La sonde Voyager 2, lancée en 1977, atteint l’espace interstellaire


Il n’y a pas à dire, il y a 41 ans, c’était du solide et du durable. En effet, la sonde Voyager 2 même s’il est à des milliards de km de la Terre, il continue à communiquer avec la NASA. Même s’il ne peut utiliser toutes ses fonctions, il demeure quand même opérationnel
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La sonde Voyager 2, lancée en 1977, atteint l’espace interstellaire 

 

The Associated PressPhoto d’archives de Voyager 2

À dix-huit milliards de kilomètres de la Terre, après 41 années de voyage dans le système solaire, la sonde Voyager 2 a atteint une zone où le vent solaire ne souffle plus, a annoncé la NASA lundi.

À cette distance extraordinaire, chaque message de Voyager 2 met 16 heures et demie à atteindre la Terre. Par comparaison, le temps de communication à la vitesse de la lumière est de 8 minutes pour Mars actuellement.

Les scientifiques de la NASA ont confirmé lundi que Voyager 2 était sortie de l’héliosphère, la bulle protectrice de particules et de champs magnétiques créés par le Soleil. L’appareil a traversé l’héliopause, limite au-delà de laquelle ce vent solaire n’atteint plus les objets.

Mais la sonde reste techniquement dans le système solaire, dont la frontière est fixée aux confins du nuage d’Oort, bien au-delà de Pluton, et que la NASA compare à «une grosse bulle épaisse autour du système solaire». Ce nuage, composé probablement de milliards de corps glacés, reste sous l’influence de la gravité du Soleil. Voyager 2 mettra encore 30.000 ans à traverser cette ceinture.

En 2012, Voyager 2 est devenue la plus plus longue et la plus mythique mission de la NASA. Ses instruments continuent d’envoyer des observations.

Lancée alors que Jimmy Carter était président des États-Unis, elle a survolé Jupiter en 1979, puis Saturne, Uranus et Neptune, en 1989.

Comme elle fonctionnait encore après avoir dépassé Neptune, la NASA a continué la mission. Les ingénieurs ont éteint ses caméras pour économiser son énergie.

Sa sonde jumelle, Voyager 1, qui a quitté la Terre seize jours après elle, a atteint l’espace interstellaire en 2012 et continue encore de fonctionner. Mais l’un de ses instruments cruciaux pour mesurer le vent solaire, baptisé Plasma Science Experiment, est tombé en panne en 1980.

«Cette fois, c’est encore mieux», a dit Nicky Fox, directeur de la division d’héliophysique de la NASA.

«Les informations envoyées par les Voyager sur les limites de l’influence du Soleil nous donnent un aperçu inédit d’un territoire vraiment vierge».

Les deux sondes vont «très bien, pour des seniors», a dit Suzanne Dodd, directrice des communications interplanétaires de la NASA.

Selon elle, elles pourraient encore durer cinq ou dix ans, la seule limite étant la perte progressive de capacité de leur générateur à radioisotopes, qui fournit de l’énergie par la désintégration de matériaux radioactifs.

Les sondes emportent chacune des enregistrements de sons et d’images de la Terre sur des plaques en or et en cuivre.

Même éteints, les engins continueront de voyager potentiellement des milliards d’années avec leurs disques, et «ces capsules temporelles pourraient un jour être les seules traces de la civilisation humaine», dit la NASA sobrement dans son communiqué.

http://journalmetro.com/

La NASA rallume des propulseurs de la sonde Voyager après 37 ans


Tout de suite, j’ai pensé au 1 er long métrage de Star Strek quand ils ont trouvé Voyager 1. Je suis vraiment étonné ce que la NASA a pu rallumer 4 moteurs de la sonde spatiale Voyager 1 alors qu’il file a travers l’espace à une vitesse de 17 km/s et il se trouve à 21 milliards de km de notre planète. Ceci est dans le but de donner 2 ou 3 ans de plus à cette sonde qui a déjà 40 ans
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La NASA rallume des propulseurs de la sonde Voyager après 37 ans

 

Représentation artistique de la sonde Voyager 1 entrant dans l'espace intersidéral.

