« Star wars » chez les Mayas : qu’étaient les guerres des étoiles ?


Les archéologues ont trouvé grâce aux glyphes des liens entre les guerres des Mayas les planètes surtout Vénus, qui était synonyme du Dieu de la guerre. Ils savent qu’ils n’y avait pas de conflits lors de la saison des récoltes, mais il y en avait pendant la période de sécheresse.
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« Star wars » chez les Mayas : qu’étaient les guerres des étoiles ?


guerres etoiles maya

Thomas Boisson

Bien que de l’avis général des historiens, les Mayas étaient un peuple pacifique, les découvertes archéologiques ont révélé qu’ils semblaient se livrer à d’importants conflits meurtriers internes, entre différentes entités politiques, dans le but d’asseoir une nouvelle autorité politique pour la partie gagnante.

Ces conflits sont désignés par les Maya via des glyphes très particulières représentant des étoiles, car corrélés le plus souvent à des phénomènes astronomiques. Ces guerres intestines ont été baptisées « guerres des étoiles » (star wars) par l’archéologue-linguiste américaine Linda Schele.

Durant le premier millénaire apr. J.-C., la civilisation Maya a été le siège de nombreux conflits. Le langage Maya place ces guerres dans quatre catégories et assigne à chacune une glyphe (symbole) spécifique. La plus importante de ces catégories est désignée par une glyphe étoilée et correspond à des conflits internes particulièrement meurtriers impliquant des partis politiques, combattant pour installer une nouvelle dynastie, asseoir sa domination sur un autre parti ou revendiquer son indépendance.

Pour le parti perdant, les conséquences pouvaient être extrêmement désastreuses. Le 29 avril 562 — date de la première guerre des étoiles selon les traces retrouvées — le conflit a opposé les cités politiques de Caracol et Tikal. Pour cette dernière, la perte de la guerre a entraîné une sombre période de 120 ans : déclin de la population, cessation de l’érection de bâtiments et destruction partielle de la Grande Place. De la même manière, la perte de Naranjo face à Calakmul en 631, a entraîné la torture à mort de son souverain, qui a ensuite été mangé.

glyphes etoiles maya

Deux glyphes de la catégorie « guerres des étoiles ». À gauche, une glyphe de la colonnade hiéroglyphique de Naranjo (613 apr. J.-C.). À droite, une glyphe du Monument 6 de Tortuguero (669 apr. J.-C.). Crédits : Robertson, Elizabeth C

Les glyphes représentent une étoile surplombant la Terre et déversant des gouttes dessus, ou bien alors une étoile au-dessus d’une coquille. Ces glyphes correspondent à un verbe, mais sa phonétique et sa signification exacte sont encore inconnues. Pour les astroarchéologues spécialistes de la civilisation Maya, l’étoile est utilisée car les chercheurs ont découvert que la majorité des guerres des étoiles étaient corrélées à des événements astronomiques.

Notamment impliquant la planète Vénus (visible le matin ou le soir). Pour les civilisations Mésoaméricaines, Vénus représente le dieu de la guerre (l’équivalent de Mars pour les romains ou Arès pour les grecs), nommé Chak Ek’, signifiant « Grande Étoile ». Le Codex de Dresde, le codex astronomique des Maya, comporte des tables de calcul pour déterminer la position et la trajectoire de Vénus.

codex dresde venus

Dans le Codex de Dresde, le codex Maya astronomique, la planète Vénus est personnifiée par le dieu de la guerre, tenant deux grandes lances et empalant ses victimes en passant au-dessus de leur tête. Crédits : Saxon State Library

Ainsi, 70% des dates d’apparition des guerres des étoiles correspondent aux phases nocturnes de Vénus, tandis que 84% d’entre elles sont corrélées à la première apparition visible de la planète en soirée. Bien que le lien exact entre les guerres des étoiles et Vénus soit encore flou, les archéologues pensent qu’au regard de la signification guerrière conférée à la planète par les Mayas, l’apparition de celle-ci était vue comme un présage militaire encourageant les guerriers à se lancer au combat.

En outre, les guerres des étoiles semblaient suivre une sorte de planning saisonnier, ayant majoritairement lieu entre novembre et janvier (période de sécheresse), et aucune entre septembre et octobre (période de récolte). Quelques dates (notamment à Tikal) correspondent également à la survenue d’éclipses solaires. Enfin, un nombre non négligeable de conflits semblent corrélés aux périodes rétrogrades de Mars, Jupiter et Saturne, impliquant un lien (encore inconnu) avec d’autres planètes que Vénus.

https://trustmyscience.com/

Science décalée : Star Wars peut vous éviter un cancer du côlon


Si jamais vous avec une coloscopie à passer, suggérer au gastro-entérologue de mettre une musique de Star Wars, il semble que cela serait beaucoup plus efficace
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Science décalée : Star Wars peut vous éviter un cancer du côlon

 

Marie-Céline Ray

Journaliste

 

La Force donnerait des pouvoirs au diagnostic médical : une étude de 2017 comparant des coloscopies réalisées dans deux environnements musicaux différents a montré que la bande-son de Star Wars permettait de détecter plus d’adénomes et de polypes. De bonnes raisons pour voir et revoir toute la saga.

