La sonde Cassini s’est désintégrée en plongeant vers Saturne


La sonde Cassini a fait son plongeon pour l’éternité sur Saturne. Cassini a quitter la Terre en 1997 et est arrivée autour de Saturne en 2004. Cassini pendant toutes ses années a envoyé plus 453 000 images … Une belle épopée et de découvertes des plus intéressantes
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La sonde Cassini s’est désintégrée en plongeant vers Saturne

 

Image prise avec des filtres CL1 et RED... (Photo NASA/JPL-Caltech/Space Science Institute via AP)

Image prise avec des filtres CL1 et RED montrant les anneaux de Saturne vus de Cassini.

PHOTO NASA/JPL-CALTECH/SPACE SCIENCE INSTITUTE VIA AP

La sonde spatiale Cassini s’est désintégrée vendredi matin en plongeant vers Saturne, a annoncé l’agence spatiale américaine.

La confirmation de sa destruction a toutefois pris 83 minutes avant de rejoindre la Terre, qui se trouve à 1,6 milliard de kilomètres de distance. Les transmissions radio provenant de la sonde ont cessé abruptement vers 7 h 55, heure locale.

 

Cassini est la seule sonde à avoir jamais visité Saturne. Ses images ont révélé en détail les lunes ainsi que les célèbres anneaux de la planète.

Cassini et son compagnon, le module atterrisseur Huygens, ont ainsi découvert que deux de ces lunes, Titan et Encelade, abritent des océans liquides – et donc, potentiellement, des formes de vie.

Cassini a capté ses derniers clichés du système saturnien jeudi. Fidèle jusqu’au dernier moment, la sonde a aussi échantillonné l’atmosphère de Saturne vendredi matin, avant d’être pulvérisée.

Sa destruction a été annoncée par le responsable de la mission, Eric Maize.

« Ça a été une mission incroyable, une sonde incroyable, et vous êtes une équipe incroyable, a-t-il dit. J’annonce la fin de la mission. »

Des contrôleurs de vol vêtus de chemises mauves se sont alors levés pour s’échanger des poignées de main et des félicitations.

Plus de 1500 personnes, dont plusieurs employés actuels et anciens de la mission, s’étaient rassemblées au Jet Propulsion Lab (JPL), en Californie, pour ce qui était décrit à la fois comme une vigie et une célébration. D’autres s’étaient réunis à l’Institut de technologie de la Californie, qui gère le JPL pour le compte de la NASA.

Cassini était sur le point de manquer de carburant et les chercheurs avaient décidé de la propulser dans l’atmosphère de Saturne à plus de 120 000 kilomètres/heure pour éviter que des microbes terriens qui pourraient se cacher à bord n’aillent contaminer Titan et Encelade, si jamais la sonde s’abîmait sur leur surface.

Cassini était arrivée autour de Saturne en 2004 après avoir été lancée en 1997. Huygens s’est posé sur Titan en 2005. Au total, Cassini a renvoyé plus de 453 000 images et parcouru près de huit milliards de kilomètres. Vingt-sept pays ont collaboré à la mission.

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Quelques faits saillants:

– Trop loin du Soleil pour exploiter l’énergie solaire, Cassini utilisait du plutonium pour générer l’électricité dont avaient besoin ses instruments. Son réservoir de carburant principal était toutefois presque vide.

Cassini a découvert de multiples petites lunes rocheuses dans les anneaux de Saturne.

– Cassini a aussi déterminé que les anneaux de Saturne semblent moins massifs qu’on ne le croyait, ce qui pourrait vouloir dire qu’ils sont relativement jeunes et qu’ils se sont formés il y a environ 100 millions d’années quand une comète ou une lune s’est désintégrée autour de Saturne. Des anneaux plus massifs pourraient s’être formés en même temps que la planète il y a plus de quatre milliards d’années.

Cassini a découvert six des 62 lunes en orbite autour de Saturne.

– Cassini a aussi découvert que des geysers de vapeur d’eau et de glace jaillissent du pôle sud d’Encelade. Si leur existence avait été connue avant le départ de la sonde, Cassini aurait possiblement été munie d’appareils capables de détecter la vie.

