Hécatombe de dauphins et de phoques sur les côtes américaines


Si ce ne sont pas les tortues, c’est d’autres animaux marins qui meurent en grand nombre. Cette fois-ci, cela se passe sur les côtes américaines. Des dauphins et des phoques meurent à cause d’une toxine provenant de la marée rouge.
Nuage

 

Hécatombe de dauphins et de phoques sur les côtes américaines

 

Barb Parsons / La Presse Canadienne

Des dizaines de dauphins et des centaines de phoques se sont échoués ces deux derniers mois sur les plages de Floride et du nord-est des États-Unis, ont annoncé vendredi les autorités américaines.

Deux enquêtes ont été lancées pour comprendre l’origine de ces hécatombes distinctes de plusieurs milliers de kilomètres, a annoncé l’administration océanique et atmosphérique nationale (NOAA).

Au total, 48 dauphins morts et un vivant ont été retrouvés sur les côtes du sud-ouest de la Floride entre le 1er juillet et le 30 août, selon la NOAA, ainsi que des centaines de tonnes de poissons morts.

La cause est une «marée rouge» apparemment causée par la microalgue Karenia brevis, un organisme unicellulaire microscopique, surtout présent dans le Golfe du Mexique, qui produit une neurotoxine.

Habituellement, le nombre de dauphins échoués dans la région est de trois ou quatre par mois.

Les autopsies réalisées sur dix dauphins ont confirmé la présence de Karenia brevis, ce qui montre que les morts «sont probablement liées à la marée rouge», a dit Teri Rowles, responsable d’un programme de la NOAA sur la santé des mammifères marins, lors d’une conférence téléphonique avec la presse.

Beaucoup plus au nord, sur les côtes du Maine, du New Hampshire et du nord du Massachusetts, une épizootie d’une maladie infectieuse frappe les phoques.

Depuis juillet, 599 cas de phoques échoués, dont 462 morts, ont été dénombrés, auxquels s’ajoutent probablement des centaines de cas non confirmés, selon Teri Rowles.

Certains des phoques étaient contaminés par un virus de la grippe aviaire ou un autre virus similaire à la maladie de Carré canine, également appelée «peste des phoques», qui avait décimé les phoques de la mer du Nord en 2002, notamment.

Les autorités ne veulent pas encore conclure sur les raisons de la mort des phoques en si grand nombre. C’est l’une des raisons pour lesquelles elles ont lancé des investigations.

Il est conseillé aux touristes, avant un week-end de trois jours qui marque aux États-Unis la fin traditionnelle de l’été, de ne pas s’approcher des animaux morts sur les plages, afin d’éviter toute contamination sur eux-mêmes ou leurs animaux de compagnie.

Bien que les souches de virus ne soient pas identifiées, «nous partons du principe que tout virus de la grippe a le potentiel de (passer des animaux aux hommes), jusqu’à preuve du contraire», a dit Michele Walsh, vétérinaire du département de l’Agriculture de l’État du Maine.

http://journalmetro.com/

Le Saviez-Vous ► Épizootie


Un mot de vocabulaire à retenir. Qu’est-ce qu’est l’épizootie ? Épizootie est une épidémie qui touche les animaux. Généralement ces épidémies ne sont pas dangereuses pour l’homme, sauf quelques cas ou la transmission est possible et qui font manchette quand des cas arrivent à travers le monde
Nuage

 

Épizootie

 

Une épizootie est une épidémie qui touche des animaux de la même espèce ou d’espèces différentes, dans une région donnée.

Tout comme pour une épidémie, une épizootie se caractérise par un grand nombre de cas dans un temps relativement restreint. En élevage, les épizooties peuvent causer des pertes importantes en raison de la mort des animaux ou d’un moins bon rendement (baisse de la ponte, de la lactation ou de la croissance).

La plupart des épizooties ne sont pas des zoonoses : la maladie ne se transmet pas à l’Homme. Mais parfois l’infection peut passer de l’animal à l’Homme.

