Appel à l’action contre la stérilisation forcée de femmes autochtones


Ce qui me frustre, c’est que des gens décident ce qui est mieux pour les autres même si ces personnes sont apte a prendre des décisions.  Pourquoi des gens se permettent de stériliser ou même pratiquer un avortement sans qu’il y a une autorisation de la femme ? Pourquoi les autochtones devraient se plier devant cette injustice. Si on obligerait des femmes blanches à avorter ou stériliser cela ferait longtemps qu’il y aurait eu un soulèvement monstre devant cette atrocité
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Appel à l’action contre la stérilisation forcée de femmes autochtones

 

La ligature des trompes menée sans le consentement... (Photo Adrian Wyld, La Presse canadienne)

La ligature des trompes menée sans le consentement d’une patiente autochtone demeure l’une des pratiques les plus odieuses en matière de soins de santé au Canada, soutient Yvonne Boyer, avocate métisse et ancienne infirmière, aujourd’hui sénatrice de l’Ontario.

PHOTO ADRIAN WYLD, LA PRESSE CANADIENNE

 

KRISTY KIRKUP
La Presse Canadienne
Ottawa

Une nouvelle étude montre que la stérilisation forcée de femmes autochtones n’est pas seulement une partie honteuse de l’histoire canadienne, mais que la pratique a encore cours en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario et dans les territoires.

Yvonne Boyer, avocate métisse et ancienne infirmière, aujourd’hui sénatrice de l’Ontario, a souligné que la ligature des trompes menée sans le consentement d’une patiente autochtone demeurait l’une des pratiques les plus odieuses en matière de soins de santé au Canada.

Mme Boyer a été contactée par une adolescente, Liz – qui a demandé à ne pas faire publier son nom de famille afin de pouvoir parler librement de quelque chose d’aussi personnel -, en 2017, à la suite d’un article détaillant la recherche qu’elle avait produite avec la chercheuse et médecin métisse Judith Bartlett. Leur rapport expliquait comment les femmes autochtones avaient été contraintes à la ligature des trompes – dont les extrémités sont sectionnées, scellées ou brûlées pour empêcher le transport des oeufs des ovaires à l’utérus – après un accouchement à Saskatoon.

À l’âge de 17 ans, Liz a été forcée par un travailleur de l’aide à l’enfance à subir un avortement et à se faire stériliser dans un hôpital du nord-ouest de l’Ontario, affirme-t-elle, une expérience qui la hante encore après 40 ans.

Elle a soutenu que le travailleur en santé lui avait signifié que même si elle refusait de se faire avorter, « de toute façon, [ils allaient] prendre [son] enfant ».

Mme Boyer souhaite maintenant que le Sénat étudie l’étendue de la question à l’échelle nationale.

« Si cela s’est passé à Saskatoon, ça s’est passé aussi à Regina, à Winnipeg, où il y a une forte population de femmes autochtones », a fait valoir Mme Boyer en entrevue. « Beaucoup de femmes à travers le pays m’ont contactée et m’ont demandé de l’aide. »

Certaines femmes autochtones interviewées pour le rapport se sont également senties poussées à signer les formulaires de consentement pour les procédures alors qu’elles étaient en travail actif ou sur une table d’opération, a dit Mme Boyer, soulignant qu’une action collective contre l’agence régionale de la santé de Saskatoon avait été lancée en 2017 par deux des femmes touchées.

Chacune réclamait 7 millions de dommages et intérêts. Aujourd’hui, environ 60 femmes font partie de l’action collective, a-t-elle indiqué.

Alisa Lombard, une associée de Maurice Law – une firme orchestrant l’action collective -, a souligné que des femmes de l’extérieur de la région de Saskatoon avaient également déclaré avoir été stérilisées sans leur consentement éclairé et approprié. Elle dit avoir eu des informations d’autres femmes autochtones en Saskatchewan, de même qu’au Manitoba, en Ontario et en Alberta.

L’étude et certains dossiers montrent que la pratique était répandue dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut, a-t-elle ajouté.

Mme Lombard a indiqué que son bureau soulèvera le problème des stérilisations forcées de femmes autochtones devant le Comité des Nations unies contre la torture ce mois-ci.

Selon la ministre des Services aux Autochtones, Jane Philpott, le Canada doit veiller à ce que la pratique cesse, avec des politiques, de l’éducation et de la sensibilisation.

« La question de la stérilisation forcée de personnes vulnérables, y compris des femmes autochtones, constitue une très grave violation des droits de la personne », a-t-elle affirmé, soulignant que cette situation avait cours au Canada depuis longtemps.

La ministre a également qualifié ce qui est arrivé à Liz d’« absolument effroyable et répréhensible ».

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Le Saviez-Vous ► Ces laboratoires secrets qui mènent leurs expériences sur des humains


Dans le passé, il y a eu beaucoup d’expériences faites sur des cobayes à leur insu. Certaines de ces expériences étaient d’une barbarie vraiment effrayantes. Beaucoup des cobayes sont resté avec des séquelles physiques et psychologiques. D’autres sont mort suites aux expériences ou encore se sont suicidé. On a essayé de cacher les faits ou défendre les auteurs de ces recherches.
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Ces laboratoires secrets qui mènent leurs expériences sur des humains

 

Des laboratoires top-secrets mènent depuis des années leurs expériences sur des cobayes humains. Une pratique aussi confidentielle qu’effrayante. Découvrez une séléction des expériences les plus choquants.

Quand la CIA efface la mémoire 

CIA

© REUTERS / LARRY DOWNING

Quand la CIA utilise du LSD pour des expériences sur la conscience

La CIA américaine a mené plusieurs projets pour effacer l’identité: Bluebird (ou Artichoke, 1951-1953) et МК ULTRA (MKSEARCH, année 1950-1960). Les principaux cobayes étaient des patients inertes des cliniques neurologiques, dont la plupart ignoraient tout des expériences menées sur eux. Bluebird avait pour but de créer un sérum de vérité infaillible. En utilisant des substances psychotropes et les électrochocs, les chercheurs provoquaient chez les sujets une amnésie artificielle, leur inculquaient de faux souvenirs et « multipliaient » leur identité.

Le projet MK ULTRA était incomparablement plus coûteux et global. Il étudiait toute la diversité des moyens d’impacter la raison (y compris des enfants): de la biologie à la radiologie. Par exemple, dans le cadre d’un des 149 sous-projets, plus de 1 500 soldats américains recevaient avec leur nourriture des produits psychotropes pour évaluer leur opérationnalité « sous l’emprise des substances ». L’information obtenue dans le cadre de MK ULTRA est utilisée aujourd’hui dans le travail des renseignements, même si en 1972 le projet a été fermé après un scandale et qu’une partie de sa documentation a disparu.

Pour une poignée de shekels 

Le Groenland du sud

© AP PHOTO / NORDFOTO

Un glacier révèle le secret de la base nucléaire secrète US au Groenland

L’armée israélienne a également mené des expériences sur ses soldats: on a appris en 2007 qu’entre 1998 et 2006, dans le cadre des projets secrets Omer-1 et Omer-2, des médecins militaires israéliens cherchaient un vaccin « contre une arme bactériologique similaire à l’anthrax ». Les 716 soldats participant aux expériences n’ont pas été informés des risques, des éventuelles conséquences et il leur était interdit d’évoquer les détails des recherches avec leurs proches.

En 2007, un groupe d’anciens sujets souffrant des conséquences de cette expérience – tumeurs, ulcères, bronchite, épilepsie – s’est adressé au ministère de la Défense pour se plaindre de leur mauvais état de santé. Ils ont été soutenus par le syndicat des médecins et l’organisation Médecins pour les droits de l’homme qui sont allés jusqu’à la Cour suprême pour exiger une enquête. Mais ils ont obtenu l’effet inverse: le tribunal n’a pas seulement décliné la requête mais il a interdit de publier une partie des informations sur l’expérience.

L’armée hésitait entre réagir en disant que rien ne s’était produit et mettre en avant que les soldats avaient accepté eux-mêmes. Il a été déclaré à la presse que les participants aux projets Omer étaient uniquement des volontaires qui savaient dans quoi ils s’engageaient et pouvaient quitter la partie à tout moment. Il a été suggéré aux victimes de s’adresser aux établissements médicaux où leur guérison promettait d’être longue, car les victimes ne disposaient pas de la moindre information sur les effets subis.

Le principal concepteur de l’expérience, le docteur Avigdor Sheferman (ancien directeur de l’Institut israélien de biologie), est parti ensuite au Canada pour mener des recherches identiques dans une compagnie médicale. Les résultats des projets Omer ont été remis à l’armée américaine pour plusieurs centaines de milliers de shekels.

Une véritable ségrégation médicale

Les États-Unis sont leaders de ce genre d’expériences. C’est dans ce pays qu’entre 1932 et 1972 se déroulait une expérience qu’on pourrait considérer à la fois comme un symbole de ségrégation raciale et de barbarie médicale. A Tuskegee, Alabama, le groupe médical sous la direction du docteur Clark Taliaferro avait pour objectif d’étudier tous les stades de la syphilis.

