Selfie : Pete la fougère se prend en photo toutes les 20 secondes


Prendre un égoportrait à toutes les 20 secondes, c’est assez prétentieux, enfin pour une personne, mais une plante, c’est étonnant. C’est en effet une fougère qui se prend toute seule et est très présente sur les réseaux sociaux. Cependant, elle participe à une recherche pour une pile à combustible microbiennes. Quand elle grandit, elle nourrit les bactéries qui produisent de l’énergie à la pile.
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Selfie : Pete la fougère se prend en photo toutes les 20 secondes

Nathalie Mayer

Journaliste

Une fougère surnommée Pete est la première plante au monde à avoir pris un selfie. Mais que Pete devienne une star des réseaux sociaux, ce n’est pas l’objectif des chercheurs à l’origine de cette grande première. Ils affirment s’être littéralement branchés à la nature dans le but de mieux protéger la faune et la flore mondiale.

La mode des selfies semble décidément ne plus épargner personne. Même Pete, une banale fougère qui vit au zoo de Londres (Royaume-Uni), s’est laissé aller dernièrement à se prendre elle-même en photo. Depuis, elle n’arrête plus. Et prend aujourd’hui des selfies à une cadence d’un toutes les vingt secondes.

Mais ce n’est pas pour briller sur les réseaux sociaux. C’est plutôt dans le cadre de travaux de recherches menés par des scientifiques de la Zoological Society of London (Royaume-Uni). Des travaux qui portent sur les piles à combustible microbiennes.

Le selfie pris par Pete n'est tout de même pas de la plus grande qualité. © Zoological Society of London

Le selfie pris par Pete n’est tout de même pas de la plus grande qualité. © Zoological Society of London

Un appareil alimenté par la nature

En effet, en grandissant, les plantes produisent naturellement de la matière biologique qui peut venir alimenter des bactéries présentes dans les sols et capables à leur tour de produire une énergie utile à une pile à combustible. 

« Contrairement à une batterie qui devrait être remplacée ou à un panneau solaire qu’il faudrait manuellement orienter vers la lumière, ce système repose sur la croissance naturelle d’une plante qui ne demande pas d’intervention humaine », explique Al Davis, chercheur à la Zoological Society of London.

Objectif : aider les chercheurs à mieux comprendre les milieux naturels difficiles d’accès. Comment ? En alimentant des caméras pièges et des capteurs divers rendus ainsi autonomes. Ils permettront de récolter des données de température, d’humidité ou de croissance, par exemple. De quoi mieux appréhender les effets notamment de la perte d’habitat et du changement climatique.

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L’anguille électrique la plus puissante du monde découverte en Amazonie


Ce n’est pas le genre d’anguille qu’on aimerait rencontrer. Elle peut décharger 860 volts qui font d’elle l’anguille électrique, la plus, électrifiant. Ces bêtes on inspirer pour créer la première batterie électrique et a aussi aider pour le traitement des maladies neurodégénératives, ect.
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L’anguille électrique la plus puissante du monde découverte en Amazonie


L'anguille électrique la plus puissante du monde découverte en Amazonie© Mark Newman

Par Chloé Gurdjian

Des scientifiques viennent de découvrir deux nouvelles espèces d’anguilles dans le bassin amazonien. Et parmi elles se trouve l’anguille la plus électrique au monde.

La nature ne cessera jamais de nous étonner. Alors que les chercheurs explorent le monde depuis des siècles, ils viennent de découvrir deux nouvelles espèces animales. Il s’agit de deux anguilles, en Amazonie. Celle nommée Electrophorus voltai est capable de délivrer une décharge de 860 volts ! Soit bien plus que le précédent record de 650 volts. Avec sa découverte, le zoologiste C. David de Santana a mis en évidence qu’il n’existe donc pas une seule espèce d’anguilles dans le bassin amazonien, mais trois. En plus de Electrophorus electricus, déjà connue, il y a donc Electrophorus voltai et Electrophorus varii.