Les épizooties les plus connues

Parmi les épizooties les plus connues, citons par exemple :

  • l’épizootie de grippe aviaire qui touche des oiseaux d’espèces diverses. La grippe aviaire est une maladie virale liée à un virus influenza de type A, en particulier des sous-types H5, H7 et H9. Par exemple, le virus H5N1 apparu en 1997 a fait son retour en 2003 et provoqué une épizootie de grippe aviaire. De rares cas de transmissions du virus H5N1 à l’Homme ont été relevés ;
  • la fièvre aphteuse, une maladie virale très contagieuse du bétail (bovins, ovins, caprins…). La maladie est rarement mortelle chez les animaux adultes, mais elle conduit à des pertes dans la production ;
  • la crise de la vache folle (encéphalopathie spongiforme bovine ou ESB), qui a commencé au Royaume-Uni vers 1986. Cette maladie est liée à une molécule anormale qui s’accumule dans le cerveau : le prion. Des soupçons de transmission à l’Homme sont apparus en raison de cas suspects de maladies de Creutzfeldt-Jakob apparus chez des jeunes.

http://www.futura-sciences.com

Le Saviez-Vous ► 17 aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer


Bien que souvent les aliments provenant de Chine peuvent être moins chers, il se peut que leurs qualités ne soient pas conformes aux normes de la santé, sans compter que certains aliments ont déjà été reconnus comme des contrefaçons
Nuage

17 aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

17 aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

Par : Jad Therapeute Publié le : 23 mai 2017

La Chine est le premier exportateur mondial des produits alimentaires. Ce pays utilise des méthodes et des techniques innovatrices pour mettre ces produits sur les marchés mondiaux le plus vite possible et à moindre coût. Sans surprise, plusieurs aliments en subissent les conséquences. Voici une liste d’aliments chinois contenant des substances dangereuses que nous devons éviter.

Selon l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), en 2015, la Chine a représenté 14 % des exportations mondiales, devant les Etats-Unis 9 % et l’Allemagne 8 %. En 2009, Food & Water Watch une association à but non lucratif, a déclaré que 70 % des jus de pomme consommés aux États-Unis proviennent de Chine. Mais malheureusement ces aliments importés ne respectent pas les règlements et les lois relatifs à la consommation et à l’alimentation.

La liste des aliments dangereux importés de Chine à éviter

1 – Le jus de pomme 

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

En 2011, le Dr. Mehmet Oz a indiqué que les jus de pomme provenant de la Chine contenaient une quantité très élevée d’arsenic. Une autre recherche publiée par le magazine Consumer Reports, a montré que 10% des jus de pomme échantillonnés dépassaient les niveaux d’arsenic équivalents aux normes. L’arsenic trouvé dans les produits n’était pas organique, au contraire il était toxique et dangereux.

2 – Le sel industriel

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

La Chine est le plus grand fabricant de sel au monde. Des études ont montré que ce sel industriel est impropre à la consommation et contient 90% de substances nocives.

3 – La morue et le Tilapia 

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

Ces deux types de poisons sont élevés spécialement en Chine. Ils nagent dans leurs déchets et avalent tout au passage (produits chimiques, pesticides, déchets…)

4 – Le poulet

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

C’est le pays le plus connu par la grippe aviaire et les maladies reliées aux poules, pourtant il exporte des grandes quantités au monde et spécialement aux États-Unis.

5 – L’ail

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

Les champs d’ail en Chine sont pulvérisés avec des produits chimiques très dangereux et qui laissent un arrière-goût désagréable. 

6 – Les champignons 

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

Des agents de chloration, du chlorure de calcium anhydre, du sulfite de sodium et d’autres conservateurs dangereux sont utilisés dans la pulvérisation des champignons.

7 – Les pois verts

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

Le quotidien China Daily a signalé qu’en 2010 des pois artificiels fabriqués dans deux usines de la province de Hunan ont été retrouvés.

8 – Le poivre 

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

Le fameux poivre noir de Chine n’est parfois que de la boue et de la farine que les vendeurs essayent de commercialiser.

9 – Les nouilles de patates douces

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

Plusieurs usines dans la province de Guangdong ont produit de grandes quantités de fausses nouilles. Elles étaient composées de maïs avec des colorants industriels et de la paraffine.

10 – La sauce soja

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

L’Organisation Mondiale de la Santé révèle que ce produit est classé comme cancérigène. La sauce soja contient du 4-méthylimidazole (effet cancérogène chez les souris et les rats).

11 – Les perles de Tapioca

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

En 2012, des chercheurs de l’hôpital universitaire Aachen en Allemagne ont trouvé des biphényles polychlorés dans les perles de Tapioca. Ces produits sont connus pour causer le cancer (peut causer le cancer chez les animaux), affecter le système immunitaire, le système nerveux et le système endocrinien.