L’étude consistait à suivre un groupe de Noirs déjà contaminés. Pourquoi? Car à cette époque ils étaient encore considérés comme moins instruits et plus influençables. La plupart ignoraient leur maladie – c’était une condition de l’expérience. Toutes les manipulations étaient présentées comme des « soins du mauvais sang ». 76 des 399 participants sont restés en vie à l’issue de l’expérience. 128 personnes sont décédées de la syphilis et de ses complications. 40 hommes ont infecté leur femme et 19 enfants sont nés avec la syphilis.

En 1946 l’expérience a été élargie: une partie des médecins a été envoyée au Guatemala où pendant deux ans ils infectaient sciemment des soldats, des prostituées, des prisonniers, des mendiants ou des malades mentaux – jusqu’à 5 000 personnes au total.

C’est seulement en 1972 après la tribune d’un médecin dans le Washington Star qu’une commission spéciale s’est penchée sur les recherches à Tuskegee pour reconnaître leur illégitimité. Le gouvernement américain a alloué 9 millions de dollars pour aider les survivants, et 25 ans plus tard leurs proches ont entendu les excuses du président Bill Clinton. La trace latino-américaine n’a été découverte qu’en 2010 grâce à la publication des notes du docteur Cutler – l’un de ceux qui travaillaient pour ce programme au Guatemala. 750 victimes guatémaltèques ont porté plainte contre l’université Jones Hopkins, et Barack Obama a présenté ses excuses au peuple du Guatemala en la personne du président Alvaro Colom.

Des épidémies artificielles introduites dans le métro

Les chercheurs américains ne ménageaient pas vraiment leur grande nation. Des chimistes testaient sur les recrues l’effet toxique de l’ypérite (pour améliorer les masques à gaz), ou encore pulvérisaient des composants toxiques sur plusieurs villes canadiennes et américaines. Dans les années 1950, des épidémies artificielles ont été provoquées en Floride et en Géorgie. A la fin des années 1960, on a testé dans le métro de New York et de Chicago la vulnérabilité des passagers aux attaques biochimiques cachées en envoyant sous terre la bactérie Bacillus subtilis. En 1963-1969, le Pentagone a lancé sans avertissement sur les navires de sa marine plusieurs types d’armes chimiques et bactériologiques.

Les analystes de la radiation soignaient à différentes époques les adénoïdes avec des barres de radium et le cancer de l’estomac (les diagnostics étaient faux) avec des injections de plutonium, nourrissaient des futures mères avec des sels de fer radioactif sous la forme d’une boisson de vitamines, faisaient exploser des bombes atomiques dans le Nevada et sur les îles Marshall, testaient l’iode radioactif sur les femmes enceintes et en nourrissaient les nouveau-nés.

Des orphelins-cobayes

Les enfants ont toujours été les sujets les plus convoités par les chercheurs.

« L’étude de l’effet des jugements de valeur sur la fluidité verbale des enfants » réalisée en 1939 à l’université de l’Iowa, connue comme « Monster study », est une expérience horrible même si elle n’a pas provoqué de nombreuses morts ni d’invalidités et impliquait seulement une influence verbale.

Le psychologue Wendell Johnson et son aspirante Mary Tudor ont sélectionné dans un orphelinat 22 enfants de différents âges, et dans les cinq mois qui ont suivi Tudor rendait régulièrement visite à chacun d’entre eux pour une conversation de 45 minutes. Certains appréciaient ces échanges car Mary les félicitait pour leur capacité de lecture et leur élocution. Mais d’autres enfants, après quelques visites, ont commencé à éprouver des problèmes d’élocution, de comportement et de réussite à l’école parce que Tudor se moquait d’eux et leur reprochait de faire des fautes verbales.

Il faut dire que Johnson était guidé par un intérêt tout à fait scientifique: les véritables causes du bégaiement n’ont toujours pas été établies. Il supposait qu’il était possible de provoquer un bégaiement même en l’absence de prédispositions physiologiques.

Les successeurs de Johnson et de Tudor jugent que les travaux de ces derniers sont les plus exhaustifs sur le bégaiement, y compris les premières informations qu’ils ont pu recueillir sur le rôle des sentiments et des pensées du bégayant. Par contre, les enfants traumatisés ont vécu avec leurs complexes toute leur vie.

A l’issue de l’expérience, Mary Tudor est revenue plusieurs fois à l’orphelinat pour se repentir, espérant redonner aux enfants leur estime de soi. L’université, pour sa part, a tenu secrètes ces recherches jusqu’en 2001, date à laquelle la presse en a pris connaissance: l’établissement a alors présenté des excuses officielles aux victimes. En 2003, six d’entre elles ont saisi le parquet de l’État pour exiger de les indemniser pour préjudice moral. Quatre ans plus tard, ils ont obtenu 925 000 dollars pour tous les plaignants.

Une expérimentation pour éradiquer l’homosexualité dans un pays

Les victimes des expériences homophobes d’Aubrey Levin pourront difficilement compter sur une indemnité ou même une enquête officielle. Entre 1970 et 1989, l’armée sud-africaine faisait l’objet d’un « nettoyage » des recrues homosexuels. Les données officielles parlent de milliers de victimes mais nul ne connaît le chiffre réel. L’information sur ce programme a été révélée en 1995 dans le journal sud-africain Daily Mail and Guardian. Dans une interview le responsable du projet, ex-psychiatre en chef d’un hôpital militaire Aubrey Levin, affirmait:

« Nous ne considérions pas les gens comme des cobayes. Nous avions seulement des patients qui voulaient guérir et venaient de leur plein gré ». Il disait également pratiquer une « thérapie d’aversion sur les soldats homosexuels, sans pour autant recourir au choc électrique ».

Alors que s’est-il passé en Afrique du Sud à cette époque?

Près de 900 opérations de « réorientation sexuelle » ont eu lieu dans des hôpitaux sud-africains dans les années 1970-1980 dans le cadre de programmes pour éradiquer l’homosexualité. Certains patients étaient « soignés » à l’aide de drogues et d’hormones, d’autres ont subi des méthodes radicales – un traitement d’aversion. Dans le cadre de ce dernier on reproduisait une forme « inadmissible » de conduite (par exemple, l’excitation de l’homosexuel avec des images pornographiques) tout en provoquant des sentiments désagréables (par exemple, un électrochoc), avant de montrer une image positive (photo d’une femme nue) sans électrochoc.

La pratique traditionnelle admet le traitement d’aversion uniquement en dernier recours, et même dans ce cas le sentiment désagréable doit être équivalent à la piqûre d’une aiguille, et non faire voler en l’air les chaussures de l’individu, comme ce fut le cas dans les expériences de Levin. La mesure extrême du projet Aversion était la castration ou un changement forcé de sexe, et beaucoup de ceux qui l’ont subi ont choisi le suicide plutôt que de vivre dans un corps étranger. Finalement, la partie « scientifique » du projet fut un fiasco mais les seuls ennuis que ses instigateurs ont connu étaient avec leur propre conscience.

La conscience par intraveineuse

Certains ignorent que les exploits des chercheurs soviétiques dans l’élaboration de poisons ont même dépassé le niveau atteint par les expériences des nazis. Le « Cabinet spécial » (Laboratoire 1, Laboratoire X, Cellule), laboratoire toxicologique créé en 1921 par la direction du NKVD dirigé par le professeur Grigori Maïranovski, procédait à la recherche de poisons impossibles à identifier. Les expériences étaient menées sur des détenus condamnés à la peine capitale: 10 personnes pour chaque produit (sans compter les expériences sur les animaux).

L’agonie de ceux qui ne mourraient pas immédiatement était suivie pendant 10-14 jours avant de les achever. Le poison recherché a été finalement trouvé: le carbylamine-choline-chloride ou K-2, qui tuait en 15 minutes et sans traces (les médecins légistes indépendants diagnostiquait un décès pour insuffisance cardiaque). Grigori Maïranovski travaillait également sur le « problème de sincérité » pendant les interrogatoires avec des produits médicaux et élaborait des poisons en poussière qui tuaient quand on les respirait…

Au total, le Laboratoire 1 a fait entre 150 et 300 victimes (des criminels mais également des prisonniers de guerre), parmi lesquelles on peut également compter les médecins de la Cellule: des années plus tard Maïranovski, finalement condamné, écrivait que deux de ses collègues avaient mis fin à leur vie, que deux autres avaient perdu la capacité de travailler et que trois étaient devenus alcooliques.

Les testicules de jeunesse éternelle

La création d’un poison idéal sera probablement toujours d’actualité, tout comme la recherche de la pierre philosophale et de la fontaine de jeunesse. Par exemple, le professeur Preobrajenski du Cœur de chien écrit par Mikhaïl Boulgakov, pratiquait une méthode de rajeunissement assez répandue pour les années 1920: son homologue vivant aurait pu être le docteur américain Leo Stanley – à l’exception de leur mentalité. Ce médecin en chef d’une prison de San Quentin (Californie) était un adepte de l’eugénisme et testait différentes méthodes de purification de la race humaine: la chirurgie plastique (car la laideur extérieure provoque la laideur intérieure et inversement), les manipulations des glandes génitales et, pour finir, la stérilisation.

