« Star wars » chez les Mayas : qu’étaient les guerres des étoiles ?


Les archéologues ont trouvé grâce aux glyphes des liens entre les guerres des Mayas les planètes surtout Vénus, qui était synonyme du Dieu de la guerre. Ils savent qu’ils n’y avait pas de conflits lors de la saison des récoltes, mais il y en avait pendant la période de sécheresse.
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« Star wars » chez les Mayas : qu’étaient les guerres des étoiles ?


guerres etoiles maya

Thomas Boisson

Bien que de l’avis général des historiens, les Mayas étaient un peuple pacifique, les découvertes archéologiques ont révélé qu’ils semblaient se livrer à d’importants conflits meurtriers internes, entre différentes entités politiques, dans le but d’asseoir une nouvelle autorité politique pour la partie gagnante.

Ces conflits sont désignés par les Maya via des glyphes très particulières représentant des étoiles, car corrélés le plus souvent à des phénomènes astronomiques. Ces guerres intestines ont été baptisées « guerres des étoiles » (star wars) par l’archéologue-linguiste américaine Linda Schele.

Durant le premier millénaire apr. J.-C., la civilisation Maya a été le siège de nombreux conflits. Le langage Maya place ces guerres dans quatre catégories et assigne à chacune une glyphe (symbole) spécifique. La plus importante de ces catégories est désignée par une glyphe étoilée et correspond à des conflits internes particulièrement meurtriers impliquant des partis politiques, combattant pour installer une nouvelle dynastie, asseoir sa domination sur un autre parti ou revendiquer son indépendance.

Pour le parti perdant, les conséquences pouvaient être extrêmement désastreuses. Le 29 avril 562 — date de la première guerre des étoiles selon les traces retrouvées — le conflit a opposé les cités politiques de Caracol et Tikal. Pour cette dernière, la perte de la guerre a entraîné une sombre période de 120 ans : déclin de la population, cessation de l’érection de bâtiments et destruction partielle de la Grande Place. De la même manière, la perte de Naranjo face à Calakmul en 631, a entraîné la torture à mort de son souverain, qui a ensuite été mangé.

glyphes etoiles maya

Deux glyphes de la catégorie « guerres des étoiles ». À gauche, une glyphe de la colonnade hiéroglyphique de Naranjo (613 apr. J.-C.). À droite, une glyphe du Monument 6 de Tortuguero (669 apr. J.-C.). Crédits : Robertson, Elizabeth C

Les glyphes représentent une étoile surplombant la Terre et déversant des gouttes dessus, ou bien alors une étoile au-dessus d’une coquille. Ces glyphes correspondent à un verbe, mais sa phonétique et sa signification exacte sont encore inconnues. Pour les astroarchéologues spécialistes de la civilisation Maya, l’étoile est utilisée car les chercheurs ont découvert que la majorité des guerres des étoiles étaient corrélées à des événements astronomiques.

Notamment impliquant la planète Vénus (visible le matin ou le soir). Pour les civilisations Mésoaméricaines, Vénus représente le dieu de la guerre (l’équivalent de Mars pour les romains ou Arès pour les grecs), nommé Chak Ek’, signifiant « Grande Étoile ». Le Codex de Dresde, le codex astronomique des Maya, comporte des tables de calcul pour déterminer la position et la trajectoire de Vénus.

codex dresde venus

Dans le Codex de Dresde, le codex Maya astronomique, la planète Vénus est personnifiée par le dieu de la guerre, tenant deux grandes lances et empalant ses victimes en passant au-dessus de leur tête. Crédits : Saxon State Library

Ainsi, 70% des dates d’apparition des guerres des étoiles correspondent aux phases nocturnes de Vénus, tandis que 84% d’entre elles sont corrélées à la première apparition visible de la planète en soirée. Bien que le lien exact entre les guerres des étoiles et Vénus soit encore flou, les archéologues pensent qu’au regard de la signification guerrière conférée à la planète par les Mayas, l’apparition de celle-ci était vue comme un présage militaire encourageant les guerriers à se lancer au combat.