La gastro-entérologie n’échappe pas à la mode Star Wars, dans cette étude rédigée avec beaucoup d’humour qui paraît dans Medical Journal of Australia. Les auteurs sont pourtant partis du constat très sérieux que la musique a des vertus en médecine, y compris en salle d’opération. Elle aide par exemple le patient à réduire son anxiété, et favoriserait les performances des médecins.

Mais aucune étude jusque-là ne s’était penchée sur les bénéfices de la musique pour la coloscopie ; il n’y aurait pas non plus de données sur le style de musique le plus « efficace » pour réussir une endoscopie. Pourtant, les médecins sont amenés à travailler dans un environnement relativement stressant pour réussir ces opérations.

Différents styles de musique ont été proposés en salles d’opération, mais d’après les auteurs — qui avouent être des fans de Star Wars — les musiques issues de films épiques n’en faisaient pas partie. Or les bandes-son de ces films contiennent des mélodies associées à la gloire, le succès, la victoire, qui pourraient avoir un effet positif sur un médecin ! C’est pourquoi les auteurs ont voulu tester l’effet de la musique de Star Wars en salle de coloscopie et la comparer à celui de la musique pop.

Ces expériences ont été réalisées entre juin et août 2015 à Melbourne. L’étude a reçu l’approbation du comité d’éthique local. 103 coloscopies ont été analysées : 58 réalisées avec de la musique de Star Wars et 45 avec de la musique pop. Le choix de la musique a été tiré au sort avant chaque opération. La bande-son Star Wars utilisée contenait la musique de l’épisode III avec Battle of the Heroes composée par John Williams. Cinq personnes ont pratiqué les endoscopies, dont une ayant dix ans d’expérience (surnommée « Maître Jedi ») et quatre avec une à deux années d’expérience (« les padawans »).

La coloscopie est un outil de prévention du cancer colorectal. Comme le rappellent les auteurs, les baby-boomers, dont beaucoup étaient des fans de la trilogie Star Wars, approchent de l’âge auquel un examen peut être conseillé. © Ano Lobb, Flickr, CC by 2.0

La coloscopie est un outil de prévention du cancer colorectal. Comme le rappellent les auteurs, les baby-boomers, dont beaucoup étaient des fans de la trilogie Star Wars, approchent de l’âge auquel un examen peut être conseillé. © Ano Lobb, Flickr, CC by 2.0

Plus de polypes détectés et supprimés grâce à la Force

Pour mesurer l’efficacité de la coloscopie, les chercheurs ont utilisé le taux de détection des adénomes (nombre de coloscopies avec au moins un adénome retiré, divisé par le nombre de coloscopies) et le taux de détection des polypes (nombre de coloscopies avec au moins un polype retiré, divisé par le nombre de coloscopies).

La durée de l’opération était similaire dans les deux groupes (20 et 22 minutes). La préparation colique a été jugée comme bonne ou excellente à 57 % dans le groupe avec Star Wars et à 69 % dans l’autre groupe : la qualité de la préparation des patients était donc moins bonne dans le groupe opéré avec la Guerre des Étoiles. Malgré ces difficultés qui auraient pu compliquer le diagnostic, l’efficacité de la coloscopie était meilleure avec la musique de la saga intergalactique, puisque l’équipe médicale a trouvé plus de polypes et d’adénomes avec elle : 60 % de taux de détection de polypes avec la musique de Star Wars et 35 % avec de la musique pop. De même, le taux de détection des adénomes était de 48 % avec Star Wars et de 35 % avec de la musique pop.

Ceci suggère que les praticiens montraient de meilleures qualités d’observation dans l’environnement musical de Star Wars. Les auteurs conseillent donc l’utilisation de cette musique en fond musical pour les coloscopies. Ils se demandent également si d’autres musiques de films épiques (comme le Seigneur des Anneaux) pourraient donner des résultats comparable

https://www.futura-sciences.com

Ceux qui croient en Star Wars


Il y a toutes sortes de religions en ce monde. Et on en renie quelqu’un et on est adepte à une ou un mélange de d’autres, par exemple croire à l’astrologie, la numérologie, les anges et ne pas croire en Dieu. Alors préfère ceux créer pour le cinéma, la science-fiction. Est-ce une adoration, une manière de vivre ?
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Ceux qui croient en Star Wars

 

COURTOISIE

Le groupe Facebook «Temple of the Jedi Order» compte 15 900 inscrits.

Au moment où Star Wars, épisode VIII: les derniers Jedi prend l’affiche, Présence a rencontré des francophones adeptes du jediisme –considéré comme une religion hyperréelle par certains universitaires – afin de discuter de leurs croyances basées sur la célèbre saga de science-fiction.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Ludovic ne se promène pas dans la rue avec un sabre laser ou une cape. Au contraire. Habillé sobrement, il vit le jediisme de cette manière, tout en l’assumant complètement, même s’il préfère taire son nom de famille pour ne pas nuire à sa vie professionnelle.

