L’ADN ne détermine pas la santé des individus, selon une étude


La génétique nous informe de beaucoup de choses, mais il faut tenir compte aussi de l’environnement, de notre mode de vie, notre exposition à certains produits chimiques et bien d’autres facteurs peuvent avoir une grande influence sur notre santé. Ce qui voudrait dire que les maladies ne peuvent pas tous être prédit par notre génétique.
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L’ADN ne détermine pas la santé des individus, selon une étude

Une personne qui manipule une éprouvette contenant un liquide effectue un test d'ADN.

Une nouvelle étude montre que l’ADN ne serait pas aussi utile qu’on peut le penser pour déterminer les risques d’être atteint par certaines maladies.

PHOTO : ISTOCK


  • Laureen Laboret

    Une étude de l’Université de l’Alberta, publiée dans la revue PLOS One, démontre qu’il y a de 5 à 10 % de chances de voir des liens entre le patrimoine génétique d’un individu et les maladies dont il pourrait souffrir.

    Le Dr David Wishart, qui est professeur dans les facultés de sciences biologiques et de sciences informatiques, a cosigné cette étude. En se basant sur les résultats de son équipe de recherche, il affirme que, dans la plupart des cas, les gènes d’un individu interviennent dans une proportion inférieure à 5 % dans les risques de souffrir d’une maladie en particulier, notamment beaucoup de types de cancers, de formes de diabète ainsi que la maladie d’Alzheimer.

    Ces résultats entrent en contradiction avec la croyance généralisée, y compris dans le domaine médical, que le fait de se soumettre à un test génétique permet d’identifier, de façon précise, les risques d’être atteint de l’une de ces maladies.

    L’ADN ne détermine pas le destin et la mutation génétique commune est sans valeur pour prédire l’apparition de maladies. Dr David Wishart, coauteur de l’étude

    Cette étude est exceptionnelle, puisqu’elle est la plus grande méta-analyse jamais réalisée. Elle est basée sur les données recueillies au cours de deux décennies de recherches sur le lien possible entre les mutations génétiques les plus répandues, dites SNP (Single Nucleotide Polymorphism) et différentes maladies.

    Lier les maladies à d’autres facteurs

    Cette étude met aussi l’accent sur des exceptions notables telles que la maladie de Crohn, la maladie coeliaque et la dégénérescence maculaire (maladie de la rétine). Les risques d’être atteint de ces maladies sont liés au facteur génétique à hauteur de 40 à 50 %.

    Selon le Dr Wishart, malgré ces exceptions, l’étude souligne l’importance d’avoir en tête d’autres facteurs de risques.

    Il est de plus en plus clair que les risques d’avoir de nombreuses maladies sont plutôt liés au métabolisme des individus, à leur environnement, à leur mode de vie ou à leur exposition à divers types de nutriments, de substances chimiques, de bactéries ou de virus, explique-t-il.

    Le Dr Wishart et ses collègues affirment qu’étudier les métabolites (déchets organiques issus des matières vivantes), les produits chimiques, les protéines et le microbiome (ensemble des micro-organismes) permettrait, au contraire des gènes, d’avoir une vue d’ensemble des risques de développer certaines maladies de façon beaucoup plus exacte.

    Cette étude jette plus que jamais une lumière crue sur la nécessité de comprendre l’environnement ainsi que celle de maîtriser la qualité des aliments, de l’eau et de l’air.

    https://ici.radio-canada.ca/

    Sans la médecine, notre longévité « naturelle » serait de… 38 ans


    Les scientifiques ont trouvé une nouvelle méthode pour savoir la longévité d’un animal vertébré. Il semblerait que beaucoup d’animaux ont vu leur espérance de vie augmenter. Pour l’homme, étrangement, nous n’avons pas vraiment évolué en rapport à la longévité des hommes de Neandertal et Denisovan. Nous avons gagné que quelques mois avec notre 38 ans, Bien sûr, si on regarde la moyenne d’âge des gens, on voit bien que nous pouvons vivre plus vieux, mais ce n’est pas grâce à notre génétique, mais plutôt à la médecine, condition de vie etc ..
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    Sans la médecine, notre longévité « naturelle » serait de… 38 ans

    Céline Deluzarche


    Journaliste

    Des chercheurs ont mis au point une nouvelle méthode pour estimer la durée de vie d’une espèce vivante ou disparue à partir de son ADN. Le record appartient ainsi à la baleine boréale dont la longévité atteint 268 ans. Celle de l’Homme n’a, en revanche, pratiquement pas progressé depuis Neandertal. Heureusement, la génétique ne fait pas tout !

    Les animaux ayant la plus grande longévité sont la praire d’Islande, un mollusque bivalve dont un spécimen de 507 ans a été retrouvé, et chez les vertébrés le requin du Groenland, avec un individu de 400 ans. Mais estimer la durée de vie d’une espèce est particulièrement compliqué. On se base souvent sur des cas exceptionnels qui ne sont pas représentatifs, et l’on observe des différences considérables au sein d’espèces même relativement proches. Alors qu’une souris vit en moyenne 4 ans, l’écureuil gris, un autre rongeur, vit 24 ans, soit huit fois plus longtemps.

    Une horloge biologique cachée dans l’ADN

    Une équipe du CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation) a établi une nouvelle méthode pour calculer l’âge maximal théorique de plusieurs animaux. Détaillée dans la revue Scientific Reports, elle se base sur la méthylation de l’ADN, une sorte d’horloge biologique.