En outre, les guerres des étoiles semblaient suivre une sorte de planning saisonnier, ayant majoritairement lieu entre novembre et janvier (période de sécheresse), et aucune entre septembre et octobre (période de récolte). Quelques dates (notamment à Tikal) correspondent également à la survenue d’éclipses solaires. Enfin, un nombre non négligeable de conflits semblent corrélés aux périodes rétrogrades de Mars, Jupiter et Saturne, impliquant un lien (encore inconnu) avec d’autres planètes que Vénus.

https://trustmyscience.com/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi tous les jours contiennent la syllabe « di » ?


Probablement beaucoup le savent la relation du Lundi au Samedi à un rapport avec les planètes de notre système solaire et le Dimanche, chez les chrétiens est dédié à Dieu et le di viens du latin
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Pourquoi tous les jours contiennent la syllabe « di » ?

 

 

On peut remarquer que chaque jour de la semaine possède la syllabe di ajoutée à la racine du jour.

Les jours font référence à une planète de notre système solaire, soit : Lundi pour la Lune, Mardi pour Mars, mercredi pour Mercure, jeudi pour Jupiter, vendredi pour Vénus, samedi pour Saturne et dimanche qui est le jour du Seigneur ou dans d’autres termes : Dies Dominicus.

Dies veut dire jour en latin donc cela veut dire jour de la Lune pour Lundi, jour de Mars pour Mardi, etc…

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La NASA envisage des missions vers une comète et une lune de Saturne


On va commencer à entendre parler de Caesar et de Dragonfly issus de la NASA. Caeasar va étudier la comète Churyumov-Gerasimenko et Dragonfly, c’est un drone qui va scruter différents sites de Titan. Peut-être, les scientifiques trouveront des réponses sur la formation de la Terre, océan et la vie qui en a émergé. Cela est prévu vers 2020
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La NASA envisage des missions vers une comète et une lune de Saturne

 

Les scientifiques pensent que Titan pourrait contenir un... (PHOTO AP)

Les scientifiques pensent que Titan pourrait contenir un océan d’eau sous une épaisse croûte de glace et que la vie pourrait y exister.

PHOTO AP

Agence France-Presse
Washington

La NASA a annoncé mercredi avoir retenu deux concepts d’exploration robotique du système solaire parmi douze soumis par différentes équipes scientifiques: l’un porte sur l’exploration d’une comète et l’autre sur l’envoi d’une sonde vers Titan, la plus grosse lune de Saturne.

Mais l’agence spatiale américaine devra, à l’issue d’études plus poussées, choisir entre l’un ou l’autre de ces deux finalistes en 2019 pour développer une mission d’exploration qui sera lancée au milieu des années 2020.

«Ces deux projets d’exploration cherchent à répondre à plusieurs des plus grandes questions dans notre système solaire», a précisé Thomas Zurbuchen, responsable des programmes scientifiques à la NASA.

La première de ces deux missions, baptisée «Caesar» (Comet Astrobiology Exploration SAmple Return), vise à collecter des échantillons du noyau de la comète Churyumov-Gerasimenko pour les rapporter sur la Terre.

Ils pourraient révéler comment l’origine de la formation de notre planète, des océans et de la vie terrestre.

Les comètes sont constituées de matériaux provenant d’anciennes étoiles et de nuages interstellaires qui remontent à la naissance du système solaire, il y a cinq milliards d’années.

De ce fait, ce sont des témoins précieux du passé.

Quant à la seconde mission, «Dragonfly», il s’agit d’une forme de drone capable d’explorer l’habitabilité de dizaines de sites sur Titan, lune dotée d’une épaisse atmosphère, de lacs et de rivières de méthane liquide à sa surface.

Les scientifiques pensent que Titan pourrait contenir un océan d’eau sous une épaisse croûte de glace et que la vie pourrait y exister.

La mission retenue sera la quatrième sélectionnée par la NASA dans le cadre de son programme «New Frontiers», doté d’un budget de quelque 850 millions de dollars.

Ces prédécesseurs sont la mission New Horizon, qui a survolé Pluton en 2015, Juno, sonde en orbite autour de Jupiter, et OSIRIS-REx, vaisseau qui doit prélever des échantillons sur l’astéroïde Bennu en 2023 pour les ramener sur Terre.

Les autres projets du programme «New Frontiers» portent sur l’étude de Saturne, de Vénus ou d’astéroïdes autour de Jupiter.

