Est-ce qu’une simple clé aurait pu sauver le Titanic ? Cette clé était l’armoire des jumelles pour surveiller l’horizon, aujourd’hui les bateaux se servent de sonar qui est beaucoup plus précis. La nuit du naufrage, c’était un ciel sans lune, donc il faisait très noir, il n’y avait pas de lumière de la lune qui se reflétait sur la glace. Et même si cela aurait pu changer quelque chose, pourquoi ils n’ont pas forcé l’armoire pour récupérer la paire de jumelles ? En tout cas, jumelles ou pas, je ne crois pas que cela aurait changé quelque chose Nuage
Un Homme Aurait pu Sauver le Titanic Mais a Échoué
Le naufrage du Titanic est, à ce jour, l’une des pires catastrophes navales de l’histoire, et elle a découlé d’une longue chaîne d’événements malheureux et inopportuns. Et cette chaîne, qui a scellé le sort cruel du grand navire insubmersible, a commencé avec… une minuscule clé.
Elle paraissait si insignifiante. Tellement insignifiante que l’homme qui l’avait avec lui a complètement oublié de la remettre à la personne qui en a eu désespérément besoin au moment le plus critique. Cet homme alors âgé de 37 ans, David Blair, avait avec lui la clé de l’armoire fermée où étaient rangées les jumelles des guetteurs.
– La White Star Line, la compagnie maritime propriétaire du Titanic, a décidé de remplacer David Blair par Henry Wilde, l’officier en chef du navire jumeau du Titanic, le RMS Olympic.
– Blair a écrit dans une carte postale à l’un de ses proches disant qu’il était très contrarié d’avoir été remplacé de la sorte. Pressé par ce changement inattendu ou peut-être à cause de sa déception, Blair a oublié de remettre la clé de l’armoire à jumelles à l’officier Wilde !
– Peu de temps après le départ du Titanic, l’équipage s’est rendu compte qu’il ne serait pas en mesure d’ouvrir l’armoire.
– Oui, l’immense iceberg aurait pu être remarqué plus tôt, même sans jumelles, mais peut-être dans des conditions différentes.
– Il n’y avait pas de vagues s’écrasant contre l’iceberg et qui auraient pu servir d’avertissement audible, pas de clair de lune se réfléchissant sur le gigantesque morceau de glace flottante pour le faire briller.
– Une fois que Fred Fleet l’a finalement aperçu à 23h39 le 14 avril 1912 et qu’il a crié « Iceberg ! Droit devant ! » à la passerelle de commandement, il était déjà trop tard.
– Un autre coup du sort cruel a été la pénurie de canots de sauvetage, avec 2 224 personnes à bord et seulement assez de canots pour sauver 1 178 vies.
– Mais qu’est-il arrivé à David Blair et à cette maudite clé ? Il a réalisé son erreur et a continué à travailler comme marin et a même reçu une médaille de bravoure de la Royal Human Society en 1913 pour avoir sauvé un membre de l’équipage du Majestic.
– Quant à la fameuse clé, il l’a longtemps conservée en souvenir de la tragédie qu’il avait miraculeusement évitée.
– Elle a été vendue en 2007 pour 78 000 livres, soit environ 122 000 € au taux actuel.
– À l’occasion du 100e anniversaire du naufrage, une lettre écrite par Wallace Henry Hartley, un violoniste de 33 ans et chef d’orchestre du Titanic, a été vendue pour 90 000 livres (l’équivalent de 112 000 € aujourd’hui).
– Mais la découverte la plus exclusive et la plus chère de toutes a été le violon de Hartley. Il a été vendu au prix exorbitant de 900 000 livres (soit 1,2 million d’euros aujourd’hui).
Le Titanic n’est plus l’ombre de lui-même. Il est sous le point de disparaître dans les profondeurs de la mer, comme s’il n’avait jamais existé. Il subit en effet des fort courant, plus l’eau salée et des bactéries qui se gavent de métal. En 2010, un micro-organisme a été découvert et bien entendu, son nom a été choisi en l’honneur du Titanic. Nuage
De nouvelles images du Titanic révèlent la détérioration avancée de l’épave
Par Emeline Férard
Une équipe a réalisé une nouvelle série de plongées pour explorer l’épave du Titanic à 3.800 mètres de profondeur dans l’Atlantique. Elle a constaté que le paquebot s’était considérablement dégradé en 14 ans et que certaines parties avaient même disparu.
Plus de cent ans après avoir fait naufrage dans l’Atlantique Nord, le RMS Titanic est-il en passe de disparaitre ? Pour la première fois depuis 14 ans, une équipe est partie à la rencontre de l’épave située à quelque 3.800 mètres de profondeur et elle y a fait un constat préoccupant : depuis le début des années 2000, l’état du paquebot s’est considérablement détérioré.
