Toujours aussi seuls dans l’Univers


Les astrophysiciens cherchent avec des signaux radio des extraterrestres dans notre Voie Lactée. Pour le moment dans notre système solaire, il n’y a aucune preuve que des civilisations extraterrestres existent, du moins avec la technologie actuelle. Peut-être en changeant de fréquence  radio ou encore une technologie plus poussée, ils pourront en trouver
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Toujours aussi seuls dans l’Univers


Impression artistique de ce à quoi pourrait ressembler à un extraterrestre.

Un premier bilan de trois années de traque n’a pas permis de découvrir une forme de vie intelligente extraterrestre, que ce soit dans la Voie lactée ou dans notre voisinage galactique.

PHOTO : ISTOCK

Alain Labelle

La prémisse du film E.T. l’extraterrestre n’est pas sur le point de se réaliser, puisque les recherches les plus poussées à ce jour n’ont pas permis de détecter de signal associé à la présence d’une vie intelligente autour des étoiles voisines de notre système solaire.

Tour d’horizon.

Notre Soleil est l’une des centaines de milliards d’étoiles situées au sein de la Voie lactée, l’une des milliards de galaxies qui composent notre Univers toujours en expansion.

La Voie lactée.

La Voie lactée

PHOTO : SKYSURVEY.ORG/NICK RISINGER

C’est dans ce tourbillon perpétuel que se trouvent les Homo sapiens qui évoluent depuis 300 000 ans sur la Terre, une toute petite planète bleue en orbite autour d’une étoile parmi tant d’autres.

Depuis toujours, les humains se questionnent devant l’immensité du ciel. Et si d’autres créatures intelligentes existaient dans ce vaste cosmos? Notre imagination en a créé des représentations, dans la littérature comme au cinéma, mais la réalité est plus terre à terre.

Pas dans notre système

Depuis quelques années, il devient de plus en plus clair que les petits bonshommes verts ne viendront pas de Mars. Peut-être même pas de notre système solaire, où les astrophysiciens concentrent plutôt leurs recherches pour trouver des formes de vie plus simples, comme des microorganismes.

Mais les Homos sapiens n’abandonnent pas l’idée de se trouver des compagnons célestes.

Pour découvrir une civilisation avancée, les humains regardent toujours plus loin dans l’Univers, grâce à des outils toujours plus sophistiqués.

À ce jour, ils ont ainsi trouvé plus de 4000 planètes autour d’autres étoiles que le Soleil. De ce nombre, une vingtaine d’entre elles se trouvent à une distance de leur étoile qui pourrait permettre la présence d’une forme de vie.

Représentation artistique de l'exoplanète Proxima b en orbite autour de Proxima du Centaure.

Située dans notre voisinage galactique, l’exoplanète Proxima Centauri b contiendrait d’énormes réservoirs d’eau liquide à sa surface, ce qui augmente les possibilités qu’elle abrite des organismes vivants.

PHOTO : ESO

Les humains sondent aussi le cosmos à la recherche de signaux radio qui émaneraient d’une civilisation développée sur le plan technologique. Ils le font depuis les années 60 grâce, entre autres, aux différents projets de l’Institut SETI, dont l’objectif est de détecter la présence de civilisations avancées dans notre Voie lactée.

L’un de ces projets est le Breakthrough Initiatives, financé par le milliardaire russe Yuri Milner à hauteur de 100 millions $ sur une période de 10 ans.

Les chercheurs qui y sont associés viennent de publier les résultats des analyses les plus poussées à ce jour. Ils ont analysé pas moins de 1 pétaoctet (1 million de gigaoctets) de données recueillies dans les longueurs d’onde radio et optique.

Rien non plus dans notre voisinage galactique

Ce premier bilan de trois années de traque de technosignatures extraterrestres ne montre aucune trace de vie intelligente autour des 1327 étoiles qui se trouvent à moins de 160 années-lumière de notre système solaire. Rien. Le néant.

Et ce, malgré le recours à des instruments toujours plus puissants, comme le télescope de Green Bank aux États-Unis, qui est le plus grand radiotélescope orientable du monde.

« Nous n’avons détecté aucun signal provenant d’une civilisation avancée qui tenterait de nous contacter à l’aide d’instruments incroyablement puissants », affirme Danny Price, astronome au Centre de recherche du SETI de l’Université de la Californie à Berkeley.

