Ces kata­nas sont forgés à partir de météo­rites


Des katanas sont des sabres japonais. Il y a 130 ans, un samouraï a acheté une pierre tombée du ciel. Puis travailler par un forgeron, les lames des katanas sont vraiment jolies.
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Ces kata­nas sont forgés à partir de météo­rites


par  Nicolas Pujos

Il y a près de 130 ans, un samou­raï du nom d’Eno­moto Takeaki a utilisé une météo­rite pour fabriquer les lames de ses kata­nas. On peut aujourd’­hui en voir un spéci­men excep­tion­nel au musée des sciences de Toyama, au Japon.

À la fin du XIXe siècle, Enomoto Takeaki a acheté une pierre dont la véri­table nature, une météo­rite, avait été décou­verte en 1895 par des géologues. Le célèbre samou­raï a demandé à un forge­ron d’en tirer des lames. Deux grandes lames sont deve­nues des épées et trois lames plus courtes des kata­nas, dont l’un est exposé au musée de sciences de Toyama.

Les cinq lames sont appe­lées « Ryuseito », ce qui se traduit litté­ra­le­ment par « sabres de comète ». Leur compo­si­tion provient d’un alliage de 70 % de fer météo­rique et de 30 % de tama­ha­gane, un métal riche en sable utilisé dans le katana ordi­naire. Des vagues se dessinent sur les lames grâce à des tempé­ra­tures de forgeage très supé­rieure à la normale.

Source : Musée des sciences de Toyama

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Cet étrange verre jaune décou­vert au Sahara a été formé par une météo­rite


Les météorites ne font pas juste détruire, ils créer des pierres uniques lors de leur impact sur la Terre. Le pharaon Toutankhamon a d’ailleurs eu des bijoux ornés de cet étrange verre jaune.
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Cet étrange verre jaune décou­vert au Sahara a été formé par une météo­rite

Crédits : Mark Riddick

par  Mathilda Caron

Les mystères de l’ori­gine du verre libyque, un éton­nant miné­ral jaune trans­lu­cide que l’on trouve dans la partie orien­tale du Sahara, ont enfin été percés. 

Des cher­cheurs de l’uni­ver­sité Curtin, en Austra­lie, révèlent dans une nouvelle étude qu’il a été créé par l’im­pact d’une météo­rite il y a 29 millions d’an­nées, rappor­tait Sky News le 16 mai.

Il exis­tait jusqu’ici deux hypo­thèses quant à son exis­tence.

« La ques­tion de savoir si le verre s’est formé lors de l’im­pact d’une météo­rite ou lors d’une explo­sion aérienne faisait l’objet d’un débat perma­nent depuis des années », explique le géologue Aaron Cavo­sie. « Les impacts de météo­rites et les explo­sions aériennes peuvent causer la fonte, mais seuls les impacts de météo­rites créent des ondes de choc qui forment des miné­raux à haute pres­sion », tel que le verre libyque.

C’est la présence dans les échan­tillons préle­vés de traces de reidite, un cris­tal rouge extrê­me­ment rare qui se forme unique­ment lors d’im­pacts météo­riques, qui a achevé de convaincre les cher­cheurs de son origine cosmique. L’étrange verre jaune est dispersé sur des dizaines de kilo­mètres dans l’est du Sahara, en Libye et en Égypte. Il a été retrouvé dans des bijoux anciens, notam­ment ceux que portait du pharaon Toutan­kha­mon.

Source : Sky News

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Le Saviez-Vous ► Apocalypse : huit scénarios possibles de fin du monde


Un jour ou l’autre, la terre, l’univers n’existerait plus. En attendant, notre bonne vieille terre n’est pas exempté de la fin du monde. Plusieurs scénarios sont possibles. D’ailleurs depuis des siècles, on croit que la fin du monde est proche. Beaucoup ont prophétisé des dates d’expiration de notre monde. Avec les siècles, d’autres possibilités se sont ajoutées, car il n’est pas certain que la fin viendra d’abord de l’espace, mais le facteur humain pourrait en être une des causes.
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Apocalypse : huit scénarios possibles de fin du monde

 

Céline Deluzarche

Journaliste

 

Dans plusieurs milliards d’années, la Terre finira inexorablement absorbée par le Soleil transformé en géante rouge. D’ici là, l’humanité aura certainement disparu depuis bien longtemps. Reste à savoir comment…

Elle devait se produire en 1999. Puis, en 2008 ou en 2012. Peut-être bien, finalement, pour 2060 ? Depuis plusieurs siècles, prophètes et autres gourous prédisent régulièrement la fin du monde. Déluge biblique, invasion d’extraterrestres ou Armageddon, chacun y va de sa théorie fumeuse. Un peu plus élaborés, les films hollywoodiens se montrent aussi très imaginatifs pour détruire l’Humanité, d’Interstellar à La Planète des singes en passant par Le Jour d’après. Il existe pourtant de réelles probabilités de voir l’espèce humaine disparaître précocement. Voici les hypothèses scientifiques les plus sérieuses.

