Les océans de glace empêcheraient les extraterrestres de communiquer avec nous


Probablement, dans ce grand univers, il y aurait une vie intelligente dans d’autres planètes. Diverses hypothèses sont mises en valeur. La dernière me parait peu probable, a moins que ce soit des micros-organismes ou quelque chose du genre
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Les océans de glace empêcheraient les extraterrestres de communiquer avec nous

 

 

Repéré par Camille Jourdan

Repéré sur Science

C’est la dernière hypothèse en date qui tente d’expliquer le paradoxe de Fermi.

«Mais où sont-ils?» La question se pose depuis des dizaines d’années. Le physicien Enrico Fermi a même donné son nom à une théorie scientifique, ou plus précisément à un «paradoxe»: il y a forcément d’autres formes de vie intelligente dans notre univers, alors pourquoi ne les avons-nous jamais vues? L’astrophysicien Alan Stern croit avoir trouvé une – énième – réponse, rapporte le magazine Science: selon lui, les extraterrestres ne peuvent pas communiquer avec nous car ils vivent enfouis sous des «couches épaisses de glace et de roches».

Pour le scientifique, cette hypothèse est d’autant plus vraisemblable qu’au moins quatre des planètes de notre système solaire, à savoir Jupiter, Neptune, Saturne et Pluton, sont recouvertes d’un tel environnement. Sous ces amas de glace, l’eau liquide est un milieu extrêmement fertile au développement de la vie, rappelle Alan Stern. Peut-être même encore plus qu’à la surface, observe le magazine Astronomy:

«[Les organismes vivants] seraient ainsi mieux protégés des aléas extérieurs comme les fortes radiations, les impacts ou encore les changements climatiques. De tels océans intérieurs apporteraient un environnement plus stable où toute forme de vie pourrait se développer de manière moins risquée.»

Petit «inconvénient» cependant: sous ces énormes roches de glace, ces organismes vivants seraient très isolés. D’où leur impossibilié de nous envoyer un quelconque signe.

Dans l’hypothèse, d’ailleurs, qu’ils n’auraient «ne serait-ce que conscience de l’existence d’un monde au-dessus d’eux», et ailleurs dans l’univers, souligne Astronomy.

Cette nouvelle théorie vient s’ajouter aux nombreuses autres qui tentent d’expliquer le paradoxe de Fermi: les extraterrestres n’existeraient simplement pas; ils dorment; ils utilisent une technologie trop avancée pour que nous la percevions; leurs signaux ont été envoyés récemment et ne nous sont pas encore parvenus… ou encore une dernière: ils sont déjà parmi nous.

http://www.slate.fr

Des scientifiques ont détecté de mystérieux signaux radio en provenance de l’espace


On a capté des signaux radios d’une galaxie naine qui est très loin dans ce grand univers. Elle serait à plus de 3 milliards d’années-lumières. Quelle est l’origine de ses signaux ? Serais-ce une civilisation d’extraterrestres ? Pour le moment, ce ne sont encore que des hypothèses
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Des scientifiques ont détecté de mystérieux signaux radio en provenance de l’espace

 

GEMINI OBSERVATORY/AURA/NSF/NRC

Dans une galaxie naine à trois milliards d’années-lumière.

Une initiative pour trouver des signes de vie intelligente dans l’univers a détecté une série de mystérieux signaux radio en provenance d’une galaxie naine située à trois milliards d’années-lumière.

Des scientifiques du programme Breakthrough Listen ont déclaré avoir trouvé 15 sursauts radio rapides (pour fast radio burst, FRB) d’un «répéteur» de l’espace profond appelé FRB 121102

Les nombres indiquent le moment où le premier signal a été découvert, soit le 2 novembre 2012.

Alors que d’autres FRB ont été détectés, celui-ci est assez unique puisqu’il a été de nouveau entendu en 2015 et que son emplacement a été identifié un an plus tard.