La série de plongées a été menée début août et avait pour objectif d’étudier et de filmer les restes du Titanic afin de réaliser un nouveau documentaire. Pour cela, l’équipe de Triton Submarines s’est rendue à cinq reprises dans les profondeurs à l’aide de son sous-marin Limiting Factor, qui a capturé les premières images en 4K de l’épave. Du moins ce qu’il en reste.
« La zone de détérioration la plus choquante se situait du côté tribord des quartiers des officiers, où se trouvaient les quartiers du Capitaine. La baignoire du Capitaine est l’une des images préférées des fans du Titanic, et elle a maintenant disparu », a expliqué dans un communiqué Parks Stephenson, historien qui a participé aux plongées au large des côtes de Terre-Neuve au Canada.
La baignoire qui reposait dans les quartiers du capitaine du Titanic n’est désormais plus visible depuis l’effondrement de la partie supérieure. – Xavier Desmier/Getty Images
« De ce côté, une partie entière du pont est en train de s’effondrer, emmenant avec elle les cabines, et la détérioration va se poursuivre », a-t-il ajouté.
En plus des zones effondrées, d’autres structures, notamment en métal, ont montré un état avancé de corrosion. Selon l’historien, le toit du salon situé au niveau de la proue pourrait être la prochaine partie à disparaitre, obstruant la vue de l’intérieur du navire.
Des bactéries mangeuses de métal
« Le Titanic retourne à la nature », a précisé Parks Stephenson.
Cette dégradation rapide n’est pas une surprise pour les spécialistes. Dans les profondeurs, l’épave est soumise à un cocktail de facteurs naturels particulièrement éprouvant. En plus des forts courants qui la balaient, elle doit affronter le pouvoir corrosif du sel mais aussi des bactéries mangeuses de métal.
A partir de prélèvements réalisés sur le paquebot de 270 mètres de long, des chercheurs ont en effet identifié en 2010un micro-organisme inconnu, Halomonas titanicae. Ce dernier a été retrouvé proliférant sur ce que les scientifiques ont nommé des « rusticles », des stalactites de rouille qui se sont formées sur l’épave et ont été colonisées par des bactéries.
Le problème est que ces bactéries, y compris H. titanicae, ont la particularité de se nourrir de fer et notamment de rouille. Au fil des siècles, elles grignotent ainsi peu à peu le Titanic et sa coque. A tel point qu’une grande partie du paquebot pourrait avoir disparu en 2030, selon le Dr Henrietta Mann de l’Université Dalhousie qui a participé à l’identification de l’espèce inconnue.
« L’aspect le plus fascinant était de voir comment le Titanic est rongé par l’océan et comment il retourne à sa forme élémentaire tout en fournissant un refuge pour une remarquable diversité d’animaux », a relevé dans un communiqué Patrick Lahey, président et co-fondateur de Triton Submarines.
Seul témoignage de la catastrophe
En plus de capturer des séquences haute résolution, l’équipe a utilisé une technique appelée photogrammétrie pour collecter des données qui vont permettre dans le futur de pouvoir recréer en trois dimensions le Titanic en réalités virtuelle et augmentée. Les résultats de l’expédition seront dévoilés en même temps que le documentaire produit par Atlantic Production London.
Le RMS Titanic avant son naufrage le 14 avril 1912. – F.G.O. Stuart
« L’épave est le seul témoignage qu’il nous reste aujourd’hui de la catastrophe du Titanic » survenue le 14 avril 1912, a fait remarquer Robert Blyth du National Maritime Museum de Greenwich interrogé par la BBC. « Tous les survivants sont maintenant morts, donc je pense qu’il est important d’utiliser l’épave tant qu’elle a encore des choses à [nous] révéler ».
Tout le monde a entendu parler du Titanic, il y a eu beaucoup d’articles et de documentaires. Il y a quelques années, un autre drame du genre aurait pu se produire, si des musiciens engagés pour animer lors d’une croisière à bord de l’Océanos n’auraient pas pris les choses en mains suite à l’abandon du capitaine et quelques employés. C’est grâce a ses musiciens que les 571 personnes ont eu la vie sauve. Nuage
Ça aurait pu être Titanic II, mais un homme a sauvé 600 passagers tout seul
Tu pourrais penser que l’époque du Titanic est révolue depuis longtemps, mais si je te disais qu’il y a moins de 20 ans, il y avait un autre navire qui a bien failli suivre les traces du célèbre paquebot ?
