Attention aux angles morts des chasse-neiges


L’hiver, on voit beaucoup des chasse-neiges sur les routes du Québec. Ce n’est pas parce qu’ils sont plus gros et plus haut qu’ils peuvent tout voir. Les chasse-neiges ont des angles morts assez important et les automobilistes ainsi que les piétons doivent aussi en tenir compte
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Attention aux angles morts des chasse-neiges

Le tapis rouge représente les angles morts d'un chasse-neige.

Le tapis rouge représente les angles morts d’un chasse-neige.

PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-LUC BLANCHET

Radio-Canada

Le ministère des Transports et la Société d’assurance automobile du Québec invitent les citoyens à faire attention aux angles morts des véhicules de déneigement. Ils ont organisé une activité de sensibilisation à ce sujet mercredi, à Cacouna.

Les véhicules de déneigement ont des angles morts à l’avant, sur les côtés et à l’arrière. Les angles morts sont encore plus grands lorsque les équipements du chasse-neige sont déployés.

Le ministère des Transports a montré l’ampleur de ces angles morts avec des tapis rouges tout autour d’un chasse-neige. L’objectif était de faire comprendre aux automobilistes à quel point la visibilité est limitée au volant d’un véhicule de déneigement.

La vision d'un déneigeur à l'intérieur d'un chasse-neige.

La vision d’un déneigeur à l’intérieur d’un chasse-neige

PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-LUC BLANCHET

Peu d’automobilistes sont conscients de cette réalité. Un ancien opérateur de chasse-neige, Alexandre Paradis, explique qu’il pouvait vivre jusqu’à quatre situations dangereuses par jour lorsqu’il était sur la route en raison du comportement des automobilistes.

Les personnes qui se tiennent trop près en arrière, on ne voit quasiment plus l’auto. Sur les côtés aussi, ceux qui longent de très près le camion. Alexandre Paradis, ancien opérateur de chasse-neige

Pour limiter les risques à l’approche d’un véhicule de déneigement, les contrôleurs routiers recommandent de réduire sa vitesse et de garder une bonne distance avec les chasse-neiges pour qu’ils soient en mesure de faire leurs manœuvres.

Ils conseillent aussi de se placer dans un endroit visible pour le conducteur et non dans un de ses angles morts, explique le lieutenant-coordonnateur provincial aux communications pour Contrôle routier Québec, Jonathan Beauvais.

C’est de s’installer dans des endroits où le conducteur a la possibilité de les voir.Jonathan Beauvais, lieutenant-coordonnateur provincial aux communications pour Contrôle routier Québec

En tout, 125 véhicules de déneigement circulent sur les routes du Bas-Saint-Laurent pendant l’hiver. Depuis 2016, dans la région, le ministère des Transports a répertorié sept collisions avec des chasse-neige qui ont fait des blessés.

Avec les informations d’Édith Drouin

https://ici.radio-canada.ca/

Un nouvel angle mort pour les automobilistes


En temps que piéton, généralement, je m’assure en traversant dans les espaces pour piétons qu »un conducteur me voit. Il semble que cette précaution ne soit pas superflu, car il y a un nouveau point mort que les automobilistes doivent faire attention avec les nouvelles voitures.
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Un nouvel angle mort pour les automobilistes

PHOTO YAN DOUBLET, LE SOLEIL

Les experts recommandent de « bonifier le cours de conduite ». « L’objectif est d’inciter les conducteurs de tous les types de véhicules à regarder derrière ces piliers pour vérifier la présence de piétons ou d’autres usagers vulnérables », écrivent-ils.

(Québec) Les cours de conduite seront mis à jour pour sensibiliser les automobilistes québécois à un angle mort méconnu, de plus en plus présent dans les nouvelles voitures et particulièrement dangereux pour les piétons, confirme la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

GABRIEL BÉLAND
LA PRESSE

Un rapport sur la sécurité des piétons dévoilé vendredi par la SAAQ a émis 10 recommandations.

L’une d’elles vise à « sensibiliser les conducteurs de véhicules routiers à la problématique liée aux angles morts créés par les piliers de pare-brise ».

Le pilier de toit avant, aussi appelé « pilier A », se situe entre le pare-brise et les vitres latérales. Ce pilier est devenu de plus en plus large au fil des années, puisque les voitures conduites par les Québécois sont de plus en plus grosses et aussi parce que ce pilier contient souvent un coussin gonflable.

Résultat, la vision du conducteur devient obstruée. En avril 2018, par exemple, un piéton a été tué à Lac-Brome. Dans son rapport, le coroner a conclu que le conducteur du véhicule utilitaire sport (VUS) n’avait pas vu le piéton, probablement caché par un pilier de pare-brise.

« Au fil des années, les constructeurs de voitures ont construit des véhicules de plus en plus solides. Pour ce faire, ils ont renforci certaines parties des véhicules, dont les piliers de pare-brise », écrivait le coroner Richard Drapeau.

Voilà que le comité d’experts sur la sécurité des piétons de la SAAQ sonne l’alarme.

Aucune information n’est présentement véhiculée quant à la présence d’angles morts créés par les piliers de pare-brise pour les véhicules de promenade. Le comité d’experts des piétons de la SAAQ

Les experts recommandent de « bonifier le cours de conduite ». « L’objectif est d’inciter les conducteurs de tous les types de véhicules à regarder derrière ces piliers pour vérifier la présence de piétons ou d’autres usagers vulnérables », écrivent-ils.

La SAAQ entend appliquer la recommandation, confirme une porte-parole, Sophie Roy.

