La sonde Cassini s’est désintégrée en plongeant vers Saturne


La sonde Cassini a fait son plongeon pour l’éternité sur Saturne. Cassini a quitter la Terre en 1997 et est arrivée autour de Saturne en 2004. Cassini pendant toutes ses années a envoyé plus 453 000 images … Une belle épopée et de découvertes des plus intéressantes
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La sonde Cassini s’est désintégrée en plongeant vers Saturne

 

Image prise avec des filtres CL1 et RED... (Photo NASA/JPL-Caltech/Space Science Institute via AP)

Image prise avec des filtres CL1 et RED montrant les anneaux de Saturne vus de Cassini.

PHOTO NASA/JPL-CALTECH/SPACE SCIENCE INSTITUTE VIA AP

La sonde spatiale Cassini s’est désintégrée vendredi matin en plongeant vers Saturne, a annoncé l’agence spatiale américaine.

La confirmation de sa destruction a toutefois pris 83 minutes avant de rejoindre la Terre, qui se trouve à 1,6 milliard de kilomètres de distance. Les transmissions radio provenant de la sonde ont cessé abruptement vers 7 h 55, heure locale.

 

Cassini est la seule sonde à avoir jamais visité Saturne. Ses images ont révélé en détail les lunes ainsi que les célèbres anneaux de la planète.

Cassini et son compagnon, le module atterrisseur Huygens, ont ainsi découvert que deux de ces lunes, Titan et Encelade, abritent des océans liquides – et donc, potentiellement, des formes de vie.

Cassini a capté ses derniers clichés du système saturnien jeudi. Fidèle jusqu’au dernier moment, la sonde a aussi échantillonné l’atmosphère de Saturne vendredi matin, avant d’être pulvérisée.

Sa destruction a été annoncée par le responsable de la mission, Eric Maize.

« Ça a été une mission incroyable, une sonde incroyable, et vous êtes une équipe incroyable, a-t-il dit. J’annonce la fin de la mission. »

Des contrôleurs de vol vêtus de chemises mauves se sont alors levés pour s’échanger des poignées de main et des félicitations.

Plus de 1500 personnes, dont plusieurs employés actuels et anciens de la mission, s’étaient rassemblées au Jet Propulsion Lab (JPL), en Californie, pour ce qui était décrit à la fois comme une vigie et une célébration. D’autres s’étaient réunis à l’Institut de technologie de la Californie, qui gère le JPL pour le compte de la NASA.

Cassini était sur le point de manquer de carburant et les chercheurs avaient décidé de la propulser dans l’atmosphère de Saturne à plus de 120 000 kilomètres/heure pour éviter que des microbes terriens qui pourraient se cacher à bord n’aillent contaminer Titan et Encelade, si jamais la sonde s’abîmait sur leur surface.

Cassini était arrivée autour de Saturne en 2004 après avoir été lancée en 1997. Huygens s’est posé sur Titan en 2005. Au total, Cassini a renvoyé plus de 453 000 images et parcouru près de huit milliards de kilomètres. Vingt-sept pays ont collaboré à la mission.

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Quelques faits saillants:

– Trop loin du Soleil pour exploiter l’énergie solaire, Cassini utilisait du plutonium pour générer l’électricité dont avaient besoin ses instruments. Son réservoir de carburant principal était toutefois presque vide.

Cassini a découvert de multiples petites lunes rocheuses dans les anneaux de Saturne.

– Cassini a aussi déterminé que les anneaux de Saturne semblent moins massifs qu’on ne le croyait, ce qui pourrait vouloir dire qu’ils sont relativement jeunes et qu’ils se sont formés il y a environ 100 millions d’années quand une comète ou une lune s’est désintégrée autour de Saturne. Des anneaux plus massifs pourraient s’être formés en même temps que la planète il y a plus de quatre milliards d’années.

Cassini a découvert six des 62 lunes en orbite autour de Saturne.

