Un Japonais devient le premier navigateur aveugle à traverser le Pacifique


En ville, un non-voyant doit avoir ses sens aiguisés pour se déplacer, mais en mer, il n’y a pas autant de bruit, des odeurs … pour se diriger. Pourtant, un non-voyant a traversé le Pacifique de la Floride jusqu’au port de Fukushima au Japon en voilier. Il a simplement eu avec un autre navigateur qui l’a aider oralement
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Un Japonais devient le premier navigateur aveugle à traverser le Pacifique

 

Mitsuhiro Iwamoto et son navigateur Doug Smith. © reuters.

Un navigateur japonais est devenu samedi le premier non-voyant à réaliser une traversée sans arrêt de l’océan Pacifique à bord d’un voilier, a rapporté la presse japonaise.

Mitsuhiro Iwamoto, 52 ans, est arrivé dans la matinée dans le port de Fukushima à bord de son voilier ‘Dream Weaver’ long de 12 mètres, environ deux mois après avoir quitté la Californie.

Mitsuhiro Iwamoto, qui réside à San Diego, sur la côte pacifique de Californie, a quitté cette ville américaine le 24 février, ensemble avec Doug Smith, un navigateur américain qui l’a aidé oralement en lui donnant des informations comme la direction des vents.

Il s’agit de la deuxième tentative du navigateur japonais. Il y a six ans, son premier voyage avait été plutôt bref et s’est achevé après que son voilier a coulé après avoir heurté une baleine.

« Je suis à la maison. Merci », a dit l’intrépide Japonais lors d’une fête organisée à son arrivée à Fukushima, mettant fin à un voyage long d’environ 14.000 kilomètres.

« Je n’ai pas abandonné et j’ai réalisé mon rêve », a-t-il dit, cité par l’agence de presse japonaise Kyodo News.

C’est pour la première fois qu’un non-voyant réalise une traversée de l’océan Pacifique, a souligné la même source.

Le Japonais, qui a perdu sa vue lorsqu’il avait 16 ans, a entrepris ce voyage pour rassembler des fonds pour des activités caritatives, y compris pour soutenir les efforts des médecins pour prévenir des maladies qui entraînent la cécité, a précisé son site internet.

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Pour les autres espèces, les humains sont cancérogènes avance une étude


C’est clair, l’être humain se comporte comme un virus face aux animaux et ils en sont malades que ce soit la pollution en général, la pollution lumineuse, la diversité génétique diminué, produit chimique, la nourriture qui n’est pas adapté aux animaux, les catastrophes nucléaires, produits chimiques.
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Pour les autres espèces, les humains sont cancérogènes avance une étude

 

Tortue

Tortue marine souffrant de plusieurs tumeurs sur la face.

© ERIC GAY/AP/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

Une équipe internationale de chercheurs est persuadée que l’espèce humaine augmente, par différents processus, le nombre de cancers chez les autres espèces animales. Ils réclament plus d’études sur ce sujet.

« L’espèce humaine peut être définie comme une espèce oncogène modulant l’environnement de manière à causer des cancers chez les autres populations animales », assure une équipe internationale de chercheurs dans une étude parue le 21 mai 2018 dans la prestigieuse revue Nature Ecology & Evolution.

Selon eux, il est fort probable que les activités humaines peuvent augmenter le nombre de cancers dans les populations animales « à travers de nombreux processus ». Et dans leur étude, les scientifiques affirment également que l’impact des cancers dans les populations d’animaux sauvages est largement sous-estimé.

Pollution, lumière, nourrissage et diversité génétique

Première responsable évoquée dans l’étude : la pollution et pas seulement celle causée par les pesticides et les herbicides. Les différents contaminants trouvés aussi bien sur la terre ferme que dans l’eau sont capables de favoriser la formation de tumeurs de différentes façons : par mutations somatiques, à cause de portions ADN devenues impossibles à réparer mais aussi à cause d’effets sur le système immunitaire ou encore sur la sécrétion d’hormones. Les chercheurs n’oublient pas non plus les conséquences considérables qu’ont pu avoir les catastrophes nucléaires de Tchernobyl ou encore de Fukushima sur les espèces animales. D’ailleurs, une étude a démontré une hausse du nombre de tumeurs chez les oiseaux évoluant à proximité de la centrale nucléaire ukrainienne. Les biologistes notent également l’incidence des micro-plastiques ingérés par de nombreuses espèces animales. Si leur effet sur la santé reste méconnus (également chez l’humain), les chercheurs n’excluent pas une probable influence sur la formation de tumeurs.