– Les scientifiques espèrent maintenant partir à la conquête de Titan et d’Encelade à la recherche de formes de vie. Les lacs de méthane liquide de Titan pourraient contenir une forme de vie différente de celle que nous connaissons, mais la vie dans les océans d’Encelad (si elle existe) pourrait ressembler à la vie terrestre.

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La sonde Cassini a fait des photos et découvertes incroyables autour de Saturne


La sonde Cassini se prépare à mourir sur Saturne, l’écrasement est prévu pour septembre. Entre-temps, elle a permis de nous donner de merveilles photos de ses anneaux, de ses lunes. De plus, les scientifiques ont pu explorer et mieux connaitre ce monde lointain. Espérons qu’avant sa phase finale que Cassini pourra encore donner des données à étudier
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La sonde Cassini a fait des photos et découvertes incroyables autour de Saturne

 

SATURN

Le HuffPost  |  Par Gregory Rozieres

C’est l’heure de vérité pour le petit vaisseau. Depuis 11h ce mercredi 26 avril, le dernier plongeon de la sonde Cassini, dans l’espace inexploré entre Saturne et ses anneaux, a débuté. En novembre dernier, le vaisseau d’exploration de la Nasa avait déjà commencé à se rapprocher de ces incroyables disques de matière qui entourent la géante gazeuse.

Après 22 tours en orbite, Cassini ira finir sa vie dans l’atmosphère de Saturne, en septembre. Il ne faut pour autant pas être trop triste. En orbite autour de la planète depuis 2004, la petite sonde a eu une vie bien remplie.

Et si son dernier voyage devrait être riche en observations, c’est le moment idéal pour se remémorer les plus belles photos et les découvertes scientifiques les plus incroyables de Cassini.

Le robot Huygens largué sur Titan

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Six mois après son arrivée autour de Saturne, Cassini largue Huygens, un robot atterrisseur, sur Titan, l’une des lunes de la géante gazeuse. C’est la première fois qu’un objet humain touche le sol d’un satellite naturel, autre que celui de la Terre. En plus d’offrir de belles photos, le robot a surtout permis aux scientifiques de mieux cerner la composition de l’atmosphère et de la surface de Titan. Depuis, Cassini a continué d’observer Titan et l’on connait mieux ce monde assez proche de la Terre, si ce n’est que le méthane y remplace l’eau…

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Encelade, la lune propice à la vie

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Encelade, l’une des lunes de Saturne, est certainement l’un des astres les plus intéressants du système solaire, pour ce qui concerne la recherche d’une vie extraterrestre. Avec son océan souterrain d’eau liquide, elle dispose de beaucoup d’éléments nécessaires à l’émergence d’une vie biologique.

Mieux, les chercheurs ont découvert il y a quelques semaines la présence d’une source d’énergie, qui pourrait théoriquement nourrir des microbes. Pour cela, la sonde Cassini a plongé au plus près de la surface et est passée à travers l’un des geysers d’Encelade.

Des lunes aux formes improbables

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Si on connait surtout Titan et Encelade, Saturne possède de nombreuses lunes: au moins une cinquantaine. Et parmi celles-ci, certaines ont des formes bizarres, comme Pan (ci-dessus), qui ressemble à un ravioli. Ou encore Téthys et Mimas (ci-dessous), dont la forme fait un peu penser à l’Etoile de la mort de Star Wars. Ou à l’oeil de Sauron du Seigneur des anneaux.

En plus d’être intrigantes, ces images permettent aux astrophysiciens de mieux comprendre l’histoire de notre système solaire et la formation des lunes et planètes.

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Des anneaux toujours mystérieux

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Cassini a pris de nombreuses photos des anneaux de Saturne. Elle a également permis aux scientifiques de mieux comprendre leur fonctionnement. Ceux-ci pourraient même donner naissance à des lunes. Enfin, quand celles-ci ne créent pas des vagues dans les anneaux lors de leur passage.