Il a commencé à mener des expériences sur le rajeunissement en 1918 en transplantant aux détenus âgés les testicules de jeunes criminels exécutés. La « matière première » a rapidement commencé à manquer et le docteur s’est alors orienté vers les animaux en utilisant des testicules de boucs, de sangliers et de cerfs. D’après ses rapports, les sujets éprouvaient un « gain de forces et se sentaient mieux » – on ignore s’il s’agissait d’un effet placebo ou d’un véritable rajeunissement mais le docteur promettait la seconde variante.

Un autre but de l’étude était de confirmer l’hypothèse selon laquelle le comportement criminel dépendait des problèmes hormonaux. Pour régler les deux problèmes, il fallait donc stériliser le sujet — 600 détenus ont subi ce traitement jusqu’en 1940. Certains d’entre eux ne voulaient pas avoir d’enfants, d’autres voulaient rajeunir: le docteur Stanley présentait la stérilisation comme un moyen permettant de rajeunir et de guérir, il avait promis à certains un régime de détention plus souple. Cependant, son véritable objectif était de pacifier les gènes « criminels » et l’instinct sexuel qui poussait selon lui le criminel à récidiver. Il a poursuivi ses recherches jusqu’en 1951, et compte tenu de sa contribution à la réforme des établissements médicaux cette activité ne paraît pas absolument insensée.

L’hôpital du docteur Cotton

Contrairement aux recherches d’Henry Cotton, l’élève d’Alzheimer en personne à 30 ans déjà (à partir de 1907) dirigeait un hôpital psychiatrique à Trenton (New Jersey). Le poste de médecin en chef lui accordait de vastes opportunités pour tester en pratique son hypothèse sur l’origine des troubles psychiques. Il estimait que les gens devenaient fous par infection et que le foyer de cette dernière se trouvait avant tout dans les dents malades — très proches du cerveau. Par conséquent, la première procédure subie par les patients de Cotton était l’arrachage de dents.

Si cela ne fonctionnait pas, on continuait de chercher l’infection au hasard (ou par ablation): dans les amygdales, la vésicule biliaire, l’intestin, l’estomac, les testicules, les ovaires… Même la famille de Cotton n’a pas échappé à cette « chirurgie bactériologique » (nom donné par l’auteur de la méthode): il a arraché les dents de son épouse, de ses deux fils et même les siennes. Ce dernier acte avait été précédé par une dépression nerveuse suite à l’ouverture d’une enquête dans sa clinique par une commission du sénat local.

Malgré les données reflétant une efficacité élevée de sa méthode (85% de guérison) diffusées activement par le docteur dans ses discours et ses articles, ainsi que la forte popularité de l’hôpital de Trenton (même les hommes aisés et les célébrités y envoyaient leurs proches pour une grande somme d’argent), en 1924 le conseil de tutelle a senti que quelque chose ne tournait pas rond et a consulté l’université Jones Hopkins. La docteure Phyllis Greenacre envoyée à l’hôpital pour vérifier les statistiques a découvert que seulement 8% des patients de Cotton guérissaient, 41,9% ne ressentaient aucune amélioration et 43,4% mourraient. Sachant que les 8% n’avaient pas subi de soins et que les 43,4% décédés avaient fait les frais de la pratique de Cotton.

L’enquête de la commission créée par le sénat local avait précisément pour but de découvrir les causes de cet état de fait mais elle a à peine eu le temps d’entamer son travail: des collègues de renommée et même des hommes politiques ont pris la défense de Cotton, qui a tranquillement repris son travail pour prendre sa retraite cinq ans plus tard. Personne n’a voulu poursuivre ses recherches.

Les bonnes nouvelles

Virus Zika

© REUTERS / IVAN ALVARADO

Des expériences scientifiques auraient provoqué la recrudescence de Zika

Au courant de l’été 2014, les utilisateurs anglophones de Facebook ont été surpris d’apprendre que 689 003 d’entre eux avaient joué le rôle de cobayes contre leur gré dans une expérience conjointe des chercheurs américains et du réseau social. Les résultats parus dans le magazine Proceedings of the National Academy of Sciences stipulaient:

« Les états émotionnels peuvent être transmis à d’autres individus à travers une infection émotionnelle, après quoi, sans en être conscients, ils peuvent éprouver les mêmes émotions ».

Cela signifie que la bonne et la mauvaise humeur sont contagieuses de la même manière que l’absence d’un contact direct n’empêche pas cette infection. L’expérience était simple: un groupe de sujets recevait dans son fil d’actualité des positifs, l’autre des messages négatifs. Les utilisateurs ont immédiatement réagi: les « heureux » ont commencé à publier des commentaires optimistes et le groupe attaqué par des posts négatifs a commencé à écrire des choses négatives.

Les militants ont critiqué les méthodes des chercheurs et ont même supposé que pour certains, le contenu négatif avait pu être « la dernière goutte » — mais avec autant de probabilité le contenu positif a aussi pu redonner espoir à quelqu’un. Dans l’ensemble, les deux manipulations peuvent être perçues comme un petit pas vers la sophistication des méthodes pour influencer le public. Par conséquent, il faut remettre en question et analyser tout ce qui tombe dans le champ de votre attention, sans oublier la probabilité qu’à chaque instant vous faites peut-être partie d’une expérience.

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Australie: les chats errants tuent un million de reptiles par jour


Les chats n’ont foulé le sol qu’avec les premiers colons européens, et ces matous ont aussi colonisé ce continent. Malheureusement, les chats redevenus sauvages et les chats domestiques ont tué environs 650 millions de ces bêtes à chaque année. Ils ont réussit à mettre en danger de disparition certaines espèces. Sans compter près un million d’oiseaux aussi a chaque jour sont tué par les chats. Ce sont des grandes pertes pour l’Australie.
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Australie: les chats errants tuent un million de reptiles par jour

 

D'après l'étude publiée par le journal Wildlife Research, 250 espèces... (Photo Agence France-Presse)

D’après l’étude publiée par le journal Wildlife Research, 250 espèces différentes de reptiles sont les victimes des chats, y compris des grands scinques du désert, des dragons barbus et des geckos.

PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE

 

Agence France-Presse
Sydney

Des chats errants tuent plus d’un million de reptiles par jour en Australie et la survie de nombreuses espèces est menacée, révèle une étude scientifique publiée lundi.

Depuis l’arrivée des chats dans l’île-continent avec les premiers colons européens il y a deux siècles, les félins ont exterminé de nombreuses espèces. Les tentatives pour stériliser les populations et réduire leur nombre n’ont pour l’heure pas produit les effets espérés.

Les chercheurs de l’Université Charles Darwin ont réalisé leur étude à partir de plus de 10 000 échantillons alimentaires collectés par des scientifiques à travers tout le pays, via les déjections ou le contenu de l’estomac des félins.

«En moyenne, chaque chat retourné à l’état sauvage tue 225 reptiles par an», déclare John Woinarski, directeur de l’étude, qui ajoute que ces félins consomment davantage de ces animaux en Australie que leurs pairs américains ou européens.

«Certains chats mangent des quantités astronomiques de reptiles. On a trouvé de nombreux exemples de chats individuels se gavant de lézards, avec un record de 40 lézards différents trouvé dans l’estomac d’un seul chat».

D’après l’étude publiée par le journal Wildlife Research, 250 espèces différentes de reptiles sont les victimes des chats, y compris des grands scinques du désert, des dragons barbus et des geckos.

Parmi ces 250 espèces, 11 sont menacées. L’impact exact des chats est toutefois difficile à mesurer, car le nombre des populations de la plupart des reptiles n’est pas connu.

Si on prend en compte les victimes de chats domestiques, un total d’environ 650 millions de reptiles sont tués chaque année.

Des millions de chats errants vivent en Australie. Ils sont également considérés comme les principaux coupables du taux élevé d’extinction des mammifères du pays.

La même équipe de chercheurs avaient découvert en 2017 que plus d’un million d’oiseaux étaient tués chaque jour en Australie par les chats errants et les félins domestiques.

Le gouvernement a débloqué une enveloppe de plus de 30 millions de dollars australiens (20 millions d’euros) pour financer des projets de lutte contre l’impact des chats errants sur la faune sauvage.

L’Australian Wildlife Conservancy, qui d’après son site internet est le plus grand propriétaire privé australien aux fins de protection de l’environnement, vient d’achever de construire une clôture électrique de 44 kilomètres de long pour créer dans le désert une zone de près de 9400 hectares libre de chat.

Cette zone sera plus tard élargie à environ 100 000 ha et des espèces menacées d’extinction y seront introduites.