La sonde Voyager 1 poursuit son grand voyage galactique, 40 ans après son lancement. Photo : Reuters/NASA

Voilà 37 ans qu’ils étaient éteints, dans le froid du vide spatial. La NASA vient de rallumer quatre moteurs de la sonde spatiale Voyager 1, l’objet de nature humaine se trouvant à la plus grande distance de notre planète.

L’opération, effectuée vendredi, « va permettre de prolonger la vie de Voyager 1 de deux ou trois ans », a indiqué par communiqué Suzanne Dodd, directrice de projet pour l’agence spatiale américaine.

Ces moteurs servent à orienter la sonde dans une direction facilitant le contact radio avec la Terre.

Depuis son lancement il y a 40 ans, la sonde Voyager 1 a transformé l’astronomie et l’exploration spatiale. L’engin file dans le vide spatial à environ 17 kilomètres par seconde et se trouve présentement à environ 21 milliards de kilomètres de notre planète.

Pour réactiver les propulseurs à une telle distance, la NASA a donc dû faire preuve d’ingéniosité.

« Si vous essayez de démarrer une voiture qui est restée dans un garage pendant des décennies, vous ne vous attendrez probablement pas à ce que le moteur démarre », a ainsi souligné la NASA, avant de rappeler que les moteurs en question étaient silencieux depuis novembre 1980.

Les ingénieurs de l’agence spatiale américaine ont donc dû « examiner les logiciels qui avaient été codés dans un langage obsolète », mentionne l’ingénieur en chef Chris Jones.

Une fois la possible solution trouvée, les scientifiques ont dû patienter pendant 19 heures et 35 minutes, le temps que leurs instructions ne franchissent, à la vitesse de la lumière, l’incroyable distance séparant Voyager 1 de sa planète d’origine. Le résultat positif n’a été connu que mercredi.

Dès janvier, les quatre moteurs sortis de leur torpeur reprendront du service pour remplacer d’autres propulseurs dont l’état se dégradait depuis 2014.

Et puisque la démarche de la NASA a été couronnée de succès sur Voyager 1, l’agence spatiale envisage de répéter l’expérience avec la sonde jumelle Voyager 2.

http://ici.radio-canada.ca/

 

Le Saviez-Vous ► Il y a 40 ans, un président américain écrivait aux extraterrestres une lettre qui voyage encore dans l’espace


Il y a 40 ans, les États-Unis avaient envoyer une capsule temporelle à bord de Voyager 1 dans le but de communiquer avec des civilisations extraterrestres. Une lettre du président des États-Unis Jimmy Carter, des sons des animaux, de la musique, des photos … ainsi que notre ADN, et bien d’autres choses
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Il y a 40 ans, un président américain écrivait aux extraterrestres une lettre qui voyage encore dans l’espace

 

JIMMY CARTER VOYAGER MESSAGE

Le HuffPost  |  Par Grégory Rozière

Il y a 40 ans, le 16 juin 1977, le président américaine Jimmy Carter écrivait une lettre destinée aux extraterrestres. N’y voyez pas une preuve d’un quelconque complot pour autant. Car sur l’enveloppe, point d’adresse exacte. La missive était destinée à s’insérer dans une sorte de bouteille à la mer de l’espace.

Et effectivement, quelques mois plus tard, la lettre quitta la Terre à bord de la sonde Voyager 1. À l’origine, ce vaisseau, lancé le 5 septembre 1977, avait pour mission d’explorer Jupiter et Saturne. Mais la Nasa avait vu plus loin que ces géantes gazeuses.

Elle souhaitait qu’ensuite, la sonde, la plus rapide jamais lancée alors (et qui ne fut détrônée que par les très récentes sondes Juno et New Horizon), devait ensuite sortir du système solaire, tout simplement. Ce qui a eu lieu en 2012, une première pour un objet créé par l’homme.

Avec cette idée en tête, la NASA a donc voulu placer dans Voyager 1 et 2 (sa grande sœur, plus lente) une sorte de « capsule temporelle« . Le but de cette bouteille spatiale, appelée « Golden Record »?

« Communiquer l’histoire de notre monde aux extraterrestres » potentiels.