«Je l’affiche, j’en parle; les gens me regardent un peu bizarrement. Mais il faut bien des gens qui posent la première pierre. Il y a bien eu Jésus, et les gens l’ont suivi. Je ne prie pas Dieu, ni Yoda, c’est plus une philosophie de vie et des valeurs à transmettre, comme la vérité, l’honnêteté. J’aime Star Wars, mais je ne suis pas un fan fini; je n’ai pas de Faucon [ndlr: nom d’un vaisseau spatial] dans ma chambre», illustre ce père de famille de Québec.

Une rencontre déterminante

Ludovic a été bercé dans sa jeunesse par les contes du roi Arthur.

«L’idée des Chevaliers des temps modernes, ça m’a parlé. George Lucas s’est inspiré de bouddhisme, de taoïsme, mais aussi des chevaliers de la table ronde!», lance le collectionneur d’épées de films.

Sa rencontre avec un marchand dans une brocante a d’ailleurs été déterminante.

«Il m’a parlé d’armes, de katanas, mais aussi de sa religion. Ça m’a intrigué, alors j’ai voulu approfondir. Je fais du reiki [ndlr: une pratique de soins qui prétend s’appuyer sur des énergies], de la méditation et des arts martiaux. J’ai vu qu’il y avait des connexions avec ce que je faisais et aussi mon métier», explique-t-il.

Sur Facebook, l’Ordre jedi du Québec compte 44 j’aime, mais un seul organisateur.

«La personne qui a ouvert l’Ordre n’est plus actif; je suis le seul à représenter l’Ordre au Québec, mais il y en a d’autres aux États-Unis», souligne-t-il.

 

Ouvrir une école

En cours d’entrevue, Ludovic confie son désir de mettre sur pied une école à Québec où la philosophie du jediisme serait enseignée. Les élèves y seraient formés sur les plans physique, spirituel et professionnel.

«Je veux que ça reste sérieux avec des fondations solides, je ne veux pas des gens habillés en Chewbacca [ndlr: nom d’un personnage de la saga]. Je n’ai pas encore contacté l’organisation canadienne. Ça viendra quand ce sera plus abouti et que j’aurai le financement», dit-il, reconnaissant qu’il s’agit d’un projet à long terme.

Ludovic aimerait créer un lieu de rencontre, spirituel, où seraient enseignés le reiki, le yoga et d’autres pratiques actuelles.

«Je suis en train d’écrire un livre sur mes démarches. On est tous à quelque part des maîtres chevaliers, on a tous quelque chose à transmettre à quelqu’un», croit-il.

Jedi depuis 30 ans

Habitant Dijon, en France, Alexandre Orion est officiellement jedi depuis 2012, mais cette philosophie le suit en réalité depuis qu’il a 19 ans. Et il vient de souffler ses 51 bougies.

«Je ne me souviens pas exactement quand j’ai commencé à être jedi, mais ça a débuté avec les entretiens entre le mythologue Joseph Campbell et le journaliste américain Bill Moyers sur «La Puissance du mythe». J’avais 22 ans et ça m’a éclairé sur la manière de répondre à nos besoins existentiels par le récit», raconte-t-il.

Celui qui porte le titre de chevalier (il y a cinq niveaux, soit novice, padawan, chevalier, maître et grand maître) souligne qu’il ne se costume pas, sauf lors de cérémonies spéciales, «ce qui est assez rare», convient celui qui se dit au service de tous.

Il fait partie du Temple of the Jedi Order, comptant 15 900 inscrits.

«De 200 à 1000 sont actifs durant une année moyenne», nuance-t-il.

Les réunions entre membres sont peu fréquentes, soit une à deux fois par année, que ce soit à Cheltenham (Gloucestershire), aux Pays-Bas ou aux États-Unis.

M. Orion n’est pas en mesure de préciser le territoire couvert par le jediisme «étant donné que la France est une république laïque et que le territoire ne se laisse pas couvrir par une organisation à caractère religieux», a-t-il dit.

Mission: chargé d’éducation

Depuis un an, M. Orion est chargé d’éduquer les adeptes. Il se laisse guider dans son rôle par la question suivante:

«Qu’est-ce que les membres apprennent vraiment ici?»

Il pense qu’il lui faudra quelques années d’observations et de dialogue pour synthétiser le début d’une réponse.

M. Orion ne se considère pas plus spécial qu’autrui.

«En tant que jedi, je vis ma philosophie selon les aléas de la vie, comme tout le monde. Il n’y a rien de plus spirituel que la vie quotidienne, avec une synchronisation de temps à autre du temps sacré avec du temps profane. Les transformations yin-yang sont la plus claire et évidente manifestation de la ‘force’, du tao, que je connaisse», conclut-il.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

La sonde Cassini a fait des photos et découvertes incroyables autour de Saturne


La sonde Cassini se prépare à mourir sur Saturne, l’écrasement est prévu pour septembre. Entre-temps, elle a permis de nous donner de merveilles photos de ses anneaux, de ses lunes. De plus, les scientifiques ont pu explorer et mieux connaitre ce monde lointain. Espérons qu’avant sa phase finale que Cassini pourra encore donner des données à étudier
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La sonde Cassini a fait des photos et découvertes incroyables autour de Saturne

 

SATURN

Le HuffPost  |  Par Gregory Rozieres

C’est l’heure de vérité pour le petit vaisseau. Depuis 11h ce mercredi 26 avril, le dernier plongeon de la sonde Cassini, dans l’espace inexploré entre Saturne et ses anneaux, a débuté. En novembre dernier, le vaisseau d’exploration de la Nasa avait déjà commencé à se rapprocher de ces incroyables disques de matière qui entourent la géante gazeuse.

