idées du public. Néanmoins, à chaque fois qu’il faut trouver des noms, il y a des règles selon la planète ou l’élément spatial à suivre rigoureusement.

Repéré sur Washington Post

L’été dernier, cinq nouvelles lunes ont été découvertes dans l’orbite de Jupiter. Comme à chaque fois qu’il y a une découverte de ce genre, il faut les nommer. Le 21 février 2019, la Carnegie Institution for Science, une organisation américaine qui finance et mène des recherches scientifiques, a proposé au public de trouver un nom à ces lunes. L’occasion de découvrir quelques règles en la matière décrétées par l’Union astronomique internationale (UAI), raconte le Washington Post.

Pour ses lunes, il faut donc choisir un nom d’un personnage mythologique qui a été l’amant de Zeus ou Jupiter (le même dieu selon la mythologie grecque ou romaine), qui doit faire au maximum seize lettres. Il ne peut être celui d’une personne vivante connue ou être similaire à d’autres astres spatiaux, comme des lunes ou des astéroïdes. Et si la lune est prograde (elle tourne dans le même sens que la rotation de Jupiter) le nom doit finir par un «a». Si elle est rétrograde (elle tourne dans l’autre sens), le nom doit finir par un «e».

Ainsi va la difficile vie de nommeur d’élément spatial, il faut suivre tout un tas de règles un peu bizarres décrétées par l’UAI. Ainsi, si vous voulez nommer un relief de Titan, le satellite de Saturne, il faut que les noms proviennent des univers du Seigneur des Anneaux et de la Terre du Milieu de Tolkien, ou de celui de Dune de Frank Herbert, écrit le Washington Post. Et pour Io, la lune volcanique de Jupiter (encore une), il faut qu’il y ait un nom en rapport avec le feu, les volcans ou l’Enfer de Dante.

C’est lorsque des sondes spatiales ou d’autres appareils de recherches renvoient les premières images d’un nouveau corps céleste que l’équipe derrière cette découverte propose des catégories et des thèmes pour les nommer. Quand les thèmes sont décidés, tout le monde peut proposer un nom. Les nouvelles suggestions sont examinées par un groupe de travail, qui les approuvent et les publient dans la «Gazetteer of Planetary Nomenclature». Par exemple, une minuscule lune de Neptune découverte avec le télescope spatial Hubble fut appelée Hippocampe, car ces animaux sont ceux qui conduisent le char de Neptune dans un ancien mythe.

Avoir des thèmes est important car cela «minimise les chances que quelqu’un veuille attribuer le même nom à deux entités différentes sur deux corps spatiaux, car les thèmes seront différents pour chacun, indique un scientifique au quotidien américain. Cela relie également les choses. Si vous connaissez votre mythologie… Vous pouvez immédiatement dire sur quel corps il se trouve et quel type de caractéristiques il a».

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► 10 raisons pour lesquelles nous n’avons pas encore rencontré d’extraterrestres


Sommes-nous seuls dans l’univers ? Probablement pas ! Les extraterrestres, sont-ils déjà venus rencontrer les Terriens ? Aucune idée, mais, je ne suis pas convaincue. Sont-ils trop loin, la technologie n’est pas encore rendu là ?
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10 raisons pour lesquelles nous n’avons pas encore rencontré d’extraterrestres

 

© getty.

Morgane Goffin

Les scientifiques écoutent les ondes, les passionnés scrutent le ciel, les astronautes planifient d’aller toujours plus loin. Pourtant, pour le moment, aucune vie extraterrestre n’a encore pu être détectée. Dans une galaxie riche de plusieurs centaines de milliards d’étoiles, cela peut paraître étonnant. Voici quelques théories qui pourraient donner un semblant d’explication à ce mystère.

Selon le paradoxe de Fermi, célèbre physicien italien et prix Nobel de physique, si une civilisation extraterrestre existait, elle serait déjà rentrée en contact avec les terriens. Les hypothèses suivantes donnent quelques réponses à cette ambivalence.