Deux de ces projets viennent également d’être retenus par la NASA pour faire d’objet d’un plus grand développement technologique: les sondes «Enceladus Life Finder» et «Venus In situ Composition Investigations» ou Vici.

La première est conçue pour capter des indices d’une activité biologique dans le geyser géant qui jaillit d’Encelade.

Quant à Vici, ce serait le premier vaisseau robotique de la NASA à explorer Vénus en trois décennies. Venus Express de l’Agence spatiale européenne (ESA) est le dernier vaisseau à avoir étudié de près cette planète, entre 2006 et 2014, avant de se retrouver à cours de carburant.

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Les sons incroyables des planètes de notre système solaire


Notre système solaire n’est pas « silencieux », en fait, les planètes émettent des sons que les satellites ont captés. Ce n’est pas vraiment des sons proprement dits, mais plutôt des ondes électromagnétiques enregistré par différentes sondes comme les sondes Voyager, puis ces ondes sont transformer en ondes sonores pour nous puissions entre ces sons
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Les sons incroyables des planètes de notre système solaire

Les océans de glace empêcheraient les extraterrestres de communiquer avec nous


Probablement, dans ce grand univers, il y aurait une vie intelligente dans d’autres planètes. Diverses hypothèses sont mises en valeur. La dernière me parait peu probable, a moins que ce soit des micros-organismes ou quelque chose du genre
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Les océans de glace empêcheraient les extraterrestres de communiquer avec nous

 

 

Repéré par Camille Jourdan

Repéré sur Science

C’est la dernière hypothèse en date qui tente d’expliquer le paradoxe de Fermi.

«Mais où sont-ils?» La question se pose depuis des dizaines d’années. Le physicien Enrico Fermi a même donné son nom à une théorie scientifique, ou plus précisément à un «paradoxe»: il y a forcément d’autres formes de vie intelligente dans notre univers, alors pourquoi ne les avons-nous jamais vues? L’astrophysicien Alan Stern croit avoir trouvé une – énième – réponse, rapporte le magazine Science: selon lui, les extraterrestres ne peuvent pas communiquer avec nous car ils vivent enfouis sous des «couches épaisses de glace et de roches».

Pour le scientifique, cette hypothèse est d’autant plus vraisemblable qu’au moins quatre des planètes de notre système solaire, à savoir Jupiter, Neptune, Saturne et Pluton, sont recouvertes d’un tel environnement. Sous ces amas de glace, l’eau liquide est un milieu extrêmement fertile au développement de la vie, rappelle Alan Stern. Peut-être même encore plus qu’à la surface, observe le magazine Astronomy:

«[Les organismes vivants] seraient ainsi mieux protégés des aléas extérieurs comme les fortes radiations, les impacts ou encore les changements climatiques. De tels océans intérieurs apporteraient un environnement plus stable où toute forme de vie pourrait se développer de manière moins risquée.»

Petit «inconvénient» cependant: sous ces énormes roches de glace, ces organismes vivants seraient très isolés. D’où leur impossibilié de nous envoyer un quelconque signe.

Dans l’hypothèse, d’ailleurs, qu’ils n’auraient «ne serait-ce que conscience de l’existence d’un monde au-dessus d’eux», et ailleurs dans l’univers, souligne Astronomy.

Cette nouvelle théorie vient s’ajouter aux nombreuses autres qui tentent d’expliquer le paradoxe de Fermi: les extraterrestres n’existeraient simplement pas; ils dorment; ils utilisent une technologie trop avancée pour que nous la percevions; leurs signaux ont été envoyés récemment et ne nous sont pas encore parvenus… ou encore une dernière: ils sont déjà parmi nous.

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La sonde Cassini s’est désintégrée en plongeant vers Saturne


La sonde Cassini a fait son plongeon pour l’éternité sur Saturne. Cassini a quitter la Terre en 1997 et est arrivée autour de Saturne en 2004. Cassini pendant toutes ses années a envoyé plus 453 000 images … Une belle épopée et de découvertes des plus intéressantes
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La sonde Cassini s’est désintégrée en plongeant vers Saturne

 

Image prise avec des filtres CL1 et RED... (Photo NASA/JPL-Caltech/Space Science Institute via AP)

Image prise avec des filtres CL1 et RED montrant les anneaux de Saturne vus de Cassini.

