Les jouets improvisés des enfants rohingyas dans l’enfer de l’exil


Tous les enfants du monde aiment jouer, même ceux qui sont dans d’atroces conflits. Des enfants Rohingyas qui ont fuit leur pays avec leur famille se retrouvent dans des camps de concentration. Un photographe montre leurs jouets. Nous sommes loin des barbies, des jeux connectés, des blocs de constructions …. Leurs jouets peuvent même être dangereux à manipuler
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Les jouets improvisés des enfants rohingyas dans l’enfer de l’exil

 

Quelque 626.000 Rohingyas, soit plus de la moitié de cette communauté musulmane concentrée dans le nord de l’État de Rakhine (à l’ouest de la Birmanie), se sont réfugiés au Bangladesh depuis fin août.

Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a estimé, mardi 5 décembre, qu’il existait des «éléments de génocide» visant les Rohingyas en Birmanie. Dans leur exil, les enfants improvisent des jouets avec des objets du quotidien ramassés par terre. Le photographe de l’AFP Ed Jones les a photographiés.

«Je sentais que la moindre chose que les gens apportaient avec eux, aussi petite soit-elle, au milieu de la panique devait non seulement contenir des histoires intéressantes, mais aussi illustrer l’urgence avec laquelle les gens ont quitté leur foyer», a-t-il expliqué au Washington Post.

Fanny Arlandis

Mohammad Sadek, 5 ans, et son handspinner trouvé par terre.

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Mohammad Sadek, 5 ans, et son handspinner trouvé par terre.

Crédit: Ed JONES / AFP

Mohammad Rejuan, 10 ans, arrivé au Bangladesh à la mi-octobre, tient un sifflet et un tuyau en plastique trouvé dans le camp de réfugiés de Thankhali à Cox's Bazar, un port de pêche situé dans l'extrême sud-est du pays. 

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Mohammad Rejuan, 10 ans, arrivé au Bangladesh à la mi-octobre, tient un sifflet et un tuyau en plastique trouvé dans le camp de réfugiés de Thankhali à Cox’s Bazar, un port de pêche situé dans l’extrême sud-est du pays. 

Crédit: Ed JONES / AFP

Warish Shah, 3 ans, arrivé au Bangladesh en septembre après que son village a été attaqué, tient dans ses mains un couteau-suisse avec un coupe-ongles.

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Warish Shah, 3 ans, arrivé au Bangladesh en septembre après que son village a été attaqué, tient dans ses mains un couteau-suisse avec un coupe-ongles.

Crédit: Ed JONES / AFP

Shawkat Ara, qui ne connait pas son âge, tient un tamis en plastique qu'elle utilise pour jouer dans le sable, au camp de réfugiés de Thankhali à Cox's Bazar.

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Shawkat Ara, qui ne connait pas son âge, tient un tamis en plastique qu’elle utilise pour jouer dans le sable, au camp de réfugiés de Thankhali à Cox’s Bazar.

Crédit: Ed JONES / AFP

Mohammad Arafath, 4 ans, est arrivé au Bangladesh début septembre. Il tient dans ses mains une mini-trompette.

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Mohammad Arafath, 4 ans, est arrivé au Bangladesh début septembre. Il tient dans ses mains une mini-trompette.

Crédit: Ed JONES / AFP

Rokhsana Begum, 7 ans, est arrivée au Bangladesh en septembre. Elle tient un petit tamis avec lequel elle joue dans le sable au camp de réfugiés de Shamlapur à Cox's Bazar.

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Rokhsana Begum, 7 ans, est arrivée au Bangladesh en septembre. Elle tient un petit tamis avec lequel elle joue dans le sable au camp de réfugiés de Shamlapur à Cox’s Bazar.

Crédit: Ed JONES / AFP

Mohammad Rafiq, 8 ans, a fui la Birmanie en octobre. Elle a emmené avec elle ce jouet en forme de flûte en plastique.

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Mohammad Rafiq, 8 ans, a fui la Birmanie en octobre. Elle a emmené avec elle ce jouet en forme de flûte en plastique.

Crédit: Ed JONES / AFP

Hubaib, 3 ans, dont la mère a été tuée en Birmanie avant qu'il ne fuie vers le Bangladesh avec sa famille, tient une balle dans le camp de réfugiés de Balukhali à Cox's Bazar.

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Hubaib, 3 ans, dont la mère a été tuée en Birmanie avant qu’il ne fuie vers le Bangladesh avec sa famille, tient une balle dans le camp de réfugiés de Balukhali à Cox’s Bazar.

Crédit: Ed JONES / AFP

Halima Khatun, 6 ans, est arrivée au Bangladesh en octobre. Elle tient dans ses mains un sifflet et une lame de rasoir dont elle se sert comme jouets.

