Les océans de glace empêcheraient les extraterrestres de communiquer avec nous


Probablement, dans ce grand univers, il y aurait une vie intelligente dans d’autres planètes. Diverses hypothèses sont mises en valeur. La dernière me parait peu probable, a moins que ce soit des micros-organismes ou quelque chose du genre
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Les océans de glace empêcheraient les extraterrestres de communiquer avec nous

 

 

Repéré par Camille Jourdan

Repéré sur Science

C’est la dernière hypothèse en date qui tente d’expliquer le paradoxe de Fermi.

«Mais où sont-ils?» La question se pose depuis des dizaines d’années. Le physicien Enrico Fermi a même donné son nom à une théorie scientifique, ou plus précisément à un «paradoxe»: il y a forcément d’autres formes de vie intelligente dans notre univers, alors pourquoi ne les avons-nous jamais vues? L’astrophysicien Alan Stern croit avoir trouvé une – énième – réponse, rapporte le magazine Science: selon lui, les extraterrestres ne peuvent pas communiquer avec nous car ils vivent enfouis sous des «couches épaisses de glace et de roches».

Pour le scientifique, cette hypothèse est d’autant plus vraisemblable qu’au moins quatre des planètes de notre système solaire, à savoir Jupiter, Neptune, Saturne et Pluton, sont recouvertes d’un tel environnement. Sous ces amas de glace, l’eau liquide est un milieu extrêmement fertile au développement de la vie, rappelle Alan Stern. Peut-être même encore plus qu’à la surface, observe le magazine Astronomy:

«[Les organismes vivants] seraient ainsi mieux protégés des aléas extérieurs comme les fortes radiations, les impacts ou encore les changements climatiques. De tels océans intérieurs apporteraient un environnement plus stable où toute forme de vie pourrait se développer de manière moins risquée.»

Petit «inconvénient» cependant: sous ces énormes roches de glace, ces organismes vivants seraient très isolés. D’où leur impossibilié de nous envoyer un quelconque signe.

Dans l’hypothèse, d’ailleurs, qu’ils n’auraient «ne serait-ce que conscience de l’existence d’un monde au-dessus d’eux», et ailleurs dans l’univers, souligne Astronomy.

Cette nouvelle théorie vient s’ajouter aux nombreuses autres qui tentent d’expliquer le paradoxe de Fermi: les extraterrestres n’existeraient simplement pas; ils dorment; ils utilisent une technologie trop avancée pour que nous la percevions; leurs signaux ont été envoyés récemment et ne nous sont pas encore parvenus… ou encore une dernière: ils sont déjà parmi nous.

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Anorexie : phobie ou addiction, pourquoi ça change tout


Il semble difficile de soigner les anorexiques et la science piétine sur ce trouble de comportement alimentaire. Suite a des tests, les chercheurs ont émit une hypothèse que l’anorexie serait plus une addiction qu’une phobie. Si les prochaines recherches sont concluantes, cela orienterait vers d’autres zones du cerveau pour mieux traiter ces personnes
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Anorexie : phobie ou addiction, pourquoi ça change tout

 

L'anorexie est un trouble du comportement alimentaire qui touche surtout les jeunes filles. ©JOEL SAGET / AFP

L’anorexie est un trouble du comportement alimentaire qui touche surtout les jeunes filles. ©JOEL SAGET / AFP

Par Hugo Jalinière

Des chercheurs suggèrent qu’un des critères diagnostiques de l’anorexie, la peur de prendre du poids, serait en fait le plaisir d’en perdre. Autrement dit, que la phobie caractéristique serait en réalité un plaisir addictif.

ANOREXIE. Trouble du comportement alimentaire qui touche surtout les jeunes filles, l’anorexie se diagnostique en principe à partir de trois critères internationaux : la présence d’une restriction alimentaire menant à la perte de poids, une perception déformée du poids et du corps, et une peur intense de grossir. Mais une étude française (Inserm/Université Paris-Descartes/Centre hospitalier Saint-Anne) parue le 7 juin 2016 dans la revue Translational Psychiatry pourrait bien transformer la façon de percevoir cette maladie, et offrir du même coup de nouvelles perspectives thérapeutiques. En effet, ces travaux suggèrent que ce qui caractérise les anorexiques n’est pas la peur de prendre du poids mais plutôt le plaisir d’en perdre. Et cette alternative est loin de n’être qu’une pirouette sémantique. Si elle est avérée, elle constituerait même un changement de paradigme. Car en passant de la peur de prendre du poids au plaisir d’en perdre, on quitte le registre de la phobie pour rejoindre celui de l’addiction ; soit deux circuits cérébraux différents.