Nous avons analysé des milliers d’heures d’observations d’étoiles proches. Nous n’avons trouvé aucune preuve évidente de signaux artificiels extraterrestres. Toutefois, cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de vie intelligente. Nous ne regardons peut-être pas au bon endroit ni avec assez de précision! Danny Price, astronome au Centre de recherche du SETI

Le scientifique ne perd donc pas l’espoir d’une éventuelle communication du 3e type. Selon lui, les recherches actuelles sont peut-être menées à de mauvaises fréquences, et des interférences radio provenant de la Terre pourraient aussi nuire à la perception de signaux.

En outre, de nouveaux télescopes se joindront bientôt à l’effort de recherche, comme l’observatoire MeerKAT en Afrique du Sud, ce qui permettra de peaufiner les analyses.

Il faut aussi reconnaître que les Homo sapiens mènent cette quête avec les moyens technologiques qu’ils ont développés au fil des percées scientifiques qu’ils réalisent. Ils ne possèdent peut-être pas d’instruments assez perfectionnés pour y arriver.

Une chose est certaine, si les scientifiques perçoivent un jour un tel signal extraterrestre, celui-ci devra être analysé minutieusement afin de confirmer son authenticité. L’humanité réalisera par le fait même l’une de ses plus grandes découvertes.

Allo, ici la Terre?

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Un aperçu de l’avenir de notre système solaire


Rien n’est éternel dans l’Univers, même pas notre planète ou le soleil. Si nous ne détruisons pas la planète nous-même, ou un astéroïde ne viennent pas fracasser la Terre, le soleil lui fera sûrement des dégâts quand sonnera la fin pour lui. Les astronomes ont une idée de ce qui se passera surtout avec l’observation d’une planète en orbite autour d’une étoile naine blanche a plus de 400 millions d’années-lumières. Enfin, pour notre soleil, on estime l’évènement dans 5 milliards d’années, l’être humain à le temps de disparaitre d’ici là.
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Un aperçu de l’avenir de notre système solaire

 

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

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Une équipe d’astronomes annonce la découverte d’un cadavre d’étoile – une naine blanche – entouré d’un reste de planète. Les détails de l’étude sont publiés dans la revue Science.

Un aperçu de l’avenir

Notre étoile – comme toutes les autres – a une date de péremption, fixée à environ 5 milliards d’années. À mesure que la fin approchera, le Soleil va se mettre à enfler, au point de se transformer en géante rouge. Il absorbera finalement Mercure, Vénus, et probablement la Terre. Au final, son noyau s’effondrera et notre étoile, autrefois belle et brillante, se transformera en un objet extrêmement dense et pâle de la taille d’une planète. Les objets les plus éloignés commenceront alors à se rapprocher de ce cadavre d’étoile. Les enveloppes gazeuses seront aspirées, mais les cœurs de ces planètes pourraient survivre quelque temps.

PROPOSÉ PAR VISIT VIRGINIA BEACH

C’est du moins ce que l’on observe, à environ 410 années-lumière. Une équipe d’astronomes explique en effet avoir identifié un objet semblable à une planète en orbite autour d’une étoile naine blanche, baptisée SDSS J122859.93 + 104032.9. Pour vous donner une idée de la bête, dites-vous simplement que cet objet exotique emballe 70 % de la masse du Soleil dans une sphère de la taille de la Terre. Concernant la planète en orbite, il s’agirait plus précisément d’un planétésimal, un corps céleste constitué dans un disque de débris et d’environ 600 km de diamètre.

naine blanche

Dans 5 milliards d’années environ, notre Soleil se transformera en naine blanche. Crédits : Pixabay/Wikilmages

Probablement un reste de planète

À première vue, l’objet semble extrêmement dense. Dans le cas contraire, il aurait été aspiré depuis longtemps par les forces gravitationnelles de la naine blanche. Une densité proche de celle du fer, suggèrent les chercheurs, comprise entre 7,7 et 39 grammes par centimètre cube. Cette gamme de densités est compatible avec celle du noyau de la Terre. Aussi, les chercheurs soupçonnent que ce planétésimal est finalement le noyau restant d’une planète détruite.

Cette nouvelle découverte permet ainsi aux chercheurs de se faire une idée de l’avenir de notre système solaire. Les planètes les plus extérieures pourraient en effet se rapprocher du Soleil à mesure que celui-ci se chargera en densité. Survivront-elles pour autant ? Possible. Nous savons que Jupiter, Saturne, Uranus ou Neptune présentent un noyau rocheux de silicates et de fer, possiblement assez dense pour résister.