Candidature pour rejoindre le club galactique des civilisations

À l’intérieur de Voyager se trouve donc toujours, 40 ans après, la lettre de Jimmy Carter, s’adressant aux extraterrestres. Le président commence par présenter succinctement ce vaisseau, les Etats-Unis, la Terre. Puis d’expliquer que ce message a été « envoyé à travers le cosmos », avec l’objectif de survivre un milliard d’années, jusqu’à une époque où « notre civilisation aura été profondément altérée et où la surface de la Terre pourrait être grandement changée ».

Suit alors un petit message, destiné directement à de possibles extraterrestres découvrant Voyager à la dérive:

Ceci est un présent d’un petit monde éloigné, un témoignage de nos sons, notre science, nos images, notre musique, nos pensées et nos sentiments. Nous tentons de survivre à notre époque afin de pouvoir vivre dans la votre. Nous espérons qu’un jour, après avoir résolu les problèmes qui nous font face, nous rejoindrons une communauté de civilisations galactiques. Cet enregistrement représente notre espoir et notre détermination, ainsi que notre bonne volonté dans cet univers si vaste et génial.

Images et sons de la Terre

Derrière cette lettre symbolique, mais peu utile pour qui ne comprend pas l’anglais, la NASA a également sélectionné différents éléments permettant de mieux nous présenter. 115 images, plusieurs sons naturels et artificiels, des musiques et un « bonjour » en 55 langues différentes.

Tout cela a été intégré dans une sorte de vinyle en cuivre plaqué or, le tout empaqueté dans une pochette de protection en aluminium. Des instructions symboliques expliquent d’où provient la sonde Voyager et donne des instructions pour lire les informations.

On y trouve notamment des dessins expliquant notre conception des mathématiques.

La description de notre ADN.

Ou des photos de notre espèce.

Si des extraterrestres découvrent la sonde Voyager, ils pourront également écouter le bruit du vent et de la pluie sur la Terre:

écouter ici

Des différents animaux qui peuplent actuellement la planète:

écouter ici

Des musiques provenant du monde entier:

écouter ici

Ou encore un « bonjour tout le monde » en Français:

écouter ici

Si avec ça, la Terre n’est pas invitée à rejoindre le club des civilisations galactiques…

 

http://quebec.huffingtonpost.ca

Quel est l’avenir pour Voyager 1 ?


Ce sont justement des questions que je me posais cette semaine. Comment la sonde Voyager 1 va réussir a collecter et envoyer des données a la Terre tout en étant en dehors du système solaire
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Quel est l’avenir pour Voyager 1 ?

 

Voyager 1... (Dessin fournie par la NASA)

Voyager 1

DESSIN FOURNIE PAR LA NASA

VÉRONIQUE MARTINACHE, LAURENT BANGUET
Agence France-Presse
Paris, France

La sonde américaine Voyager 1 est officiellement devenue le premier objet humain à quitter le système solaire: que sait-on de son nouvel environnement? Pendant combien de temps va-t-elle continuer à fonctionner? Que peut-elle nous apprendre?

QUESTION – Comment sait-on que Voyager a atteint l’espace interstellaire?

REPONSE – La densité du milieu dans lequel se déplace la sonde est beaucoup plus élevée que celle de la bulle dans laquelle baignent la Terre et les autres planètes du système solaire.

Les astrophysiciens ont pu l’évaluer indirectement, à partir de mesures d’ondes transmises par la sonde, la fréquence étant directement liée à la densité.

Q – Dans quel milieu évolue désormais la sonde?

R – L’espace interstellaire est fait de gaz, le plasma galactique : on ne le visualise pas.

Tout ce qu’on en connaît aujourd’hui repose sur des modèles. Pour la première fois une sonde va pouvoir explorer ce milieu. Les astrophysiciens vont pouvoir comparer tout ce qui a été déduit indirectement avec des observations directes du gaz galactique.

Et si tous les instruments ne fonctionnent plus sur Voyager 1, sa petite soeur Voyager 2, totalement opérationnelle, devrait elle aussi pénétrer ce milieu inexploré d’ici trois ans.

Q – Quelles informations peut-on en attendre?

R – «C’est particulièrement intéressant pour la physique, et notamment l’analyse des interactions entre les étoiles et les gaz dans les galaxies», explique Rosine Lallement, de l’Observatoire de Paris.

«Ce qu’on est en train d’apprendre a des implications directes notamment sur l’interprétation des supernovae. Or c’est l’analyse des supernovae qui permet par exemple de comprendre si l’univers est en expansion», ajoute-t-elle.