Les chercheurs pointent du doigt une autre pollution : la pollution lumineuse.

« La mélatonine est une hormone possédant des propriétés anti-tumorales présente chez tous les vertébrés, expliquent-ils dans l’étude. Elle est sécrétée rythmiquement par l’épiphyse avec un pic durant la nuit pour ensuite être supprimée par la lumière et elle est impliquée dans la régulation du rythme circadien. Même une contamination lumineuse minimale est connue pour perturber la production circadienne de mélatonine et promouvoir la croissance de tumeurs chez des rats élevés en captivité ».

En outre, cet éclairage entraîne une perturbation du sommeil alors que celui-ci est lié au bon fonctionnement du système immunitaire.

L’homme agit aussi – volontairement ou non – sur le régime alimentaire des animaux en évitant de jeter ses ordures ou alors en appâtant volontairement les animaux avec de la nourriture bien souvent non adaptée.

« Des études menées sur des espèces sauvages indiquent que les effets anthropogéniques peuvent modifier le microbiote des animaux sauvages en changeant notamment la composition de leur flore intestinale par exemple en réponse à l’urbanisation chez les oiseaux », note l’étude.

Or, chez l’homme, un déséquilibre du microbiote intestinal peut favoriser l’apparition de cancers. Les chercheurs soupçonnent donc un processus identique chez les autres espèces animales.

© Simon MALFATTO, Sophie RAMIS / AFP

Dernier facteur abordé par l’étude : la diminution de la diversité génétique chez certaines espèces  notamment à cause de la fragmentation de l’habitat ou encore du braconnage. La réduction de la population et donc la baisse de la diversité génétique ne permet pas d’éliminer les gènes délétères. Ceux-ci perdurent donc, favorisant différentes pathologies dont le cancer.

« Par exemple, bien que les chiens et les chats montrent une diversité phénotypique exceptionnelle, ils ont une diversité génétique significativement plus faibles que leurs ancêtres sauvages et cela a été relié à la prévalence relativement élevée de cancer chez nos animaux de compagnie », expliquent les chercheurs.

Dans ce cas, l’homme se comporte comme un virus

Pour ces derniers, il est urgent de débuter des recherches concernant l’effet des activités humaines sur le nombre de cancers chez les autres espèces animales.

« Le cancer chez les animaux sauvages est un sujet totalement ignoré et nous voulons stimuler les recherches dessus, explique dans un communiqué Mathieu Giraudeau, auteur principal de l’étude. Nous avons récemment publié plusieurs articles théoriques à ce sujet mais maintenant, nous voulons mettre en lumière le fait que notre espèce influence grandement la prévalence de cancers chez plusieurs autres espèces animales ».

Pour Tuul Sepp, autre auteur de l’étude, l’humain est dans ce cas comparable à un virus, modifiant son environnement afin de le rendre plus adapté à lui-même favorisant parallèlement l’apparition de tumeurs.

« Concrètement, nous sommes en train de faire la même chose. Nous changeons l’environnement pour qu’il nous convienne même si ces modifications ont un effet négatif sur plusieurs espèces à différentes échelles, incluant la probabilité de développer un cancer », déplore le chercheur.

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Un Belge et un Néerlandais ont filmé la zone interdite de Fukushima


Un Belge et un Néerlandais ont été filmés Fukushima. Que reste-t-il de cette ville après 6 ans de cette catastrophe nucléaire ? Tout est figé dans le temps ! Une précipitation de quitter le lieu le plus vite possible laissant les choses en suspends
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Un Belge et un Néerlandais ont filmé la zone interdite de Fukushima

 

 

Depuis plusieurs années, le Néerlandais Bob Thissen et le Belge Frederik Sempens sillonnent des endroits désertés, des « no man’s land » laissés à l’abandon.

Le duo a récemment publié sur sa chaîne YouTube plusieurs vidéos édifiantes montrant la plus sévère zone d’exclusion autour de la centrale nucléaire de Fukushima.

Précisons d’emblée que les deux hommes ont pénétré illégalement en « zone rouge », un endroit interdit et soignement gardé où les radiations peuvent s’avérer très dangereuses. Plusieurs tentatives leur ont d’ailleurs été nécessaires.

