La banalisation du mensonge


On sait qu’en politique le mensonge est commun. Depuis l’élection de Donald Trump, on prend plus conscience de l’étendue de la désinformation. Les réseaux sociaux n’aident pas non plus, même, ils empirent le problème des mensonges de toutes sortes qui peut amener des violence envers un groupe ou a une personne innocente à cause des mensonges.
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La banalisation du mensonge

Aux États-Unis, les nombreuses fausses nouvelles qui ont circulé... (PHOTO EVAN VUCCI, ASSOCIATED PRESS)

Aux États-Unis, les nombreuses fausses nouvelles qui ont circulé pendant la campagne présidentielle en 2016 pourraient avoir joué un rôle dans l’élection de Donald Trump (photographié mercredi dernier à Washington).

PHOTO EVAN VUCCI, ASSOCIATED PRESS

VALÉRIE SIMARD
La Presse

La foule présente lors de la cérémonie d’investiture de Donald Trump était la plus grande de l’histoire. Et le soleil s’est pointé lorsque le président a commencé son discours. Les vaccins causent l’autisme. Il y a un minicheval à la crinière rose dans l’île Sainte-Hélène ! Il ne se passe pas une journée sans que nous soyons exposés à de fausses informations. En cette ère dite de « post-vérité », le mensonge est-il plus présent qu’avant ?

Le cas du président américain est extrême. Selon le Washington Post Fact Checker, une équipe mise sur pied par le quotidien américain réputé pour « établir la vérité derrière la rhétorique », Donald Trump avait, en date du 29 avril dernier, prononcé plus de 10 000 déclarations fausses ou trompeuses pendant ses 827 jours au pouvoir

« Ce que Trump a fait – et ce qu’il continue de faire – est de dévaluer l’idée de vérité dans notre culture », a écrit le commentateur politique Chris Cillizza, dans une analyse publiée en avril dernier sur le site de CNN.

« Il faut faire attention à quel point on extrapole à partir du cas américain, qui est un cas très singulier à plusieurs égards, affirme Jocelyn Maclure, professeur titulaire de philosophie à l’Université Laval et président de la Commission de l’éthique en science et en technologie (CEST). Mais en même temps, on a connu le Brexit. Le camp du Non avait sous-estimé comment l’autre camp pourrait s’en sortir en prenant autant de libertés avec la rigueur et l’exactitude. »

C’est justement dans le contexte de l’élection de Donald Trump et du référendum sur le Brexit au Royaume-Uni que le dictionnaire britannique Oxford a déclaré « post-truth » (post-vérité) mot de l’année 2016, en référence à une période où les faits comptent moins que l’émotion.

Or, le mensonge en politique ne date pas d’hier, rappelle Jocelyn Maclure en nous ramenant à Machiavel.

« Je ne m’en prends pas au concept même de post-vérité, précise-t-il. Certains disent qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Il y a une radicalisation des problèmes qu’on a toujours connus. Il y a tout un marché pour des politiciens ou des formations politiques qui veulent instrumentaliser à la fois nos vulnérabilités et les nouvelles technologies de l’information, l’internet et les plateformes numériques, pour faire des gains politiques. »

Le fait que le mensonge a toujours existé ne le rend pas pour autant acceptable sur le plan des valeurs, ajoute-t-il.

 « La plupart des philosophes politiques et des philosophes en éthique ont jugé que le mensonge était mal, y compris en politique. Si on pense que c’est important que les prises de décision et l’adoption des lois soient fondées sur la rationalité et des faits avérés, il faut condamner de toutes nos forces le mensonge en politique et, surtout, il faut se donner des moyens institutionnels de le combattre. »

Le rôle des réseaux sociaux

Si le mensonge en politique n’est pas nouveau, les réseaux sociaux permettent d’en amplifier la diffusion. Il en va de même pour les fausses nouvelles, que le chroniqueur Jeff Yates, aujourd’hui à Radio-Canada, traque depuis maintenant quatre ans. Il n’est pas en mesure d’affirmer qu’elles ont proliféré, mais il constate que le ton qui y est employé est devenu plus agressif.

Selon sa définition, une fausse nouvelle est « une information soit carrément fausse, soit détournée, exagérée ou dénaturée à un point tel qu’elle n’est plus véridique, présentée comme une vraie nouvelle dans le but de tromper les gens ». 