PHOTO NASA/JPL-CALTECH/SPACE SCIENCE INSTITUTE VIA AP

La sonde spatiale Cassini s’est désintégrée vendredi matin en plongeant vers Saturne, a annoncé l’agence spatiale américaine.

La confirmation de sa destruction a toutefois pris 83 minutes avant de rejoindre la Terre, qui se trouve à 1,6 milliard de kilomètres de distance. Les transmissions radio provenant de la sonde ont cessé abruptement vers 7 h 55, heure locale.

 

Cassini est la seule sonde à avoir jamais visité Saturne. Ses images ont révélé en détail les lunes ainsi que les célèbres anneaux de la planète.

Cassini et son compagnon, le module atterrisseur Huygens, ont ainsi découvert que deux de ces lunes, Titan et Encelade, abritent des océans liquides – et donc, potentiellement, des formes de vie.

Cassini a capté ses derniers clichés du système saturnien jeudi. Fidèle jusqu’au dernier moment, la sonde a aussi échantillonné l’atmosphère de Saturne vendredi matin, avant d’être pulvérisée.

Sa destruction a été annoncée par le responsable de la mission, Eric Maize.

« Ça a été une mission incroyable, une sonde incroyable, et vous êtes une équipe incroyable, a-t-il dit. J’annonce la fin de la mission. »

Des contrôleurs de vol vêtus de chemises mauves se sont alors levés pour s’échanger des poignées de main et des félicitations.

Plus de 1500 personnes, dont plusieurs employés actuels et anciens de la mission, s’étaient rassemblées au Jet Propulsion Lab (JPL), en Californie, pour ce qui était décrit à la fois comme une vigie et une célébration. D’autres s’étaient réunis à l’Institut de technologie de la Californie, qui gère le JPL pour le compte de la NASA.

Cassini était sur le point de manquer de carburant et les chercheurs avaient décidé de la propulser dans l’atmosphère de Saturne à plus de 120 000 kilomètres/heure pour éviter que des microbes terriens qui pourraient se cacher à bord n’aillent contaminer Titan et Encelade, si jamais la sonde s’abîmait sur leur surface.

Cassini était arrivée autour de Saturne en 2004 après avoir été lancée en 1997. Huygens s’est posé sur Titan en 2005. Au total, Cassini a renvoyé plus de 453 000 images et parcouru près de huit milliards de kilomètres. Vingt-sept pays ont collaboré à la mission.

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Quelques faits saillants:

– Trop loin du Soleil pour exploiter l’énergie solaire, Cassini utilisait du plutonium pour générer l’électricité dont avaient besoin ses instruments. Son réservoir de carburant principal était toutefois presque vide.

Cassini a découvert de multiples petites lunes rocheuses dans les anneaux de Saturne.

– Cassini a aussi déterminé que les anneaux de Saturne semblent moins massifs qu’on ne le croyait, ce qui pourrait vouloir dire qu’ils sont relativement jeunes et qu’ils se sont formés il y a environ 100 millions d’années quand une comète ou une lune s’est désintégrée autour de Saturne. Des anneaux plus massifs pourraient s’être formés en même temps que la planète il y a plus de quatre milliards d’années.

Cassini a découvert six des 62 lunes en orbite autour de Saturne.

– Cassini a aussi découvert que des geysers de vapeur d’eau et de glace jaillissent du pôle sud d’Encelade. Si leur existence avait été connue avant le départ de la sonde, Cassini aurait possiblement été munie d’appareils capables de détecter la vie.

– Les scientifiques espèrent maintenant partir à la conquête de Titan et d’Encelade à la recherche de formes de vie. Les lacs de méthane liquide de Titan pourraient contenir une forme de vie différente de celle que nous connaissons, mais la vie dans les océans d’Encelad (si elle existe) pourrait ressembler à la vie terrestre.

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Cassini s’apprête à effectuer un ultime plongeon vers Saturne


Nous sommes à une époque vraiment extraordinaire pour découvrir les planètes, les lunes de notre système solaire. Cassini, depuis 13 ans envoie des informations sur Saturne et ses satellites naturels. Comme toute bonne chose à une fin, Cassini ira mourir sur Saturne durant la nuit, laissant ses dernières informations pendant le saut de la mort
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Cassini s’apprête à effectuer un ultime plongeon vers Saturne

Une image de Saturne captée par Cassini depuis... (AFP)

Une image de Saturne captée par Cassini depuis une distance de 1,4 millions de km.