« Nous avions un compteur Geiger avec nous et celui-ci oscillait généralement entre 2 et 5 millisieverts. A certains endroits, cela grimpait jusqu’à 400 », explique Bob Thissen à nos confrères de HLN.be.

Au delà de 100 mSv de radiations, on estime qu’il y a un risque de cancer.

« C’est en effet risqué, mais nous voulions prendre ces images. Il n’y a aucun endroit sur terre que l’on peut comparer à Fukushima », poursuit-il.

En visionnant leur reportage, on ne peut en effet que lui donner raison. Les images sont saisissantes: il règne dans cette zone interdite une véritable ambiance de fin du monde. Tout est resté figé depuis que la population a abandonné les lieux, à la hâte, il y a six ans.

Leur passage dans une école est particulièrement marquant.

« Dans les classes les cahiers sont restés sur les pupitres et les cartables sont toujours accrochés aux porte-manteaux », précise Bob Thissen.

A de nombreux endroits, les calendriers affichent encore la date du 11 mars 2011.

En réalisant ces reportages, les deux hommes ont aussi voulu rappeler les dangers du nucléaire.

« Une catastrophe nucléaire peut aussi arriver chez nous. Nous l’avons vraiment réalisé en visitant Fukushima. On aimerait que l’être humain prenne conscience du danger après un événement aussi tragique, mais malheureusement ce n’est pas toujours le cas », conclut-il.

Toutes les vidéos de Bob Thissen et de Frederik Sempens sont à voir sur leur chaîne YouTube.

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Une bombe de la 2e guerre mondiale découverte dans la centrale de Fukushima au Japon


Encore les bombes de la Deuxième Guerre Mondiale hantent les sols. C’est quand même assez terrifiant qu’une bombe de cette époque a été retrouver près de la centrale nucléaire de Fukushima qui a des explosions lors du séisme et tsunami en 2011
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Une bombe de la 2e guerre mondiale découverte dans la centrale de Fukushima au Japon

 

Centrale de Fukushima-Daiichi

Vue aérienne du réacteur 3 de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi.

KOTA KAWASAKI / YOMIURI / THE YOMIURI SHIMBUN

Par Sarah Sermondadaz

Une bombe américaine de 1945 aurait été déterrée à 1 km des réacteurs dans l’enceinte de la centrale sinistrée de Fukushima Daiichi.

Alors que le japon a fêté le funeste anniversaire des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki d’août 1945, une mauvaise nouvelle peut en cacher une autre. Un objet oblong de 85 cm de long pour 15 cm de diamètre, suspecté d’être une bombe, a ainsi été découvert le 10 août 2017 dans l’enceinte de la centrale nucléaire accidentée Fukushima Daiichi, a indiqué Tepco. L’engin, qui pourrait dater de la Seconde guerre mondiale,  a été découvert par un employé d’une société de construction chargée par l’exploitant nucléaire japonais de bâtir un nouveau parking, à une distance d’un kilomètre des réacteurs 2 et 3 du site, selon un porte-parole de Tepco.

La centrale est construite sur une ancienne base aérienne militaire

« Nous avons prévenu les services de police de Futaba qui sont désormais chargés de suivre le dossier », a indiqué un porte-parole de Tepco.

A la police désormais de prendre en charge le déminage de l’engin après avoir évalué ses risques d’explosion. Les travaux de construction ont été interrompus sur le site, mais le périmètre de sécurité ne concerne pas les équipes qui travaillent actuellement près des réacteurs, à environ 1 kilomètre de là, a précisé la compagnie. La centrale nucléaire Fukushima Daiichi fait actuellement l’objet d’importants travaux en vue du démantèlement de ses six réacteurs, dont quatre ont été sévèrement saccagés par des explosions à la suite des violents séisme et tsunami survenus en 2011.

SOUS-TERRAIN. Comment expliquer la présence d’armes de guerre dans le sous-sol ? La région où est implantée la centrale Fukushima Daiichi, située sur les municipalités de Futaba et d’Okuma, abritait en fait une base aérienne de l’armée nippone en temps de guerre et a subi des bombardements américains en 1945, selon les informations dont dispose Tepco. Or, des bombes américaines sont toujours occasionnellement retrouvées au Japon, même plus de 70 ans après la fin du conflit.