Il y a aussi l’aspect exploration de l’inconnu. «C’est toujours intéressant d’aller voir un peu comment ça se passe dehors», glisse l’astrophysicienne.

Et si un jour on veut envoyer des sondes vers les étoiles, on en saura davantage sur le milieu auquel on va se frotter.

Q – Comment Voyager transmet-elle ses informations à la Terre?

R – Les données collectées par les différents instruments sont toutes transmises en temps réel par radio, avec un débit qui semble ridicule à l’aune des liaisons internet actuelles: 160 bits par seconde à comparer à 5 à 8 millions de bits en moyenne pour une ligne ADSL en France. Ce signal radio est émis avec une puissance d’environ 20 watts, l’équivalent d’une petite ampoule de lampe de chevet. Mais après avoir voyagé pendant quelque 19 milliards de km, la puissance reçue sur Terre est infinitésimale, moins d’un milliardième de milliardièrme de watt, et il est nécessaire d’utiliser des antennes de 34 à 70 mètres de diamètre du réseau Deep Space pour les écouter!

Q – Jusqu’à quand?

R –  Les responsables de la mission estiment que certains instruments pourront continuer à fonctionner au moins jusqu’en 2020. Mais dès 2014, l’instrument ultraviolet à bord deVoyager 1 sera éteint par une commande envoyée depuis le sol, afin de préserver de l’énergie pour les autres instruments. Puis, aux alentours de 2020, les ingénieurs éteindront un par un ces instruments pour maintenir la sonde en vie, jusqu’à ce que le dernier détecteur soit coupé, vers 2025.

«Même s’il est probable qu’aucune donnée scientifique ne sera collectée après 2025, il se peut que des renseignements techniques continuent à nous parvenir encore plusieurs années après», précise Ed Stone, responsable du projet à la NASA.

Les deux sondes Voyager devraient rester à portée des grandes oreilles de Deep Space jusqu’aux environs de 2036, à condition que leur pile atomique dégage encore assez d’énergie pour transmettre des signaux jusqu’à la Terre.

Q – Et après?

R – Voyager 1 s’échappe du système solaire à une vitesse d’environ 525 millions de km par an (3,5 fois la distance de la Terre au Soleil, la fameuse Unité Astronomique), filant droit vers la constellation du Serpentaire (Ophiuchus).

En l’an 40272, la sonde passera à 1,7 année-lumière d’une étoile obscure de la constellation de la Petite Ourse.

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La sonde Voyager 1, premier objet humain hors du système solaire


Voyager 1 a quitter notre système solaire depuis quelque temps, mais la nouvelle est maintenant officielle. Ce qui me surprend c’est que la Nasa peut recevoir encore des données de leurs activités malgré qu’il est a des années-lumières de la Terre
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La sonde Voyager 1, premier objet humain hors du système solaire

 

L'une des sondes Voyager.... (Photo AFP)

L’une des sondes Voyager.

PHOTO AFP

JEAN-LOUIS SANTINI
Agence France-Presse
WASHINGTON

C’est officiel depuis jeudi: la sonde américaineVoyager 1, lancée en 1977, a bien quitté le système solaire, devenant ainsi le premier objet envoyé par l’homme à atteindre l’espace intersidéral.

Selon des mesures publiées dans Science et confirmées par la Nasa, la sonde a quitté le système solaire il y a déjà plus d’un an, en août 2012:

«Maintenant que nous avons ces nouvelles données clé, nous pensons que l’humanité a franchi un pas historique en entrant dans l’espace interstellaire», s’est félicité Ed Stone, responsable scientifique de la mission à l’Institut de Technologie de Californie.

De nouvelles analyses des densités de plasma autour du vaisseau se sont révélées conformes aux densités se trouvant dans la région interstellaire prédites dans les modèles, selon des chercheurs de l’Université d’Iowa, dont Don Gurnett, qui ont publié leur étude sur le site de la revue américaine Science.

Selon ces astrophysiciens, Voyager, qui se trouve à plus de 18 milliards de kilomètres du Soleil, est sorti de l’héliopause, la zone frontalière du système solaire, pour entrer dans le froid et l’obscurité de l’espace interstellaire vers le 25 août 2012.