Cette découverte signifie par ailleurs que les disques ou anneaux entourant les naines blanches peuvent être des environnements hautement dynamiques. Notons enfin que si des disques de débris ont été observés autour de plusieurs naines blanches, ce n’est ici que le deuxième exemple connu de naine blanche hébergeant un planétésimal à l’intérieur.

Source

https://sciencepost.fr/

La sonde Voyager 2, lancée en 1977, atteint l’espace interstellaire


Il n’y a pas à dire, il y a 41 ans, c’était du solide et du durable. En effet, la sonde Voyager 2 même s’il est à des milliards de km de la Terre, il continue à communiquer avec la NASA. Même s’il ne peut utiliser toutes ses fonctions, il demeure quand même opérationnel
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La sonde Voyager 2, lancée en 1977, atteint l’espace interstellaire 

 

The Associated PressPhoto d’archives de Voyager 2

À dix-huit milliards de kilomètres de la Terre, après 41 années de voyage dans le système solaire, la sonde Voyager 2 a atteint une zone où le vent solaire ne souffle plus, a annoncé la NASA lundi.

À cette distance extraordinaire, chaque message de Voyager 2 met 16 heures et demie à atteindre la Terre. Par comparaison, le temps de communication à la vitesse de la lumière est de 8 minutes pour Mars actuellement.

Les scientifiques de la NASA ont confirmé lundi que Voyager 2 était sortie de l’héliosphère, la bulle protectrice de particules et de champs magnétiques créés par le Soleil. L’appareil a traversé l’héliopause, limite au-delà de laquelle ce vent solaire n’atteint plus les objets.

Mais la sonde reste techniquement dans le système solaire, dont la frontière est fixée aux confins du nuage d’Oort, bien au-delà de Pluton, et que la NASA compare à «une grosse bulle épaisse autour du système solaire». Ce nuage, composé probablement de milliards de corps glacés, reste sous l’influence de la gravité du Soleil. Voyager 2 mettra encore 30.000 ans à traverser cette ceinture.

En 2012, Voyager 2 est devenue la plus plus longue et la plus mythique mission de la NASA. Ses instruments continuent d’envoyer des observations.

Lancée alors que Jimmy Carter était président des États-Unis, elle a survolé Jupiter en 1979, puis Saturne, Uranus et Neptune, en 1989.

Comme elle fonctionnait encore après avoir dépassé Neptune, la NASA a continué la mission. Les ingénieurs ont éteint ses caméras pour économiser son énergie.

Sa sonde jumelle, Voyager 1, qui a quitté la Terre seize jours après elle, a atteint l’espace interstellaire en 2012 et continue encore de fonctionner. Mais l’un de ses instruments cruciaux pour mesurer le vent solaire, baptisé Plasma Science Experiment, est tombé en panne en 1980.

«Cette fois, c’est encore mieux», a dit Nicky Fox, directeur de la division d’héliophysique de la NASA.

«Les informations envoyées par les Voyager sur les limites de l’influence du Soleil nous donnent un aperçu inédit d’un territoire vraiment vierge».

Les deux sondes vont «très bien, pour des seniors», a dit Suzanne Dodd, directrice des communications interplanétaires de la NASA.

Selon elle, elles pourraient encore durer cinq ou dix ans, la seule limite étant la perte progressive de capacité de leur générateur à radioisotopes, qui fournit de l’énergie par la désintégration de matériaux radioactifs.

Les sondes emportent chacune des enregistrements de sons et d’images de la Terre sur des plaques en or et en cuivre.

Même éteints, les engins continueront de voyager potentiellement des milliards d’années avec leurs disques, et «ces capsules temporelles pourraient un jour être les seules traces de la civilisation humaine», dit la NASA sobrement dans son communiqué.

http://journalmetro.com/

ʻOumuamua : l’objet interstellaire est-il un vaisseau extraterrestre ?


2 astrophysiciens viennent d’ouvrir un débat sur ʻOumuamua. On a d’abord parlé d’astéroïde, puis reclassé comme comète et pourtant ʻOumuamua ne se comporte nullement comme une comète. Alors qu’elle est sa nature ? Ceux qui ont vu Star Trek IV  » le retour sur Terre » l’objet qui ressemble étrangement a ʻOumueamua voulait communiquer avec les baleines, n’ayant pas de réponse, la Terre serait détruite. Enfin … Quoi qu’il en soit, les chercheurs n’ont pas affirmer que c’est un vaisseaux extraterrestre, juste que c’est quelque chose d’insolite
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ʻOumuamua : l’objet interstellaire est-il un vaisseau extraterrestre ?