Une superéruption volcanique provoque un hiver permanent

Tous les 100.000 ans environ, se produit une superéruption capable d’annihiler pendant plusieurs années le rayonnement solaire. Des centaines de kilomètres cubes de cendres et de roches sont projetés dans l’atmosphère, plongeant la planète dans un hiver permanent, empêchant toute plante de croître, provoquant des famines et des épidémies. Une trentaine de supervolcans dans le monde seraient susceptibles de provoquer une telle catastrophe. En 2017, des chercheurs de l’Arizona State University ont ainsi averti d’un possible réveil du Yellowstone, aux États-Unis. Toutefois, il est peu probable que le phénomène soit suffisamment massif pour causer l’extinction entière de l’humanité.

Une superéruption se produit tous les 100.000 ans environ. © Marc Szeglat, Unspash

Une superéruption se produit tous les 100.000 ans environ. © Marc Szeglat, Unspash

Une météorite géante

Une météorite géante d’une dizaine de kilomètres de diamètre croise l’orbite terrestre tous les 100 millions d’années environ. Dégageant une énergie équivalente à cinq milliards de fois la bombe d’Hiroshima, une telle collision embrase l’atmosphère à plus de 1.000 °C et entraîne des tsunamisde plusieurs centaines de mètres de hauteur. C’est l’explication la plus communément avancée pour expliquer la fin des dinosaures, il y a 66 millions d’années.

Encore plus dangereux : la désintégration d’une comète géante entraînant une succession de méga-impacts. Rassurez-vous : des experts de la Nasa et de l’ESA planchent d’arrache-pied pour trouver un moyen de dévier les astéroïdes menaçant la planète.

Une météorite géante frappant la Terre embrase l’atmosphère à plus de 1.000 °C et entraîne de gigantesques tsunamis. © James Thew, Fotolia

Une météorite géante frappant la Terre embrase l’atmosphère à plus de 1.000 °C et entraîne de gigantesques tsunamis. © James Thew, Fotolia

Un déclin démographique inexorable ?

Au rythme actuel, il n’y aura plus aucun Japonais en l’an 3000, alertait en 2006 le National Institute of Population and Security Research, dépendant du ministère japonais de la Santé. En cause, un taux de fécondité d’à peine 1,41 enfant par femme. Ce n’est pas le seul pays menacé par l’extinction démographique : la Corée du Sud, dont le taux de fécondité ne dépasse pas 1,26, pourrait aussi disparaître d’ici l’an 2500. En Europe, la Roumanie, la Pologne ou l’Italie sont sur la même pente malgré les politiques natalistes lancées dans ces pays. En 2003, les Nations Unies ont réalisé une estimation de la population mondiale en l’an 2300 : selon la projection d’un taux de fécondité stabilisée, en fourchette basse, elle serait de 2,3 milliards ; en fourchette haute, de 36,4 milliards.

Dans une hypothèse où le taux de fécondité serait gelé au taux constant actuel pour les 3 prochains siècles, ce chiffre serait de… 134.000 milliards ! Mais comment pouvoir se projeter aussi loin, entre implosion et explosion démographique ? Car, c’est aussi faire peu de cas, outre les facteurs culturels, du déclin démographique provenant d’une chute de la fertilité humaine. Une étude de 2017 montrait ainsi que le nombre moyen de spermatozoïdes des hommes dans les pays les plus industrialisés du monde avait chuté de moitié en 40 ans.

Le Japon pourrait disparaître d'ici l'an 3000. © Chris B, Unsplash

Le Japon pourrait disparaître d’ici l’an 3000. © Chris B, Unsplash

Le réchauffement climatique rend la terre invivable

D’ici 2100, la plupart des pays du golfe persique pourraient devenir inhabitables sous l’effet du réchauffement climatique. Selon le MIT, la plaine du nord de la Chine, qui compte la plus grande concentration d’humains de la planète, pourrait, à son tour, devenir coutumière des vagues de chaleurs caniculaires d’ici 2070.

« Avec une température supérieure à 35 °C et un taux d’humidité de 100 % empêchant toute évaporation, les gens meurent en seulement six heures », avancent les chercheurs.

La chaleur atteinte au Pakistan, en Inde ou au Bangladesh pourrait là encore « excéder la capacité de l’organisme humain à survivre sans protection ».

Pourra-t-on loger tous ces futurs migrants en Sibérie ou au Canada ?

Les vagues de chaleur rendront de vastes parties du monde inhabitables. © Thomas Quaritsch, Unsplash

Les vagues de chaleur rendront de vastes parties du monde inhabitables. © Thomas Quaritsch, Unsplash

Une guerre nucléaire généralisée

On compte en 2018 plus de 14.000 armes nucléaires dans le monde, d’après l’organisation Ploughshares Fund. En 2014, une étude de l’Union géophysique américaine a démontré qu’un simple conflit nucléaire régional entre l’Inde et le Pakistan projetterait dans l’atmosphère cinq millions de tonnes de carbone, provoquant une chute généralisée des températures sur la planète et une importante dégradation de la couche d’ozone pouvant conduire à une véritable « famine nucléaire ».