L’idée qu’une révision de ce critère diagnostique était possible est venue à l’équipe du Pr Philip Gorwood devant l’absence de progrès notable dans la prise en charge de ce trouble.

 « Lorsque la recherche piétine, il est important de remettre en question les critères qui sont à la base même du trouble, explique le Pr Gorwood. Nous avons donc ré-évalué le dernier critère, pourtant bien présent dans le discours des patientes, en faisant l’hypothèse qu’il s’agirait d’un reflet en miroir de ce qui est réellement impliqué, c’est-à-dire un effet récompense de la perte de poids. Nous avons établi le postulat que les patientes ressentaient le plaisir de maigrir plutôt que la peur de grossir. »

Plaisir face aux images corporelles de maigreur

Les chercheurs ont mis cette nouvelle hypothèse à l’épreuve en faisant passer un test simple à 70 patientes atteintes d’anorexie plus ou moins sévère – toutes recrutées au Centre hospitalier Saint-Anne – et à un groupe témoin. Il s’agissait d’évaluer l’émotion de ces personnes lorsqu’elles étaient placées devant des images de personnes en surpoids, de poids normal ou très maigres. Et afin d’exclure le biais déclaratif de ces patientes, les chercheurs ont fondé leur évaluation sur un test de « conductance cutanée » qui consiste à mesurer le taux de sudation de la peau.

« L’émotion provoquée par certaines images entraine en effet une augmentation de la transpiration, rapide et automatique », précise le communiqué de l’Inserm.

Résultat : si l’émotion provoquée par les images de surpoids et de poids normal était à peu près la même chez les anorexiques que chez les sujets sains, il n’en allait pas de même pour les images corporelles de maigreur. En effet, la sudation des anorexiques était plus importante face à ces images révélant des émotions positives selon les chercheurs. Des résultat qui selon eux devraient conduire les travaux de recherche à se ré-orienter vers les circuits cérébraux de la récompense impliqués dans les phénomènes d’addiction plutôt que sur la phobie. Une possible révolution à suivre avec attention

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Le Saviez-Vous ► Top 10 des mystères des pyramides d’Égypte


L’Égypte ancienne, l’époque des pyramides apportent plus de questions que de réponses. Pourquoi et comment ces pyramides se sont érigées ? Comment ont-ils fait pour autant de précision alors que les outils étaient rudimentaires ?
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Top 10 des mystères des pyramides d’Égypte

 

    Construites entre 4500 et 2500 ans avant notre ère, les pyramides d’Égypte (près d’une centaine) suscitent depuis au moins le 5e siècle av. J.-C. des dizaines de controverses, à commencer par la plus grande, et la mieux conservée d’entre elles, la grande pyramide de Khéops. Des questions qui ont engendré une multitude de polémiques et de combats entre les égyptologues officiels et les passionnés « amateurs ». On refait le match en dix points essentiels.

    Pourquoi des pyramides ?

    C’est tout bête et malgré les milliards de pages d’études consacrées au sujet, on ne sait toujours pas avec certitude pourquoi les pyramides ont été construites. Des tombes pour les pharaons ? Aucun corps n’a été trouvé à l’intérieur ou au-dessous. Des monuments construits en hommage à un ou des dieux ? Aucune preuve là non plus. Des pavillons de banlieue étranges ? Possible.

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    Crédits photo (creative commons) : lencyclopedix

    Comment les bâtir ?

    Quand elle fut bâtie, la grande pyramide de Khéops était la construction la plus lourde (environ 6 millions de tonnes) jamais construite. Ça l’est toujours. Elle consiste en à peu près 2,3 millions de blocs de pierre d’un poids moyen chacun de 2,5 tonnes. Aucune réponse « consensuelle » n’a été trouvée jusqu’ici pour expliquer comment les ouvriers ont pu « monter » jusqu’à 150 mètres de hauteur de tels blocs. Par ailleurs, les mines de pierre ayant servi à la construction de la grande pyramide de Khéops se trouvaient à plusieurs centaines de kilomètres de leur lieu de pose : comment y sont-elles arrivées au regard de leur taille et de leur poids ? On est peu de chose hein ?