12 – Le tofu

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

Ce produit d’origine chinoise est issu du caillage du lait de soja. Pour une fermentation rapide, les fabricants utilisent des excréments et du sulfate de fer.

13 – Le gingembre

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

Une enquête lancée en 2013 a montré que le pesticide Aldicarb, approuvé pour être utilisé uniquement sur le coton, les arachides, les roses et les patates douces, était également utilisé pour le gingembre. Les agriculteurs l’appliquaient trois à six fois au-dessus du niveau recommandé.

14 – Ginseng

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

Des pesticides classés comme «extrêmement dangereux» par l’Organisation Mondiale de la Santé, ont été utilisés sur du ginseng dans neuf villes en Chine.

15 – Les aliments en conserve

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

En 2014, des pêches en conserve provenant de la Chine ont été testées. Elles  contenaient deux fois de plus la quantité de plomb autorisée. Dans la même année, le Service de recherche économique du ministère de l’Agriculture des États-Unis a constaté que les fermes pisciculteurs et les transformateurs de produits sont situés à proximité des zones industrialisées où le sol, l’air et l’eau sont contaminés.

16 – Les épinards surgelés

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

En 2002, les responsables de la sécurité et de la santé au Japon ont constaté des niveaux élevés de pesticides dans les épinards congelés.

17 – Les crevettes

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

Pour assurer la survie des crevettes, des agriculteurs utilisaient des antibiotiques et des produits chimiques non autorisés. 30 échantillons de crevettes achetés en Chine ont été envoyés à un laboratoire de l’Institut pour l’Environnement et la Santé Humaine de la Texas Tech University. Résultat : Des antibiotiques (L’énrofloxacine, le chloramphenicol et la nitrofuranzone) interdits aux États-Unis et dans d’autres pays pour leur effet cancérigène ont été utilisés dans l’élevage des crevettes.

http://www.santeplusmag.com/

Grippe aviaire : un cas inédit de transmission du chat à l’Homme


Un rare cas de transmission de grippe aviaire à été transmis dans un refuge à New-York d’un chat à l’homme. Heureusement en plus de sa rareté, les symptômes sont légers
Nuage

 

Grippe aviaire : un cas inédit de transmission du chat à l’Homme

 

 
Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences

 

Pour la première fois, les autorités sanitaires de New York annoncent qu’une souche rare de grippe aviaire (H7N2) a été transmise du chat à l’Homme. Ce virus faiblement pathogène infecte une centaine de chats dans des refuges new-yorkais.

Depuis la semaine dernière, plus d’une centaine de chats ont été testés positifs au virus H7N2 dans des refuges de New York. C’est dans ce contexte que les autorités sanitaires de la ville ont présenté dans un communiqué le premier cas connu d’un humain qui ait contracté cette souche de grippe influenza A après avoir été exposé à un chat infecté. Un des vétérinaires d’un refuge de Manhattan, où au moins 45 chats ont été infectés, y aurait attrapé le virus.

Sur 350 personnes testées, entre les professionnels travaillant au refuge et les particuliers qui ont adopté des chats, c’était le seul cas confirmé. Le risque d’infection pour cette personne était élevé en raison de son exposition prolongée aux sécrétions respiratoires des animaux malades. Il y a eu deux autres cas précédemment de virus H7N2 transmis à l’Homme aux États-Unis : en 2002 pendant une épidémie chez des dindes et des poulets et un autre cas en 2003.

Le risque de transmission du virus à l’Homme est faible

D’après Science alert, cette souche rare de grippe aviaire n’est pas très virulente. Le vétérinaire n’a eu que des symptômes légers et s’est rétabli.

Il n’y aurait pas de cas connus de transmission du virus H7N2 d’Homme à Homme. Le virus se transmettrait rapidement de chat à chat. Il aurait également été transmis de l’oiseau au chat. Le vaccin contre la grippe saisonnière ne protège pas contre ce virus. Les autorités assurent que le risque de transmission d’un chat à son propriétaire est extrêmement faible.

http://www.futura-sciences.com/

Un laboratoire américain mélange des échantillons de grippes aviaires


Un jour ou l’autre, un laboratoire quelque part dans le monde va provoquer une contagion monstre. On a beau mettre tous les protocoles que l’on veut, être hautement sécurisé, il suffit qu’une personne ayant de mauvaises intentions ou comme ici une erreur humaine ou pourquoi pas un désastre naturel, pour que qu’une catastrophe bactériologique s’installe
Nuage

 

Un laboratoire américain mélange des échantillons de grippes aviaires

 

«Un échantillon de grippe aviaire non agressive a... (IMAGE ARCHIVES PC)

«Un échantillon de grippe aviaire non agressive a été contaminé de façon involontaire, dans un laboratoire des CDC, par la souche de grippe hautement pathogène H5N1 et envoyé» à un autre laboratoire géré par le département de l’Agriculture, ont indiqué les CDC dans un communiqué.