Un problème de communication

Pour le moment, nos moyens de communication dans l’espace sont limités par l’avancement des technologies. Il se peut que les extraterrestres, plus avancés, disposent de modes de communication différents de ceux des Terriens et que les signaux d’appel ne font que se croiser sans se rejoindre.

Une planète unique en son genre

Les conditions qui doivent être réunies pour que la vie émerge sont nombreuses et complexes. C’est pourquoi, si on dénombre beaucoup d’exoplanètes, aucune de celles découvertes jusqu’alors n’abrite la vie. L’émergence de civilisations comme celle présente sur Terre serait extrêmement rare ou simplement nulle.

Le délai est trop court

Vu la vitesse à laquelle les ressources de la planète Terre sont exploitées et consommées, il se peut que l’humanité ne tienne plus très longtemps. C’est peut-être – ou cela a peut-être été – le cas d’autres civilisations qui se sont auto-détruites avant d’avoir pu se déplacer sur d’autres planètes habitables.

Le grand filtre

La Terre, dans son évolution, est passée au travers de bien des catastrophes qui ont provoqué parfois des extinctions de masse. Si la vie sur Terre a eu cette chance, ce n’est peut-être pas le cas sur les autres planètes. La vie y a peut-être disparu suite à une collision avec un astéroïde, des guerres d’extermination, des épidémies, des éruptions solaires ou des explosions de supernovæ… À moins que ce ne soit à cause de changements climatiques?

Le grand silence

Les extraterrestres sont déjà passés et la civilisation terrienne, moins avancée ou trop éloignée de la leur, ne les a pas intéressés. C’est sans doute difficile à avaler mais cela reste une possibilité.

Seuls dans l’Univers

Dans les milliards d’étoiles que compte la galaxie et bien au-delà, il n’y a en fait que la Terre qui ait développé une forme de vie. Même si cela paraît improbable et que l’on veut continuer à y croire, cette hypothèse est plausible tant que le contraire n’aura pas été prouvé.

Des lève-tôt

Selon le Dr Peter Behroozi, assistant professeur à l’Université d’Arizona, 92% des planètes similaires à la Terre ne sont pas encore nées. Ce qui fait de la Terre une pionnière dans le domaine de la vie. Il y en aura peut-être d’autres mais pour le moment, les Terriens sont les premiers.

De formes de vies différentes

Pour imaginer les formes de vies extraterrestres, le modèle qui est pris comme exemple est celui de l’être humain. Il est pourtant plausible que les prochaines formes de vie que la civilisation terrienne rencontrera seront bien différentes de cela. Dans leur fonctionnement, leurs envies ou leurs états qui ne seraient peut-être pas biologiques ou centrés sur une composition carbonique.

Trop lointain

La galaxie dans laquelle la Terre évolue n’a pas encore été explorée, loin de là. Si ces limites n’ont pas encore été atteintes, qu’en est-il du reste de l’Univers ! Les civilisations extraterrestres sont peut-être encore trop lointaines pour pouvoir entrer en contact avec elles.

Ils sont déjà parmi nous

L’explication ne semble pas nécessaire. Si on regarde son voisin de manière bizarre à partir de maintenant, c’est tout à fait normal.

https://www.7sur7.be/

Musicien


C’est tellement bon d’entendre les oiseaux tôt le matin pendant que je marche, alors que beaucoup dorment encore calés leur lit. C’est une musique que je ne me lasse pas
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Musicien

 

“Dans la hiérarchie artistique, les oiseaux sont les plus grands musiciens qui existent sur notre planète.”

de Olivier Messiaen

Le Saviez-Vous ► Que se passerait-il si un trou noir supermassif passait près de la Terre ?