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    Source photo (creative commons) : Wikipedia

    Combien de temps ?

    Combien de temps a-t-il fallu pour construire une pyramide comme celle de Khéops ? L’égyptologie officielle table sur 25 ans, ce à quoi les égyptologues « alternatifs » répondent qu’au regard de la taille du monument et des contraintes de construction (notamment le trajet entre les mines et le site), cette estimation est impossible, ou alors il aurait fallu débiter, tailler et transporter jusqu’à destination un bloc toutes les huit secondes.

    Quels outils ?

    Il est avéré que les Égyptiens de l’époque disposaient d’outils comme le maillet en bois, mais rien de précis et de sûr quant aux supposés échafaudages pour la levée des blocs ou les dites rampes d’élévation. Que des hypothèses, là encore.

    L’alignement

    La grande pyramide de Khéops est exactement alignée en direction des 4 points cardinaux. Les mesures effectuées montrent une précision au millimètre près. Comment les Égyptiens sont-ils parvenus à un tel degré de perfection ? Certains architectes modernes expliquent ainsi qu’aucun outil actuel ne saurait parvenir à une telle précision. Alors comment les bâtisseurs y sont-ils arrivés ? Mystère…

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    Source photo (creative commons) : Wikipedia

    Le coût

    Une entreprise de construction japonaise a estimé en 1980 que l’érection d’une réplique de la pyramide de Khéops, avec les moyens modernes, coûterait 18 milliards de dollars. Alors évidemment, la comparaison s’arrête là avec l’Égypte ancienne, au sens où le pharaon avait a priori toutes les ressources du pays à sa disposition. Mais certains historiens ont estimé que la production annuelle de blé dans l’Égypte ancienne n’aurait à elle seule pas suffi à nourrir tous les ouvriers présents sur le site pendant six mois. Sans compter le reste de la population. Alors comment ont-ils fait ?

    Énigmes mathématiques

    Nous savons avec certitude que les pyramides sont alignées sur les points cardinaux, que leurs tailles et surfaces conduisent à des rapports mathématiques ramenant à leurs coordonnées géographiques, et même au diamètre de notre planète. Sachant que les mathématiques, la géométrie et autres sciences nécessaires à de tels résultats n’existaient pas dans l’Égypte ancienne (en tout cas pas sous une forme élaborée), comment les bâtisseurs y sont-ils parvenus ?

    La même chose, de l’autre côté du globe

    Les pyramides égyptiennes sont alignées sur la même latitude que les temples pyramidaux incas. Cela signifie-t-il que les deux peuples se sont rencontrés ? Qu’ils ont alors échangé des informations ? Que les Égyptiens ont « formé » les Incas ? Dans quel but ?

    Le visage du Sphinx de Gizeh

    Le sphinx de Gizeh est la statue qui se dresse devant les grandes pyramides du plateau de Gizeh. Des mesures sophistiquées (laser…) ont permis d’établir que le visage de ce Sphinx, sculpté dans la roche, est parfaitement symétrique de part et d’autre du nez. Là encore le niveau de précision est tel que l’on a beaucoup de mal à croire que les hommes n’ont utilisé que leurs mains. Alors comment ?

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    Source photo (creative commons) : Wikipedia

    Des martiens ?

    Alors forcément, quand il y a des mystères dans l’Histoire, on entend toujours la même musique : LES MARTIENS. Et si les petits hommes verts avaient construit les pyramides, dans un petit délire à la Stargate SG1 ? Certains y croient, peut-être un peu trop, nous on préfère se dire que les architectes égyptiens étaient costauds.

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    Source photo : fourthdimensionalrecovery

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    Les mammouths nous renseignent-ils sur la domestication des chiens ?


    Comment ont disparu les mammouths ? Selon la croyance populaire, les éléphants se dirigeraient vers un cimetière à la fin de leur vie. Ces cimetières étaient-ils dans les moeurs des mammouths ? Leur fin a-t-elle été causé par une catastrophe naturelle ? À moins que l’hypothèse que les chasseurs-cueilleurs ont pu être aidé par des chiens domestiques …
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    Les mammouths nous renseignent-ils sur la domestication des chiens ?