Autant dire qu’une guerre généralisée aurait largement de quoi éradiquer l’humanité. Les conséquences pourraient encore être pires si l’on utilisait des bombes « salées » (ou bombe sale) en cobalt-59, un isotope radioactif capable de rendre la zone frappée inhabitable pendant au moins un siècle. De quoi approuver les partisans d’un désarmement global.

Avec 14.000 armes nucléaires dans le monde, un conflit généralisé pourrait détruire la planète. © twindesigner, Fotolia

Avec 14.000 armes nucléaires dans le monde, un conflit généralisé pourrait détruire la planète. © twindesigner, Fotolia

Une famine mondiale déclenchée par le déclin de la biodiversité

Le déclin dramatique de la biodiversité pourrait à terme constituer une menace pour notre alimentation. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) met en garde : aujourd’hui, 75 % des aliments de la planète proviennent d’à peine 12 espèces végétales et 5 espèces animales. À peine trois céréales (riz, maïs, blé) produisent à elles seules 60 % des calories et protéines consommées par l’Homme.

Une maladie touchant ces variétés pourrait donc entraîner une famine de grande ampleur. Au XVIIIe siècle, le mildiou avait ainsi décimé les champs de pomme de terres en Irlande, provoquant la mort d’un million de personnes. Dans le domaine de la pêche, de nombreux stocks sont largement surexploités. Il pourrait ne rester plus aucun poisson en Asie-Pacifique d’ici 2048, d’après l’IPBES.

Maladies, monoculture, surpêche : aura-t-on de quoi nourrir l'humanité dans le futur ? © Africa Studio, Fotolia

Maladies, monoculture, surpêche : aura-t-on de quoi nourrir l’humanité dans le futur ? © Africa Studio, Fotolia

Une épidémie incontrôlable

Grand classique des films hollywoodiens, le virus destructeur éradiquant l’humanité en quelques semaines est aussi un des thèmes préférés des conspirationnistes. En mars 2018, l’Organisation mondiale de la Santé a alerté sur une mystérieuse « maladie X », capable de provoquer une pandémie mondiale « jamais vue ».

Cette future maladie pourrait provenir d’un accident de manipulation génétique, d’un acte terroriste ou de la fuite d’un laboratoire, mais elle devrait plus probablement arriver chez l’Homme par une transmission animale, comme le virus Ebola ou la grippe H1N1. Il est toutefois peu vraisemblable qu’un virus parvienne à éradiquer l’ensemble de l’humanité : il n’a, en effet, jamais intérêt à tuer tous les hôtes infectés car, dans ce cas, il ne peut plus se reproduire et continuer son expansion.

Le virus Ebola ou d'autres maladies encore inconnues sont susceptibles de déclencher une pandémie. © Niaid

Le virus Ebola ou d’autres maladies encore inconnues sont susceptibles de déclencher une pandémie. © Niaid

Un bombardement cosmique

La collision entre deux étoiles à neutrons ou l’explosion d’un trou noir produirait de redoutables sursauts gamma. Ces flux massifs de rayons gamma ionisent les molécules de l’atmosphère, détruisant la couche d’ozone. Sans cet écran protecteur, la dose de rayons UVB atteindrait un niveau mortel pour les phytoplanctons, à la base de la chaîne alimentaire et responsable de la moitié de l’activité photosynthétique de la planète.

Un tel sursaut gamma est sans doute à l’origine de la grande extinction de l’Ordovicien, il y a 450.000 millions d’années, où environ 60 % des espèces d’invertébrés marins ont subitement disparu. Encore faut-il qu’un sursaut gamma croise l’orbite de la Terre dans un périmètre suffisamment proche, ce qui reste hautement improbable.

Les sursauts gamma détruisent la couche d'ozone, annihilant toute vie sur Terre. © Nasa

Les sursauts gamma détruisent la couche d’ozone, annihilant toute vie sur Terre. © Nasa

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Des fragments de météorite découverts au Botswana


Pour la 3 ème fois de l’histoire, que l’astéroïde qui tombe sur terre et détecté aussi rapidement, et la 2 ème fois que les fragments sont récupérés, un aux États-Unis en mars et l’autre en Afrique en Juin. Le but est vraiment de mieux comprendre le passé des astéroïdes
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Des fragments de météorite découverts au Botswana

 

meteorite asteroide

Crédits : PxHere

par Yohan Demeure

Peu avant l’expédition de la NOAA pour repêcher les fragments d’une météorite ayant explosé près de la côte nord-ouest des États-Unis, des chercheurs ont retrouvé des morceaux d’une autre météorite ayant explosé au-dessus du ciel du Botswana.

Des fragments de la météorite du 7 mars 2018 repérée dans le ciel à 25 kilomètres des côtes de l’État de Washington (États-Unis) ont été repêchés par des chercheurs de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) le 1er juillet 2018. Il s’agissait de la première fois qu’une expédition avait été organisée pour délibérément repêcher les morceaux d’une météorite.

Cependant, il faut savoir que peu de temps avant cet événement, une météorite a explosé dans le ciel du Botswana en Afrique. Cette explosion a eu lieu le 2 juin 2018 et une équipe d’experts du Botswana mais également d’Afrique du Sud, de Finlande et des États-Unis est allée à la recherche de fragments dans un parc naturel le 23 juin.