 

Xavier Demeersman
Journaliste

 

‘Oumuamua, dont le nom hawaïen signifie « messager venu de loin et arrivé le premier » , n’a pas fini de faire parler de lui. D’abord pris pour une comète venue d’une autre étoile, puis pour un astéroïde, l’hypothèse de la comète est de nouveau privilégiée. Cependant, l’objet interstellaire n’a pas le comportement d’une comète venant de dégazer. Dans ce cas, si ce n’est ni un astéroïde, ni une comète, qu’est-ce que c’est ? ‘Oumuamua est-il le messager d’une autre étoile ?

Quelques semaines après la découverte de ‘Oumuamua, une première salve d’observations suggérait que le premier objet interstellaire jamais détecté dans notre Système solaire était un astéroïde de forme inhabituelle, plus long que large, un peu comme un cigare (une image qui revient souvent). Un objet cylindrique venu d’une autre étoile ? Mais, ne serait-ce pas Rama, le vaisseau spatial décrit dans le roman de science-fiction Rendez-vous avec Rama, d’Arthur C. Clarke (voir article plus bas). Pour tenter de le savoir, des chercheurs ont donc mis 1I/2017 U1 « sur écoute », à l’affut d’éventuelles émissions radio qui proviendraient de l’intérieur… Mais cela n’a rien donné, l’objet est demeuré silencieux.

Alors, exit l’hypothèse d’un vaisseau (ou d’une sonde) venu d’ailleurs ? Non, une nouvelle étude déposée sur arXiv, relance le débat quant à la vraie nature de ‘Oumuamua. S’agit-il d’un objet naturel expulsé d’un autre système planétaire ou d’un artefact envoyé par une civilisation extraterrestre pour découvrir s’il y a de la vie ailleurs dans la galaxie ?

L’énigme de l’excès d’accélération de ‘Oumuamma

 

Dans leur article, les deux astrophysiciens du Harvard Center for Astrophysics, Shmuel Bialy et Abraham Loeb, n’affirment pas que ‘Oumuamua est un vaisseau spatial mais ils posent la question. Tous deux restent très intrigués par « l’excès d’accélération » de l’objet observé lors de sa traversée de notre Système solaire. Mais avant de continuer, un rapide rappel des faits s’impose : 1I/2017 U1 est passé au plus près de notre étoile, le 9 septembre (à 0,25 UA, soit un quart de la distance Terre-Soleil). Le 14 octobre, il était au plus près de la Terre (0,15 UA)… Et ce n’est que cinq jours plus tard, le 19 octobre, que Robert Weryk et son équipe l’ont découvert sur les relevés du télescope Pan-STARRS-1, installé sur le volcan Haleakalā, à Hawaii. Quelle émotion ce fut pour l’équipe de mettre la main sur le premier objet de ce type ; en effet, les astronomes attendaient ce moment depuis des décennies... Et voici qu’enfin, sous leurs yeux, venant de la direction de la Lyre, quelque chose qui ressemble à une comète ou un astéroïde venu d’ailleurs fait son apparition.

Revenons à cette accélération. Pourquoi se comporte-t-il ainsi, faisant fi surtout des interactions gravitationnelles avec le Soleil et les planètes, contrairement à ce que s’attendaient à observer les astronomes. Dans une étude publiée au début de l’été 2018, les chercheurs concluaient que, finalement, l’énigmatique ‘Oumuamua serait une comète et non un astéroïde. Mais une comète atypique car les recherches n’ont révélé aucune trace d’une queue cométaire (c’est d’ailleurs pour cette raison qu’après sa découverte, il fut postulé que c’est un astéroïde). Pourtant, selon eux, la seule explication possible à son augmentation de vitesse est un faible dégazage. Ce serait une comète sans glace (ou presque). Bref, un objet qui n’est pas sans rappeler Phaéton ou encore 9969 Braille, ni comète, ni astéroïde, ou les deux. Fin de l’histoire ?

« Si ‘Oumuamua était en fait une comète, pourquoi alors n’a-t-il pas eu tendance à dégazer quand il était au plus près de notre soleil ? » interrogent Shmuel Bialy et Abraham Loeb qui ne veulent pas en rester là. « ‘Oumuamua ne montre aucun signe d’activité cométaire, pas de queue de comète, ni aucune émission de gaz ou ligne d’absorption. Et si le dégazage était responsable de l’accélération, alors les couples associés auraient entraîné une évolution rapide de la rotation de ‘Oumuamua », pointent-ils.

Or, rien de semblable n’a été observé. C’est pourquoi ils préconisent de rouvrir le dossier.