Après 22 tours en orbite, Cassini ira finir sa vie dans l’atmosphère de Saturne, en septembre. Il ne faut pour autant pas être trop triste. En orbite autour de la planète depuis 2004, la petite sonde a eu une vie bien remplie.

Et si son dernier voyage devrait être riche en observations, c’est le moment idéal pour se remémorer les plus belles photos et les découvertes scientifiques les plus incroyables de Cassini.

Le robot Huygens largué sur Titan

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Six mois après son arrivée autour de Saturne, Cassini largue Huygens, un robot atterrisseur, sur Titan, l’une des lunes de la géante gazeuse. C’est la première fois qu’un objet humain touche le sol d’un satellite naturel, autre que celui de la Terre. En plus d’offrir de belles photos, le robot a surtout permis aux scientifiques de mieux cerner la composition de l’atmosphère et de la surface de Titan. Depuis, Cassini a continué d’observer Titan et l’on connait mieux ce monde assez proche de la Terre, si ce n’est que le méthane y remplace l’eau…

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Encelade, la lune propice à la vie

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Encelade, l’une des lunes de Saturne, est certainement l’un des astres les plus intéressants du système solaire, pour ce qui concerne la recherche d’une vie extraterrestre. Avec son océan souterrain d’eau liquide, elle dispose de beaucoup d’éléments nécessaires à l’émergence d’une vie biologique.

Mieux, les chercheurs ont découvert il y a quelques semaines la présence d’une source d’énergie, qui pourrait théoriquement nourrir des microbes. Pour cela, la sonde Cassini a plongé au plus près de la surface et est passée à travers l’un des geysers d’Encelade.

Des lunes aux formes improbables

pan

Si on connait surtout Titan et Encelade, Saturne possède de nombreuses lunes: au moins une cinquantaine. Et parmi celles-ci, certaines ont des formes bizarres, comme Pan (ci-dessus), qui ressemble à un ravioli. Ou encore Téthys et Mimas (ci-dessous), dont la forme fait un peu penser à l’Etoile de la mort de Star Wars. Ou à l’oeil de Sauron du Seigneur des anneaux.

En plus d’être intrigantes, ces images permettent aux astrophysiciens de mieux comprendre l’histoire de notre système solaire et la formation des lunes et planètes.

lune

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Des anneaux toujours mystérieux

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Cassini a pris de nombreuses photos des anneaux de Saturne. Elle a également permis aux scientifiques de mieux comprendre leur fonctionnement. Ceux-ci pourraient même donner naissance à des lunes. Enfin, quand celles-ci ne créent pas des vagues dans les anneaux lors de leur passage.

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http://quebec.huffingtonpost.ca

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La bande originale de Star Wars augmenterait l’efficacité des chirurgiens


Si vous deviez passer une coloscopie, mieux vaut que le chirurgien écoute la musique de la bande originale de Star Wars, il semblerait que les chirurgiens seraient beaucoup plus efficaces
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La bande originale de Star Wars augmenterait l’efficacité des chirurgiens

La bande originale de Star Wars augmenterait l’efficacité des chirurgiens

Les chirurgiens seraient plus performants en écoutant certaines musiques et parmi elles, la bande originale de Star Wars semble particulièrement inspirante !

La musique inspire les chirurgiens qui deviennent plus performants

En salle d’opération, la musique aurait de nombreux bénéfices, notamment sur les performances chirurgicales des médecins. C’est en tout cas ce que suggère une étude réalisée par des chercheurs australiens qui, dans la revue Neurology, affirment que certains types de musique amélioreraient les résultats des chirurgiens qui réalisent des coloscopies.

Pour appuyer leur théorie, ces chercheurs ont observé 103 de ces interventions destinées à prévenir le cancer colorectal. Lors de ces opérations, les chirurgiens ont été invités à intervenir en écoutant deux styles de musique différents : la bande originale de la saga Star Wars d’une part et de la musique pop d’autre part. Les auteurs de cette étude n’ont pas choisi ce premier thème par hasard, la bande-son de Star Wars a en effet été considérée comme inspirant la gloire et le succès.

Les chirurgiens détectent plus de polypes et d’adénomes avec Star Wars

Parmi les 103 opérations réalisées par endoscopie, 58 ont été menées sur fond de cette musique, tandis que les 45 autres ont été dirigées sur fond de musique pop. Au terme de ces interventions, les auteurs de l’étude ont comparé les performances des chirurgiens et le résultat a été dans le sens de la trilogie Star Wars !

