Le Saviez-Vous ► Quels sont les 10 passeports les plus puissants pour voyager à travers le monde ?


Avoir un passeport peut ouvrir de multiple porte alors que d’autres beaucoup moins. J’aurais pensé que les Américains serait un peu plus haut que numéro 6.
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Quels sont les 10 passeports les plus puissants pour voyager à travers le monde ?

Quels sont les 10 passeports les plus puissants pour voyager à travers le monde ?© Pixabay

Par Emeline Férard

La société Henley & Partners vient de dévoiler une mise à jour de son classement des passeports les plus puissants du monde. Cette fois-ci encore, le podium est occupé par trois nations asiatiques, le Japon à égalité avec Singapour, suivi de la Corée du Sud.

« Pour certaines personnes, un passeport est un portail sur le monde. Pour d’autres, c’est une barrière pour la liberté de voyage qu’ils recherchent ».

 Quand il s’agit de voyager, tous les passeports ne se valent pas. Si certains ouvrent sans problème les portes de nombreux pays, d’autres obligent leur propriétaire à passer par de nombreuses démarches pour traverser les frontières.

C’est de ce constat qu’est né le Henley Passport Index mis au point par la société Henley & Partners. Cet indice est calculé à partir de données régulièrement mises à jour par l’Association internationale du transport aérien (AITA) et prend en compte la législation en cours autour des visas sur plus de 220 destinations de voyage.

Chaque année, les experts de la société considèrent ainsi 199 passeports auxquels ils attribuent chacun une note en fonction des données collectées. Le résultat permet ensuite d’établir un classement des « passeports les plus puissants au monde », autrement dit, les passeports qui permettent de voyager facilement dans le plus grand nombre de pays.

Le Japon encore en tête

Après avoir dévoilé un premier classement pour 2019 en janvier dernier, la société Henley & Partners a publié un nouveau palmarès pour la fin de l’année. Encore une fois, c’est le Japon qui se trouve en tête avec un score de 190 (sur un maximum de 227). Cela signifie que les citoyens japonais peuvent voyager sans visa (ou avec un visa réalisé sur place) dans 190 destinations.

C’est la troisième fois d’affilée que le passeport japonais remporte la première place. Cette fois-ci, il partage toutefois la tête du podium avec Singapour qui a également obtenu la note de 190, progressant de deux points par rapport au dernier classement. La deuxième position est occupée par la Corée du Sud ex aequo avec l’Allemagne et la Finlande qui décrochent tous un score de 188.

Avec 187 destinations « faciles d’accès », le Danemark et l’Italie se placent à la troisième position. C’est également le cas du Luxembourg qui gagne un rang comparé à la précédente version du classement. A l’inverse, la France chute d’une place avec une note de 186 et arrive à la quatrième position, aux côtés de la Suède et de l’Espagne.

« Alors que l’économie globale se transforme et que les centres du pouvoir se déplacent, la position dominante de l’Asie semble inébranlable », relève Henley & Partners dans un communiqué, en référence aux trois nations asiatiques en tête du podium.

Si le top 10 reste relativement stable, la société a mis en avant plusieurs évolutions significatives.

La plus importante est celle des Emirats arabes unis qui, après avoir gagné plus de 40 places au cours de la dernière décennie, viennent à nouveau de progresser de cinq rangs en quelques mois, se classant à la 15e position avec un score de 172. Ceci s’explique par une nouvelle législation qui permet d’accéder sans visa à certains pays africains dont l’Afrique du Sud.

Parmi les autres évolutions, les créateurs de l’indice Henley Passport notent celles de la Chine qui a gagné deux places (passant à la 72e position) et la Russie qui a progressé de trois (48e).

En revanche, le Royaume-Uni et les Etats-Unis demeurent à la 6e position, « la plus basse qu’ils aient jamais occupée depuis 2010 et une chute significative depuis leur première place de 2014 ».