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Stériliser votre chat évite la misère animale


Un seul couple de chats peut avoir jusqu’à 20 000 descendants en 4 ans ! On peut s’imaginer qu’il y a une surpopulation de ces petites boules de poils. Ils sont souvent victimes d’abandon et les refuges comme l’SPA sons submergés de chat et ils sont incapables de les faire tous adopter. À noter, qu’un mâle aussi devrait être stérilisé, pour des raisons évidentes de combat de chat pour le coeur d’une chatte, les maladies infectieuses, les sorties de plusieurs jours etc … Ce n’est pas parce qu’il ne porte pas les petits que les maitres ne doivent pas prendre leur responsabilité.
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Stériliser votre chat évite la misère animale

 

La surpopulation féline persiste au Canada


La Fédération des sociétés canadiennes d’assistance aux animaux se demande pourquoi les chats ne sont pas autant stérilisés laissant un avenir incertains pour leurs petits. Pour avoir des animaux, il faut avoir de l’argent. Entretenir un chat coûte moins cher et plus facile qu’un chien, cependant pour la stérilisation, ce n’est pas toujours donné. Et je crois, que c’est un point important. De plus, si on perd un chat, que SPCA trouve son propriétaire, il doit débourser pour le récupérer et s’il n’a pas d’argent, on lui envoie une facture pour l’abandon … Alors qu’en réalité, c’est toujours une question d’argent qui peut causer le problème. Si la stérilisation était gratuite, je pense qu’on réglerait une bonne partie de la surpopulation féline. Sans compter qu’une personne qui vit au seuil de la pauvreté a aussi le droit d’avoir un animal qui est bon pour la santé mentale
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La surpopulation féline persiste au Canada

 

L'étude souligne qu'il y a encore trop de... (Photo d'archives)

L’étude souligne qu’il y a encore trop de chats et que la situation ne changera pas tant que les taux de stérilisation n’auront pas augmenté.

PHOTO D’ARCHIVES

 

La Presse Canadienne

Une nouvelle étude concernant la surpopulation de chats au Canada révèle que plus de félins sont maintenant stérilisés afin de limiter le nombre de portées indésirées, mais qu’il y a toujours plus de chats que de personnes prêtes à les accueillir sous leur toit.

Le rapport récemment publié par la Fédération des sociétés canadiennes d’assistance aux animaux (FSCAA) recommande d’en faire plus pour encourager les propriétaires de chats à faire stériliser leur animal, même lorsqu’il s’agit de chatons âgés de six semaines.

«La surpopulation de chats demeure un défi pour les collectivités partout au Canada», dit l’étude.

«Les refuges accueillent toujours deux fois plus de chats que de chiens et le nombre de jeunes chats est aussi deux fois plus élevé que le nombre de jeunes chiens, ce qui signifie que les portées indésirées sont toujours un problème.»

Le rapport fait suite à une autre étude similaire effectuée il y a cinq ans. Il comprend les résultats d’un sondage mené par Ipsos en mai dernier.

Les nouvelles données indiquent que plus de chats sont adoptés et moins sont euthanasiés, et que plus de félins perdus sont rendus à leur maître.

Moins de Canadiens laissent leur chat se promener à l’extérieur où ils courent le risque d’être frappés par des véhicules ou de se battre avec d’autres félins ou bêtes.

Le nombre de chats déjà stérilisés qui arrivent dans les refuges est en hausse et plus de chats sont stérilisés par les organismes pour les animaux.

Mais l’étude souligne qu’il y a encore trop de chats et que la situation ne changera pas tant que les taux de stérilisation n’auront pas augmenté.

«La bonne nouvelle, c’est que nous avons fait des pas de géant sur le plan du bien-être des chats depuis 2012», a affirmé Barbara Cartwright, la directrice générale de la FSCAA.

«La mauvaise nouvelle, c’est que ce n’est pas assez rapide pour régler la crise de la surpopulation de chats au Canada.»

Le rapport note qu’il y a environ 9,3 millions de chats au Canada. Mais pour des raisons que l’on ignore, les félins ne sont pas traités avec autant de soins et de considération que les chiens.

Toolika Rastogi, directrice des politiques et de la recherche pour la FSCAA, estime que certaines personnes voient les chats comme étant moins importants que les chiens, peut-être parce que les félins sont souvent donnés par un proche ou un voisin.

Les chats sont aussi plus fertiles que les chiens et peuvent se reproduire à un plus jeune âge.

«Les chats sont les animaux de compagnie les plus populaires dans les chaumières canadiennes, suivis de près par les chiens, pourtant, ils éprouvent plus de difficultés», a-t-elle commenté.

La surpopulation crée des problèmes.

Les chats languissent plus longtemps dans les refuges en attendant d’être adoptés, ce qui peut les rendre plus vulnérables aux maladies liées au stress.

Selon Mme Rastogi, l’amélioration des taux de stérilisation découle directement de la décision de la part des organismes pour les animaux de faire de cette intervention une priorité.

D’après l’étude, seulement 19 pour cent des villes ayant répondu au sondage avaient des politiques de stérilisation.

Toolika Rastogi croit que, si davantage de municipalités emboîtaient le pas aux organismes pour les animaux, les taux de stérilisation augmenteraient à coup sûr.

«Elles doivent en faire plus», a-t-elle conclu.

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Le Saviez-Vous ► 50 vérités que les chiens et les chats aimeraient vous dire


Les chats et les chiens ont des besoins que les maîtres doivent combler, que ce soient les griffes, le poil, l’alimentation, leur santé … Ils ont aussi un moyen de communication qu’il faut apprendre pour le bien de l’animal et du maitre
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50 vérités que les chiens et les chats aimeraient vous dire

 

Même les maîtres les plus dévoués commettent des erreurs auprès de leur animal de compagnie préféré… Voici 50 vérités que votre chien ou votre chat aimerait bien vous dire au sujet de sa santé, de son alimentation, de sa psychologie, de son entretien et de son bien-être!

PAR MICHELLE CROUCH

Je ronronne aussi quand j’ai peur, ou lorsque j’ai mal

Je ne ronronne pas seulement quand je suis content, mais aussi quand j’ai mal ou que j’ai très peur, parce que c’est ainsi que je me calme.

Lorsque je remue la queue, c’est parce que je veux plus de caresses… ou pas!

Puisque je remue la queue, je veux forcément plus de caresses. Faux ! Des chercheurs italiens ont découvert que les chiens la remuent légèrement vers la droite quand ils aiment ce qu’ils voient et vers la gauche face à quelque chose dont ils veulent s’éloigner.

Si vous me faites stériliser…

Si vous me faites stériliser, vérifiez que le vétérinaire n’enlèvera que les ovaires, sans toucher à l’utérus. C’est une intervention beaucoup moins invasive

 Gardez votre pointeur laser pour les chats!

Vous adorez me faire courir après le faisceau d’un pointeur laser, mais ce n’est bon que pour les chats. Cela m’agace parce qu’il n’y a rien à capturer et que je suis un chasseur-né. Si vous tenez au pointeur, donnez-moi au moins un jouet à la fin pour que je puisse m’en emparer et le tuer. Il faut que le jeu en vaille la chandelle.

Rangez donc vos sous-vêtements!

Attention à vos sous-vêtements, je pourrais les manger! Chaque année, les vétérinaires en extraient des centaines de l’estomac de mes congénères.

Montrez-moi ce que je devrais faire… et le plus tôt possible!

N’attendez pas que j’aie six mois pour corriger de mauvaises habitudes comme boire dans la cuvette ou mâchonner des pantoufles. Les experts disent qu’il est plus facile de nous inculquer de bonnes habitudes que de nous faire perdre les mauvaises.

De grâce, choisissez la bonne brosse pour votre chat et votre chien!

À l’animalerie, au lieu d’acheter une brosse au hasard pour votre chien ou votre chat, choisissez-en une qui convient à mon pelage. Une brosse en caoutchouc stimule la circulation et enlève la saleté. Une brosse à poils raides arrache les touffes mortes.

Donnez-moi la bonne quantité de nourriture

Comment savoir si vous me donnez trop à manger ? Je dédaigne les gâteries que vous m’offrez pour me dresser. Réduisez mes portions, et je serai plus attentif.

N’utilisez pas ce sèche-cheveux!

C’est le jour du bain, et vous empoignez un grand sèche-­cheveux. Ne faites pas ça ! Pour gonfler mon pelage, saupoudrez-le de fécule de maïs, faites pénétrer jusqu’à la racine, puis brossez. La fécule absorbe le gras et démêle le poil.

En tant que chien, je n’apprécie pas être pressé quand je fais mes besoins!

Ne me pressez pas quand je fais mes besoins. Je ne tourne pas en rond pour rien : les chiens cherchent instinctivement à s’aligner sur le champ magnétique terrestre avant de s’accroupir. On a observé 70 d’entre nous déféquer 1 893 fois en deux ans pour arriver à cette conclusion.

Plus de jeu, moins de sommeil pour votre chat et votre chien

Vous pensez bien faire en me laissant roupiller toute la journée, mais sachez que trop de sommeil peut gâter mon caractère. On résout beaucoup de troubles du comportement en promenant son chien ou en jouant 20 minutes avec son chat tous les jours.

Soyez attentif à mon état de santé

Un vieux chien comme moi peut bien manger ce qu’il veut, n’est-ce pas ? Non ! Si je souffre d’arthrose, un supplément de glucosamine et de sulfate de chondroïtine protégera mes cartilages usés. Adaptez mon régime alimentaire à mon âge.