« Le constat a été partagé avec notre équipe responsable des cours de conduite afin que cette problématique soit considérée et ajoutée au contenu des cours », assure Mme Roy.

De plus en plus de VUS

La prolifération des VUS n’est pas directement montrée du doigt dans le rapport, principalement axé sur la sensibilisation. Mais plusieurs experts pensent que leur prolifération soulève des questions importantes.

C’est le cas de Marie-Soleil Cloutier, professeure à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et membre du comité d’experts de la SAAQ.

Un élément qui me préoccupe, ce sont les VUS dans les villes. Le problème, c’est que les piétons sont frappés plus haut, ils ont plus de risques d’être frappés à la tête. Marie-Soleil Cloutier

« Les VUS sont les plus gros vendeurs, mais j’ai vu très peu d’études sur l’impact auprès des piétons heurtés », poursuit-elle.

À l’intérieur de l’écosystème routier, le cas des piétons intrigue les experts. Car si, au Québec, le bilan routier s’améliore globalement pour tous les utilisateurs – automobilistes, motocyclistes, cyclistes, etc. –, il stagne chez les piétons.

Ceux-ci représentent une proportion de plus en plus importante des morts sur les routes : 13,7 % des morts de la route en 2009, mais 19,2 % en 2018.

Parmi les hypothèses, on compte le vieillissement de la population, l’augmentation de la taille des véhicules, mais aussi la popularité des transports actifs.

« Afin d’adopter un mode de vie sain, la population utilise de plus en plus des modes de transport actifs, comme la marche, le vélo et le transport collectif, commente le rapport. En contrepartie, on trouve davantage de véhicules en circulation, ce qui contribue à exposer les piétons à davantage de risques. »

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Il ne faut pas sous-estimer le danger de la fatigue au volant


Il y a des sanctions sévères pour l’alcool, les textos, les drogues au volant, mais la fatigue au volant, il est plus difficile de mesurer le manque de sommeil sur la route. Pourtant, il y a trop d’accidents dû au manque de sommeil. Le café, les fenêtres ouvertes ne fonctionnent pas. Pour les personnes à risques, il serait judicieux de prendre d’autres moyens de locomotion ou de retarder de conduire pour un peu de repos
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Il ne faut pas sous-estimer le danger de la fatigue au volant

 

La fatigue et la somnolence au volant sont... (Photo Martin Chamberland, archives La Presse)

La fatigue et la somnolence au volant sont la troisième cause d’accidents sur les routes, après la vitesse et l’alcool.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

 

PIERRE SAINT-ARNAUD
La Presse canadienne
Montréal

Vous êtes sur la route et vous commencez à bâiller, les yeux vous picotent, vous changez de position et, tout à coup, vous vous rendez compte que vous ne vous souvenez pas de ce qui s’est passé au cours des dernières secondes ; vous devez vous arrêter le plus rapidement possible, car vous êtes en danger de mort imminente.

Cette « absence » de quelques secondes n’est pas anodine : c’est ce qu’on appelle un épisode de micro sommeil, et la prochaine étape sera de s’assoupir pour vrai.

« Lorsqu’on commence à bâiller, lorsque les yeux nous chauffent ou piquent, lorsqu’on change fréquemment de position, lorsqu’on oublie de prendre une sortie, lorsqu’on oublie de vérifier dans nos rétroviseurs comme on doit le faire assez fréquemment, tout ça, ce sont des signes avant-coureurs et, le plus dangereux, c’est lorsqu’on oublie ce qui s’est passé les secondes précédentes », explique le docteur Charles Morin, directeur du Centre d’étude des troubles du sommeil de l’Université Laval.

« Le microsommeil, c’est essentiellement être dans un état de sommeil les yeux ouverts. On regarde en avant de nous, mais on n’est pas là », a expliqué le chercheur lors d’une simulation de sommeil au volant, jeudi, à l’ouverture du Salon de l’auto de Montréal.

Il raconte que des études réalisées auprès d’ingénieurs de train et de chauffeurs de camion avec des électrodes pour enregistrer les ondes du cerveau et des caméras pour surveiller les mouvements des yeux ont permis de démontrer que ceux-ci « peuvent entrer dans un épisode de microsommeil qui durera deux, trois, quatre secondes  ; ils ne sont plus là, mais ils ont les yeux ouverts, le volant entre les mains ».

« C’est dangereux et, en matière de signes avant-coureurs, on est rendu loin dans la séquence des événements. Il faut espérer que, avant d’en arriver là, la personne prendra la décision de s’arrêter », laisse-t-il tomber.

Mythes et solutions

Charles Morin déplore que l’on ne porte pas attention à la fatigue autant qu’on le fait pour l’alcool ou les textos au volant, alors que « la fatigue et la somnolence au volant sont la troisième cause d’accidents sur les routes, après la vitesse et l’alcool », fait-il valoir.

Les trucs souvent utilisés pour combattre la fatigue ne fonctionnent tout simplement pas, martèle-t-il :

« Baisser la vitre pour avoir un peu plus de vent et monter le volume de la radio, ça ne fonctionne pas et ç’a été testé en laboratoire. »

En fait, à défaut d’avoir un passager à qui passer le volant, il n’y a qu’une solution : s’arrêter et faire une courte sieste.

« Une petite sieste de 15, 20 minutes nous redonnera vraiment de la vigilance, une capacité d’attention soutenue, pour les prochaines heures. Il ne faut pas dormir plus d’une demi-heure. »

À cela, on peut ajouter « l’équivalent de deux tasses de café : on recommande même de prendre le café avant de faire la sieste parce que ça prend quelques minutes avant qu’il ne fasse son effet et, quand on se réveille, on a le bénéfice des deux ».