Cette fois-ci, abandonnés par leur capitaine, près de 600 passagers auraient pu perdre la vie si les courageux animateurs n’étaient pas intervenus.
L’Oceanos, construit en France et mis à l’eau pour la première fois en juillet 1952, était un paquebot de croisière grec qui empruntait la route Marseille – Madagascar – Maurice. Le 3 août 1991, après un sérieux retard, il a quitté East London, en Afrique du Sud, pour son voyage fatidique vers Durban. Avant même le début du voyage, le navire avait déjà commencé à présenter des signes d’usure.
RÉSUMÉ :
– L’Oceanos, construit en France et mis à l’eau pour la première fois en juillet 1952, était un paquebot de croisière grec qui empruntait la route Marseille – Madagascar – Maurice.
– Normalement, l’équipage du navire aurait dû organiser une fête avec les artistes et les musiciens sur le pont l’extérieur. Mais tout semblait aller de travers cette fois-ci.
– Le problème, c’est que, pour rattraper le retard précédent, l’Oceanos a décidé de rentrer dans une zone de mer agitée. Mais il s’est avéré que c’était une erreur fatale.
– L’Oceanos était confronté à un type de vagues monstrueuses, incroyablement grosses et inattendues : elles apparaissent tout à coup et peuvent même faire chavirer de gros navires et paquebots de croisière.
– L’eau de mer inondait le navire par les conduites d’évacuation principales, ce qui signifiait qu’elle s’écoulait de façon incontrôlable par les toilettes, les douches et le système d’évacuation des eaux.
– Dès que l’équipage s’est rendu compte que le navire ne pourrait jamais être sauvé, il s’est tout simplement préparé à l’abandonner
– Le capitaine et son équipage ne comptaient pas sauver le navire. Ils sont partis sur plusieurs canots de sauvetage sans regarder en arrière.
– Moss Hills se produisait sur l’Oceanos en tant que chanteur et guitariste. Il sentait que le navire avait un problème, mais à ce moment-là, il n’avait pas encore réalisé à quel point la situation était grave.
– Dès que Hills s’est rendu compte de l’horreur de la situation, ainsi que du fait qu’ils ne pouvaient s’attendre à aucune aide de la part de l’équipe paniquée, il est entré en action.
– L’armée de l’air sud-africaine et la marine sud-africaine ont envoyé 16 hélicoptères de sauvetage en urgence. De plus, le porte-conteneurs néerlandais Nedlloyd Mauritius a également répondu à l’appel de détresse de l’Oceanos et s’est précipité pour l’aider.
– Entre-temps, Moss Hills a organisé un processus d’évacuation bien ordonné où les enfants et les femmes ont été les premiers à utiliser les canots de sauvetage restants.
– Les 571 personnes qui se trouvaient à bord du navire après l’abandon de l’équipage ont été sauvées. Moss et Tracy Hills, ainsi que Butler et Boltman, ont été parmi les derniers à quitter le navire.
– Vers 15h30 le lendemain, l’Oceanos a touché le fond de sable, à 90 mètres sous la surface de l’océan.
Tu pourrais penser que l’époque du Titanic est révolue depuis longtemps, mais si je te disais qu’il y a moins de 20 ans, il y avait un autre navire qui a bien failli suivre les traces du célèbre paquebot ?
Cette fois-ci, abandonnés par leur capitaine, près de 600 passagers auraient pu perdre la vie si les courageux animateurs n’étaient pas intervenus.
L’Oceanos, construit en France et mis à l’eau pour la première fois en juillet 1952, était un paquebot de croisière grec qui empruntait la route Marseille – Madagascar – Maurice. Le 3 août 1991, après un sérieux retard, il a quitté East London, en Afrique du Sud, pour son voyage fatidique vers Durban. Avant même le début du voyage, le navire avait déjà commencé à présenter des signes d’usure.
RÉSUMÉ :
– L’Oceanos, construit en France et mis à l’eau pour la première fois en juillet 1952, était un paquebot de croisière grec qui empruntait la route Marseille – Madagascar – Maurice.
– Normalement, l’équipage du navire aurait dû organiser une fête avec les artistes et les musiciens sur le pont l’extérieur. Mais tout semblait aller de travers cette fois-ci.
– Le problème, c’est que, pour rattraper le retard précédent, l’Oceanos a décidé de rentrer dans une zone de mer agitée. Mais il s’est avéré que c’était une erreur fatale.
– L’Oceanos était confronté à un type de vagues monstrueuses, incroyablement grosses et inattendues : elles apparaissent tout à coup et peuvent même faire chavirer de gros navires et paquebots de croisière.