IMAGE ARCHIVES PC

Agence France-Presse
WASHINGTON

Un laboratoire dépendant du gouvernement américain a par erreur mélangé une souche inoffensive de la grippe aviaire avec un autre type hautement contagieux et dangereux, envoyant ensuite cet échantillon contaminé à un autre laboratoire, ont annoncé vendredi les autorités fédérales.

Personne n’a été exposé à cet échantillon contaminé, a assuré Tom Frieden, directeur des Centres de contrôles et de prévention des maladies (CDC) lors d’une conférence de presse.

«Ces événements n’auraient jamais dû se produire», a-t-il souligné, ajoutant que ces incidents soulevaient «des questions graves et préoccupantes».

«Franchement, je suis en colère», a-t-il insisté.

«Un échantillon de grippe aviaire non agressive a été contaminé de façon involontaire, dans un laboratoire des CDC, par la souche de grippe hautement pathogène H5N1 et envoyé» à un autre laboratoire géré par le département de l’Agriculture, ont indiqué les CDC dans un communiqué.

M. Frieden a expliqué avoir instauré un moratoire sur le transfert de tout échantillon biologique, y compris d’agents contagieux, à l’intérieur ou à l’extérieur des CDC, le temps qu’une enquête soit menée.

Il a également appelé à des mesures disciplinaires appropriées à l’encontre de tout membre du personnel ayant enfreint le protocole ou n’ayant pas rendu compte d’un incident en laboratoire.

Les CDC affirment avoir eu connaissance de cet échantillon contaminé au moment où ils terminaient un rapport sur un incident similaire impliquant cette fois de l’anthrax survenu le 5 juin, mais qui selon eux, n’a a priori pas mis en danger la vie des quelque 80 scientifiques américains qui ont pu avoir été accidentellement exposés à ces bactéries de la maladie du charbon.

Les échantillons potentiellement infectieux de la maladie du charbon avaient été transportés et utilisés pour des expériences dans trois laboratoires des CDC non équipés pour manipuler ces bactéries. Les employés de ces laboratoires, pensant que ces bactéries avaient été inactivées, ne portaient pas de combinaison de protection.

Cette nouvelle affaire vient jeter une ombre sur les CDC. M. Frieden a affirmé avoir été informé il y a 48 heures de ce mélange d’échantillons alors qu’il s’est produit il y a six semaines.

Le laboratoire a été fermé jusqu’à ce que des mesures de sécurité renforcées soient mises en place et une enquête est en cours.

La grippe aviaire H5N1 est hautement contagieuse et a tué près de 60% des humains qui l’ont contractée.

http://www.lapresse.ca/

La grippe aviaire en Antarctique


Un virus de grippe aviaire a été retrouver en Antarctique chez les manchots, même si cela ne semble pas les rendre malade, peut-on s’inquiéter à la mutation de ce virus? Peut-il se propager en dehors de ce territoire ?
Nuage

 

La grippe aviaire en Antarctique

 

Des manchots Adélie |© Noavokado / iStock

Des manchots Adélie |© Noavokado / iStock

Une forme inconnue du virus de la grippe aviaire a été détectée chez des manchots en Antarctique. Le virus ne semble toutefois pas rendre les animaux malades.

Selon Aeron Hurt, chercheur au sein d’un centre d’études sur la grippe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) basé à Melbourne, en Australie, les résultats prouvent que « les virus de la grippe aviaire peuvent voyager jusqu’en Antarctique et se maintenir au sein de la population de manchots ».

Aeron Hurt et ses collègues ont amassé en Antarctique en janvier et février 2013 des échantillons sur 300 manchots, dans la baie de l’Amirauté et dans un lieu appelé Rada Covadonga.

Les chercheurs ont retrouvé le virus de la grippe aviaire dans huit échantillons, ce qui représente une proportion de près de 3 % des manchots. Comme indiqué plus haut, les oiseaux ne semblaient pas être malades.