– Cassini a aussi découvert que des geysers de vapeur d’eau et de glace jaillissent du pôle sud d’Encelade. Si leur existence avait été connue avant le départ de la sonde, Cassini aurait possiblement été munie d’appareils capables de détecter la vie.

– Les scientifiques espèrent maintenant partir à la conquête de Titan et d’Encelade à la recherche de formes de vie. Les lacs de méthane liquide de Titan pourraient contenir une forme de vie différente de celle que nous connaissons, mais la vie dans les océans d’Encelad (si elle existe) pourrait ressembler à la vie terrestre.

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Cassini s’apprête à effectuer un ultime plongeon vers Saturne


Nous sommes à une époque vraiment extraordinaire pour découvrir les planètes, les lunes de notre système solaire. Cassini, depuis 13 ans envoie des informations sur Saturne et ses satellites naturels. Comme toute bonne chose à une fin, Cassini ira mourir sur Saturne durant la nuit, laissant ses dernières informations pendant le saut de la mort
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Cassini s’apprête à effectuer un ultime plongeon vers Saturne

Une image de Saturne captée par Cassini depuis... (AFP)

Une image de Saturne captée par Cassini depuis une distance de 1,4 millions de km.

AFP

 

JEAN-LOUIS SANTINI
Agence France-Presse
Washington

Les heures sont comptées pour la sonde américaine Cassini, dont le plongeon final vendredi dans l’atmosphère de Saturne mettra fin à une mission très fructueuse de treize ans, qui a bouleversé les connaissances sur la planète géante gazeuse et la science planétaire.

«Cassini-Huygens est une mission extraordinaire qui a révolutionné notre compréhension des confins de notre système solaire», explique Alexander Hayes, professeur d’astronomie à l’Université Cornell dans l’État de New York.

Avec près de 300 orbites autour de Saturne, Cassini a fait d’importantes découvertes: les mers de méthane liquide sur Titan, son plus grand satellite naturel, et l’existence d’un vaste océan d’eau salée sous la surface glacée d’Encelade, une petite lune saturnienne.

Les données recueillies par le spectromètre à bord de Cassini, lors de la traversée d’un panache de vapeur au pôle sud d’Encelade, ont révélé la présence d’hydrogène jaillissant de fissures dans la couche de glace.

Cet hydrogène est la signature certaine d’une activité hydrothermale propice à l’existence de la vie, comme l’avaient expliqué les scientifiques en annonçant cette découverte en avril dernier.

«Ces découvertes faites par Cassini figurent  parmi les plus époustouflantes en science planétaire», a estimé mercredi devant la presse, Linda Spilker, principale scientifique de la mission au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA en Californie.

«Ce monde océanique d’Encelade a vraiment changé notre approche sur la recherche de la vie, ailleurs dans notre système solaire et au-delà», a-t-elle dit.

Cassini, une sonde de 2,5 tonnes lancée en 1997 et dotée de douze instruments, a amorcé le 22 avril la première manoeuvre qui la fera plonger dans l’atmosphère de Saturne le 15 septembre.

Pour ce faire, le vaisseau s’était approché de Titan, grâce à sa poussée gravitationnelle, pour descendre sous les anneaux de Saturne et le haut de sa couche nuageuse. Pour la première fois, il avait ainsi exploré cet espace vide de 2700 kilomètres.

Cassini aura effectué au total vingt-deux de ces orbites jusqu’au dernier vendredi.

Une photographie infrarouge de Titan.... (AP) - image 2.0

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Une photographie infrarouge de Titan.

AP

Baiser d’adieu

Cassini a survolé une dernière fois Titan le 12 septembre et transmis les images et données scientifiques recueillies pendant ce survol.

C’est le dernier «baiser d’adieu», ont dit les ingénieurs de la NASA qui ont profité de cette communication pour s’assurer que le vaisseau est bien sur la trajectoire qui le fera plonger dans l’atmosphère saturnienne.

«La sonde transmettra des données durant son plongeon, du sans précédent pour Saturne», pointe Linda Spilker.