Voici les dix premières places du classement :

1 – Japon, Singapour (190)

2 – Corée du Sud, Allemagne, Finlande (188)

3 – Danemark, Italie, Luxembourg (187)

4 – France, Espagne, Suède (186)

5 – Autriche, Pays-Bas, Portugal (185)

6 – Belgique, Canada, Grèce, Irlande, Norvège, Suisse, Royaume-Uni, Etats-Unis (184)

7 – République tchèque, Malte (183)

8 – Nouvelle-Zélande (182)

9 – Australie, Lituanie, Slovaquie (181)

10 – Hongrie, Islande, Lettonie, Slovénie (180)

Les passeports les moins puissants au monde

Qui dit classement, dit premiers mais malheureusement aussi derniers. Avec cette mise à jour, la fin du classement est occupée par l’Afghanistan et l’Irak dont les passeports n’ouvrent l’accès sans visa qu’à 25 et 27 destinations respectivement. Ils sont suivis, du bas vers le haut, par la Syrie (29), la Somalie et le Pakistan (31), le Yémen (33), la Libye et le Soudan (37).

« Nos recherches actuelles ont montré que lorsque nous parlons de « la puissance du passeport », nous évoquons plus que simplement les destinations dans lesquelles un détenteur peut voyager sans acquérir un visa au préalable « , a souligné le Dr. Christian Kaelin, président de Henley & Partners et créateur du concept de l’indice.

« Souvent, il existe une forte corrélation entre l’exemption de visa et d’autres avantages comme la liberté d’entreprendre et d’investir, l’indépendance du système judiciaire, des finances publiques et des droits de propriété », a-t-il conclu.

Le classement des « passeports les plus puissants du monde » établi grâce au Henley Passport Index est disponible dans ce rapport.

https://www.geo.fr/

Combien valent vos données personnelles sur le dark web?


Ces derniers mois, nous avons entendu parler de vol de données de clients dans certaines entreprises. Ces données sont vendues dans le darknet, le côté sombre d’Internet. Tout est a risque, vol d’identité, carte de crédit, même un dossier médical peut devenir notre pire cauchemar.
Nuage


Combien valent vos données personnelles sur le dark web?

Une main tenant un sac d'argent sort d'un écran d'ordinateur.

Les données volées ont une valeur marchande et peuvent servir aux acteurs malveillants, qui les vendent et les achètent dans les recoins du web.

PHOTO : RADIO-CANADA / ÉMILIE ROBERT

Desjardins, Capital One, Cambridge Analytica… Les scandales liés à la protection des données personnelles se multiplient ces dernières années et nos informations sont plus convoitées que jamais. Certains banalisent la situation. « Je n’ai rien à cacher », entend-on souvent. Pourtant, les risques sont sérieux, et vos données ont une valeur marchande dans les recoins du web.

Le chef de la cybersécurité aux Commissionnaires du Québec, Jean-Philippe Décarie-Mathieu, connaît bien cette facette du monde interlope. Voici ses réponses à nos questions sur le sujet.

Ce texte est le premier d’une série d’entrevues avec des experts en cybersécurité sur des enjeux qui vous préoccupent

Radio-Canada Techno : Où se vendent les données personnelles sur le web?

Jean-Philippe Décarie-Mathieu : Ça se fait sur des cryptomarchés accessibles sur les darknets, donc dans des parties cachées du web. On trouve sur ces marchés de l’information volée, des cartes de crédit fraudées, des outils de hacking, de la drogue, des armes et plus. Il existe plusieurs marchés de différentes tailles, un des plus connus étant BerlusconiMarket.

Dans le fond, ces sites sont comme un eBay du crime électronique. Les vendeurs ont des profils et une réputation, ils montrent des fiches de produits. Tu cherches ce que tu veux acheter, et tu as toi-même une réputation en tant qu’acheteur. On paie le vendeur d’une manière qui est difficilement traçable, généralement en utilisant une cryptomonnaie comme bitcoin ou Litecoin.

Quel genre de données personnelles peut-on acheter?

Il y a de tout. On peut par exemple acheter des fullz, un dossier qui représente en quelque sorte l’identité numérique ou l’entièreté des dossiers personnels de quelqu’un.

Il n’y a pas de définition exacte d’un fullz, mais généralement, on parle d’une date de naissance, d’un numéro d’assurance sociale, d’une adresse, d’un numéro de téléphone… Bref, tout ce qui permet de voler l’identité de quelqu’un.

