Le Saviez-Vous ► Qu’entend-on par point de rosée?


L’humidex n’a pas toujours pris en compte dans les prévisions météorologiques. Il faut dire qu’avant les sondes électroniques, la lecture était moins précise. Maintenant, on peut calculer le point de rosée et déterminer la température et ce que l’on peut ressentir. Par contre, il ne faut pas confondre la température réelle et l’humidex.
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Qu’entend-on par point de rosée?

De la rosée sur une feuille.

De la rosée sur une feuille.

PHOTO : ISTOCK

Pascal Yiacouvakis

Il y a quelques semaines, dans une chronique sur l’inconfort provoqué par l’humidité, j’ai abordé la question du point de rosée.

J’aimerais maintenant revenir en détail sur cette variable météorologique très pratique qui nous donne une mesure de l’humidité dans l’air ambiant.

L’eau sous toutes ses formes

Mais avant d’aller plus loin, quelques précisions s’imposent.

L’eau dans l’atmosphère est présente sous trois formes : à l’état solide, liquide, et gazeux.

Pas de mystère pour l’eau liquide, elle est essentielle à la vie et on en boit tous les jours.

Sous forme solide, on pense tout de suite à la glace et à la neige (cristal).

Pour l’eau à l’état gazeux, c’est un peu plus nébuleux. On appelle ce gaz la vapeur d’eau.

La vapeur d’eau est inodore, incolore et invisible. Elle est presque toujours présente dans l’air, mais on ne la sent pas et on ne la voit pas.

Lorsqu’on fait bouillir de l’eau dans une casserole, ce que nous voyons tout juste au-dessus de l’eau bouillante n’est pas de la vapeur. Il s’agit plutôt d’un tout petit nuage formé de petites gouttelettes en suspension dans l’air, donc de l’eau liquide.

L’humidité mesurée

Dès le 15e siècle, les premiers appareils pour mesurer l’humidité (hygromètres) utilisaient des matériaux dont certaines propriétés physiques varient selon leur absorption de la vapeur d’eau.

Certains instruments étaient même dotés de cheveux humains (18e siècle), car ces derniers ont la propriété de s’allonger ou de rétrécir selon l’humidité.

De nos jours, les mesures d’humidité se font essentiellement à l’aide de sondes électroniques.

Ces sondes sont constituées de condensateurs sensibles à l’humidité de l’air ambiant et permettent d’en faire une mesure très précise.

Revenons maintenant au point de rosée.

Le point de rosée se définit comme étant la température à laquelle on doit refroidir l’air pour atteindre la saturation (100 % d’humidité relative), et ce, à pression constante.

D’entrée de jeu, il faut savoir que la capacité de l’air à contenir de la vapeur d’eau dépend de la température.

En d’autres mots, plus l’air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d’eau. Plus l’air est froid, moins il peut en contenir.

C’est avant tout pour cette raison que les précipitations sont beaucoup moins abondantes dans les régions polaires, contrairement aux régions tropicales.

Cela dit, la quantité de vapeur d’eau que peut contenir l’air est limitée, et cette limite dépend de la température.

Lorsque cette limite est atteinte, on dit que l’air est saturé et l’humidité relative atteint 100 %.

Théoriquement, c’est à partir de 100 % d’humidité relative que la vapeur d’eau peut se condenser et se transformer en gouttelettes d’eau liquide.

La réalité est cependant plus complexe et je vous invite à en apprendre un peu plus à la lecture d’une chronique précédente sur l’ensemencement des nuages.

La température de rosée

Donc si une particule d’air (pour une température donnée à un moment donné) n’est pas saturée en vapeur d’eau (humidité relative inférieure à 100 %), il suffirait en principe de refroidir cette particule pour atteindre la saturation.

La température à laquelle on atteint cette saturation est la température du point de rosée (en maintenant la pression constante).

On fait référence ici à la rosée, car dans la nature en air stagnant et sans variation de pression atmosphérique, la rosée (gouttelettes d’eau liquide) peut se former lorsque la nuit tombe et que l’air se refroidit.

Plus l’écart entre la température réelle et la température du point de rosée est important, plus l’air est sec. De la même manière, plus l’écart est mince, plus l’air est humide.

