Dix minutes de méditation par jour améliorent l’efficacité du cerveau


On parle beaucoup de méditation et de pleine conscience. Il semblerait qu’il y a vraiment un impact sur notre mémoire, et notre concentration.
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Dix minutes de méditation par jour améliorent l’efficacité du cerveau

 

Pas besoin d'être en haut d'une montagne: la technique fonctionne également chez vous. | Milan Popovic via Unsplash License by

Pas besoin d’être en haut d’une montagne: la technique fonctionne également chez vous. | Milan Popovic via Unsplash License by

Peter Malinowski

On prête moult vertus à la méditation de pleine conscience, parfois sans base scientifique. Pour ce qui est d’améliorer la concentration ou la mémoire de travail, la science a parlé, et elle valide.

Pratiquer la méditation de pleine conscience pendant dix minutes par jour rend le cerveau plus efficace: après cette activité, se concentrer et utiliser la mémoire de travail, soit la capacité à garder une information «active» dans le cerveau, lui demande moins de ressources.

Les grandes déclarations sur les effets de la méditation sont légion, mais trop souvent, les preuves scientifiques qui les étayent sont limitées, voire inexistantes. Dans notre dernière étude, publiée dans la revue Scientific Reports, nous nous sommes penchés sur plusieurs lacunes des recherches précédemment menées sur ce sujet, pour déterminer avec davantage de certitude ce qui change lorsque les gens méditent.

En collaborant avec des collègues de l’Université d’Osnabrück en Allemagne, nous avons effectué une étude contrôlée randomisée, afin d’étudier les effets de la méditation de pleine conscience sur les fonctions cognitives importantes pour la vie quotidienne.

Suivi d’objets multiples

Pour notre étude, nous avons créé deux groupes dans lesquels nous avons réparti aléatoirement trente-quatre participantes et participants. Durant huit semaines, l’un des deux groupes a pratiqué la méditation de pleine conscience, tandis que l’autre groupe –le groupe contrôle– s’est livré à des exercices de relaxation musculaire.

L’utilisation de contrôles dits «actifs», où tous les membres du groupe doivent exécuter une même tâche plutôt que de ne rien faire, permet d’éliminer de nombreuses causes (autres que la méditation) pouvant être à l’origine de changements dans les performances cognitives. Par exemple, le seul fait d’être sélectionnées pour faire partie de l’expérience ou de se mettre à de nouvelles activités pourrait améliorer les performances des personnes concernées, sans qu’il ne s’agisse d’un effet de la méditation de pleine conscience.

Nous nous sommes également penchés sur d’autres limitations des recherches antérieures. Dans certaines études, les tâches cognitives étaient si simples que l’ensemble des participantes et participants, expérimentaux comme contrôles, atteignaient un niveau optimal, ce qui éclipsait les effets potentiels de la méditation. Parfois, les personnes en question n’avaient besoin que de distinguer et de répondre à quatre stimuli différents, qui apparaissaient à plusieurs reprises sur un écran, l’un après l’autre. Toutes avaient rapidement optimisé leur performance. Pour éviter cet écueil, nous avons employé la très difficile tâche de suivi d’objets multiples.

Cet exercice consiste à suivre deux à cinq disques «cibles» se déplaçant sur un écran d’ordinateur, parmi seize disques identiques également en mouvement. Les participantes et participants doivent se concentrer sur les disques cibles sans se laisser distraire par les disques non ciblés.

Les membres des deux groupes ont été soumis à cette tâche quelques jours avant et après avoir pratiqué soit la méditation de pleine conscience (à raison de quatre fois environ par semaine), soit des exercices de relaxation, durant huit semaines.

Réseaux cérébraux affinés

Dans le groupe de méditation, l’exactitude du suivi des cibles a augmenté d’environ 9%, un changement statistiquement significatif montrant que leur concentration et leur mémoire de travail s’étaient améliorées. Les performances des membres du groupe contrôle ne se sont pas améliorées du tout.

Pour déterminer ce qui a changé dans le cerveau des personnes qui méditaient, nous avons enregistré l’activité cérébrale des participantes et participants grâce à un électro-encéphalogramme (EEG), pendant qu’elles et ils se livraient à l’exercice.

Nous avons combiné cette approche avec une méthode dont nous avons été les pionniers voici quinze ans: la commutation rapide (on/off) des disques mobiles, à la fréquence de onze hertz. Leur scintillement continu engendre un signal cérébral appelé «steady-state visually evoked potential» (SSVEP, potentiel évoqué visuel stationnaire en français). En clair, le cerveau génère une activité électrique dont la fréquence est la même que celle des disques scintillants. Ce signal est ensuite capté par l’EEG.

Nous avons découvert qu’après huit semaines d’entraînement, le signal SSVEP était réduit d’environ 88% chez les personnes ayant pratiqué la méditation –et seulement dans ce groupe.