La valeur des fullz a énormément baissé. Il y a deux ans, ça valait environ 800 $ US. L’an dernier, c’était en dessous de 600 $ et présentement, le prix tourne autour de 150 $.

Il y a tellement de fuites de données et d’informations personnelles accessibles sur le web que les prix chutent drastiquement. C’est l’offre et la demande, mais ça reste très peu cher pour une solution clés en main de vol d’identité.

On peut aussi acheter des accès à des comptes de courriel GMail, Yahoo et autres. Ça se vend pour environ 3 dollars américains et c’est aussi considéré comme des fullz, mais plus en matière d’identité numérique. Il y a beaucoup d’informations personnelles là-dedans : on y trouve toutes les communications des gens depuis souvent des années, et tous leurs mots de passe peuvent être réinitialisés à partir de leur compte.

Des prix de données personnelles en dollars américains

Fullz : 50-150 $ (très variable selon la cote de crédit)

Courriel et mot de passe Gmail : 3 $

Accès à un site web bancaire : 100 $

Numéro de carte de crédit avec code CVV : 60 $

Permis de conduire : 400-500 $ pour un permis d’un État américain (moins cher pour les autres pays)

Passeport canadien : 2000 à 5000 $, aussi peu que 15 $ pour un scan

Carte d’assurance maladie du Québec : 200 $

Nouvelle identité complète (incl. documents, etc.) : 46 000 $

* Les prix fluctuent selon les marchés, les vendeurs, la demande et d’autres facteurs. Ces chiffres ne sont que des estimations.

Concrètement, on peut faire quoi avec mes données?

Toutes sortes d’activités criminelles. Commander un téléphone cellulaire pour faire des transactions de drogue illicite, faire une demande pour une carte d’identité qui requiert plus ou moins de vérification… Il y a plein de raisons pour lesquelles les gens se créent une fausse identité.

C’est rare de voir des cas extravagants, comme se faire coller une hypothèque sans le savoir, parce que les compagnies de carte de crédit ont des bons systèmes pour la fraude, bloquent les cartes et remboursent rapidement les victimes.

Souvent, les gens vont ouvrir des nouveaux comptes de cartes de crédit pour acheter des choses, par exemple 200 cartes prépayées Amazon qui sont ensuite revendues ou utilisées. Une fois que le fraudeur se rend au magasin et achète les cartes, la compagnie de crédit remarque que c’est une fraude et désactive la carte de crédit.

Le fraudeur a maintenant 200 cartes-cadeaux Amazon, et pour qu’il se fasse prendre, il faudrait que la compagnie de crédit parle à Amazon pour savoir où il a acheté les cartes, trouver dans quel dépanneur il les a achetées, appeler le dépanneur pour regarder les caméras et voir à quoi ressemble le fraudeur…

Ça marche bien parce que ça se passe dans différents pays, et on ne va pas faire appel à Interpol pour chaque vol de 200 cartes-cadeaux Amazon.

Même juste mon courriel et mon mot de passe, c’est risqué?

Il y a un an, plein de gens ont reçu un courriel qui leur disait qu’on les avait vus se masturber devant leur webcam. Le message montrait leur mot de passe et disait que s’ils n’envoyaient pas X nombre de bitcoins, on enverrait à toute leur famille des enregistrements d’eux en train de se masturber. On appelle ça de la sextorsion.

Deux groupes criminels en Europe de l’Est ont fait des dizaines de millions de dollars avec ça, et toutes les informations qui ont servi à monter ce stratagème provenaient de fuites publiques. Ils ont réussi à créer un modèle de courriel qu’ils ont pu automatiser et ils l’ont envoyé à des millions de personnes en achetant simplement des listes d’adresses courriel avec des mots de passe. C’est simple et c’est super efficace.

Nos données sensibles peuvent-elles être utilisées d’autres façons?

Prenons par exemple une hypothétique fuite de données d’une banque. L’historique de transactions des gens, c’est de l’information qui parle. Si je suis un ex frustré et que je sais que mon ex est dans cette fuite-là, je peux me servir de ces données comme des munitions contre elle.

J’ai vu ça très souvent, des gens qui espionnent leurs ex, quand j’étais à Crypto.Québec. On recevait au moins un courriel par semaine d’une femme qui nous rapportait ça. C’est plus répandu qu’on pense, et je dirais même que c’est un très gros problème.