Dette de sommeil

Le docteur Morin n’a aucune gêne à signaler l’évidence en matière de prévention :

« Le meilleur remède pour contrer la privation de sommeil, c’est le sommeil  ! » lance-t-il avec le sourire, même si son propos est tout à fait sérieux.

« On ne peut pas mettre du sommeil en banque », rappelle-t-il, tout en évoquant une réalité qui est le lot de nombreux citoyens.

« Beaucoup de gens fonctionnent avec moins de sommeil que ce dont ils ont besoin ; ils accumulent alors une dette de sommeil. »

Selon les recherches dans le domaine, une personne qui a dormi moins de six heures la nuit précédant une longue conduite « est à plus grand risque d’être impliquée dans un accident en s’assoupissant au volant ».

Outre le fait d’avoir une bonne nuit de sommeil, il est également sage d’éviter de conduire durant les moments de faible vigilance, entre minuit et 6 h :

« Notre rythme circadien est alors à son plus bas niveau, et les accidents sont beaucoup plus probables à ce moment. »

Et, contrairement à la croyance populaire, le fameux coup de fatigue de l’après-midi n’est aucunement lié au repas qui le précède, mais bien à une baisse de température corporelle liée au rythme circadien, notre horloge biologique quotidienne.

« On pense que c’est parce qu’on digère, mais vraiment notre température corporelle est à la baisse », et la vigilance chute également, quoique de façon moins importante que la nuit.

L’impossible mesure

Le docteur Morin se fait l’apôtre de la sensibilisation parce qu’il n’y a pas de solution répressive.

La lutte contre l’alcool au volant, la distraction par texto, le dépassement illégal d’autobus d’écoliers ou le refus de porter la ceinture, pour ne nommer que ces facteurs, a fait des pas de géant, surtout grâce à de lourdes sanctions qui visaient le portefeuille et le permis de conduire de l’automobiliste.

La fatigue ne peut être contrée de cette façon parce qu’on ne peut la mesurer.

« La fatigue est une notion subjective. […] Il n’y a aucune mesure physiologique pour la mesurer. »

Par contre, l’étape suivante de la somnolence, elle, est un état physiologique pouvant effectivement être mesuré, mais seulement en laboratoire, « pas dans l’auto ou sur le site d’un accident », fait valoir le chercheur.

D’ailleurs, il est convaincu que les répercussions de la fatigue au volant sont beaucoup plus importantes que ne le montrent les chiffres :

« Les statistiques sont probablement une sous-estimation de la réalité, justement parce qu’on n’a pas de mesure pour évaluer le niveau de fatigue. »

Les données sur la fatigue comme cause d’accident sont en fait des déductions reposant sur un scénario type. 

« Souvent, c’est un accident qui se produit la nuit, au petit matin ou en milieu d’après-midi, qui implique un seul véhicule et où il n’y a aucune indication de trace de freinage ou de contournement d’un obstacle », explique le docteur Morin.

« Quand on lit que quelqu’un a eu un accident, est mort, qu’il n’y avait aucun autre véhicule impliqué et qu’il n’y a pas d’explication, c’est un peu par défaut. »

Et, contrairement aux automobilistes qui seront retirés de la circulation par les forces de l’ordre sur-le-champ pour cause de facultés affaiblies par l’alcool ou la drogue, les fatigués, eux, passeront comme lettre à la poste, « parce qu’on n’a pas un test sanguin pour dire que cette personne est en privation de sommeil ».

Pourtant, leurs facultés sont bel et bien affaiblies, explique le professeur Morin.

« Absolument  ! La fatigue prolonge notre temps de réaction. S’il y a un obstacle, ça prend plus de temps à le contourner par une manoeuvre. Ça réduit notre capacité d’attention soutenue et ça rend le traitement de l’information sur le plan cognitif plus complexe et ça affecte notre jugement. »

« À la limite, quand on est en grande privation de sommeil, on peut même avoir des hallucinations, comme voir quelque chose qui traverse la route la nuit et se demander si c’était réel. »

Jeunes à risque

Bien qu’ils soient plus vigoureux, les jeunes de 17 à 25 ans représentent l’un des groupes les plus à risque de s’endormir au volant, et ce, tant chez les jeunes femmes que chez les jeunes hommes.

« On a tendance à sous-estimer notre fatigue quand on prend le volant, et les jeunes sont sans doute un peu plus téméraires, avance le docteur Morin. L’alcool aussi est plus fréquent chez les jeunes et, si l’on combine les effets de l’alcool et de la somnolence, c’est un cocktail assez dangereux. »

Parmi les autres groupes les plus à risque, on retrouve sans surprise les camionneurs, en raison du temps passé sur la route et la durée des trajets.

Il en va de même pour les personnes qui travaillent entre 50 et 60 heures par semaine et qui, en plus, dormiraient moins de six heures par nuit. Les personnes âgées qui prennent des médicaments sont aussi plus à risque, mais le chercheur précise que certains médicaments accentuent les effets de fatigue, notamment les psychotropes, les anxiolytiques, certains antidépresseurs, de même que certains antihistaminiques.

Enfin, les personnes qui souffrent d’un trouble du sommeil – évidemment – ainsi que les travailleurs de nuit qui sont fréquemment en grande privation de sommeil sont à risque.