     

    Les premières espèces de mammouths sont apparues il y a environ 4 millions d’années et les tout derniers spécimens ont disparu il y a moins de 4.000 ans. En une trentaine de lieux, on a retrouvé des amoncellements de squelettes, dont on pense qu’ils pourraient être le fait d’Hommes préhistoriques, épaulés par des chiens. © Tracy O, Wikipédia, cc by sa 2.0

    Pourquoi, en divers endroits de l’Eurasie, trouve-t-on des cimetières de mammouths ? Les paléontologues pensent que ces pachydermes disparus ont été les victimes d’une catastrophe naturelle. Mais une anthropologue états-unienne émet l’hypothèse que ces drames sont plutôt le fait des chasseurs-cueilleurs de l’époque, et qu’en plus, ces Hommes auraient bénéficié de l’aide de canidés domestiqués, ou du moins apprivoisés, il y a plus de    40.000 ans.

    Si la croyance populaire clamait que les éléphants se dirigeaient d’eux-mêmes vers un « cimetière » au crépuscule de leur vie, l’idée aurait pu être entretenue par d’étranges similitudes repérées chez leurs cousins aujourd’hui disparus : les mammouths. Car les fouilles paléontologiques ont révélé en différents points du supercontinent eurasiatique des amoncellements de restes de ces pachydermes sur des sites datés de -45.000 ans à -15.000 ans approximativement.

    Pour les scientifiques, il ne s’agit pas d’une manifestation volontaire des mammouths mais plutôt de drames qui se sont joués par le passé, comme par exemple une crue soudaine ou la rupture d’un bloc de glace qui auraient emporté tout ou partie du troupeau. La nature n’est pas toujours clémente, même avec les géants… Néanmoins, l’anthropologue Pat Shipman, de l’université d’État de Pennsylvanie (États-Unis) reste sceptique car elle note de nombreux indices qui font naître en elle l’idée que l’être humain n’est pas étranger à tout cela. Et peut-être même s’est-il aidé de canidés apprivoisés pour s’aider à la chasse et à la préservation de l’intégrité de la viande de mammouths. Une hypothèse intéressante qu’elle développe dans la revue Quaternary International.

    La traque et la mise à mort de pachydermes ne date pas d’hier, mais pourrait bien se perpétuer depuis un million d’années, d’après ce que suggèrent les études scientifiques. Or, étrangement, l’apparition de ces cimetières de mammouths coïncide avec l’arrivée des populations humaines modernes en Eurasie. Un point important et crucial qui a poussé la chercheuse à creuser davantage la question.

    Les Hommes préhistoriques chassaient les mammouths, les plus gros mammifères auxquels ils étaient confrontés, et qui assurait à toute une tribu de nombreux repas.
    Les Hommes préhistoriques chassaient les mammouths, les plus gros mammifères auxquels ils étaient confrontés, et qui assurait à toute une tribu de nombreux repas. © Charles R. Knight, Wikipédia, DP

    Des embuscades tendues aux mammouths

    Elle s’est d’abord intéressée à l’âge et au sexe des victimes afin de comparer la situation avec les cas de figures enregistrés actuellement pour les éléphants, les cousins des mammouths encore vivants. En cas de catastrophe naturelle, les plus jeunes et les plus âgés comptent parmi les principales victimes. Dans les autres cas de figure — effondrement d’un bloc de glace ou contrôle des populations d’éléphants —, la mort frappe de manière beaucoup moins discriminante.

    Les chasseurs d’éléphants modernes, quant à eux, abattent leurs cibles une à une, dans des endroits différents. En somme, rien ne correspond à ce qui s’observe dans les cimetières de mammouths, comportant parfois les squelettes de plus de 150 individus et des dizaines de milliers d’os entassés les uns sur les autres. Alors à quoi ces pachydermes doivent-ils leur mort ?

    À n’en pas douter, ces cimetières ont profité aux populations humaines, puisqu’à proximité des huttes ont été érigées à partir des os récupérés. Des marques de coupure et surtout de feu sur certaines parties du squelette confirment l’exploitation par l’Homme. Mais avec les moyens de l’époque, il est difficile de penser que des tribus de chasseurs, même aguerris, aient pu causer un tel massacre. À moins que…

    Un tel regroupement d’ossements peut nous tromper et nous laisser croire que tous les animaux ont perdu la vie en même temps. Or ce n’est pas le cas et sur un même site, les mammouths ont été tués parfois à plusieurs centaines d’années d’intervalle. Était-ce des lieux particulièrement adaptés à une embuscade, exploités par plusieurs générations d’Hommes ? C’est la supposition avancée par Pat Shipman. Les animaux auraient été tués un par un et sur une longue période temporelle, de telle sorte que leurs restes se sont progressivement amoncelés. Un premier point pourrait ainsi être réglé.