Si je veux cibler une personne, il y a plein d’information nominative que je peux utiliser contre elle, que ce soit 10 ans de courriels, de l’historique de navigation, ou autre chose comme son inscription à Ashley Madison, le site de rencontres extraconjugales qui a fait l’objet d’une fuite de données en 2016.

Aussi, je ne sais pas pourquoi on n’entend pas trop parler des dossiers médicaux. Dans l’industrie de la santé, les menaces internes, c’est-à-dire des employés qui sortent de l’info à grande pelletée, sont un problème important. Il y a eu plusieurs fuites comme ça aux États-Unis, et ça peut aussi servir à l’extorsion.

L’information médicale, c’est de l’information très sensible. Ça en dit beaucoup sur nous, sur notre famille et sur nos habitudes de vie. C’est de l’information qui peut être utilisée contre nous et sur laquelle on n’a aucun contrôle.

Le grand drame du 21e siècle est que toutes ces données-là, toutes mises ensemble, peignent un portrait très détaillé de quelqu’un. 

Est-ce que des données de base comme le nom, la date de naissance, l’adresse physique et l’adresse courriel d’une personne valent quelque chose?

Monétairement, ça ne vaut rien parce que ça se trouve dans plein de fuites de données des dernières années qui sont accessibles gratuitement. Il y en a tellement eu que des informations qui sont sensibles, mais non confidentielles sont extrêmement faciles à obtenir.

Ce n’est pas ça qui est vendu sur les cyptomarchés, à moins que ce soit, disons, 150 millions d’enregistrements provenant de plusieurs fuites, toutes mises ensemble dans un package deal. On peut facilement créer sa propre base de données comme celle-là, par contre.

Les données personnelles des Canadiens valent-elles plus que celles d’autres pays?

Elles valent moins que celles des Américains, mais tout ce qui est occidental vaut plus que ce qui est oriental. C’est dommage, mais si tu fais affaire avec quelqu’un en Inde, les gens penseront que c’est une arnaque pour plein de raisons et à cause de plein de préjugés.

Et si on parle de documents, c’est une autre histoire. Un passeport américain vaut plus qu’un passeport nicaraguayen. C’est un peu un reflet du statut de la strate géopolitique du vrai monde qui se transpose là-dedans. Si c’est juste des accès, on s’en fout plus.

Est-ce qu’on prend la vente de données personnelles assez au sérieux?

Je dirais que la valeur des données personnelles et l’importance de leur sécurisation ne sont pas prises au sérieux par tout le monde alors que ça devrait l’être.

Ça dort au gaz au gouvernement. Personne ne comprend les enjeux, et même dans la société civile, personne ne prend ça au sérieux quand les données de dizaines de milliers de personnes ont fuité.

C’est toujours l’histoire du je n’ai rien à cacher. Ça ne change rien si on a une vie de comptable ou non; le problème, c’est qu’on n’a aucun contrôle sur nos données.

Les citations ont été éditées à des fins de clarté et de précision.

https://ici.radio-canada.ca//

Le téléphone en voie de remplacer le passeport


        Je suis septique ! Bien que je ne doute pas du tout des avantages que le téléphone pourrait remplacer un passeport en papier, je suis toujours inquiète sur la sécurité des données. Un passeport, c’est quand même un document plus qu’important.

        Nuage


        Le téléphone en voie de remplacer le passeport

        Une femme en train d'utiliser son téléphone intelligent.

        Le téléphone intelligent pourra aussi servir de passeport.

        PHOTO : ISTOCK

        Radio-Canada

        Et si le téléphone intelligent remplaçait le passeport? C’est ce qui semble se dessiner avec le test effectué mercredi par le Canada et les Pays-Bas.

        Ils ont lancé un projet pilote qui permet de voyager entre les deux pays sur simple présentation d’un téléphone muni d’une nouvelle application contenant l’ensemble des données personnelles d’un voyageur.

        Baptisé « Identité numérique connue du voyageur » ou en anglais KTDI (Known Traveller Digital Identity), ce projet, dirigé par le Forum économique mondial (FEM), a été conçu pour anticiper l’augmentation exponentielle des voyages par avion dans un avenir proche.