L’efficacité d’une coloscopie a été plus remarquable lorsqu’elle a été réalisée sur cette musique et les chirurgiens ont notamment détecté plus de polypes et d’adénomes. Star Wars peut ainsi se vanter d’avoir participé à un taux de détection d’adénomes de 60 %, contre 35 % pour la musique pop. Même constat pour les polypes, avec 48 % de détection avec la bande-originale de la saga contre 35 % avec la musique pop.

http://www.passeportsante.net

Dans la vraie vie, les sabres lasers seraient l’arme la plus dangereuse du monde


Dans le film de science fiction Star Wars, l’arme est un sabre laser et dans la réalité, il serait impossible d’utiliser ces armes sans que les deux combattants soient vaporisé. Donc, cet arme n’est pas réaliste enfin, du moins pour le moment
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Dans la vraie vie, les sabres lasers seraient l’arme la plus dangereuse du monde

 

Extrait du film «Star Wars: Le Réveil de la Force» via Allociné

Extrait du film «Star Wars: Le Réveil de la Force» via Allociné

Repéré par Vincent Manilève

Un seul coup et votre corps sera vaporisé.

Dans la saga Star Wars, le sabre laser, arme de prédilection des Jedi, est d’une redoutable efficacité. Il tranche souvent des mains, parfois des corps, détourne les lasers de blasters, et peut même ouvrir des portes blindées.

Mais au-delà de l’univers intergalactique et fictif imaginé par George Lucas, à quoi ressembleraient ces armes légendaires si nous pouvions les construire? Martin Archer, physicien spécialisé dans «l’état plasma», a récemment découvert une propriété de cette arme, et ses conclusions sont assez effrayantes.

Sur le site Quartz, il écrit qu’il «est, en théorie, possible de fabriquer un sabre laser, et il s’agirait de l’arme la plus dangereuse jamais créée, que ce soit pour le meurtrier ou sa victime».

Pour bien comprendre les travaux du physicien, il faut savoir que les sabres lasers de Star Wars sont en fait constitués de plasma, qui est le quatrième état de la matière, derrière les états solides, liquides et gazeux. L’état plasma se distingue par ses particules chargées électriquement, ce qui peut entraîner la création de champs magnétiques.

«Les champs magnétiques sont la clef pour contenir le plasma dans une lame, écrit Martin Archer, ils peuvent neutraliser la pression du plasma chaud qui essaye de s’étendre dans son environnement.»

Dans quelques années, le réacteur ITER sera disponible et permettra de d’avoir une énergie suffisante pour créer, contenir et contrôler le plasma.

Théoriquement donc, contenir le plasma est possible. Il faut maintenant s’occuper de l’émission de lumière. Ceci est par exemple possible si le plasma est suffisamment chaud (Archer précise ainsi que le Soleil est une boule de plasma chaud qui s’alimente grâce à la fusion permanente de son cœur). La couleur dépendra uniquement de la température, la bleue étant la plus «dangereuse».

Si deux sabres se touchent, vous êtes vaporisé

Les moyens nécessaires pour un seul sabre laser sont immenses, mais il existe un plus gros problème: son utilisation, lors de combats par exemple. Martin Archer évoque ainsi le principe de reconnexion magnétique, qui peut surgir lorsque deux champs magnétiques se rencontrent. La configuration des deux champs change et une énorme quantité d’énergie sera alors libérée.

«Quand deux lames de plasma s’entrecroisent, il est presque impossible d’éviter la reconnexion magnétique, et le plasma contenu dans les deux lames va être libéré dans une explosion, conclut le chercheur. Ce qui veut dire que, si vous êtes dans un duel de sabre laser, vous et votre adversaire seraient vaporisés au premier coup de sabre!»

Il y a quelques mois, d’autres chercheurs s’étaient déjà penchés sur la question du réalisme de ces sabres, mais en prenant l’hypothèse d’un laser.

«Actuellement, nous avons des lasers industriels très puissants qui peuvent couper à travers l’acier, par exemple, dans l’industrie des voitures, expliquait alors à Wired Martin Ringbauer, physicien à l’université de Queensland en Australie. Nous avons aussi des armes lasers que des compagnies comme Boeing ont développé pour abattre les drones. Néanmoins, ils font la taille d’un camion pour être capable de générer suffisamment de puissance pour tirer le laser, nous sommes loin de l’arme que l’on peut tenir à une main.»

Ne vous inquiétez donc pas, le jour où les hommes pourront «s’entre-découper» ou se vaporiser mutuellement n’est pas arrivé.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Le Monstre de Spaghettis volant, Maradona, Star Wars… ces cultes qui rivalisent d’étrangeté


Aujourd’hui, on crée des religions pour n’importe quoi ! Certains sont tirés d’un film, d’autres de sport, etc …
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Le Monstre de Spaghettis volant, Maradona, Star Wars… ces cultes qui rivalisent d’étrangeté

 

Karen Martyn, premier pasteur de l’Eglise du Monstre de Spaghetti volant, a célébré samedi un mariage reconnu officiellement par la Nouvelle-Zélande. Photo: AFP

RELIGION – Les adeptes du culte du Monstre de Spaghettis volant a célébré samedi son premier mariage officiel. Mais cette religion, reconnue officiellement en Nouvelle-Zélande, n’est pas la plus étrange que vous puissiez croiser.