Il va sans dire que la température du point de rosée ne peut pas être supérieure à la température réelle.

Le point de rosée nous aide à évaluer rapidement la quantité de vapeur d’eau présente dans l’air.

Un point de rosée très élevé, de 25 degrés par exemple (avec une température réelle de 30 degrés) permet de conclure rapidement que la chaleur est accablante (humidex de 42).

https://ici.radio-canada.ca/

Des milliers de mysté­rieux œufs de glace retrou­vés sur une plage en Finlande


Un phénomène rare en Finlande a eu lieu, de beaux oeufs de glaces sur une plage. Il faut des conditions météorologiques et géographiques spécifiques pour arriver à un tel résultat.
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Des milliers de mysté­rieux œufs de glace retrou­vés sur une plage en Finlande


Crédits : Risto Mattila

Le Finlan­dais Risto Mattila a pu photo­gra­phier des milliers d’œufs de glace sur la plage de Marja­niemi en Finlande. Ce phéno­mène raris­sime résulte de condi­tions météo­ro­lo­giques excep­tion­nelles, comme le révèle le Guar­dian.

Lors d’une banale prome­nade domi­ni­cale sur l’île de Hailuoto, et parti­cu­liè­re­ment sur la plage de Marja­niemi, Risto Mattila et sa compagne ont décou­vert une éten­due blanche compo­sée de milliers « d’œufs de glace ».

« Le plus gros des œufs avait approxi­ma­ti­ve­ment la taille d’un ballon de foot. La scène était incroyable. Je n’ai jamais vu ce phéno­mène aupa­ra­vant », a-t-il déclaré.

Ce phéno­mène est raris­sime, confirme Jouni Vainio, spécia­liste des glaces à l’Ins­ti­tut météo­ro­lo­gique finlan­dais. Pour lui, si de bonnes condi­tions météo­ro­lo­giques étaient réunies, le phéno­mène ne pouvait se produire qu’une fois par an au maxi­mum.

« Vous avez besoin de la bonne tempé­ra­ture de l’air (au-dessous de zéro, mais seule­ment un peu), de la bonne tempé­ra­ture de l’eau (près du point de congé­la­tion), d’une plage sablon­neuse, peu profonde, en pente douce et de vagues calmes, peut-être d’une légère houle », a-t-il commenté.

Jouni Vainio pour­suit sa descrip­tion des condi­tions néces­saires.

« Vous avez égale­ment besoin de quelque chose qui fait office de noyau. Le noyau commence à collec­ter la glace autour de lui et la houle le déplace le long de la plage, d’avant en arrière. Une petite surface gèle et devient de plus en plus grosse. »

Selon James Carter, profes­seur de géogra­phie-géolo­gie à l’ univer­sité d’Il­li­nois, le moment capturé par Risto Mattila est unique.

« Grâce au photo­graphe qui a partagé ses photos et ses obser­va­tions, le monde entier peut main­te­nant voir quelque chose que la plupart d’entre nous n’au­rait jamais pu voir. »


Source : The Guar­dian

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En Équa­teur, on vend main­te­nant de la glace au cochon d’Inde


Non, c’est un sacrilège, je vais me contenter de rester avec la glace à la vanille.

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En Équa­teur, on vend main­te­nant de la glace au cochon d’Inde

par  Adrien Gingold

Une glacière répu­tée pour ses parfums peu communs se fait actuel­le­ment remarquer en Équa­teur avec sa nouvelle saveur cochon d’Inde, racon­tait le 18 septembre le jour­nal équa­to­rien El Universo.

Si la saveur peut paraître assez terrible de ce côté-ci de l’At­lan­tique, il faut néan­moins savoir que le cochon d’Inde, le cuy, est un mets très appré­cié dans cette partie d’Amé­rique du Sud.

L’idée de faire des glaces aroma­ti­sées au cochon d’Inde est venue à María del Carmen Pila­paña, plus connue sous le nom de « Doña María », lors d’une célèbre foire consa­crée à ce petit animal, où on le trouve décliné sous toutes ses formes et saveurs.