«Nous avons sursauté sur nos chaises quand nous avons constaté ces oscillations dans nos données car elles montraient que le vaisseau se trouvait dans une région totalement nouvelle, conforme à ce que l’on peut attendre dans l’espace intersidéral et entièrement différente de l’héliosphère, la bulle formée par les rayons solaires», explique Don Gurnett.

«Nous avons clairement traversé l’héliopause, la région frontalière entre le plasma solaire et le plasma interstellaire», ajoute-t-il.

Ce moment historique tant attendu a donné lieu à des controverses ces derniers mois. Deux études publiées plus tôt cette année, dont la dernière en août basée sur d’autres données, avaient déjà conclu que la sonde était sortie du système solaire l’année dernière, mais la Nasa avait jugé ces recherches non concluantes.

Des messages de Jimmy Carter et Kurt Waldheim

Elles s’appuyaient sur une forte et soudaine diminution des particules émanant du système solaire et un accroissement des rayonnements galactiques indiqués par les instruments du vaisseau spatial. Selon l’étude de l’astrophysicien Marc Swisdak de l’Université du Maryland publiée en août dans l’Astrophysical Journal, Voyager 1 serait sorti du système solaire les 27 juillet 2012.

Ce scientifique, selon qui l’étude publiée jeudi vient conforter ses conclusions, souligne que «c’est la première fois que l’humanité peut sortir du berceau du système solaire pour explorer le reste de la galaxie». «Voyager permet ainsi d’effectuer des observations directes hors du système solaire», explique-t-il à l’AFP.

Pour John Grunsfeld, le patron des missions scientifiques de la Nasa, «Voyager s’est aventuré là où aucune autre sonde n’est allée avant, marquant l’un des accomplissements technologiques le plus significatif dans les annales de l’histoire de la science».

La durée de vie des deux sondes Voyager, lancées en 1977 à un mois d’intervalle et qui avancent à 55 000 km/h, ne devait pas dépasser cinq ans, mais elles sont toujours aujourd’hui en bon état de fonctionnement. Leurs caméras ont été éteintes pour économiser leur batterie au plutonium qui devrait s’épuiser vers 2020.

Le programme d’exploration Voyager avait pour objectif l’étude des planètes du système solaire. Voyager 1 et 2 ont survolé Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune ainsi que 48 de leurs lunes. Les données recueillies par les neuf instruments à bord de chacune des sondes en font la mission d’exploration du système solaire la plus fructueuse scientifiquement de toute l’histoire spatiale.

Les deux vaisseaux transportent chacun un disque en or plaqué de cuivre de 30 cm contenant 115 photographies et une variété de sons naturels ainsi que des messages dans 55 langues. Des messages du président américain d’alors Jimmy Carter et du secrétaire général de l’ONU de l’époque, Kurt Waldheim, voyagent également dans ces sondes depuis plus de 35 ans.

Selon les scientifiques, Voyager 1 et 2 –cette dernière devrait sortir du système solaire d’ici trois ans– se trouveront dans le voisinage d’autres étoiles et à environ deux années lumière (une année lumière équivaut à 9.461 milliards de km) du Soleil d’ici 40 000 ans.

«Rien ne peut arrêter la course de Voyager 1 dans l’espace qui continuera son périple pendant très très longtemps, probablement des milliards d’années», prédit l’astrophysicien Marc Swisdal.

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Voyager 1: l’ultime zone avant de sortir du système solaire


Quand je lis ou entends parler de la sonde Voyager, j’ai toujours en-tête un des films de Star Trek .. Est-ce que Voyager va devenir Viger qui cherche son créateur pour lui confier ses nouvelles données après avoir traversé l’espace dans ses zones inconnues ?
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Voyager 1: l’ultime zone avant de sortir du système solaire

 

Astronomie - Voyager 1: l'ultime zone avant de sortir du système solaire

Photo AFP / Ho / Nasa / JPL / Caltech

Agence France-Presse

WASHINGTON – La sonde américaine Voyager 1 se trouverait dans l’ultime zone avant sa sortie du système solaire pour devenir le premier engin de fabrication humaine à sillonner l’espace interstellaire, a indiqué lundi la Nasa.

Voyager est entrée dans une nouvelle région des confins du système solaire qui fait interface avec l’espace inter-sidéral, indiquent les instruments à bord de la sonde lancée en 1977 et qui se trouve à 18,5 milliards de kilomètres du soleil.