Avec AFP

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Six ans après Fukushima, des centaines de Japonais rentrent chez eux


Ceux qui vont réintégrer Fukushima, sont vraiment courageux. La vie ne sera probablement pas facile pour vivre, aucun travail et tout recommencer à zéro sans savoir si le danger de radiation est encore présent malgré ce qu’en disent les autorités
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Six ans après Fukushima, des centaines de Japonais rentrent chez eux

 

Le reportage d’Ève Couture

Six ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon provoquée par un important séisme suivi d’un tsunami, plusieurs centaines de ses résidents s’apprêtent à rentrer chez eux.

Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters

Depuis novembre, les personnes qui se sont enregistrées auprès des autorités ont le droit de passer une nuit en ville. Les restrictions seront totalement levées à la fin mars pour certaines parties de la ville de Namie et de trois autres villes.

Une soixantaine d’employés s’affairent dans l’hôtel de ville de Namie, largement intact, pour préparer le retour d’anciens habitants.

Environ 53 % des habitants ont toutefois affirmé ne plus vouloir y retourner, selon un sondage du gouvernement publié fin septembre.

Située à 4 km de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi, la municipalité est la localité la plus proche du cœur de la tragédie.

Les habitants se sont dits préoccupés par les risques d’irradiation ou la sécurité de la centrale en cours de démantèlement, une opération qui doit durer 40 ans.

Des policiers procèdent à des opérations de recherche à Tomioka dans la région de Fukushima.

Des policiers procèdent à des opérations de recherche à Tomioka dans la région de Fukushima. Photo : La Presse canadienne/Koji Harada/Kyodo News

Les jeunes ne reviendront pas. Il n’y a ni emplois ni éducation pour les enfants. Yasuo Fujita, un ancien habitant qui tient un restaurant à Tokyo

Namie, qui comptait 21 500 habitants avant le séisme et le tsunami dévastateurs du 11 mars 2011, s’est vidée.

Yasuo Fujita ajoute n’avoir aucune envie de vivre près d’un lieu de stockage du sol contaminé, qui est désormais systématiquement retiré par les services de nettoyage.

Dans la localité voisine de Tomioka, la persistance de la radioactivité ne permet pas le retour des habitants.

La premier ministre du Japon, Shinzo Abe, se recueille lors des commémorations du sixième anniversaire de la tragédie de Fukushima

La premier ministre du Japon, Shinzo Abe, se recueille lors des commémorations du sixième anniversaire de la tragédie de Fukushima. Photo : Reuters/Koji Sasahara/Pool

Commémorations

Des foules se sont recueillies entre autres à Sendai, à Ishinomaki, à Rikuzentakata et à Minamisanriku samedi pour souligner le sixième anniversaire de la pire catastrophe depuis Tchernobyl en 1986.

Des milliers de personnes ont déposé en silence des fleurs et des bougies le long des 500 kilomètres de côtes des régions touchées par la triple catastrophe.

À la suite du séisme et du tsunami du 11 mars 2011, 18 446 personnes ont péri ou disparu. L’accident de la centrale nucléaire a forcé le déplacement de 123 000 Japonais.

Une minute de silence a été observée dans tout le pays, au moment précis où a eu lieu le tremblement de terre de magnitude 9, qui a déclenché une gigantesque vague meurtrière.

Une cérémonie officielle en présence de Shinzo Abe s’est tenue à Tokyo.

Le premier ministre du Japon a promis de « prendre soin tant des esprits que des corps » des personnes touchées et de « développer les régions touchées, dans le respect de leurs besoins ».

De nombreux déplacés ont cependant reproché aux autorités de presser le retour des résidents dans les régions contaminées afin de rendre la situation plus propice à la venue des Jeux olympiques de Tokyo en 2020.

« Nous ne sommes pas responsables de l’accident de la centrale nucléaire. Nous ne faisons que demander aux autorités de prendre des mesures pour aider les personnes évacuées, mais elles ne le font pas. Je ne peux accepter cela et je ne comprends pas pourquoi nous devons nous trouver dans cette situation si difficile », a lancé Miyako Kumamoto, du Comité de liaison des organisations de victimes de la catastrophe nucléaire, lors d’une conférence de presse avant les commémorations.

Elle demande la poursuite des aides financières et une reconnaissance du statut des victimes.