L’astrobiologiste Karen J. Meech nous parle du cas passionnant d’‘Oumuamua, premier astéroïde interstellaire découvert. © TED, YouTube

‘Oumuamua est-il un objet naturel ou artificiel ?

Creusant la question, les deux chercheurs n’excluent pas la possibilité que ‘Oumuamua serait une voile solaire. Selon leurs modélisations, l’objet interstellaire aurait bénéficié d’un effet de « voile solaire ». 

« Nous expliquons l’excès d’accélération de ‘Oumuamua loin du soleil comme étant le résultat de la force que la lumière du soleil exerce sur sa surface. Pour que cette force puisse expliquer l’excès d’accélération mesuré, l’objet doit être extrêmement fin, de l’ordre d’une fraction de millimètre, et de plusieurs dizaines de mètres en surface. Cela rend l’objet léger pour sa surface et lui permet d’agir comme une voile légère » écrivent-ils en n’oubliant pas de préciser ensuite que cette forme pourrait être d’origine naturelle ou artificielle.

Cette question n’est pas encore tranchée. Un objet aussi fin pourrait-il survivre à un long périple dans la galaxie ? Les auteurs estiment que oui : il pourrait résister à un voyage de quelque 16.000 années-lumière sans vraiment être endommagé par des collisions avec les gaz ou les poussières rencontrés sur son chemin.

Alors, qui est vraiment ‘Oumuamua ? L’enquête continue. Pour les chercheurs, quand bien même l’objet interstellaire ne serait pas un vaisseau extraterrestre qui explore les étoiles et leurs planètes dans une partie de la galaxie, l’humanité devrait s’intéresser à la recherche de débris ou épaves de sondes extraterrestres. Après tout, de telles missions pourraient exister et d’ailleurs, plusieurs terriens songent à en envoyer, à commencer par notre plus proche voisine, Proxima b. Justement, en plus de présider la chair d’astronomie à Harvard, Abraham Loeb est le président du Conseil consultatif du projet de voile solaire de Breakthrough Starshot.

Un article qui fait polémique

En résumé, il ne serait pas impossible que le mystérieux ‘Oumuamua soit un vaisseau extraterrestre souligne l’étude. La discussion est ouverte. En tout cas, les réactions sont nombreuses sur les réseaux sociaux et parfois trop enflammées, mais attention : il n’est nullement affirmé par les auteurs que l’objet interstellaire est un vaisseau sous pavillon extraterrestre.

Enfin, beaucoup de chercheurs tempèrent, comme Seth Shostak, de Seti, qui a déclaré à NBC qu’« on ne devrait pas accepter aveuglément cette hypothèse habile quand il y a également une explication banale pour ‘Oumuamua, à savoir que c’est une comète ou un astéroïde lointain ».

Découvrir d’autres astéroïdes ou comètes interstellaires devraient nous éclairer. Combien d »Oumuamua y a-t-il dans la Galaxie ?

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Deux astrophysiciens de Harvard relancent le débat sur la nature de 1I/2017 U1 ‘Oumuamua.
  • Selon leurs modélisations, l’accélération observée de l’objet interstellaire lors de sa traversée du Système solaire pourrait être liée à une voile solaire.
  • L’étude suscite beaucoup de réactions et d’interrogations.

https://www.futura-sciences.com/

La formation de Mars a été très rapide


 

Grâce à une météorite qui viendrait de la planète Mars, trouvée dans le désert du Sahara, les scientifiques ont pu l’étudier et comprendre que la croûte martienne s’est solidifié très et aurait probablement eu des océans et peut-être la vie bien avant la formation de la Terre.
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La formation de Mars a été très rapide

 

Une sphère, qui est rouge et orange et qui a une multitude de trous, est vue dans un espace tout noir.

La planète Mars Photo : Reuters/NASA

La croûte solide de Mars s’est formée très rapidement après la naissance du système solaire, souligne mercredi une étude selon laquelle les conditions nécessaires à l’émergence de la vie pourraient être apparues très tôt sur la planète rouge.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Pour avoir de l’eau liquide sur une planète, il faut déjà une surface solide, et donc une croûte.

« Nos résultats indiquent que Mars pourrait avoir eu des océans et potentiellement de la vie bien avant la Terre », déclare à l’AFP Martin Bizzarro, du Muséum d’histoire naturelle du Danemark à Copenhague, coauteur de l’étude publiée dans Nature.

C’est une météorite martienne, NWA 7034, trouvée dans le désert du Sahara et surnommée Black Beauty, qui a permis de soulever un coin du voile de la prime enfance de Mars.