Cassini devrait perdre le contact avec la Terre deux minutes après le début de sa descente à 113 000 kilomètres/heure durant laquelle dix de ses instruments fonctionneront, dont le spectromètre pour analyser l’atmosphère.

Ces informations aideront à comprendre la formation et l’évolution de la planète gazeuse.

La veille, jeudi, d’autres instruments effectueront des observations des aurores boréales et des tourbillons aux pôles de Saturne.

Le grand final

Cassini amorcera son ultime descente à 3h14, vendredi matin, pour entrer dans l’atmosphère de Saturne à une altitude d’environ 1915 km.

Le signal de cette manoeuvre sera reçu par la NASA à 4h37, 86 minutes plus tard, le temps mis par les ondes radio pour atteindre notre planète.

Avec ses antennes orientées vers la Terre, Cassini entrera dans l’atmosphère de Saturne à 06h31, ce qui sera confirmé sur Terre à 7h54.

Une minute plus tard, à 1510 kilomètres au-dessus de la couche nuageuse, les communications s’arrêteront et peu après Cassini commencera à se désintégrer, prédit la NASA. Ce dernier signal sera capté à 7h55.

«Ce grand final représente la culmination d’un programme pour utiliser le carburant restant dans le vaisseau de la manière la plus productive scientifiquement», explique Earl Maize, responsable du projet Cassini au JPL.

«En précipitant Cassini dans l’atmosphère de Saturne on évite tout risque que le vaisseau aille s’écraser sur l’une des lunes où la vie pourrait exister comme Encelade, les préservant de toute contamination», précise-t-il.

La mission est une coopération entre la NASA, l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’Agence spatiale italienne, ces deux dernières ayant construit la sonde Huygens transportée par Cassini jusqu’en en décembre 2004, quand elle est allée se poser sur Titan.

La mission Cassini-Huygen a coûté au total 3,26 milliards de dollars dont 2,6 milliards pour les États-Unis, 500 millions pour l’ESA et 160 millions pour l’Agence spatiale italienne.

Giovanni Cassini était un astronome italien du 17e siècle qui a découvert quatre lunes de Saturne, qui en compte plus de 60.

Christiaan Huygens, son contemporain, était un mathématicien hollandais qui a déterminé que Saturne avait des anneaux. Il a aussi observé Titan pour la première fois.

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Des conditions propices à la vie sur une lune de Saturne


Sur l’ Encelade, une des lunes de Saturne, la sonde Cassini à découvert dans des vapeurs dégager de cette lune qu’il y aurait des éléments propice à la vie.
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Des conditions propices à la vie sur une lune de Saturne

 

Photo : NASA

La sonde américaine Cassini a détecté de l’hydrogène dans un panache de vapeur émanant de fissures dans l’épaisse couche de glace d’Encelade, une lune de Saturne.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

Selon la NASA, des réactions hydrothermales entre des roches chaudes et l’océan se trouvant sous la surface gelée de la lune sont la seule source plausible de la présence de cet hydrogène.

Bien que nous n’ayons pas détecté la vie, nous avons trouvé une source d’alimentation de la vie. Hunter Waite, Southwest Research Institute

Sur la Terre, ce processus procure l’énergie aux écosystèmes qui se développent à proximité des cheminées hydrothermales au fond des océans où il y a une activité volcanique.

Cette illustration montre la sonde Cassini traversant un geyser dans la région du pôle Sud d’Encelade.   Photo : NASA/JPL-Caltech

Les instruments de la sonde ont détecté cet hydrogène moléculaire en 2015, lorsqu’elle avait traversé un geyser en s’approchant à environ 50 kilomètres de la surface du pôle Sud d’Encelade.

Les analyses montrent que la vapeur et les particules observées à ce moment contenaient jusqu’à 1,4 % d’hydrogène et 0,8 % de dioxyde de carbone. Ces éléments sont essentiels à la méthanogénèse, une réaction chimique permettant sur Terre à des microbes de vivre dans des profondeurs océaniques que les rayons du Soleil ne peuvent atteindre.

