Le Saviez-Vous ► 12 Sons Étranges Que la Science ne Peut Pas Expliquer


Il existe des sons bizarres sur Terre qu’on ne sait ni la provenance, ni la cause.
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12 Sons Étranges Que la Science ne Peut Pas Expliquer


Depuis plusieurs années, les scientifiques s’efforcent à trouver des explications à des sons étranges. Certains se répètent régulièrement, d’autres n’ont été entendus qu’une seule fois, mais tous font partie intégrante de la vie de notre planète.

Que ce soient des grondements étranges, des bourdonnements lointains, ou des grognements inquiétants, oui oui, des grognements, l’atmosphère est littéralement remplie de phénomènes acoustiques surprenants. Et la plupart de ces sons occupent encore les scientifiques à trouver une explication à leur origine.

SOMMAIRE :


Ce son varie entre hautes fréquences et basses fréquences et vice-versa,
et on l’entend plus facilement au printemps et en automne qu’en hiver et en été.


Vous n’avez pas besoin de vous rendre dans une région précise pour entendre un « tremblement de ciel ». De mystérieux bang sonique venant du ciel ont été enregistrés aux États-Unis jusqu’en Inde, en passant par le Japon.
 


Jusqu’à récemment, personne ne pouvait expliquer l’origine de ce son, mais selon la NASA il n’y a pas de quoi paniquer. Ce bruit pourrait aussi venir de notre propre planète.
   


Tout a commencé à Bristol, en Angleterre, dans les années 70, lorsque des centaines d’habitants ont commencé à se plaindre d’un bruit bizarre qui ne se faisait entendre que la nuit.
Ce bruit ressemblait un bourdonnement de faible intensité, et personne ne pouvait l’identifier, ni en retracer la source.  


C’est un léger bourdonnement à basse fréquence qui résonne dans l’air du désert et qui a tendance à taper sur les nerfs. Encore plus étrange, seulement 2% des habitants de Taos entendent ce bruit.
  


Vous avez déjà entendu ce sifflement agaçant lorsqu’une bouilloire vous informe que l’eau est prête pour le thé ?
Eh bien, vous pouvez imaginer à quoi ressemble le Whistle.  


L’un des plus célèbres et plus puissants sons inexpliqués de notre planète a été enregistré  en 1997,
par la US National Oceanic and Atmospheric Administration, et il a duré environ  1 minute.   


Ce phénomène sonore a reçu ce nom curieux parce qu’il dure habituellement environ 7 minutes, et sa fréquence diminue graduellement.
   


Ce son est souvent appelé « Baleine 52 hertz » parce que l’animal qui semble le produire le fait à une fréquence assez unique pour les baleines :
52 hertz. Quand on écoute ce bruit, on dirait une note grave.   


Les scientifiques pensent que ce son pourrait être produit par un iceberg de l’antarctique qui s’est échoué, mais alors, quelle pourrait bien être sa taille pour créer autant de bruit ?  


Alors que la sonde spatiale Juno de la NASA approchait de sa destination – Jupiter – le 4 juillet 2016, les astronomes ont enregistré un étrange mélange de rugissements et de cris.
Ce vacarme ne s’est pas arrêté pendant plus de deux heures.  


Non seulement les astronomes ont confirmé que les trous noirs peuvent chanter, mais ils en ont trouvé un qui le fait depuis 2 milliards d’années !

HORODATAGE :


L’Upsweep 0:38
Les Skyquakes 1:31
Le son de l’apocalypse 2:42
Le Bristol Hum 3:38
Le Taos Hum 4:45
Le Whistle 5:43
Le Bloop 6:29
Le Slow Down 7:49
La baleine la plus seule au monde 8:33
Julia 9:23
Tempêtes de Jupiter 9:56
Le trou noir chantant 10:37



Musique par Epidemic Sound https://www.epidemicsound.com/

« Star wars » chez les Mayas : qu’étaient les guerres des étoiles ?


Les archéologues ont trouvé grâce aux glyphes des liens entre les guerres des Mayas les planètes surtout Vénus, qui était synonyme du Dieu de la guerre. Ils savent qu’ils n’y avait pas de conflits lors de la saison des récoltes, mais il y en avait pendant la période de sécheresse.
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« Star wars » chez les Mayas : qu’étaient les guerres des étoiles ?


guerres etoiles maya

Thomas Boisson

Bien que de l’avis général des historiens, les Mayas étaient un peuple pacifique, les découvertes archéologiques ont révélé qu’ils semblaient se livrer à d’importants conflits meurtriers internes, entre différentes entités politiques, dans le but d’asseoir une nouvelle autorité politique pour la partie gagnante.