« Malgré tous les impacts humains sur la forêt amazonienne au cours des cinquante dernières années, nous pouvons toujours découvrir des poissons géants comme les deux nouvelles espèces d’anguilles électriques, a déclaré au Guardian le zoologiste. La recherche indique qu’une quantité énorme d’espèces attendent d’être découvertes dans la forêt amazonienne, dont beaucoup peuvent héberger des remèdes contre les maladies ou inspirer des innovations technologiques. »

Dans leur milieu naturel, les anguilles utilisent les chocs électriques pour diverses raisons, notamment pour chasser, se défendre ou se déplacer. Et elles sont une source d’inspiration pour les hommes.

« La physiologie de l’anguille électrique a inspiré au physicien Alessandro Volta la conception de la première batterie électrique dans les années 1800. L’anguille a aussi fourni une base pour le traitement des maladies neurodégénératives et a récemment permis le développement de batteries à hydrogel pouvant être utilisées pour alimenter des implants médicaux », explique le scientifique.

Considérée comme le « générateur de bioélectricité le plus puissant au monde », E. voltai aurait donc beaucoup à nous apporter.

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En Chine, des scientifiques implantent à des singes un gène du cerveau humain


Oui, je l’avoue, j’ai aussi pensé aux films sur la planète des singes (il en a eu plusieurs.). Difficile ne pas y penser en voyant des scientifiques s’amuser a intégrer un gène humain relié à l’intelligence a des macaques rhésus. Pour moi, c’est de la mauvaise science. Nous n’avons pas besoin de savoir ce qui rend l’être humain unique, de toute manière, on le voit à tous les jours que ce soit pour le pire ou le meilleur de l’humain.
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En Chine, des scientifiques implantent à des singes un gène du cerveau humain


singe

Un macaque rhésus dans sa cage.

AFP/ARCHIVES – JEAN-FRANCOIS MONIER

Par Sciences et Avenir avec AFP

En Chine, des scientifiques ont implanté un gène humain dans le cerveau de singes. Ce gène jouerait un rôle dans le développement du cerveau humain.

Des scientifiques chinois ont implanté à des singes un gène considéré comme jouant un rôle dans le développement du cerveau humain, dans le cadre d’une étude sur l’évolution de l’intelligence humaine. L’étude, parue en mars 2019 dans la publication anglophone de Pékin National Science Review, a été réalisée par des chercheurs de l’Institut de zoologie de Kunming (sud-ouest de la Chine) et de l’Académie des sciences chinoises travaillant avec des chercheurs américains de l’Université de Caroline du Nord.

Les chercheurs ont implanté à 11 macaques rhésus des versions humaines du gène MCPH1, qui selon des estimations scientifiques jouent un rôle dans le développement du cerveau humain. Ils ont découvert que les cerveaux de ces singes, comme ceux des humains, avaient mis plus de temps à se développer et que les animaux obtenaient de meilleurs résultats aux tests sur la mémoire à court terme et le temps de réaction, en comparaison avec les singes vivant dans la nature.

La taille des cerveaux des singes de l’expérience n’était toutefois pas supérieure à celle des cerveaux de leurs congénères du groupe de contrôle. Cette expérience est la dernière en date d’une série de recherches biomédicales effectuées en Chine qui ont suscité une controverse au plan de l’éthique.

« Nos résultats démontrent que des primates transgéniques non-humains (en dehors des espèces de grands singes) ont le potentiel pour fournir des aperçus importants -et potentiellement uniques- concernant des questions fondamentales sur ce qui rend l’homme unique », écrivent les auteurs de l’étude.

Seuls 5 singes ont survécu

Les singes ont été soumis à des tests de mémoire dans lesquels ils devaient se souvenir de couleurs et de formes sur un écran et à des IRM. Seuls cinq d’entre eux ont survécu jusqu’à la phase de tests. Selon les auteurs de l’étude, le macaque rhésus, bien que plus proche génétiquement des humains que les rongeurs, reste suffisamment éloigné de l’homme pour ne pas susciter de questionnement éthique mais cela n’a toutefois pas dissuadé les critiques.