« Anciennement, c’était difficile d’atteindre 100 000 personnes. Tu ne pouvais pas faire ça tout seul dans ton sous-sol. Maintenant, si tu sais comment les réseaux sociaux fonctionnent, tu peux rejoindre beaucoup de monde. »

Et faire des dommages. Au Sri Lanka, une fausse information diffusée sur Facebook a mené à une flambée de violence à l’endroit des musulmans. En Inde, au moins 25 hommes ont été lynchés à cause de fausses rumeurs d’enlèvements d’enfants sur WhatsApp. Aux États-Unis, les nombreuses fausses nouvelles qui ont circulé pendant la campagne présidentielle en 2016 pourraient avoir joué un rôle dans l’élection de Donald Trump. À moindre échelle, au Québec, peu après la mort de la fillette à Granby, alors qu’il était interdit de dévoiler le nom de la victime et des accusés, des internautes ont fait circuler la photo d’une femme qui porte le même prénom que la belle-mère de la fillette en affirmant qu’il s’agissait de l’accusée.

« La dame a reçu des messages haineux et des menaces sur son Facebook, raconte Jeff Yates. Ce n’est pas quelque chose qui a eu un large impact sur la société, mais pour cette personne, ça a des conséquences. »

Selon Jeff Yates, beaucoup de la désinformation présente sur Facebook passe dorénavant par des groupes, souvent privés, depuis que la plateforme a modifié son algorithme pour leur donner priorité aux dépens des pages.

« Si on a un groupe conspirationniste, tous les gens dans le groupe ont tendance à être conspirationnistes. Ceux qui ne le sont pas vont avoir tendance à ne plus y aller parce que chaque fois qu’ils publient un commentaire, ils se font insulter. »

La science mise à mal

Ainsi, ces groupes sont un terreau fertile pour les théories conspirationnistes et les discours remettant en question les faits avancés par la science. Le neuroscientifique Daniel Levitin, professeur au département de psychologie de l’Université McGill et auteur du livre A Field Guide to Lies – Critical Thinking in the Information Age, déplore qu’une partie de la population ait perdu confiance en la science.

« C’est en partie la faute des scientifiques qui ne font pas vraiment un bon travail pour expliquer ce qu’ils font et comment ils le font et celle du système d’éducation, croit M. Levitin. Je ne pense pas que la personne moyenne possède les outils pour s’engager dans le genre de pensée critique qui est nécessaire. »

Il admet que la plupart des gens n’ont pas non plus le temps nécessaire à la vérification des faits. Il croit cependant qu’ils devraient être en mesure de reconnaître que tous n’ont pas la même crédibilité pour s’exprimer sur un sujet.

« Les gens entendent quelqu’un comme Robert F. Kennedy Jr dire que les vaccins sont dangereux. Ils ne savent peut-être pas grand-chose à son sujet, mais ils connaissent le nom de Kennedy. Ou, plus insidieusement, ils voient une publication sur Facebook et se disent : « Si j’y pense, il y a beaucoup d’enfants qui sont malades après la vaccination. Je ne fais pas confiance aux sociétés pharmaceutiques ni aux experts, alors peut-être que c’est vrai. » Mais il y a un fossé entre peut-être que c’est vrai et c’est vrai. »

Des remèdes contre la désinformation

• #30 secondes avant d’y croire

#30 secondes avant d’y croire est un projet mené par la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) et de l’Agence Science-Presse, auquel participent le journaliste Jeff Yates et plusieurs autres journalistes bénévoles. La formation a pour but de sensibiliser les adolescents aux fausses nouvelles et aux canulars qui circulent sur le web.

https://30secondes.org/

• PolitiFact

Ayant reçu un prix Pulitzer, PolitiFact est un site à but non lucratif tenu par le Poynter Institute, aux États-Unis. Les journalistes examinent, avec leur Truth-O-Meter, l’exactitude des déclarations faites par les élus américains.

https://www.lapresse.ca/

Comment démasquer quelqu’un qui ment


Il y a des mensonges pour ne pas blesser, mais d’autres sont plus graves. ou vraiment inutile. Avec l’ère des fausses nouvelles doivent-on accepter ces mensonges ? Dans la vie de tous les jours, comment détecter un menteur. Même si nous avions un polygraphe, ou encore qu’on observe pour détecter le non-verbal ne sont pas sûr à 100%. Le mieux est écouté et poser des questions. Et pour les fois que j’ai essayé, cela fonctionne assez bien.
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Comment démasquer quelqu’un qui ment

Pinocchio par-ci, Pinocchio par-là | Alex Bikfalvi via Flickr CC License by

Pinocchio par-ci, Pinocchio par-là | Alex Bikfalvi via Flickr CC License by


Repéré par Léa Polverini


Commencez par ne plus vous fier aux roulements d’yeux.