Les virus retrouvés étaient tous de type H11N2, très proches les uns des autres. Mais en comparant la séquence du génome de quatre des huit échantillons avec une base de données publique contenant des virus humains et animaux, les chercheurs se sont aperçus que ce virus ne ressemblait à aucun autre virus connu.

« Tous les gènes étaient très distincts des virus de la grippe aviaire présents sur d’autres continents, que ce soit dans l’hémisphère sud ou l’hémisphère nord », indique M. Hurt.

L’étude a été publiée dans la revue de la Société américaine de microbiologie.

Un virus connu : le H5N1

Le virus de la grippe aviaire le plus connu est de type H5N1. Il est essentiellement présent parmi les volailles d’élevage et les oiseaux sauvages.

Le virus, qui peut contaminer les êtres humains, est très dangereux pour ceux-ci. On estime que le taux de mortalité du virus chez l’humain est de 60 %. Il se transmet cependant difficilement d’une personne à l’autre. Le virus a fait 360 morts environ depuis son apparition en 2003.

http://ici.radio-canada.ca/

Des scientifiques vont créer des formes plus dangereuses de H7N9


Il est vrai que la nature peut être dangereuse, mais je pense aussi que quand on la provoque elle répond de façon défavorable. Je suis septique d’aller au-delà de la nature pour essayer de prévoir les prochaines épidémies. Il est vrai que je suis profane, mais combien de lieu ont été sur haute sécurité et il y a eu quand même des fuites
Nuage

 

Des scientifiques vont créer des formes plus dangereuses de H7N9

 

null

Une famille porte un masque près d’une clinique où est traitée une fillette atteinte de la grippe H7N9, à Pékin. Photo :  Andy Wong/Associated Press

Des virologues ont annoncé mercredi qu’ils comptaient créer des formes mutantes et plus dangereuses du virus de la grippe aviaire H7N9, afin d’évaluer plus facilement les risques de pandémie que représenterait sa transmissibilité d’un humain à l’autre.

Le virus H7N9, qui a pour la première fois été diagnostiqué chez l’être humain en février, a infecté au moins 133 personnes, pour la plupart en Chine et à Taïwan, et en a tué 43 personnes, selon les derniers chiffres en date de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Les virologues Ron Fouchier et Yoshihiro Kawaoka, responsables du projet qui sera mené dans plusieurs laboratoires à travers le monde, ont prévenu que le risque de pandémie augmenterait de façon « exponentielle » si le virus était facilement transmissible entre humains.

Dans un article publié dans les revues de référence Science et Nature, au nom des 22 scientifiques qui mènent le projet, Ron Fouchier explique que ces recherches tentent d’aller plus vite que la nature, en identifiant les combinaisons de mutations génétiques susceptibles de permettre une telle transmissibilité du virus.

« Ce virus H7N9 a certainement plusieurs caractéristiques d’un virus pandémique, et il lui manque aussi certainement au moins une ou deux des caractéristiques observées dans les virus pandémiques du siècle dernier », a expliqué Ron Fouchier à Reuters.

« L’étape la plus logique, c’est donc désormais de provoquer ces mutations [manquantes] en premier », a-t-il ajouté.

Cette identification a pour but de permettre aux chercheurs et aux autorités sanitaires de mieux évaluer la dangerosité d’un virus et la nécessité de développer des médicaments, des vaccins et d’autres défenses médicales.

Ce type de recherches, déjà effectuées en 2011 sur le virus H5N1, a cependant provoqué par le passé l’inquiétude des autorités de régulation de biosécurité des États-Unis (NSABB), qui ont tenté de censurer leur publication par crainte qu’elles soient employées à des activités bioterroristes.

« La nature est la plus grande menace contre nous, pas ce que nous faisons dans le laboratoire », a estimé Ron Fouchier.

« Il y a des couches et des couches et des couches de sécurité biotechnologique, de façon à ce qu’en cas de rupture de l’une d’entre elles, les autres empêcheront toute échappée de ce virus. »

Reuters

http://www.radio-canada.ca

Quand préserver la biodiversité permet de protéger notre santé


Une bonne raison de prendre conscience de l’importance de la faune et la flore pour l’être humain. Cette fois-ci c’est sur le côté médicale qu’on s’est intéressé de l’interaction entre la nature et l’être humain … que ce soit en vue de trouver de nouveaux traitements, un bouc-émissaire contre les épidémies (qui souvent sont causé par les animaux domestiques)  sans parler du bienfait psychologique même si ce n’est que voir un peu de verdure pendant une hospitalisation
Nuage

 

Quand préserver la biodiversité permet de protéger notre santé

 

En Louisiane, la subsistance d'espèces sauvages d'oiseaux a... (Photo TOM RUETHAI/Shutterstock.com)

En Louisiane, la subsistance d’espèces sauvages d’oiseaux a permis de limiter la propagation de la fièvre du Nil.