Breakthrough Listen a utilisé des instruments de l’observatoire de Green Bank en Virginie occidentale pour observer sa localisation plus de cinq heures samedi, détectant 15 sursauts sur toute la bande de fréquences de 4 à 8 GHz, a indiqué l’organisation dans un communiqué.

«C’est vraiment « funky » de voir comment les sursauts individuels peuvent surgir n’importe où dans cette vaste zone de fréquences, même si chaque sursaut a une couverture en fréquence relativement restreinte», a expliqué Peter Williams de l’université Harvard à New Scientist. «Je n’ai pas encore vu quelqu’un offrir une bonne explication pour savoir comment cela pourrait se produire.»

Breakthrough Listen a créé un GIF montrant la succession de 14 des 15 signaux.

Une précédente vidéo montre d’ailleurs comment sonne FRB 121102:

«Les explications possibles des FRB vont des explosions d’étoiles à neutron rotatives avec des champs magnétiques extrêmement puissants, à des idées plus spéculatives comme quoi elles seraient des sources d’énergie utilisées par des civilisations extraterrestres pour alimenter des vaisseaux spatiaux», a indiqué l’organisation.

«Pour être claire, nous ne savons pas ce qui cause les sursauts radio rapides que nous observons, mais nous ne pensons pas que cela a à voir avec les extraterrestres!» a écrit l’astronome Emily Petroff par rapport à un différent FRB détecté par son équipe.

Par quoi sont-ils causés reste un sujet de débat, et dans le cas du FRB 121102, les répétitions ajoutent au mystère. Alors que certains signaux radio rapides peuvent être causés par un événement catastrophique unique comme une supernova, ces événements ne se répéteraient pas.

Et dans ce cas, la localisation — une galaxie naine qui a seulement 1 % de la masse de notre propre Voie lactée — rend le signal encore plus difficile à expliquer.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost États-Unis a été adapté de l’anglais.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le plus grand télescope au monde est entré en service Le HuffPost | Par Grégory Rozières


La Chine a mis en fonction le plus gros télescope au monde pour l’exploration spatiale, autant pour découvrir le début de l’univers, mais aussi, ils espèrent capter des signes de civilisation extraterrestres
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Le plus grand télescope au monde est entré en service

 

Le HuffPost  |  Par Grégory Rozières

Après cinq ans de construction, le plus grand télescope du monde est entré en service dimanche 25 septembre dans le sud-ouest de la Chine. Celui-ci s’inscrit dans le cadre d’un projet faramineux dont l’ambition est selon Pékin de détecter une vie intelligente extraterrestre.

Five-hundred-metre Aperture Spherical Radio Telescope (FAST) a commencé à fonctionner vers midi, a annoncé l’agence Chine Nouvelles. Le FAST, qui présente une ouverture sphérique d’un diamètre de 500 mètres, couvrant une surface équivalente à 30 terrains de football, est installé dans une zone rurale de la province du Guizhou, entre trois collines karstiques.

Un mois après le lancement du premier satellite quantique au monde, la Chine continue de paver sa course vers l’espace de records. Pour FAST, c’est donc celui de la taille. À titre de comparaison, le plus gros télescope à antenne unique actuel, (Arecibo, Porto Rico, une île qui dépend des Etats-Unis), était trois fois moins puissant. De plus, FAST peut s’orienter, alors que le télescope américain est fixe.

Ondes gravitationnelles et extraterrestres

Avec sa grande coupole miroir composée de 4450 panneaux, à quoi va servir FAST? Il faut savoir qu’un tel radiotélescope peut observer des choses incroyables. Celui d’Arecibo, qui fut le plus précis depuis sa création en 1963, a permis de nombreuses découvertes (parmi lesquelles des prix Nobel). Par exemple, la première étoile à neutrons, le premier pulsar binaire ou encore la première image directe d’un astéroïde.

Selon les responsables du projet cité par Space, FAST devrait permettre de mieux comprendre les premiers jours de l’univers, en observant des phénomènes très lointains (et dont les images qui nous parviennent ont donc des milliards d’années). Il serait même possible qu’il détecte des ondes gravitationnelles ou encore un message provenant d’une civilisation extraterrestre.