Après un mois d’ex­pé­ri­men­ta­tion, sa recette était prête à conqué­rir l’Équa­teur. Et c’est le cas : à Quito, ces cornets origi­naux vendus 1 dollar rencontrent un franc succès, du moins sur les réseaux sociaux.

Pour le jour­nal local Vistazo : « C’est une nouvelle manière de goûter l’un des plats tradi­tion­nels de notre gastro­no­mie. »

Source : El Universo

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Le Saviez-Vous ► Une animation montre à quoi ressemblerait la Terre si toute la glace fondait


La Terre est appelée à changer, elle l’a fait plusieurs fois au cours de son existence. L’activité humaine a quand même changé la vitesse des changements climatiques. Bien que ces changements ne reculeront probablement pas, il est quand même important de ne pas abandonner pour diminuer l’impact. Si nous ne le faisons pas pour nous, faisons-le pour nos enfants et ceux qui suivront
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Une animation montre à quoi ressemblerait la Terre si toute la glace fondait

Même si certaines personnes sont encore très sceptiques quant au réchauffement climatique et ses effets sur notre planète, nous ne sommes pas sans savoir que ce problème est bel et bien réel et que nous nous dirigeons droit à la catastrophe si nous ne faisons rien.

En plus de dérégler le bon fonctionnement de la Terre et de ses saisons, il dégèle les régions les plus froides à une vitesse grand V, ce qui n’est évidemment pas sans conséquence.

Et à ce propos, un groupe de scientifiques a mis au point un film d’animation pour nous montrer à quoi ressemblerait la planète bleue si toute sa glace fondait, et le résultat est effrayant…

Un constat qui fait froid dans le dos, mais plus pour longtemps

Depuis 2015 déjà, la NASA nous met en garde contre l’élévation anormale du niveau de l’eau de nos océans, qui est évidemment due aux perturbations climatiques que nous subissons depuis plus d’une cinquantaine d’années maintenant.

Pire encore, elle affirme que d’ici quelques décennies, nous serons à au moins 90 cm au-dessus du niveau de la mer, et que ça n’ira pas en s’arrangeant.

Pour avoir un ordre d’idées, il faut savoir que d’après les statistiques effectuées par le National Snow and Ice Data Center, nos banquises ont perdu pas moins de 1 million de kilomètres de glace en l’espace d’à peine 40 ans (depuis 1981).

Autant dire qu’à ce rythme-là, nos arrière-petits-enfants n’auront probablement jamais l’occasion de connaître la beauté de ces lieux magiques comme au Groenland ou encore en Islande.

Mais le plus étonnant, c’est que bien que nous soyons parfaitement au courant, nous ne prenons pas réellement conscience de tout ce que la fonte des glaciers provoquerait si elle avait lieu.

C’est pourquoi l’équipe de Business Insider a créé une carte interactive qui nous permet de constater de nos propres yeux combien la Terre serait défigurée si toutes les banquises étaient amenées à disparaître.

Une déformation totale, à l’opposé de ce que nous connaissons

En s’intéressant de plus près aux images de cette carte animée, nous pouvons voir que de très nombreuses régions seront totalement englouties par la mer.

En premier lieu, nous pourrons dire adieu à toutes les petites îles et les villes où l’eau y est fortement présente telle que Venise.

En outre, de nombreuses métropoles très peuplées d’Asie du Sud-Est ne seront plus, à savoir Calcutta, Shanghai, Bangkok, mais aussi Hong-kong et Tokyo, qui abritent au total plus de 75 millions d’habitants à elles seules.

Mais ce n’est pas tout, les continents comme l’Australie, l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, les côtes Africaines et l’Europe ne seront pas pour autant épargnés et perdront nettement en superficie aussi.

Cependant, il est essentiel de rappeler que la communauté scientifique s’accorde à dire que même si la fonte des glaces n’est plus à prouver, ce triste phénomène n’aura très probablement pas lieu avant 5 000 ans au moins.

En effet, sachant qu’il existe actuellement plus de 20,8 km cubes de glace sur la Terre(soit presque 3 millions de mètres cubes), sa disparition ne pourra se faire que petit à petit…

https://ohchouette.com/