Ces conflits sont désignés par les Maya via des glyphes très particulières représentant des étoiles, car corrélés le plus souvent à des phénomènes astronomiques. Ces guerres intestines ont été baptisées « guerres des étoiles » (star wars) par l’archéologue-linguiste américaine Linda Schele.

Durant le premier millénaire apr. J.-C., la civilisation Maya a été le siège de nombreux conflits. Le langage Maya place ces guerres dans quatre catégories et assigne à chacune une glyphe (symbole) spécifique. La plus importante de ces catégories est désignée par une glyphe étoilée et correspond à des conflits internes particulièrement meurtriers impliquant des partis politiques, combattant pour installer une nouvelle dynastie, asseoir sa domination sur un autre parti ou revendiquer son indépendance.

Pour le parti perdant, les conséquences pouvaient être extrêmement désastreuses. Le 29 avril 562 — date de la première guerre des étoiles selon les traces retrouvées — le conflit a opposé les cités politiques de Caracol et Tikal. Pour cette dernière, la perte de la guerre a entraîné une sombre période de 120 ans : déclin de la population, cessation de l’érection de bâtiments et destruction partielle de la Grande Place. De la même manière, la perte de Naranjo face à Calakmul en 631, a entraîné la torture à mort de son souverain, qui a ensuite été mangé.

glyphes etoiles maya

Deux glyphes de la catégorie « guerres des étoiles ». À gauche, une glyphe de la colonnade hiéroglyphique de Naranjo (613 apr. J.-C.). À droite, une glyphe du Monument 6 de Tortuguero (669 apr. J.-C.). Crédits : Robertson, Elizabeth C

Les glyphes représentent une étoile surplombant la Terre et déversant des gouttes dessus, ou bien alors une étoile au-dessus d’une coquille. Ces glyphes correspondent à un verbe, mais sa phonétique et sa signification exacte sont encore inconnues. Pour les astroarchéologues spécialistes de la civilisation Maya, l’étoile est utilisée car les chercheurs ont découvert que la majorité des guerres des étoiles étaient corrélées à des événements astronomiques.

Notamment impliquant la planète Vénus (visible le matin ou le soir). Pour les civilisations Mésoaméricaines, Vénus représente le dieu de la guerre (l’équivalent de Mars pour les romains ou Arès pour les grecs), nommé Chak Ek’, signifiant « Grande Étoile ». Le Codex de Dresde, le codex astronomique des Maya, comporte des tables de calcul pour déterminer la position et la trajectoire de Vénus.

codex dresde venus

Dans le Codex de Dresde, le codex Maya astronomique, la planète Vénus est personnifiée par le dieu de la guerre, tenant deux grandes lances et empalant ses victimes en passant au-dessus de leur tête. Crédits : Saxon State Library

Ainsi, 70% des dates d’apparition des guerres des étoiles correspondent aux phases nocturnes de Vénus, tandis que 84% d’entre elles sont corrélées à la première apparition visible de la planète en soirée. Bien que le lien exact entre les guerres des étoiles et Vénus soit encore flou, les archéologues pensent qu’au regard de la signification guerrière conférée à la planète par les Mayas, l’apparition de celle-ci était vue comme un présage militaire encourageant les guerriers à se lancer au combat.

En outre, les guerres des étoiles semblaient suivre une sorte de planning saisonnier, ayant majoritairement lieu entre novembre et janvier (période de sécheresse), et aucune entre septembre et octobre (période de récolte). Quelques dates (notamment à Tikal) correspondent également à la survenue d’éclipses solaires. Enfin, un nombre non négligeable de conflits semblent corrélés aux périodes rétrogrades de Mars, Jupiter et Saturne, impliquant un lien (encore inconnu) avec d’autres planètes que Vénus.

https://trustmyscience.com/

Le Saviez-Vous ► Pour nommer des éléments de l’espace, les scientifiques suivent tout un tas de règles bizarres