    « Lorsqu’on vieillit, nous subissons un déclin de nos fonctions biologiques », explique Benjamin Mayne, biologiste au CSIRO et principal auteur de l’étude.

    Ce déclin est visible dans la densité d’îlots CpG, des zones de l’ADN non codantes qui sont des promoteurs de la méthylation de l’ADN. Ce processus épigénétique entraîne l’apparition de groupes méthyles dans certains gènes, ce qui conduit à des mutations délétères et la sénescence des cellules.

    « Nous avons constaté que nous pouvions estimer la longévité des espèces en nous intéressant aux endroits où la méthylation de l’ADN se produisait sur 42 gènes particuliers », explique Benjamin Mayne dans un article de The Conversation.

    La baleine boréale détient le record du monde de longévité animale parmi les vertébrés, avec 268 ans de durée de vie. © Benjamin Mayne, CSIRO

    La baleine boréale détient le record du monde de longévité animale parmi les vertébrés, avec 268 ans de durée de vie. © Benjamin Mayne, CSIRO

      Les chercheurs ont ainsi calculé l’âge biologique de 252 espèces de vertébrés à partir de leur génome. Bonne nouvelle : avec cette méthode, la plupart des espèces voient leur durée de vie fortement augmenter. La baleine boréale détient le record mondial de la longévité, avec 268 ans, soit 57 de plus que le plus ancien spécimen connu, âgé de 211 ans. La tortue géante de Galápagos, dont le dernier spécimen est mort en 2012 à l’âge de 112 ans, aurait une longévité biologique de 120 ans. L’étude s’est aussi intéressée à des espèces disparues. Le mammouth laineux aurait ainsi eu une durée de vie de 60 ans, à peine moins que les 65 ans de l’éléphant africain actuel. Le pigeon migrateur, éteint en 1914, avait une longévité de 28 ans, soit la même que l’actuelle tourterelle des bois.

      L’homme moderne, l’exception qui confirme la règle

      Mais le plus étonnant, c’est le cas de l’humain. Les chercheurs ont ainsi établi que les Hommes de Neandertal et de Denisovan avaient une durée de vie biologique de 37,8 ans, soit quasiment la même que celle de l’Homme moderne qui est de 38 ans. Cette longévité paraît ridiculement courte : l’espérance de vie en France est de 85,4 ans pour les femmes et de 79,5 ans pour les hommes, et elle a plus que doublé au cours des 200 dernières années.

      « Mais il s’agit d’une exception liée au progrès de la médecine et des modes de vie », rétorque Benjamin Mayne.

      En d’autres termes, l’Homme a réussi à « forcer » l’horloge biologique de son génome par son intelligence et son adaptation. Songer que l’espèce humaine a une durée de vie inférieure à celle du chimpanzé (39,7 ans) a tout de même de quoi faire réfléchir.

      « Connaître la durée de vie d’une espèce est essentiel pour estimer le risque d’extinction, ou pour établir des quotas de pêche ou de prélèvement », explique Benjamin Mayne.

      La méthode est cependant applicable seulement aux vertébrés. On ne saura donc pas si la praire d’Islande de 507 ans est un cas à part ou pas.

      CE QU’IL FAUT RETENIR

    • Une nouvelle méthode pour estimer la durée de vie des espèces a permis d’établir un nouveau palmarès de la longévité animale.

    • Elle se base sur la méthylation de l’ADN, un indicateur de l’horloge biologique.

    • La durée de vie de l’Homme moderne est ainsi estimée à 38 ans, soit à peine au-dessus que nos ancêtres de Neandertal.

    https://www.futura-sciences.com/

    Découverte majeure à Sainte-Justine au sujet d’une maladie cardiaque congénitale


    Le CHU de Sainte-Justine, un hôpital dédié aux enfants, ont pu mieux comprendre la cardiopathie valvulaire grâce à une famille dont deux enfants sur trois avaient une variation congénitale de la valve aortique. Cela serait un gène manquant et qui joue un rôle dans la formation et la maintenant de cette valve.
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    Découverte majeure à Sainte-Justine au sujet d’une maladie cardiaque congénitale

    PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

    Cette découverte découle du suivi d’une famille au CHU Sainte-Justine ; deux des trois enfants de cette famille étaient atteints de cette variation congénitale, ce qui a permis d’identifier le gène responsable.

    (Montréal) Une équipe de recherche du CHU Sainte-Justine a découvert le gène responsable d’une maladie congénitale courante de la valve aortique dont l’origine n’avait jamais été expliquée auparavant.

    JEAN-BENOIT LEGAULT
    LA PRESSE CANADIENNE

    Les résultats de cette étude, qui a été réalisée en collaboration avec The Hebrew University Center, sont présentés lundi dans la revue Nature Genetics.

    2 % de la population présente une cardiopathie valvulaire. Malgré les nombreux indices du rôle de la génétique dans les maladies aortiques, seuls quelques gènes ont pu être identifiés jusqu’à présent.

    Ici, le gène ADAMTS19 est mis en cause dans une maladie de la valve aortique ciblant spécifiquement la valve bicuspide.