– L’eau de mer inondait le navire par les conduites d’évacuation principales, ce qui signifiait qu’elle s’écoulait de façon incontrôlable par les toilettes, les douches et le système d’évacuation des eaux.
– Dès que l’équipage s’est rendu compte que le navire ne pourrait jamais être sauvé, il s’est tout simplement préparé à l’abandonner
– Le capitaine et son équipage ne comptaient pas sauver le navire. Ils sont partis sur plusieurs canots de sauvetage sans regarder en arrière.
– Moss Hills se produisait sur l’Oceanos en tant que chanteur et guitariste. Il sentait que le navire avait un problème, mais à ce moment-là, il n’avait pas encore réalisé à quel point la situation était grave.
– Dès que Hills s’est rendu compte de l’horreur de la situation, ainsi que du fait qu’ils ne pouvaient s’attendre à aucune aide de la part de l’équipe paniquée, il est entré en action.
– L’armée de l’air sud-africaine et la marine sud-africaine ont envoyé 16 hélicoptères de sauvetage en urgence. De plus, le porte-conteneurs néerlandais Nedlloyd Mauritius a également répondu à l’appel de détresse de l’Oceanos et s’est précipité pour l’aider.
– Entre-temps, Moss Hills a organisé un processus d’évacuation bien ordonné où les enfants et les femmes ont été les premiers à utiliser les canots de sauvetage restants.
– Les 571 personnes qui se trouvaient à bord du navire après l’abandon de l’équipage ont été sauvées. Moss et Tracy Hills, ainsi que Butler et Boltman, ont été parmi les derniers à quitter le navire.
– Vers 15h30 le lendemain, l’Oceanos a touché le fond de sable, à 90 mètres sous la surface de l’océan.
Perdre un être cher est douloureux, mais quand on ne sait pas ou est le corps, tant de questions surviennent. Il est plus difficile de faire son deuil. L’équipage du sous-marin la Minerve a fait naufrage avec son équipage, et il a été retrouvé 50 ans après le drame. Ce sont beaucoup d’émotions que vivront les familles qui attendaient ce moment depuis longtemps. Nuage
L’épave d’un sous-marin français retrouvée 50 ans après sa disparition
Le sous-marin français à propulsion conventionnelle Minerve photographié lors d’un exercice.
PHOTO : AFP/GETTY IMAGES / STF
Radio-Canada
Une équipe de recherche américaine a localisé dimanche, en Méditerranée, l’épave du sous-marin français Minerve, qui avait mystérieusement disparu en 1968.
Le Minerve, un sous-marin d’attaque de classe Daphné à propulsion conventionnelle (diesel-électrique), a été retrouvé dimanche brisé en trois morceaux par 2370 mètres de fond, à 35 kilomètres au large de Toulon, dans le sud-est de la France.
Le bâtiment qui embarquait 52 hommes d’équipage avait disparu sans laisser de trace le 27 janvier 1968 lors d’un exercice. La raison du naufrage, qui n’avait duré qu’environ quatre minutes, n’a jamais été élucidée. De nombreuses recherches avaient été menées sans succès pour retrouver l’épave.
Les recherches qui ont permis de retrouver le Minerve étaient menées à la demande des familles des membres d’équipage disparus.
L’épave a finalement été localisée dimanche par le navire américain Seabed Constructor, qui était arrivé mardi dernier en Méditerranée pour participer aux recherches.
Ce navire de la compagnie américaine privée Ocean Infinity est équipé de drones sous-marins munis de caméras capables de filmer les fonds marins jusqu’à une profondeur de 6000 mètres. L’équipage avait déjà réussi à retrouver le sous-marin argentin San Juan, disparu avec 44 hommes à bord au large de l’Argentine en novembre 2018.
Les drones sous-marins ont ainsi permis de localiser exactement l’emplacement de l’épave, a expliqué un haut gradé de la marine française.
C’est un succès, un soulagement et une prouesse technique. Je pense aux familles qui ont attendu ce moment si longtemps. Florence Parly, ministre des Armées
La découverte du Minerve est un réel soulagement pour les proches de l’équipage qui attendaient depuis 50 ans qu’on retrouve la trace du bâtiment.
C’est un soulagement, une énorme émotion, a déclaré à l’Agence France-Presse Hervé Fauve, le fils du commandant du Minerve.
Ils étaient près de nous, pas loin. C’est un apaisement extraordinaire, a pour sa part affirmé Thérèse Scheirmann-Descamps, veuve d’un des marins disparus.
Depuis sa disparition mystérieuse, le naufrage duMinerve avait donné lieu à plusieurs théories allant d’un abordage violent par un autre bâtiment jusqu’à une escarmouche impliquant des sous-marins russes.