Trouver des noms comme par exemple à Neptune et ses lunes, n’est pas une mince affaire. Il plus facile de comprendre comment ils choisissent les noms des tempêtes tropicales, des ouragans, des typhons et des cyclones que les découvertes autour de Jupiter. En astronomie, il y a des règles très stricts avant de donner un nom aux nouvelles découvertes.
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Pour nommer des éléments de l’espace, les scientifiques suivent tout un tas de règles bizarres

 

Le ciel | Stocksnap via Pixabay License by

Le ciel | Stocksnap via Pixabay License by

Repéré par Christophe-Cécil Garnier

Avec la découverte de plusieurs lunes autour de Jupiter, les astronomes font appel aux idées du public. Néanmoins, à chaque fois qu’il faut trouver des noms, il y a des règles selon la planète ou l’élément spatial à suivre rigoureusement.

Repéré sur Washington Post

L’été dernier, cinq nouvelles lunes ont été découvertes dans l’orbite de Jupiter. Comme à chaque fois qu’il y a une découverte de ce genre, il faut les nommer. Le 21 février 2019, la Carnegie Institution for Science, une organisation américaine qui finance et mène des recherches scientifiques, a proposé au public de trouver un nom à ces lunes. L’occasion de découvrir quelques règles en la matière décrétées par l’Union astronomique internationale (UAI), raconte le Washington Post.

Pour ses lunes, il faut donc choisir un nom d’un personnage mythologique qui a été l’amant de Zeus ou Jupiter (le même dieu selon la mythologie grecque ou romaine), qui doit faire au maximum seize lettres. Il ne peut être celui d’une personne vivante connue ou être similaire à d’autres astres spatiaux, comme des lunes ou des astéroïdes. Et si la lune est prograde (elle tourne dans le même sens que la rotation de Jupiter) le nom doit finir par un «a». Si elle est rétrograde (elle tourne dans l’autre sens), le nom doit finir par un «e».

Ainsi va la difficile vie de nommeur d’élément spatial, il faut suivre tout un tas de règles un peu bizarres décrétées par l’UAI. Ainsi, si vous voulez nommer un relief de Titan, le satellite de Saturne, il faut que les noms proviennent des univers du Seigneur des Anneaux et de la Terre du Milieu de Tolkien, ou de celui de Dune de Frank Herbert, écrit le Washington Post. Et pour Io, la lune volcanique de Jupiter (encore une), il faut qu’il y ait un nom en rapport avec le feu, les volcans ou l’Enfer de Dante.

C’est lorsque des sondes spatiales ou d’autres appareils de recherches renvoient les premières images d’un nouveau corps céleste que l’équipe derrière cette découverte propose des catégories et des thèmes pour les nommer. Quand les thèmes sont décidés, tout le monde peut proposer un nom. Les nouvelles suggestions sont examinées par un groupe de travail, qui les approuvent et les publient dans la «Gazetteer of Planetary Nomenclature». Par exemple, une minuscule lune de Neptune découverte avec le télescope spatial Hubble fut appelée Hippocampe, car ces animaux sont ceux qui conduisent le char de Neptune dans un ancien mythe.

Avoir des thèmes est important car cela «minimise les chances que quelqu’un veuille attribuer le même nom à deux entités différentes sur deux corps spatiaux, car les thèmes seront différents pour chacun, indique un scientifique au quotidien américain. Cela relie également les choses. Si vous connaissez votre mythologie… Vous pouvez immédiatement dire sur quel corps il se trouve et quel type de caractéristiques il a».

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi tous les jours contiennent la syllabe « di » ?


Probablement beaucoup le savent la relation du Lundi au Samedi à un rapport avec les planètes de notre système solaire et le Dimanche, chez les chrétiens est dédié à Dieu et le di viens du latin
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Pourquoi tous les jours contiennent la syllabe « di » ?

 

 

On peut remarquer que chaque jour de la semaine possède la syllabe di ajoutée à la racine du jour.

Les jours font référence à une planète de notre système solaire, soit : Lundi pour la Lune, Mardi pour Mars, mercredi pour Mercure, jeudi pour Jupiter, vendredi pour Vénus, samedi pour Saturne et dimanche qui est le jour du Seigneur ou dans d’autres termes : Dies Dominicus.