        « D’ici 2030, quelque 1,8 milliard de personnes effectueront des vols vers l’étranger, en hausse de 50 % par rapport à 2016. Les systèmes actuels ne permettent pas aux aéroports de prendre en charge autant de monde. Ce projet propose une solution », a déclaré par communiqué le directeur de la mobilité au FEMForum économique mondial, Christoph Wolf.

        Les personnes voyageant entre Montréal ou Toronto et Amsterdam peuvent enregistrer sur leurs téléphones les informations personnelles contenues sur leur passeport, grâce à une application encryptée par la technologie « chaîne de blocs » [blockchain en anglais].

        Leur identité sera confirmée par reconnaissance faciale à leur arrivée dans chaque aéroport, ce qui les dispensera du passage à la police des frontières.

        Ce projet pilote « va améliorer l’expérience des voyageurs tout en s’assurant que la sécurité aux frontières est maintenue », a indiqué le ministre des Transports du Canada, Marc Garneau.

        La chaîne de blocs est un registre décentralisé, public et infalsifiable, qui permet de garantir la fiabilité des informations sans faire appel à un tiers de confiance.

        Accueil mitigé

        Si des voyageurs rencontrés à l’aéroport Montréal-Trudeau voient en cette nouvelle application une façon de gagner du temps, d’autres craignent un vol de leurs données personnelles et préfèrent utiliser le passeport traditionnel.

        Les développeurs se montrent rassurants en soulignant que c’est le voyageur qui donne l’autorisation à l’Agence des services frontaliers ou à la compagnie aérienne d’accéder à ses informations personnelles.

        Selon Pierre Dupont, un des développeurs de l’application, cette nouvelle application réduit le risque de vol de données parce que les informations contenues dans le téléphone ne seront transmises que par un lien sécurisé activé par le voyageur lui-même. Il précise également que les données sont cryptées.

        https://ici.radio-canada.ca/

      Le Saviez-Vous ► En 1974, le pharaon Ramsès II a reçu un passeport pour voyager à Paris


      La momie Ramsès II a un parcours impressionnant même après sa mort. Il devait voyager en France pour passer des examens et découvrir plus sur sa santé et son physique. Les Égyptiens n’ont pas de risques, ils ont fait un passeport en bonne et du forme pour être sûr que la momie revienne au bercail.
      Nuage

       

      En 1974, le pharaon Ramsès II a reçu un passeport pour voyager à Paris

       

      par  Laura Boudoux

       

      L’un des pharaons les plus puissants de l’Égypte ancienne a reçu un passeport officiel lui permettant de se rendre en France, 3 000 ans après sa mort.

      En 1974, les égyptologues avaient constaté que la momie de Ramsès II se détériorait de manière précoce et ils décidèrent donc de l’envoyer à Paris pour une inspection plus poussée. La loi égyptienne voulait alors que les restes humains soient en règles et possèdent donc leurs propres papiers avant de voyager internationalement. Une manière pour le pays d’assurer à la dépouille une protection légale, afin de garantir son retour en Égypte. À l’époque, de nombreux objets et momies avaient en effet été pillés ou volés sans que les musées européens ne respectent les revendications de propriété égyptiennes.

      Un passeport fut donc délivré à Ramsès II, précisant notamment sa date de naissance, 1303 avant J.-C., et sa profession : « Roi (décédé) ». La momie du pharaon arriva finalement à l’aéroport du Bourget en septembre 1976, où un défilé militaire fut organisé en hommage à cette collaboration exceptionnelle entre l’Égypte et la France, comme le racontait cette année-là le New York Times. Reçu avec les mêmes honneurs qu’un chef d’État, Ramsès II fut ensuite emporté au Musée de l’Homme de Paris, où pendant huit mois, une cinquantaine de spécialistes étudièrent ses tissus et son sarcophage.

      Les analyses montrèrent alors des blessures liées à des combats, de l’arthrite, et même un abcès dentaire. Les chercheurs estimèrent également que le pharaon, décédé entre 80 et 85 ans, mesurait 1,73 m et était roux. Il apparut enfin aux scientifiques que le roi d’Égypte souffrait de spondylarthrite ankylosante, une inflammation des articulations de la colonne vertébrale, qui le contraignait à marcher le dos courbé pendant les dernières années de sa vie. Une fois traitée et restaurée, la momie de Ramsès II fut bel et bien renvoyée en Égypte, où elle est depuis exposée, au Musée Égyptien du Caire.