« Lorsqu’ils rentrent à la maison tôt le matin, ces gens-là sont vraiment dans une période dangereuse. »

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Cannabis au volant: dangereux longtemps après la consommation


Mercredi, le 17 octobre, la marijuana à des fins récréatives sera légale au Canada. Bien, des gens sont contents alors que d’autres sont inquiets. Une étude a été faite pour la conduite au volant après avoir consommé du cannabis. Même après 5 heures, il semble que l’effet est toujours présente. Que ce soit le téléphone, l’alcool ou la drogue, c’est incompatible avec un volant dans les mains
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Cannabis au volant: dangereux longtemps après la consommation

 

L'usage du cannabis à des fins récréatives deviendra... (Photo DARRYL DYCK, PC)

L’usage du cannabis à des fins récréatives deviendra légal mercredi, au Canada.

PHOTO DARRYL DYCK, PC

 

CAROLINE ST-PIERRE
La Presse Canadienne

Prendre le volant sous l’effet du cannabis est un comportement qui demeure dangereux longtemps après la consommation de la substance.

À deux jours de la légalisation du cannabis à des fins récréatives au Canada, une étude de l’Université McGill et de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM), financée par l’Association canadienne des automobilistes (CAA), révèle qu’un conducteur est plus à risque d’être impliqué dans un accident de la route, même cinq heures après avoir consommé du cannabis.

Les chercheurs ont recruté des jeunes conducteurs de 18 à 24 ans qui étaient déjà des consommateurs récréationnels de cannabis. Ils ont ensuite subi une série de tests sur des simulateurs de conduite automobile à quatre moments distincts : une fois alors qu’ils n’avaient pas consommé de cannabis, puis une heure, trois heures et cinq heures après leur consommation.

Sous l’effet du cannabis, les participants ont démontré une certaine capacité à maintenir le cap, mais se sont montrés moins doués pour réaliser certaines manoeuvres courantes.

«Et (ce n’était) pas des manoeuvres complexes là, on parlait de s’insérer entre deux véhicules, pareil comme si on stationnait dans la cour du centre d’achats. On parlait de traverser une intersection, donc de s’immobiliser, de s’assurer que la voie est libre, de traverser l’intersection et de continuer sa route, d’éviter les piétons, d’éviter les cyclistes… Et il y a eu beaucoup de conducteurs […] qui ont participé au test et qui n’ont pas réussi ces manoeuvres-là, qui sont quand même très simples», note le directeur de la Fondation CAA-Québec, Marco Harrison.

La majorité des participants à l’étude ont indiqué qu’ils ne se feraient pas confiance pour prendre le volant dans les cinq heures suivant leur consommation de cannabis.

M. Harrison souligne que la quantité de marijuana consommée par les participants était moins élevée que celle que l’on retrouve généralement dans un «joint» ordinaire.

L’une des chercheuses de l’étude confirme par ailleurs qu’on ne remarquait pas nécessairement une différence entre les habiletés des conducteurs une heure après la consommation et cinq heures plus tard.

«À tous les niveaux, on ne voyait pas nécessairement une différence marquée, même après cinq heures. Les capacités étaient quand même assez altérées, nous faisant dire qu’on ne peut pas prendre le volant, même après cinq heures», affirme la Dre Isabelle Gélinas, professeure à l’École de physiothérapie et d’ergothérapie de l’Université McGill, spécialisée en recherches associées à la conduite automobile.

Elle précise également que le cadre de l’étude n’allait pas au-delà des cinq heures, de sorte qu’on ne peut conclure qu’une personne serait nécessairement apte à conduire une fois ce laps de temps écoulé.

Un profil différent

Par ailleurs, une deuxième étude soutenue par la Fondation CAA-Québec et pilotée par le Dr Jacques Bergeron, de l’Université de Montréal, a dressé un portrait type des conducteurs consommateurs de cannabis en faisant remplir des questionnaires aux participants.

Les chercheurs ont demandé aux participants s’ils avaient déjà pris le volant après avoir consommé. Ceux qui ont admis avoir conduit sous l’effet du cannabis ont présenté un profil différent de ceux qui avaient déjà fumé, sans toutefois avoir conduit avec les capacités affaiblies, souligne l’étude.

Ainsi, ceux qui reconnaissent avoir conduit sous l’effet du cannabis avaient généralement une consommation plus importante, et ce, depuis un plus jeune âge, des habitudes de conduite plus téméraires, dangereuses et risquées, une tendance à être très influencés par leurs pairs en ce qui a trait aux comportements dangereux, des amis qui, eux aussi, conduisent sous l’effet du cannabis, plus d’émotions et de comportements associés à la conduite dangereuse et une plus faible perception du risque lié au cannabis.

«Malgré le fait que (ça deviendra) légal à des fins récréatives, il ne faudra pas banaliser les effets surtout sur la capacité de conduire et (il faudra) éviter de prendre le volant après avoir consommé, tout comme on le fait pour l’alcool», fait remarquer Marco Harrison.

«Conduire avec les capacités affaiblies par le pot, ça, ce n’est pas légal, c’est criminel même.»

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30 conducteurs stupides qui ne devraient pas être autorisés sur la route


Il y a des gens qui n’ont aucun sens des responsabilités en conduisant une voiture. Bon, on parle surtout des téléphones et textos. L’hiver, ceux qui ne déneigent pas leur voiture mettent des vies en danger. J’ai vu une fois, une batterie chargeant la batterie de la voiture qui roulait dans la rue. Et il y a d’autres comportements inacceptables et irresponsables.
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30 conducteurs stupides qui ne devraient pas être autorisés sur la route

 

30 conducteurs stupides qui ne devraient pas être autorisés sur la route

On a tous déjà vu au moins un message d’intérêt public sur les dangers de texter en conduisant, mais où sont les avertissements concernant la trompette en conduisant (les personnes qui font ça sont tout aussi dangereuses).