Dies veut dire jour en latin donc cela veut dire jour de la Lune pour Lundi, jour de Mars pour Mardi, etc…

https://www.pourquois.com/

 

La NASA envisage des missions vers une comète et une lune de Saturne


On va commencer à entendre parler de Caesar et de Dragonfly issus de la NASA. Caeasar va étudier la comète Churyumov-Gerasimenko et Dragonfly, c’est un drone qui va scruter différents sites de Titan. Peut-être, les scientifiques trouveront des réponses sur la formation de la Terre, océan et la vie qui en a émergé. Cela est prévu vers 2020
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La NASA envisage des missions vers une comète et une lune de Saturne

 

Les scientifiques pensent que Titan pourrait contenir un... (PHOTO AP)

Les scientifiques pensent que Titan pourrait contenir un océan d’eau sous une épaisse croûte de glace et que la vie pourrait y exister.

PHOTO AP

Agence France-Presse
Washington

La NASA a annoncé mercredi avoir retenu deux concepts d’exploration robotique du système solaire parmi douze soumis par différentes équipes scientifiques: l’un porte sur l’exploration d’une comète et l’autre sur l’envoi d’une sonde vers Titan, la plus grosse lune de Saturne.

Mais l’agence spatiale américaine devra, à l’issue d’études plus poussées, choisir entre l’un ou l’autre de ces deux finalistes en 2019 pour développer une mission d’exploration qui sera lancée au milieu des années 2020.

«Ces deux projets d’exploration cherchent à répondre à plusieurs des plus grandes questions dans notre système solaire», a précisé Thomas Zurbuchen, responsable des programmes scientifiques à la NASA.

La première de ces deux missions, baptisée «Caesar» (Comet Astrobiology Exploration SAmple Return), vise à collecter des échantillons du noyau de la comète Churyumov-Gerasimenko pour les rapporter sur la Terre.

Ils pourraient révéler comment l’origine de la formation de notre planète, des océans et de la vie terrestre.

Les comètes sont constituées de matériaux provenant d’anciennes étoiles et de nuages interstellaires qui remontent à la naissance du système solaire, il y a cinq milliards d’années.

De ce fait, ce sont des témoins précieux du passé.

Quant à la seconde mission, «Dragonfly», il s’agit d’une forme de drone capable d’explorer l’habitabilité de dizaines de sites sur Titan, lune dotée d’une épaisse atmosphère, de lacs et de rivières de méthane liquide à sa surface.

Les scientifiques pensent que Titan pourrait contenir un océan d’eau sous une épaisse croûte de glace et que la vie pourrait y exister.

La mission retenue sera la quatrième sélectionnée par la NASA dans le cadre de son programme «New Frontiers», doté d’un budget de quelque 850 millions de dollars.

Ces prédécesseurs sont la mission New Horizon, qui a survolé Pluton en 2015, Juno, sonde en orbite autour de Jupiter, et OSIRIS-REx, vaisseau qui doit prélever des échantillons sur l’astéroïde Bennu en 2023 pour les ramener sur Terre.

Les autres projets du programme «New Frontiers» portent sur l’étude de Saturne, de Vénus ou d’astéroïdes autour de Jupiter.

Deux de ces projets viennent également d’être retenus par la NASA pour faire d’objet d’un plus grand développement technologique: les sondes «Enceladus Life Finder» et «Venus In situ Composition Investigations» ou Vici.

La première est conçue pour capter des indices d’une activité biologique dans le geyser géant qui jaillit d’Encelade.

Quant à Vici, ce serait le premier vaisseau robotique de la NASA à explorer Vénus en trois décennies. Venus Express de l’Agence spatiale européenne (ESA) est le dernier vaisseau à avoir étudié de près cette planète, entre 2006 et 2014, avant de se retrouver à cours de carburant.

http://www.lapresse.ca/

Des volutes marbrées s’enroulent à la surface de Jupiter


 

La sonde Juno a pris des photos de la planète gazeuse Jupiter. Cela donne de très belles photos, c’est même très artistiques
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Des volutes marbrées s’enroulent à la surface de Jupiter

 


Le projet Juno de la NASA a pour but de mieux comprendre Jupiter et la création de notre système solaire. Il a permis d’obtenir beaucoup de données sur cette planète géante.

La sonde a ainsi pu photographier de près la surface magnifiquement marbrée de cette planète gazeuse (ici en couleurs artificielles).