 

C’est une grande victoire pour les adeptes de l’Eglise du Monstre de Spaghettis volant. Ce samedi, un représentant de ce culte pour le moins original a célébré son premier mariage reconnu officiellement, à Wellington, en Nouvelle Zélande. Une union qui a reçu la bénédiction de l’Etat néo-zélandais, quatre mois après que l’Eglise a été reconnue comme une religion officielle dans le pays.

Pour les « pastafariens », l’univers aurait en fait été créé par un monstre de spaghettis volants invisible et indétectable, « après avoir beaucoup bu ». Ils vénèrent les pirates et considèrent que la baisse de leur nombre est la cause de l’augmentation des catastrophes naturelles. Ils célèbrent par ailleurs des fêtes telles que « Holiday » (vacances en anglais), « Pastover » au moment de la Pâque juive ou Ramendan au moment du ramadan. Un monstre volant formé de spaghettis ? L’idée peut certes sembler peu crédible, mais elle est loin d’assurer aux pastafariens le titre de religion la plus bizarre de la planète, tant la compétition est rude.

► Les Maradoniens

L’union de deux adeptes du maradonisme Photo: AFP

Créé en Argentine, ce culte célèbre comme il se doit le génie du football Diego Maradona. Il compterait actuellement quelque 100.000 adeptes. L’Eglise maradonienne compte deux fêtes religieuses, le Noël maradonien, le 29 octobre, qui célèbre la naissance du footballeur, et les Pâques maradoniennes, en l’honneur du match Argentine-Angleterre et du but de « la main de Dieu », le 22 juin 1986. Si ses origines footballistiques vous rebutent, sachez qu’il n’est pas obligatoire d’être un adepte du ballon rond, même si c’est probablement recommandé.

► Jediisme

Maîtrise de la Force, des sabres laser… tels sont les objectifs des adeptes du jediisme. Photo: AFP

Avec des millions de fans tout autour du monde, Star Wars ne pouvait pas échapper à son propre culte. Les partisans du Jediisme mènent leur vie en suivant les préceptes des chevaliers du film, qui prônent la paix, la sérénité et s’accompagnent parfois d’une forme de méditation. Selon les membres de ce mouvement, l’univers se compose d’une énergie mystérieuse appelée la Force, d’où proviennent toutes les formes de vie et que les Jedi doivent apprendre à maîtriser. Dans la bataille pour la religion la plus barrée, les Jedi partent avec un avantage de poids : leur sabre laser, qui n’a de rival dans aucune galaxie, fut-elle lointaine, très lointaine…

► Le Dudeisme

Le Dudeisme, c’est tout de même 250.000 adhérents !

Comme le Jediisme, le Dudeisme est tiré d’un film, en l’occurrence « The Big Lebowski », réalisé par les frères Coen et sorti en 1998. Les adeptes de cette religion suivent les préceptes du Dude, personnage central du film incarné par Jeff Bridges, personnage célibataire, sans emploi, sans ambitions et qui se laisse porter par la vie. Leurs rituels s’inspirent du Dude : ne rien faire, prendre un bain en écoutant des chants de baleine, fumer du cannabis (si la législation le permet) et boire du White Russian, etc. Si l’on organisait un match pour départager les religions, les dudeistes oublieraient probablement de venir participer. Sauf s’il s’agit de bowling, l’activité la plus sacrée de cette religion.

► La Sainte Eglise du Cannabis

Paradoxalement, ce n’est pas la démocratisation du cannabis qui a entraîné l’apparition de cette religion, mais une loi – très controversée – adoptée par l’Etat de l’Indiana, aux Etats-Unis. Le « Religious freedom restoration act », adopté fin mars 2015, qui permettait à un particulier ou une entreprise d’invoquer une entrave à sa liberté de religion pour se défendre dans un procès. Ni une ni deux, un petit malin en a profité pour créer une congrégation religieuse autour du cannabis, dont la consommation est interdite dans l’Indiana. Pour les adeptes de cette religion, fumer de l’herbe est chez eux un acte de prière. Les mettre en prison pour cela reviendrait donc, estiment-ils, à entraver leur liberté de religion. Pas sûr que l’argument tienne devant les tribunaux…

Au-delà de ces cinq exemples, les cas de religions surprenantes sont nombreux : celle consacrée au piratage, l’Eglise de la licorne rose invisible, celle du Bacon, de Kanye West, etc. Il y en a même une qui vénère un homme capable de transformer l’eau en vin, c’est dire…

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Science décalée : Star Wars peut vous éviter un cancer du côlon


Star Wars et la médecine aurait trouver un terrain en commun, la musique. Il semble que le choix musical pour les médecins qui doivent faire des examens pourraient améliorer leurs rendements
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Science décalée : Star Wars peut vous éviter un cancer du côlon

 

L’étude porte le nom de VADER pour Value of Audio Devices in the Endoscopy Room (bien sûr, quoi d’autre ?). © leg0fenris, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

L’étude porte le nom de VADER pour Value of Audio Devices in the Endoscopy Room (bien sûr, quoi d’autre ?). © leg0fenris, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences

La Force donnerait des pouvoirs au diagnostic médical : une étude comparant des coloscopies réalisées dans deux environnements musicaux différents a montré que la bande-son de Star Wars permettait de détecter plus d’adénomes et de polypes

La gastro-entérologie n’échappe pas à la mode Star Wars, dans cette étude rédigée avec beaucoup d’humour qui paraît dans Medical Journal of Australia. Les auteurs sont pourtant partis du constat très sérieux que la musique a des vertus en médecine, y compris en salle d’opération. Elle aide par exemple le patient à réduire son anxiété, et favoriserait les performances des médecins.