Cette observation représente une percée importante pour évaluer l’habitabilité d’Encelade. Jeffrey Seewald, Woods Hole Oceanographic Institution

Par le passé, Cassini avait déjà détecté sur Encelade la présence d’un vaste océan sous une épaisse couche de glace au fond duquel se trouve un socle rocheux. La sonde est en orbite autour de Saturne depuis 2004.

Le détail de cette découverte est l’objet d’un article publié dans la revue Science.

Cassini quittera l’orbite de Saturne le 15 septembre pour plonger dans son atmosphère tout en envoyant ses dernières données sur les champs magnétiques. Elle révélera même la composition de son atmosphère, encore méconnue, avant de se consumer, telle une météorite, et de disparaître à jamais.

Saviez-vous que?

Les températures à la surface d’Encelade sont de l’ordre de -193 degrés Celsius. Toutefois, près des failles, celles-ci montent à -133 degrés Celsius. Cela laisse supposer que son intérieur pourrait être plus chaud. Avec la présence d’eau, deux des conditions nécessaires à la présence de la vie sont réunies, même si les scientifiques estiment que celle-ci pourrait n’être que microbienne.

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Comètes, anneaux, débris spatiaux: quelques nouvelles de l’espace


Des nouvelles de l’espace, car oui, l’espace va encore nous apprendre des choses, des réponses, mais aussi beaucoup plus de questions
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Comètes, anneaux, débris spatiaux: quelques nouvelles de l’espace

 

Une équipe internationale d'astrophysiciens a détecté pour la... (Phjoto fournie par l'Institut d'astrophysique des Canaries)

Une équipe internationale d’astrophysiciens a détecté pour la première fois les restes d’une exoplanète probablement détruite par la gravité de son étoile.

PHJOTO FOURNIE PAR L’INSTITUT D’ASTROPHYSIQUE DES CANARIES

 

MATHIEU PERREAULT
La Presse

Les dangers liés aux comètes, les anneaux et lunes de Saturne, une solution au problème des débris spatiaux en orbite. L’exploration de l’espace se poursuit à un rythme effréné.

Voici quelques nouveautés dans le domaine de l’astrophysique.

Un parachute spatial

La NASA a envoyé sur la station spatiale un parachute remplaçant les fusées de manoeuvre pour la sortie d’orbite, afin de le tester. Le défi est de diriger le parachute malgré la faible pression atmosphérique en orbite. Exo Brake, qui servirait pour des nanosatellites, a été testé en haute atmosphère depuis 2012 avec des ballons et des fusées, et une fois en 2013 à partir de la station spatiale, un essai qui avait mis au jour des problèmes avec le système de guidage.

Destruction de planète

Une équipe internationale d’astrophysiciens a détecté pour la première fois les restes d’une exoplanète probablement détruite par la gravité de son étoile. HIP68468 est un astre autour duquel tournent au moins une « super-Terre » très rapprochée, dont l’orbite est de trois jours, et une géante gazeuse plus éloignée. Les traces de l’exoplanète phagocytée par « l’étoile de la mort », probablement une super-Terre encore plus rapprochée, incluent une concentration anormale de lithium, élément qui normalement ne devrait plus être présent dans HIP68468 vu son âge de six milliards d’années. L’étoile de la mort est située à 300 années-lumière de la Terre.

Un harpon en orbite

L’Agence d’exploration aérospatiale japonaise (JAXA) testera cet hiver, depuis la station spatiale, une nouvelle technologie anti-débris spatiaux. Kite enverra un harpon au bout d’un fil se fixer à un gros débris spatial ou à un satellite en fin de vie. Kite enverra un courant dans le fil, ce qui le fera interagir avec le plasma électromagnétique entourant la Terre et propulsera ainsi Kite et sa cible vers le plancher des vaches. Plus de 500 000 débris sont surveillés par la NASA, dont 21 000 qui font plus de 10 cm, qui ont peut-être été responsables de la perte du satellite scientifique nippon Hitomi en mars dernier. La JAXA veut faire en 2020 un deuxième test de Kite avec un fil de 10 km – celui qui vient d’arriver en orbite ne fait que 700 m.