    Des canidés domestiques près de l’Homme

    Mais l’analyse ne s’arrête pas là. Car la mort d’un mammouth est une aubaine pour toute la faune carnivore alentour, qui généralement se bat pour récupérer un morceau. Or, les paléontologues ont été surpris par la rareté des marques de dents de carnivores sur les ossements : les Hommes de l’époque auraient-ils trouvé un moyen de préserver le fruit de leur chasse en contrôlant mieux les carcasses ?

    Ce canidé mort il y a 27.000 ans n’est peut-être pas l’ancêtre des chiens actuels. Néanmoins, l’os de mammouth qu’on lui a placé dans la gueule après sa mort constitue l’un des indices permettant de supposer que l’animal était apprivoisé.
    Ce canidé mort il y a 27.000 ans n’est peut-être pas l’ancêtre des chiens actuels. Néanmoins, l’os de mammouth qu’on lui a placé dans la gueule après sa mort constitue l’un des indices permettant de supposer que l’animal était apprivoisé. © Anthropos Museum, Brno, République tchèque, avec l’amabilité de Mietje Germonpre

    Pour trouver une explication à cette nouvelle aptitude, la chercheuse se réfère à divers travaux récents. L’un d’eux révélait par exemple la présence d’un canidé domestique précoce, âgé de 32.000 ans, et qui se distingue nettement du loup (mais qui ne serait pas, à priori, l’ancêtre de nos chiens modernes). Sur un autre site daté de 27.000 ans, dans l’actuelle République tchèque, un crâne semblable enterré avec un morceau d’os de mammouth dans la gueule probablement placé après sa mort laisse entendre un lien étroit qui existait entre l’Homme et ce chien primitif. Ces animaux avaient même un régime alimentaire différent des loups de l’époque, suggérant qu’ils étaient nourris par les humains.

    Les premiers chiens sonnant l’hallali

    Ces indices convaincants suggèrent donc que ces gros canidés apprivoisés ont contribué à la chute de ces mammouths. Bien que Pat Shipman n’ait de preuves formelles de ce qu’elle avance, elle suppose que ces animaux ont pris part à la chasse, en rabattant les mammouths dans le lieu de l’embuscade, où les chasseurs attendaient leur proie. De plus, chiens et apparentés ont la fâcheuse tendance à défendre assidûment leur bout de gras. Si bien que leur seule présence autour des carcasses aurait pu dissuader les autres carnivores de venir voler un morceau de viande, et en laisser suffisamment aux Hommes de l’époque.

    Ces idées semblent intéressantes aux yeux de la communauté scientifique, mais elles reposent encore sur beaucoup de suppositions que trop peu de preuves concrètes confirment. Ainsi, il faudra encore creuser et excaver de nouveaux indices pour corroborer l’hypothèse de Pat Shipman. Néanmoins, elle fait voir le problème sous un jour inédit qui augure de nouvelles réflexions dirigées dans le bon sens.

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    Le mystère des Oiseaux d’Hitchcock ne fait plus l’ombre d’un doute


    Je trouve que ces explications sont beaucoup plus plausibles sur les hécatombes de poissons, d’oiseaux que la désorientation ou encore les feux d’artifices .. L’empoisonnement  a mon humble avis,  pourrait alors cibler une espèces plus qu’une autre …quoiqu’ils peut avoir d,autres raisons comme pour les harengs en Norvège Des milliers de harengs s’échouent mystérieusement en Norvège mais il faudrait surement d’autres études pour avoir la réponse 
    Nuage

    Le mystère des Oiseaux d’Hitchcock ne fait plus l’ombre d’un doute

     

    Les Oiseaux, le film-catastrophe d’Alfred Hitchcock, a suscité, dès sa sortie en 1963, une myriade de questions à propos de l’explication de ces milliers d’oiseaux de mer agressant les humains puis se jetant sur la façade des immeubles.