Pour l’instant, la marine française affirme toujours ignorer les causes exactes du naufrage et espère que la découverte de l’épave permettra d’en apprendre davantage.
Outre le Minerve, un autre sous-marin de la classe Daphné, l’Eurydice, a aussi disparu en mer deux ans plus tard, soit le 4 mars 1970, avec une cinquantaine de membres d’équipage à son bord.
Une cérémonie doit être organisée en mer pour permettre aux proches des victimes de leur rendre un dernier adieu.
En 1898, Morgan Robertson, ancien marin et fils de capitaine de bateau, a écrit un roman de fiction sur un naufrage d’un paquebot. Le naufrage de Titan. Ce livre avait d’étranges similitudes avec le naufrage du Titanic. Pourtant, cette année-là, le Titanic n’était pas un projet, mais il a vu le jour en 1907. Comme dans le roman, le Titanic a sombré dans la mer après avoir heurté un iceberg. Certaines personnes avaient accusé l’auteur du roman de clairvoyance et pire de théorie du complot. Nuage
Le destin tragique du Titanic avait-il été prédit ?
La proue de l’épave du Titanic, en 2004. Crédits : Wikimedia Commons/NOAA/IFE/URI
par Marine
La nuit du 14 avril 1912 reste ancrée dans les mémoires comme étant le théâtre d’une des tragédies maritimes les plus connues au monde. Grâce aux témoignages des rescapés et à la médiatisation de l’événement, nous connaissons une foule de détails sur le naufrage du Titanic.
En revanche, saviez-vous qu’un livre écrit avant la tragédie présentait de troublantes similitudes avec la réalité ?
Le naufrage du Titan
« Toute ressemblance avec des faits réels est purement fortuite ».
Voici l’indication qui précède de nombreuses histoires que l’on pourrait confondre avec la réalité. A posteriori, celle de l’auteur britannique Morgan Robertson la mériterait amplement. Lorsqu’il publie son roman Le naufrage du Titan en 1898, il s’agit là d’un simple récit de fiction. Mais, ne serait-ce qu’avec ce titre, impossible de ne pas penser au Titanic.
Justement, c’est loin d’être la seule coïncidence que comporte le livre, paru 14 ans avant la réelle tragédie. Comme l’indique le titre, l’histoire est celle d’un navire britannique aux dimensions jamais égalées. Réputé insubmersible, il sombre pourtant dans des eaux glaciales après avoir heurté un iceberg. L’impact se fait à tribord, seulement une trentaine de secondes après que l’iceberg ait été repéré. Et le tout se passe au mois d’avril, la nuit. Voilà de quoi faire hausser le sourcil.
Morgan Robertson a-t-il joué les oiseaux de mauvais augure de manière délibérée ? Impossible à vrai dire, puisque dans les faits le Titanic n’est même pas encore à l’état de projet en 1898. L’idée de ce géant des mers voit le jour en 1907. Mais ce n’est pas tout. L’auteur intègre à son histoire une foule de détails techniques, qui ont de quoi faire froid dans le dos une fois comparés à ceux du Titanic.
Des ressemblances plus que troublantes
Passionné par ce qui touche au domaine maritime, Robertson fait preuve d’une érudition notable et de connaissances précises qui rendent son histoire on ne peut plus crédible. C’est un ancien marin, et un fils de capitaine de bateau. Visionnaire, il est très au fait des nouvelles technologies de l’époque en termes de construction navale. Voilà qui explique en partie la précision avec laquelle il appréhende et décrit l’histoire du Titan.
Malheureusement, cette clairvoyance se prolonge jusque dans les détails les plus précis de l’histoire. Passons en revue quelques similitudes troublantes entre Le naufrage du Titan et celui du Titanic.
Caractéristiques du bateau : seuls 25 mètres de différence séparent les navires, le Titanic étant plus long que le Titan. Le premier compte 16 compartiments étanches, il y en a 19 dans le second. Il peuvent également atteindre 25 nœuds et sont équipés de 3 hélices.
Nombre de chaloupes : 20 pour le Titanic et 24 sur le Titan. Dans les deux cas, les canots de sauvetage sont en nombre insuffisant par rapport au nombre de passagers.
Il y a toutefois une différence qui est bonne à noter : alors que le naufrage du Titan ne laisse que 13 survivants, celui du Titanic laisse en réchapper 705. Mais de manière générale, la ressemblance entre les paquebots et le déroulé des événements laisse songeur·euse.