Plus d’images prises avec les caméras de Juno sont disponibles sur le site de la NASA.


Vous pouvez proposer vos propres versions éditées des images brutes de Juno sur
Mission Juno.

http://www.laboiteverte.fr

Profonde, la grande tache rouge de Jupiter


Mieux vaut être sur Terre que sur Jupiter. Il y a des tempête là-bas qui sont immense. En fait, la fameuse tache rouge de cette planète gazeuse, est 1,3 fois le diamètre de la Terre, cet anticyclone dure depuis plus de 185 ans. La sonde Juno, a donné des renseignements sur la profondeur de cette tache qui serait d’environ 300 km, et même voir  plus.
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Profonde, la grande tache rouge de Jupiter

 

La grande tache rouge de Jupiter

La grande tache rouge de Jupiter   Photo : NASA

La profondeur de la grande tache rouge sur Jupiter, la plus grande tempête du système solaire, est mieux cernée grâce aux données recueillies en juillet 2017 par la sonde américaine Juno.

Un texte d’Alain Labelle

Cet anticyclone de 16 000 kilomètres de largeur qui fait 1,3 fois le diamètre de la Terre existe depuis plus de 185 ans, mais sa profondeur demeurait un mystère pour les astrophysiciens.

Les nouvelles analyses permettent d’établir que la tempête pénètre au moins jusqu’à 300 kilomètres sous son couvert nuageux, mais qu’elle pourrait être encore plus profonde.

Comparaison entre la taille de la grande tache rouge de Jupiter et la Terre.

Comparaison entre la taille de la grande tache rouge de Jupiter et la Terre.   Photo : NASA

Juno a découvert que les racines de la grande tache rouge sont 50 à 100 fois plus profondes que les océans de la Terre et qu’elles sont plus chaudes à la base qu’au sommet. Andy Ingersoll, professeur à l’institut de technologie de la Californie (Caltech)

« Les vents sont associés à des différences de température; la chaleur à la base de la tache explique les vents féroces qu’on observe à la surface de son atmosphère », explique le Pr Andy Ingersoll de l’institut de technologie de la Californie (Caltech)

La prochaine vidéo montre une vue en plongée dans l’atmosphère de Jupiter réalisée par la NASA à partir des informations recueillies par la sonde Juno.

En fait, cette tempête s’étend aussi loin que peut le détecter le radiomètre micro-ondes embarqué sur la sonde Juno. Cet instrument traque la chaleur (des centaines de degrés Celsius) dans l’atmosphère de la planète associée à la tempête de forme ovale qui se trouve dans son hémisphère sud.

Elle se déplace dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et les vents qui la composent atteignent des vitesses plus grandes que n’importe quelle tempête sur Terre.

Si Juno pouvait également effectuer des mesures gravimétriques dans la région, elle pourrait détecter des mouvements de masse liés à la tache à plus de 1000 kilomètres sous le sommet des nuages de cette planète.

Cette image a été captée le 10 juillet lorsque Juno se trouvait à 9866 km du sommet de la couverture nuageuse de la planète. Les couleurs ont été modifiées afin de mettre en évidence les détails de la tempête.

Cette image a été captée le 10 juillet lorsque Juno se trouvait à 9866 km du sommet de la couverture nuageuse de la planète. Les couleurs ont été modifiées afin de mettre en évidence les détails de la tempête.   Photo : NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS/Gerald Eichstädt

Le saviez-vous?

  • Jupiter est la cinquième planète du système et de loin la plus grosse.
  • Jupiter est située à 778 millions de kilomètres en moyenne du Soleil.
  • Elle est si imposante qu’elle pourrait contenir les sept autres planètes du système.
  • Elle parcourt son orbite autour du Soleil en 11,86 ans.
  • Elle est une géante gazeuse (comme Saturne, Uranus et Neptune). Ces planètes sont dites gazeuses en raison de l’épaisse atmosphère qui entoure leur noyau de dimension relativement faible.

Les nouvelles données montrent aussi l’existence de deux zones de radiation inconnues à ce jour près de l’équateur.

De l’hydrogène, de l’oxygène et des ions de soufre s’y déplacent à une vitesse proche de celle de la lumière.

Ces nouvelles connaissances ont été partagées par l’équipe scientifique associée à la mission Juno lors de la rencontre annuelle de l’American Geophysical Union qui se tenait à La Nouvelle-Orléans.