    Pourquoi ces oiseaux ont-ils eu un tel comportement? Le fait divers sur lequel s’est appuyé Hitchcock vient d’être expliqué par une équipe de chercheurs américains affirmant qu’une telle hécatombe proviendrait de la consommation d’une algue empoisonnée, révèle l’étude publiée le 22 décembre 2011 par Nature Geoscience.

    Lorsqu’en août 1961, Hitchcock prépare l’adaptation cinématographique de la nouvelle Les Oiseaux, écrite par la romancière britannique Daphne du Maurier, il a écho d’un surprenant fait divers survenu dans la ville de Santa Cruz, sur la côte californienne, rapporte Pierre Barthélémy sur son blog Passeur de sciences hébergé par LeMonde.fr.

    Seulement, dans Les Oiseaux, Hitchcock omet sciemment de révéler quelconque cause du comportement suicidaire de ces oiseaux marins (des puffins fuligineux), afin que «le rationalisme scientifique ne vienne pas rassurer le spectateur».

    En marge du film, la première explication avancée était que les oiseaux s’étaient simplement égarés dans la brume nocturne, et qu’ils ont été attirés par les lumières de la ville. Mais l’explication n’était guère satisfaisante à l’aune du nombre d’oiseaux morts.

    L’étude réalisée par une équipe d’océanographes de l’université de Louisiane met à plat cette hypothèse.

    Pour cela, ils ont mis en perspective un événement semblable survenu en 1991, pendant lequel des pélicans bruns désorientés ou mourants ont été retrouvés dans la même région. La cause avancée par les chercheurs est une toxine, l’acide domoïque, produit par les algues.Ces algues microscopiques ont été découvertes dans les estomacs des poissons de la zone, que mangeaient les pélicans.

    L’étude explique que «l’acide domoïque, en se substituant au glutamate dans le cerveau des oiseaux et des mammifères, peut provoquer des confusions, des désorientations, des convulsions, le coma ou la mort».

    Aussi, chez l’homme, l’intoxication due à l’ingestion de coquillages contaminés produit des effets néfastes sur la santé, pouvant aller parfois jusqu’au décès.

    L’explication du «phénomène des oiseaux» serait qu’en raison de conditions marines et météorologiques particulières, une floraison d’algues s’est produite en mer, conduisant à une présence importante de ces algues, dont les petits poissons se sont gavés.

    L’acide domoïque s’est concentré dans la chaîne alimentaire et a conduit à l’empoisonnement de ces oiseaux migrateurs se nourrissant dans ces eaux. Enfin, les volatiles, perturbés par leur intoxication alimentaire et non par le brouillard, sont venus percuter la côte.

    Photo: AlfredHitchcock via El Matador / Wikimedia Common

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    Des super bactéries dans le sol


    La résistances aux antibiotiques pourraient être causé par autre chose que de ne pas suivre les indications a la lettre … mais plutôt par l’environnement de la composition du sol. C’est quand même surprenant de voir comment la nature s’opposent a des manipulations de médicaments fait par l’être humain
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    Des super bactéries dans le sol

    © Shutterstock

    Agence QMI

    Des scientifiques britanniques ont montré que des super bactéries résistantes aux antibiotiques venaient du sol à cause de la présence de métaux.

    Des chercheurs de l’Université de Strathclyde, à Glasgow, en Écosse, ont constaté que les gènes reliés à la résistance des bactéries aux antibiotiques sont plus répandus dans les régions où le sous-sol est riche en métaux. Ils ont ainsi établi des liens entre les zones minières et la présence de super bactéries.

    «Les autorités sanitaires sont de plus en plus inquiètes par rapport aux bactéries résistantes aux antibiotiques, explique l’auteur principal de l’étude, le Dr Charles Knapp. Il existe une hypothèse selon laquelle cette résistance se développe à cause de l’utilisation inappropriée d’antibiotiques. Nous avons découvert que la grande majorité des gènes résistants aux antibiotiques provient en fait de l’environnement naturel», poursuit-il.

    «Cette recherche nous a permis de comprendre comment le contenu en métal du sous-sol peut avoir un impact sur la prévalence des gènes de résistance aux antibiotiques», souligne le Dr Knapp.

    Les résultats de cette étude aideront à mieux cerner les causes de la résistance aux antibiotiques et à développer de nouvelles stratégies pour venir à bout des super bactéries.

    Les conclusions de ces travaux ont été publiées dans la revue scientifique PLoS One .

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