Après la tragédie de 1912, Morgan Robertson sera parfois blâmé pour sa clairvoyance, et son livre sera même repris par des adeptes de la théorie du complot. Pour se défendre, il reprendra l’argument selon lequel il est un spécialiste du sujet, ce qui explique les précisions qui ont pu être notées. Alors, mauvais esprit ou hasard funeste ? Laissons à chacun·e le choix de trancher !
Le Merchand Royal qui a fait naufrage en 1641. Son ancre a été trouvé et son trésor pourrait provoquer la fière de l’or et des plongeurs pourraient essayer en catimini, d’atteindre les richesses englouties par la mer. Nuage
L’ancre d’un navire qui a coulé en 1641 avec 45 tonnes d’or aurait été retrouvée
Le Merchant Royal avant son naufrage
par Laura Boudoux
Serait-ce le début de la fortune ? Au large des côtes britanniques, une immense ancre de bateau a été retrouvée par des pêcheurs fin février. Il pourrait s’agir de celle de celui qu’on surnomme l’El Dorado des mers,
The Merchant Royal, un navire à l’aura mythique qui a coulé le 23 septembre 1641, emportant avec lui un trésor estimé à 45 tonnes d’or et 400 lingots d’argent mexicain, rapporteCornwall Live. La découverte devrait attirer de nombreux plongeurs chercheurs d’or, si l’on en croit Mark Milburn, le directeur du club de plongée Atlantic Scuba.
Une chasse au trésor qui s’annonce compliquée, puisqu’il faudra d’après lui plonger à plus de 90 mètres pour trouver des restes du Merchant Royal.
« Des gens vont rappliquer pour le trésor. Ma plus grande préoccupation, ce sont les personnes qui comptent s’en emparer sans rien dire à personne. C’est une histoire bien connue, les gens savent qu’il est toujours là, dans les eaux profondes », explique Mark Milburn au média local I News.
Crédits : SWNS
« Une trouvaille comme celle-là est excitante, nous savons que le navire transportait des millions de pièces d’or, qui vaudraient aujourd’hui des milliards en monnaie actuelle », estime le plongeur, qui compte lui-même tenter de retrouver le magot. « Nous devons attendre les bonnes conditions, car le site est exposé et il ne faut pas qu’il y ait de vent. C’est une plongée dangereuse, il faut être un plongeur technique très expérimenté », conclut-il.
Il y a de quoi de saliver devant un possible trésor de 4 milliards de dollars US. Enfin, pour le moment, les archéologues marins supposent savoir l’emplacement, il reste maintenant à le vérifier. Nuage
Ces explorateurs pensent avoir localisé le mythique trésor de la flotte espagnole de 1715
par Ulyces
Dans un endroit tenu confidentiel au large de la Floride, des explorateurs pensent se rapprocher de ce qui pourrait être l’un des plus gros magots archéologiques de notre époque.
En effet, les chasseurs de trésor ont remonté un ancien masque funéraire de l’époque précolombienne au large de la plage de Melbourne Beach. Et ils ont quelques raisons de penser qu’il fait partie d’un trésor englouti d’une valeur de quatre milliards de dollars, rapportait le journal local Florida Todayle 22 janvier 2019.
Selon les chercheurs de la Seafarer Exploration Corporation, ce fabuleux trésor aurait coulé avec un navire espagnol en 1715 lors d’un ouragan, alors qu’il se dirigeait vers l’Espagne depuis Cuba. Le Dr Mike Torres, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), est à sa recherche depuis 11 ans. Selon lui, le masque funéraire aurait été dérobé par les colons espagnols dans un tombeau au Pérou.
Crédits: Click Orlando
Si le reste du trésor venait à être découvert, la législation américaine prévoit que Torres et la Seafarer Exploration Corporation pourraient en conserver 80 %. Mais Torres, qui se veut rassurant, a déclaré que le trésor serait conservé dans une collection qui pourra être visitée par le public. L’état de Floride garderait le reste de la découverte.
Il y a toutes sortes de phénomènes naturels qui sont étranges. Celles de la mer croisée en fait partie. Ce sont des vagues qui entre en collision sous différents angles et forment ainsi des carrés. Mieux vaut ne pas être au milieu de ces divers courants que ce soit en plongée ou sur un bateau. Nuage
De tous les dangers éventuels dans l’océan, il en est un dont nous ne parlons pas tant : les vagues carrées.
Ce phénomène naturel s’appelle une « mer croisée » et bien que ce soit fascinant à regarder, cela peut être extrêmement dangereux pour quiconque s’y trouve pris, y compris les bateaux, les surfeurs et surtout les nageurs.