Selon Sciences et Avenir, il s’agit seulement de la troisième fois dans l’Histoire qu’un astéroïde entrant en contact avec la Terre a été détecté aussi rapidement. Il s’agirait également de la deuxième fois que des fragments ont été récupérés. Des analyses des objets retrouvés devraient pouvoir permettre une mise au point des outils de surveillance terrestre.

Rappelons que 99,4 % des météorites ayant été analysées par le passé provenaient de fragments d’astéroïdes. Par ailleurs, le risque qu’un astéroïde géocroiseur percute la terre n’est pas nul bien que très faible, c’est pour cette raison que des solutions sont envisagées dans le cas où un jour, la trajectoire d’un tel objet s’avère inquiétante.

En 2020, la mission de la NASA baptisée Double Asteroid Redirection Test (DART) aura pour but de faire dévier un astéroïde de sa trajectoire. De leur côté, des chercheurs russes ont été chargés par la communauté scientifique internationale de concevoir une technologie permettant de faire dévier les astéroïdes à l’aide d’explosions atomiques dans l’espace.

Sources : Sciences et AvenirFredZone

https://sciencepost.fr/

La formation de Mars a été très rapide


 

Grâce à une météorite qui viendrait de la planète Mars, trouvée dans le désert du Sahara, les scientifiques ont pu l’étudier et comprendre que la croûte martienne s’est solidifié très et aurait probablement eu des océans et peut-être la vie bien avant la formation de la Terre.
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La formation de Mars a été très rapide

 

Une sphère, qui est rouge et orange et qui a une multitude de trous, est vue dans un espace tout noir.

La planète Mars Photo : Reuters/NASA

La croûte solide de Mars s’est formée très rapidement après la naissance du système solaire, souligne mercredi une étude selon laquelle les conditions nécessaires à l’émergence de la vie pourraient être apparues très tôt sur la planète rouge.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Pour avoir de l’eau liquide sur une planète, il faut déjà une surface solide, et donc une croûte.

« Nos résultats indiquent que Mars pourrait avoir eu des océans et potentiellement de la vie bien avant la Terre », déclare à l’AFP Martin Bizzarro, du Muséum d’histoire naturelle du Danemark à Copenhague, coauteur de l’étude publiée dans Nature.

C’est une météorite martienne, NWA 7034, trouvée dans le désert du Sahara et surnommée Black Beauty, qui a permis de soulever un coin du voile de la prime enfance de Mars.

Sept précieux grains de zircon, un minéral robuste qui survit aux différents processus géologiques, ont été extraits d’un minuscule échantillon de cette météorite, puis analysés par une équipe de chercheurs qui a daté leur cristallisation.

« Nous avons pu en conclure que la cristallisation de la surface de Mars a été extrêmement rapide : 20 millions d’années seulement après la formation du système solaire – qui s’est produite il y a 4,567 milliards d’années -, Mars était dotée d’une croûte solide, susceptible potentiellement d’abriter des océans et peut-être également la vie », selon Martin Bizzarro.

Ces résultats tranchent avec « les modèles actuels selon lesquels la solidification de la planète aurait pris jusqu’à 100 millions d’années », dit-il. « Ces nouvelles données élargissent considérablement la période de temps pendant laquelle la vie est susceptible d’avoir existé sur Mars. »

Les chercheurs soulignent avoir découvert les plus anciens zircons martiens, qui sont d’« environ 100 millions d’années plus vieux que les plus vieux zircons terrestres » (4,370 milliards d’années).

La découverte en 2011 de Black Beauty, qui pesait au départ 319,8 grammes, a suscité un vif intérêt scientifique. Un gramme se vendait 10 000 euros, indique Martin Bizzarro.

Le Muséum d’histoire naturelle du Danemark en a acquis 44 grammes, grâce à divers soutiens. Cinq de ces grammes ont été écrasés pour permettre d’extraire les sept zircons de l’étude.

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► Top 5 des plus grosses météorites qui ont frappé la Terre


    La Terre reçoit environs des tonnes de météorites extraterrestres à tous les jours. Heureusement, c’est majoritairement sous forme de poussières. Par contre, il arrive que certaines météorites soient plus grosses et font parfois de gros dégâts. Celle qui a changer le cours de l’histoire de la Terre a été la météorite qui a fait disparaitre 75 % des espèces animales sur Terre
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    Top 5 des plus grosses météorites qui ont frappé la Terre

    Nathalie Mayer

    Journaliste

    Nos ancêtres les Gaulois craignaient que le ciel leur tombe sur la tête. Une crainte peut-être pas si folle que cela au regard de l’inventaire des météorites qui ont frappé notre Terre au fil des millénaires.

    Rappelons avant tout que le terme de météorite désigne un corps rocheux d’origine extraterrestre ayant survécu — peu ou prou — à sa traversée de l’atmosphère et qui se retrouve au sol. Les scientifiques estiment ainsi à des dizaines de tonnes la quantité de matière extraterrestre qui tombe chaque jour ! La plupart du temps, ces météorites nous parviennent sous forme de poussières. Mais parfois, il en tombe des morceaux plus impressionnants.