    « Les maladies de la valve aortique sont relativement fréquentes dans la population générale, mais c’est très rare que nous ayons des familles qui se prêtent à une analyse génétique, a expliqué le docteur Gregor Andelfinger, un cardiologue pédiatrique et chercheur au CHU Sainte-Justine. Dans notre étude, nous décrivons deux familles chez qui nous avons identifié le même défaut génétique, à savoir la perte d’un gène qui à date n’était pas connu comme jouant un rôle dans la formation et la maintenance […] de la valve aortique. »

    La valve aortique est l’une des valves « les plus importantes du cœur », a dit le docteur Andelfinger, puisque c’est là que passe le sang qui est pompé vers l’organisme par la partie gauche du cœur.

    Un mauvais fonctionnement de cette valve peut mener à une défaillance cardiaque ou à divers symptômes quand le patient deviendra moins tolérant à l’effort. Plusieurs d’entre eux auront éventuellement besoin d’une intervention chirurgicale.

    « Il y a [des patients] qui sont asymptomatiques, surtout plus jeunes, a indiqué le docteur Andelfinger. En général ce sont des maladies progressives qui vont tôt ou tard avoir une manifestation clinique. »

    Cette découverte découle du suivi d’une famille au CHU Sainte-Justine ; deux des trois enfants de cette famille étaient atteints de cette variation congénitale, ce qui a permis d’identifier le gène responsable.

    « Cette mutation-là perturbe […] la façon par laquelle les cellules interprètent le stress mécanique du flot sanguin, a dit le docteur Andelfinger. C’est un nouveau mécanisme génétique que nous avons réussi à identifier.

    « Potentiellement, la ramification la plus importante est que cette étude-là est un saut en avant dans notre compréhension des mécanismes de la maladie. Je pense que ça pourrait s’appliquer au moment où on pensera à faire de l’ingénierie biologique de remplacement valvulaire. Je pense que notre étude ouvre une nouvelle compréhension pour diriger la génération de valves biologiques artificielles. »

    On estime que près de 4000 chirurgies valvulaires sont effectuées au Canada chaque année, un chiffre en constante croissance avec le vieillissement de la population. Le fardeau économique est évalué à près d’un milliard de dollars par an, sans compter le poids de la souffrance pour les patients et leur entourage.

    https://www.lapresse.ca/

    Le poisson-clown n’a pas la capacité génétique de s’adapter


    Le poisson-clown est assez particulier. Bon plusieurs savent qu’il n’est pas sorteux et reste dans son anémone pendant toute sa vie, ce qui le sécurise. Cependant, il vit en famille, Un mâle devient femelle si la reine des lieux décède, alors que les autres mâles présents, un seul sera productif. La perte des récifs de coraux aura un impact négatif pour leur survie.
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    Le poisson-clown n’a pas la capacité génétique de s’adapter

    PHOTO AFP

    Les poissons-clowns restent toute leur vie dans la même anémone.

    (Paris) Nemo et ses congénères poissons-clowns n’ont pas la capacité génétique de s’adapter aux modifications de leur environnement, une découverte inquiétante tant les récifs coralliens évoluent rapidement sous l’effet du changement climatique et des activités humaines.

    AGENCE FRANCE-PRESSE

    Le héros du célèbre dessin animé Finding Nemo, reconnaissable à son teint orange brillant et ses bandes blanches, vit «spécifiquement» dans les anémones des récifs coralliens.

    «C’est pour cela que l’on s’inquiète», dit Benoit Pujol, du Centre National de la Recherche Scientifique, et co-auteur d’une étude publiée dans Ecology Letters.

    Les récifs coralliens sont menacés (20% sont déjà détruits, 15% risquent de l’être d’ici une dizaine d’années, 20% sont menacés d’ici 40 ans) par le réchauffement climatique, la pollution, l’aménagement des côtes, la surpêche ou encore l’accroissement démographique.

    Or après avoir suivi des individus des lagons de l’île de Kimbe en Papouasie-Nouvelle-Guinée pendant 10 ans, une équipe de chercheurs internationale a découvert que «les poissons-clowns n’avaient pas la capacité génétique de s’adapter» à ces changements environnementaux.

    «Le succès reproducteur dans une population, c’est le garant de son adaptation», souligne M. Pujol. 

    Les chercheurs ont découvert que «le poisson-clown ne possède pas de variant génétique qui lui permettrait de modifier sa reproduction».

    Il ne pourra pas contrecarrer, compenser les effets néfastes sur sa fécondité des modifications de son environnement par une adaptation génétique.

    Par contre son habitat influence très fortement ce succès reproducteur, ajoutent les chercheurs.  

    Les poissons-clowns restent toute leur vie dans la même anémone : ils y pondent leurs œufs, s’y protègent des prédateurs en se cachant dans les tentacules…

    «Ce n’est pas trop montré dans le dessin animé mais le poisson-clown a un cycle de vie assez particulier», poursuit M. Pujol.

    Chaque anémone héberge une femelle, un mâle et un certain nombre d’individus mâles, pas actifs sexuellement.

    «Quand la femelle meurt, le mâle devient femelle et le plus grand des individus non actifs sexuellement devient reproducteur», ajoute-t-il.