Grâce à de précédents travaux, nous savons ce que signifie cette réduction. Les réseaux cérébraux impliqués dans le suivi des disques se sont affinés, de sorte que le cerveau a besoin de moins de ressources pour accomplir cette tâche.

Technique simple, efficacité prouvée

La plupart des recherches sur la méditation consciente mettent en place des programmes complexes, comme ceux visant à la réduction du stress grâce à la pleine conscience. Mais étant donné que ces programmes incluent la pratique yoga, des étirements et différents types de méditation, il est impossible de dire si les améliorations signalées sont vraiment le résultat d’une pratique de méditation particulière.

Pour plus de clarté, nous avons demandé au groupe de méditation de ne faire qu’un seul exercice de méditation simple, pendant dix minutes par jour. Cet exercice s’appelle méditation sur le souffle en pleine conscience. Il s’agit de se concentrer sur la sensation provoquée par votre respiration –par exemple, l’air qui coule dans et hors de vos narines.

Si des pensées, des sentiments ou d’autres impressions provoquées par vos sens surgissent, il vous faut simplement en prendre acte, puis vous reconcentrer sur votre souffle, sans vous intéresser à la distraction qui vient de se produire ou y penser davantage.

Il est curieux que le simple fait de se focaliser sur son propre souffle, de manière équilibrée, puisse avoir un tel effet sur la concentration et la mémoire de travail. Selon nous, cela se produit parce que la méditation constitue une forme d’entraînement du réseau cérébral. Les mêmes réseaux, activés de façon répétitive au sein du cerveau, deviennent plus efficaces.

Il semblerait que cette forme de méditation cible les réseaux cérébraux centraux, des régions du cerveau interconnectées qui travaillent ensemble et jouent un rôle clef dans de nombreuses tâches cognitives.

L’intérêt de ces résultats pour la vie quotidienne est évident. Rester concentré, distinguer les informations importantes de celles qui ne font que nous distraire et les garder en mémoire sont des compétences importantes dans un contexte de surcharge d’information.

Il a notamment été montré que les opérateurs et opératrices de radars y parviennent mieux que les autres, tout comme –à un niveau plus terre-à-terre– les personnes qui pratiquent les jeux vidéo rapides.

Alors, commençons:

«Nous ressentons sur le bout de notre nez le courant de l’air informe qui nous entoure, et nous laissons les pensées, les sons et les sentiments passer à travers nous sans aucune évaluation…»

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

http://www.slate.fr/

Pourquoi tout nous tombe sur les nerfs?


Sommes-nous rendu une société intolérante ? Le stress, l’impatience face aux bruits, à l’attente, aux enfants, la rage au volant et la liste est longue. Nous avons tellement d’informations en une seule journée, on interagie avec les gens avec un bref instant qu’il est frustrant de ne pas avoir de réponse dans l’immédiat. On ne sait plus attendre avec un monde qui tourne autour beaucoup plus vite. Faut-il réapprendre la courtoisie, la patience, le lâcher-prise ?
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Pourquoi tout nous tombe sur les nerfs?

 

Sommes-nous devenus plus intolérants face aux petites choses irritantes de la... (Photo thinkstock)

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OLIVIA LÉVY
La Presse

Sommes-nous devenus plus intolérants face aux petites choses irritantes de la vie ? Le bruit des voisins est insupportable ? Les bouchons de circulation sont atroces ? Les transports en commun bondés ? Le quotidien est devenu un véritable enfer ? Pourquoi ? La faute au stress ? Au manque de temps ? Au manque de savoir-vivre ?

L’IMPATIENCE

Pour la Dre Johanne Lévesque, neuropsychologue, nous vivons désormais dans une société de l’instantané. Attendre est devenu impossible, voire intolérable.

« Le côté instantané des communications fait en sorte qu’on est de plus en plus impatient. Regardez dans quel état vous êtes quand vous n’avez pas de réponse instantanée à un courriel ou à un texto ! »

Elle explique que d’un point de vue cérébral, il y aurait un déséquilibre de la dopamine.

« C’est le messager chimique responsable de l’inhibition, de l’attente. La dopamine est aussi le neurotransmetteur le plus important dans le plaisir et la motivation. Comme on n’est plus habitué à patienter, 15 minutes vont sembler une éternité parce que désormais, la production de dopamine n’est déclenchée que pour des événements agréables et stimulants », affirme la neuropsychologue.

La peur de manquer quelque chose nous rend aussi plus impatients. Les gens s’activent sans cesse pour ne rien manquer et sont toujours connectés à leurs cellulaires.

« Il y a 100 ans, l’être humain recevait en une année la même quantité d’information qu’on reçoit aujourd’hui en une journée ! », soutient la Dre Johanne Lévesque.