C’est comme une autoroute magnétique par où les particules à haute énergie venant de l’espace interstellaire entrent dans le système solaire et celles à basse énergie provenant de ce dernier s’en échappent, ont expliqué les scientifiques responsables de cette mission lors d’une conférence de presse téléphonique.

«Nous pensons qu’il s’agit de la dernière étape du périple de Voyager 1 avant d’entrer dans l’espace interstellaire», a dit Edward Stone, le responsable du projet à l’Institut de technologie de Californie (Caltec) à Pasadena (Californie, ouest).

«Selon nos estimations, Voyager 1 pourrait sortir du système solaire d’ici deux mois ou deux ans au plus», a-t-il ajouté soulignant que l’équipe ne s’attendait pas à ce que l’engin traverse une telle zone avant sa sortie.

«Mais avec Voyager nous nous attendons toujours à l’inattendu», a relevé Edward Stone.

Les deux Voyagers qui ont été lancées en 1977, à un mois d’intervalle, sont toutes deux encore en bon état de fonctionnement. Voyager 2 se trouve actuellement à 15 milliards de km du soleil.

Le programme d’exploration Voyager avait pour objectif l’étude des planètes extérieures au Système solaire.

Voyager 1 et 2 ont survolé Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune ainsi que 48 de leurs lunes.

Les données recueillies par les neuf instruments à bord de chacune des sondes en font la mission d’exploration du Système solaire la plus fructueuse scientifiquement de toute l’histoire spatiale.

Les deux Voyager ont révélé un grand nombre de détails sur les anneaux de Saturne et permis de découvrir les anneaux de Jupiter.

Elles ont aussi transmis les premières images précises des anneaux d’Uranus et de Neptune. Elles ont en outre fait la découverte de 33 nouvelles lunes et révélé l’activité volcanique de Io et la structure étrange d’Europe, deux lunes de Jupiter.

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Voyager1 est rendu au «purgatoire interstellaire»


Voyager aura-il une destinée  comme le montré le premier long métrage de Star Strek ou Viger (Voyager) cherchait son créateur pour livré toutes l’information qu’il avait emmagasiné pendant des siècles ?
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Voyager1 est rendu au «purgatoire interstellaire»

image:http://assets.branchez-vous.net/admin/images/branchezvous/voyagerphoto.jpg

Voyager 1 est entré cette semaine dans la zone tampon située entre le système solaire et l’espace interstellaire. La sonde en est à sa dernière étape avant de se lancer dans l’immensité, et le vide, de la Voie Lactée.

Depuis son lancement en 1977, Voyager a parcouru environ 18 milliards de kilomètres. La sonde est rendue aujourd’hui à la limite de la zone d’influence du soleil. La NASA a surnommé cette région le «purgatoire interstellaire». Grâce à ses instruments qui fonctionnent toujours, Voyager 1 indique aux scientifiques que les vents solaires constituées de particules chargées diminuent, mais que le champs magnétique du Soleil, prisonnier de l’héliosphère, s’intensifie.

«Voyager nous montre que ce qui est à l’extérieur pousse vers l’intérieur, a expliqué Ed Stone, un scientifique du projet Voyager. Nous n’en avons pas pour très longtemps avant d’apprendre ce qu’est réellement l’espace entre les étoiles.»

La sonde s’échappera bientôt du système solaire. Les scientifiques de la NASA ne peuvent prédire ce moment avec précision, mais ils affirment que Voyager devrait plonger dans l’espace intersidéral d’ici quelques années.

La mission Voyager avait pour objectif premier l’exploration des planètes Jupiter et Saturne. Suite à plusieurs découvertes, dont la présence de volcans actifs sur une lune de Jupiter, la NASA a décidé de prolonger la mission. L’agence spatiale prévoit communiquer avec la sonde jusqu’en l’an 2020, date à laquelle ses instruments cesseront de fonctionner, faute d’énergie électrique.

Voyager 1 continuera alors de voguer silencieusement vers les étoiles. Elle devrait en croiser une première dans 40 000 ans.

Vous pouvez regarder cette vidéo, présentée par la NASA, racontant les aventures cosmiques de la sonde Voyager :

 

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