      Source : The New York Times

      https://www.ulyces.co/

      Crimes sexuels sur des enfants à l’étranger: des mesures plus dures réclamées


      C’est pitoyable que des délinquants sexuels sur mineurs inscrit au registre national des délinquants sexuels au Canada peuvent circuler hors pays pour s’adonner aux trafics sexuels en tant que pédophiles. Les enfants qu’importe le pays doivent être protégés. Aux États-Unis et en Australie, ils ont pris des mesures qui sont importantes et auraient sûrement une diminution sur ce genre de tourisme
      Nuage

       

      Crimes sexuels sur des enfants à l’étranger: des mesures plus dures réclamées

       

      GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

      Ceux qui sont inscrits au «registre national des délinquants sexuels» pour des crimes commis sur des mineurs peuvent se déplacer incognito à l’étranger.

      Indigné que des pédophiles canadiens puissent toujours faire du tourisme sexuel et agresser des mineurs à l’étranger, un groupe de protection des droits des enfants continue de faire pression sur Ottawa pour qu’il adopte une ligne plus dure envers les délinquants sexuels, inspiré notamment par les États-Unis qui peuvent les identifier directement sur leurs passeports.

      Début novembre, une nouvelle mesure est entrée en vigueur chez notre voisin du sud. Les États-Unis peuvent révoquer les passeports des délinquants sexuels condamnés et ajouter, lorsqu’ils sont émis de nouveau, la mention suivante:

       «Ce titulaire a été condamné aux États-Unis d’un crime sexuel sur un mineur et est un délinquant sexuel couvert en vertu de la (loi américaine)».

      L’Australie vient aussi tout juste de revoir ses mesures. Le ministre responsable aura bientôt l’obligation d’annuler un passeport d’un délinquant sexuel inscrit sur demande d’une autorité compétente.

      Mais rien de tel au Canada, déplore l’organisme Au-delà des frontières (ECPAT-Canada).

      Il se désole qu’au pays, ceux qui sont inscrits au «registre national des délinquants sexuels» pour des crimes commis sur des mineurs puissent se déplacer en toute impunité et se rendre incognito en Thaïlande ou dans d’autres pays prisés par les touristes sexuels — y compris pour y effectuer du bénévolat dans des orphelinats.

      Pas d’interdiction, à moins qu’ils ne soient sous le coup d’une probation les empêchant de se rendre à l’étranger ou que les conditions de leur remise en liberté ne les en empêchent.

      Annuler les passeports des délinquants sexuels

      Le gouvernement fédéral devrait en faire plus pour protéger les enfants dans des pays étrangers, plaide l’organisme qui demande deux choses. D’abord, que les lois canadiennes soient modifiées afin qu’il soit obligatoire pour le ministre — et non pas discrétionnaire comme c’est le cas actuellement — d’annuler les passeports des délinquants lorsqu’une autorité canadienne le demande, soit un juge ou une agence de protection de l’enfance. Une façon de faire similaire à l’Australie, explique David Matas, un porte-parole de l’organisation, qui précise que la loi australienne n’est pas encore en vigueur.

      L’organisme réclame aussi un timbre comme aux États-Unis, sur les passeports des délinquants inscrits au registre, condamnés pour des crimes sexuels commis sur des enfants. Cela aurait pour effet d’aviser les autorités étrangères qu’un délinquant sexuel s’apprête à entrer sur leur territoire.

      Bref, là où le voyage serait permis, ces pays seraient à tout le moins avisés du passé du voyageur pédophile.

      «Les autres pays, incluant ceux des pays en voie de développement, seraient alors bien mieux équipés pour protéger leurs enfants des prédateurs en voyage et des touristes sexuels visant les enfants. Ils pourraient simplement et facilement leur refuser l’entrée», en refusant d’émettre un visa par exemple, soutient Au-delà des frontières-Canada.