LES COLÈRES SPONTANÉES

« Sur le stress chronique, ce qu’on sait, c’est que si vous prenez un rat [on ne fait pas de tests sur ce sujet sur les humains], et que vous le stressez tous les jours, qu’est-ce qui va arriver ? Sa réponse de stress biologique va diminuer, car il va s’habituer à ce même stress quotidien, mais il va y avoir un prix à payer : il va devenir 10 fois plus réactif à tout nouveau  » stresseur « , explique Sonia Lupien, fondatrice et directrice du Centre d’études sur le stress humain (CESH). Et chez l’humain, ce sera pareil. On va réagir au quart de tour à des choses qui nous laissaient indifférents. On appelle ça les colères spontanées, c’est un indice que le cerveau envoie, et qui signifie qu’il y a un stress chronique. »

 Les rages au volant sont un bel exemple de colères spontanées.

L’AUGMENTATION DES INTERFÉRENCES

« On n’a jamais été autant en interaction les uns avec les autres. En étant aussi proches, il est évident que le bruit des voisins va nous déranger. Les études démontrent qu’il y a plus de stress en milieu urbain que rural, car il y a plus d’interférences, ce qui pourrait expliquer cette sensibilité et irritabilité face aux autres », soutient Sonia Lupien.

Elle cite les recherches du Dr Irwin Sarazon qui a conclu que le stress résultait d’une interférence. Par exemple, lors d’un concert, si une personne de grande taille s’assoit devant et vous bloque la vue, c’est une interférence. C’est désagréable, ça gâche votre plaisir et ça vous cause du stress.

« Si vous êtes déjà à un niveau de stress élevé et que vous êtes dérangé par des interférences à répétition, vous serez évidemment plus irritable, mais le sujet n’a pas été étudié de cette façon », explique Sonia Lupien.

La spécialiste du stress estime que le festival des cônes orange n’est autre que de l’interférence cognitive à temps plein sur des milliers de gens.

« C’est un laboratoire humain sur le stress. Jour après jour, les gens se retrouvent devant des situations imprévisibles et se disent : où vais-je encore rester pris et quel sera mon retard ? C’est la recette parfaite où on joue avec nos nerfs. »

MANQUE DE SAVOIR-VIVRE

Il n’y a aucun doute, il y a un manque de civilité et de courtoisie au quotidien. La politesse est en déclin.

« Quand on sort de chez soi, on se rend compte qu’il y a des décalages dans le savoir-vivre. On se demande si la politesse se transmet encore ou qu’elle est chose du passé », déplore Julie Blais Comeau, spécialiste de l’étiquette.

Sur les trottoirs, elle remarque que les gens ont la tête penchée sur leur téléphone intelligent, écouteurs dans leurs oreilles, ne voient et n’entendent plus rien et foncent donc dans les passants !

« Il y a des campagnes de publicité qui ont pour thème la courtoisie au volant et dans les transports en commun. Pourquoi ? Parce qu’on a oublié les règles de base ! Il faut nous les rappeler à coups de publicité ! Vous imaginez ! On ne met plus les clignotants, on dépasse n’importe comment, on se bat pour entrer dans l’autobus et dans la rue les voitures éclaboussent les passants ! »

Elle suggère le retour des cours de respect et de civilité à l’école.

PERFORMANCE, PRESSION ET MANQUE DE TEMPS

« Dans le contexte actuel de la conciliation travail-famille, les gens manquent de temps. Le travail déborde sur les moments passés en famille, car les exigences sont plus élevées, les échéances plus serrées, on demande d’être très performants, et c’est stressant. Le marché du travail est précaire et les revenus incertains, alors les employés sont sous pression », explique Diane-Gabrielle Tremblay, professeure à l’École des sciences de l’administration, TELUQ.

Du côté de la famille, la professeure indique que les ruptures familiales sont de plus en plus nombreuses et qu’on demande aux enfants d’être toujours plus performants.

LES EMPLOYÉS EN MAL DE RECONNAISSANCE

En ressources humaines, Diane-Gabrielle Tremblay observe qu’il y a une grande absence de reconnaissance.

« J’entends souvent dans les enquêtes que le travail accompli n’est jamais reconnu à sa juste valeur alors que ça ne coûte rien de féliciter ses employés à qui on en demande toujours plus ! Pourquoi les cadres ne donnent pas cette reconnaissance tant demandée et qui fait toute la différence ? », s’interroge-t-elle. 

Le télétravail, une ou deux fois par semaine est une des pistes de solution pour avoir des employés plus heureux et donc moins irritables, au quotidien.

« Les études sont très positives et démontrent que les gens ne sont pas dérangés, qu’ils ne perdent pas de temps dans les transports et veulent conserver ce qu’ils considèrent comme un avantage. C’est dommage, car on ne considère pas assez le télétravail, alors qu’il y a un vrai intérêt, un taux de performance élevé et moins de stress », estime Diane-Gabrielle Tremblay, professeure à l’école des sciences de l’administration, TELUQ.