Lune et anneaux

Mimma, l’une des 62 lunes de Saturne, est si proche de ses anneaux qu’elle les déforme avec sa gravité. Cette annonce de la NASA, à la mi-décembre, découle de la dernière phase de la mission de la sonde Cassini, lancée en 1997. Cassini s’est approchée cet automne des anneaux de Saturne et une photographie qu’elle a prise de Mimma, la plus proche de la planète, laissait à tort croire qu’elle allait foncer sur les anneaux. Cassini va plonger dans Saturne en septembre prochain. À partir d’avril, elle va passer entre les anneaux et la planète, autour de laquelle elle est en orbite depuis 2004.

Tempête de sable martienne

Des astrophysiciens américains sont en passe d’identifier les régions de Mars les plus touchées par les tempêtes de sable. Cet automne, ils révélaient qu’elles étaient plus fréquentes à l’été et à l’automne et que les hémisphères septentrional et austral de la planète rouge sont touchés par des types différents de tempêtes. Ces tempêtes ne posent pas de risque pour l’intégrité physique des missions robotisées ou humaines, contrairement à ce que suggérait le film The Martian, sorti en 2015, mais comme elles limitent l’apport en énergie solaire, elles peuvent les mettre en péril.

Attention, comètes

Au dernier congrès de l’Union géophysique américaine, un chercheur de la NASA a sonné l’alarme sur les périls que font courir les comètes à la Terre. Joseph Nuth, chercheur du centre de recherche Goddard de la NASA, a consacré une conférence de presse à la difficulté de prédire quand une comète frapperait notre planète, à cause de la vitesse deux à trois fois plus grande que celle des astéroïdes et de leurs orbites très excentriques – certaines comètes mettent des dizaines de milliers d’années à faire le tour du Soleil et sont donc inconnues des scientifiques. De plus, les comètes sont de taille supérieure. En 2014, une comète détectée seulement en 2013 a frôlé Mars. M. Nuth propose de construire un impacteur capable de dévier une comète et de le stocker en cas d’urgence.

Sources: NASA, JAXA, Agence spatiale européenne, Institut d’astrophysique des Canaries

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Éclipses, fusées et satellites, tout ce qui va se passer dans l’espace en 2017


En 2017, le ciel n’est pas supposé de tomber sur notre tête, il va quand même se passer beaucoup de choses dans l’espace pour cette nouvelle année
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Éclipses, fusées et satellites, tout ce qui va se passer dans l’espace en 2017

 

Le HuffPost  |  Par Gregory Rozieres

ESPACE – En 2016, il s’est passé de nombreuses choses au-dessus de nos têtes. Certaines réjouissantes comme l’arrivée de la sonde Juno autour de Jupiter. D’autres, à l’instar de l’écrasement de l’atterrisseur européen de la mission ExoMars ou de l’explosion d’une fusée de SpaceX, un peu moins.

2017 devrait également compter de nombreux rendez-vous spatiaux et astronomiques. Le HuffPost fait le point sur les grands rendez-vous spatiaux de l’année.

 

13 janvier : sortie dans l’espace de Thomas Pesquet

ESA

L’astronaute français va sortir de la Station spatiale internationale pour y installer de nouvelles batteries. Il pourrait rester en combinaison dans le vide spatial plus de 7 heures. Ce sera le 11e astronaute européen à réaliser une sortie extravéhiculaire sur l’ISS. Le retour sur Terre de Thomas Pesquet est prévu en mai 2017.

Premier trimestre : test du lanceur de SpaceX destiné à aller sur Mars

SpaceX

C’est la fusée, ou plutôt le propulseur qui devrait envoyer, à terme, l’homme sur Mars, selon SpaceX. Initialement prévu pour fin 2016, mais retardé à cause de l’explosion de septembre, le lanceur de la société d’Elon Musk Falcon Heavy devrait être testé dans le premier trimestre de l’année.