« Dans l’imaginaire populaire, on se retrouve tout simplement sur la Planète des Singes », a commenté Jacqueline Glover, une bioéthicienne de l’Univerisité du Colorado. « Les humaniser revient à faire quelque chose de mal. Où vivraient-ils et que feraient-ils ? Il ne faut pas créer un être vivant qui ne peut pas avoir une vie significative dans un contexte quelconque », a-t-elle déclaré à la MIT Technology Review.

Larry Baum, un chercheur du Centre for Genomic Sciences de l’Université de Hong Kong, a néanmoins relativisé ces craintes, soulignant que « cette étude n’a modifié que l’un de quelque 20.000 gènes ».

D’autres animaux clonés 

En janvier 2019, une équipe de scientifiques chinois avait annoncé avoir cloné cinq singes à partir d’un spécimen unique dont les gènes avaient été modifiés pour le rendre malade, afin d’étudier les troubles du sommeil. Ils avaient découvert que ces singes montraient des signes de problèmes mentaux associés (dépression, anxiété, comportements liés à la schizophrénie). Ces résultats publiés dans la National Science Review visaient, selon eux, à servir la recherche sur les maladies psychologiques humaines.

En novembre 2018, le chercheur chinois He Jiankui avait annoncé avoir fait naître deux bébés humains dont les gènes avaient été modifiés pour les protéger du virus du sida. Très critiqué par Pékin et la communauté scientifique internationale, il s’est retrouvé au centre d’une enquête de police et a été démis de ses fonctions dans l’université du sud de la Chine où il officiait.

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Aviez-vous déjà vu un écureuil géant aussi coloré ?


Au Québec, on a des écureuil roux, gris et noir ce qui est tout à fait différent de l’écureuil géant de Malabar en Inde. Ils sont vraiment étonnamment très colorés.
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Aviez-vous déjà vu un écureuil géant aussi coloré ?

 

L'écureuil géant multicolore Malabar, qui a été aperçu dans une forêt du district de Pathanamthitta en Inde.

Un écureuil géant de Malabar, aperçu dans une forêt du district de Pathanamthitta, en Inde. Crédits : Kaushik Vijayan / SWNS.com

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Le photographe amateur Kaushik Vijayan a récemment publié sur Instagram des photos d’écureuils géants de Malabar, aperçus en Inde. Pour notre plus grand bonheur !

Une merveille de la nature

En France, nous sommes habitués à la robe dorée de l’écureuil. Incontestablement l’un des plus beaux rongeurs de la planète. Mais saviez-vous qu’il existait, en Inde, un écureuil géant multicolore ? Les locaux y sont habitués, mais nous n’avons – en Europe – que trop peu d’occasions de faire connaissance avec l’animal. Remercions donc le photographe Kaushik Vijayan qui, il y a quelques jours, publiait ces clichés capturés dans le district de Pathanamthitta, en Inde, à la pointe sud-ouest du sous-continent.

Les écureuils géants de Malabar (Ratufa indica) ne sont pas inconnus des zoologistes ni des Indiens. Ils sont d’ailleurs probablement chassés depuis plusieurs milliers d’années dans les forêts. Mais pour nous européens, le rongeur semble tout droit sorti d’un épisode de Pokémon, avec une fourrure magnifique tirant sur le fauve et le brun rouge, et ses pinceaux de poils sur les oreilles.

écureuil

Deux écureuils se déplaçant le long d’un tronc d’arbre. Crédits : Kaushik Vijayan/Instagram

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C’est l’heure de manger ! Crédits : Kaushik Vijayan/Instagram

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Puis de faire la sieste. Crédits : Kaushik Vijayan/Instagram

Le photographe amateur, qui travaille dans la finance en Arabie Saoudite et compte plus de 20 000 adeptes sur Instagram, a attiré des milliers de “likes” et de commentaires sur ses photos en l’espace de quelques heures.