    Les chercheurs veulent maintenant essayer de déterminer dans quelles conditions et où les poissons-clowns se reproduisent le mieux. 

    https://www.lapresse.ca/

    Des scientifiques veulent modifier génétiquement des humains pour qu’ils puissent survivre aux missions sur Mars


    L’être humain n’est pas fait pour vivre ailleurs que dans un environnement comme la Terre. Vouloir changer la génétique sur des personnes qui pourraient partir coloniser une planète, ne serait plus selon moi, des humains. Pourquoi vouloir absolument aller coloniser une planète qui nous est hostile ? Alors que nous ne sommes même pas capable de prendre soin de notre propre planète ?.
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    Des scientifiques veulent modifier génétiquement des humains pour qu’ils puissent survivre aux missions sur Mars

    Thomas Boisson

    Les voyages spatiaux et la colonisation spatiale en règle générale posent plusieurs problèmes d’ordre humain et technologique. L’un des problèmes les plus importants concerne l’adaptation du corps humain aux rigueurs de l’espace, notamment aux radiations. Pour contourner cet écueil, les chercheurs réfléchissent depuis plusieurs années aux bénéfices de l’édition génétique concernant les astronautes, afin de rendre l’organisme plus résistant aux conditions spatiales. Et l’une des solutions proposées pourrait être l’intégration d’ADN d’extrêmophiles, comme celui des tardigrades, dans le génome humain.

    Chris Mason, généticien et professeur de physiologie et de biophysique à la Weill Cornell University de New York, a étudié les effets génétiques des vols spatiaux et la manière dont les humains pourraient surmonter ces défis pour étendre notre civilisation plus loin dans le Système solaire. L’un des moyens de protéger les futurs astronautes, pourrait impliquer l’ADN de tardigrades, de minuscules animaux capables de survivre dans les conditions les plus extrêmes, même le vide spatial.


    Mason a dirigé l’une des 10 équipes de chercheurs que la NASA a choisi pour étudier les astronautes jumeaux Mark et Scott Kelly. Après son lancement en 2015, Scott Kelly a passé presque un an à bord de la Station spatiale internationale, tandis que son frère jumeau, Mark Kelly, est resté sur Terre.

    L’incidence des voyages spatiaux sur la physiologie et la génétique humaines

    En comparant leur réaction biologique à des environnements extrêmement différents au cours de cette période, les scientifiques ont cherché à mieux comprendre l’incidence des missions de longue durée sur le corps humain. Mason et les dizaines d’autres chercheurs qui ont travaillé à l’évaluation des effets génétiques des vols spatiaux ont mis au jour une mine de données qui ont jusqu’ici révélé de nombreuses nouvelles découvertes sur la manière dont l’espace affecte le corps humain.

    En étudiant, en particulier, la manière dont certains gènes sont exprimés au cours des différentes étapes du vol spatial (y compris le retour intense sur Terre), ces efforts de recherche pourraient soutenir les études futures visant à atténuer les dangers des vols spatiaux. Par exemple, si de nouvelles études devaient confirmer que les retours sur Terre sont préjudiciables au corps humain, les scientifiques pourraient trouver des moyens de prévenir ces effets néfastes.

    Mais avec un si petit nombre de données (l’étude sur les jumeaux ne portait que sur deux personnes), les scientifiques ne sont pas prêts à prescrire un traitement spécifique ou un médicament préventif pour modifier la façon dont les humains réagissent génétiquement au vol spatial. Cependant, de nouvelles recherches essaient de déterminer comment des outils telle que l’édition de gènes pourraient rendre les humains plus aptes à voyager plus loin dans l’espace, et même vers des planètes comme Mars.

    Modifier l’expression des gènes pour résister aux radiations

    L’exposition aux rayonnements est l’un des principaux problèmes de santé liés aux voyages dans l’espace. Si, par exemple, les scientifiques pouvaient trouver un moyen de rendre les cellules humaines plus résistantes aux effets des radiations, les astronautes pourraient rester en meilleure santé plus longtemps dans l’espace. Théoriquement, ce type de technologie pourrait également être utilisé pour lutter contre les effets des radiations sur les cellules saines lors de traitements du cancer sur Terre.

    Vidéo expliquant quels sont les dangers des radiations lors des voyages spatiaux :


    Cependant, l’idée de modifier des gènes humains est controversée. Mais Mason souligne qu’il faudrait probablement des décennies de recherche avant que ce type de science ne soit appliqué à l’Homme. Les scientifiques pourraient modifier les futurs astronautes par le biais de l’ingénierie épigénétique, ce qui signifie qu’ils activeraient ou désactiveraient l’expression de gènes spécifiques, explique Mason.

    Combiner l’ADN humain avec celui d’espèces extrêmophiles

    Alternativement, des chercheurs explorent les moyens de combiner l’ADN d’autres espèces, notamment les tardigrades, avec des cellules humaines pour les rendre plus résistantes aux effets néfastes des vols spatiaux, notamment celui des radiations. Ce concept a été exploré dans un article de 2016, et Mason et son équipe souhaitent s’appuyer sur cette recherche pour voir si, en utilisant l’ADN de tardigrades ultra-résilients, ils pourraient protéger les astronautes des effets néfastes des vols spatiaux.