À ce jour, Juno a effectué 8 vols rapprochés au-dessus de Jupiter. Un neuvième est prévu le 16 décembre.

Cette image montre le pôle Sud de Jupiter lorsque la sonde Juno se trouvait à  52 000 kilomètres d'altitude. Les formes ovales sont d'énormes ouragans.

Cette image montre le pôle Sud de Jupiter lorsque la sonde Juno se trouvait à 52 000 kilomètres d’altitude. Les formes ovales sont d’énormes ouragans.   Photo : NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS/Betsy Asher Hall/Gervasio Robles

La sonde a été placée en orbite autour de la géante gazeuse le 5 juillet 2016, après un voyage de 2,8 milliards de kilomètres depuis son lancement du cap Canaveral en Floride, le 5 août 2011.

Cette sonde de 1,1 milliard de dollars pèse 3,6 tonnes et est aussi longue qu’un terrain de tennis.

Depuis son entrée en fonction, la sonde a détecté de gigantesques ouragans sur les pôles de Jupiter et a effectué des observations inédites de l’atmosphère et de l’intérieur de la planète gazeuse.

Les neuf instruments embarqués sur la sonde ont aussi détecté :

  • des masses brillantes de formes ovales à ses pôles, qui sont en fait de colossaux ouragans dont certains peuvent atteindre un diamètre de 1400 kilomètres;
  • un champ magnétique environ 10 fois plus puissant que celui de la Terre, beaucoup plus intense que ce que prévoyaient les modèles mathématiques;
  • des aurores boréales qui se comportent de manière totalement différente de celles que l’on observe sur Terre. Elles sont en effet alimentées par les électrons qui sont aspirés dans la région polaire, ce qui tend à montrer que la planète alimente ses aurores en lumière;
  • des panaches d’ammoniaque qui se forment à partir de la zone équatoriale et qui créent des systèmes météorologiques géants ressemblant à une version à grande échelle des courants d’air qui s’élèvent de l’équateur terrestre et génèrent les alizés;
  • des sons étranges dans l’énorme magnétosphère de la planète, qui se contracte et se développe selon les mouvements du vent solaire.

À ce jour, les informations recueillies ne permettent pas de déterminer si Jupiter possède un noyau solide, comme certains modèles le prédisent. Peut-être qu’il existe en son centre un petit noyau solide, mais sa composition reste inconnue.

La formation de Jupiter a influé sur le développement et la position de toutes les autres planètes de notre système solaire. Selon les théories, l’immense champ gravitationnel de Jupiter aurait protégé la Terre du bombardement de comètes et d’astéroïde.

http://ici.radio-canada.ca

Les sons incroyables des planètes de notre système solaire


Notre système solaire n’est pas « silencieux », en fait, les planètes émettent des sons que les satellites ont captés. Ce n’est pas vraiment des sons proprement dits, mais plutôt des ondes électromagnétiques enregistré par différentes sondes comme les sondes Voyager, puis ces ondes sont transformer en ondes sonores pour nous puissions entre ces sons
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Les sons incroyables des planètes de notre système solaire

Les océans de glace empêcheraient les extraterrestres de communiquer avec nous


Probablement, dans ce grand univers, il y aurait une vie intelligente dans d’autres planètes. Diverses hypothèses sont mises en valeur. La dernière me parait peu probable, a moins que ce soit des micros-organismes ou quelque chose du genre
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Les océans de glace empêcheraient les extraterrestres de communiquer avec nous

 

 

Repéré par Camille Jourdan

Repéré sur Science

C’est la dernière hypothèse en date qui tente d’expliquer le paradoxe de Fermi.

«Mais où sont-ils?» La question se pose depuis des dizaines d’années. Le physicien Enrico Fermi a même donné son nom à une théorie scientifique, ou plus précisément à un «paradoxe»: il y a forcément d’autres formes de vie intelligente dans notre univers, alors pourquoi ne les avons-nous jamais vues? L’astrophysicien Alan Stern croit avoir trouvé une – énième – réponse, rapporte le magazine Science: selon lui, les extraterrestres ne peuvent pas communiquer avec nous car ils vivent enfouis sous des «couches épaisses de glace et de roches».