Mais aucune étude jusque-là ne s’était penchée sur les bénéfices de la musique pour la coloscopie ; il n’y aurait pas non plus de données sur le style de musique le plus « efficace » pour réussir une endoscopie. Pourtant, les médecins sont amenés à travailler dans un environnement relativement stressant pour réussir ces opérations.

Différents styles de musique ont été proposés en salles d’opération, mais d’après les auteurs – qui s’avouent être des fans de Star Wars – les musiques issues de films épiques n’en faisaient pas partie.Or les bandes-son de ces films contiennent des mélodies associées à la gloire, le succès, la victoire, qui pourraient avoir un effet positif sur un médecin ! C’est pourquoi les auteurs ont voulu tester l’effet de la musique de Star Wars en salle de coloscopie et la comparer à celui de la musique pop.

Ces expériences ont été réalisées entre juin et août 2015 à Melbourne. L’étude a reçu l’approbation du comité d’éthique local. 103 coloscopies ont été analysées : 58 réalisées avec de la musique deStar Wars et 45 avec de la musique pop. Le choix de la musique a été tiré au sort avant chaque opération. La bande-son Star Wars utilisée contenait la musique de l’épisode III avec Battle of the Heroes composée par John Williams. Cinq personnes ont pratiqué les endoscopies, dont une ayant dix ans d’expérience (surnommée « Maître Jedi ») et quatre avec une à deux années d’expérience (« les padawans »).

La coloscopie est un outil de prévention du cancer colorectal.
La coloscopie est un outil de prévention du cancer colorectal. Comme le rappellent les auteurs, les baby-boomers, dont beaucoup étaient des fans de la trilogie Star Wars, approchent de l’âge auquel un examen peut être conseillé. © Ano Lobb, Flickr, CC by 2.0

Plus de polypes détectés et supprimés grâce à la Force

Pour mesurer l’efficacité de la coloscopie, les chercheurs ont utilisé le taux de détection des adénomes (nombre de coloscopies avec au moins un adénome retiré, divisé par le nombre de coloscopies) et le taux de détection des polypes (nombre de coloscopies avec au moins un polype retiré, divisé par le nombre de coloscopies).

La durée de l’opération était similaire dans les deux groupes (20 et 22 minutes). La préparation colique a été jugée comme bonne ou excellente à 57 % dans le groupe avec Star Wars et à 69 % dans l’autre groupe : la qualité de la préparation des patients était donc moins bonne dans le groupe opéré avec la Guerre des Etoiles. Malgré ces difficultés qui auraient pu compliquer le diagnostic, l’efficacité de la coloscopie était meilleure avec la musique de la saga intergalactique, puisque l’équipe médicale a trouvé plus de polypes et d’adénomes avec elle : 60 % de taux de détection de polypes avec la musique de Star Wars et 35 % avec de la musique pop. De même, le taux de détection des adénomes était de 48 % avec Star Wars et de 35 % avec de la musique pop.

Ceci suggère que les praticiens montraient de meilleures qualités d’observation dans l’environnement musical de Star Wars. Les auteurs conseillent donc l’utilisation de cette musique en fond musical pour les coloscopies. Ils se demandent également si d’autres musiques de films épiques (comme leSeigneur des Anneaux) pourraient donner des résultats comparables…

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Le Saviez-Vous ► Sabres laser, son dans l’espace et vitesse de la lumière : "Star Wars" se rebelle face à la science


On entend beaucoup parler du film de science-fiction Star Wars. Il faut beaucoup d’imagination pour créer une telle saga. Les scientifiques se sont penchés sur les films de Star Wars, en fait les lasers, la vitesse de la lumière, la destruction de la planète noire et autres sujets ne peuvent être une réalité scientifique. Mais bon, c’est un film qui plaît à beaucoup de monde et c’est le défi de tout bon film
Nuage

 

Sabres laser, son dans l’espace et vitesse de la lumière : « Star Wars » se rebelle face à la science

 

Si ses films ont fait naître une passion pour l’espace chez plusieurs générations, George Lucas a parfois fait fi des connaissances scientifiques pour développer l’univers de sa saga.

La saga Star Wars a certainement changé la perception de l’espace de plusieurs générations. Les plus petits vont eux aussi découvrir cette galaxie lointaine, très lointaine dès le 16 décembre, avec Le Réveil de la Force, et vont approcher les étoiles, suivre les rythmes des sabres laser et sursauter devant les multiples explosions.