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Une visite virtuelle pour ne pas oublier Fukushima


Revoir sa ville dans un tel état d’abandon doit être difficile pour ces gens qui ont du tout quitter à cause de la catastrophe nucléaire suite au tsunami en 2011. Avec cliquant sur le lien en bas du billet, vous pourrez visiter et voir l’abandon des maisons et commerces
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Une visite virtuelle pour ne pas oublier Fukushima

 

Au Japon, c’est la commémoration depuis quelques jours du cinquième anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Dans certaines villes touchées par le tsunami du 11 mars 2011 et proches de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi, le temps s’est arrêté depuis.

Et pour mieux s’en rendre compte, la ville de Namie se visite virtuellement sur Google Maps.

Dans une ville laissée à l’abandon

Le projet de visite virtuelle a en fait été mené il y a deux ans, à la demande des habitants de la ville évacuée qui demandaient à voir leurs maisons. La municipalité de Namie – bourgade de 21 000 habitants – a mis en place un projet de visite virtuelle avec Google Maps. Rue par rue, Namie peut ainsi être visitée avec Google Street View.

La ville est dévoilée telle qu’elle était en 2013, deux ans après la catastrophe et toujours sans retour de ses habitants. Rues défoncées, maisons qui s’écroulent, commerces abandonnés à la hâte… un terrible décor post-apocalyptique… le centre de Namie a été épargné en partie par le tsunami, mais les maisons les plus proches de la côte ont été balayées. Le retour des réfugiés est prévu pour 2017, mais la décontamination de la ville se poursuit encore.

La visite de Namie sur Google Maps

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FUKUSHIMA. Il y a toujours des fuites radioactives dans l’océan. En voici la preuve


Nous n’avons pas fini d’entendre parler de Fukushima, même si cela fait 5 ans qu’une catastrophe nucléaire s’est produit après le tsunami. Dans l’océan, la radioactivité est en baisse, mais constante, à cause des fuites qui ne sont pas contrôlées
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FUKUSHIMA. Il y a toujours des fuites radioactives dans l’océan. En voici la preuve

 

Une matrice de 24 bouteilles vides pour réaliser des échantillons de l'eau du Pacifique, afin d'y déceler des traces de pollution par la centrale ravagée de Fukushima. © Photo by Irina Rypina, Woods Hole Oceanographic Institution

Une matrice de 24 bouteilles vides pour réaliser des échantillons de l’eau du Pacifique, afin d’y déceler des traces de pollution par la centrale ravagée de Fukushima. © Photo by Irina Rypina, Woods Hole Oceanographic Institution

Par Loïc Chauveau

5 ans après le tsunami, les mesures sur la radioactivité des eaux de l’océan Pacifique montrent un relargage continu de strontium et de césium par la centrale nucléaire japonaise de Fukushima.

INDICATEURS. Depuis le 11 mars 2011 – et uniquement sur fonds privés– le chercheur Ken Buesseler du Wood Hole Oceanographic Institution (WHOI) de Boston (Massachusetts)sillonne l’océan Pacifique pour quantifier les émissions radioactives dans l’eau. Il traque trois indicateurs. Le césium 137 a l’avantage d’avoir une radioactivité qui ne faiblit que de moitié sur une période de 30 ans, mais il a le désavantage de ne pas être spécifique à la catastrophe nucléaire de Fukushima puisque, sur une telle période, ce radioélément peut aussi provenir d’autres sources nucléaires. Le césium 134 est lui spécifique à Fukushima car sa rémanence dans l’environnement n’est que de deux ans. En l’absence de toute autre source possible d’émissions sur un laps de temps aussi court, seule la centrale nucléaire japonaise peut être à l’origine de la présence de cet élément. Enfin, le strontium 90 est un élément lui aussi spécifique de la catastrophe, mais ses teneurs sont 40 fois plus faibles que les deux isotopes du césium et donc plus difficilement détectable.

Ken Buesseler devant les côtes du Japon. © WHOI

Tous les ans depuis cinq ans, Ken Buesseler et son équipe prélèvent des échantillons d’eau près des côtes du Japon et en plein océan. Pour les côtes américaines, les chercheurs ont fait appel aux usagers de la mer. Baigneurs, plaisanciers, employés de la marine marchande, sont invités à remplir des bouteilles d’eau et à indiquer le lieu exact du prélèvement avant de l’envoyer au laboratoire via un site de science participative, « our radioactive ocean ». En tout, plus d’un millier échantillons ont ainsi pu être collectés.