Pour le scientifique, cette hypothèse est d’autant plus vraisemblable qu’au moins quatre des planètes de notre système solaire, à savoir Jupiter, Neptune, Saturne et Pluton, sont recouvertes d’un tel environnement. Sous ces amas de glace, l’eau liquide est un milieu extrêmement fertile au développement de la vie, rappelle Alan Stern. Peut-être même encore plus qu’à la surface, observe le magazine Astronomy:

«[Les organismes vivants] seraient ainsi mieux protégés des aléas extérieurs comme les fortes radiations, les impacts ou encore les changements climatiques. De tels océans intérieurs apporteraient un environnement plus stable où toute forme de vie pourrait se développer de manière moins risquée.»

Petit «inconvénient» cependant: sous ces énormes roches de glace, ces organismes vivants seraient très isolés. D’où leur impossibilié de nous envoyer un quelconque signe.

Dans l’hypothèse, d’ailleurs, qu’ils n’auraient «ne serait-ce que conscience de l’existence d’un monde au-dessus d’eux», et ailleurs dans l’univers, souligne Astronomy.

Cette nouvelle théorie vient s’ajouter aux nombreuses autres qui tentent d’expliquer le paradoxe de Fermi: les extraterrestres n’existeraient simplement pas; ils dorment; ils utilisent une technologie trop avancée pour que nous la percevions; leurs signaux ont été envoyés récemment et ne nous sont pas encore parvenus… ou encore une dernière: ils sont déjà parmi nous.

http://www.slate.fr

Les premières images de la Grande Tache rouge par Juno


La sonde de Juno a capturé  des photo de la tache de Saturne. Depuis sa découverte en 1665, cette tache a questionné bien des astronomes pour découvrir par la suite que c’est un anticyclone de 12 000 km avec des vent soufflant à 700 km/h.
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Les premières images de la Grande Tache rouge par Juno

 

La tache rouge de Jupiter

Gros plan sur la tache rouge de Jupiter.

Joël Ignasse
Sciences et Avenir

La NASA a dévoilé les premières photos du dernier survol de Juno au-dessus de Jupiter et de sa célèbre tache.

Juno au dessus de la tache rouge

La sonde a effectué un survol de la grande tache rouge, le 10 juillet 2017.

NASA/JPL-CALTECH

HANDOUT / NASA / AFPLe 10 juillet 2017, la sonde Juno de la NASA a effectué un survol à basse altitude le la géante gazeuse, s’en approchant jusqu’à 3500 kilomètres et est passé pour la première fois au-dessus de la la grande tache rouge, un des phénomènes les plus célèbres du système solaire. Découverte par l’astronome français Jean-Dominique Cassini en 1665, cette anomalie atmosphérique est en fait un anticyclone de 12.000 kilomètres de long et 15.000 de large au sein duquel les vents soufflent à 700 km/h !

Le survol de la grande tache rouge a été le ‘climax’ de la sixième orbite scientifique de Juno autour de Jupiter qui doit durer 53,4 jours en tout. Tous les instruments scientifiques de Juno ainsi que la JunoCam, une caméra destiné à relayer au grand public les plus belles images prises, fonctionnaient pendant le survol, recueillant des données qui sont maintenant retournées sur Terre. Les premiers clichés de ce survol viennent d’être dévoilés par la NASA sur son site consacré à la mission Juno. Il faudra cependant attendre beaucoup plus de temps pour analyser les données issus des autres instruments scientifiques. Elles permettront peut-être de comprendre pourquoi cet anticyclone géant semble diminuer en taille depuis quelques années.

La sonde Juno doit achever sa mission en février 2018

La sonde Juno devait, en tout, effectuer 36 révolutions complètes autour de Jupiter, mais un problème moteur a contraint les ingénieurs à la laisser sur une orbite elliptique qui ne permettra sans doute pas de réaliser cet objectif. Cela n’oblitère toutefois pas les objectifs scientifiques de Juno qui se rapprochera toujours aussi près de Jupiter mais moins souvent que prévu. Les observations et les enregistrements de la JunoCam conservent donc leur intérêt. Et ce contretemps pourrait même favoriser de nouvelles études : en restant sur son orbite elliptique, la sonde va pouvoir observer les confins de la magnétosphère jovienne. Il est toujours prévu qu’elle achève sa mission vers le mois de février 2018, en se précipitant vers la surface où elle se désintègrera. 

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