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Des conditions propices à la vie sur une lune de Saturne


Sur l’ Encelade, une des lunes de Saturne, la sonde Cassini à découvert dans des vapeurs dégager de cette lune qu’il y aurait des éléments propice à la vie.
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Des conditions propices à la vie sur une lune de Saturne

 

Photo : NASA

La sonde américaine Cassini a détecté de l’hydrogène dans un panache de vapeur émanant de fissures dans l’épaisse couche de glace d’Encelade, une lune de Saturne.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

Selon la NASA, des réactions hydrothermales entre des roches chaudes et l’océan se trouvant sous la surface gelée de la lune sont la seule source plausible de la présence de cet hydrogène.

Bien que nous n’ayons pas détecté la vie, nous avons trouvé une source d’alimentation de la vie. Hunter Waite, Southwest Research Institute

Sur la Terre, ce processus procure l’énergie aux écosystèmes qui se développent à proximité des cheminées hydrothermales au fond des océans où il y a une activité volcanique.

Cette illustration montre la sonde Cassini traversant un geyser dans la région du pôle Sud d’Encelade.   Photo : NASA/JPL-Caltech

Les instruments de la sonde ont détecté cet hydrogène moléculaire en 2015, lorsqu’elle avait traversé un geyser en s’approchant à environ 50 kilomètres de la surface du pôle Sud d’Encelade.

Les analyses montrent que la vapeur et les particules observées à ce moment contenaient jusqu’à 1,4 % d’hydrogène et 0,8 % de dioxyde de carbone. Ces éléments sont essentiels à la méthanogénèse, une réaction chimique permettant sur Terre à des microbes de vivre dans des profondeurs océaniques que les rayons du Soleil ne peuvent atteindre.

Cette observation représente une percée importante pour évaluer l’habitabilité d’Encelade. Jeffrey Seewald, Woods Hole Oceanographic Institution

Par le passé, Cassini avait déjà détecté sur Encelade la présence d’un vaste océan sous une épaisse couche de glace au fond duquel se trouve un socle rocheux. La sonde est en orbite autour de Saturne depuis 2004.

Le détail de cette découverte est l’objet d’un article publié dans la revue Science.

Cassini quittera l’orbite de Saturne le 15 septembre pour plonger dans son atmosphère tout en envoyant ses dernières données sur les champs magnétiques. Elle révélera même la composition de son atmosphère, encore méconnue, avant de se consumer, telle une météorite, et de disparaître à jamais.

Saviez-vous que?

Les températures à la surface d’Encelade sont de l’ordre de -193 degrés Celsius. Toutefois, près des failles, celles-ci montent à -133 degrés Celsius. Cela laisse supposer que son intérieur pourrait être plus chaud. Avec la présence d’eau, deux des conditions nécessaires à la présence de la vie sont réunies, même si les scientifiques estiment que celle-ci pourrait n’être que microbienne.

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Pour annoncer la mort de sa sonde Cassini, la Nasa a sorti une bande-annonce digne d’un blockbuster


Une autre sonde quittera ses concepteurs pour mourir à la fin de sa mission. Cassini permettra peut-être de donner un effort ultime pour transmettre ses dernières observations sur les anneaux et sa venue dans l’atmosphère de Saturne. Si elle réussit, cela serait sûrement extraordinaire à voir
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Pour annoncer la mort de sa sonde Cassini, la Nasa a sorti une bande-annonce digne d’un blockbuster

 

Si la Nasa est certainement l’agence spatiale la plus puissante du monde, c’est aussi la meilleure en termes de communication. La sonde Cassini, en orbite autour de Saturne depuis 2004, se prépare à amorcer des manoeuvres qui la fera plonger dans l’atmosphère de la planète gazeuse géante le 15 septembre prochain.

Cela, on le sait depuis des mois. Mais ce mardi 4 avril, la Nasa a révélé la date officielle du début de cette plongée vers l’inconnu: le 26 avril. Et l’agence américaine n’a pas fait les choses à moitié, dévoilant notamment une vidéo qui n’a rien à envier aux bandes-annonces des plus gros blockbuster hollywoodiens.

En un peu plus de trois minutes, la Nasa raconte, à grand renfort d’images de synthèse, l’histoire de Cassini, qui a atteint Saturne en 2004 et a permis de nombreuses découvertes. Une « fin spectaculaire » qui sera conclue quand « Cassini fera partie de la planète ». Une bien belle manière de dire que la sonde va foncer dans l’atmosphère pour s’y désintégrer.