Une radioactivité en forte baisse mais des fuites toujours non contrôlées

Les résultats montrent que la radioactivité relâchée est aujourd’hui des centaines de fois plus faible qu’au moment de l’explosion des trois réacteurs. Cependant, les teneurs restent désormais constantes.

« Nous ne constatons pas la baisse continue à laquelle on pourrait s’attendre si toutes les fuites avaient été stoppées, affirme Ken Buesseler dans une communication du 8 mars. Au contraire, nous trouvons encore des valeurs élevées ce qui confirme qu’il y a toujours des rejets en provenance de la centrale ».

Les émissions ne sont donc pas encore « sous contrôle » comme l’affirment les autorités japonaises qui s’appuient sur le fait que les teneurs relevées sont en dessous des limites réglementaires.

Au moment de la catastrophe, l’eau de mer en face de la centrale a contenu jusqu’à 50 millions de becquerels par m3 (Bq/m3). Les teneurs les plus élevées relevées en 2015 n’ont pas excédé 200 Bq/m3, et ce après le passage d’un typhon ayant provoqué d’importantes précipitations, soit dans des circonstances très particulières. Cette radioactivité est plus importante qu’avant l’accident nucléaire, mais elle reste cependant 40 fois inférieure aux limites réglementaires américaines pour l’eau potable et bien en dessous des normes de salubrité pour les bains de mer. Le césium provenant de Fukushima a été enregistré pour la première fois en février 2015 sur la côte ouest d’Amérique du nord. Les teneurs les plus élevées trouvées dans la zone est du Pacifique n’excèdent pas les 11 Bq/m3. C’est 50 fois plus que la situation antérieure à l’accident, mais 500 fois moins que les limites sanitaires américaines.

ÉROSION. Les chercheurs s’interrogent sur l’évolution du strontium 90. Ce radioélément pose un problème de santé publique important. Au contraire du césium qui est vite éliminé par l’organisme, le strontium se fixe dans les os. Il est donc difficilement éliminé par les poissons et coquillages et peut ainsi affecter la santé humaine. Or, les teneurs en strontium baissent beaucoup moins vite que celles du césium. Alors qu’il y avait 40 fois plus de césium que de strontium en 2011, il n’y en avait que dix fois plus en 2013. Ce strontium pourrait provenir de l’érosion des sols japonais contaminés par la pluie. Des quantités énormes de cet élément sont présentes dans les milliers de réservoirs d’eau radioactive qui se multiplient près de la centrale et dans les sols pollués.

Selon Ken Buesseler, la radioactivité des eaux du Pacifique devrait encore augmenter en 2016 avant de commencer à décroître. Pas question donc de stopper les mesures mêmes si les quantités retrouvées ne posent pas de problème sanitaire. Dès cet été, l’équipe du WHOI va proposer aux baigneurs et plaisanciers de la côte ouest des bracelets-capteurs capables d’enregistrer la radioactivité de l’eau en temps réel.

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Fukushima : le nombre de cas de cancer bondit chez les enfants au Japon


Tout le monde se souvient de la catastrophe nucléaire qui a touché Fukushima, il y a 5 ans. On voit une remontée du cancer chez les enfants, spécialement le cancer de la thyroïde qui serait dû aux radiations selon plusieurs spécialises, choses que le gouvernement Japonais remet en cause
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Fukushima : le nombre de cas de cancer bondit chez les enfants au Japon

 

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Photo :  ICI Radio-Canada

Un texte d’Yvan Côté

Les problèmes de santé se multiplient à Fukushima, cinq ans après la catastrophe nucléaire. Selon les derniers chiffres du gouvernement japonais, 116 jeunes de moins de 18 ans ont contracté un cancer de la thyroïde.

Comme des centaines de milliers d’autres parents, Minami Shioda est inquiète. Sa fille Airu est née deux ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima.

Pendant des mois, elle a pu limiter son exposition aux radiations en gardant son enfant à l’intérieur de la maison. Mais dorénavant, cette stratégie ne fonctionne plus. Airu a aujourd’hui trois ans, et elle a besoin de jouer à l’extérieur.

« Je suis effrayée tout simplement parce que ma fille joue dehors. Ce n’est pas normal. Je suis obsédée par tout ce qu’elle touche et par les mares d’eau. Tout peut être radioactif ici. » — Minami Shioda

C’est pourquoi elle a décidé, il y a quelques jours, de se rendre dans l’une des seules cliniques de dépistage du cancer de la région de Fukushima, où on effectue toujours des tests cinq ans après la catastrophe.