Oui, il y a des gens qui sont distraits par des activités vraiment scandaleuses et heureusement pour nous, ils ont été filmés et photographiés en flagrant délit. Les personnes sur les photos ci-dessous pourraient assurément apprendre une chose ou deux en lisant un livre sur la façon de conduire en toute sécurité. Cependant, contrairement au gars sur l’une des photos, on ne recommande pas de le lire en conduisant.

Cette liste, dressée par ipnoze, est un rappel de garder les yeux bien ouverts sur la route puisque vous pourriez apercevoir les choses les plus bizarres en conduisant – vous ne savez jamais ce que vous verrez sur l’autoroute !

(source)

1. Cher foin, regarde où tu vas !

30 conducteurs stupides qui ne devraient pas être autorisés sur la route

2. 120-130 km/h avec une assiette, une fourchette et un couteau… tout en parlant au téléphone.

30 conducteurs stupides qui ne devraient pas être autorisés sur la route

3. Je l’ai surprise en train de lire un livre en conduisant.

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4. Comment perdre ton matelas, te briser le bras et faire un accident de voiture en même temps.

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5. Mon chauffeur de taxi lit « Apprendre à conduire » en conduisant.

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6. Conduire une moto en tenant un bébé est une très mauvaise idée.

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7. Une voiture à arbre roue motrice.

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8. Conduire sans les mains, les pieds ou le cerveau ?

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9. Je suis sans mots.

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10. Elle se frise les cheveux avec un fer à friser en conduisant sur l’autoroute à 90 km/h.

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11. Je pensais que c’était un sac à dos au début.

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12. Une corde ou un élastique aurait été trop compliqué.

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13. Mon ami a pris cette photo hier. Oui, c’est un policier qui texte en conduisant une moto.

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14. J’ai vu ce gars plusieurs fois avec une chaussure… dans la bouche.

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15. Le prix de l’idiote de la semaine va à cette femme.

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16. J’ai aussi vu un homme jouer de la trompette en conduisant.

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17. Seulement au Vietnam.

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18. Une ceinture de sécurité à 5 points.

30 conducteurs stupides qui ne devraient pas être autorisés sur la route

19. Ils sont probablement homophobes.

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20. Oui, elle mange dans une casserole en conduisant.

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21. Vraiment ? Même pas de casque ?

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22. C’est arrivé aujourd’hui.

30 conducteurs stupides qui ne devraient pas être autorisés sur la route

23. Qu’est-ce qui pourrait bien mal tourner ?

30 conducteurs stupides qui ne devraient pas être autorisés sur la route

24. La télé ne va pas retourner à la maison par elle-même voyons.

30 conducteurs stupides qui ne devraient pas être autorisés sur la route

25. Un homme qui conduit avec des pare-soleil sur l’autoroute.

30 conducteurs stupides qui ne devraient pas être autorisés sur la route

26. Combien de sièges y a-t-il dans cette voiture ?

30 conducteurs stupides qui ne devraient pas être autorisés sur la route

27. Une guitare et un micro en conduisant.

30 conducteurs stupides qui ne devraient pas être autorisés sur la route

28. C’est juste dangereux.

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29. Quand les camions de remorquage sont trop chers et qu’une nouvelle peinture et d’autres réparations mineures ne le sont pas.

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30. Je dois avoir de magnifiques cils.

30 conducteurs stupides qui ne devraient pas être autorisés sur la route

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Ces routes d’un nouveau genre « chantent » quand vous faites un écart de conduite


Je ne suis pas certaine que cette route musicale soit efficace pour la sécurité routière. Cette musique sur le bord des routes est pour prévenir un automobiliste qu’il s’écarte de la voie. Et les gens sont plus intéressées à entendre la mélodie que garder la route ce qui peut déranger les gens qui restent au bord de ces routes
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Ces routes d’un nouveau genre « chantent » quand vous faites un écart de conduite

 

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Crédits : capture Youtube / Persbureau Noord Nederland

par Yohan Demeure

Ce concept plutôt récent a pour but d’apporter plus de sécurité aux usagers de la route en installant des rainures sur le bitume, qui lorsque les véhicules passent dessus, créent une mélodie. En effet, la musique se fait entendre lorsque l’automobiliste fait un écart de conduite.

Il s’agit d’une idée plutôt simple venue du Japon et ayant plus précisément germé dans l’imagination de Shizuo Shinoda, un ingénieur qui travaillait sur un chantier avec son équipe en 2007. L’intéressé a alors réalisé qu’en arrachant le bitume avec sa machine, cela engendrait une mélodie au moment du passage des roues. Par la suite, ce procédé a été mis en place sur l’île d’Hokkaido (Japon).

Si en France le concept n’existe pas encore, d’autres pays l’ont déjà adopté comme les États-Unis, le Danemark ou encore la Corée du Sud. En revanche, si les automobilistes sont convaincus par les routes musicales, les riverains sont moins contents car selon eux, cela ferait un peu trop de bruit. Ainsi, certains tronçons ont été déplacés dans des endroits plus isolés comme des zones industrielles.

Depuis quelques jours, le concept de route musicale est testé aux Pays-Bas, dans la ville de Jelsum, comme l’indique le quotidien local Dutch News. Lorsqu’un automobiliste fait un écart de conduite, le marquage au sol joue un petit air de l’hymne frison, emblématique de la province de la Frise où se situe la ville de Jelsum, comme le montre la vidéo en fin d’article.