AFP

 

JEAN-LOUIS SANTINI
Agence France-Presse
Washington

Les heures sont comptées pour la sonde américaine Cassini, dont le plongeon final vendredi dans l’atmosphère de Saturne mettra fin à une mission très fructueuse de treize ans, qui a bouleversé les connaissances sur la planète géante gazeuse et la science planétaire.

«Cassini-Huygens est une mission extraordinaire qui a révolutionné notre compréhension des confins de notre système solaire», explique Alexander Hayes, professeur d’astronomie à l’Université Cornell dans l’État de New York.

Avec près de 300 orbites autour de Saturne, Cassini a fait d’importantes découvertes: les mers de méthane liquide sur Titan, son plus grand satellite naturel, et l’existence d’un vaste océan d’eau salée sous la surface glacée d’Encelade, une petite lune saturnienne.

Les données recueillies par le spectromètre à bord de Cassini, lors de la traversée d’un panache de vapeur au pôle sud d’Encelade, ont révélé la présence d’hydrogène jaillissant de fissures dans la couche de glace.

Cet hydrogène est la signature certaine d’une activité hydrothermale propice à l’existence de la vie, comme l’avaient expliqué les scientifiques en annonçant cette découverte en avril dernier.

«Ces découvertes faites par Cassini figurent  parmi les plus époustouflantes en science planétaire», a estimé mercredi devant la presse, Linda Spilker, principale scientifique de la mission au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA en Californie.

«Ce monde océanique d’Encelade a vraiment changé notre approche sur la recherche de la vie, ailleurs dans notre système solaire et au-delà», a-t-elle dit.

Cassini, une sonde de 2,5 tonnes lancée en 1997 et dotée de douze instruments, a amorcé le 22 avril la première manoeuvre qui la fera plonger dans l’atmosphère de Saturne le 15 septembre.

Pour ce faire, le vaisseau s’était approché de Titan, grâce à sa poussée gravitationnelle, pour descendre sous les anneaux de Saturne et le haut de sa couche nuageuse. Pour la première fois, il avait ainsi exploré cet espace vide de 2700 kilomètres.

Cassini aura effectué au total vingt-deux de ces orbites jusqu’au dernier vendredi.

Une photographie infrarouge de Titan.... (AP) - image 2.0

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Une photographie infrarouge de Titan.

AP

Baiser d’adieu

Cassini a survolé une dernière fois Titan le 12 septembre et transmis les images et données scientifiques recueillies pendant ce survol.

C’est le dernier «baiser d’adieu», ont dit les ingénieurs de la NASA qui ont profité de cette communication pour s’assurer que le vaisseau est bien sur la trajectoire qui le fera plonger dans l’atmosphère saturnienne.

«La sonde transmettra des données durant son plongeon, du sans précédent pour Saturne», pointe Linda Spilker.

Cassini devrait perdre le contact avec la Terre deux minutes après le début de sa descente à 113 000 kilomètres/heure durant laquelle dix de ses instruments fonctionneront, dont le spectromètre pour analyser l’atmosphère.

Ces informations aideront à comprendre la formation et l’évolution de la planète gazeuse.

La veille, jeudi, d’autres instruments effectueront des observations des aurores boréales et des tourbillons aux pôles de Saturne.

Le grand final

Cassini amorcera son ultime descente à 3h14, vendredi matin, pour entrer dans l’atmosphère de Saturne à une altitude d’environ 1915 km.

Le signal de cette manoeuvre sera reçu par la NASA à 4h37, 86 minutes plus tard, le temps mis par les ondes radio pour atteindre notre planète.

Avec ses antennes orientées vers la Terre, Cassini entrera dans l’atmosphère de Saturne à 06h31, ce qui sera confirmé sur Terre à 7h54.

Une minute plus tard, à 1510 kilomètres au-dessus de la couche nuageuse, les communications s’arrêteront et peu après Cassini commencera à se désintégrer, prédit la NASA. Ce dernier signal sera capté à 7h55.

«Ce grand final représente la culmination d’un programme pour utiliser le carburant restant dans le vaisseau de la manière la plus productive scientifiquement», explique Earl Maize, responsable du projet Cassini au JPL.