Si nous rencontrions un trou noir super massif, nous n’survirons pas. Il semble peu probable que cela arrive, au pire peut-être quand notre Voie lactée fusionnera avec la galaxie Andromède et la, il pourrait avoir au passage un trou noir, sauf qu’il n’y aura plus de vie à ce moment-là sur Terre. Mais qu’arriverait-il si cela était possible avec la Terre habitée ?
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Que se passerait-il si un trou noir supermassif passait près de la Terre ?

 

Crédits : ESO / M. Kornmessers

par Brice Louvet

L’Univers est gigantesque, étrange, et beaucoup de choses échappent encore aux scientifiques. Mais s’il vous arrive parfois de vous poser des questions sur son fonctionnement, sachez qu’il existe sur le Web une plateforme sur laquelle vous pourrez sûrement trouver des réponses à toutes vos interrogations : Ask an Astronomer. Des scientifiques volontaires de l’Université Cornell (États-Unis) sont ici disposés à vous répondre.

Parmi toutes les questions proposées : que se passerait-il si un trou noir supermassif passait près de la Terre ? Peut-être vous êtes-vous déjà posé cette question. Nous mourrions tous, évidemment, mais cela pourrait-il arriver ? Et si oui, à quoi ressemblerait le processus ? L’astronome Christopher Springob a récemment répondu à cette énigme. Il explique notamment que bien que ce soit très improbable, il n’est pas impossible qu’un trou noir supermassif – habituellement situé dans les centres galactiques – puisse passer près de la Terre si la Voie lactée fusionnait avec une autre galaxie.

En se basant sur un trou noir supermassif pesant un million de soleils, Springob a calculé que nous commencerions à remarquer quelque chose d’étrange dans l’orbite du système solaire autour de la galaxie, à une distance d’environ 1000 années-lumière.

 «Une fois que le trou noir serait à quelques centaines d’UA (1 UA = distance entre la Terre et le Soleil, soit environ 150 millions de km), il commencerait à perturber sérieusement les orbites des planètes dans notre système solaire, y compris la Terre, dit-il. Nous pourrions alors soit bouillir, soit geler, car nous serions soit trop près ou trop loin du Soleil».

L’astronome poursuit en expliquant que notre planète pourrait alors soit tomber dans le Soleil, soit être expulsée du système solaire, se retrouvant sur une orbite elliptique autour du trou noir supermassif. Si nous finissions par tomber dans le trou noir – de toute façon ne ne serions plus là depuis longtemps – les forces de marée gravitationnelles intenses déchireraient notre planète en lambeaux.

Notons que la Voie lactée va probablement fusionner avec la galaxie d’Andromède – située à deux millions d’années-lumière – dans environ 4 milliards d’années. Un trou noir pourrait intervenir dans ce processus, mais une fois encore, nous aurons déjà disparu depuis longtemps. La date d’expiration de l’Humanité – si elle n’est pas détruite avant – est d’environ un milliard d’années. Notre étoile va en effet grossir et la Terre deviendra alors trop chaude pour garantir toute habitabilité

Comme le dit l’astronome, «c’est tellement improbable que cela ne vaut pas la peine d’être considéré, mais c’est toujours amusant de penser à ça».

Vous pouvez lire sa réponse complète ici.

Source

http://sciencepost.fr/2

La planète Uranus sent l’oeuf pourri !


Uranus porte bien son nom étant donné que les scientifiques ont pu analyser la lumière infrarouge avec le télescope Gemini North basé à Hawaï. Ils ont finalement trouvé du sulfure d’hydrogène qui donne l’odeur d’oeuf pourri ou des flatulences
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La planète Uranus sent l’oeuf pourri !

 

uranus et quelques unes de ses lunes

L’atmosphère d’Uranus est irrespirable !

NASA/ERICH KARKOSCHKA (UNIV. ARIZONA)

Par Joël Ignasse

Des observations menées depuis la Terre ont permis de confirmer la présence de sulfure d’hydrogène dans l’atmosphère d’Uranus.