« Ce n’est que lorsque j’ai partagé certaines des photos sur les médias sociaux que beaucoup de mes amis et de mes followers ont appris à connaître l’écureuil de Malabar, et ils ont tous été émerveillés par son apparence, explique le photographe. Je n’avais moi non plus jamais entendu parler d’un tel écureuil. Ce fut un régal absolu pour mes yeux ».

Survivre dans la canopée

Mais pourquoi l’Inde a-t-elle des écureuils géants (40 cm pour le corps, 50 cm pour la queue) aussi colorés, alors que le reste du monde apprécie les robes rouges, grises ou noires ? Pour les chercheurs, il s’agit très probablement d’un moyen de confondre les prédateurs dans les nuances contrastantes de la canopée indienne. Il est également possible que ces teintes aient pour objectif d’attirer les partenaires potentiels.

Notons par ailleurs que l’espèce est désormais assez commune dans les forêts de la péninsule indienne, après avoir été classée il y a 20 ans comme vulnérable. Pour avoir la chance de les apercevoir, mieux vaut lever la tête. Ces animaux touchent en effet rarement le sol, par crainte des prédateurs.

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Les animaux ont-ils des liens avec leurs grands-parents ?


Nous grand-parent, nous sommes utile pour nos enfants et petits-enfants. Chez les animaux, seulement quelques espèces profitent de l’expérience. L’éléphant est un bel exemple, l’expérience des grands-mamans est vital pour les petits. Il y a aussi l’orque, le singe, le cachalot … À noter, que ce sont les grands-mères qui sont présente, alors que les grands-pères eux sont quasi inexistants
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Les animaux ont-ils des liens avec leurs grands-parents ?

 

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

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Les grands-parents jouent un rôle primordial dans les sociétés humaines. Ils protègent, nourrissent et transmettent. Mais ces relations sont-elles propres à Homo sapiens, ou sont-elles également observées chez les animaux ?

Non, pas chez tous les animaux.

« Habituellement, les grands-parents ne vivent plus à la naissance d’un animal », explique en effet Mirkka Lahdenperä, biologiste à l’Université de Turku en Finlande.

Et même si la vie d’un animal chevauche celle de ses grands-parents, l’instinct de survie mène la plupart des espèces à se disperser pour éviter la compétition pour les ressources. Il existe en revanche quelques espèces, hautement sociales, qui font exception.

Le rôle protecteur des grands-mères

C’est notamment le cas de certains singes de la sous-famille des Colobinae, en Inde. Dans son livre Le comportement social des animaux plus âgés (Johns Hopkins University Press, 2009), la zoologiste canadienne Anne Innis Dagg décrit en effet la manière dont les grand-mères défendent les plus petits du groupe contre les attaques d’humains, de chiens et de singes rivaux. Il arrive également que les grands-mères interviennent pour réprimander leurs propres petits-enfants qui jouent trop brutalement avec d’autres jeunes.

Rapportons également le cas des baleines, et plus particulièrement des cachalots. Toujours selon Anne Innis Dagg, les femelles âgées auraient en effet pour mission de veiller sur les plus jeunes du groupe pendant que leurs mères plongent à plusieurs kilomètres sous la surface pour se nourrir. Les grand-mères orques semblent tout aussi essentielles. En 2015, une étude publiée dans le journal Current Biology avait notamment suggéré que les femelles âgées du groupe aidaient leurs descendants à survivre pendant les périodes difficiles, en se rappelant des zones abondantes en nourriture.

orques

Crédits : Pixabay

Sagesse et transmission du savoir

Et enfin les éléphants, bien entendu, sont connus pour former une structure sociale matriarcale. Les plus petits naissent généralement dans des groupes dirigés par leurs grands-mères, qui peuvent vivre jusqu’à 80 ans. Dans une étude de 2016 au sein de la revue Scientific Reports, la biologiste avait d’ailleurs tenté d’évaluer les avantages évolutifs de cette structure dominée par les femelles plus âgées.