Si vous m’avez perdu, appelez les refuges pour animaux

Si vous m’avez perdu, la première chose à faire, c’est d’appeler tous les refuges pour animaux dans un rayon de 150 km. Si possible, faites une tournée quotidienne des plus proches. Beaucoup euthanasient les animaux non réclamés après un temps déterminé. (Pour plus de sûreté, vous devriez me faire implanter une puce électronique quand je suis petit.)

Soyez attentif à mes habitudes de chat ou de chien

Je tiens à ma routine, le plus petit changement de comportement doit donc être considéré comme un signe potentiel de maladie. Si je mets une heure à vider ma gamelle au lieu des 60 secondes habituelles, que je me fatigue plus vite en jouant, qu’il y a plus d’urine agglomérée dans la ­litière ou que je bois davantage, consultez un vétérinaire.

Dès que je savoure la liberté, j’y prends goût!

Chien ou chat, si je reste à l’intérieur, que je ne vagabonde pas dans le voisinage, j’ai plus de chances de vivre vieux. Je ne risque pas d’être heurté par une voiture, d’être volé ou de m’égarer. Si vous me laissez errer en liberté, sachez qu’il me sera difficile d’y renoncer.

Présentez-moi à beaucoup de gens lorsque je suis en bas âge!

Présentez-moi à beaucoup de monde quand je suis jeune afin que je ne craigne pas les inconnus. Certains spécialistes soutiennent qu’à la maison je devrais rencontrer 100 personnes de taille, de couleur et de sexe différents au cours de mes 100 premiers jours, même si ce n’est qu’en passant. Veillez à inclure des porteurs de chapeau et de lunettes, car ces accessoires peuvent me faire terriblement peur.

J’aimerais bien pouvoir consulter un vétérinaire…

Vous trouvez cela amusant de me voir me frotter le derrière sur la moquette ? Pas moi. Ça me démange, et j’aimerais sans doute voir un vétérinaire.

Avant de m’adopter…

Avant d’adopter un animal de compagnie, demandez conseil à un vétérinaire ou à un dresseur afin d’évaluer son caractère. Si vous me couchez sur le dos et que je résiste, par exemple, je serais sans doute plus difficile à dresser qu’un autre chiot qui se laisse retourner sans protester.

Hmmm… du gras!

Oubliez les biscuits secs ! Si vous voulez que je vous obéisse quand vous me dressez, offrez-moi une gâterie tellement gluante que vous rechignez à la toucher. Un morceau de poulet bien gras, par exemple.

J’ai le droit d’aimer l’herbe… du moins celle qui est bonne pour ma santé!

Il y a des chiens qui broutent seulement quand ils veulent se purger et d’autres qui aiment l’herbe, tout simplement. Alors laissez-moi brouter – tant que la pelouse n’a pas été traitée aux pesticides.

J’aimerais bien choisir mon lit de chat ou de chien!

S’il vous plaît, puis-je choisir mon panier ? C’est à la façon dont je dors qu’on détermine la forme la plus confortable, alors laissez-moi essayer quelques modèles au magasin. Si je dors les pattes allongées, je préférerais un panier plat sans rebord, mais si je me roule en boule, je serais mieux dans un panier à bords relevés

Ne me laissez pas perdre patience!

Vous dites que j’adore les enfants, mais si je lèche, que j’ai les oreilles basses, que je détourne la tête ou que je bâille, enfin que je donne des signes d’anxiété quand ils jouent avec moi, comprenez que je les supporte difficilement. Et si vous les laissez me tirer la queue, je pourrais finir par perdre patience.

Ne me rasez pas!

Lâchez-moi cette tondeuse ! Peu importe la chaleur et la longueur de mon poil, il est inutile de me tondre. Mon sous-poil est un isolant naturel qui me garde au frais. Contentez-vous de brosser et de démêler mon poil afin que l’air circule librement.

Nous, les chiens, préférons rester à l’intérieur

Si vous me laissez dans le jardin quand vous quittez la maison, ne croyez pas que je vais gambader et m’amuser comme un fou. Probablement que je vais m’allonger quelque part pour attendre votre retour. Les chiens sont des animaux de tanière et la plupart préfèrent rester à l’intérieur avec leur maître.

Ouille, mes dents!

J’adore rapporter et j’aimerais attraper un disque au vol, mais le plastique dur d’un frisbee me fait mal à mes dents et à mes gencives de chien. Achetez un disque plus mou dans une animalerie.

Laissez-moi faire les premiers pas

Si je n’ai pas l’habitude de rencontrer des étrangers et qu’un inconnu tend la main pour me toucher, c’est comme s’il brandissait un hachoir ! Mettez un genou par terre en regardant un peu de côté et laissez-moi approcher et vous flairer.

Dégriffer un chat, ce n’est pas du tout comme couper vos ongles!

Vous voulez me dégriffer? Sachez que c’est une opération horrible et très douloureuse, qui se compare plutôt à une amputation des deux dernières phalanges de vos doigts. Si je fais beaucoup de dégâts en aiguisant mes griffes, recouvrez-les d’un protège-griffes auto-collant.

En bon chat, j’ai mon territoire et j’aimerais que vous le respectiez!

Si j’urine hors de ma litière, ce n’est pas forcément par malice, mais bien parce que quelqu’un ou quelque chose de nouveau me paraît vraiment ­menaçant : une personne, un animal ou même un meuble qui empiète sur mon territoire de chat!

Je n’aime pas me sentir coincé dans cette litière!

Avant d’acheter un joli meuble pour dissimuler ma litière, rappelez-vous que la plupart des chats n’aiment pas se sentir coincés. Je préfère une boîte ouverte dans un coin tranquille d’où je vois toute la pièce afin de pouvoir m’enfuir si je perçois une menace.

Je peux apprendre, parfois même mieux qu’un chien!

J’apprendrais à m’asseoir, à venir à vous, à poser mon museau sur une cible ou une patte sur votre main, à sauter à travers un cerceau, même à utiliser vos toilettes aussi rapidement ou même plus vite qu’un chien. On trouve d’excellents tutoriels sur YouTube.

N’insistez pas

Captez le signal, si je me raidis quand vous me caressez le dos. D’après une étude publiée en 2013 dans Physiology and Behavior, les chats qui n’aiment pas cela, mais laissent leur maître le faire quand même, sont plus stressés que ceux qui se dérobent.

Je vois les choses différemment de vous

N’oubliez pas que nous les chats voyons le monde à la verticale, pas à l’horizontale. Au lieu de vous énerver parce que je fais tomber des bibelots en sautant sur le manteau de la cheminée, aménagez-moi une voie d’escalade : une étagère menant au sommet d’une bibliothèque qui donne accès au manteau de cheminée et, de là, à un fauteuil pour faciliter ma descente.

Je peux apprécier la compagnie d’un autre animal… Mais pas à tout prix!

Vous songez à me trouver de la compagnie ? Je m’entendrais mieux avec un chat de l’autre sexe un peu plus jeune que moi, mais n’allez pas nous flanquer dans la même pièce sans préparation. Demandez à un vétérinaire ou à un dresseur comment nous habituer graduellement l’un à l’autre. Si j’ai un certain âge et que je vis avec vous depuis des années, je n’ai pas besoin d’un nouvel ami. Vraiment. Je suis trop attaché à ma routine.

Ce n’est pas ce que vous pensez!

Vous n’aimez pas que je vous montre mon derrière de trop près, mais en réalité, c’est un grand compliment. Quand j’étais chaton, je faisais de même pour que ma mère me nettoie. En somme, je vous considère comme ma mère adoptive.

Oubliez les jouets pour chats trop compliqués

J’adore les jouets sophistiqués comme le Cat Dancer, mais je m’amuse tout autant avec un sac en papier sans poignées, une balle de papier aluminium ou une banale boîte en carton. En réalité, rien n’est plus facile que de fabriquer un jouet à mon goût. Tout ce qui brille ou dans lequel je peux planter mes griffes me comble de joie.

Soyez cohérent

Je suis perplexe. Tout à l’heure, quand je vous ai sauté dessus, vous m’avez caressé, et voilà que vous vous fâchez parce que j’ai fait pareil avec tante Marthe. Est-il permis de sauter ou non ?

Vous ne voulez pas que j’endommage vos meubles avec mes griffes? Montrez-le moi!

Pour m’empêcher de faire mes griffes sur un meuble, couvrez la zone sensible d’un vieux drap, de papier aluminium ou de ruban ­adhésif double face. Je n’aime pas la sensation qu’ils produisent sur mes coussinets. Ensuite, placez un griffoir juste devant.

Je suis peut-être un vieux chien, mais je suis encore capable d’apprendre

Qui vous a raconté que les vieux chiens n’apprennent plus ? Mon maître m’a montré comment chercher le journal dans l’allée et lui rapporter quand j’avais 10 ans.

…Pourquoi?