Sept précieux grains de zircon, un minéral robuste qui survit aux différents processus géologiques, ont été extraits d’un minuscule échantillon de cette météorite, puis analysés par une équipe de chercheurs qui a daté leur cristallisation.

« Nous avons pu en conclure que la cristallisation de la surface de Mars a été extrêmement rapide : 20 millions d’années seulement après la formation du système solaire – qui s’est produite il y a 4,567 milliards d’années -, Mars était dotée d’une croûte solide, susceptible potentiellement d’abriter des océans et peut-être également la vie », selon Martin Bizzarro.

Ces résultats tranchent avec « les modèles actuels selon lesquels la solidification de la planète aurait pris jusqu’à 100 millions d’années », dit-il. « Ces nouvelles données élargissent considérablement la période de temps pendant laquelle la vie est susceptible d’avoir existé sur Mars. »

Les chercheurs soulignent avoir découvert les plus anciens zircons martiens, qui sont d’« environ 100 millions d’années plus vieux que les plus vieux zircons terrestres » (4,370 milliards d’années).

La découverte en 2011 de Black Beauty, qui pesait au départ 319,8 grammes, a suscité un vif intérêt scientifique. Un gramme se vendait 10 000 euros, indique Martin Bizzarro.

Le Muséum d’histoire naturelle du Danemark en a acquis 44 grammes, grâce à divers soutiens. Cinq de ces grammes ont été écrasés pour permettre d’extraire les sept zircons de l’étude.

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi tous les jours contiennent la syllabe « di » ?


Probablement beaucoup le savent la relation du Lundi au Samedi à un rapport avec les planètes de notre système solaire et le Dimanche, chez les chrétiens est dédié à Dieu et le di viens du latin
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Pourquoi tous les jours contiennent la syllabe « di » ?

 

 

On peut remarquer que chaque jour de la semaine possède la syllabe di ajoutée à la racine du jour.

Les jours font référence à une planète de notre système solaire, soit : Lundi pour la Lune, Mardi pour Mars, mercredi pour Mercure, jeudi pour Jupiter, vendredi pour Vénus, samedi pour Saturne et dimanche qui est le jour du Seigneur ou dans d’autres termes : Dies Dominicus.

Dies veut dire jour en latin donc cela veut dire jour de la Lune pour Lundi, jour de Mars pour Mardi, etc…

https://www.pourquois.com/

 

Il y a un milliard d’années, une journée durait un peu moins de 19 heures


Vous imaginez si les journées auraient encore environs 19 heures au lieu de 24 heures comme il y a des milliards d’années ? Plus la Lune s’éloigne plus la longueur du jour se rallonge par année. Bon, ce n’est pas quelque chose qu’on peut voir, mais dans un jour, les journées auront 25 heures …. jusqu’au jour que la Lune se stabilisera
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Il y a un milliard d’années, une journée durait un peu moins de 19 heures

 

La lune vue par la Nasa | Nasa via Unsplash CC License by

La lune vue par la Nasa | Nasa via Unsplash CC License by

Repéré par Nina Pareja

Repéré sur The Guardian

Et les jours rallongent encore de quelques fractions de secondes par an.

Si vous n’arrivez déjà pas à tout faire dans votre journée, rassurez-vous, il y a un milliard d’années, chaque jour comptait 18 heures et 41 minutes. La Lune était alors plus proche de la Terre de quelques 45.000 km. Or, plus elle s’éloigne, plus la rotation de la Terre ralentit. L’éloignement progressif des deux astres provoque un phénomène quasiment imperceptible: chaque année, les jours rallongent de 0,000013 seconde environ.

À l’origine de cette découverte, une équipe de scientifiques de l’académie nationale des sciences des États-Unis (la NAS), dirigée par Stephen Meyer et Alberto Malinverno. Les scientifiques ont utilisé une combinaison de théories astronomiques et les signatures géochimiques de très anciennes pierres pour réaliser leurs calculs.

En gagnant 1,74 millième de seconde par an depuis 700 millions d’années, les jours ont rallongé. Tout porte à croire que ce processus va continuer pendant encore… quelques millions d’années.

Les cycles Milankovitch

En 1941, l’ingénieur et astronome Milutin Milankovitch avait déjà commencé à élaborer des calculs en rendant compte de l’alternance des cycles glaciaires et interglaciaires durant le Quaternaire. En fonction de trois paramètres (l’excentricité, l’obliquité et la précision), il a pu établir des cycles dits «cycles de Milankovitch» qui expliquent les changements climatiques naturels sur Terre.