Pour ce faire, la chercheuse avait analysé les comportements d’une population d’éléphants d’Asie semi-captive travaillant pour l’industrie du bois au Myanmar. Dans certains groupes, les grands-mères étaient encore présentes, mais plus dans d’autres. La biologiste s’est alors aperçue que les petits des jeunes mères avaient huit fois plus de chances de survivre si leurs grands-mères vivaient dans le même groupe. En revanche, lorsque les mères étaient plus âgées et plus habituées à leur rôle maternel, cet “effet de grand-mère” bénéfique avait disparu, et ce même si ces dernières étaient toujours présentes.

Vous l’avez sans doute remarqué, il n’est ici question que des grands-mères. Les animaux mâles, eux, se socialisent rarement avec leur propre progéniture. Les liens avec leurs petits-enfants sont donc pour la plupart totalement inexistants.

Source

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Le plus grand oiseau du monde est le Le Titan de Vorombe qui a vécu à Madagascar


Les plus gros oiseaux-éléphant vivaient jadis au Madagascar. Leur disparition a été causée par l’homme, il y a environ mille ans.
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Le plus grand oiseau du monde est le Le Titan de Vorombe qui a vécu à Madagascar

 

Oiseau-éléphant

PENDANT 60 MILLIONS D’ANNÉES, DE COLOSSAUX OISEAUX-ÉLÉPHANTS ONT PARCOURU LA SAVANE ET LES FORÊTS TROPICALES DE MADAGASCAR.

ZOOLOGICAL SOCIETY OF LONDON (ZSL)/AFP – JAIME CHIRINOS

Le plus gros oiseau du monde serait bien un oiseau-éléphant mais pas celui qu’on croyait : après plus d’un siècle de pièces contradictoires et de joutes scientifiques, des chercheurs annoncent avoir identifié le « gagnant ».

Pendant 60 millions d’années, de colossaux oiseaux-éléphants ont parcouru la savane et les forêts tropicales de Madagascar. Ils se sont éteints il y a environ 1.000 ans après l’arrivée d’une nouvelle vague de colons humains. Au XIXe siècle, des zoologistes européens se sont pris de passion pour cette créature hors norme, pillant squelettes et œufs fossilisés dans le but de débusquer « l’espèce d’oiseau la plus grande du monde« .

Troisième espèce

Jusqu’à maintenant, la palme revenait à l’Aepyornis titan, un oiseau-éléphant décrit en 1894 par le scientifique britannique C.W. Andrews. Mais pour d’autres scientifiques, le spécimen n’était pas une espèce à part mais seulement un très grand Aepyornis maximus. Cependant, une étude publiée mercredi 26 septembre 2018 dans la revue Royal Society Open Science remet tout en cause : une autre espèce d’oiseau-éléphant, le Titan de Vorombe, plus grande que ce que l’on avait jusqu’à maintenant établi, battrait tous les autres prétendants.

Pesant environ 860 kg (soit le poids d’une girafe adulte), « ils ne pouvaient certainement pas voler », explique à l’AFP James Hansford de la Zoological Society of London, coauteur de l’étude.

Pour arriver à ces conclusions, le chercheur et son équipe ont examiné les os d’oiseaux-éléphant trouvés à travers le monde. Selon James Hansford, l’Aepyornis titan, le « bébé » de C.W. Andrews était bien différent du Aepyornis maximus. Mais si différent qu’il ne s’agirait même pas d’un oiseau-éléphant mais d’un genre distinct. Le Titan de Vorombe, avec ses trois mètres de haut et ses 650 kg, est bien plus imposant.

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Le Saviez-Vous ► Les pires piqures d’insectes d’après les scientifiques


Les insectes piqueurs ne donnent pas tous la même douleur dû au venin, qui réagit de différente manière sur les victimes. Il semble que les plus douloureuses soient surtout des espèces de guêpes ou de fourmis.
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Les pires piqures d’insectes d’après les scientifiques

 

Image: Charlesjsharp/Wikimedia

par Léa Trouillon

Lorsque l’on travaille avec des animaux, et dans le cas présent, avec des insectes, il y a toujours un risque de se faire piquer. C’est ce que de nombreux scientifiques ont malgré eux expérimenté. Ils nous livrent ici un classement des piqûres les plus douloureuses auxquelles ils ont eu affaire.