Le sulfure d’hydrogène est un gaz produit, notamment, par la dégradation des protéines contenant du soufre. C’est lui qui est responsable de l’odeur nauséabonde des œufs pourris ou des flatulences. En grande quantité il peut même s’avérer dangereux pour les organismes vivants : en Bretagne, la décomposition des envahissantes algues vertes a ainsi provoqué d’importantes émanations de ce gaz qui a entrainé la mort de plusieurs animaux ces dernières années.

Une grande inconnue

Uranus, septième planète du système solaire, est une géante glacée entourée d’anneaux et environ quatre fois plus grosse que la Terre. C’est un astre largement inconnu qu’aucune mission spatiale n’a encore visitée, à l’exception de la sonde Voyager 2 qui l’a survolée en 1986. Les astronomes suspectent depuis longtemps la présence de sulfure d’hydrogène dans son atmosphère mais ils n’ont jamais pu le confirmer jusqu’aux travaux réalisés par Patrick Irwin du Département de physique de l’Université d’Oxford et ses collaborateurs internationaux.

Ces scientifiques ont disséqué par spectroscopie la lumière infrarouge d’Uranus captée par le télescope Gemini North de huit mètres installé sur le Maunakea d’Hawaï. Et ils ont finalement trouvé des traces de sulfure d’hydrogène. La preuve tant recherchée est publiée dans la revue Nature Astronomy. Les données Gemini, obtenues avec le spectromètre à champ intégrale proche infrarouge (NIFS), ont échantillonné la lumière solaire réfléchie provenant d’une région immédiatement au-dessus de la couche de nuages ​​visible dans l’atmosphère d’Uranus.

La détection du sulfure d’hydrogène dans la haute atmosphère d’Uranus (la même composition est suspectée pour Neptune) contraste fortement avec les planètes géantes gazeuses intérieures, Jupiter et Saturne. Dans l’atmosphère de ces deux astres, c’est plutôt de l’ammoniac qu’on retrouve. Cela signifie sans doute que les quatre géantes du système solaire ne se sont pas formées dans la même zone.

https://www.sciencesetavenir.fr/

L’humanité menace son propre bien-être en surexploitant la planète


On ne peut pas revenir en arrière, car nous sommes en plein changement climatique. Cependant, pour nos enfants et ceux qui suivront, nous devons agir pour empêcher que tout s’écroule à cause de notre inaction, en temps qu’individu, en temps qu’État.
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L’humanité menace son propre bien-être en surexploitant la planète

 

Le troupeau de caribous de la rivière George  au Labrador est maintenant estimé à moins de 9 000 bêtes. On en comptait 27 000 en 2012 et 800 000 au début des années 90.

Le troupeau de caribous de la rivière George au Labrador est maintenant estimé à moins de 9 000 bêtes. On en comptait 27 000 en 2012 et 800 000 au début des années 90.  Photo : Gracieuseté de Brandon Pardy

L’humanité menace son propre bien-être en surexploitant la planète et en provoquant un déclin de la faune et de la flore dans toutes les régions du monde, confronté à une extinction majeure d’espèces, la première depuis la disparition des dinosaures, selon une vaste enquête scientifique révélée vendredi.

AGENCE FRANCE-PRESSE

« Nous sommes en train de saboter notre propre bien-être à venir! » a déclaré à l’AFP Robert Watson, président de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), à l’origine de cette enquête.

Si rien n’est fait pour enrayer la tendance, la ressource en poissons de la région Asie-Pacifique sera ainsi épuisée d’ici 30 ans et jusqu’à 90 % de ses coraux gravement détériorés d’ici 2050.

En Afrique, ce sont plus de la moitié des espèces d’oiseaux et de mammifères qui seront perdues d’ici 2100, avertit cette étude compilée pour l’IPBES dans quatre énormes rapports régionaux longs de 600 à 900 pages.