    Ce fragment de la météorite Hoba est le plus gros jamais trouvé sur Terre. © PeterJupke, Pixabay, CC0 Public Domain

    Ce fragment de la météorite Hoba est le plus gros jamais trouvé sur Terre. © PeterJupke, Pixabay, CC0 Public Domain

    Hoba, le plus gros fragment de météorite retrouvé sur Terre

    Le plus gros fragment de météorite retrouvé sur Terre à ce jour est celui issu d’un corps de 10 km de diamètre nommé Hoba. Ce morceau a été retrouvé en Namibie, en 1920 et ne pèse pas moins de 66 tonnes.

    El Chaco est réputé être le deuxième plus gros fragment de météorite retrouvé sur Terre à ce jour. Carlos Zito, Wikimedia Commons, CC by-SA 3.0 Unported

    El Chaco est réputé être le deuxième plus gros fragment de météorite retrouvé sur Terre à ce jour. Carlos Zito, Wikimedia Commons, CC by-SA 3.0 Unported

    Deux fragments de météorite classés sur l’incroyable site de Campo Del Cielo

    Campo Del Cielo, c’est le nom qui a été donné à une zone d’impact située en Argentine. On y trouve une vingtaine de cratères, résultant des impacts d’une seule et même météorite fragmentée. Celle-ci aurait frappé la Terre il y a 5.000 ans et la somme de ses fragments pèserait plus de 100 tonnes. Le plus imposant des morceaux, El Chaco, ne pèse pas moins de 37 tonnes. Il a été découvert tardivement, en 1969, enterré sous cinq mètres de terre. Mais elle pourrait être détrônée par un autre fragment du site, baptisé Gandeco et déterré fin 2016. En attendant confirmation, son poids est estimé à 30 tonnes.

      Le fragment Ahnighito de la météorite de Cape York est exposé au Museum américain d’histoire naturelle. © Mike Cassano, Wikimedia Commons, CC 2.0

      Le fragment Ahnighito de la météorite de Cape York est exposé au Museum américain d’histoire naturelle. © Mike Cassano, Wikimedia Commons, CC 2.0

      La météorite fragmentée de Cape York

      C’est au Groenland que les restes de la météorite de Cape York — déjà connue des Inuits — ont été redécouverts à la fin du XIXe siècle. Le plus gros des morceaux, baptisé Ahnighito, pèse, à lui seul, plus de 30 tonnes. Mais au total, la masse des fragments de cette météorite dépasserait les 58 tonnes. De fer et de nickel, essentiellement. Elle serait entrée en collision avec la Terre il y a quelque 10.000 ans.

      Le fragment de la météorite Armanty a été découvert en Chine en 1898. © Woreczko Jan & wadi, Encyclopedia of Meteorites

      Le fragment de la météorite Armanty a été découvert en Chine en 1898. © Woreczko Jan & wadi, Encyclopedia of Meteorites

      Armanty, une météorite tombée sur la Chine

      En 2011, une équipe de chercheurs chinois a découvert, au nord-ouest du pays, un fragment de météorite pesant au moins 25 tonnes. Mais déjà en 1898, un morceau baptisé Armanty, avait été débusqué dans la même région. Sa masse avait été estimée à pas moins de 28 tonnes.

      Aux États-Unis, Meteor crater est un site accessible au public. Dans les années 1960, il a servi à l’entraînement aux astronautes de la Nasa. © D. Roddy, US Geological Survey, domaine public

      Aux États-Unis, Meteor crater est un site accessible au public. Dans les années 1960, il a servi à l’entraînement aux astronautes de la Nasa. © D. Roddy, US Geological Survey, domaine public

      Des cratères témoins d’impacts hors normes

      Le cratère de Chicxulub, dans la péninsule du Yucatan, mesure entre 170 et 300 km. Il serait le résultat d’un impact d’astéroïde de 10 km de diamètre, vieux de 65 millions d’années. Il aurait contribué à l’extinction de 75 % des espèces animales vivant sur Terre à cette époque, y compris les dinosaures.

      Mais il pourrait ne pas être le plus grand cratère d’impact identifié sur Terre. En Australie, des chercheurs affirment avoir trouvé une structure de 400 kilomètres de diamètre… formée toutefois de deux cratères de quelque 200 km chacun. L’impact en question a dû se produire entre -300 et -420 millions d’années, mais aucune crise biologique majeure n’a pu lui être associée.

      https://www.futura-sciences.com

      Le Saviez-Vous ► Top 5 des plus grosses météorites qui ont frappé la Terre


      Il se peut qu’un jour la Terre ai encore une météorite qui changera le visage de notre planète. Il tomberait en moyenne des tonnes de matière extraterrestre à tout les jours, mais cela n’as pas d’impact. Pourtant, dans le passé, des météorites sont tombées et on laissé leur trace sur le sol terrien
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      Top 5 des plus grosses météorites qui ont frappé la Terre

       

      Nathalie Mayer
      Journaliste

      Nos ancêtres les Gaulois craignaient que le ciel leur tombe sur la tête. Une crainte peut-être pas si folle que cela au regard de l’inventaire des météorites qui ont frappé notre Terre au fil des millénaires.