Schmidt, un entomologiste en herbe, et sa femme zoologiste venaient de rentrer à l’Université de Géorgie après un voyage à travers le pays. Ils avaient été collecter différentes espèces de fourmis moissonneuses, des « insectes piqueurs désagréables dont la chimie du venin était inconnue » comme il les décrit dans son nouveau livre fascinant, The Sting of the Wild.

Pour connaître les détails concernant les différents venins pour leur thèse, ils ont dû analyser un nombre incalculable de créatures, ce qui signifiait cohabiter avec eux.

Debbie, l’épouse de Schmidt, décrit sa première piqûre de fourmi moissonneuse dans le livre comme une « coupure profonde d’une douleur déchirante, comme si quelqu’un atteignait le dessous de la peau et déchirait les muscles et les tendons, à l’exception que la sensation continue avec une douleur en crescendo ».

Pour son livre, l’entomologiste a capturé des spécimens afin d’analyser et de comparer leur venin en évaluant leur toxicité et la douleur engendrée. Les mesures de toxicité étant déjà existantes, Schmidt s’est intéressé à l’élaboration d’une échelle de mesure de la douleur des piqûres d’insectes et lui a donné son propre nom.


Il existe un système à quatre points élaboré par rapport à la douleur d’une piqûre d’abeille (qui vaut 2 points), car c’est une piqûre familière et connue partout dans le monde. Pour monter ou descendre d’un point complet, une piqûre doit être perceptiblement plus ou moins douloureuse que les piqûres d’un autre niveau. Des demi-points peuvent aussi être utilisés pour celles étant entre les niveaux.

Au fil des ans, Schmidt aurait été piqué plus de 1000 fois par au moins 83 espèces différentes qui ont été évaluées.

Voici quelques exemples d’espèces et de leurs piqures :

 

Fourmi de feu

 

Public domain image by Alex Wild, produced by the University of Texas 'Insects Unlocked' program.

Public domain image by Alex Wild, produced by the University of Texas ‘Insects Unlocked’ program.

Localisation : Amérique du sud

Nom scientifique : Solenopsis invicta

Niveau de douleur : 1

Guêpe tueuse de cigales

 

Two of them. The female, with the stinger, is below. Image: Chuck Holliday/Wikimedia

 

Image: Chuck Holliday/Wikimedia

Localisation : Amérique du nord

Nom scientifique : Sphecius grandis

Niveau de douleur : 1,5

Abeille européenne

Richard Bartz, Munich Makro Freak & Beemaster Hubert Seibring/Wikimedia

 

Richard Bartz, Munich Makro Freak & Beemaster Hubert Seibring/Wikimedia

Localisation : Afrique et Europe

Nom scientifique : Apis mellifera

Niveau de douleur : 2

Guêpe de l’ouest

 

Dave/Wikimedia

 

Dave/Wikimedia

Localisation : Amérique du nord

Nom scientifique : Vespula pensylvanica

Niveau de douleur : 2

Guêpe polybia

Not the same wasp, but the related Polybia sp. Image: Charlesjsharp/Wikimedia

 

Image: Charlesjsharp/Wikimedia

Localisation : Amérique centrale

Nom scientifique : Polybia simillima

Niveau de douleur : 2,5

Fourmi de velours

 

Photo courtesy of Jillian Cowles/Johns Hopkins University Press

 

Jillian Cowles/Johns Hopkins University Press

Localisation : Amérique du nord

Nom scientifique : Dasymutilla klugii

Niveau de douleur : 3

Fourmi moissonneuse de Floride

Bob Peterson/Flickr

 

Bob Peterson/FlickR

Localisation : Amérique du nord

Nom scientifique : Pogonomyrmex badius

Niveau de douleur : 3

Pepsis

A tarantula hawk dragging a tarantula. Image: Julio.ospinao/Wikimedia Commons

Image: Julio.ospinao/Wikimedia Commons

Localisation : Amérique

Nom scientifique : Pepsis spp.