Cette fusée géante est en réalité composée, pour faire simple, de trois Falcon 9, le lanceur utilisé actuellement par la société pour ravitailler la Station spatiale internationale.

21 août : éclipse solaire totale (aux États-Unis)

Manoj.dayyala

Ce sera la première éclipse totale pour les États-Unis du XXI siècle.

Deuxième semestre : La Chine se pose sur la Lune

DR

Dans le deuxième semestre, la Chine devrait envoyer sa sonde Chang’e 5 sur notre satellite naturel. Ce serait la première fois qu’un vaisseau chinois se pose sur la lune, y collecte des matériaux et échantillons et rentre sur Terre. La sonde Chang’e 3 s’était déjà posée sur la lune en 2013. La Chine souhaite poser un rover sur la Lune d’ici 2020.

15 septembre : la chute finale de la sonde Cassini

nasa

Depuis le 30 novembre, la sonde américaine observe au plus près les anneaux de Saturne. Elle va continuer de s’en rapprocher puis, en avril, va une nouvelle et dernière fois changer de trajectoire. Une modification qui lui sera finalement fatale, le 15 septembre 2017. Car sa nouvelle orbite va l’envoyer entre les anneaux intérieurs et à moins de 2000 km de l’atmosphère de Saturne. Durant ses derniers instants, Cassini va tenter d’analyser comme elle peut ce qu’elle voit, avant d’enfin pénétrer dans l’atmosphère de Saturne et d’y finir sa vie.

Décembre 2017 : TESS, le chasseur d’exoplanète

Nasa

D’ici la fin de l’année, la Nasa devrait lancer son Transiting Exoplanet Survey Satellite. En orbite autour de la Terre, TESS va tenter de trouver dans l’espace des exoplanètes, à l’instar du télescope spatial Kepler qui a déjà découvert des milliers de planètes en dehors de notre système solaire.

500.000 étoiles devraient être analysées, bien plus brillantes que celles surveillées par Kepler, selon la Nasa, parmi lesquelles les 1000 naines rouges les plus proches. Le lancement pourrait toutefois être différé à juin 2018.

Décembre 2017 : Cheops, le chasseur de planètes européen

Si tout se passe bien, l’ESA, l’agence spatiale européenne, devrait elle aussi lancer un satellite à la recherche d’exoplanètes, CHEOPS, pour CHaracterising ExOPlanet Satellite. Cette fois, le but ne sera pas d’observer de nouvelles étoiles, mais de regarder plus en profondeur celles dont les chercheurs savent qu’elles abritent des exoplanètes.

Avec une technologie de pointe, le satellite va permettre par exemple de connaître la taille de ces planètes avec une précision accrue. Car si l’on a déjà repéré de nombreuses exoplanètes, leurs caractéristiques ne sont encore que des estimations très imprécises. Or, ce que veulent les chercheurs, c’est pouvoir analyser le plus en détail possible ces astres.

Dans l’année : une société privée sur la Lune

Moon Express

Il n’y a pas de date de lancement fixée, mais une chose est sûre: Moon Express a bien obtenu l’autorisation du gouvernement américain pour se poser sur la Lune. Le PDG de la société privée, Bob Richards, souhaite à terme exploiter les ressources minières lunaires, même si les missions de retour d’échantillons ne sont pas prévues avant 2020, précise le site Nom de Zeus. Pour autant, nombreux sont ceux qui doutent de la capacité de la société à réaliser une chose pareille, voire même à simplement se poser sur la Lune.