ON TOLÈRE MOINS LES ENFANTS

« Dans une société vieillissante, on perçoit les enfants comme le choix des adultes qui en sont les uniques responsables. C’est très néo-libéral comme approche alors que dans d’autres cultures, les enfants font partie de la vie de la collectivité, tout le monde participe à leur bien-être, l’État, la municipalité et ils sont, en quelque sorte, la responsabilité de tous, ce qui n’est pas le cas ici, constate Stéphanie Gaudet, professeure de sociologie à l’Université d’Ottawa. Nous vivons dans une société qui individualise tous nos choix, c’est certain qu’on est plus intolérant parce qu’on se dit, quand on voit des enfants agités, qu’il n’est pas normal que les parents ne les contrôlent pas, car ils ont fait le choix d’en avoir ! »

LE MODE DE VIE EN SOLO

28 % des Canadiens 33 % des Québécois.

On vit plus que jamais seul, c’est le mode de vie

« Évidemment, ça a un impact sur notre façon d’être, car cette individualité fait en sorte qu’on tolère moins les autres », observe la professeure.

LA CULTURE MARCHANDE

« La culture marchande fait ressortir le côté individualiste. Je suis un client, j’ai payé pour mon billet d’avion, j’ai droit à avoir un vol calme, car quand on paye pour un service, on veut qu’il soit adéquat. […] La culture de la consommation est valorisée, de nombreux ménages canadiens sont endettés, notre mode de vie fait en sorte qu’on n’a pas de marge de manoeuvre pour faire face aux imprévus de la vie : un enfant en difficulté, des parents malades et tout déraille. Toute l’organisation de la société n’aide pas les individus. C’est chacun pour soi, chacun à sa place, ça manque d’humanité », se désole la sociologue.

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>Comment rester calme ou éviter de s’énerver ?

Le fameux « lâcher-prise » est de mise. On ne peut pas tout faire et tout maîtriser, tout le temps ! Il faut faire des choix et accepter ses limites. Si les colères spontanées deviennent récurrentes, c’est peut-être le temps de prendre un moment de réflexion.

« Il faut diminuer notre réponse au stress, aller faire une marche et perdre l’énergie mobilisée, car c’est ce qui fait en sorte que nous sommes tendus. Fondamentalement, il va falloir un jour changer de mode de vie, car quand vous êtes en colère, dites-vous que la seule personne qui souffre, c’est vous » estime Sonia Lupien, directrice du Centre d’études sur le stress humain.

http://www.lapresse.ca

Science décalée : Star Wars peut vous éviter un cancer du côlon


Si jamais vous avec une coloscopie à passer, suggérer au gastro-entérologue de mettre une musique de Star Wars, il semble que cela serait beaucoup plus efficace
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Science décalée : Star Wars peut vous éviter un cancer du côlon

 

Marie-Céline Ray

Journaliste

 

La Force donnerait des pouvoirs au diagnostic médical : une étude de 2017 comparant des coloscopies réalisées dans deux environnements musicaux différents a montré que la bande-son de Star Wars permettait de détecter plus d’adénomes et de polypes. De bonnes raisons pour voir et revoir toute la saga.

La gastro-entérologie n’échappe pas à la mode Star Wars, dans cette étude rédigée avec beaucoup d’humour qui paraît dans Medical Journal of Australia. Les auteurs sont pourtant partis du constat très sérieux que la musique a des vertus en médecine, y compris en salle d’opération. Elle aide par exemple le patient à réduire son anxiété, et favoriserait les performances des médecins.

Mais aucune étude jusque-là ne s’était penchée sur les bénéfices de la musique pour la coloscopie ; il n’y aurait pas non plus de données sur le style de musique le plus « efficace » pour réussir une endoscopie. Pourtant, les médecins sont amenés à travailler dans un environnement relativement stressant pour réussir ces opérations.

Différents styles de musique ont été proposés en salles d’opération, mais d’après les auteurs — qui avouent être des fans de Star Wars — les musiques issues de films épiques n’en faisaient pas partie. Or les bandes-son de ces films contiennent des mélodies associées à la gloire, le succès, la victoire, qui pourraient avoir un effet positif sur un médecin ! C’est pourquoi les auteurs ont voulu tester l’effet de la musique de Star Wars en salle de coloscopie et la comparer à celui de la musique pop.

Ces expériences ont été réalisées entre juin et août 2015 à Melbourne. L’étude a reçu l’approbation du comité d’éthique local. 103 coloscopies ont été analysées : 58 réalisées avec de la musique de Star Wars et 45 avec de la musique pop. Le choix de la musique a été tiré au sort avant chaque opération. La bande-son Star Wars utilisée contenait la musique de l’épisode III avec Battle of the Heroes composée par John Williams. Cinq personnes ont pratiqué les endoscopies, dont une ayant dix ans d’expérience (surnommée « Maître Jedi ») et quatre avec une à deux années d’expérience (« les padawans »).