Lors d’une conférence de presse, la Nasa a donné un peu plus d’éléments. Dotée de douze instruments scientifiques, la sonde effectuera le 26 avril la première descente dans l’espace inexploré de 2400 kilomètres séparant Saturne de ses anneaux.

« Aucune sonde ne s’est aventurée dans cette région unique que nous allons tenter de traverser vingt-deux fois », a expliqué Thomas Zurbuchen, responsable adjoint de la direction des missions scientifiques de la Nasa.

Les lunes liquides de Saturne

« Ce que nous apprendrons des dernières orbites de Cassini nous permettra de parfaire notre compréhension de la formation et de l’évolution des planètes géantes et des systèmes planétaires en général », a estimé le scientifique.

Durant sa longue mission autour de Saturne, Cassini a permis de faire d’importantes découvertes comme l’existence d’un vaste océan sous la surface glacée de la lune Enceladus, ainsi que des mers de méthane liquide sur Titan, une autre lune de Saturne.

Vingt ans après son lancement et treize ans d’exploration du système saturnien, Cassini n’a plus beaucoup de carburant, souligne la Nasa et il fallait décider de la meilleure manière de terminer la mission.

Des images sans précédent de Saturne

« Cassini va faire certaines de ses observations les plus extraordinaires à la fin de sa longue vie », a prédit Linda Spilker, responsable scientifique de la mission au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa à Pasadena en Californie.

L’équipe scientifique espère ainsi obtenir des données précieuses sur la structure interne de Saturne et l’origine de ses anneaux.

Quand Cassini effectuera son dernier plongeon dans l’atmosphère de Saturne, le 15 septembre, la sonde continuera à transmettre des données de plusieurs de ses instruments, notamment sur la composition de l’atmosphère, jusqu’à la perte du signal.

Les chercheurs comptent donc obtenir des images sans précédent au plus près des nuages saturniens. Espérons qu’elles ne nous décevront pas, après les images de synthèses magnifiques, mais fausses, bombardées par la Nasa.

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Avis de gros temps… sur Titan


Il y a de l’action sur Titan, car c’est l’été là-bas, pour au moins 7 ans. Mais, ce serait une mauvaise idée d’aller passer les vacances sur cette lune, vu que le méthane compose les lacs et qu’on cuirait dans par la chaleur intense. Mieux vaut rester sur Terre
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Avis de gros temps… sur Titan

 

La sonde Cassini, en orbite autour de Saturne depuis 2004, vient d’observer pour la première fois la formation de nuages dans les régions polaires boréales de Titan, la principale lune de la planète aux anneaux.

Nuages sur Titan

Des nuages se forment sur Ligeia Mare, une mer de méthane située dans les régions polaires boréales de Titan, la principale lune de Saturne. Les images de cette séquence ont été prises par la sonde Cassini entre le 20 et le 22 juillet 2014. Elles sont espacées de 1 à 2 heures, à l’exception d’un saut de 17,5 heures entre la 2e et la 3e.

Crédits : NASA/JPL-Caltech/Space Science Institute

Entre le 20 et le 22 juillet 2014, des nuages se sont formés au-dessus de Ligeia Mare, une grande mer de méthane située non loin du pôle Nord de Titan, la principale lune de Saturne. Portés par un léger vent de 11 à 16 km/h, ils se sont développés et ont progressivement voilé les flots sombres avant de se dissiper. Les scientifiques attendaient ces premiers nuages septentrionaux depuis plusieurs mois. L’été, une saison qui dure près de 7 années sur Titan, vient en effet de débuter dans son hémisphère Nord et l’augmentation de la température doit favoriser le développement des formations nuageuses d’après le modèle actuel de circulation atmosphérique sur ce satellite naturel d’une dimension planétaire – Titan mesure 5 150 km de diamètre, soit 300 km de mieux que Mercure. Lors de la mise en orbite de la sonde Cassini-Huygens autour de Saturne, le 1er juillet 2004, l’hémisphère Sud de Titan était en pleine saison estivale et de nombreux nuages avaient été observés au fil des années suivantes, du pôle Sud aux régions tropicales, pourtant, depuis le développement d’une belle tempête tropicale à la fin de l’année 2010, c’était le calme plat ou presque.