Là encore, les riverains se sont indignés en déclarant que si l’hymne est agréable à entendre, ce n’est pas le cas si cela se produit toute la journée. Surtout que certains automobilistes passaient plusieurs fois sur le tronçon – rien que pour le plaisir. Par ailleurs, les habitants ont déclaré avoir des problèmes pour dormir la nuit, mais les autorités ont assuré que ce genre de différents seront réglés prochainement.

http://sciencepost.fr/

Le Saviez-vous ► 3 mythes sur le cannabis au volant


Quand le cannabis sera légal au Canada, il faudra quand même respecter certaines règles pour prendre le volant. Même, si la personne est plus détendue, ses réflexes sont plus lents, et les accidents sont possible tout comme l’alcool au volant.
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3 mythes sur le cannabis au volant

 

 

À l’approche de la légalisation du cannabis, Ottawa investit des millions en prévention. Beaucoup de conducteurs sous-estiment les dangers du cannabis au volant. Des experts mettent en garde contre des perceptions erronées autour de la marijuana et la conduite. Mythe ou réalité?

Un texte de Louis Blouin, correspondant parlementaire à Ottawa


Mythe 1 – Le cannabis au volant est inoffensif.

« Si vous avez fumé du cannabis, vos risques de faire un accident sont beaucoup plus élevés », tranche le Dr Robert Mann du Centre de toxicomanie et de santé mentale de Toronto.

Plusieurs études ont démontré que le cannabis nuit aux fonctions cognitives et motrices sollicitées lorsqu’on est au volant. Des tests effectués à l’aide de simulateurs notamment ont permis de déceler plusieurs altérations aux capacités des conducteurs.

Facultés altérées par le cannabis

  • Attention et concentration
  • Temps de réaction
  • Suivi de trajectoire
  • Contrôle du véhicule

Source : Institut national de santé publique du Québec. Les effets du cannabis et conduite automobile

Robert Mann, qui mène une étude sur les effets du cannabis à l’aide d’un simulateur, rappelle que « conduire est une tâche dynamique et complexe ».

Par ailleurs, une analyse de la documentation effectuée par l’Institut national de santé publique du Québec précise que « la consommation récente de cannabis double le risque d’être impliqué dans une collision causant la mort ou des blessures graves ».

Les risques seraient particulièrement élevés pour les consommateurs occasionnels.

Le document indique que « les effets sont à leur maximum dans la première heure suivant la consommation de cannabis et diminuent ensuite graduellement sur une période de 3 à 4 heures, pouvant s’étendre jusqu’à 24 heures ».

Entre 2011 et 2015 au Québec, 18 % des conducteurs décédés avaient du cannabis dans le sang. Chez les 16 à 24 ans, cette proportion était de 30 %.

Le scientifique Robert Mann  (à gauche) du Centre de toxicomanie et de santé mentale de Toronto mène des tests sur les effets du cannabis sur la conduite à l'aide d'un simulateur.

Le scientifique Robert Mann (à gauche) du Centre de toxicomanie et de santé mentale de Toronto observant un test de conduite sur simulateur. Photo : Radio-Canada


Mythe 2 – Lorsque je conduis après avoir fumé, je suis plus détendu et plus prudent.

Certains conducteurs qui ont fumé du cannabis ont tendance à vouloir compenser; ils vont ralentir et garder une plus grande distance avec les autres véhicules par exemple. Leur présence sur la route n’est pas sécuritaire, selon Robert Mann.

« Penser qu’on est un meilleur conducteur après avoir consommé est une perception dangereuse », affirme-t-il.

Même si des consommateurs adaptent leur conduite, la professeure en criminologie Line Beauchesne rappelle que ce sont les réflexes qui importent.

S’il y avait eu un enfant qui traverse la rue en courant, de la glace noire, un imprévu, aurais-tu eu les réflexes nécessaires? Line Beauchesne, professeure de criminologie de l’Université d’Ottawa

Mme Beauchesne pense que les campagnes de prévention devraient mieux outiller les automobilistes. Elle propose des tests simples permettant aux usagers de mesurer leurs réflexes avant de prendre le volant.


Mythe 3 – Les policiers ne peuvent pas savoir si j’ai consommé du cannabis.

L'agent évaluateur du Service de police de la Ville de Québec lors d'une simulation d'une épreuve de coordination de mouvement pour la détection du cannabis au volant

Le constable Charles-Denis Jones, agent évaluateur pour la détection de drogues au volant réalise l’une des épreuves de coordination de mouvement Photo : Radio-Canada/Steve Breton

Les policiers peuvent inculper un conducteur intoxiqué par la drogue pour avoir conduit avec des facultés affaiblies.

Un agent qui a des soupçons après avoir arrêté un automobiliste peut mener sur place un test de sobriété normalisé (marcher et se retourner, se tenir sur un pied, etc.). Ensuite, le conducteur est soumis à un test plus poussé en 12 étapes mené par un agent évaluateur spécialement formé.

Finalement, l’analyse d’un échantillon d’urine, de salive ou de sang doit corroborer la version de l’agent évaluateur. C’est ainsi qu’un conducteur peut être accusé.

Au moment de la légalisation, des policiers devraient avoir des appareils de dépistage de drogues par voie orale et les utiliser en bordure de la route, ce qui simplifiera le processus de dépistage.

Le cannabis, la conduite et les jeunes

  • 5 % des élèves du secondaire ont affirmé avoir conduit une voiture moins de 2 heures après avoir consommé du cannabis
  • 15 % d’entre eux ont dit avoir été à bord d’un véhicule conduit par une personne ayant consommé du cannabis dans les deux heures précédentes.

Source : Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues chez les élèves de 2014-2015

http://ici.radio-canada.ca

Un conducteur ne nettoie pas la glace du toit de son véhicule et il prend l’autoroute.