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Halima Khatun, 6 ans, est arrivée au Bangladesh en octobre. Elle tient dans ses mains un sifflet et une lame de rasoir dont elle se sert comme jouets.

http://www.slate.fr/

Quel pouvoir avons-nous face à l’horreur?


Cela est une bonne question ? Si le Canada était bombardé, tuant au passages nombres de civils cela ferait le tour du monde. On aurait des supports de tous les pays ou presque. Alors que des pays comme la Syrie, la bande de Gaza, la Thaïlande, la Colombie et bien d’autres passent sous silence alors que des bombes, des morts, des villes et villages sont détruites, certains pourront s’exiler alors que d’autres devront survivre de peine et misère, laissant tout derrière eux avec la peur au ventre
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Quel pouvoir avons-nous face à l’horreur?

 

WILLIAM DANIELS / HANDICAP INTERNATIONAL

Une employée de Handicap International, près des décombres d’une maison du quartier de Al-Wahda à Jalawla, en Irak.

Dire stop aux bombardements des civils ne changera pas immédiatement la face du monde, mais ne rien dire ne la changera pas du tout.

Vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui ont dû fuir des bombardements? De ces personnes qui passent de quartier en quartier pour éviter le prochain tir ? Les mêmes qui changent de ville pour tenter de trouver dans la prochaine cité un hôpital encore en état de soigner leurs blessures ? Ou celles encore qui quittent leur région puisque, de toute façon, leur ville est détruite et jonchée de restes explosifs de guerre. Puis enfin, ces personnes qui ne reviendront pas et chercheront dans un autre pays la sécurité qu’elles ont définitivement perdu.

Vous n’en connaissez pas. Parce que par chance, le Canada n’a jamais été bombardé. Et que si par malheur ce devait être le cas, dans la minute qui suivrait, la planète entière crierait au scandale et dénoncerait la barbarie, l’insupportable, l’intolérable.

Selon l’organisation non gouvernementale Human Rights Watch, plus de 10 pays et territoires avaient été le théâtre de l’utilisation d’armes explosives en zones peuplées en 2014 : la Syrie, l’Irak, Israël, la Bande de Gaza, l’Ukraine, la Libye, le Pakistan, l’Afghanistan, le Soudan, le Nigeria, la Somalie, la Thaïlande et la Colombie.

En 2016, chaque jour, 90 personnes ont été tuées ou blessées par une arme explosive. Ce sont plus de 43 000 personnes qui sont ainsi victimes de ces agissements en une année, parmi lesquelles 92% de civils lorsque ces armes sont utilisées en zones peuplées.

Chaque jour, les blessés et les morts s’accumulent et les plus chanceux, quand ils le peuvent, choisissent l’exil.

Chaque jour, des hôpitaux, des écoles, des marchés, des commerces, des conduites d’eau, des réseaux électriques, des routes sont touchés, le plus souvent détruits, par ces bombardements urbains. Chaque jour, les blessés et les morts s’accumulent et les plus chanceux, quand ils le peuvent, choisissent l’exil.

Ainsi, vous ne connaissez pas ces gens qui ont dû fuir des bombardements, et moi non plus, figurez-vous, ou si peu. Par contre, je connais ceux qui ont explosé sur une mine antipersonnel ou ceux qu’une sous-munition a privés de leurs bras ou de leurs yeux. Je connais ceux qui ont perdu leurs proches à cause de ces armes. Je connais ceux qui vivent, encore aujourd’hui, entourés de ces restes explosifs qui attendent, sournoisement, de déchirer la chair et de voler la vie.

Je me souviens des noms de ceux que j’ai eu la chance de croiser : Phongsavath, Phet Latxabout, Song Cosal, Raed Mokaled, Lynn Bradach. Cherchez-les sur internet et découvrez leur histoire.

Puis je lis les témoignages de Firas, Abdul, Mohamad, Dia’a, Rajab, Fteim, Sami qui, alors qu’ils étaient chez eux, dans la rue ou en visite chez des amis, ont été victimes d’un bombardement. Grièvement blessés, certains ont perdu un ou plusieurs proches. Tous ont dû fuir leur pays d’origine, laissant derrière eux leur maison, leur travail, leur famille et leurs amis.

Au Laos, aujourd’hui encore, plus de 40 ans après la guerre du Vietnam, des personnes explosent sur des restes explosifs. Au Cambodge, 35 après le régime des Khmers rouges, les équipes de déminage continuent de libérer les terres. En Colombie, un accord de paix a mis fin, l’année dernière seulement, à 50 années de guerre civile qui a jonché le territoire de restes explosifs. Et on parle aujourd’hui de décennies qui seront nécessaires pour déminer et dépolluer la Syrie…

À quoi bon se mobiliser, me direz-vous ? Puisque chaque jour le massacre continue, quel pouvoir avons-nous face à l’horreur ?