La région polaire boréale de Titan

La région polaire boréale de Titan où Cassini a détecté des masses nuageuses au-dessus de Ligeia Mare.

Crédits : NASA/JPL-Caltech/Space Science Institute

Constituée essentiellement d’azote, l’épaisse atmosphère de Titan est le siège d’une chimie organique complexe. Le rayonnement solaire ultraviolet brise les molécules de la très haute atmosphère et leur permet de se recombiner de multiples façons. Il se forme alors des hydrocarbures qui tombent peu à peu vers le sol. L’incessante répétition de ce processus depuis des milliards d’années explique l’étonnante richesse de Titan en composés organiques complexes. Cette atmosphère est totalement opaque à la lumière visible, mais elle laisse presque entièrement repartir vers l’espace le rayonnement infrarouge reçu par le sol. Il n’existe donc presque pas d’effet de serre sur cette lune à la surface de laquelle il règne une température moyenne de -176 °C ; n’oublions pas que nous nous trouvons à plus de 1,4 milliard de kilomètres du Soleil !

Surface de Titan

Les réseaux fluviaux visibles sur cette mosaïque de 3 images prises par la sonde Huygens lors de sa descente vers la surface de Titan, le 14 janvier 2005, ont vraisemblablement été creusés par du méthane, un élément liquide dans les conditions de température et de pression qui règnent à la surface de Titan.© NASA/JPL/ESA/University of Arizona

La transparence de l’atmosphère aux infrarouges permet à la sonde Cassini de « voir » la surface de Titan grâce à des capteurs électroniques sensibles à cette longueur d’onde. Cassini utilise également un radar pour déterminer la nature de cette surface qui abrite des réseaux fluviaux creusés dans une croûte de glace d’eau par les fleuves temporaires de méthane qui emplissent les mers. Titan est vraiment un monde très étrange et la compréhension de sa météorologie progresse lentement. Heureusement, la durée exceptionnelle de la mission de Cassini permet d’observer les changements saisonniers et, ainsi, d’élaborer des modèles de circulation atmosphérique de plus en plus précis.

« Nous sommes impatients de découvrir si cette formation nuageuse signale le début de la saison estivale ou s’il s’agit d’un cas isolé », explique Elizabeth Turtle qui fait partie de l’équipe de scientifiques qui analysent les images de Cassini, « et nous aimerions aussi déterminer si nous avons eu de la chance en voyant ces nuages se développer au-dessus de Ligeia Mare ou si, au contraire, les nuages se forment préférentiellement au-dessus de ces étendues de méthane liquide. »

La prolongation de la mission de Cassini, au moins jusqu’en 2017, devrait lui permettre de suivre la météorologie titanienne alors que les régions polaires australes s’enfoncent progressivement dans la nuit et que les mers du Nord se couvrent de nuages.

Source


Guillaume Cannat

http://autourduciel.blog.lemonde.fr

Une rose pour Saturne!


Mieux vaut ne pas rester sur Saturne, les conditions météorologiques ne sont pas du tout idéales pour passer les vacances .. Un ouragan pire a ce que la terre connait ..
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Une rose pour Saturne!

 

La tempête prend les allures d'une rose rouge en fausses couleurs.

La tempête prend les allures d’une rose rouge en fausses couleurs.  Photo :  NASA

La sonde Cassini a observé un ouragan pour le moins spectaculaire au pôle Nord de la planète Saturne. Le vortex mesure pas moins de 2000 km de large. Par comparaison, il est environ 20 fois plus imposant que les plus importantes tempêtes du même type sur Terre.

Les vents qui animent ce tourbillon ont une vitesse d’environ 150 mètres par seconde.

L'image en fausses couleurs du vortexL’image en fausses couleurs du vortex  Photo :  NASA

Lorsque les scientifiques de la NASA teignent les images en fausses couleurs, le phénomène météorologique prend les allures d’une rose rouge.

Notre dossier sur la planète Saturne et le système solaire.

Cette tempête n’est pas la plus grosse observée sur la planète à anneaux.

En juillet 2011, un point blanc lumineux dans l’hémisphère nord de la planète s’était rapidement développé pour atteindre 10 000 km de diamètre trois semaines plus tard.