      Rappelons avant tout que le terme de météorite désigne un corps rocheux d’origine extraterrestre ayant survécu — peu ou prou — à sa traversée de l’atmosphère et qui se retrouve au sol. Les scientifiques estiment ainsi à des dizaines de tonnes la quantité de matière extraterrestre qui tombe chaque jour ! La plupart du temps, ces météorites nous parviennent sous forme de poussières. Mais parfois, il en tombe des morceaux plus impressionnants.

       

      Ce fragment de la météorite Hoba est le plus gros jamais trouvé sur Terre. © PeterJupke, Pixabay, CC0 Public Domain

      Ce fragment de la météorite Hoba est le plus gros jamais trouvé sur Terre. © PeterJupke, Pixabay, CC0 Public Domain

      Hoba, le plus gros fragment de météorite retrouvé sur Terre

      Le plus gros fragment de météorite retrouvé sur Terre à ce jour est celui issu d’un corps de 10 km de diamètre nommé Hoba. Ce morceau a été retrouvé en Namibie, en 1920 et ne pèse pas moins de 66 tonnes.

      El Chaco est réputé être le deuxième plus gros fragment de météorite retrouvé sur Terre à ce jour. Carlos Zito, Wikimedia Commons, CC by-SA 3.0 Unported

      El Chaco est réputé être le deuxième plus gros fragment de météorite retrouvé sur Terre à ce jour. Carlos Zito, Wikimedia Commons, CC by-SA 3.0 Unported

      Deux fragments de météorite classés sur l’incroyable site de Campo Del Cielo

      Campo Del Cielo, c’est le nom qui a été donné à une zone d’impact située en Argentine. On y trouve une vingtaine de cratères, résultant des impacts d’une seule et même météorite fragmentée. Celle-ci aurait frappé la Terre il y a 5.000 ans et la somme de ses fragments pèserait plus de 100 tonnes. Le plus imposant des morceaux, El Chaco, ne pèse pas moins de 37 tonnes. Il a été découvert tardivement, en 1969, enterré sous cinq mètres de terre. Mais elle pourrait être détrônée par un autre fragment du site, baptisé Gandeco et déterré fin 2016. En attendant confirmation, son poids est estimé à 30 tonnes

      Le fragment Ahnighito de la météorite de Cape York est exposé au Museum américain d’histoire naturelle. © Mike Cassano, Wikimedia Commons, CC 2.0

      Le fragment Ahnighito de la météorite de Cape York est exposé au Museum américain d’histoire naturelle. © Mike Cassano, Wikimedia Commons, CC 2.0

      La météorite fragmentée de Cape York

      C’est au Groenland que les restes de la météorite de Cape York — déjà connue des Inuits — ont été redécouverts à la fin du XIXe siècle. Le plus gros des morceaux, baptisé Ahnighito, pèse, à lui seul, plus de 30 tonnes. Mais au total, la masse des fragments de cette météorite dépasserait les 58 tonnes. De fer et de nickel, essentiellement. Elle serait entrée en collision avec la Terre il y a quelque 10.000 ans.

      Le fragment de la météorite Armanty a été découvert en Chine en 1898. © Woreczko Jan & wadi, Encyclopedia of Meteorites

      Le fragment de la météorite Armanty a été découvert en Chine en 1898. © Woreczko Jan & wadi, Encyclopedia of Meteorites

      Armanty, une météorite tombée sur la Chine

      En 2011, une équipe de chercheurs chinois a découvert, au nord-ouest du pays, un fragment de météorite pesant au moins 25 tonnes. Mais déjà en 1898, un morceau baptisé Armanty, avait été débusqué dans la même région. Sa masse avait été estimée à pas moins de 28 tonnes.

      Aux États-Unis, Meteor crater est un site accessible au public. Dans les années 1960, il a servi à l’entraînement aux astronautes de la Nasa. © D. Roddy, US Geological Survey, domaine public

      Aux États-Unis, Meteor crater est un site accessible au public. Dans les années 1960, il a servi à l’entraînement aux astronautes de la Nasa. © D. Roddy, US Geological Survey, domaine public

      Des cratères témoins d’impacts hors normes

      Le cratère de Chicxulub, dans la péninsule du Yucatan, mesure entre 170 et 300 km. Il serait le résultat d’un impact d’astéroïde de 10 km de diamètre, vieux de 65 millions d’années. Il aurait contribué à l’extinction de 75 % des espèces animales vivant sur Terre à cette époque, y compris les dinosaures.

      Mais il pourrait ne pas être le plus grand cratère d’impact identifié sur Terre. En Australie, des chercheurs affirment avoir trouvé une structure de 400 kilomètres de diamètre… formée toutefois de deux cratères de quelque 200 km chacun. L’impact en question a dû se produire entre -300 et -420 millions d’années, mais aucune crise biologique majeure n’a pu lui être associée.

      https://www.futura-sciences.com/

      Rare découverte d’une météorite aux Pays-Bas


      Il parait qu’a tous les 4 ans tombe une pluie de météorites dans le nord de l’Europe, mais retrouver ces fragments est plutôt difficile. Cette fois-ci, ils ont enfin une météorite de la taille d’un poing qui serait vieux de 4,5 milliards d’années. Les scientifiques espèrent trouver des indices de réponse de la formation de notre système solaire
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      Rare découverte d’une météorite aux Pays-Bas

       

      De la taille d'un poing fermé, la météorite... (Photo Agence France-Presse)

      De la taille d’un poing fermé, la météorite d’environ 500 grammes a transpercé à grande vitesse le toit d’un abri dans la petite ville de Broek in Waterland, au nord d’Amsterdam, en janvier.