Niveau de douleur : 4

Fourmi balle de fusil

emills1/Flickr

 

emills1/FlickR

Localisation : Amérique du sud et centrale

Nom scientifique : Paraponera clavata

Niveau de douleur : 4

Guêpe synoeca

Localisation : Amérique du sud et centrale

Nom scientifique : Synoeca septentrionalis

Niveau de douleur : 4

 

Maintenant vous êtes prévenus !

Source

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Le Titan de Vorombe remporte le titre de plus gros oiseau du monde


L’oiseau-éléphant qui a vécu pendant 60 millions d’années a disparu, il y a 1 000 ans à cause des colons qui sont venu s’installer au Madagascar. Ces oiseaux étaient les plus gros que la terre a portés
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Le Titan de Vorombe remporte le titre de plus gros oiseau du monde

 

Le Titan de Vorombe fait trois mètres de... (Illustration JAIME CHIRINOS, archives Agence France-Presse)

 

Le Titan de Vorombe fait trois mètres de haut et pèse 650 kg.

ILLUSTRATION JAIME CHIRINOS, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Agence France-Presse
Paris

 

Le plus gros oiseau du monde serait bien un oiseaux-éléphant, mais pas celui qu’on croyait : après plus d’un siècle de pièces contradictoires et de joutes scientifiques, des chercheurs annoncent mercredi avoir identifié le gagnant.

Pendant 60 millions d’années, de colossaux oiseaux-éléphants ont parcouru la savane et les forêts tropicales de Madagascar. Ils se sont éteints il y a environ 1000 ans après l’arrivée d’une nouvelle vague de colons humains.

Au XIXe siècle, des zoologistes européens se sont pris de passion pour cette créature hors norme, pillant squelettes et oeufs fossilisés dans le but de débusquer « l’espèce d’oiseau la plus grande du monde ».

Jusqu’à maintenant, la palme revenait à l’Aepyornis titan, un oiseaux-éléphant décrit en 1894 par le scientifique britannique C. W. Andrews. Mais pour d’autres scientifiques, le spécimen n’était pas une espèce à part mais seulement un très grand Aepyornis maximus.

Mais une étude publiée mercredi dans la revue Royal Society Open Science remet tout en cause : une autre espèce d’oiseau-éléphant, le Titan de Vorombe, plus grande que ce que l’on avait jusqu’à maintenant établi, battrait tous les autres prétendants.

Pesant environ 860 kg (soit le poids d’une girafe adulte), « ils ne pouvaient certainement pas voler », explique à l’AFP James Hansford de la Zoological Society of London, coauteur de l’étude.

Pour arriver à ces conclusions, le chercheur et son équipe ont examiné les os d’oiseaux-éléphant trouvés à travers le monde.

Selon James Hansford, l’Aepyornis titan, le « bébé » de C. W. Andrews était bien différent du Aepyornis maximus. Mais si différent qu’il ne s’agirait même pas d’un oiseaux-éléphant mais d’un genre distinct.

Le Titan de Vorombe, avec ses trois mètres de haut et ses 650 kg, est bien plus imposant.

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Le Saviez-Vous ► À part nous, les musaraignes sont les seuls mammifères qui adorent les piments forts


Avec le temps, je ne suis plus capable de manger très épicée. Mais qui peut manger des piments forts, a part certaines personnes avec un estomac à toutes épreuves ? Il y a les oiseaux qui semblent être immunisés contre les molécules qui donnent cette sensation de chaleur intense, mais les musaraignes seraient les plus adepte des piments forts.
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À part nous, les musaraignes sont les seuls mammifères qui adorent les piments forts

 

Crédits : Kunming Institute of Zoology

par  Malaurie Chokoualé

 

On pensait que les humains étaient les seuls mammifères à aimer – pour certains d’entre eux du moins – ajouter du tabasco ou des jalapeños pour relever chili con carne, tacos et autres joyeusetés épicées.