Ce beau phénomène océanique se produit lorsque les vagues entrent en collision sous différents angles et forment des carrés dans l’eau. L’image ci-dessus provient de l’île de Ré, une île au large de la côte ouest de la France où les « mers croisées » sont fréquentes. Cela se produit lorsque les vagues d’un même système météorologique continuent même si un changement de vent a créé d’autres vagues.
Les vagues se déplacent alors les unes par rapport aux autres en formant un angle, provoquant ce spectacle étonnant.
Lorsque ce spectacle océanique se produit, cela peut attirer de nombreux spectateurs curieux.
Mais ce qui se cache sous cette vue incroyable, ce sont des courants qui peuvent projeter n’importe quoi sur son chemin dans les airs, y compris quelque chose d’aussi gros qu’un navire.
Les experts avertissent de rester à l’écart
Il est difficile de déterminer ce qui a causé le naufrage des navires, mais les chercheurs pensent que de nombreux navires ont chaviré à cause de ces vagues croisées.
Les bateaux et les navires sont censés frapper les vagues de plein fouet, mais si un navire a des vagues qui arrivent de tous les angles, c’est très dangereux.
Vous devez toujours rester hors de l’eau et avertir les autres si vous voyez des vagues croisées. Mais appréciez-les de loin, ou en les regardant dans le clip ci-dessous.
On sait bien des choses sur le Titanic, des archives sur les survivants et ce qui s’est probablement passé lors du naufrage du Titanic. Comme bien des fois, l’histoire tiens secret certains points qui peuvent déranger. Parmi les passagers, il y avait 8 Chinois qui ont embarqué et 6 sont revenu après le naufrage, mais leur nom, leur passage a été volontairement effacé simplement par racisme. Nuage
L’histoire du Titanic que l’on vous a cachée
Le naufrage du Titanic, de Willy Stöwer, 1912 | AFP
Repéré par Léa Polverini
Sur huit Chinois embarqués sur le Titanic lors du départ, il en resta six: l’histoire (raciste) des États-Unis a effacé leur trace.
Le film Titanic a fixé dans les mémoires la tragédie qu’a connue le paquebot en avril 1912. Le couple formé par Rose et Jack est devenu le visage des victimes, jeunes premiers rayonnants dans un casting somme toute très blanc. Il y avait pourtant des passagers de pas moins de trente-trois nationalités différentes, dont certaines sont tombées dans l’oubli de l’histoire ou, plus exactement, en ont été effacées.
«Ce n’était pas un accident»
Parmi les passagers qui ont embarqué à Southampton le 10 avril 1912, il y avait huit Chinois, dont le nom avait été griffonné sur un même ticket de troisième classe. Cinq jours plus tard, lors du naufrage, il restait six survivants. Arrivés aux États-Unis, ils ont pourtant disparu des registres comme de la mémoire collective.
«Six hommes chinois sont sortis vivants du Titanic et vingt-quatre heures plus tard ils étaient effacés de l’histoire. Ce n’était pas un accident. C’était délibéré. C’est quelque chose dû à la culture de l’époque», raconte Steven Schwankert, qui participe à l’élaboration du documentaire The Sixcherchant à réhabiliter l’histoire des passagers chinois du Titanic.
La «culture de l’époque», de fait, est teintée d’une politique raciste qui s’impose à coups de lois anti-immigration visant à empêcher la seule venue de Chinois sur le sol américain, comme le Chinese Exclusion Act voté par le Congrès en 1882 (qui ne sera abrogé qu’en 1943).
Dans la nuit du naufrage, quatre des passagers chinois réussissent à embarquer sur le dernier canot de sauvetage, un cinquième en emprunte un autre, et le sixième rescapé, Fang Lang, est aperçu flottant sur un débris ressemblant vaguement à une porte. L’officier Harold Lowe, alors à bord du canot 14, aurait hésité à lui porter secours:
«Quel est l’intérêt? Il est mort, probablement, et s’il ne l’est pas il y en a d’autres qui méritent mieux d’être sauvés qu’un Jap!», se souvient l’avoir entendu dire Charlotte Collyer, une autre rescapée, avant que l’officier ne change finalement d’avis.
Calomniés puis expulsés
Chinois ou Japonais, la distinction ne changeait pas grand-chose à l’affaire, les Asiatiques étant alors considérés comme des personnes indistinctes que l’on affublait naturellement des traits de fourberie.
«La presse de l’époque qualifiait les survivants chinois de lâches qui se déguisaient en femmes pour se faufiler dans les canots de sauvetage. Il n’y avait aucun fondement à cela», raconte Schwankert à Quartz.
Appelés tantôt «créatures», tantôt «coolies», on les dit encore s’être cachés sous les sièges des canots pour survivre.