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      Agence France-Presse
      La Haye

      Des scientifiques aux Pays-Bas ont révélé lundi la découverte d’une météorite vieille de 4,5 milliards d’années qui pourrait renfermer de précieux indices sur la création de notre système solaire.

      «Les météorites sont très spéciales, car nous n’avons pas de roches de cet âge-là sur la terre», a déclaré le géologiste Leo Kriegsman du centre de la biodiversité Naturalis de Leiden (centre), dans une vidéo YouTube diffusée pour l’occasion.

      De la taille d’un poing fermé, la météorite d’environ 500 grammes a transpercé à grande vitesse le toit d’un abri dans la petite ville de Broek in Waterland, au nord d’Amsterdam, en janvier.

      Malgré des recherches approfondies, d’autres fragments de la météorite, trouvée par les habitants, n’ont pu être découverts.

      Même s’il semblerait que des pluies de météores atteignent le pays du nord de l’Europe tous les quatre ans, les petites roches spatiales sont très difficiles à trouver. Ce n’est que la sixième météorite découverte aux Pays-Bas au cours des 200 dernières années.

      «Nous pouvons en apprendre plus sur ce qui s’est produit au tout début du système solaire lorsqu’un nuage stellaire s’est fragmenté et que des minéraux ont commencé à se former, lorsque les planétoïdes ont commencé à se former pour la toute première fois», a expliqué Leo Kriegsman.

      «Cela nous donne donc des informations sur ce qui s’est passé au tout début, lorsque la Terre a été formée.»

      Le géologue a estimé que la météorite provenait probablement de la région entre Mars et Jupiter, où se trouve une grande ceinture d’astéroïdes avec «beaucoup de roches et de petites planètes» qui tombent parfois hors de leur orbite.

      Le centre de biodiversité de Leiden a mené des tests approfondis sur la météorite avant de dévoiler sa découverte lundi.

      «Nous voulions être sûrs à 100 % de la sorte de la météorite, donc nous devions d’abord effectuer des recherches», a expliqué Leo Kriegsman à l’AFP.

      http://www.lapresse.ca

      Le Saviez-Vous ► Top 5 des plus grosses météorites qui ont frappé la Terre


      Il en a tombé des météorites sur la Terre, il y a des milliers d’années, voir des millions d’années. Il y a eu des destructions, des cratères, des extinctions d’animaux, mais depuis nous somme épargnée sauf peut-être quelque uns qui ont fait de gros dégâts locaux
      Nuage

       

      Top 5 des plus grosses météorites qui ont frappé la Terre

       

      Par Nathalie Mayer, Futura

       

      Nos ancêtres les Gaulois craignaient que le ciel leur tombe sur la tête. Une crainte peut-être pas si folle que ça au regard de l’inventaire des météorites qui ont frappé notre Terre au fil des millénaires.

      Rappelons avant tout que le terme de météorite désigne un corps rocheux d’origine extraterrestre ayant survécu — peu ou prou — à sa traversée de l’atmosphère et qui se retrouve au sol. Les scientifiques estiment ainsi à des dizaines de tonnes, la quantité de matière extraterrestre qui tombe chaque jour ! La plupart du temps, ces météorites nous parviennent sous forme de poussières. Mais parfois, il en tombe des morceaux plus impressionnants.

      Ce fragment de la météorite Hoba est le plus gros jamais trouvé sur Terre. © PeterJupke, Pixabay, CC0 Public Domain

      Ce fragment de la météorite Hoba est le plus gros jamais trouvé sur Terre. © PeterJupke, Pixabay, CC0 Public Domain

      Hoba, le plus gros fragment de météorite retrouvé sur Terre

      Le plus gros fragment de météorite retrouvé sur Terre à ce jour est celui issu d’un corps de 10 km de diamètre nommé Hoba. Ce morceau a été retrouvé en Namibie, en 1920 et ne pèse pas moins de 66 tonnes.

      El Chaco est réputé être le deuxième plus gros fragment de météorite retrouvé sur Terre à ce jour. Carlos Zito, Wikimedia Commons, CC by-SA 3.0 Unported

      El Chaco est réputé être le deuxième plus gros fragment de météorite retrouvé sur Terre à ce jour. Carlos Zito, Wikimedia Commons, CC by-SA 3.0 Unported

      Deux fragments de météorite classés sur l’incroyable site de Campo Del Cielo

      Campo Del Cielo, c’est le nom qui a été donné à une zone d’impact située en Argentine. On y trouve une vingtaine de cratères, résultant des impacts d’une seule et même météorite fragmentée. Celle-ci aurait frappé la Terre il y a 5.000 ans et la somme de ses fragments pèserait plus de 100 tonnes. Le plus imposant des morceaux, El Chaco, ne pèse pas moins de 37 tonnes. Il a été découvert tardivement, en 1969, enterré sous cinq mètres de terre. Mais elle pourrait être détrônée par un autre fragment du site, baptisé Gandeco et déterré fin 2016. En attendant confirmation, son poids est estimé à 30 tonnes.