Les scientifiques américains se sont inspirés de cette théorie et y ont ajouté les mesures d’oscillation de la Terre. Ils ont également mesuré la proportion de cuivre et d »aluminium dans des sédiments marins chinois et à l’intérieur de la Dorsale de Walvis, au sud de l’Atlantique, pour effectuer leurs calculs. Leur travail a permis de remonter plus loin qu’aucun autre scientifique auparavant.

«Nous cherchions à reconstruire les cycles de Milankovitch parce qu’ils fournissent un outil très puissant pour évaluer l’histoire de notre planète et aussi le système solaire. Ce sont un peu comme des panneaux de signalisation qui nous permettent de se déplacer dans l’histoire géologique, a expliqué Stephen Meyer au Guardian. Par exemple, l’identification des cycles de Milankovitch dans des sédiments traversant ces derniers millions d’années ont révolutionné notre compréhension de la nature de l’âge de glace, de l’instabilité de la calotte glacière et du fonctionnement du système climatique.»

Dans quelques millions d’années, la Lune devrait se stabiliser et les jours arrêter de rallonger. Mais ce jour-là, la Lune ne sera plus visible que par une moitié de la Terre.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Que se passerait-il si un trou noir supermassif passait près de la Terre ?


Si nous rencontrions un trou noir super massif, nous n’survirons pas. Il semble peu probable que cela arrive, au pire peut-être quand notre Voie lactée fusionnera avec la galaxie Andromède et la, il pourrait avoir au passage un trou noir, sauf qu’il n’y aura plus de vie à ce moment-là sur Terre. Mais qu’arriverait-il si cela était possible avec la Terre habitée ?
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Que se passerait-il si un trou noir supermassif passait près de la Terre ?

 

Crédits : ESO / M. Kornmessers

par Brice Louvet

L’Univers est gigantesque, étrange, et beaucoup de choses échappent encore aux scientifiques. Mais s’il vous arrive parfois de vous poser des questions sur son fonctionnement, sachez qu’il existe sur le Web une plateforme sur laquelle vous pourrez sûrement trouver des réponses à toutes vos interrogations : Ask an Astronomer. Des scientifiques volontaires de l’Université Cornell (États-Unis) sont ici disposés à vous répondre.

Parmi toutes les questions proposées : que se passerait-il si un trou noir supermassif passait près de la Terre ? Peut-être vous êtes-vous déjà posé cette question. Nous mourrions tous, évidemment, mais cela pourrait-il arriver ? Et si oui, à quoi ressemblerait le processus ? L’astronome Christopher Springob a récemment répondu à cette énigme. Il explique notamment que bien que ce soit très improbable, il n’est pas impossible qu’un trou noir supermassif – habituellement situé dans les centres galactiques – puisse passer près de la Terre si la Voie lactée fusionnait avec une autre galaxie.

En se basant sur un trou noir supermassif pesant un million de soleils, Springob a calculé que nous commencerions à remarquer quelque chose d’étrange dans l’orbite du système solaire autour de la galaxie, à une distance d’environ 1000 années-lumière.

 «Une fois que le trou noir serait à quelques centaines d’UA (1 UA = distance entre la Terre et le Soleil, soit environ 150 millions de km), il commencerait à perturber sérieusement les orbites des planètes dans notre système solaire, y compris la Terre, dit-il. Nous pourrions alors soit bouillir, soit geler, car nous serions soit trop près ou trop loin du Soleil».

L’astronome poursuit en expliquant que notre planète pourrait alors soit tomber dans le Soleil, soit être expulsée du système solaire, se retrouvant sur une orbite elliptique autour du trou noir supermassif. Si nous finissions par tomber dans le trou noir – de toute façon ne ne serions plus là depuis longtemps – les forces de marée gravitationnelles intenses déchireraient notre planète en lambeaux.

Notons que la Voie lactée va probablement fusionner avec la galaxie d’Andromède – située à deux millions d’années-lumière – dans environ 4 milliards d’années. Un trou noir pourrait intervenir dans ce processus, mais une fois encore, nous aurons déjà disparu depuis longtemps. La date d’expiration de l’Humanité – si elle n’est pas détruite avant – est d’environ un milliard d’années. Notre étoile va en effet grossir et la Terre deviendra alors trop chaude pour garantir toute habitabilité

Comme le dit l’astronome, «c’est tellement improbable que cela ne vaut pas la peine d’être considéré, mais c’est toujours amusant de penser à ça».