      Selon l’organisme, les changements législatifs au Canada se heurtent toutefois à un obstacle de taille: la Charte canadienne des droits et libertés, qui prévoit que la mobilité est un droit fondamental. M. Matas soupçonne que ce droit à la mobilité est ce qui pose problème ici.

      «Je n’accepte pas cet argument», dit-il toutefois, précisant que ce droit n’est pas absolu. «Nous avons deux droits concurrents ici. Le droit des enfants d’être protégés contre des sévices sexuels et le droit des adultes à la liberté de mouvement. Entre ces deux droits, celui des enfants devrait prévaloir.»

      Quant à une violation de la vie privée, causée par un cachet dans le passeport qui indiquerait que le détenteur a été condamné pour un crime sexuel contre les enfants, et les exposant à des représailles de personnes outrées de leurs crimes, là aussi M. Matas croit que la protection des enfants devrait avoir le dessus.

      L’organisme tente de recueillir un maximum de signatures pour une pétition qu’il entend déposer au Parlement et présenter au ministre de l’Immigration, Ahmed Hussen.

      Questionné à savoir s’il envisageait les changements législatifs mis de l’avant par l’organisme, le bureau du ministre Hussen n’a pas répondu, transférant notre demande au ministère, qui a rétorqué qu’il ne peut commenter sur des décisions politiques ou des changements législatifs futurs.

      Il précise toutefois que le Décret sur les passeports canadiens a été modifié en 2015.

      Cet article prévoit que «le ministre peut refuser de délivrer un passeport s’il a des motifs raisonnables de croire que cela est nécessaire pour prévenir la commission de tout fait visé au paragraphe 7(4.1) du Code criminel», soit les infractions d’ordre sexuel impliquant des enfants à l’extérieur du Canada. Pour les mêmes motifs, il peut révoquer un passeport.

      C’est bien, mais «cela ne va pas assez loin», soutient M. Matas, qui souhaite que la révocation soit obligatoire.

      À noter que le Canada avait aussi modifié ses lois en 2002 afin de mettre un frein au tourisme sexuel et de permettre aux autorités de traduire en justice ici les Canadiens ayant commis des crimes sexuels à l’étranger, peu importe les lois du pays visité.

      Des prédateurs canadiens ayant sévi à l’étranger

      Ernest Fenwick MacIntosh

      L’homme de la Nouvelle-Écosse a été arrêté au Népal en 2014 pour agression sur un garçon handicapé vivant dans un orphelinat. Il a écopé de sept ans de prison.

      Après deux procès tenus en 2010 au Canada, MacIntosh avait été condamné sur 17 chefs d’accusation pour grossière indécence et agression sur des mineurs dans les années 1970. Ces condamnations avaient été cassées par la Cour suprême du Canada en 2013 en raison de trop longs délais écoulés pour les procédures criminelles.

      Donald Bakker

      Le Vancouvérois a été arrêté par la police de Vancouver en 2003 après avoir agressé une prostituée. À ce moment, il a reconnu avoir commis dix agressions sexuelles auparavant, dont sept sur des fillettes au Cambodge, âgées de 7 à 12 ans.

      Il est le premier Canadien à avoir été condamné en vertu de la Loi sur le tourisme sexuel. En 2005, il a écopé de 10 ans de prison. Il a été libéré en 2012.

      James McTurk

      L’homme, inscrit au registre national des délinquants sexuels, a été arrêté en mars 2012 à Toronto après être rentré de Cuba avec des photos troublantes de lui prenant part à des actes sexuels avec des enfants. Il a ensuite été accusé de neuf chefs de crimes de tourisme sexuel et de production de pornographie juvénile.

      http://quebec.huffingtonpost.ca

      Faute de passeport, un bébé bosniaque meurt


      Un bel exemple (malheureusement) de la stupidité humaine, avec des lois insuffisantes ou mal fait, l’indifférence voir même le raciste qui a couté la vie a un bébé
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      Faute de passeport, un bébé bosniaque meurt

       

      Des manifestants se sont font entendre devant le Parlement, à Sarajevo, pour réclamer que les bébés obtiennent un numéro d’identité Photo :  Amel Emric

      Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche soir devant le Parlement de Bosnie pour dénoncer la mort d’un nourrisson de trois mois qui n’a pu être soigné à temps en Serbie, car il ne disposait pas d’un passeport.