      Le fragment Ahnighito de la météorite de Cape York est exposé au Museum américain d’histoire naturelle. © Mike Cassano, Wikimedia Commons, CC 2.0

      Le fragment Ahnighito de la météorite de Cape York est exposé au Museum américain d’histoire naturelle. © Mike Cassano, Wikimedia Commons, CC 2.0

      La météorite fragmentée de Cape York

      C’est au Groenland que les restes de la météorite de Cape York ont été retrouvés en 1993. Le plus gros des morceaux, baptisé Ahnighito, pèse, à lui seul, plus de 30 tonnes. Mais au total, la masse des fragments de cette météorite dépasserait les 58 tonnes. De fer et de nickel, essentiellement. Elle serait entrée en collision avec la Terre il y a quelque 10.000 ans.

      Le fragment de la météorite Armanty a été découvert en Chine en 1898. © Woreczko Jan & wadi, Encyclopedia of Meteorites

      Le fragment de la météorite Armanty a été découvert en Chine en 1898. © Woreczko Jan & wadi, Encyclopedia of Meteorites

      Armanty, une météorite tombée sur la Chine

      En 2011, une équipe de chercheurs chinois a découvert, au nord-ouest du pays, un fragment de météorite pesant au moins 25 tonnes. Mais déjà en 1898, un morceau baptisé Armanty, avait été débusqué dans la même région. Son poids avait été estimé à pas moins de 28 tonnes.

      Aux États-Unis, Meteor crater est un site accessible au public. Dans les années 1960, il a servi de site d’entraînement aux astronautes de la NASA. © D. Roddy, US Geological Survey, Domaine public

      Aux États-Unis, Meteor crater est un site accessible au public. Dans les années 1960, il a servi de site d’entraînement aux astronautes de la NASA. © D. Roddy, US Geological Survey, Domaine public

      Des cratères témoins d’impacts hors normes

      Le cratère de Chicxulub, dans la péninsule du Yucatan, mesure entre 170 et 300 km. Il serait le résultat d’un impact d’astéroïde de 10 km de diamètre, vieux de 65 millions d’années. Il aurait contribué à l’extinction de 75 % des espèces animales vivant sur Terre à cette époque, y compris les dinosaures.

      Mais il pourrait ne pas être le plus grand cratère d’impact identifié sur Terre. En Australie, des chercheurs affirment avoir trouvé une structure de 400 kilomètres de diamètre… formé toutefois de deux cratères de quelque 200 km chacun. L’impact en question a dû se produire entre -300 et -420 millions d’années, mais aucune crise biologique majeure n’a pu lui être associée.

      http://www.futura-sciences.com/

      Retour sur la jeunesse du Soleil


      Les météorites sont de grands bavards, leurs études peuvent apprendre comment se comportait notre soleil dans sa tendre enfance. Heureusement que son activité a baissé, sinon nous serions sûrement cuits, voir brûler
      Nuage

      Retour sur la jeunesse du Soleil

      L’analyse de roches météoritiques nous informe sur l’activité solaire il y a 4,567 milliards d’années. Bilan : dans sa jeunesse, le Soleil était des centaines de milliers de fois plus actif qu’aujourd’hui.

      Pour mieux comprendre la jeunesse du Soleil, une équipe de chercheurs français du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), se penche sur les météorites. Ces roches très complexes renferment des indices majeurs sur les processus à l’origine de notre système solaire. Elles contiennent des inclusions blanches (ou inclusions réfractaires), qui ont été les premiers solides à se former, il y a 4,567 milliards d’années, à proximité du Soleil. Ces roches météoritiques sont riches en isotopes rares : le beryllium-10 et le vanadium-50.

      Les isotopes, comme le carbone 14, sont des formes distinctes d’un même élément, dont la masse diffère légèrement des atomes d’origine. Le beryllium-10 et le vanadium-50 sont obtenus par des réactions nucléaires induites par des éruptions solaires. D’après les analyses, de telles réactions ont eu lieu grâce à des éruptions des centaines de milliers de fois plus intenses qu’à l’heure actuelle.

      Selon Matthieu Gounelle, du MNHN, les différences de composition des inclusions « permettent d ‘évaluer combien de temps les météorites ont passé à proximité du Soleil ».

      Les phénomènes d’éruptions solaires se produisent également lors de la formation d’étoiles similaires au Soleil.

       En apprendre davantage sur les propriétés de notre système solaire permettrait de « les mettre en regard avec celles d’autres systèmes solaires ».

      L’étude permettra surtout de savoir si la formation du nôtre est exceptionnelle ou si l’on peut retrouver des phénomènes similaires dans l’univers.

      Françoise de Vaugelas

      http://www.nationalgeographic.fr