Vous rappelez-vous la fois où vous m’avez mis le nez dans mon urine quand j’étais un chiot ? Je n’ai jamais compris pourquoi vous aviez fait cela et c’est encore un mystère pour moi. Essayez plutôt de me sortir le plus vite possible après le dégât et de me complimenter quand je fais mes besoins à l’extérieur.

Je réponds mieux aux récompenses qu’aux punitions!

Vous voulez que j’apprenne à marcher en laisse à vos côtés ? Donnez-moi une motivation plutôt que de me punir. Quand je me mets à tirer sur la laisse, arrêtez de marcher. Je me retournerai pour vous regarder ; placez alors une gâterie contre votre jambe. Je pigerai vite que je dois rester près de vous pour continuer à faire ce que je préfère : avancer et explorer.

J’aime beaucoup trop ce canapé!

Chat ou chien, si je couvre votre canapé de poils et que vous voulez m’empêcher de monter dessus, recouvrez-le d’un tapis Scat Mat ; il envoie de petits chocs électro­statiques sans danger quand on marche dessus. Ou encore, achetez un tapis de sol pour voiture et placez-le à l’envers sur le divan, pointes de caoutchouc vers le haut. J’ai horreur de cela.

Allez, jouez donc avec moi!

Lorsque j’aboie, que je saute et que je prends la serviette qui traîne sur le comptoir, ce n’est pas par méchanceté, c’est parce que je m’ennuie. Avec mon langage corporel de chien, j’essaie d’attirer votre attention! Éteignez ce satané téléphone et jouez avec moi.

J’ai peur du tonnerre et j’aimerais bien être rassuré…

Si je suis un de ces chiens qui ont peur du tonnerre et des grands bruits, achetez-moi une veste Thundershirt bien ajustée ou fabriquez l’équivalent en enroulant un bandage élastique autour de ma poitrine à partir des aisselles. Croisez plusieurs fois sur le dos et le ventre jusqu’au milieu du dos, attachez solidement : la pression exercée sur le centre de mon corps atténuera suffisamment mon anxiété pour que je me calme.

Ne me donnez pas n’importe quoi à manger!

N’oubliez pas que mon appareil digestif est très différent du vôtre. Les raisins frais ou secs peuvent arrêter les reins d’un chien. À proscrire également : chocolat, café, noix de macadamia, avocat.

Pour que mon pelage soit fourni et luisant, je dois bien m’alimenter

Vous voulez que j’aie un pelage fourni et luisant ? Veillez à ce que mon régime contienne beaucoup d’acides gras essentiels. La plupart des nourritures commerciales haut de gamme y pourvoient, mais un produit de moindre qualité ou un régime maison mal équilibré risquent de ternir mon poil.

Je préfère de la nourriture testée sur les animaux à celle développée par ordinateur!

Choisissez une nourriture testée sur des animaux plutôt qu’une formule développée par ordinateur. Ces essais coûtent cher, mais ils vous garantissent que des chiens ont été nourris six mois avec ce mélange sans éprouver de problème.

J’apprécie cette nourriture maison, mais…

Consultez un nutritionniste vétérinaire avant de me servir de la nourriture maison. Des chercheurs de l’Université de Californie à Davis ont contrôlé 200 recettes pour chien en 2014 et ont constaté que 95 % d’entre elles présentaient des déficiences nutritionnelles graves.

Les céréales font aussi partie de mon alimentation

On a beaucoup vanté les croquettes sans céréales pour chiens et chats. Ne vous y laissez pas prendre. Il n’y a pas de mal à me donner des céréales – en fait, il en faut dans un régime équilibré. Avant de changer mon alimentation, consultez un vétérinaire.

Attention aux aliments crus que vous me donnez!

Un régime à base d’aliments crus peut fragiliser mes dents et provoquer des infections bactériennes. De plus, le moindre contact avec mes crottes serait dangereux pour une personne immunodéficiente.

http://selection.readersdigest.ca

En Australie, un million d’oiseaux sont tués par les chats chaque jour


Il y a un sérieux problème d’équilibre causé par un animal qui a été introduit en Australie, il y a deux siècles. Les chats sont de grand chasseurs et les oiseaux en souffrent beaucoup. La stérilisation ne semble pas donnée des effets positifs attendus. Ce sont surtout les chats errants qui ont réussit à éteindre des mammifères et les oiseaux sont aussi en difficultés. Les oiseaux sont importants dans l’écosystème …
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En Australie, un million d’oiseaux sont tués par les chats chaque jour

 

Les chats errants et les félins domestiques tuent plus d’un million d’oiseaux par jour en Australie, ce qui provoque le déclin de nombreuses espèces, selon une étude publiée mercredi.

Les chercheurs de l’Université australienne Charles Darwin estiment que les chats errants engloutissent 316 millions d’oiseaux chaque années et les matous domestiques 61 millions, selon cette étude parue dans le journal Biological Conversation.

« Tout le monde sait que les chats tuent les oiseaux mais cette étude montre que sur un plan national, l’ampleur de la prédation est ahurissante », a déclaré John Woinarski, le directeur des recherches. « Il est vraisemblable que cela explique le déclin en cours de nombreuses espèces ».

Ces chiffres sont des estimations établies à partir d’une centaine d’études menées à travers l’Australie par des spécialistes de l’environnement sur le régime alimentaire des chats, données croisées avec la densité de la population féline.

Les taux les plus élevés de prédation se retrouvent dans les îles australiennes et dans les régions reculées et arides, où chaque année les chats peuvent tuer 330 oiseaux par kilomètre carré.

Les chats errants, qui sont plusieurs millions, sont aussi considérés comme responsable de l’extinction de mammifères. Plusieurs espèces ont disparu depuis leur introduction par les colonisateurs européens il y a deux siècles. Pour l’heure, les campagnes de stérilisation n’ont pas renversé la tendance.

Les félins tuent des oiseaux de 338 espèces différentes, y compris 71 espèces en danger comme la colombine marquetée et la perruche nocturne.

« On a découvert que les oiseaux les plus susceptibles d’être chassés sont de taille moyenne, des oiseaux qui nichent et s’alimentent au sol, et les oiseaux présents dans les îles, les régions boisées et les prairies », a ajouté M. Woinarski. « Les chats représentent un problème ancien, étendu, contre lequel il faut lutter plus efficacement ».

Les autorités ont mobilisé plus de 30 millions de dollars australiens (20 millions d’euros) pour des projets destinés à réduire les dégâts des chats errants sur la faune sauvage.

http://www.lepoint.fr

Le Saviez-Vous ► Stérilisation forcée des sourds


    Il est rare que je prenne un article sur wikipedia, mais j’ai vu un titre qui parlait de la stérilisation des sourds alors en cherchant plus loin, j’ai constaté que ce n’est pas juste avec Hitler pour la pureté de la race, mais cela va beaucoup plus loin et en dehors de l’Allemagne …
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    Stérilisation forcée des sourds

    Les sourds — comme d’autre minorités — ont été victimes de programmes eugénistes, visant à lutter contre le prétendu risque d’« augmentation du population des sourds » ou « dégénérescence raciale ».

    Plusieurs pays, à différentes époque, ont stérilisé contre leur gré, parfois à leur insu, de nombreux sourds, hommes et femmes, enfants comme adultes.

    De 1900 à 1970, les États-Unis ont été le premier pays à mettre en place un programme officiel de stérilisations contraintes visant — entre autres — les sourds1.

    Un grand programme de stérilisation a été mis en place par le régime allemand du Troisième Reich après l’arrivée de Adolf Hitler au pouvoir en Allemagne en 1933. Des campagnes de stérilisation forcée, d’avortement forcées furent intenses et furent suivies de campagnes de meurtres à grande échelle, souvent dans les institutions et hôpitaux normalement chargés du soin des personnes malades, sous couvert d’« euthanasie ».

    L’Allemagne nazie, mais aussi l’Autriche ou la Suisse, ont fait de même au xxe siècle.

    On trouve de nombreux exemples de résistance, y compris le non respect des lois eugénistes, parmi les personnes sourdes ou parmi les personnes entendantes qui les ont aidés.

    États-Unis

    Un poster d’une conférence sur l’eugénisme, tenue en 1921, montre fièrement quels États ont mis en place une législation relative à la stérilisation contrainte.

    L’un des premiers défenseurs modernes de l’eugénisme était Alexander Graham Bell.[réf. nécessaire] En 1881, Alexander a étudié le taux de la surdité sur Martha’s Vineyard, au Massachusetts. Il en a conclu que la surdité était héréditaire dans la nature et que les parents congénitalement sourds étaient plus susceptibles de produire des enfants sourds. Il a provisoirement suggéré que les couples où les deux étaient sourds ne devraient pas se marier. Il pense à la solution de la stérilisation des sourds américains.[réf. nécessaire]

    Allemagne sous le Troisième Reich (1933-1945)

    L’idée d’une hérédité de la surdité a sous-tendu l’idéologie eugéniste des nazis, qui se sont servi de cet argument (qui n’était pas fondé scientifiquement) pour justifier les lois sur la stérilisation des personnes handicapées, les avortements forcés (y compris sur les fœtus viables), suivis des lois interdisant les mariages de personnes handicapées, qui précèdent le niveau ultime de discrimination, les meurtres perpétrés par l’opération T4.