À l’intérieur de l’hôpital d’Isikakwa, elle a rencontré d’autres parents alarmés, des enfants malades, des citoyens à la recherche de réponses. Des familles qui angoissent depuis que le gouvernement a annoncé la découverte de 116 cas de cancer de la thyroïde depuis la catastrophe nucléaire. Un nombre anormalement élevé si on le compare à ceux publiés avant l’accident de la centrale de Daiichi en mars 2011.

20 à 50 fois plus de cancers

En fait, selon Toshihide Tsuda, un chercheur de l’Université Okayama, les cas de cancer de la thyroïde chez les enfants vivant à proximité de la centrale nucléaire de Daiichi sont 20 à 50 fois plus nombreux que chez les autres jeunes dans le reste du pays. Et ce qui impressionne le plus ce chercheur, c’est la rapidité avec laquelle ces cas sont apparus.

Selon ces données, les tumeurs chez les enfants seraient apparues en moins de cinq ans à Fukushima. Beaucoup plus rapidement qu’à la suite de l’accident nucléaire de Tchernobyl, où les premiers cas ont été décelés après sept ou huit ans.

La recherche du professeur est cependant loin de faire l’unanimité au Japon. Elle est remise en cause par le gouvernement du premier ministre Shinzo Abe et par plusieurs professionnels de la santé dans le pays.

« Bien des gens disent que c’est relié aux radiations, mais ce n’est pas du tout la réalité. L’exposition après Tchernobyl au Bélarus était de 1100 millisieverts, alors qu’ici elle n’a été que de 4 millisieverts. On ne peut tout simplement pas relier l’accident nucléaire à ces nouveaux cas », affirme le Dr Tsubokura Masaharu.

Le médecin explique plutôt cette recrudescence des cas de cancer de la glande thyroïde par de meilleures campagnes de dépistage dans le pays. À son avis, il est impossible que ce soit relié à la centrale de Daiichi pour trois raisons :

  1. Les enfants touchés à Fukushima sont en moyenne plus âgés qu’à Tchernobyl;
  2. L’exposition ici a été moins grande;
  3. Une tumeur met de 5 à 10 ans avant de se développer.

Cette évaluation dérange le groupe Greenpeace, qui se penche sur l’impact de l’explosion des trois réacteurs à Fukushima depuis 2011.

« C’est inacceptable de dire des choses pareilles, parce qu’il y a encore de nombreuses incertitudes sur la relation entre le niveau de radiation et les cas de cancer. On ne sait toujours pas dans quelle mesure la population sera véritablement touchée. »— Jan Vande Putte, de Greenpeace

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Photo :  ICI Radio-Canada

Un seul travailleur indemnisé

L’autre controverse médicale à Fukushima touche les travailleurs. Des milliers d’hommes et de femmes se sont relayés depuis cinq ans pour nettoyer la centrale nucléaire. Jusqu’à maintenant, le gouvernement n’a reconnu qu’un seul cas de leucémie relié à l’exposition aux radiations. Des dizaines d’autres dossiers d’ouvriers atteints de cancer ont été écartés par Tokyo.

« Ce qui nous fâche, c’est que les autorités n’apprennent pas et continuent à nier qu’il y a probablement un effet. De dire qu’il n’y a pas d’impact n’est manifestement pas scientifique; c’est politique et ce n’est pas respectueux pour les gens qui sont touchés », affirme Jan Vande Putte.

Après plusieurs heures à la clinique d’Isikawa, Minami a finalement reçu la réponse qu’elle espérait : tous les tests effectués sur sa fille Airu indiquent qu’elle est en pleine santé.
Un soulagement pour la mère, même si ses craintes sont loin d’avoir disparu. Elle limite toujours les sorties de la fillette et s’abstient de lui servir toute nourriture qui a été cultivée dans la région de Fukushima.