« FAST a un potentiel 5 à 10 fois plus important que l’équipement actuel pour découvrir une civilisation extraterrestre, car il peut voir des planètes plus éloignées et moins lumineuses », affirme au site Peng Bo, directeur de l’Observatoire astronomique national.

 Depuis plus de 50 ans, les scientifiques scrutent le ciel à la recherche d’un signal radio artificiel, qui pourrait indiquer la présence d’extraterrestres intelligents dans l’univers. Mais pour l’instant, cette quête (récente, à l’échelle cosmique) n’a pas porté ses fruits.

Silence dans la zone

Espérons que si signal il y a, ce ne sera pas celui d’un four à micro-ondes de la cuisine des scientifiques, comme ce fut le cas pour un signal mystérieux qui a intrigué des scientifiques en Australie pendant 17 ans.

Justement, pour éviter les interférences, le gouvernement chinois n’y est pas allé de main morte. Un silence radio dans un rayon de 10 km est exigé. Tout contrevenant encourt une amende de 19 000 $, précise le journal People Daily. De même, la chasse et le ramassage de bois seront interdits dans cette zone.

Et pour s’assurer ce silence, le gouvernement a tout simplement évacué plus de 8000 personnes habitant dans les environs. Selon le quotidien, organe de presse du parti communiste chinois, 600 appartements en bordure de la zone ont déjà été construits et les familles seront indemnisées. Selon Ars Technica, un peu plus de 2000 familles sont concernées et l’enveloppe serait d’environ 2 400 $ (soit près de 8 fois le salaire minimum).

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Exploration


Je ne suis pas contre les explorations spatiales, car cela a amener beaucoup pour l’humanité dans notre quotidien, cependant, sur Terre, nous avons beaucoup de besoins, mais faute d’argent, des millions de gens meurent par ce que nous n’avons pas fait le nécessaire. Je pense vraiment qu’il y a des priorités qui ne sont donc, pas à la bonne place ou du moins au bon moment
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Exploration

 

L’humanité n’a pas l’argent pour extraire de l’eau en zones arides, mais elle a l’argent pour chercher de l’eau sur Mars.
La question c’est : Existe-t-il une forme de vie intelligente sur la Terre ?

Darth Vader

Il existe un plan pour cacher les humains des extraterrestres


Pour ma part, j’aurais plus peur des effets négatifs que nous aurions si nous découvrons une vie intelligente ailleurs à force de voir comment l’homme se comporte avec ses semblables. Ceci dit, même si ce qui est proposé pour se camoufler devant des envahisseurs potentiels, rien ne dit qu’ils ne viendrait pas étudier la terre même en la croyant morte, vue que nous le faisons avec les planètes environnantes comme présentement sur Mars
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Il existe un plan pour cacher les humains des extraterrestres

 

Orion / NASA/JPL-Caltech/T. Megeath (University of Toledo, Ohio).

Orion / NASA/JPL-Caltech/T. Megeath (University of Toledo, Ohio).

Repéré par Vincent Manilève

Attention, cette démarche scientifique est très sérieuse.

«Il suffit de nous regarder pour voir qu’une vie intelligente pourrait se développer et devenir quelque chose que nous ne voudrions pas rencontrer. Je les imagine dans des vaisseaux massifs… ayant utilisé toutes les ressources de leur planète. Des extraterrestres aussi avancés pourraient devenir nomades, et chercher à conquérir et coloniser n’importe quelle planète ils pourraient atteindre.»

Cette prédiction ne vient pas d’un scénariste hollywoodien mais du célèbre physicien Stephen Hawking qui s’exprimait dans un documentaire réalisé il y a près de six ans. Et effectivement, qui a envie de vivre une rencontre façon extraterrestre façonIndependence Day, Mars Attack, ou même Transformers? Bien sûr, les scientifiques les plus rationnels (ou les plus cyniques, c’est selon) vous diront qu’il paraît improbable que des petits êtres verts parcourent de millions d’années-lumière de distance à bord de vaisseaux technologiques très puissants simplement pour nous voir nous, qui peinons à imposer la voiture électrique.