Vous pouvez lire sa réponse complète ici.

Source

http://sciencepost.fr/2

La NASA envisage des missions vers une comète et une lune de Saturne


On va commencer à entendre parler de Caesar et de Dragonfly issus de la NASA. Caeasar va étudier la comète Churyumov-Gerasimenko et Dragonfly, c’est un drone qui va scruter différents sites de Titan. Peut-être, les scientifiques trouveront des réponses sur la formation de la Terre, océan et la vie qui en a émergé. Cela est prévu vers 2020
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La NASA envisage des missions vers une comète et une lune de Saturne

 

Les scientifiques pensent que Titan pourrait contenir un... (PHOTO AP)

Les scientifiques pensent que Titan pourrait contenir un océan d’eau sous une épaisse croûte de glace et que la vie pourrait y exister.

PHOTO AP

Agence France-Presse
Washington

La NASA a annoncé mercredi avoir retenu deux concepts d’exploration robotique du système solaire parmi douze soumis par différentes équipes scientifiques: l’un porte sur l’exploration d’une comète et l’autre sur l’envoi d’une sonde vers Titan, la plus grosse lune de Saturne.

Mais l’agence spatiale américaine devra, à l’issue d’études plus poussées, choisir entre l’un ou l’autre de ces deux finalistes en 2019 pour développer une mission d’exploration qui sera lancée au milieu des années 2020.

«Ces deux projets d’exploration cherchent à répondre à plusieurs des plus grandes questions dans notre système solaire», a précisé Thomas Zurbuchen, responsable des programmes scientifiques à la NASA.

La première de ces deux missions, baptisée «Caesar» (Comet Astrobiology Exploration SAmple Return), vise à collecter des échantillons du noyau de la comète Churyumov-Gerasimenko pour les rapporter sur la Terre.

Ils pourraient révéler comment l’origine de la formation de notre planète, des océans et de la vie terrestre.

Les comètes sont constituées de matériaux provenant d’anciennes étoiles et de nuages interstellaires qui remontent à la naissance du système solaire, il y a cinq milliards d’années.

De ce fait, ce sont des témoins précieux du passé.

Quant à la seconde mission, «Dragonfly», il s’agit d’une forme de drone capable d’explorer l’habitabilité de dizaines de sites sur Titan, lune dotée d’une épaisse atmosphère, de lacs et de rivières de méthane liquide à sa surface.

Les scientifiques pensent que Titan pourrait contenir un océan d’eau sous une épaisse croûte de glace et que la vie pourrait y exister.

La mission retenue sera la quatrième sélectionnée par la NASA dans le cadre de son programme «New Frontiers», doté d’un budget de quelque 850 millions de dollars.

Ces prédécesseurs sont la mission New Horizon, qui a survolé Pluton en 2015, Juno, sonde en orbite autour de Jupiter, et OSIRIS-REx, vaisseau qui doit prélever des échantillons sur l’astéroïde Bennu en 2023 pour les ramener sur Terre.

Les autres projets du programme «New Frontiers» portent sur l’étude de Saturne, de Vénus ou d’astéroïdes autour de Jupiter.

Deux de ces projets viennent également d’être retenus par la NASA pour faire d’objet d’un plus grand développement technologique: les sondes «Enceladus Life Finder» et «Venus In situ Composition Investigations» ou Vici.

La première est conçue pour capter des indices d’une activité biologique dans le geyser géant qui jaillit d’Encelade.

Quant à Vici, ce serait le premier vaisseau robotique de la NASA à explorer Vénus en trois décennies. Venus Express de l’Agence spatiale européenne (ESA) est le dernier vaisseau à avoir étudié de près cette planète, entre 2006 et 2014, avant de se retrouver à cours de carburant.

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Des volutes marbrées s’enroulent à la surface de Jupiter


 

La sonde Juno a pris des photos de la planète gazeuse Jupiter. Cela donne de très belles photos, c’est même très artistiques
Nuage

 

Des volutes marbrées s’enroulent à la surface de Jupiter

 


Le projet Juno de la NASA a pour but de mieux comprendre Jupiter et la création de notre système solaire. Il a permis d’obtenir beaucoup de données sur cette planète géante.

La sonde a ainsi pu photographier de près la surface magnifiquement marbrée de cette planète gazeuse (ici en couleurs artificielles).

Plus d’images prises avec les caméras de Juno sont disponibles sur le site de la NASA.


Vous pouvez proposer vos propres versions éditées des images brutes de Juno sur
Mission Juno.

http://www.laboiteverte.fr