 

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INSOLITE Un poisson monstrueux pêché près de la centrale de Fukushima


Ce poisson est connu par les spécialistes, il vit dans les profondeurs, cependant, c’est sa longueur qui est impressionnante qui serait le double de la normale. Est-ce un poisson qui aurait subi une mutation due à la radioactivité de la centrale nucléaire à Fukushima ?
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INSOLITE

Un poisson monstrueux pêché près de la centrale de Fukushima

 

Un poisson monstrueux pêché près de la centrale de Fukushima

Crédit photo : Capture d’écran The Daily Mail

Le poisson qui vient d’être pêché par un Japonais a une allure terrifiante, digne des films de science-fiction.

Il s’agirait d’un poisson-loup, aux dimensions impressionnantes: près de deux mètres de longueur.

Sa gueule semble assez grande pour avaler un petit enfant, selon The Daily Mail.

Le pêcheur Hirasaka Hiroshi, qui a publié son exploit sur Twitter, se fait une spécialité d’attraper des poissons hors du commun.

(Capture d’écran TVA Nouvelles)

Un poisson-loup normal mesure environ 1,2 mètre. On retrouve ces habitants des profondeurs dans le Pacifique et dans l’Atlantique.

La taille du poisson de Hiroshi est-elle due à sa proximité avec la funeste centrale nucléaire?

Depuis l’accident nucléaire de 2011, des poissons ont été capturés avec plus de 2500 fois la limite sécuritaire de radioactivtié.

Rappelons qu’en 2011, à la suite d’un tremblement de terre de magnitude 8,9, et d’un tsunamim, les coeurs de trois réacteurs de la centrale de Fukushima ont fondu, et déversé leur radiation dans l’océan.

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Naoto Matsumura, le dernier homme de Fuksuhima, resté pour les animaux


Cela prend un certain courage de vivre dans la zone interdite de Fuksuhima et s’occuper ainsi des animaux abandonnés après la catastrophe nucléaire, car la vie continue malgré tout
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Naoto Matsumura, le dernier homme de Fuksuhima, resté pour les animaux

 

Naoto Matsumura

Par Sophie Le RouxCrédits photo : Naoto Matsumura – Facebook

Quatre ans après le tsunami ayant entraîné la catastrophe nucléaire de Fukushima, Naoto Matsumura est toujours là. Du haut de ses 55 ans, cet homme est la seule personne vivant encore dans la zone d’exclusion tracée autour de la zone sinistrée.

Il vit toujours dans sa maison, dans la ville côtière de Tomioka, située à une dizaine de kilomètres de la centrale. Et s’il a refusé de partir, c’est pour prendre soin des nombreux animaux abandonnés lors de la catastrophe. Chiens, chats, vaches, cochons, poneys, canards, et même une autruche :  Naoto Matsumura, surnommé Macchan, est la seule et unique personne sur laquelle toutes ces bêtes peuvent encore compter.

L’homme est revenu quelques jours après la catastrophe pour voir comment allaient les chiens de la ferme familiale qu’il avait dû laisser derrière lui pour se mettre à l’abri. Macchan leur a donné à manger et très vite de nombreux autres chiens se sont manifestés.

« Je suis allé les voir et j’ai constaté qu’ils étaient tous encore attachés. Tout le monde dans la ville pensait être de retour dans une semaine ou deux j’imagine » avait-il confié en 2011 au magazine Vice.

« Les animaux m’apportent du réconfort et m’ont permis de survivre »

Depuis, il est revenu chaque jour pour nourrir ces animaux. Il raconte avoir vu les cadavres de centaines de bovins, des troupeaux entiers être emmenés pour être euthanasiés. Et puis il y a ce chien, enfermé pendant près d’un an dans une grange et n’ayant survécu que grâce à des carcasses de vache. Il l’a appelé Kiseki (Miracle).


Nous avons tous été abandonnés par le gouvernement » déplore Naoto Matsumara. « Alors les animaux et moi devons rester ici ».

C’est grâce aux dons des nombreuses personnes qui l’admirent et le soutiennent que cet amoureux des animaux et ses protégés survivent depuis quatre ans. Et c’est au milieu des ruines de Fukushima, exposées aux radiations, que naissent de nouvelles générations d’animaux.


Entièrement dévoué à sa cause, Macchan passe plus de temps auprès de ces bébés qu’auprès de son enfant né en 2013. Un petit garçon né de son union avec une femme rencontrée lors d’une conférence sur le nucléaire au Japon.

« Les animaux m’apportent du réconfort et m’ont permis de survivre » affirme l’homme qui lorsqu’il ne prend pas soin de ses bêtes élève la voix dans le monde contre le nucléaire.

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