La biodiversité – l’indispensable variété des formes de vie sur la Terre – continue à décliner dans chaque région du monde, réduisant significativement la capacité de la nature à contribuer au bien-être de la population. Cette tendance alarmante menace des économies, des moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et la qualité de vie des populations partout.

Extrait du rapport de l’IPBES

Durant trois ans, plus de 550 chercheurs ont travaillé bénévolement sur ces évaluations régionales, qui synthétisent les données d’environ 10 000 publications scientifiques, sur les Amériques, l’Afrique, l’Asie-Pacifique et l’Europe-Asie centrale. Le résultat final couvre la totalité de la Terre, hormis les eaux internationales des océans et l’Antarctique.

Une barrière de corail, sous l'eau.

Dans les Seychelles, dans l’océan Indien, des mesures ont été prises pour protéger les barrières de corail, victimes du réchauffement des océans. Photo : La Presse canadienne/AP/The Ocean Agency

Les rapports ont été passés au peigne fin par plus de 750 experts et décideurs de 115 des 129 pays membres de l’IPBES réunis toute la semaine à huis clos à Medellin, en Colombie. Ils en ont rédigé des synthèses d’une trentaine de pages chacune, négociées mot par mot, pour orienter les dirigeants en matière de protection de la biodiversité.

« Trop de gens pensent encore que l’environnement est un luxe. Mais ce n’est pas le cas! » a déploré M. Watson, en faisant le lien entre « biodiversité et changement climatique que nous devons considérer ensemble ».

En Europe et en Asie centrale, « la population de la région consomme plus de ressources naturelles renouvelables que ce qu’elle produit », a pour sa part précisé le professeur suisse Markus Fischer.

Avant cette VIe session, l’IPBES avait déjà averti que la Terre est confrontée à une « extinction massive » d’espèces, la première depuis la disparition des dinosaures il y a environ 65 millions d’années et la sixième en 500 millions d’années.

« Avec les effets croissants du changement climatique […] cette perte pourrait atteindre 40 % d’ici 2050 » dans les Amériques où elle s’élève déjà à 31 %, a-t-elle souligné vendredi pour cette région.

Au cours du siècle écoulé, deux espèces de vertébrés ont disparu chaque année en moyenne sur la Terre. Une autre est sur le point de disparaître avec la mort récente de Sudan, célèbre rhinocéros blanc du Kenyaet dernier mâle de son espèce, décimée par le braconnage et dont il ne reste que deux femelles.

« Si nous continuons ainsi, oui, la sixième extinction, la première causée par les humains, va se poursuivre », a averti M. Watson, ajoutant toutefois que « la bonne nouvelle, c’est […] qu’il n’est pas trop tard ».

Car les rapports de l’IPBES suggèrent aussi des pistes pour minimiser l’impact des activités humaines sur l’environnement : créer davantage d’aires protégées, restaurer les zones dégradées et développer l’agriculture durable.

« Nous devons prendre la biodiversité en compte dans notre façon de gérer l’agriculture, la pêche, la forêt, la terre », a expliqué le président de l’IPBES, conscient que la population mondiale va continuer à croître, donc ses besoins aussi.

Le monde gaspille environ 40 % de la nourriture qu’il produit […]. Si nous pouvions réduire le gaspillage de nourriture, nous n’aurions pas nécessairement à doubler sa production dans les 50 prochaines années. Robert Watson, président de l’IPBES

Lundi, l’IPBES lancera un cinquième rapport, le premier du genre sur l’état des sols de la planète, dégradés par la pollution, la déforestation, l’exploitation minière et des pratiques agricoles non durables.

Cette réunion au sommet se tient dans le pays le plus biodivers de la planète après le Brésil, huit fois plus grand. En l’inaugurant le 17 mars, le président colombien Juan Manuel Santos avait souligné que « ce qui arrive à l’un arrive à tous. »

http://ici.radio-canada.ca/