      Les manifestants, qui ont déposé des bougies sur le sol et sont restés silencieux, entendaient protester contre l’incapacité des parlementaires à voter une législation sur le numéro d’identité des citoyens.

      Depuis le 12 février et l’expiration de la précédente loi, les nouveaux-nés ne sont pas enregistrés par l’état civil et ne bénéficient donc, ni de passeport, ni de numéro de sécurité sociale.

      Les parents du bébé décédé ont dû longuement parlementer avec les gardes-frontières serbes pour les convaincre d’autoriser leur enfant à se rendre dans un hôpital de Belgrade pour y subir une intervention chirurgicale.

      L’enfant, qui avait été opéré une première fois sans succès à Sarajevo, souffrait d’une malformation entre l’oesophage et la trachée.

      Le temps que les parents ont passé à convaincre les gardes-frontières serbes a certainement été fatal. Quand la petite fille est finalement arrivée à l’hôpital de Belgrade,
      elle avait contracté une infection et est décédée.

      « Nous avons presque dû faire franchir illégalement la frontière à notre enfant alors qu’elle était légalement autorisée à voyager pour des raisons médicales », a expliqué le père Emir Hamidovic.

      « Révolution des bébés »

      Les manifestations concernant ce problème législatif ont commencé il y a deux semaines lorsqu’un autre enfant de trois mois est décédé car il n’avait pas pu sortir du pays pour être soigné à l’étranger.

      Les parlementaires ne parviennent pas à s’accorder sur le découpage des différents districts qui déterminent les 13 chiffres du document identifiant chaque citoyen.

      Les dirigeants de la République serbe de Bosnie demandent que la nouvelle loi accorde à leurs citoyens des numéros d’identité différents de ceux des citoyens de la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine qui réunit Croates et Bosniaques.

      Les deux communautés s’opposent sur des motifs ethniques depuis la constitution du pays en décembre 1995 après une guerre de trois années.

      Reuters

      http://www.radio-canada.ca

      La fillette entre en Turquie avec un passeport du "Pays des licornes"


      C’est une situation assez cocasse, mais d’un autre côté inquiétant … Si jamais une personne aurait voulu enlever un enfant, cela aurait été le drame, Bon, c’est peut-être juste une grosse erreur d’inattention, mais espérons que ce soit un cas vraiment isolé
      Nuage

       

      La fillette entre en Turquie avec un passeport du « Pays des licornes »

       

      Emily Harris, 9 ans, a déjoué les agents de sécurité de la frontière turque. La petite fille a en effet présenté un passeport du « pays des licornes » et a passé la douane d’Antalya sans encombre.

      Mais que fait la police ? A l’heure des contrôles drastiques dans les aéroports, une fillette de 9 ans a passé la douane turque après avoir présenté un passeport du « Pays des licornes ». Il s’agit en effet d’un faux passeport offert avec une peluche.

      La famille Harris, originaire du Pays de Galles, se rendait en Turquie pour y passer une semaine de vacances. Dans la précipitation, la maman d’Emily a présenté le mauvais passeport au douanier de l’aéroport d’Antalya. Ce derrnier n’y a vu que du feu, il a même tamponné le passeport « DesignaBear ».

      Le passeport de Licorne tamponné. http://www.freepressseries.co.uk

      « Je n’ai remarqué mon erreur que bien plus loin. J’étais en panique, j’ai cru que quelqu’un allait venir nous chercher en nous suspectant du pire« , a expliqué la maman de la fillette.

       « C’est fou parce que ce passeport n’a absolument pas l’air vrai, il y a des dessins sur sa couverture et à l’intérieur, il n’a pas la même taille que les passeports traditionnels et en guise de photo, on trouve un dessin de licorne rose ».

      « L’agent a même demandé à Emily quel âge elle avait et elle lui a répondu qu’elle avait neuf ans. Il a ensuite estampillé son passeport. Les fonctionnaires de tous les pays sont supposés vérifier les passeports. Certes, nous avons beaucoup ri face à la situation, mais en même temps, c’est angoissant de se dire qu’on peut faire passer un enfant à la douane d’un autre pays sans aucune vérification sérieuse », a conclu la mère de famille.

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