    Lois mises en place sur la stérilisation forcée

    Le parti nazi applique la loi allemande sur la stérilisation forcée du 14 juillet 1933 et renforce cette loi le 1er janvier 1934.

    L’Allemagne nazie a stérilisé plus de 400 000 personnes2 au nom de l’idéal de la « pureté de la race » : il s’agit d’une idéologie dite eugéniste qui prétend assurer la pureté de la race allemande.

    Parmi les 400 000 victimes, on compte au moins 17 000 sourds allemands stérilisés3 ou 15 000 selon une autre source 4. Les archives sur le sujet sont difficiles d’accès même pour les historiens c’est pourquoi il est difficile de connaître les chiffres précis 5.

    La stérilisation touche hommes et femmes 5. Chez les femmes, la chirurgie est plus lourde et les stérilisations conduisent à de nombreux décès. Les chiffres précis de ces décès ne sont pas connus. Les séquelles physiques et mentales sont graves. De nombreuses personnes stérilisées renoncent à se marier en raison de leur stérilité ; leurs relations sexuelles sont parfois rendues difficiles (douloureuses). De nombreuses personnes se suicident.

    Selon l’historien Biesold, la plupart des stérilisations prennent place entre 1935 et 1937, cependant ces stérilisations continuent jusqu’en 1945 à la fin de la guerre et la fin du régime nazi.

    Lois suivantes sur le mariage, l’avortement et l’« euthanasie »

    La stérilisation est suivie de lois sur le mariage qui interdit le mariage aux personnes sourdes, puis de deux opérations de meurtre à grande échelle. D’abord, les enfants handicapés sont visés par ce que le régime appelle l’« euthanasie » des enfants. Puis les adultes sont visés : il s’agit de l’opération dite Aktion T4. L’opération vise au meurtre (appelé « euthanasie » par les nazis) de personnes handicapées dans des chambres à gaz. Environ 16 000 personnes sourdes sont assassinées.

    Témoignages de survivants

    Une témoignage d’une Allemande : [réf. nécessaire]

    « Je suis stérilisée de force par les nazis en juillet 1938. C’était une torture extrêmement douloureuse… Je souffrais de terribles douleurs … Tout au long de mon mariage avec un mari sourd, je ai eu des douleurs à la suite de l’opération. Même aujourd’hui, les douleurs sont souvent très intenses … Alors que d’autres femmes ont des orgasmes et l’expérience de la joie de l’amour, la douleur des cicatrices d’opérations tue tout plaisir pour moi. »

    Autriche

    Pendant l’Anschluss (annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie le 12 mars 1938 jusqu’au 27 avril 1945), on a vingt-quatre témoins et victimes autrichiens par le nazisme mais on ne connaît pas le chiffre exact de stérilisations forcées. On a un seul témoignage : une Autrichienne sourde Maria s’exprime en colère en langue des signes autrichienne :

    « Deux mois après avoir mis mon enfant au monde j’ai été condamnée à la stérilisation » 6.

    Suisse

    On ne sait pas quand la stérilisation forcée commence en Suisse mais on sait que dans les années 1940, il y a eu des stérilisations forcées : il n’y avait que 4 cas de stérilisation déclarée sur 50 couples de sourds et on remarque que 25 de ces couples n’ont pas d’enfants, ce qui rend vraisemblable l’existence de stérilisations non déclarées. Quelques conseillers municipal acceptent la mariage des sourds en imposant la condition : être stérilisé. On note deux témoignages de bernoises dans une correspondance de 1947 :

    « Le conseiller municipal m’a conseillé de me faire ligaturer, sinon nous n’aurions pas eu l’autorisation de nous marier. Malgré nos protestations nous avons dû y aller. J’ai dû signer à l’hôpital, nous aurions aimé un enfant, ça aurait été notre bonheur… »7
     

    « Le 21 mars 1946 j’ai accouché à l’hôpital, je me suis fait stériliser pour ne plus avoir d’enfant. C’est la commune qui a exigé que j’aille à l’hôpital. Le Syndic est venu chez nous, nous voulions attendre puis c’est le docteur qui n’a pas permis que j’aie un autre enfant. » 7

     
     

     

Selon de la source d’Unesco en 1972, en général, avant de se marier, les couples sourds consultent un généticien pour savoir s’ils ont des risques héréditaires ou/et génétiques de surdité « alcoolisme, syphilis, maladies héréditaires, handicap physique, déficiences mentales, etc. » 8. On leur propose la stérilisation8.

France

En France, il existe la stérilisation forcée mais on n’a qu’un témoignage : la stérilisation forcée par famille. Pascal Smith, dans le film J’avancerai vers toi avec les yeux d’un sourd, explique que sa mère est la victime de la stérilisation par sa famille car sa mère a donné trois enfants, tous sourds et sa famille a craint qu’elle donne le quatrième enfant sourd.

Notes et références

  1. (en) Paul Lombardo, Eugenic Sterilization Laws, Eugenics Archive

  2. (en) Robert Proctor, Racial Hygiene: Medicine Under the Nazis [archive]

    sur books.google.fr.

  3. Témoins sourds, témoins silencieux [archive]

  4. Biesold 1999, p. 36-41.

  5. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :0.

  6. Clara Schumann, « L’enfer des sourds sous le nazisme » [archive]

    , liberation.fr, 29 septembre 2009

  7. a et b http://www.sourds-valais-histoire.ch/fr/les-sourds-et-la-vie-sociale-professionnelle.html [archive]

  8. a et b http://unesdoc.unesco.org/images/0000/000044/004498fb.pdf [archive]

    voir page 20

    Bibliographie

  • (en) Horst Biesold, Crying Hands, Eugenics and Deaf People in Nazi Germany [« Klagende Hände (1988, Jarick Oberbiel, Solms, Germany). »], Washington D.C., Gallaudet University Press, 1999, 230 p. (ISBN 1-56368-077-7).

Femmes autochtones stérilisées: un rapport troublant, dit la ministre Bennett


Au Canada, le mauvais traitement des Premières nations ne se limitent au policier et le système judiciaire, mais aussi pour les traitements médicaux. Des femmes auraient eu la ligature des trompes sans leur consentement. Ce qui je trouve est grave que même en médecine, on a décidé pour elles sans pour autant pour des problèmes de santé. Ce qui doit être la même chose dans d’autres pays
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Femmes autochtones stérilisées: un rapport troublant, dit la ministre Bennett

 

La ministre des Affaires autochtones du Canada, Carolyn Bennett... (PHOTO ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE)

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La ministre des Affaires autochtones du Canada, Carolyn Bennett

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KRISTY KIRKUP
La Presse Canadienne
OTTAWA

Une étude affirmant que des femmes de la région de Saskatoon, en Saskatchewan aient été contraintes de subir la ligature des trompes constitue une preuve de racisme au sein d’un système de santé qui ne s’est pas départi de ses préjugés contre les femmes autochtones, a reste partial en ce qui a trait aux femmes autochtones, a déclaré la ministre des Affaires autochtones du Canada.

Au cours une entrevue à La Presse canadienne, Carolyn Bennett a qualifié de troublant l’étude présentée la semaine dernière, déplorant que des médecins soient encore prêts à imposer à certaines patientes leur vision de ce qu’est une «famille de taille optimale».

Selon Mme Bennett, il s’agissait d’une approche très paternaliste, démontrant que le racisme est encore présent dans les établissements canadiens.

Le rapport a été rédigé par Yvonne Boyer, une avocate et titulaire d’une chaire de recherche du Canada à l’Université du Manitoba à Brandon, et la docteure Judith Bartlett, une chercheuse et médecin.

Elles ont documenté la façon dont certaines femmes autochtones de Saskatoon et des environs avaient été forcées de subir la ligature des trompes ou de les resserrer après avoir accouché à l’hôpital.

La plupart des femmes interrogées ne se rappelaient pas non plus d’avoir consenti à la procédure ou l’ont fait parce qu’elles étaient épuisées et trop accablées pour argumenter plus longtemps, ont découvert les chercheuses.

Leur étude laisse entendre également que des médecins justifiaient les ligatures des trompes afin d’aider les femmes autochtones à gérer la taille de leur famille.

«Les docteurs et les infirmières me disaient : «C’est pour ton bien.  Vous avez tous ces enfants. Profitez-en pendant que vous les avez», a raconté une des femmes interviewées.

La Saskatoon Health Region a dit qu’elle regrettait profondément ce qui s’était passé, reconnaissant qu’elle n’avait pas réussi à traiter les femmes avec le respect, la compassion et le soutien qu’elles méritent.

Elle a demandé une évaluation externe après que les patientes eurent parlé aux médias dans le but de sensibiliser la population sur ce qu’elles avaient vécu.

Mme Bennett, qui est aussi médecin, a mentionné que la discrimination en santé exigeait une attention immédiate, notant qu’il peut être très difficile pour les patientes de négocier avec les fournisseurs de soins de santé, qui portent un préjugé inconscient.