Repéré sur The Guardian

Fin avril, le Washington Post annonçait que Donald Trump venait de passer la barre des 10.000 déclarations fausses et trompeuses depuis son accession au pouvoir. Un beau record pour celui qui a largement popularisé l’expression de «fake news», qui sature désormais le paysage médiatique. Le mensonge connaît aujourd’hui son heure de gloire, cependant que les «vérités» dites alternatives font florès.

Cela signifierait-il que nous vivons dans des sociétés où il est plus acceptable de mentir?

Pour Robert Feldman, professeur de psychologie à l’Université du Massachusetts et auteur de The Liar in Your Life, «les présidents –même ceux que vous n’aimez pas– sont des modèles, et si vous voyez quelqu’un avec beaucoup de prestige mentir constamment et s’en tirer, comme cela semble être aujourd’hui le cas, cela fournit un modèle de ce qui est acceptable».

Tous loucheur·ses?

Mais comment dès lors repérer ces menteurs et menteuses qui bourgeonnent autour de nous? La croyance populaire veut que le menteur ait l’air louche: son œil partirait du mauvais côté lorsqu’il inventerait une histoire, strabisme intempestif n’échappant pas aux regards les plus affûtés, qui auraient tôt fait de débusquer l’entourloupe. Pour peu que le bigleux malhabile s’invente une crédibilité à coups de «en vérité…» surjoués, il est déjà cuit. En réalité, ces critères sont à peu près aussi fiables qu’une recette de grand-mère mal recopiée.

«Quand nous nous engageons dans la détection passive de mensonges –en regardant les gens pour essayer de déterminer s’ils mentent ou non– la conclusion générale est que nous arrivons à un résultat de très piètre qualité. Nous avons environ 54% de chances d’avoir raison. Lancer une pièce vous donnerait 50% de précision», estime Gordon Wright, co-directeur de la section de psychologie de Goldsmiths’.

Les tests polygraphiques ou les détecteurs de mensonges ont un taux de précision d’environ 65% à 70%, et les expériences qui envisagent les mouvements complets du corps peuvent arriver jusqu’à 85%, mais il va sans dire que ces méthodes ne sont pas de rigueur dans la vie courante.

À cela, il faut encore ajouter le fait que menteurs et menteuses peuvent anticiper sur ces attentes, et infléchir leur comportement en fonction :

 «les menteurs regardent les gens plus intensément –ils jouent avec ces stéréotypes», précise Wright.

Que disent les intriguant·es?

Que faire lorsqu’on ne possède donc pas l’attirail d’une salle d’interrogatoire? Déjà, arrêter de s’en remettre au mythe du comportement non verbal. Ensuite, se concentrer sur ce que les gens disent, plutôt que sur la façon dont ils le disent.

Pour Pär-Anders Granhag, professeur de psychologie à l’Université de Göteborg, un bon moyen est de tester la «technique des questions imprévues», qui consiste à poser des questions auxquelles les menteurs ne se sont pas préparés.

«Les menteurs se préparent plus que ceux qui disent la vérité. Si vous ne posez que des questions qui ont été anticipées, vous jouez leur propre jeu. Ceux qui disent la vérité peuvent répondre à ces questions car ils puisent dans leur mémoire, tandis que les menteurs auront plus de difficultés, parce qu’ils ont préparé des réponses toutes faites aux questions prévues, mais ne se sont pas préparés à d’autres questions», explique-t-il.

Les personnes qui mentent sont également plus susceptibles de s’ajuster aux réactions de leur auditoire, puisqu’elles cherchent avant tout à le convaincre, ce qui n’est pas nécessairement le but de quelqu’un qui vous raconterait une vérité comme une autre.

«Elles voient si la personne les croit ou non, et si elles soupçonnent que non, elles peuvent changer leur histoire, ajouter plus de détails», relève Granhag.