La coloscopie est un outil de prévention du cancer colorectal. Comme le rappellent les auteurs, les baby-boomers, dont beaucoup étaient des fans de la trilogie Star Wars, approchent de l’âge auquel un examen peut être conseillé. © Ano Lobb, Flickr, CC by 2.0

La coloscopie est un outil de prévention du cancer colorectal. Comme le rappellent les auteurs, les baby-boomers, dont beaucoup étaient des fans de la trilogie Star Wars, approchent de l’âge auquel un examen peut être conseillé. © Ano Lobb, Flickr, CC by 2.0

Plus de polypes détectés et supprimés grâce à la Force

Pour mesurer l’efficacité de la coloscopie, les chercheurs ont utilisé le taux de détection des adénomes (nombre de coloscopies avec au moins un adénome retiré, divisé par le nombre de coloscopies) et le taux de détection des polypes (nombre de coloscopies avec au moins un polype retiré, divisé par le nombre de coloscopies).

La durée de l’opération était similaire dans les deux groupes (20 et 22 minutes). La préparation colique a été jugée comme bonne ou excellente à 57 % dans le groupe avec Star Wars et à 69 % dans l’autre groupe : la qualité de la préparation des patients était donc moins bonne dans le groupe opéré avec la Guerre des Étoiles. Malgré ces difficultés qui auraient pu compliquer le diagnostic, l’efficacité de la coloscopie était meilleure avec la musique de la saga intergalactique, puisque l’équipe médicale a trouvé plus de polypes et d’adénomes avec elle : 60 % de taux de détection de polypes avec la musique de Star Wars et 35 % avec de la musique pop. De même, le taux de détection des adénomes était de 48 % avec Star Wars et de 35 % avec de la musique pop.

Ceci suggère que les praticiens montraient de meilleures qualités d’observation dans l’environnement musical de Star Wars. Les auteurs conseillent donc l’utilisation de cette musique en fond musical pour les coloscopies. Ils se demandent également si d’autres musiques de films épiques (comme le Seigneur des Anneaux) pourraient donner des résultats comparable

https://www.futura-sciences.com

La raison pour laquelle vous ne devez pas zapper votre café du matin


Bien que le café n’augmente pas la mémoire, pour un habitué, ne pas prendre le café du matin risque de réduire la mémorisation causée par un manque de caféine
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La raison pour laquelle vous ne devez pas zapper votre café du matin

 

© thinkstock.

Votre capacité d’emmagasiner des informations sera impactée.

Si vous avez l’habitude de boire une tasse de café le matin, sachez qu’il vaut mieux ne pas briser cette routine car cela pourrait avoir des conséquences sur l’entièreté de votre journée.

Des chercheurs australiens ont, en effet, réalisé une étude sur 55 buveurs de café âgés d’une trentaine d’années. Ces derniers ont été séparés en deux groupe: l’un privé de son café du matin et l’autre pouvant en boire comme d’habitude.

Chaque candidat a ensuite dû étudier une liste de 100 paires de mots (exemple: bouteille/écureil, maison/tomate,…). Une fois cette étape réalisée, l’un des deux mots leur était donné et les participants devaient alors retrouver la parole qui manquait.

Le résultat fut sans appel puisque les personnes qui n’avaient pas bu leur café se sont montrées moins performantes. Attention toutefois, cela ne signifie pas que le café améliore la mémoire. Bien au contraire.

En tentant de faire taire votre manque de caféine, votre cerveau utilise, en réalité, des fonctions qu’il ne peut alors pas utiliser pour accomplir d’autres tâches. Voilà pourquoi vous aurez plus de mal à mémoriser des informations.

http://www.7sur7.be/

La bande originale de Star Wars augmenterait l’efficacité des chirurgiens


Si vous deviez passer une coloscopie, mieux vaut que le chirurgien écoute la musique de la bande originale de Star Wars, il semblerait que les chirurgiens seraient beaucoup plus efficaces
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La bande originale de Star Wars augmenterait l’efficacité des chirurgiens

La bande originale de Star Wars augmenterait l’efficacité des chirurgiens

Les chirurgiens seraient plus performants en écoutant certaines musiques et parmi elles, la bande originale de Star Wars semble particulièrement inspirante !

La musique inspire les chirurgiens qui deviennent plus performants

En salle d’opération, la musique aurait de nombreux bénéfices, notamment sur les performances chirurgicales des médecins. C’est en tout cas ce que suggère une étude réalisée par des chercheurs australiens qui, dans la revue Neurology, affirment que certains types de musique amélioreraient les résultats des chirurgiens qui réalisent des coloscopies.

Pour appuyer leur théorie, ces chercheurs ont observé 103 de ces interventions destinées à prévenir le cancer colorectal. Lors de ces opérations, les chirurgiens ont été invités à intervenir en écoutant deux styles de musique différents : la bande originale de la saga Star Wars d’une part et de la musique pop d’autre part. Les auteurs de cette étude n’ont pas choisi ce premier thème par hasard, la bande-son de Star Wars a en effet été considérée comme inspirant la gloire et le succès.