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EN IMAGES. Nasa


 

Nous sommes a une époque extraordinaire en matières de photographies de l’espace grâce à la technologie. Nous n’irons probablement pas dans l’espace mais l’espace vient a nous pour offrir a nos yeux ces mille merveilles Et Oui comme dit Michel Fugain : je suis infiniment petit, je ne suis qu’un passant ….. Dans l’infiniment grand
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EN IMAGES. Nasa

La Nasa diffuse régulièrement des images extraordinaires qui font le tour du monde. Prises par le télescope spatial Hubble ou par les astronautes en mission, ces photos – souvent stylisés en postproduction – rendent compte de la complexité cosmique et font rêver les spectateurs, qui se sentent soudain bien petits. Alors que l’actualité spatiale est marquée ce mois-ci par l’arrivée de trois nouvelles personnes à bord d’ISS et d’un spectaculaire ouragan sur Saturne, « Le Nouvel Observateur » a sélectionné 25 photos figurant parmi les belles de l’agence américaine.

Voyage dans l’espace avec la Nasa

Voyage dans l'espace avec la Nasa

La Nébuleuse de la Tête de Cheval, à environ 1.500 années-lumière de la Terre, photographiée en 2013 par le télescope spatial Hubble, qui a fêté fin avril le 23e anniversaire de son lancement.  (Nasa)

Cassini

Cassini

Cette image capturée par la sonde Cassini a fait début mai le tour du web. Elle montre un ouragan d’un diamètre de 2.000 kilomètres se déchaîner au pôle nord de la planète Saturne.  (Nasa)

Atlantis devant le soleil

Atlantis devant le soleil

La navette américaine Atlantis photographiée devant le Soleil alors qu’elle se dirige vers Hubble, en 2009. La photo a été prise au moyen d’un télescope terrestre muni d’un filtre solaire.  (Nasa)

La nébuleuse d’Orion

La nébuleuse d'Orion

Poussière interstellaire de la Nébuleuse d’Orion, à 1.350 années-lumière du Système solaire. Photo prise par Hubble. (Nasa)

Constellation du Sagittaire

Constellation du Sagittaire

L’amas globulaire M54, dans la constellation du Sagittaire, découvert par l’astronome français Charles Messier en 1778. (Nasa)

La Lune par Discovery

La Lune par Discovery

La Lune vue depuis la navette Discovery, en 2009. (Nasa)

La Lune photographiée par Apollo 11

La Lune photographiée par Apollo 11

Un gros plan sur la Lune réalisé lors de la mission Apollo 11, en 1969.  (Nasa)

Soleil – Mix

Soleil - Mix

Une image du Soleil mélangeant 25 photos réalisées entre le 16 avril 2012 et le 15 avril 2013, témoignant de l’activité de l’astre.  (Nasa)

Éruption solaire, août 2012

Éruption solaire, août 2012

L’image d’une éruption solaire, en août 2012. (Nasa)

Galaxie d’Hercule

Galaxie d'Hercule

Image multi-longueur d’onde de la galaxie naine d’Hercule.  (Nasa)

La Voie Lactée, précisément

La Voie Lactée, précisément

Photo du centre galactique de la Voix lactée. C’est le cliché le plus net jamais réalisé de cette région.  (Nasa)

Cats eyes

Cats eyes

La Nébuleuse de l’Œil de Chat, par Hubble.  (Nasa)

Eruption solaire, 2013

Eruption solaire, 2013

Image capturée par l’observatoire solaire de la Nasa SDO d’une éruption de catégorie X1,7 – c’est-à-dire spécialement puissante – à la surface du Soleil, le 12 mai 2013. L’astre traverse actuellement un pic d’activité. Unphénomène que les scientifiques s’attachent à surveiller en raison des perturbations qu’il est susceptible d’entraîner sur la Terre. (Nasa)

M104, par Hubble

M104, par Hubble

M104, dite la Galaxie du Sombrero, située à environ 30 millions d’années-lumière. Photo signée Hubble.  (Nasa)

Curiosity, août 2012

Curiosity, août 2012

Plus près de la Terre, et en même temps si loin, le robot Curiosity arpente depuis août 2012 le sol désertique de Mars. Ci-dessus, un autoportrait du rover de la Nasa.  (Nasa)