Dans le jeu du mensonge, nous sommes également victimes de nos propres préjugés. Nous sommes plus prompts à croire quelque chose qui correspond à nos propres opinions, même si ce quelque chose est erroné ou de mauvaise foi. Les petits mensonges sont aussi ce qui scande notre quotidien:

«la plupart du temps, ils ont des conséquences très mineures et n’ont pas d’importance, mais ils servent à lubrifier les rouages de l’interaction sociale», souligne Feldman.

C’est ainsi que l’on se retrouve à complimenter tel et telle amie sur son pull affreux, le sourire étant plus socialement acceptable que l’ahurissement. Dans ces cas-là, mieux vaut s’en remettre au bon sens.

http://www.slate.fr/

Le mensonge


Mentir pour se justifier, mentir pour de faux prétextes est désespérant surtout quand cela devient une habitude.
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Le mensonge

 

Le problème avec le mensonge, c’est que si on vous croit, vous méprisez l’autre. Si on ne vous croit pas, vous vous méprisez.

Robert McLiam Wilson

Trump franchit le cap des 10 000 déclarations «fausses ou trompeuses»


Des vérificateurs traquent tous les mensonges de Donald Trump, il est qualifié de Pinocchio sans fin avec ces 1o mille déclarations fausses ou trompeuses. Il y a peut-être un record Guinness qui l’attend ?
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Trump franchit le cap des 10 000 déclarations «fausses ou trompeuses»

 

Agence France-Presse
Washington

Après un peu plus de 800 jours au pouvoir, le président Trump vient de franchir un cap : celui des 10 000 déclarations «fausses ou trompeuses», selon le décompte du Washington Post.

Le projet, mené par l’équipe de vérificateurs de faits du quotidien, devait initialement porter sur les 100 premiers jours de sa présidence mais s’est poursuivi au-delà.

C’est lors de ses rallyes «Make America Great Again» que Donald Trump prend le plus de libertés avec la réalité et les faits : 22% de ses affirmations fausses ou trompeuses ont été prononcées dans ce contexte.

Autre élément notable : le milliardaire républicain a tendance à répéter d’innombrables fois la même formule erronée.

Depuis qu’il arrivé à la Maison-Blanche, en janvier 2017, il a ainsi récolté 21 «Pinocchios sans fin», décernés par le quotidien suivant des critères stricts : la fausse affirmation doit avoir reçu trois ou quatre Pinocchios et avoir été répétée au moins 20 fois.

Donald Trump, qui qualifie régulièrement les journalistes de «Fake News» et d’«ennemis du peuple», a récemment expliqué ce qu’il pensait du processus de vérification des faits :

«Les soi-disant fact-checkers font partie des gens les plus malhonnêtes au sein des médias».

https://www.lapresse.ca/

Si Trump était femme


Si le Président des États-Unis aurait été une femme ayant les mêmes défauts que Donald Trump, aurait-elle pu durer 2 ans au pouvoir ? J’en doute ! Il y aurait eu des protestations, des révoltes, elle aurait été destituée bien avant 2 ans.
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Si Trump était femme

 

DENISE BOMBARDIER

Samedi, dans Le Journal, Mathieu Bock-Côté opposait parité et compétence. Vaste et passionnant débat. Mais que dire de Trump, un incompétent ubuesque en train de déchirer son pays de manière irréversible ?

 D’abord, s’il était une femme, il ne serait pas au pouvoir. Vous imaginez un clone de Trump, présidente des États-Unis, qui se vanterait de mettre la main au pénis à tous les mâles qu’elle fréquente ?

 À l’inauguration de la nouvelle présidente, qu’aurait-on pensé des déclarations de celle-ci affirmant que Washington n’avait jamais réuni autant de spectateurs pour assister à son investiture, un total de plus de deux millions de personnes, alors que les pelouses du National Mall étaient à moitié vides ? Cette pratique du mensonge et des demi-vérités aurait eu vite fait de mettre un terme au régime d’une Trumpette. 

 Aurait-il été possible que cette présidente s’entourant à la Maison-Blanche de ses propres enfants comme conseillers sur les affaires internationales survive après de telles nominations ? 