Mais, depuis plus de 35 ans déjà, des scientifiques passent au crible les films pour pointer du doigt les nombreuses erreurs qui peuplent l’univers imaginé par George Lucas. Francetv info a interrogé l’astrophysicien Roland Lehoucq, auteur de Faire de la science avec Star Wars (éd. Le Pommier). Pour lui,

« tout est faux dans Star Wars, mais on s’en fiche. Ce qui compte, c’est qu’à partir de ce film, le grand public peut parler de sciences ».

Dans l’espace, personne n’entend un X-Wing voler

Tirs de vaisseaux, explosions… Dans Star Wars, l’espace est très bruyant. Pourtant dans le vide spatial, nulle atmosphère pour propager les ondes sonores.

« Des sons dans l’espace, c’est tout simplement impossible. Pour que le son puisse se propager, il faut de la matière. De l’air, du bois, n’importe quoi. Or, dans l’espace règne le vide. On peut toujours hurler, personne ne nous entendra », explique Roland Lehoucq.

Mais des batailles muettes ne raviraient sûrement ni les spectateurs, ni les équipages d’un vaisseau qui se fait attaquer de l’extérieur sans pour autant en être informé. L’astrophysicien propose donc une solution :

« Dans les vaisseaux de Star Wars, il pourrait y avoir un système qui sonorise le vaisseau, qui simule l’ambiance extérieure, l’urgence de la situation » en recréant le bruit des tirs qui visent le vaisseau de l’extérieur, par exemple.

Le sabre laser est une arme impossible à fabriquer

Les sabres laser font partie de l’ADN de Star Wars. Jedi et Sith utilisent ces armes aux différentes couleurs lors de leurs affrontements. Quatre raisons font pourtant du sabre laser une véritable erreur scientifique.

« Premièrement, pendant les combats, les sabres laser s’entrechoquent, comme s’il s’agissait d’objets matériels… mais la lumière n’est pas de la matière », commente Roland Lehoucq.

Si deux sabres laser ne peuvent pas entrer en contact, ils n’en restent pas moins dangereux car capables de découper ou de brûler.

Deuxième raison, la lumière laser n’est pas visible.

En effet, « c’est une lumière directive qui ne va que vers un seul point. Elle ne se dirige pas vers votre œil sauf si le laser y est pointé », souligne l’astrophysicien.

Troisième approximation :

« Les sabres laser ont une longueur définie [un mètre environ]. Or, la lumière se propage en fait en ligne droite jusqu’à ce qu’elle rencontre un obstacle. » 

Dernière explication, et non des moindres, la puissance nécessaire pour faire fonctionner un sabre laser est estimée à plus d’un milliard de watts. Soit l’énergie d’une centrale nucléaire. Difficile à faire tenir en poche. Une arme totalement improbable selon l’astrophysicien, donc, n’en déplaise aux scientifiques qui tentent de reproduire cet accessoire mythique.

Pas besoin de laisser ses réacteurs allumés

Que ce soit Han Solo dans le Faucon Millenium ou les pilotes des vaisseaux ennemis le pourchassant, aucun des personnages de la saga ne se soucie vraiment des économies d’énergie – pas très COP21, tout ça. Pour voyager, leurs réacteurs sont constamment allumés. Si nos avions ont besoin d’une propulsion constante et forment ainsi leur traînée blanche, les réacteurs des vaisseaux spatiaux ne devraient avoir besoin que d’une simple impulsion. C’est le principe d’inertie.

« Dans l’espace et sans frottement, si on vous pousse une fois, vous continuez à avancer à vitesse constante. Les pilotes n’ont besoin d’allumer les réacteurs que lors du départ, pour ralentir et pour changer de direction », note Roland Lehoucq.

Impossible de dépasser la vitesse de la lumière

Pour échapper à l’Empire de Dark Vador, le Faucon Millenium utilise ses moteurs d’hyperpropulsion. Comme la plupart des vaisseaux de la saga, celui du contrebandier Han Solo est en effet capable de traverser la galaxie à une vitesse supérieure à celle de la lumière.

« Cela viole complètement une loi de la physique », réagit Roland Lehoucq.

La vitesse de la lumière est en effet indépassable pour un objet matériel, possédant une masse.

« On peut s’en approcher, sans jamais la dépasser. Seule la lumière, qui est immatérielle, peut aller à cette vitesse », détaille-t-il.

L’Etoile noire ne peut pas détruire la planète Aldorande

Alderaan Exploding

Pour démontrer sa puissance dans Un nouvel espoir, le quatrième épisode de Star Wars, Dark Vador décide de détruire Aldorande. L’Etoile noire déploie ainsi un laser ultra-puissant qui fait exploser la planète de la princesse Leia.

Mais « pour détruire une planète, il faut une quantité considérable d’énergie, explique Roland Lehoucq.Et quand on estime la puissance du laser utilisé sur Aldorande, on comprend qu’il faudrait en fait 100 000 fois l’énergie dégagée par le soleil ». 

Il est ainsi impossible pour l’Etoile noire, bien plus petite que notre soleil, de concentrer autant d’énergie. Pas de quoi parader, donc, de la part de l’Empire.

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