«En précipitant Cassini dans l’atmosphère de Saturne on évite tout risque que le vaisseau aille s’écraser sur l’une des lunes où la vie pourrait exister comme Encelade, les préservant de toute contamination», précise-t-il.

La mission est une coopération entre la NASA, l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’Agence spatiale italienne, ces deux dernières ayant construit la sonde Huygens transportée par Cassini jusqu’en en décembre 2004, quand elle est allée se poser sur Titan.

La mission Cassini-Huygen a coûté au total 3,26 milliards de dollars dont 2,6 milliards pour les États-Unis, 500 millions pour l’ESA et 160 millions pour l’Agence spatiale italienne.

Giovanni Cassini était un astronome italien du 17e siècle qui a découvert quatre lunes de Saturne, qui en compte plus de 60.

Christiaan Huygens, son contemporain, était un mathématicien hollandais qui a déterminé que Saturne avait des anneaux. Il a aussi observé Titan pour la première fois.

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Satellite de Saturne: découverte d’une molécule essentielle à la vie


Titan, une lune de Saturne, intéresse de plus en plus les scientifiques, car une molécule de vie serait présente. Cependant, il sera sans doute impossible qu’un jour nous puissions survivre sur cette lune si ce n’est que les températures extrêmes que nous ne pourrions supporter
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Satellite de Saturne: découverte d’une molécule essentielle à la vie

Cette image captée par la sonde Cassini montre deux... (PHOTO FOURNIE PAR LA NASA)

Cette image captée par la sonde Cassini montre deux des satellites de Saturne, soit Titan et Rhéa.

PHOTO FOURNIE PAR LA NASA

MATHIEU PERREAULT
La Presse

Des chercheurs de la NASA ont détecté sur Titan une molécule qui serait essentielle pour que ce satellite de Saturne abrite la vie. Titan est sur l’écran radar des astrobiologistes parce que c’est la seule lune du système solaire qui a une atmosphère en bonne et due forme.

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Cette image captée par la sonde Cassini montre Saturne et sa lune, Titan.

PHOTO FOURNIE PAR LA NASA

 

Cette image de la surface de Titan a été captée par la sonde Hyugens.

PHOTO FOURNIE PAR LA NASA

« Nous avons trouvé de bonnes quantités d’acrylonitrile dans l’atmosphère de Titan, assez pour qu’il s’en trouve à sa surface », explique Maureen Palmer, étudiante du collège St. Olaf, à Minneapolis, qui fait depuis l’an dernier un stage au centre de recherche Goddard de la NASA, au Maryland, et est l’auteure principale de l’étude publiée vendredi dernier dans la revue Science Advances.

« Les conditions sur Titan ne permettent pas la survie des lipides qui, sur Terre, forment la base des cellules vivantes. Mais l’acrylonitrile pourrait aussi servir à la formation de cellules vivantes. »

 L’acrylonitrile, aussi connu sous le nom de cyanure de vinyle, est utilisé sur Terre pour la fabrication de plastiques.

Pour que les astrobiologistes concluent qu’un autre endroit que la Terre abrite la vie, ils doivent trouver trois types de preuves, selon Mme Palmer. 

« Il doit y avoir une molécule pouvant être utilisée pour fabriquer des cellules vivantes, pour isoler sur le plan biochimique la cellule de son environnement. C’est ce que nous venons de faire. »

« Il doit y avoir des sources d’énergie, ce qui existe sur Titan, qui contient toutes sortes d’hydrocarbures, notamment des lacs de méthane. Et il doit y avoir du matériel génétique. L’un de mes coauteurs, Conor Nixon, est en train de chercher sur Titan des traces de pyrimidine, qui forme l’anneau structurel de certaines molécules d’ADN sur Terre », ajoute Mme Palmer.

Mme Palmer et ses collègues sont tombés par hasard sur le cyanure de vinyle.

« Nous cherchions une autre molécule dans l’atmosphère de Titan, avec le télescope Alma, qui est au Chili. Alma est souvent utilisé pour la calibration des autres télescopes et a beaucoup de données d’observation. »

Un parcours digne d’un conte de fées

Dans le monde de l’astrophysique, le parcours de Mme Palmer est l’équivalent d’un conte de fées. Peu de jeunes femmes ont une publication dans une revue relativement respectée avec des coauteurs prestigieux de la NASA, avant même d’avoir commencé leur maîtrise.