Insultes

 Croit-on que cette présidente aurait traité en toute impunité les Mexicains de violeurs et de criminels ? Qu’une partie des citoyens américains l’auraient encensée et lui auraient emboîté le pas ? Aurait-elle insulté à longueur de semaine la presse et interpellé les journalistes, les accusant d’être des salauds et des enfants de … ?

Serait-elle encore au pouvoir après avoir congédié tant de proches collaborateurs de son administration ? Aurait-elle pu critiquer le président de la Banque mondiale pour ensuite mousser la candidature de sa fille à ce poste ? Jamais une femme n’aurait survécu à la tête du pays. La révolte aurait été générale.

L’immoralité, la grossièreté, l’inculture, l’ignorance de l’Histoire, l’incompétence politique et la désacralisation des institutions, toutes ces tares qui définissent Donald Trump seraient intolérables et auraient éjecté une Trumpette du pouvoir. Qui aurait l’outrecuidance de le nier ? L’égalité hommes-femmes demeure décidément un rêve utopique.

https://www.journaldemontreal.com/

Le Saviez-Vous ► 129 astuces pour trouver un mari dans le années 50


En 1958, un magazine américain pour femme : McCall’s. Des experts ont donné des recommandations aux femmes pour se trouver un mari .. Mensonges, manipulations sont au menu ! En tout cas, je suis bien contente que les femmes ont évolué depuis, même s’il y a encore des choses à améliorer.
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129 astuces pour trouver un mari dans le années 50

 

© getty.

 

    Les vieux magazines féminins recèlent parfois des trésors. Là, une Américaine a déniché un « McCall’s » de 1958. Une belle année. Un très bon cru pour la misogynie.

    Kim Marx-Kuczynski est une habitante de l’État du Wisconsin aux États-Unis. Dans une brocante début octobre, elle tombe sur un vieux magazine nommé McCall’s datant de 1958, âge d’or de la parfaite femme au foyer obéissante.

    Kim explique l’avoir acheté parce qu’un titre sur la couverture l’a intriguée : « 129 façons d’obtenir un mari ». Pliée de rire par ce qu’elle a trouvé à l’intérieur, elle a partagé les précieuses pages du dossier sur Facebook. Elle n’a « pas été déçue » et ce numéro lui a « provoqué des crises de rire pendant trois jours ».

    L’« idée de génie » de l’article, c’est d’avoir fait plancher seize « experts » sur « des techniques qui ont inspiré des milliers d’idées brillantes d’entreprises, et de les essayer avec l’amour et le mariage ». Ils et elles en sont venues à ces 129 recommandations.

    Ce magazine incite les lectrices à mentir, à faire semblant de pleurer, à faire la plante verte, à être vénale et manipulatrice. Que de bonnes techniques pour construire une relation sur des bases de confiance et d’écoute !

    On notera dans la dernière section, réservée aux suggestions improbables, que de « se faire enfermer dans un sous-marin » va de pair avec « entrer dans une université prestigieuse ».

    En plus d’être perclus de stéréotypes sur la femme voulant absolument s’accomplir en couple (et qui ne s’intéresse qu’au shopping ou à la cuisine), cet article est également une bonne claque pour les hommes. Car ils souffrent aussi d’un sacré paquet de stéréotypes.

    Nous vous en avons traduit la plupart, voici les plus douteuses :

    Comment le trouver

  • Se procurer un chien et aller le promener.

  • Casser sa voiture dans des lieux stratégiques.

  • Rejoindre un club de randonnée.

  • Lire les rubriques nécrologiques pour trouver des veufs potentiels.

  • Se mettre au golf et aller sur les différents cours de golf.

  • Prendre plusieurs petites vacances à différents endroits plutôt qu’une seule à un seul endroit.

  • S’asseoir sur un banc dans un parc et nourrir les pigeons.

  • Trouver un job dans une école médicale, dentaire ou de droit.

  • Devenir une infirmière ou une hôtesse de l’air – elles ont un taux élevé de mariage.

  • Être gentille avec tout le monde – Ils peuvent avoir des frères ou des fils potentiels.

  • Se porter volontaire pour un jury dans un procès.

  • Dites à vos amies que vous êtes intéressée par un projet de mariage. Ne le gardez pas secret.

  • Allez vous perdre dans des matchs de football.

  • N’acceptez pas de travail dans une entreprise tenue largement pas des femmes.