Que ce soit après une tempête de neige, ou du verglas, il est important de bien nettoyer l’automobile avant de prendre la route. D’abord pour une meilleure visibilité et aussi la neige ou la glace qui s’enlève par le vent peut causer des accidents sérieux
Nuage

 

Un conducteur ne nettoie pas la glace du toit de son véhicule et il prend l’autoroute.

 

 

Jeffrey Cote a été la malheureuse victime d’un impact causé par la plaque de glace que le conducteur devant lui avait laissé sur sa voiture.

«Une nappe de glace s’est envolée du sommet d’un VUS et a détruit mon pare-brise, plié mon bras d’essuie-glace et endommagé mon rétroviseur. » a-t-il raconté.

« Cette vidéo dashcam montre ce qui peut mal se passer si vous êtes paresseux et que vous ne dégagez pas ce gros bloc de neige et de glace du toit de votre voiture. Il peut s’envoler et écraser la voiture derrière vous », a-t-il ajouté.

https://www.trucsetbricolages.net/

Sécurité routière: nourrir le chevreuil l’hiver, une pratique dangereuse


On aime les animaux sauvages comme les chevreuils qu’on rencontre parfois. Avec nos hivers, les gens bien intentionnés donnent des aliments à ces belles bêtes sans savoir qu’en fait nous causons plus de tort que de bien. Les chevreuils quittent leur habitat pour être nourris par l’homme et les mettent en danger face aux prédateurs, et à la domestication, au braconnage et bien sûr les accidents de la route. Sans compter que leur flore bactérienne est adaptée à la saison froide, alors leur donner une alimentation différente comme une carotte demande plus d’énergie et peuvent mourir des difficultés digestives. Alors mieux vaut les observer de loin tout en respectant leur manière de vivre
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Sécurité routière: nourrir le chevreuil l’hiver, une pratique dangereuse

 

Un chevreuil traverse une route en bondissant. Le... (photo carlos osorio, archives associated press)

Un chevreuil traverse une route en bondissant. Le cerf de Virginie est impliqué dans plus de 5000 accidents de la route chaque année au Québec.

PHOTO CARLOS OSORIO, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

PIERRE GINGRAS

La Presse

Le Québec a établi un record d’accidents de la route impliquant un chevreuil, en 2016. Voilà une des raisons qui incitent le gouvernement à vouloir interdire le nourrissage du cervidé en hiver. Cette pratique est d’ailleurs nocive pour la santé de l’animal, voire mortelle, en plus d’être un vecteur de maladies.

Explications.

Le nourrissage hivernal favorise les accidents de la route au moment où le chevreuil devrait être en forêt.

PHOTO FOURNIE PAR LA VILLE DE MONT-TREMBLANT

Les chevreuils sont souvent attirés par dizaines sur les sites de nourrissage. Sur cette photo du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, on peut en compter plus de 40.

PHOTO FOURNIE PAR LE MINISTÈRE DES FORÊTS, DE LA FAUNE ET DES PARCS

DES MILLIERS D’ACCIDENTS DE LA ROUTE

En dépit des nombreuses campagnes du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs pour dissuader le public de nourrir le cerf de Virginie en hiver, cette activité reste une pratique très répandue dans certaines régions. À tel point que Québec veut y mettre un terme. Paradoxalement, explique le biologiste François Lebel, coordonnateur de la gestion du cerf de Virginie au Québec, le nourrissage hivernal nuit même à la survie de l’animal. Et avec l’augmentation du nombre de chevreuils aux lieux d’alimentation, le risque d’accidents routiers grimpe. En 2016, on en a compté plus de 5600, faisant 2 morts et 240 blessés, un sommet en cinq ans.

UNE QUESTION DE DENSITÉ

La population de cerfs de Virginie au Québec, concentrée dans l’ouest et le sud de la province et en Gaspésie, s’élève à quelque 240 000 têtes. Le nombre d’accidents de la route est avant tout attribuable à la densité d’animaux sur le territoire, à l’importance du réseau routier et de la circulation. C’est la Montérégie qui détient le record dans ce domaine : 982 accidents l’an dernier (1 mort, 52 blessés). En Estrie, où l’on retrouve la plus grande densité de cerfs de Virginie, les accidents se chiffraient à 871 (38 blessés) et on en a dénombré 549 dans les Laurentides, où le nourrissage est très en vogue.

EN DEHORS DE LEURS RAVAGES

Au Québec, les chevreuils se regroupent en décembre dans leurs ravages, quartiers d’hiver où ils sont relativement protégés de la neige par un couvert de conifères. Ils accèdent aux ressources alimentaires en circulant dans les mêmes sentiers, réduisant ainsi l’énergie dépensée. Les lieux de nourrissage poussent les cervidés à quitter leur habitat naturel et à s’aventurer sur la voie publique pour s’y rendre. En 2016, pas moins de 529 carcasses de chevreuils provenant du secteur Mont-Tremblant-Lac-Saguay ont été récupérées sur la route, en grande partie l’hiver. D’autres municipalités des Hautes-Laurentides et de l’Outaouais vivent la même situation.

UN BILAN ROUTIER ENCORE PLUS IMPORTANT

Les conducteurs québécois doivent déclarer tout accident impliquant un animal de 25 kg et plus, un règlement toutefois ignoré par un grand nombre, surtout si les dommages au véhicule sont minimes. Si bien que le nombre d’accidents de la route impliquant un chevreuil est probablement plus important que ne l’indiquent les statistiques. Novembre est le mois où on dénombre le plus d’accidents : 1010 sur un bilan annuel de 5622 en 2016. C’est la période du rut. Devenus hyperactifs, les mâles circulent énormément. De décembre à la mi-avril, on comptait 1800 accidents, nombre qui pourrait baisser sensiblement si les chevreuils restaient confinés dans leurs ravages.