Mars par Curiosity

Mars par Curiosity

Le robot solitaire réalise de superbes photos haute définition de la Planète rouge. Surtout, il a examiné des minéraux qui montrent que la vie microbienne a pu exister dans un passé lointain et humide sur Mars, selon la Nasa.  (Nasa)

La Terre, 2013

La Terre, 2013

Mais l’agence américaine diffuse aussi des clichés de notre bonne vieille Terre. Ici, des stratocumulus au-dessus du Pacifique, près du Japon, en janvier 2013. Photo prise depuis ISS. (Nasa)

Volcan indonésien Rokatenda, 2013

Volcan indonésien Rokatenda, 2013

Une vue satellite du volcan indonésien Rokatenda lors d’une éruption, en février 2013. (Nasa)

La Terre de nuit

La Terre de nuit

Là, une image offerte par le satellite nouvelle génération Suomi NPP, dont l’instrument d’imagerie infrarouge permet de capter l’activité lumineuse de la Terre.  (Nasa)

La Terre, 1972

La Terre, 1972

Enfin, voici la photo la plus célèbre jamais prise dans l’espace : celle de la Terre elle-même, intitulée « La Bille bleue ». La première version du cliché remonte à 1972 et à Apollo 17. La Nasa a actualisé en 2012 son image emblématique, la diffusant sur Flickr à un format record de 64 mégapixels.  (Nasa)

Une tempête géante de 267 jours a ceinturé Saturne


On se plaint de nos tempêtes … mais heureusement, nous ne sommes pas des saturniens, car avec un tel tourbillons, il aurait été difficile de passer au travers, nourriture, satellite de communication, visibilité enfin .. tout les conséquences d’une bonne tempête …
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Une tempête géante de 267 jours a ceinturé Saturne

 

La tempête géante dans l'hémisphère nord de Saturne

La tempête géante dans l’hémisphère nord de Saturne AP/SIPA

SCIENCES – La sonde spatiale Cassini a capturé des images d’une tempête de 300.000 kilomètres de long qui a eu lieu entre 2010 et 2011…

 

Une tempête géante a éclaté sur Saturne entre 2010 et 2011, allant jusqu’à ceinturer complètement la planète, décrit la revue anglophone Icarus dans son numéro daté du mois de mars.

Le phénomène est considéré comme exceptionnel par la communauté scientifi que de par sa durée et sa taille. C’est également la première fois que des astronomes peuvent si bien observer ce type de phénomène grâce à la sonde américano-européenne Cassini, en orbite autour de Saturne depuis 2004.

Un tourbillon qui aurait pu contenir la Terre

Le 5 décembre 2010, les scientifiques observent une tâche sur les images de la planète. A partir de ce moment, la tempête va gagner en intensité jusqu’à l’été 2011.

Au bout d’un mois, la tempête s’étale vers l’ouest. En janvier 2011, la queue de la tempête, qui ressemble à un vortex géant, mesure près de 12.000 kilomètres de diamètre. Ce tourbillon, le plus grand  jamais observé, pourrait contenir la Terre et est entouré de vents atteignant 430 km/h.

300.000 kilomètres de long

Au fil du temps, la tête du phénomène continue sa course vers l’ouest bien plus rapidement que la queue, étirant la tempête que rien ne ralentit sur cette planète gazeuse. Au mois de juillet 2011, Saturne est ceinturé par une tempête de 300.000 kilomètres de long.

Le 28 août 2011, après 267 jours d’activité, le phénomène se résorbe pour des raisons encore inconnues.

Les tempêtes géantes, observées depuis 1876, ne sont pas exceptionnelles sur Saturne. Ce genre d’épisode, qui dure généralement cinq mois, survient tous les trente ans environ, l’équivalent d’une année saturnienne. La plus longue tempête qui y fut jamais observée a duré 334 jours en 2009, mais elle était près de 100 fois plus petite que celle de 2011.

Aurélie Delmas

http://www.20minutes.fr