  • Prenez un job de démonstratrice d’hameçons dans un magasin d’articles de sport.

  • Dans un avion, un train ou un bus, ne vous asseyez pas à côté d’une femme – asseyez-vous à côté d’un homme.

  • Allez à toutes les réunions de lycées ou de fac, il pourrait y avoir des veufs.

  • N’ayez pas peur de fréquenter des jolies filles : il pourrait bien y avoir des restes.

  • Ne vous mettez pas dans la même chambre qu’une fille qui est rabat-joie, elle pourrait vous tirer vers le bas.

  • Quand vous voyagez, prenez des petits hôtels, on y rencontre plus facilement des étrangers.

    Comment attirer son attention

  • Trébuchez en entrant dans une pièce où il se trouve.

  • Oubliez la discrétion de temps en temps et appelez-le.

  • Transportez une boîte à chapeau.

  • Portez un pansement, les gens demandent toujours ce qu’il s’est passé.

  • Gagnez beaucoup d’argent.

  • Apprenez plusieurs histoires drôles et racontez-les bien – mais faites attention de ne pas les lui dire plus d’une fois.

  • Marchez vers lui et dites-lui que vous avez besoin d’un conseil.

  • Faire tomber son mouchoir fonctionne toujours.

  • Faites acheter des billets de théâtre à votre père dont on doit se débarrasser.

  • Tenez-vous dans un coin et pleurez doucement, il y a de grandes chances pour qu’il arrive et demande ce qui ne va pas.

  • Achetez une décapotable, les hommes adorent faire des tours dedans.

  • Apprenez à faire des tartes aux pommes goûteuses. Amenez-en une au bureau et laissez les potentiels prétendants la goûter.

  • Riez à ses blagues.

  • Faites tomber le contenu de votre sac à main « accidentellement » dans la rue.

    Comment être belle pour lui

  • Les hommes aiment à penser qu’ils sont des autorités à propos des parfums. Demandez son avis sur lequel vous devriez porter.

  • Ayez des lunettes qui ont meilleure allure – les hommes aiment passer devant les filles qui portent des lunettes- ou essayez les lentilles de contacts.

  • Portez des talons hauts la plupart du temps – ils sont plus sexy !

  • Dites-lui qu’il est beau.

  • Prenez bien soin de votre santé, les hommes détestent les femmes malades.

  • Attrapez un coup de soleil.

  • Mettez-vous au régime si c’est nécessaire.

  • Ne lui parlez pas de vos allergies.

  • Les femmes européennes utilisent leurs yeux à leurs avantage. Pratiquez devant un miroir.

  • Ne soyez pas trop difficile.

  • Accrochez-vous à vos standards moraux.

  • Ne pleurnichez pas.

    Comment l’attraper

  • Montrez-lui que vous pouvez vous amuser pendant un rendez-vous pas cher – mais ne le faites pas trop !

  • Demandez à vos parents de disparaître quand vous vous amusez.

  • Organisez un double rencard avec un couple marié gai et heureux – faites-lui voir ce que c’est !

  • Envoyez à sa mère une carte d’anniversaire.

  • Demandez à sa mère ses recettes de cuisine.

  • Parlez avec son père à propos des affaires et soyez d’accord sur le fait que les taxes sont trop élevées !

  • Pendant le premier rendez-vous, dites-lui que vous n’êtes pas intéressée par vous marier !

  • Ne parlez pas du nombre d’enfants que vous voulez.

  • Si c’est un pêcheur, apprenez à écailler et à nettoyer un poisson.

  • Quand vous flânez avec lui, n’insistez pas pour vous arrêter devant chaque vitrine.

  • Ne lui dites pas combien vos vêtements coûtent.

  • Dès le début de votre relation, pourquoi ne pas avoir une chanson favorite que tous les deux voyez comme la vôtre ?

  • Découvrez les filles avec qui il ne s’est pas marié et pourquoi. Ne répétez pas les mêmes erreurs.

  • Ne parlez pas de votre ancien petit copain.

  • Soyez souple. S’il décide d’oublier la danse pour aller ramer sur un lac, allez-y ! Même si vous portez votre plus belle robe de bal.

  • Restez innocente mais pas ignorante.

  • Apprenez à jouer au poker.

  • S’il est riche, dites-lui que vous aimez son argent – l’honnêteté l’intriguera !