    L’édition génique d’êtres humains destinés à des voyages dans l’espace serait probablement une partie des changements naturels de la physiologie humaine qui pourraient se produire après avoir vécu sur Mars pendant plusieurs années. Le génie génétique des humains pourrait être éthique si cela rend les gens plus aptes à habiter Mars de façon sécuritaire, sans nuire à leur capacité de vivre sur Terre, conclut Mason.

    https://trustmyscience.com//

    Le Botswana, notre patrie ancestrale


    C’est wowww ! Cela a pris 10 ans a étudier la génétique pour dresser la généalogie de l’homo-sapiens avec d’autres sciences comme la géographie, l’océanographie … Ils ont pu trouver en comparant les génomes un ancêtre commun dont les descendant vivent encore aujourd’hui a Botswana et sont toujours des chasseurs-cueilleurs qui utilisent un très vieux langage. Ils auraient donc trouvé le berceau des civilisations.
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    Le Botswana, notre patrie ancestrale

    Illustration montrant le territoire occupé par le Botswana.

    Les premiers représentants de l’humanité proviendraient du Bostwana, selon de nouveaux travaux de recherche.

    PHOTO : ISTOCK / NASA

    Radio-Canada

    L’humanité serait née dans une région d’Afrique australe correspondant au nord de l’actuel Botswana, montre une étude réalisée par des scientifiques australiens et sud-africains publiée dans le magazine Nature (Nouvelle fenêtre) (en anglais).

    Les travaux réalisés par la Pre Vanessa Hayes de l’université de Sydney et ses collègues offrent l’un des portraits les plus précis des 100 000 premières années de l’histoire de l’humain anatomiquement moderne (Homo sapiens).

    Pendant dix ans, ce groupe de scientifiques a remonté aux racines de l’arbre génético-généalogique de l’humain.

    C’est comme si on regardait un grand arbre, dont les Européens et les Asiatiques seraient de toutes petites branches au sommet.

    Un coin de paradis

    Les premiers ancêtres de l’humain sont ainsi apparus dans cette région africaine australe il y a 200 000 ans, pour y prospérer pendant 70 000 ans sans la quitter.

    Aujourd’hui désertique, cette région — appelée le Kalahari — était à l’époque humide, verdoyante et luxuriante.

    En étudiant les preuves géologiques, archéologiques et fossiles existantes, les chercheurs ont découvert que la zone abritait autrefois le plus grand système lacustre d’Afrique, le lac Makgadikgadi, deux fois plus grand que le lac Victoria.

    Le climat a ensuite commencé à changer, à la faveur d’une modification de l’orbite terrestre, détaille l’océanographe Axel Timmermann, coauteur de l’étude.

    Le lac s’est disloqué; la région s’est peu à peu asséchée.

    Avant même l’émergence de l’humain, le lac avait commencé à s’assécher en raison des déplacements des plaques tectoniques sous-jacentes. C’était une vaste zone humide, un écosystème idéal au maintien de la vie. Andy Moore, université Rhodes

    Un globe à coloniser

    Les auteurs pensent que l’ancien écosystème des terres humides a fourni un environnement écologique stable pour que les premiers ancêtres de l’humain moderne y vivent pendant 70 000 ans.

    Puis, certains d’entre eux ont quitté leur terre natale il y a de cela entre 130 000 et 110 000 ans

    .

    Les premiers migrants se sont aventurés vers le nord-est, suivis d’une deuxième vague de migrants qui ont voyagé vers le sud-ouest. Une troisième population est restée dans la patrie jusqu’à aujourd’hui. Vanessa Hayes

    Ces premières explorations humaines du globe ont mené à la diversité génétique, ethnique et culturelle de l’humain actuel.

    Nous savons depuis longtemps que l’humain moderne est apparu en Afrique il y a environ 200 000 ans, mais nous ignorions jusqu’ici où se situait précisément cette patrie. Vanessa Hayes

    Cette recherche est fondée sur la généalogie génétique, qui permet de tracer des modèles de migrations.

    Ses auteurs ont analysé 200 génomes mitochondriaux, marqueurs génétiques de la généalogie maternelle, prélevés sur des populations vivant actuellement en Namibie et en Afrique du Sud, une région d’Afrique depuis longtemps considérée comme l’un des berceaux de l’humain moderne.

    Les tests d’ADN ont révélé la présence rare du plus ancien lignage génétique maternel, appelé L0, encore porté par ces populations.

    En observant ce lignage, nous nous sommes demandé d’où venaient ces personnes, où elles vivaient. Nous avons donc étudié la dispersion géographique de ce lignage. Vanessa Hayes

    Nous avons fait des analyses spatiales pour remonter le temps, car à chaque fois qu’une migration survient, c’est enregistré dans notre ADN, qui change. Il est comme une horloge de notre histoire, poursuit la généticienne.

    Les Khoïsans, premiers humains

    En comparant les génomes, les chercheurs ont réussi à isoler un ancêtre commun qui était un ancien Khoïsan, peuple de chasseurs-cueilleurs vivant toujours aujourd’hui.

    Selon l’étude, tous les humains vivant actuellement en Afrique et hors d’Afrique partagent ce même ancêtre.

    Je crois que nous étions tous des Khoïsans à un moment donné. Vanessa Hayes

    Ces Khoïsans, première communauté humaine moderne, auraient vécu dans la même région pendant 70 000 ans, sans en bouger. Comment le sait-on? Parce que le génome est resté identique, sans diverger, de 200 000 à 130 000 ans avant notre ère, environ.

    La communauté aurait prospéré dans cette région (grande comme la Nouvelle-Zélande), située au sud du fleuve Zambèze, qui part de l’actuelle Namibie, traverse le nord du Botswana et va jusqu’au Zimbabwe.