Et pourtant, s’il existe une infime chance que cela se produise, certains chercheurs veulent que l’homme soit prêt. Discover Magazine relaie sur son site une étude menée par David Kipping et Alex Teachey, de l’université de Columbia, et publiée dans le Monthly Notices of the Royal Astronomical Society. Intitulé «Un appareil pour se cacher dans le cadre de transition astronomique», cet article repose sur la capacité des instruments d’observation comme le télescope Kepler à détecter la présence d’exoplanètes quand elles passent devant leur étoile.

«Cette technique pourrait marcher depuis n’importe quelle planète dans notre galaxie, écrit le journal. Un scientifique de la Nasa a estimé que, en utilisant une technologie similaire à Kepler, des astronomes extraterrestres pourraient détecter la planète Terre depuis une distance équivalente à 1.300 années-lumière.»

Se faire passer pour une planète morte

Il est donc envisageable que d’autres êtres suffisamment développés puissent nous détecter, si cela n’est pas déjà fait. Pour éviter cela, Kipping et Teachey expliquent que l’on pourrait émettre, une fois par an pendant 10 heures, un laser de 30 mégawatts qui bloquerait notre fameux signal de transition. Ainsi, quand la Terre s’alignerait pile entre le Soleil et une potentielle planète habitée, toute détection serait rendue impossible.

Mais il faut s’assurer que toutes les ondes lumineuses soient indétectables.

Pour cela, plutôt qu’un rayon trop puissant, les deux chercheurs proposent d’utiliser des technologies existantes pour «masquer des marqueurs atmosphériques spécifiques comme l’oxygène, ce qui laisserait croire à des extraterrestres hostiles que la Terre est une planète morte».

«Nous avons calculé que les panneaux solaires de la Station spatiale internationale rassemblent assez d’énergie durant l’année pour fournir le champ laser», explique Teachey, qui a également proposé l’idée d’un laser terrestre, mais bien plus coûteux.

Mais rassurez-vous, l’option inverse d’un camouflage est aussi envisagé. Ce laser pourrait servir à envoyer des messages aux observateurs extérieurs à la Terre. Tout dépendra alors de la confiance que l’Homme voudra bien accorder à ces être d’un nouveau genre.

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Trouver des extraterrestres en examinant la pollution des autres planètes


Il y a-t-il de la vie ailleurs que sur Terre ? S’il y a de l’eau, de la glace sur des planètes, il y a sûrement des micro-organismes. Mais une vie intelligente ? Peut-être ! Et si oui, sommes-nous rendus assez avancées sur Terre pour prouver qu’ils existent ?
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Trouver des extraterrestres en examinant la pollution des autres planètes

 

Les scientifiques peuvent déjà étudier les atmosphères de... (Photo archives AFP)

Les scientifiques peuvent déjà étudier les atmosphères de planètes en dehors du système solaire pour y détecter la présence d’oxygène ou de méthane, qui peuvent être produits par des formes de vie intelligentes ou des microbes.

Photo archives AFP

Agence France-Presse

Examiner les éventuelles traces de pollution sur de lointaines planètes pourrait permettre de trouver des traces de vie ou même des extraterrestres, estime une étude publiée mercredi.

Sous certaines conditions, les astronomes pourraient ainsi arriver à détecter dans la décennie à venir la présence de sociétés extraterrestres industrialisées, estime une étude du Centre d’astrophysique Harvard-Smithsonian.

Les scientifiques peuvent déjà étudier les atmosphères de planètes en dehors du système solaire pour y détecter la présence d’oxygène ou de méthane, qui peuvent être produits par des formes de vie intelligentes ou des microbes.