Les chirurgiens détectent plus de polypes et d’adénomes avec Star Wars

Parmi les 103 opérations réalisées par endoscopie, 58 ont été menées sur fond de cette musique, tandis que les 45 autres ont été dirigées sur fond de musique pop. Au terme de ces interventions, les auteurs de l’étude ont comparé les performances des chirurgiens et le résultat a été dans le sens de la trilogie Star Wars !

L’efficacité d’une coloscopie a été plus remarquable lorsqu’elle a été réalisée sur cette musique et les chirurgiens ont notamment détecté plus de polypes et d’adénomes. Star Wars peut ainsi se vanter d’avoir participé à un taux de détection d’adénomes de 60 %, contre 35 % pour la musique pop. Même constat pour les polypes, avec 48 % de détection avec la bande-originale de la saga contre 35 % avec la musique pop.

http://www.passeportsante.net

Pour améliorer la performance du cerveau, mieux vaut bouger


Les exercices mentaux ne sont pas nocifs pour le cerveau, mais pour mieux améliorer ses performances, ce sont les exercices physiques qui peuvent faire la différence
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Pour améliorer la performance du cerveau, mieux vaut bouger

 

Pour améliorer la performance du cerveau, mieux vaut bouger que dépenser des centaines de dollars et s’asseoir devant un écran, préviennent des chercheurs de l’université Florida State (FSU).

Le professeur Neil Charness, un expert du vieillissement et de la cognition, et ses collègues se sont intéressés aux programmes et logiciels qui promettent de protéger les fonctions cognitives du cerveau. Cette industrie, profitant du vieillissement de la population, génère actuellement des ventes de centaines de millions de dollars chaque année.

L’équipe de FSU a demandé à un groupe de participants de jouer au jeu « Mind Frontiers », qui a été spécialement conçu pour « entraîner » leur cerveau, pendant que d’autres joueurs s’affairaient à résoudre des mots croisés ou des jeux de chiffres.

Les chercheurs voulaient savoir si ces exercices amélioreraient la mémoire de travail des participants et, subséquemment, des capacités mentales comme le raisonnement, la mémoire et la rapidité de traitement de l’information. C’est là la prémisse de plusieurs programmes: une amélioration de la mémoire de travail, qui est cruciale à plusieurs tâches quotidiennes, améliorera ensuite la performance dans plusieurs secteurs de la vie de tous les jours.

La réponse des chercheurs: non. Les aînés doivent comprendre, a dit M. Charness, que de s’entraîner à mémoriser une suite de 80 ou 100 chiffres n’aidera ensuite probablement pas à se souvenir où on a laissé nos clés.

Il a rappelé que d’autres études ont démontré que des exercices aérobiques, davantage que des exercices mentaux, sont bénéfiques pour le cerveau. L’exercice physique, a ajouté M. Charness, peut causer des modifications bénéfiques à la structure du cerveau et en améliorer le fonctionnement. Il prédit que « l’exer-jeu », qui combine exercices et jeu, connaîtra une explosion de popularité au 21e siècle.

Les conclusions de cette étude sont publiées dans le journal médical Frontiers in Aging Neuroscience.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Étude Les filles réussissent mieux à l’école que les garçons presque partout dans le monde


Je pense que l’école dans l’enseignement général n’est pas adaptée pour les apprentissages particuliers ainsi pour la différence entre les filles et les garçons. Dans le sens que les garçons étant plus physique généralement apprennent moins bien assis sur les bancs d’école
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Étude

Les filles réussissent mieux à l’école que les garçons presque partout dans le monde

 

Les filles réussissent mieux à l'école que les garçons presque partout dans le monde

Crédit photo : archives

Agence QMI

Quel que soit le pays où elles vivent et sans égard aux conditions économiques, politiques ou sociales, les filles sont plus performantes que les garçons à l’école, indique une nouvelle étude américaine.

Les chercheurs de l’Université du Missouri, aux États-Unis, soulignent aussi que l’on croit généralement que les garçons ont de meilleurs résultats en sciences et en mathématiques, mais qu’il n’en est rien.

Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques ont analysé les résultats scolaires et le niveau d’éducation de 1,5 million de jeunes âgés de 15 ans, de 2000 à 2010.

«Même dans les pays où la liberté des femmes est restreinte, à 15 ans, les filles dépassent les garçons en lecture, mathématiques et sciences, et ce sans égard aux conditions sociales, politiques et économiques qui prévalent dans leur pays», a souligné le coauteur de cette étude, David Geary.

Il en va de même au Qatar, en Jordanie et dans les Émirats arabes unis, où règne l’inégalité entre les sexes.

Les seules exceptions sont la Colombie, le Costa-Rica et l’État de l’Himachal Pradesh dans le nord-ouest de l’Inde.

Les chercheurs ont souligné que d’autres recherches devront être effectuées pour comprendre les raisons des écarts scolaires entre filles et garçons.