    Mais certains sont restés, s’adaptant à la sécheresse. Leurs descendants y vivent toujours, et sont restés chasseurs-cueilleurs. Du fait de ce mode de vie ancestral, Vanessa Hayes se doutait que ces Khoïsans portaient en eux cet ancien lignage.

    Autre signe : ils parlent un langage à clic, qui fait claquer certaines consonnes avec la langue.

    Or, nous savons que le langage à clic est le plus ancien, souligne la chercheuse.

    Les Khoïsans qui vivent ici n’ont jamais quitté la patrie ancestrale. Eux savent qu’ils ont toujours été ici, ils se le racontent de génération en génération. Moi, je devais le prouver scientifiquement au reste du monde.  Vanessa Hayes

    https://ici.radio-canada.ca/

    Le Saviez-Vous ► La narcolepsie, une pathologie à dormir debout


    La narcolepsie ou connu aussi sous le nom de la maladie de Gélineau doit être vraiment invalidante. Cette maladie est le fait de s’endormir à n’importe quel moment de la journée, que ce soit en travaillant, parlant ou même en mangeant.
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    La narcolepsie, une pathologie à dormir debout


    topten22photo/Shutterstock.com

    Somnoler et s’endormir à n’importe quel moment de la journée ! Vous avez bien sûr déjà entendu parler de la narcolepsie. Mais d’où vient cette maladie ? Et comment la traiter ?

    Pour ceux qui ont vu le film « Narco » avec Guillaume Canet, la narcolepsie peut prêter à sourire. Pourtant, cette pathologie n’a rien de drôle et demeure très invalidante pour ceux qui en souffrent.

    La maladie de Gélineau – c’est l’autre nom de la narcolepsie – touche environ 1 personne sur 3 000 à 5 000. Le plus souvent, elle survient entre l’âge de 10 et 30 ans.

    Des endormissements irrépressibles qui interviennent à tout moment de la journée, même en pleine activité. Voilà à quoi ressemble la narcolepsie dans l’imagerie populaire. Mais ce trouble va bien au-delà. Il est en fait caractérisé par un sommeil nocturne de durée normale mais de qualité médiocre, une somnolence diurne excessive, et donc des torpeurs incontrôlables en travaillant, en parlant à quelqu’un, en bricolant, en mangeant…

    Sans oublier que dans sa forme la plus commune, la maladie se manifeste par des chutes brutales du tonus musculaire (on parle de cataplexie) déclenchées par les émotions : un fou rire, une surprise, une colère, excitation… Enfin, des hallucinations peuvent survenir lorsque la vigilance baisse !

    Bien évidemment, tous ces événements sont associés à un risque d’accident, de chute et de blessure.

    Des origines obscures

    Les causes de la narcolepsie ne sont pas encore complètement identifiées. En fait, il semble qu’il existe une composante génétique. La quasi-totalité des narcoleptiques présente l’absence d’une certaine protéine, l’hypocrétine (ou orexine), dans le liquide céphalo-rachidien. Cette protéine aux propriétés éveillantes est normalement secrétée par une minuscule zone du cerveau qui chez le patient, serait détruite par son propre système immunitaire.

    Alors comme cela se traite ? Le premier traitement consiste à apprendre à contrôler ses émotions. Mais aussi à s’organiser pour pouvoir faire une à plusieurs siestes à des moments stratégiques de la journée. Pas toujours facile dans le cadre professionnel !

    La prise en charge de la somnolence diurne et des accès d’endormissement repose aussi sur la prise d’un psychostimulant : le modafinil. La qualité du sommeil nocturne peut quant à elle être améliorée par la prise de somnifères. Enfin d’autres médicaments peuvent être prescrits, notamment contre la cataplexie.

    • Source : Réseau Morphée – Inserm, consultés le 27 septembre 2019

    • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

    https://destinationsante.com/

    Le Saviez-Vous ► Rôle des taches, taille du cou… Chiffres et infos insolites sur la girafe


    Quel bel animal la girafe avec son long cou et ses grandes jambes sans oublier ses taches. Vous imaginez que son coeur est à environ 2 mètres de son cerveau ? Et pour boire, c’est un peu compliqué pour cette bête. Ces tâches pas une girafe n’est pareil …
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    Rôle des taches, taille du cou… Chiffres et infos insolites sur la girafe


    Nairobi (AFP)

    La girafe, considérée comme « vulnérable » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), a perdu 40% de sa population entre 1985 et 2015. Voici quelques faits étranges ou cocasses concernant l’une des icônes de l’Afrique, et plus grand animal terrestre au monde.

    La hauteur du cou

    La girafe peut mesurer jusqu’à 5,5 mètres de haut, et impressionne particulièrement par la taille de son cou.

    Comme chez l’homme, le cou de la girafe ne compte que sept vertèbres, mais chacune d’entre elles mesure quelque 25 cm de long.

    Ce cou est particulièrement utile pour atteindre les feuilles des arbres dont les girafes se nourrissent. Il est toutefois trop court pour permettre à la girafe d’atteindre le sol avec son museau pour boire de l’eau sans qu’elle plie ou écarte les pattes, une entreprise difficile pour cet animal longiligne.

    Heureusement pour elle, la girafe n’a pas besoin de boire tous les jours, car elle s’hydrate avec les plantes qu’elle ingère.