Mais une civilisation extraterrestre peut aussi rejeter d’autres gaz, par exemple des chlorofluorocarbones (CFC), comme nous le faisons sur la Terre, ajoute l’étude.

Ainsi, des astronomes pourraient être en mesure de détecter la présence de tels gaz sur des planètes éloignées grâce au prochain télescope spatial James Webb, que la Nasa prévoit de lancer en 2018, un projet d’un coût total de 8,7 milliards de dollars.

Ce télescope sera de 10 à 100 fois plus puissant que son prédécesseur Hubble, selon l’agence spatiale américaine.

Cependant, il y a des limites à ce que ce puissant appareil pourra voir. Ainsi, il faudra par exemple des niveaux de CFC dix fois plus importants que ceux que nous avons sur Terre pour que le télescope puisse les détecter.

Autre condition, il faudra que les planètes observées soient en orbite autour d’un type particulier d’étoile (naines blanches).

Les auteurs de l’étude notent que cette méthode de recherche pourrait permettre de trouver des formes de vie intelligentes, mais pourrait aussi faire découvrir les traces de civilisations extraterrestres qui se sont auto-détruites.

Certains polluants peuvent rester dans l’atmosphère terrestre durant 50 000 ans, quand d’autres disparaissent au bout de 10 ans. L’absence de ces derniers suggérerait une source de vie disparue.

«On peut spéculer sur le fait que les extraterrestres ont été sages et ont réussi à vivre proprement. Mais dans un scénario plus noir, nous pourrions découvrir des choses qui seraient un rappel à l’ordre des dangers que représente le fait de ne pas être des occupants raisonnables de notre propre planète», conclut Avi Loeb, l’un des coauteurs de cette recherche.

http://www.lapresse.ca

Sommes nous seuls dans l’univers?


C’est une question que je crois, nous posons tous un jour ou l’autre en regardant l’immensité du ciel quand la nuit est étoilée. Souvent, on nous parle des OVNI qui seraient aperçues ici et là. Alors on parle souvent à tort d’extraterrestres alors qu’en fait se sont des objets volants non identifiés (OVNI) Bref, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas quelque part dans cette immensité de l’Univers, quelque part des êtres vivants doués d’intelligences. Mais, il reste de le prouver
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Sommes nous seuls dans l’univers?

 

Star Trek Into Darkness

Si des civilisations très développées existent dans l’univers, pourquoi n’avons nous aucun contact avec elles?

Nous éprouvons tous un sentiment particulier quand dans une nuit profonde et noire, nous contemplons un ciel constellé d’étoiles. L’immensité de l’univers donne le vertige et souvent la même question se pose : sommes-nous seuls? Une question éternelle que se pose à son tour le Huffington Post américain.

Mais si nous ne sommes pas seuls, «Où sont-ils?» s’interrogeait il y 70 ans Enrico Fermi l’un des plus grands physiciens de l’histoire et l’un des inventeurs de la bombe atomique. Il est l’auteur du paradoxe qui porte son nom, le paradoxe de Fermi, sur la vie extraterrestre. Il s’énonce de la façon suivante: la vie a évolué vite et irrésistiblement sur terre. Il y a plus de 100 milliards d’étoiles dans notre galaxie la Voie Lactée. La vie doit être extrêmement répandue dans notre galaxie et une espèce évoluée doit être capable de coloniser la galaxie en quelques millions d’année. Or, nous n’avons perçu aucune trace d’intelligence extraterrestre. «Où sont-ils?»

Statistiquement, le raisonnement de Enrico Fermi est imparable. Quand nous regardons au milieu de la nuit la voute étoilée, nous percevons environ 2 500 étoiles de notre galaxie, soit à peine un centième de millionième du nombre d’étoiles que comporte notre galaxie et la quasi-totalité d’entre elles se trouvent à moins de 1000 années lumière ce qui représente 1% du diamètre de la Voie Lactée. Nous ne voyons rien.