Les résultats de ces travaux ont été publiés dans la revue scientifique «Intelligence».

http://tvanouvelles.ca/

5 peurs irrationnelles dont nous devons venir à bout


Nous avons tous des peurs, mais sont-elles rationnelles ? Nous manquons de confiance en soi, nous ne voulons pas être avec nous-même pour apprendre nos erreurs et avancer
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5 peurs irrationnelles dont nous devons venir à bout

 

Les jeunes enfants sont reconnus pour n’avoir peur de rien. Mais même à cette époque, nous avions nos points faibles. Nous avions peur de monter sur la plus haute marche du tremplin de la piscine locale, ou de faire un tour dans le manège le plus intimidant du parc d’attractions.

En vieillissant, nos peurs deviennent moins tangibles.

Et pour être honnête, la plupart sont complètement irrationnelles.

Ces cinq insécurités injustifiées accaparent votre esprit depuis beaucoup trop longtemps, et il est temps d’en venir à bout.

La peur de ne pas être à la hauteur.

not good enough

Lorsque vient le temps d’évaluer nos capacités et nos performances, nous sommes souvent les premiers à déclarer que nous avons raté la cible. Nous sommes les champions de l’autocritique, souvent parce que nous n’avons tout simplement pas confiance en nos moyens. Mais voici un fait indéniable : personne n’est parfait, et l’imperfection ne vous rend pas moins utile.

La peur de rater quelque chose.

looking at phone

Et si, au lieu de pourchasser les occasions à venir, nous profitions pleinement de l’instant présent? Avec l’omniprésence des médias sociaux, nous pouvons parfois nous sentir exclu d’événements que nous croyons importants, incontournables. Mais notre peur perpétuelle de manquer quelque chose perturbe davantage nos vies, créant de l’anxiété et nous faisant sentir beaucoup plus seul.

La peur de l’échec.

fail

L’échec fait partie de la vie. Le plus vite nous l’acceptons, le mieux nous nous porterons. Ce ne sont d’ailleurs pas toutes les erreurs qui sont négatives, certaines peuvent mener à des percées extraordinaires. Derrière chaque revers se cache une opportunité d’évoluer et d’aller de l’avant.

La peur d’être seul.

alone

Comme les introvertis peuvent en témoigner, passer du temps de qualité avec soi-même peut être bénéfique. Nos temps morts sont ce que nous en faisons, et parfois un peu de solitude nous aide à relaxer et faire le plein d’énergie. Nous devons arrêter d’avoir peur de passer du temps seul avec nous-même et profiter pleinement de ces moments.

La peur de ne pas être accepté.

friends

Il y a plus de 7 milliards d’individus sur la planète. Vous risquez donc de ne pas vous entendre avec tout le monde. Mais vous êtes aussi assuré de rencontrer des gens avec qui vous vous entendrez à merveille. Entourez-vous de gens sur qui vous pourrez toujours compter et oubliez les autres. Mais commencez surtout par vous accepter vous-même.

Cet article initialement publié sur le Huffington Post États-Unis a été traduit de l’anglais.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Mieux vivre avec le perfectionnisme


Je suis bien contente de ne pas être perfectionniste mais quoique quelque fois cela ne ferais pas de tord. Cela doit quand même être bien difficile de toujours vouloir la perfection, de se donner des défis toujours plus haut voir impossible a atteindre
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Mieux vivre avec le perfectionnisme

 

Tout ce que vous entreprenez doit être effectué parfaitement ? Vous vous fixez des objectifs souvent élevés, voire inatteignables ? Ces attitudes traduisent sans doute une propension au perfectionnisme. Il est possible de vivre sainement avec ce trait de personnalité. Poussé à l’extrême, il peut toutefois devenir malsain et nuire grandement au bien-être et même à l’entourage de certaines personnes.

« Les signes sont différents d’une personne à l’autre », explique Frédéric Langlois, professeur au Département de psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

Ces traits peuvent se manifester dans différents domaines, comme au travail, dans les relations avec les autres ou même dans les tâches quotidiennes.

« Le perfectionnisme devient malsain lorsqu’une personne est incapable d’adapter les critères de performance qu’elle s’impose en fonction de son temps ou de certaines étapes de sa vie », précise le chercheur.

Le perfectionnisme devient malsain quand1 :

  • on s’impose un stress supplémentaire pour atteindre la perfection;
  • on n’éprouve aucun plaisir en raison de notre constante insatisfaction;
  • on devient trop dur envers soi-même;
  • on conclut que tout est mal dès que ce n’est pas parfait;
  • on prend du retard à vouloir trop bien faire;
  • on évite de faire les choses ou on les remet à plus tard, de peur d’échouer;
  • on doute toujours de ses performances;
  • on suscite des réactions autour de soi, à cause du perfectionnisme.

De 2005 à 2007, Frédéric Langlois et son équipe ont soumis un questionnaire à des patients fréquentant une clinique de troubles anxieux et de l’humeur. Selon les résultats de leur étude1, les participants qui présentaient des symptômes de perfectionnisme à outrance étaient plus à risque de manifester des troubles psychologiques tels que la dépression, l’anxiété généralisée ou l’obsession-compulsion.