UN RÉGIME ALIMENTAIRE NOCIF

Les gens nourrissent les chevreuils pour les observer de plus près et leur apporter un supplément alimentaire hivernal. Or, en début d’hiver, la flore bactérienne du système digestif de l’animal change complètement pour s’adapter à un régime alimentaire composé de ramilles. La digestion de carottes, laitues, maïs, fourrage et autres exige souvent plus d’énergie que cette nourriture n’en fournit. Il est fréquent, indique le biologiste François Lebel, que des cerfs pourtant en bonne santé meurent en raison de complications digestives.

« L’animal doit notamment réchauffer cette nourriture en l’avalant, une dépense énergétique considérable. C’est comme si on se nourrissait de Popsicles tout l’hiver. »

LA TRANSMISSION DE MALADIES

Pour les biologistes, la sécurité routière n’est qu’un des aspects négatifs du nourrissage hivernal. Hors de ses ravages, le cerf n’est plus dans son habitat naturel. Augmenter artificiellement la densité des bêtes à un endroit donné favorise la transmission de maladies ou de parasites comme la tique porteuse de la maladie de Lyme, qui profite alors d’une dissémination accrue. Des prédateurs comme le coyote ou le loup seront inévitablement attirés sur les lieux. La situation est aussi propice au braconnage. De plus, le chevreuil voudra inévitablement varier son menu et dégustera arbres et arbustes ornementaux qui seront à sa portée, notamment les haies de thuyas.

DES CHEVREUILS DOMESTIQUÉS

Le nourrissage artificiel provoque aussi un début de domestication du chevreuil, indiquent les biologistes. Ils deviennent familiers, n’ont plus peur des humains et s’installent parfois à demeure non loin des endroits où on les nourrit régulièrement. Si bien que, même au cours de l’été, ils deviennent une nuisance pour la circulation routière, en plus de se servir allègrement dans les jardins de plantes ornementales et potagères. À Mont-Tremblant, certains chevreuils vivent dans la municipalité depuis déjà quelques générations. Les autorités ont pourtant fait des efforts considérables au cours des récentes années pour dissuader la population de nourrir les cerfs.

INTERDICTION DANS LES ÉTATS DU VERMONT ET DE NEW YORK

Source de problèmes pour les animaux et les humains, le nourrissage hivernal pourrait cependant être réglementé dans les municipalités, mais seulement une minorité d’entre elles font des efforts pour contrer le phénomène. À Duhamel, dans l’Outaouais, le nourrissage est une attraction touristique depuis longtemps. Pourtant, dans les États limitrophes du Vermont et de New York, nourrir le chevreuil est interdit sur tout le territoire, et ce, l’année durant. Au Québec, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs estime qu’il devra éventuellement réglementer ou même interdire partout ce type d’alimentation artificielle.

http://www.lapresse.ca/

Ces jeunes brigadiers veulent que vous respectiez le code de la route en zone scolaire!


À chaque année, la plus vieille au primaire sont choisis pour appartenir à la brigade scolaire, (ainsi que des adultes) Cela fait longtemps que ça existe, même petite, il y avait des brigadiers qui nous aidaient a traverser autour de l’école. Mais aujourd’hui, nombres d’infractions à la sécurité routière surtout des automobilistes, mais aussi des cyclistes et des piétons. Il serait dommage que des enfants qui préparent leurs avenirs meurent à cause de distractions ou de bêtises sur la route
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Ces jeunes brigadiers veulent que vous respectiez le code de la route en zone scolaire!

 

a lancé le garçon qui entame sa deuxième année au sein de la brigade scolaire de CAA-Québec,

La vérité sort de la bouche des enfants!

Huit jeunes brigadiers scolaires ont participé mercredi à la traditionnelle activité d’observation en zone scolaire de CAA-Québec. Ils n’ont pas trop aimé ce qu’ils ont vu, si on se fie à la vidéo produite à la suite de l’événement…

Alexis Plante, un brigadier de 6e année, aurait même envie d’en chicaner quelques-uns, souligne l’organisation dans son communiqué.

«Parfois, t’as juste envie de les chicaner», qui compte environ 5000 jeunes membres.

Ces derniers assistent les brigadiers adultes ou sont postés, par exemple, à l’intérieur des écoles, dans les cours de récréation et dans les autobus.

« SVP, arrêtez de texter au volant, arrêtez-vous sur les lignes et attachez-vous! »Ariane De Repentigny-Villarroel, de l’école Saint-Jean-Vianney à Montréal

«Il y a encore trop de comportements à risque dans les zones scolaires, des zones sensibles par définition, a fait valoir Sophie Gagnon, vice-présidente communications et affaires publiques chez CAA-Québec. Alors, évitons les distractions, respectons la signalisation et levons le pied. Il en va de la sécurité, voire de la vie de nos enfants!»

Mercredi matin, les brigadiers ont constaté 861 comportements à risque près de 12 écoles situées un peu partout au Québec.

• 45 % Non-respect de la signalisation et manœuvres non-sécuritaires

• 28 % Vitesse excessive

• 13 % Comportements à risque des piétons et des cyclistes

• 10 % Sécurité à bord des véhicules

• 3 % Distractions au volant

• 1 % Comportements à risque envers un autobus scolaire

Pas moins de 84 % des parents interrogés récemment par la CAA, dans le cadre d’un sondage pancanadien, ont observé des comportements à risque en zones scolaires, et 55 % estiment que la problématique s’aggrave.

http://quebec.huffingtonpost.ca/