Elle a également fait référence à un rapport de 2015, intitulé «First Peoples, Second Class Treatment», qui a exploré le racisme dans le système de santé et recommandé d’améliorer la collecte de données sur la santé des Autochtones afin de prévenir que le racisme ne cause pas des disparités dans les soins.

En effet, les allégations de mauvais traitements motivés par le racisme ne se limitent pas qu’aux policiers et au système judiciaire, a dit Mme Bennett.

Mme Boyer et Mme Bartlett soupçonnent que l’expérience vécue par les femmes en Saskatchewan n’est probablement pas exclusive à la province, ajoutant qu’un regard plus complet aiderait à déterminer l’ampleur du problème ailleurs au Canada.

Les femmes autochtones ayant partagé leurs histoires pour le rapport souhaitent également une évaluation nationale, ont-elles ajouté.

http://www.lapresse.ca/

Les pour et les contre de laisser son chat sortir


    Je respecte ceux qui aiment mieux garder leurs chats à la maison et que de toute façon, en appartement ce n’est pas toujours évident. Je me pose quand même la question, avons-nous droit de décider à leur place ? Contrairement aux chiens, les chats sont indépendants et selon leur personnalité, ils devraient pouvoir choisir, mais c’est mon humble avis
    Nuage

     

    Les pour et les contre de laisser son chat sortir

    La décision de laisser son chat ou son chaton s’aventurer à l’extérieur ou de le garder à la maison n’est pas à prendre à la légère. Voici quelques conseils pour peser le pour et le contre.

    Pour tous ceux qui en ont la possibilité, la question de laisser accès à l’extérieur à votre chaton ou chat adulte va forcément se poser un jour. Avant de décider, il est préférable de vous interroger sur certains points : l’intérêt et les avantages de ces sorties pour votre animal, les éventuels dangers, etc. Les réponses vous permettront de choisir la meilleure des solutions, et pour vous, et pour votre matou.

    La personnalité et les besoins de votre chat

    Gardez en tête que, bien qu’ils soient à l’origine des chasseurs, tous les chats n’aiment pas nécessairement sortir. Chaque animal a sa propre personnalité et ses préférences. Ainsi, un chat qui aura essentiellement vécu dehors avant d’être adopté aura certainement du mal à rester enfermer et aura besoin pour son bien-être d’avoir accès à l’extérieur. A l’inverse, un chat qui aura longtemps vécu en intérieur ne ressentira pas le besoin de sortir, ou un autre qui aurait vécu une expérience traumatisante en extérieur (avec un autre animal notamment) rechignera peut-être à mettre son museau dehors. Chez le chaton vivant en intérieur, cet appel de grands espaces peut se faire entendre comme ne jamais se manifester. Apprenez à connaître et écouter votre boule de poils pour décider avec lui.

    La plupart des chats sont d’un naturel curieux et certains voudront partir en exploration au-delà des murs de votre maison ou appartement pour vivre de nouvelles aventures sensorielles. Toutefois, certains matous d’intérieur connaîtront une vie toute aussi épanouie sans aller dehors, pourvu que leur environnement soit suffisamment stimulant.

    Les avantages de laisser votre chat sortir

    C’est évidemment en extérieur que votre chat pourra le mieux suivre son instinct de chasseur, vivre de nouvelles expériences et faire de l’exercice. En explorant, courant, se cachant, se roulant, sautant, grimpant, faisant ses griffes, même dans un espace limité, il aura en effet moins de risques de prendre du poids et toutes les stimulations (plantes, odeurs, insectes, lumières) participeront à son bien-être.

    N’hésitez pas à lui aménager une litière naturelle à l’extérieur et à laisser un coin d’herbes où il appréciera se tapir et jouer.

    Les risques

    Si les stimulations sont nombreuses à l’extérieur pour votre chat, les dangers peuvent l’être tout autant. A commencer par les voitures si vous vous trouvez à proximité d’une route, qu’elle soit plus ou moins fréquentée. Les autres animaux (sauvages ou de compagnie) peuvent aussi représenter une menace s’ils se montrent agressifs. Des bagarres peuvent lui infliger des blessures et l’exposer à des maladies infectieuses.

    Un chat dehors peut par ailleurs être exposé à diverses substances toxiques comme les granulés anti-limaces, la mort-aux-rats ou l’antigel mais aussi à des plantes toxiques : le lys, le muguet, le jasmin étoilé, la jonquille, la tulipe, le rhododendron ou encore le cyclamen, ainsi qu’à des parasites (puces, vers, tiques).

    Et bien sûr, un chat qui sort et s’aventure trop loin court toujours le risque de se perdre ou bien de rester coincer dans le garage ou la maison de quelqu’un.

    Evaluer les risques et prendre des précautions

    Avant de vous décider, il est donc impératif d’évaluer les risques potentiels auxquels pourrait être exposé votre animal. Vous trouvez-vous proche d’une route ? Vos voisins ont-ils des animaux ? Cultivez-vous des plantes toxiques pour lui ? Votre jardin est-il clos ? Le chat a-t-il moyen de rentrer facilement dans la maison si personne n’est présent pour lui ouvrir ?

    Si vous choisissez de le laisser sortir, un certain nombre de précautions s’imposent :

  • Vérifier les vaccinations de votre chat

  • Le faire pucer pour qu’il puisse être identifié s’il se perd

  • Le faire stériliser

  • Le traiter régulièrement contre les vers, les puces et les tiques et vérifier son pelage lorsqu’il rentre

  • Le munir d’un collier anti-étranglement avec un médaillon d’identification

  • Installer une chatière s’il sort lorsque vous n’êtes pas là (vous pouvez choisir une chatière à reconnaissance électronique)

  • Eviter de le laisser sortir lors des heures de pointes ainsi que la nuit si vous habitez près d’une route

  • Observer ses explorations et vérifier qu’il ne va pas déranger vos voisins (en rentrant chez eux ou en faisant ses besoins dans leur jardin)

  • Lui fournir une litière extérieure, à l’abri des regards, voire même un endroit où il pourra se réfugier s’il se sent en danger mais ne peut pas rentrer

  • Veillez à ce qu’aucun produit chimique et objets coupants ne soient dehors et demandez aux voisins de faire de même

  • Assurez-vous qu’il n’y ait pas de plantes toxiques dans votre jardin/balcon/terrasse

    Peut-on laisser sortir son chaton ?

    A l’échelle d’un chaton, le monde extérieur est si vaste qu’il peut être aussi intriguant qu’effrayant. Il ne sert donc à rien de précipiter les choses et un intérieur peut représenter un espace d’exploration et de jeux suffisants. Si toutefois vous voulez faire profiter votre petit félin du grand air en toute sécurité, il est préférable d’observer en amont quelques précautions supplémentaires.

  • Protégez votre chaton des maladies infectieuses et attendez une semaine après sa première série de vaccins, son vermifuge et son traitement anti-puces avant de le laisser sortir

  • Ne le laissez jamais seul, accompagnez-le toujours à l’extérieur

  • Privilégiez un endroit et un horaire calme, le moindre bruit risquant de lui faire peur

  • N’oubliez pas qu’un chaton peut courir très vite, surtout s’il est effrayé

  • Limitez les courtes périodes de jeu dehors puis rentrez-le

  • Vérifiez que votre clôture ne comporte pas de trous ou recouvrez la balustrade de votre balcon pour qu’il ne passe pas au travers

  • Recouvrez les sources d’eau (bassin, fontaine, etc.) dans lesquelles il pourrait tomber et se noyer

    Ne pas laisser sortir son chat

    Après avoir pris en compte les avantages et inconvénients à laisser sortir votre chat, vous pouvez tout à fait décider qu’il est préférable pour lui de rester à l’intérieur. Si vous aménagez celui-ci en conséquence, il n’y a aucune raison pour que votre matou ne vive pas heureux, en bonne santé et épanoui.

    Créer un environnement stimulant vous évitera en effet quelques inconvénients tels que la prise de poids due à une activité physique moindre, un plus grand risque de développer du diabète ou de l’arthrose, la frustration de ne pas entièrement donner libre cours à son instinct qui se traduira par un chat qui fait ses griffes partout et urinera en dehors de sa litière, ou encore une dépendance plus grande à votre présence pour s’occuper.

    Certaines solutions simples et peu coûteuses vous permettront de faire de votre intérieur un lieu stimulant et sûr pour votre matou :

  • Un arbre à chat et/ou un accès sans danger à des meubles en hauteur et aux fenêtres

  • Des jouets distributeurs de nourriture l’aideront à ne pas manger trop ni trop vite et fourniront une activité physique et mentale

  • Une activité ludique régulière en votre compagnie

  • Des jouets faits maison qui l’occuperont de longues minutes

  • Des recoins isolés dans lesquels il pourra se cacher

Attention, les chats même d’intérieur doivent être pucés. S’il venait à s’échapper malgré votre vigilance, il sera ainsi identifiable et vous le retrouverez plus facilement. Veillez également à ce qu’aucune plante toxique ne se trouve chez vous et que les issues (portes, fenêtres, etc.) sont bien fermées.

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