« Le perfectionniste pathologique ressent une insatisfaction perpétuelle et une pression constante qu’il s’impose lui-même. Si en plus cette personne doit composer avec un haut niveau de stress, ça occupe toute son énergie. Elle devient plus vulnérable et les conséquences peuvent être très néfastes », souligne Frédéric Langlois.

Des solutions?

Comment un perfectionniste peut-il se sortir du cercle vicieux de la perfection à outrance ? Plus ses objectifs sont élevés, moins ils sont atteignables. Cette situation devient de plus en plus dévalorisante et la personne compensera en exigeant encore plus d’elle-même. Mais il est possible de regagner son estime de soi.

« L’objectif est de changer de petits comportements à la fois, affirme Frédéric Langlois. Très souvent, les perfectionnistes oublient le but de ce qu’ils entreprennent. L’idée est d’arriver à prendre plaisir à ce que l’on fait, assouplir ses propres règles pour les rendre plus réalistes et laisser de côté la réussite. »

Surtout, il ne faut pas hésiter à consulter. Une aide psychologique peut aider à modifier ses perceptions et à se fixer des objectifs atteignables.

Des stratégies pour mieux vivre avec le perfectionnisme1

  • Prendre d’abord conscience que cette habitude peut causer de la souffrance.
  • Se fixer de très petits objectifs de changement et augmenter graduellement la part de défi à relever.
  • Reconnaître qu’il existe un éventail de possibilités entre « raté » et « parfait » et que les situations n’exigent pas toujours le même degré de perfection.
  • Remarquer que peu de gens voient la perfection de notre travail ou sont conscients de tout ce que cela a exigé (personne ne nous demande d’en faire autant).
  • Faire l’apprentissage de l’imperfection en constatant qu’il n’y a pas de conséquences graves (il y a même beaucoup d’avantages aux choses bien faites, sans être parfaites).
  • Savoir aller chercher de l’aide psychologique, au besoin.

Emmanuelle Bergeron – PasseportSanté.net

1. Tiré du journal Entête, le journal institutionnel de l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Le petit déjeuner, un repas important pour les chiens aussi !


Avec la nourriture commerciales pour chien, si j’ai bien compris nous les avons rendu dépendant et comme nous, ils ont donc besoin de bien déjeuner le matin pour donner le maximum d’eux même
Nuage

 

Le petit déjeuner, un repas important pour les chiens aussi !

 

On nous l’a suffisamment répété : le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée pour nous autres les humains. Mais saviez-vous qu’il est aussi très bon pour nos compagnons canins ?

C’est du moins ce que montre une récente étude menée par des chercheuses de l’Université du Kentucky, aux Etats-Unis Celles-ci se sont interrogées sur les possibles similarités entre enfants et chiens en la matière. Si un petit déjeuner copieux et équilibré booste les capacités intellectuelles des enfants, qu’en est-il pour nos compagnons à 4 pattes, se sont-elles demandé.

Des performances cérébrales plus précises et rapides

Elles ont alors testé les capacités de recherche de plusieurs chiens, certains ayant ingurgité un bon repas matinal 30 minutes avant l’exercice, et d’autres à jeun depuis 12 heures.

L’expérience réalisée par le Dr Holly Miller et sa collègue Charlotte Bender a consisté à tester la rapidité des chiens à trouver de la nourriture cachée. Des friandises ont été montrées aux chiens avant d’être cachées dans une boîte au milieu de 5 autres boîtes vides.

Les chiens ayant eu un petit déjeuner 30 minutes plus tôt se sont alors dirigés vers la friandise avec plus de précision et de rapidité que ceux qui n’avaient pas mangé depuis 12 heures, affirment les chercheuses

« La principale conclusion est assez simple : le petit déjeuner peut booster les performances des chiens«  déclare le Dr Miller.

En bref, n’hésitez pas à donner à vos compagnons à 4 pattes de bons petits déjeuners !

Une grande différence avec les canidés sauvages

Mais ce constat n’est pas le même chez les canidés sauvages, souligne-t-elle.

Lorsque les « chiens ont un régime alimentaire riche en hydrates de carbone, comme les aliments pour chiens du commerce par exemple, leurs cerveaux sont plus dépendants du glucose et plus sensibles aux fluctuations de la glycémie« , explique la chercheuse.

L’alimentation des loups, coyotes ou chacals, à base de viande chassée, a quant à elle un niveau d’hydrate de carbone faible et une teneur en matière grasse élevée.

« Si ces animaux consomment une alimentation naturelle, qui n’est pas récupérée dans les décharges, ils sont probablement dans un état ​​de cétose où l’énergie utilisée par les processus neuronaux ne fluctue pas beaucoup«  indique l’étude. 

Cela signifie qu’un seul repas ne peut pas avoir un effet important sur les performances cérébrales des canidés sauvages.

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