Pour donner encore un peu plus le vertige. Il y a donc entre 100 et 400 milliards d’étoiles dans notre galaxie et à peu près le même nombre de galaxies dans l’univers observable avec nos moyens actuels. Pour donner un ordre d’idées, cela signifie qu’il existe dans l’univers 10 000 étoiles pour chaque grain de sable présent sur terre.

Poussons le raisonnement statistique de Fermi jusqu’au bout. Les astronomes ne sont pas tous d’accord sur le pourcentage des étoiles dans l’univers qui seraient comparables à notre soleil. Ce pourcentage oscille entre 5% et 20%. Prenons, l’hypothèse la plus basse, 5%. Cela signifie qu’il existe dans l’univers 500 milliards de milliards d’étoiles comparables à la notre. Combien de ces étoiles ont des planètes en orbite autour d’elle qui pourraient avoir des conditions proches de celles de la terre. Là encore les astronomes ne sont pas d’accord. Le pourcentage est compris selon eux entre 50% et 22%. Prenons encore le plus faible, 22%, et revenons à la voie lactée. Si nous considérons qu’elle n’a que 100 milliards d’étoiles, que 5% d’entre elles sont comparables au soleil et que 22% d’entre elles ont en orbite des planètes comparables à la terre cela en fait un milliard de planètes comme la terre dans notre seule galaxie!

Si la vie intelligente s’est développée dans seulement 0,1% des cas, il y a 100 000 civilisations intelligentes dans la Voie Lactée!

Et pourtant le SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence), une organisation dont l’objet depuis des décennies est de détecter avec des radio télescopes un signal provenant d’une vie intelligente n’a jusqu’à aujourd’hui jamais rien entendu. «Où sont-ils ?»

Une question d’autant plus lancinante que d’autres formes de vie intelligente devraient beaucoup plus anciennes que la notre. Notre planète à 4,5 milliards d’années, l’univers en a plus de 13 milliards, il existe des planètes et des soleils qui ont 6,7,8 milliards d’années. A-t-on idée de ce que peut-être une civilisation de centaine de millions ou de milliards d’années. Elle nous serait aussi incompréhensible que la civilisation humaine pour des fourmis.

L’université de Princeton a établi une échelle assez simple, la Kardashev Scale, pour mesurer le degré d’avancement des civilisations. Selon cette échelle, une civilisation de type I a la capacité d’utiliser toute l’énergie d’une planète, nous nous en approchons. Une civilisation de type II est capable d’utiliser toute l’énergie de son étoile et une civilisation de type III toute l’énergie de sa galaxie. Une civilisation intelligente qui a des centaines ou des milliards d’année et qui est capable d’atteindre un niveau II ou III a maitrisé le voyage interstellaire. Si 1% seulement des civilisations intelligentes parviennent au type III, il doit y en avoir 1000 dans notre galaxie. «Où sont-elles?».

Il y a deux types de réponses à leur absence. La première catégorie consiste à considérer qu’il n’y a pas de signes de civilisations de Type II ou III, tout simplement parce qu’il n’y en a pas. Nos hypothèses sont mauvaises et les civilisations avancées se heurtent à des barrières naturelles, technologiques et scientifiques infranchissables que nous ne connaissons pas.

L’autre grande catégorie d’explications est plus concrète. Nous sommes incapables de les percevoir parce que notre technologie est trop peu avancée et qu’ils ne veulent rien à avoir à faire avec nous. La galaxie a été colonisée, mais nous sommes dans un recoin ignoré un peu comme les indiens d’Amazonie il y a 50 ans. Le concept de colonisation physique n’a aucun sens pour des civilisations extrêmement avancées. Ou à l’inverse, les civilisations se livrent une guerre sans merci dans l’univers et ne veulent surtout pas indiquer leur présence à leurs ennemis. Une ou plusieurs civilisations dominent l’univers ou notre galaxie et détruisent les autres civilisations quand elles atteignent un certain niveau jugé dangereux. Et enfin, nous avons établi des contacts, mais nos gouvernements nous les cachent, reportez-vous à X-Files.

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