Les oiseaux ne sont absolument pas sensibles à ces molécules et peuvent manger des piments comme si de rien n’était, mais l’écrasante majorité des mammifères évitent généralement le piment. Mais des chercheurs de l’Institut Kunming de Zoologie, dans la province chinoise du Yunnan, ont découvert qu’un petit mammifère était friand de piment : la musaraigne. Le fruit de leurs recherches a été publié le 12 juillet dernier dans la revue scientifique PLOS Biology.

Les musaraignes sont d’excellents modèles pour étudier les maladies humaines, car elles sont génétiquement plus semblables à l’être humain que les souris, par exemple. Entre autres financée par la Fondation nationale des sciences de Chine, cette étude consistait à étudier un groupe de musaraignes pour en apprendre d’avantage sur leur physiologie, leur constitution moléculaire ou encore leur histoire évolutive. Essayant de trouver leur nourriture favorite, les chercheurs ont été surpris de découvrir leurs préférences culinaires.

Une fois leurs expérimentations en laboratoire terminées, ils se sont rendus sur le terrain pour se rendre compte que, dans la nature, les musaraignes appréciaient largement une plante nommée Piper boehmeriaefolium par rapport aux autres et que celle-ci contenait des capsaicinoïdes. Les piments sont pimentés justement car ils contiennent des capsaicinoïdes, soit des molécules qui se lient à nos récepteurs buccaux pour nous faire croire que nous éprouvons de la douleur. Les chercheurs ont donc synthétisé le capsaicinoïde retrouvé dans la Piper boehmeriaefolium et l’ont mélangé à des boulettes de maïs épicées.

Alors que les souris de laboratoire y touchaient à peine, les musaraignes n’en ont pas laissé une miettes. Ils ont noté que ces petits animaux ne ressentaient pas la douleur car ils ont une mutation au niveau d’une protéine bien spécifique (dite « réceptrice de capsaïcine ») et celle-ci réduit la sensibilité des musaraignes aux capsaicinoïdes, leur permettant d’engloutir piment sur piment sans sourciller. Badass.

Source : PLOS Biology

http://www.ulyces.co/

Des animaux nuisibles, mais intelligents


Ce qu’on nomme les animaux nuisibles est péjoratifs, car ils sont plutôt intelligent. Que ce soit les écureuils, les rats ou encore les corbeaux, ils s’adaptent à l’être humain. Ils sont assez intelligents pour apprendre et mémoriser et déjouer les astuces pour s’en débarrasser. Il est quand même mieux de trouver des moyens que de les supprimer par exemple par poisson et changer souvent de tactique, ils informent les autres des ruses humaines
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Des animaux nuisibles, mais intelligents

 

GETTY IMAGES

Virginie Montmartin

Agence Science-Presse

Ne sous-estimez pas les écureuils!

Rats, écureuils et corbeaux sont souvent perçus comme nuisibles dans les villes. Selon les zoologistes de l’Université du Wyoming, ils feraient plutôt preuve d’une grande prouesse cognitive. La superficie de leur habitat diminuant, ils se seraient adaptés à nos milieux urbains grâce à certaines capacités.

L’attrait pour la nouveauté leur a permis, par exemple, d’accepter la nourriture humaine. Grâce à des capacités d’innovation et d’apprentissage, ils ont développé des techniques pour ouvrir un paquet de gâteaux ou encore accéder aux poubelles. Enfin, ayant une bonne mémoire, ils savent retenir les bonnes cachettes, sources de nourriture.

Malheureusement, toutes ces adaptations les font aussi rentrer de plus en plus en contact avec des humains. Ces animaux ont rapidement compris les techniques utilisées par l’être humain pour limiter leur progression. Au lieu de chercheur à les tuer, les chercheurs proposent de développer des méthodes non violentes comme l’émission de cris de prédateurs pour les faire fuir ou encore leur donner de la nourriture qu’ils n’apprécient pas au lieu du poison. Mais attention à ne pas utiliser ces techniques dissuasives en continu : grâce à l’apprentissage social, ils feront rapidement passer le message au voisin.

https://quebec.huffingtonpost.ca/