La tempête telle qu'il serait possible de la voir à l'oeil nu.La tempête telle qu’il serait possible de la voir à l’oeil nu.  Photo :  NASA

Depuis 1876, les astronomes ont observé au moins six autres phénomènes semblables dans l’atmosphère de la planète. Des tempêtes sont également visibles sur d’autres géantes gazeuses. C’est le cas de Jupiter, sur laquelle on peut observer la grande tache rouge depuis le 19e siècle.

Le saviez-vous?

Saturne est la sixième planète du système solaire à partir du Soleil. Elle est la seconde en importance, en masse et en volume après Jupiter. Par comparaison, son diamètre fait environ neuf fois et demie celui de la Terre.

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Un océan sur Titan?


L’eau quelque part dans l’espace,  cet or bleu rechercher par les agence spatiale lors de leurs missions .. Ils peuvent savoir si une lune de Jupiter aurait possiblement de l’eau juste a la façon qu’elle se comporte au phénomène de l’attraction vers Saturne
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Un océan sur Titan?

 

Titan orbite Saturne en seulement 16 jours et les scientifiques ont pu étudier et mesurer la forme de la lune à différents moments de l’orbite.

PHOTO AFP

Agence France-Presse

Titan, la plus grosse lune de Saturne abriterait un vaste océan d’eau avec peut-être des poches de méthane, sous son épaisse surface glacée, selon des mesures effectuées par la sonde Cassini lors de plusieurs survols, indique une recherche parue en ligne jeudi dans la revue américaine Science.

Titan orbite Saturne en seulement 16 jours et les scientifiques ont pu étudier et mesurer la forme de la lune à différents moments de l’orbite.

Puisque Titan n’est pas sphérique mais légèrement ovale, son axe s’allonge quand il s’approche de Saturne et se contracte quand il s’en éloigne pour devenir presque rond.

Ces variations s’expliquent par l’effet de la gravité de Saturne et laissent penser que l’intérieur de Titan contient un océan enterré sous la surface de glace d’eau.

Si l’intérieur de cette lune était constitué de roches et de glace de telles déformations de Titan ne se produiraient pas, expliquent les auteurs de cette étude.

Ces scientifiques ont pu aussi déterminer que Titan avait de grandes marées à sa surface de glace, preuve encore que de l’eau se trouve à l’intérieur.

«L’implication de ces importantes marées c’est qu’il y a une couche à l’intérieur de Titan, très probablement de l’eau, capable de distordre la surface de plus de dix mètres», explique Luciano Iess de l’Université La Sapienza à Rome, le principal auteur de cette étude.

Si cette lune était entièrement rigide, les marées sous l’effet de la force de gravitation de Saturne ne dépasseraient pas un mètre, selon lui.

Les marées sur Titan ont été découvertes en traquant minutieusement le cheminement de Cassini lors de six survols rapprochés de cette lune entre 2006 et 2011.

Ces mesures viennent aussi conforter des hypothèses des scientifiques qui supputaient déjà la possible présence d’un vaste océan sous la couche de glace de surface.

Ils se basaient alors sur des modèles mathématiques et des mesures du champ électromagnétique effectuées par la sonde européenne Huygens lors de sa descente vers le sol de Titan en 2005.

«La quête de l’eau est un objectif important de l’exploration du système solaire et maintenant nous avons détecté un nouvel endroit où elle est abondante», se félicite Luciano Iess.

L’eau est considérée comme nécessaire au développement de la vie microbienne mais pas suffisante.

Outre Titan, la présence de vaste quantités d’eau est aussi soupçonnée à l’intérieur de Enceladus, une autre lune de Saturne ainsi que dans Europa, une lune de Jupiter.

«Bien que nos mesures ne disent rien quant à la profondeur de l’océan sous la surface de Titan, nos modèles mathématiques montrent qu’il pourrrait descendre 250 km sous la surface de glace dont l’épaisseur pourrait atteindre 50 km», précisent les auteurs de l’étude.

La mission Cassini-Huygens est le fruit d’une coopération entre la NASA, l’Agence Spatiale européenne (ESA) et l’agence spatiale italienne.

Le Jet Propulsion Laboratory de la NASA dirige la mission.

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