« J’ai commencé à avoir une passion pour la vie sur Titan en lisant Eery Silence, un livre sur la vie extraterrestre, au début de l’université », explique Maureen Palmer. 

« J’ai posé ma candidature pour un stage de travail d’été à la NASA, et mon intérêt pour Titan m’a valu de participer à ce projet. Ça va tellement bien que je vais travailler à la NASA quelques années avant de commencer ma maîtrise. »

Titan n’est pas aussi célèbre que Mars, Vénus ou Europe, la lune glacée de Jupiter, dans le panthéon des extraterrestres. Mais elle a fait l’objet de quelques spéculations, notamment dans le film Oblivion avec Tom Cruise, où les hommes sont en théorie partis coloniser Titan, ainsi que dans le film Gattaca, avec Uma Thurman et Jude Law, qui met en scène une mission habitée vers le satellite de Saturne, à la recherche de l’origine de la vie.

La possibilité de la vie sur Titan a été proposée à partir des années 70, quand les premiers télescopes spatiaux ont laissé croire que la température y était supérieure à ce qu’elle est réellement. La NASA planche actuellement sur un projet de sous-marin qui explorerait les lacs de méthane de Titan.

En chiffres

  • 5000 km: Diamètre de Titan
  • -179 degrés Celsius: Température à la surface de Titan
  • -7: La gravité de Titan est sept fois inférieure à celle de la Terre.
  • 1,5 degré Celsius: La température sur Titan varie de 1,5 degré Celsius entre le jour et la nuit.
  • 3400 km: Diamètre de la Lune
  • -233 à + 123 degrés Celsius: Température à la surface de la Lune
  • 6: La gravité de la Lune est six fois inférieure à celle de la Terre.
  • 407 000 km: La Lune se situe à une distance de 356 000 à 407 000 km de la Terre.

Source: NASA

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La sonde Cassini a fait des photos et découvertes incroyables autour de Saturne


La sonde Cassini se prépare à mourir sur Saturne, l’écrasement est prévu pour septembre. Entre-temps, elle a permis de nous donner de merveilles photos de ses anneaux, de ses lunes. De plus, les scientifiques ont pu explorer et mieux connaitre ce monde lointain. Espérons qu’avant sa phase finale que Cassini pourra encore donner des données à étudier
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La sonde Cassini a fait des photos et découvertes incroyables autour de Saturne

 

SATURN

Le HuffPost  |  Par Gregory Rozieres

C’est l’heure de vérité pour le petit vaisseau. Depuis 11h ce mercredi 26 avril, le dernier plongeon de la sonde Cassini, dans l’espace inexploré entre Saturne et ses anneaux, a débuté. En novembre dernier, le vaisseau d’exploration de la Nasa avait déjà commencé à se rapprocher de ces incroyables disques de matière qui entourent la géante gazeuse.

Après 22 tours en orbite, Cassini ira finir sa vie dans l’atmosphère de Saturne, en septembre. Il ne faut pour autant pas être trop triste. En orbite autour de la planète depuis 2004, la petite sonde a eu une vie bien remplie.

Et si son dernier voyage devrait être riche en observations, c’est le moment idéal pour se remémorer les plus belles photos et les découvertes scientifiques les plus incroyables de Cassini.

Le robot Huygens largué sur Titan

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Six mois après son arrivée autour de Saturne, Cassini largue Huygens, un robot atterrisseur, sur Titan, l’une des lunes de la géante gazeuse. C’est la première fois qu’un objet humain touche le sol d’un satellite naturel, autre que celui de la Terre. En plus d’offrir de belles photos, le robot a surtout permis aux scientifiques de mieux cerner la composition de l’atmosphère et de la surface de Titan. Depuis, Cassini a continué d’observer Titan et l’on connait mieux ce monde assez proche de la Terre, si ce n’est que le méthane y remplace l’eau…

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Encelade, la lune propice à la vie

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Encelade, l’une des lunes de Saturne, est certainement l’un des astres les plus intéressants du système solaire, pour ce qui concerne la recherche d’une vie extraterrestre. Avec son océan souterrain d’eau liquide, elle dispose de beaucoup d’éléments nécessaires à l’émergence d’une vie biologique.