  • Ne le laissez jamais croire que votre carrière est plus importante que votre mariage.

  • Ne racontez jamais d’histoires salaces.

  • Faites-lui remarquer que le taux de mortalité pour les hommes célibataires est deux fois plus élevé que celui des hommes mariés.

    Idées folles

  • Allez à Yale.

  • Faites l’acquisition d’un permis de chasse.

  • Cachez-vous dans un cuirassé.

  • Louez un panneau publicitaire et postez votre photo et votre numéro dessus.

  • Prenez le bus qui va à l’aéroport en faisant plein d’allers-retours

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La roue tourne


Moi, je suis certaine que tout ce que l’ont dit, ce que l’on fait nous revient un jour ou l’autre, même si ce n’est pas toujours évident ou que cela prend du temps
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La roue tourne

 

Dans la vie, tout revient : la méchanceté à l’expéditeur, l’amour à ceux qui l’ont donné, les mensonges à ceux qui les ont dit …. Car on le sait bien, la roue tourne pour tous !

Inconnu

Le Saviez-Vous ► 8 signes qu’on essaie de vous manipuler


Nous avons tous connus un manipulateur dans notre entourage. Il y a des signes qui ne trompe pas et qu’il faut être attentif
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8 signes qu’on essaie de vous manipuler

Les manipulateurs sont rusés quand vient le moment d’obtenir ce qu’ils veulent. Faites attention de ne pas subir leur influence. Repérez ces 8 signes qui montrent qu’on essaie de vous manipuler.

1. On vous fait sentir coupable.

Jouer avec vos émotions est l’arme ultime des manipulateurs. Ceux-ci excellent dans l’art de vous faire sentir coupable pour des trucs (ou des pensées!) que vous n’avez même pas faits. Si vous réussissez à ne pas plier à leurs demandes, ils s’arrangent pour vous faire sentir coupable pendant des heures… voire des jours! Ils peuvent même vous lancer des phrases comme

« Qu’est-ce que j’ai pu faire pour mériter que tu me traites ainsi… ».

Et vous voilà partie pour cohabiter avec la culpabilité! Soyez ferme et convaincu dans vos décisions. Au besoin, écrivez pourquoi vous avez tenu tête à un manipulateur et relisez-vous pour ne pas que la culpabilité vous ronge.

2. Vous doutez de vous.

Quand on vous manipule, on joue sur votre esprit. On vous fait constamment douter de vous. Vous n’arrivez plus à prendre une décision simple sans penser aux conséquences ou aux commentaires qu’on vous dira. Devant un manipulateur (avouez que vous avez déjà un visage en tête!), vous perdez tous vos moyens alors qu’habituellement, vous étiez plus sûr de vous. C’est signe qu’on vous manipule quand vous devez ultra-vulnérable au point de ne plus avoir confiance en votre jugement. Appliquez quelques-uns de ces 20 gestes pour augmenter votre confiance en vous et vous libérez du joug des manipulateurs qui vous entourent.

3. Vos paroles sont déformées.

Discuter avec un manipulateur est une chose difficile… presqu’impossible. Vous ne voulez même pas avoir le dernier mot, mais bien pouvoir en glisser un seul. Quand vous le faites, vous êtes surpris de voir que l’autre déforme vos paroles. Parfois même, tout se retourne contre vous. Vous avancez un propos puis BANG, sans vous en rendre compte, on vous accuse de quelque chose d’autre. Et évidemment, on vous fait passer pour le « méchant », car le manipulateur fait tout en son pouvoir pour être le parfait souffre-douleur! C’est son rôle de prédilection.

4. Vous n’avez pas l’esprit en paix.

Quand un manipulateur rôde autour de vous, vous n’avez jamais l’esprit tranquille. Vous êtes constamment tourmenté. Vous ressassez le passé, vos actions, vos paroles (et les siennes) et vous angoissez pour la suite. On note aussi une baisse de votre estime de vous : vous craignez de décevoir tout le monde (pas juste le manipulateur!). Si votre calme intérieur a disparu, il faudrait examiner vos relations personnelles et professionnelles pour déterminer si quelques-unes ne seraient pas toxiques pour vous.