À leur arrivée à New York, les six survivants sont retenus et placés sous surveillance par des officiers de l’immigration américaine à Ellis Island. Quelques jours plus tard, on les envoyait à Cuba, à bord du bateau à vapeur Anetta.
Leur trace se perd, et les journaux, qui fourmillent de récits et d’anecdotes sur les passagers du Titanic, les oublient à leur tour. Depuis 2015, l’équipe de The Six s’est mise à enquêter pour retrouver la trace de leurs descendants et reconstituer leur histoire. Cette plongée dans des archives fragmentées et des témoignages difficiles à récupérer l’a amenée à retrouver des traces de la diaspora aux États-Unis, au Canada, en Angleterre, en Chine et à Hong Kong. Le documentaire devrait sortir dans l’année. Il est particulièrement attendu en Chine.
Une catastrophe écologique pour la Chine avec le naufrage d’un pétrolier et dont la marée noire a triplé en 4 jours seulement. En plus de cette marée, noir la mer est déjà très polluer que même les pêcheurs vont plus loin pour gagner leur vie. Nettoyer cette catastrophe en plus de la pollution de cette mer sera quelques choses vraiment difficile pour eux Nuage
La marée noire en Mer de Chine a triplé de taille
Le Sanchi, qui transportait 136 000 tonnes de condensats, des hydrocarbures légers, a sombré le 14 janvier après avoir brûlé pendant une semaine.
PHOTO AP
PATRICK BAERT Agence France-Presse Pékin
La marée noire provoquée par le naufrage d’un pétrolier iranien entre Chine et Japon s’étend rapidement, polluant encore une mer de Chine orientale déjà souillée par des décennies de rejets.
La nappe d’hydrocarbures a triplé de taille en l’espace de quatre jours, selon des chiffres du gouvernement chinois.
Des images prises par satellite ont permis de détecter trois nappes s’étalant au total sur 332 km2, a indiqué dimanche soir dans un communiqué l’Administration nationale des océans, qui mercredi avait fait état d’une marée noire de 101 km2.
Trois navires des garde-côtes étaient sur place dimanche soir pour évaluer la catastrophe écologique, selon ce même organisme.
Le Sanchi qui transportait des condensats, des hydrocarbures légers, a sombré le 14 janvier après avoir brûlé pendant une semaine à la suite d’une collision avec un cargo à environ 300 kilomètres à l’est de Shanghai.
Trente-deux marins, dont 30 Iraniens et deux Bangladais, ont péri dans la catastrophe. Seuls trois corps ont été récupérés.
Le Sanchi gît à présent par 115 mètres de profondeur. La quantité de polluants encore éventuellement présents dans le bateau n’est pas connue.
Le navire transportait au moment de la collision 111 000 tonnes de condensats, selon le ministère des Transports, qui avait initialement évoqué le chiffre de 136 000 tonnes.
En plus de sa cargaison, le Sanchi, qui battait pavillon panaméen, pouvait transporter environ 1000 tonnes de diesel lourd pour faire tourner ses machines.
La marée noire se déplace vers le nord en raison des vents et des courants marins, avait annoncé la semaine dernière l’administration océanique, menaçant potentiellement les côtes sud-coréennes et japonaises.
Cétacés migrateurs
La zone touchée est considérée comme importante pour la reproduction de certaines espèces de poissons, de crustacés et de calamars, selon Greenpeace. Elle se trouve aussi sur le passage de nombreux cétacés migrateurs comme la baleine grise ou la baleine à bosse.
Mais les pêcheurs chinois les plus proches du lieu de l’accident semblent résignés… « vu qu’il n’y a plus beaucoup de poisson dans la région de toute façon », comme l’explique à l’AFP Wang Junding, un pêcheur de l’île de Zhoushan, au sud-est de Shanghai.
« Notre ressource est déjà en cours d’assèchement », observe-t-il, ajoutant que les pêcheurs de sa région ont pris l’habitude de jeter leurs filets plus au nord, vers la Corée.
Pour Richard Steiner, un spécialiste des marées noires basé en Alaska, le niveau de pollution de la mer de Chine est tel que le naufrage du bateau iranien ne change malheureusement guère la donne.
« À chaque jour qui passe, beaucoup plus de pollution arrive en mer de Chine orientale en provenance du Yangtsé (le plus long fleuve de Chine) et des autres fleuves que ce que ne représente la marée noire du Sanchi », explique-t-il à l’AFP.
« À plus long terme, la vraie question pour la Chine est d’arriver à nettoyer cet environnement horriblement pollué », affirme M. Steiner.