Mieux, les chercheurs ont découvert il y a quelques semaines la présence d’une source d’énergie, qui pourrait théoriquement nourrir des microbes. Pour cela, la sonde Cassini a plongé au plus près de la surface et est passée à travers l’un des geysers d’Encelade.

Des lunes aux formes improbables

pan

Si on connait surtout Titan et Encelade, Saturne possède de nombreuses lunes: au moins une cinquantaine. Et parmi celles-ci, certaines ont des formes bizarres, comme Pan (ci-dessus), qui ressemble à un ravioli. Ou encore Téthys et Mimas (ci-dessous), dont la forme fait un peu penser à l’Etoile de la mort de Star Wars. Ou à l’oeil de Sauron du Seigneur des anneaux.

En plus d’être intrigantes, ces images permettent aux astrophysiciens de mieux comprendre l’histoire de notre système solaire et la formation des lunes et planètes.

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Des anneaux toujours mystérieux

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Cassini a pris de nombreuses photos des anneaux de Saturne. Elle a également permis aux scientifiques de mieux comprendre leur fonctionnement. Ceux-ci pourraient même donner naissance à des lunes. Enfin, quand celles-ci ne créent pas des vagues dans les anneaux lors de leur passage.

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Des conditions propices à la vie sur une lune de Saturne


Sur l’ Encelade, une des lunes de Saturne, la sonde Cassini à découvert dans des vapeurs dégager de cette lune qu’il y aurait des éléments propice à la vie.
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Des conditions propices à la vie sur une lune de Saturne

 

Photo : NASA

La sonde américaine Cassini a détecté de l’hydrogène dans un panache de vapeur émanant de fissures dans l’épaisse couche de glace d’Encelade, une lune de Saturne.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

Selon la NASA, des réactions hydrothermales entre des roches chaudes et l’océan se trouvant sous la surface gelée de la lune sont la seule source plausible de la présence de cet hydrogène.

Bien que nous n’ayons pas détecté la vie, nous avons trouvé une source d’alimentation de la vie. Hunter Waite, Southwest Research Institute

Sur la Terre, ce processus procure l’énergie aux écosystèmes qui se développent à proximité des cheminées hydrothermales au fond des océans où il y a une activité volcanique.

Cette illustration montre la sonde Cassini traversant un geyser dans la région du pôle Sud d’Encelade.   Photo : NASA/JPL-Caltech

Les instruments de la sonde ont détecté cet hydrogène moléculaire en 2015, lorsqu’elle avait traversé un geyser en s’approchant à environ 50 kilomètres de la surface du pôle Sud d’Encelade.

Les analyses montrent que la vapeur et les particules observées à ce moment contenaient jusqu’à 1,4 % d’hydrogène et 0,8 % de dioxyde de carbone. Ces éléments sont essentiels à la méthanogénèse, une réaction chimique permettant sur Terre à des microbes de vivre dans des profondeurs océaniques que les rayons du Soleil ne peuvent atteindre.

Cette observation représente une percée importante pour évaluer l’habitabilité d’Encelade. Jeffrey Seewald, Woods Hole Oceanographic Institution

Par le passé, Cassini avait déjà détecté sur Encelade la présence d’un vaste océan sous une épaisse couche de glace au fond duquel se trouve un socle rocheux. La sonde est en orbite autour de Saturne depuis 2004.

Le détail de cette découverte est l’objet d’un article publié dans la revue Science.

Cassini quittera l’orbite de Saturne le 15 septembre pour plonger dans son atmosphère tout en envoyant ses dernières données sur les champs magnétiques. Elle révélera même la composition de son atmosphère, encore méconnue, avant de se consumer, telle une météorite, et de disparaître à jamais.

Saviez-vous que?

Les températures à la surface d’Encelade sont de l’ordre de -193 degrés Celsius. Toutefois, près des failles, celles-ci montent à -133 degrés Celsius. Cela laisse supposer que son intérieur pourrait être plus chaud. Avec la présence d’eau, deux des conditions nécessaires à la présence de la vie sont réunies, même si les scientifiques estiment que celle-ci pourrait n’être que microbienne.

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