En 1997, dire stop a permis d’interdire les mines antipersonnel.

En 2010, dire stop a permis d’interdire les armes à sous-munitions.

En 2013, dire stop a permis de régulariser le commerce des armes.

Cette année, en 2017, dire stop a permis d’interdire les armes nucléaires.

Alors oui, dire stop aux bombardements des civils ne changera pas immédiatement la face du monde, mais ne rien dire ne la changera pas du tout.

www.stop-aux-bombes.ca

#StopBombingCivilians

http://quebec.huffingtonpost.ca/j

Les 100 personnes les plus pauvres du monde ont un visage


À chaque année on publie le résultat des 100 plus riches de la planète, alors pourquoi pas sensibiliser les gens pour 100 plus pauvres de la terre, qui eux,  c’est plus difficile à distinguer parmi les pauvres, alors que les riches, on compte leurs agents et tous leurs avoirs. C’est pour cela que cette courte vidéo veut simplement mettre des visages aux pauvres des plus pauvres
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Les 100 personnes les plus pauvres du monde ont un visage

 

 

L’ONG américaine « Fund for Peace » a pris le contrepied des classements des plus grandes fortunes mondiales en dévoilant les 100 personnes les plus pauvres de la planète.

Le classement est presque impossible à réaliser, et il existe certainement des gens encore plus pauvres que les cent personnes présentées dans le classement de l’ONG « Fund for Peace », mais l’initiative a de quoi interpeller.

L’organisation, avec l’aide de l’agence Havas Sydney, a parodié le classement annuel des 100 plus grosses fortunes du magazine Forbes pour sensibiliser l’opinion publique à la pauvreté.

Sur le site Bottom Hundred (« les 100 derniers »), on retrouve donc le portrait des toutes ces personnes qui font partie des plus démunies sur la planète. Posant toutes devant un fond bleu, et venant des quatre coins du monde, ces gens racontent la misère dans laquelle ils vivent.

On retrouve par exemple Khan Mangok Tier, qui a fui le Soudan du Sud et qui survit aujourd’hui dans un camp de réfugiés grâce aux aides alimentaires. Ou encore Jeanette Johari, une congolaise tombée enceinte suite au viol qu’elle a subi à l’âge de 16 ans. Chassée de son village, elle a trouvé refuge dans un camp. Elle s’occupe aujourd’hui des enfants qui y vivent également, et gagne un dollar par jour

Plus qu’un classement, ce travail a surtout pour but de mettre en lumière ces histoires et ces personnes issues des guerres, ou encore des exils politiques, et de leur attribuer un visage.

http://www.7sur7.be

5 choses à savoir sur les enfants et la famine


La guerre, les divers conflits et la sécheresse n’aident en rien pour surmonter la famine dans certains pays. Ceux qui en souffrent le plus serait les enfants, leur avenir est à se point hypothéqué que c’est toute une génération qui sera perdue
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5 choses à savoir sur les enfants et la famine

 

Avec la famine, les conflits et les enfants déplacés, le monde fait face à la pire crise humanitaire depuis la Seconde Guerre mondiale. Sur le terrain, l’UNICEF intensifie son action dans les régions les plus touchées, mais, pour réagir à la famine, il faut faire plus que seulement envoyer des aliments d’urgence aux enfants. Il faut aussi prévenir les conséquences néfastes de la faim sur le développement des enfants, qui peuvent restreindre leurs perspectives d’avenir.

Les conséquences à long terme de la faim comprennent :

– Déficits permanents dans le développement social et émotionnel;
– Lésion cérébrale;
– Difficulté à l’école;
– Baisse de la motricité et de l’activité;
– Anxiété ou dépression;
– Problèmes de comportement.

Si nous tardons trop avant d’agir, la faim nuira aux capacités d’apprentissage des enfants et les répercussions seront permanentes.

Voici cinq choses que vous devriez savoir sur la crise alimentaire.

1. Les enfants ne peuvent pas attendre. La famine, la sécheresse et les conflits armés brisent leur vie et leur avenir.

La famine a déjà été déclarée au Soudan du Sud et menace d’autres pays. Les enfants souffrent de malnutrition et de maladies. Ils ont besoin de notre aide.

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2. Les enfants sont les plus durement touchés. Des millions d’entre eux sont près de mourir de faim.

Cette année, près de 1,4 million d’enfants sont en danger imminent de mort. Dans chacun des quatre pays touchés ou menacés par la famine, et dans des régions entières, des enfants succomberont à des maladies, dont le choléra et la rougeole, qui entraînent la diarrhée et la déshydratation.