    Le cou est aussi utilisé pour un rituel très élaboré dans lequel les girafes s’affrontent en balançant leur cou pour établir leur domination.

    Les taches

    Avec son pelage tacheté, ses longues pattes et son cou, la girafe – animal charismatique qui ne fait toutefois pas partie du célèbre « Big Five » (lion, éléphant, rhinocéros, buffle et léopard) – a reçu le nom latin de « camelopardalis », qui veut dire chameau-léopard.

    Ces taches ne servent pas qu’à se camoufler. Selon la Fondation pour la préservation de la girafe, chaque tache est entourée d’un système très élaboré de vaisseaux sanguins qui fonctionne comme une fenêtre thermique, permettant de réguler la température du corps.

    Comme une empreinte digitale pour l’homme, chaque girafe a un pelage au motif unique.

    Grosse langue, gros cœur

    Chez cet animal hors de proportion, la langue peut mesurer jusqu’à 50 cm et lui permet de brouter avec plus de facilité les étages supérieurs de son arbre favori, l’acacia.

    Les scientifiques pensent que la couleur bleue-noire de la langue la protège d’une exposition prolongée au soleil. Il est également largement accepté que la salive de la girafe a des propriétés antiseptiques pour protéger sa langue des épines de l’acacia.

    Le coeur d’une girafe pèse 11 kilos et est assez puissant pour relever le défi d’envoyer le sang jusqu’au cerveau, situé à environ deux mètres de lui.

    Afin de protéger le cerveau de changements subits de pression sanguine lorsqu’elle se penche en avant pour boire, le système coronaire de la girafe comporte des valves qui régulent le flux sanguin. Il possède également des vaisseaux sanguins élastiques qui se dilatent et se contractent pour réguler ce flux.

    Les vaisseaux sanguins des pattes de la girafe ont été étudié par la Nasa pour la conception des combinaisons spatiales.

    Reproduction

    Parmi les mammifères, les girafes ont une des plus longues périodes de gestation: 15 mois. Elles accouchent debout, ce qui signifie que leur progéniture tombe de près de deux mètres de haut en naissant.

    Cette étonnante introduction à la vie met les nouveaux-nés sur leurs pattes et prêts à courir en moins d’une heure. Un bébé girafe est plus grand que la moyenne des humains adultes.

    Dans la nature, les girafes peuvent vivre jusqu’à 25 ans, contre 35 ans en captivité.

    Génétique

    L’ancêtre de la girafe est un animal ressemblant à une antilope de près de 3 m de haut, qui sillonnait les forêts d’Asie et d’Europe il y a entre 30 et 50 millions d’années. L’animal vivant qui lui est le plus proche est l’okapi.

    En septembre 2016, une étude scientifique a montré qu’il y avait en fait quatre espèces distinctes de girafes et non une seule séparée en neuf sous-espèces, comme on le pensait jusque-là. Des discussions sont en cours pour faire reconnaître cette taxonomie par l’IUCN, ce qui favoriserait la mise en place de mesures de protection spécifiques.

    https://www.geo.fr/

    Certaines caractéristiques des taches du girafon sont transmises par sa mère


    Les girafes sont facilement identifiables avec leur long coup et leurs taches. Ce que les scientifiques ont pu constater est la forme, la couleur et la circularité des taches sont transmises par la mère. Cela pourrait être un moyen d’identifier les girafes d’une même famille étant donné qu’ils ne changent pas avec l’âge
    Nuage


    Certaines caractéristiques des taches du girafon sont transmises par sa mère

    Taches d'une girafe

    Certaines caractéristiques des taches des girafes seraient transmises par la mère à ses girafons.

    © XAVIER ORTEGA/SOLENT/SIPA

    Par Anne-Sophie Tassart

    A quoi servent les taches des girafes ? Ces motifs sont-ils héréditaires ? Une équipe de chercheurs a apporté des éléments de réponse à ces questions dans une nouvelle étude parue dans le journal scientifique PeerJ.

    Un long cou, des taches dispersées sur le corps : il n’en faut souvent pas plus pour distinguer une girafe d’un autre animal. Mais à l’instar des rayures du zèbre, il reste difficile d’expliquer les variations de ces motifs ainsi que leur utilité. Selon une étude parue le 2 octobre 2018 dansPeerJ, ces taches seraient particulièrement importantes pour la survie et certaines de leurs caractéristiques seraient génétiques.

    Une survie accrue grâce à des motifs spécifiques

    Les motifs présents sur le corps des animaux et notamment des mammifères, peuvent jouer plusieurs rôles : la régulation de la chaleur corporelle, le camouflage ou encore la reconnaissance entre congénères. Bien souvent, ils influencent la survie de l’animal et/ ou sa reproduction. Soutenus par l’Université de Pennsylvanie, trois chercheurs ont photographié des girafons Masaï (Giraffa camelopardalis tippelskirchii) en Afrique et ont évalué leur survie. Première constatation : la forme des taches et leur taille joue un rôle dans la survie de l’animal. Les girafons arborant des taches plus larges (et donc moins nombreuses) et dont les contours sont moins lisses ont plus de chances de survivre durant les premiers mois de leur vie.

    « Il est possible que ces caractéristiques favorisent le camouflage de ces girafons dans la végétation », supposent les chercheurs.