5. On use de flatterie envers vous.

Pour arriver à ses fins, un manipulateur est prêt à tout. Il sait quelles sont vos cordes sensibles sur lesquelles jouer pour obtenir ce qu’il désire. Attention! Ces flatteries ne sont qu’un tissu de mensonges : vous le savez, mais avez de la difficulté à résister. Ces faux compliments vous éblouissent parfois et vous réussissent à vous faire flancher. Ensuite, vous regrettez. Car une fois qu’il a gagné, plus rien de ceci ne subsiste. Fini! Basta! Protégez-vous et ne soyez pas trop naïf. Sans perdre toutes vos illusions, vous ne devez pas accorder une trop grande confiance aux manipulateurs.

6. On vous menace.

Quand un manipulateur sent que vous lui résistez, il peut aller jusqu’à vous faire des menaces. C’est l’un des enjeux les plus pernicieux de la manipulation. Un des derniers retranchements de ces êtres capables de bien des bassesses. En effet, les manipulateurs sont capables de vous dire des phrases comme « Si tu fais (ceci), je vais faire (cela)… » (ou son contraire « Si tu ne fais pas [ceci], ne pense pas que je ferai [cela]… »), « Voilà comment tu me montres que tu m’aimes/que tu me remercies/que tu m’aides » ou autres phrases pleines de sous-entendus menaçants. Voilà une spirale inquiétante dans laquelle ne jamais mettre les pieds (ou s’en sortir le plus vite possible) : personne n’a le droit de s’en prendre à votre intégrité. N’acceptez pas les menaces. Allez chercher de l’aide dans votre entourage ou dans une ligne d’écoute si vous sentez que vous perdez pied dans cette spirale.

7. On change les faits.

Pour fabriquer des excuses, pour trouver des preuves de tout ce qu’ils avancent, pour inventer des faits ou pour avancer toutes sortes d’arguments (parfois farfelus ou exagérés), les manipulateurs sont les champions! Ils seraient même assez hardis pour prétendre que 2+2=3. Sans hésiter, ils prétendent être des experts et sont capables de faire (et dire!) n’importe quoi pour vous convaincre qu’ils ont raison. Dans leur discours, on retrouve souvent des termes catégoriques comme « jamais », « toujours, “tout le monde”, “personne”, etc. Et s’ils ont tort et s’en aperçoivent, ils remettent la faute sur les autres, bien sûr! Ne croyez pas tout ce que les gens manipulateurs avancent. Questionnez-les, remettez en question leur parole et osez vous affirmer. Vous n’êtes pas dupe et n’avez pas à subir leurs grands discours.

8. Vous avez changé.

Parfois, à force de côtoyer des manipulateurs au quotidien, il se pourrait que plusieurs pans de votre vie aient souffert de ces relations. Votre sommeil est perturbé. Votre niveau de stress ne descend que rarement. Vous avez du mal à décrocher. Vous arrivez difficilement à vous détendre. Vous êtes plus nerveux. Voilà des signes que vous subissez physiquement et mentalement des contrecoups de la manipulation. Aussi, soyez attentif aux commentaires de ceux qui vous connaissent le mieux. Si, autour de vous, on vous dit que vous avez changé, que vous n’êtes plus comme avant ou que vous semblez différent, il serait temps de faire un petit examen sur ce qui a causé ces changements probablement non volontaires. Est-ce que vous subiriez une forme de manipulation qui vous force, sans vous en rendre compte, à modifier votre comportement? Faites une mise au point et, au besoin, allez consulter un thérapeute ou un psychologue pour vous dégager de cet engrenage étouffant.

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Mensonge


Cela est peut-être le seul moyen si nous sommes le moindrement attentif pour débusquer un menteur et voir que ces histoires ont des lacunes
Nuage

 

Mensonge

 

 

Celui qui dit un mensonge ne prévoit point le travail qu’il entreprend, car il faudra qu’il invente milles autres pour soutenir le premier

Alexander Pope

Ce qui sépare les gens


On peut avoir des gens près de nous avec qui nous communiquons plus. Les raisons sont parfois ridicules ou d’autres peut-être plus importantes, mais nous ne devrions jamais couper les ponts avec notre famille, nos amis …
Nuage

 

Ce qui sépare les gens

 

Ce n’est pas la distance qui sépare les gens
C’est le silence, la méchanceté, la trahison, l’hypocrisie, la jalousie, la rancune, l’orgeuil, les mensonges …. La liste est longues

Inconnu