PHOTO TOM RUETHAI/SHUTTERSTOCK.COM

Agence France-Presse
Paris

Barrière contre les épidémies, source de précieux médicaments et aide psychologique pour les malades ou même les bien portants: la diversité de la nature est la meilleure garante de notre santé, clament des médecins, vétérinaires et chercheurs dans un ouvrage qui paraît vendredi.

« Aujourd’hui, on associe trop souvent la faune sauvage à des maladies comme le chikungunya, le paludisme ou la grippe aviaire. Pourtant, c’est en détruisant les écosystèmes, en perturbant le fonctionnement du vivant, en diminuant la biodiversité que nous mettons notre santé en danger », estiment les auteurs de cet ouvrage collectif initié par les associations Santé environnement France (Asef) et Humanité et Biodiversité.

La diversité des espèces, en net déclin à l’échelle mondiale, est ainsi un « moteur puissant contre le développement des épidémies », affirmait cette semaine Benjamin Roche, chercheur en épidémiologie à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), en présentant le livre au ministère de la Santé.

À première vue, un appauvrissement du nombre d’espèces pourrait sembler bénéfique à la santé humaine en réduisant le nombre d’agents pathogènes d’origine animale. Or cela semble au contraire accroître le risque de transmission, dit ce chercheur.

Il cite le cas de la fièvre du Nil occidental, pathologie qui cause 600 décès par an aux États-Unis: les comtés de Louisiane possédant la plus forte densité en oiseaux sauvages sont ceux où on observe le moins de cas humains.

« Les animaux sauvages sont souvent pris pour des boucs-émissaires », estime le vétérinaire Michel Gauthier-Clerc, directeur de recherche à la fondation Tour du Valat, pour qui la peur de la faune sauvage, héritée des pestes du passé, n’est aujourd’hui pas fondée sur le plan sanitaire.

Aujourd’hui, « moins de 2% des maladies infectieuses en France peuvent être attribuées à des zoonoses », c’est-à-dire aux maladies transmissibles des animaux aux hommes, confirme Gilles Pipien, codirecteur de l’ouvrage.

Comme la grippe aviaire, les plus grandes zoonoses proviennent aujourd’hui des animaux domestiques, souvent en lien avec « des pratiques d’élevage industrialisées et mondialisées », relèvent les auteurs.

Bon contre le stress

La nature reste par ailleurs une précieuse mais fragile pourvoyeuse de médicaments, telle l’azidothymidine (AZT), un traitement anti-sida provenant d’une éponge de coraux des Caraïbes aujourd’hui en danger.

Une bonne raison d’en prendre soin, insiste M. Pipien, qui raconte par exemple que la découverte dans les années 80 en Australie d’une grenouille particulière élevant ses nouveau-nés dans son estomac avait ouvert des perspectives pour un éventuel médicament contre les ulcères. Mais quand les chercheurs retournèrent sur place pour en savoir plus, la forêt avait été détruite et la fameuse grenouille éradiquée.

D’autres coups de pouce thérapeutiques de la nature sont plus discrets mais tout aussi utiles, en réduisant le stress ou en aidant les malades atteints d’Alzheimer à retrouver la notion du temps avec l’évolution des saisons, explique le Dr Thérèse Rivasseaux-Jonveaux, neurologue au CHU de Nancy.

Selon cette spécialiste, des études ont par exemple montré que, après une opération, « les patients prenaient moins d’antalgiques et restaient moins longtemps en soins intensifs » lorsqu’ils pouvaient voir un espace vert de leur chambre d’hôpital.

Autant de liens entre biodiversité et santé qui font dire à Marie-Christine Favrot, adjointe du directeur général de la santé (DGS), que « préserver la biodiversité fait partie intégrante des actions de promotion de la santé ».

Encore faut-il, relève le cardiologue Pierre Souvet, président de l’Asef, « une vraie formation des médecins sur ces sujets ».

http://www.lapresse.ca