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3. Pour l’instant, quatre pays constituent l’épicentre de la crise : le Yémen, la Somalie, le Soudan du Sud et le nord-est du Nigeria.

Dans ces quatre pays, 22 millions d’enfants sont affamés, malades, déplacés et déscolarisés. Tant que la violence, la faim et la soif pousseront les populations de ces pays à se déplacer au sein et au-delà de leurs frontières, les taux de malnutrition ne cesseront d’augmenter dans ces quatre pays, dans le bassin du lac Tchad et dans la Grande Corne de l’Afrique.

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4. L’activité humaine est le moteur de la crise

Les guerres et les conflits persistants ont des effets dévastateurs sur la vie de millions d’enfants et de leur famille, et créent des risques de famine. Les belligérants chassent les habitants de chez eux, détruisent les récoltes et les moyens de subsistance et empêchent les organismes humanitaires de se rendre jusqu’aux personnes qui ont désespérément besoin d’une aide vitale, comme de la nourriture et de l’eau potable. La sécheresse aggrave ces crises alimentaires causées par l’homme dans certaines régions de l’Afrique, en particulier en Somalie et dans la Corne de l’Afrique.

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5. C’est une situation d’urgence

Si la situation ne s’améliore pas, les enfants risquent de mourir de faim, et leur avenir risque d’être menacé. En effet, la malnutrition sévère affecte de façon irréversible le développement intellectuel et physique, et restreint les perspectives d’avenir des enfants. Plus nous attendons avant de répondre aux besoins de ces enfants, plus nous mettons en péril leur avenir.

Que pouvez-vous faire ?

Trois choses sont absolument nécessaires pour sauver des centaines de milliers de vies :

1. Demandez la fin des violations des droits de l’homme, qui sont des vecteurs majeurs des famines.

2. Exigez que toutes les parties prenant part à ces conflits autorisent l’accès de l’aide humanitaire sans restriction et sans condition à tous les enfants et familles démunis.

3. Donnez. Il est urgent de recueillir des fonds pour permettre aux équipes qui sont déjà sur le terrain de renforcer rapidement les programmes vitaux de nutrition et de distribution d’aliments, ainsi que les programmes d’eau, d’assainissement et d’hygiène.

Les enfants ne peuvent pas attendre qu’une nouvelle famine se déclare pour que des mesures soient prises. Aidez-les maintenant.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Vietnam : ivres, ils ouvrent un réservoir et plongent 2 villages sous les eaux


Quelle idiotie ce que peut faire l’ivresse. Deux villages inondés au Viêtnam perdent toutes leurs cultures parce que trois jeunes ont voulu savoir à quoi servaient une vanne dans un réservoir d’eau.
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Vietnam : ivres, ils ouvrent un réservoir et plongent 2 villages sous les eaux

 

Vue sur le mont Fansipan, le point culminant des

Vue sur le mont Fansipan, le point culminant des « Alpes du Tonkin » dans le nord du Vietnam, le 30 septembre 2016 HOANG DINH NAM  /  AFP

Les villages de Nguyen et Suoi Bac, dans le centre du Vietnam, ont été ravagés par les eaux dans la nuit du 14 au 15 mars. Pas à cause de pluies torrentielles ni de vagues géantes, mais bien de la folie de trois jeunes hommes. Ivres, ils ont pénétré dans l’enceinte d’un réservoir d’eau, et se sont demandés ce qu’il pourrait bien se passer s’ils en ouvraient une vanne, rapporte le site vietnamien dantri.com.

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Plus de 13 000 dollars de dégâts

Deux millions de mètres cube d’eau ont été libéré, de déversant en masse jusqu’au bas de la vallée. En plus des deux villages inondés, 15 tonnes de canne à sucre et 20 hectares de champs n’ont pas survécu à cette nuit alcoolisée.

D’après l’agence de presse vietnamienne, le coût des dégâts est estimé à plus de 13 000 dollars. « La police a assigné les individus à résidence afin de l’aider dans l’enquête en cours » affirme Vo Duc Tho, chef de du district de police local.

Les autorités réfléchissent à présent à la sanction qui sera prise conte les trois suspects. Ils pourraient être poursuivis pour des charges criminelles.

Les villageois contraints de s’exiler

Trois employés du réservoir étaient présents sur place la nuit des faits, mais ne se sont pas rendu compte de la présence des intrus.

Face à la dévastation de leurs habitations et de leurs cultures, les villageois ont été contraints de s’exiler dans les hauteur, pour tout le temps que prendront les réparations.

http://www.ladepeche.fr