    Sur 11 caractéristiques, 2 sont transmises par la mère

    Cette étude a également permis de valider une hypothèse vieille de 50 ans.

     « Le Dr Anne Innis Dagg – la pionnière des recherches de terrain sur les girafes en Afrique – a montré en 1968 que la forme, le nombre, les zones et la couleur des taches des girafes peuvent être hérités mais son analyse provenait une petite population vivant dans un zoo, explique dans un communiqué Monica Bond, co-auteure de l’étude. Nous avons utilisé sur des girafes sauvages des moyens modernes d’imagerie et des techniques d’analyse pour confirmer ses conclusions ».

    En photographiant les robes des girafes et en comparant celles des petits à celles de leur mère grâce à un logiciel, les chercheurs ont noté que deux caractéristiques sur 11 semblent héritées : la circularité (taches sphériques ou plus elliptiques) et la forme des contours (lisses ou dentelés). Cependant, il leur a été impossible de confirmer la transmission de la couleur à cause des variations de luminosité entre les photos.

    Comparaison de la forme des taches des mères (à gauche) avec celle des girafons (à droite) © PeerJ / DE Lee

    Ces motifs ne changeant pas avec l’âge, ils pourraient être d’excellent moyen d’identification des animaux et pourquoi pas, permettre de supposer des liens de parenté entre eux. En outre, étudier ces taches permettra peut être un jour de comprendre pourquoi et comment ces formes complexes ont évolué sur leur corps.

    https://www.sciencesetavenir.fr

    É.-U: une erreur judiciaire corrigée grâce à la généalogie génétique, une première


    Quand on fait un test ADN pour mieux connaitre nos origines cela reste dans des banques de données. Aux États-Unis, ces banques de données sont une mine d’or qui peut relier à des suspects pour des crimes commis. D’ailleurs, c’est grace aux arbres généalogiques qu’ils ont pu arrêter un tueur en série en Californie. Donc, s’ils peuvent trouver des criminels, ils peuvent aussi innocenter. Un homme accusé à tort d’un viol suivi d’un meurtre a retrouver sa complète liberté et le vrai criminel fut arrêter.
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    É.-U: une erreur judiciaire corrigée grâce à la généalogie génétique, une première


    Christopher Tapp serre dans ses bras Carol Dodge,... (PHOTO MONTE LAORANGE, AP)

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    Christopher Tapp serre dans ses bras Carol Dodge, la mère d’Angie Dodge, violée et tuée en 1996.

    PHOTO MONTE LAORANGE, AP

    Agence France-Presse
    Washington

    La généalogie génétique, une technique révolutionnaire d’enquête qui croise ADN et arbres généalogiques, a permis mercredi pour la première fois qu’un Américain victime d’une erreur judiciaire soit disculpé.

    Un tribunal de l’État de l’Idaho a totalement blanchi Christopher Tapp, qui a passé 20 ans en prison pour le viol et le meurtre d’Angie Dodge en 1996. 

    « C’est une nouvelle vie, un nouveau début, un nouveau monde pour moi et je vais profiter de chaque jour », a déclaré M Tapp, 43 ans, à l’issue de l’audience, selon les médias locaux.

    Cette décision fait suite à l’arrestation en mai d’un autre homme, Brian Dripps, qui a avoué avoir commis le crime après avoir été confondu par la généalogie génétique.

    Cette technique consiste à comparer un échantillon d’ADN prélevé sur une scène de crime avec les bases de données publiques de sites internet.

    Aux États-Unis, de nombreuses personnes réalisent des tests ADN pour retrouver des cousins éloignés et confient leur profil génétique à ces sites. 

    Les enquêteurs retiennent les personnes ayant des profils ADN proches de celui laissé sur la scène de crime puis retracent leurs arbres généalogiques pour voir où ils se croisent, ce qui leur permet généralement de mettre un nom sur l’ADN suspect.

    Cette technique a permis l’arrestation en avril 2018 d’un homme soupçonné d’être le « tueur du Golden State », auteur de 12 meurtres et d’une cinquantaine de viols en Californie dans les années 1970 et 80. 

    Environ 70 dossiers criminels ont été résolus depuis grâce à elle.

    Mais c’est la première fois qu’elle sert à innocenter une personne déclarée coupable.

    « C’est un sentiment incroyable que d’aider un homme à laver son nom », a déclaré à la chaîne ABC la généalogiste CeCe Moore qui a supervisé les recherches.

    Le dossier contre Christopher Tapp avait toutefois commencé à s’effondrer avant l’usage de la généalogie génétique.

    En 1998, il avait été condamné à 30 ans de prison uniquement sur la base d’aveux, sur lesquels il était ensuite revenu.

    En 2017, il avait été libéré de prison dans le cadre d’un accord avec la justice mais l’accusation de meurtre n’avait pas été abandonnée.

    Fin 2018, ses défenseurs avaient obtenu le droit d’utiliser des traces de sperme retrouvées dans la chambre de la victime et la généalogie génétique les avait menés jusqu’à Brian Dripps.

    Celui-ci, qui vivait en 1996 en face de la jeune femme, avait rapidement avoué le meurtre.

    Le procureur du comté de Bonneville dans l’Idaho en avait tiré les conséquences et demandé l’annulation de sa procédure, ce qu’un juge a validé mercredi.

    https://www.lapresse.ca/