2019 en photographies insolites


Des moments qui ont marqué le temps en 2019 à travers le monde

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2019 en photographies insolites


Robin Tutenges

Un ours en balade en ville, un festival de lancer de tomates en Espagne, le château de Versailles comme à l’époque du Roi-Soleil… 2019 a été une année pleine de surprises photographiques.

La rappeuse américaine Cardi B arrive au Metropolitan Museum of Art de New York, le 6 mai, à l'occasion du MET Gala 2019. Ce gala collecte des fonds pour l'Anna Wintour Costume Center et marque le lancement de l'exposition annuelle de l'Institut du costume. Le dress code des invité·es est strict et doit respecter le thème du gala qui, en cette année 2019, était intitulé «Camp: Notes on Fashion», inspiré de l'essai de Susan Sontag, Notes on Camp.

Angela Weiss / AFP

La rappeuse américaine Cardi B arrive au Metropolitan Museum of Art de New York, le 6 mai, à l’occasion du MET Gala 2019. Ce gala collecte des fonds pour l’Anna Wintour Costume Center et marque le lancement de l’exposition annuelle de l’Institut du costume. Le dress code des invité·es est strict et doit respecter le thème du gala qui, en cette année 2019, était intitulé «Camp: Notes on Fashion», inspiré de l’essai de Susan Sontag, Notes on Camp.

Un homme tente de garder l'équilibre en marchant sur les bords gelés de la rive du lac Michigan, à Chicago, alors que les températures sont descendues jusqu'à -29°C le 30 janvier 2019. Les écoles ont fermé, les vols et les trains ont été suspendus et près de 16.000 SDF ont été mis·es à l'abri à cause de cette vague de froid extrême qui a frappé plusieurs jours le nord des États-Unis.

Joshua Lott / AFP

Un homme tente de garder l’équilibre en marchant sur les bords gelés de la rive du lac Michigan, à Chicago, alors que les températures sont descendues jusqu’à -29°C le 30 janvier 2019. Les écoles ont fermé, les vols et les trains ont été suspendus et près de 16.000 SDF ont été mis·es à l’abri à cause de cette vague de froid extrême qui a frappé plusieurs jours le nord des États-Unis.

Des musulman·es chiites irakien·nes prennent part aux commémorations marquant le huitième jour du mois de Muharram, le premier mois du calendrier islamique, peu de temps avant l’événement religieux d'Achoura, dans la ville de Bassorah au sud de l'Irak. Celui-ci, qui comprend une période de deuil de dix jours, commémore le massacre au septième siècle de l'imam Hussein, petit-fils du prophète Mohammed.

Hussein Faleh / AFP

Des musulman·es chiites irakien·nes prennent part aux commémorations marquant le huitième jour du mois de Muharram, le premier mois du calendrier islamique, peu de temps avant l’événement religieux d’Achoura, dans la ville de Bassorah au sud de l’Irak. Celui-ci, qui comprend une période de deuil de dix jours, commémore le massacre au septième siècle de l’imam Hussein, petit-fils du prophète Mohammed.

Un léopard errant a semé la panique six heures durant à Jalandhar, une ville du Pendjab dans le nord de l'Inde, le 31 janvier 2019. Plusieurs personnes sont parties à sa recherche le jour même afin de le capturer et éviter tout incident. Cependant, le léopard ne s'est pas laissé faire et a attaqué six personnes, à l'instar de cet homme, sans pour autant faire de victime grave. Il a fini par être acculé dans une maison où il a été endormi, puis capturé. 

Shammi Mehra / AFP

Un léopard errant a semé la panique six heures durant à Jalandhar, une ville du Pendjab dans le nord de l’Inde, le 31 janvier 2019. Plusieurs personnes sont parties à sa recherche le jour même afin de le capturer et éviter tout incident. Cependant, le léopard ne s’est pas laissé faire et a attaqué six personnes, à l’instar de cet homme, sans pour autant faire de victime grave. Il a fini par être acculé dans une maison où il a été endormi, puis capturé. 

À l'occasion de la journée mondiale des océans, le 8 juin 2019, un enfant nage dans une piscine remplie de bouteilles en plastique pour une campagne de sensibilisation à Bangkok, en Thaïlande. Près de 89 milliards de bouteilles plastiques d'eau sont vendues chaque année dans le monde selon Planetoscope, notamment dans ce pays d'Asie du Sud-Est, où l'accès à l'eau potable reste limité. Ces bouteilles jetables représentent l'une des formes de déchets plastiques que l'on retrouve le plus dans l'ensemble des océans. 

Romeo Gacad / AFP

À l’occasion de la journée mondiale des océans, le 8 juin 2019, un enfant nage dans une piscine remplie de bouteilles en plastique pour une campagne de sensibilisation à Bangkok, en Thaïlande. Près de 89 milliards de bouteilles plastiques d’eau sont vendues chaque année dans le monde selon Planetoscope, notamment dans ce pays d’Asie du Sud-Est, où l’accès à l’eau potable reste limité. Ces bouteilles jetables représentent l’une des formes de déchets plastiques que l’on retrouve le plus dans l’ensemble des océans. 

Un flamant rose âgé d'une semaine trouve du réconfort auprès de sa mère le 17 octobre 2019, au zoo de Santa Fe à Medellín, dans le département d'Antioquia en Colombie.

Joaquin Sarmiento / AFP

Un flamant rose âgé d’une semaine trouve du réconfort auprès de sa mère le 17 octobre 2019, au zoo de Santa Fe à Medellín, dans le département d’Antioquia en Colombie.

Les coureurs et coureuses qui participent à la 36e édition du marathon de Vienne traversent le pont de Reichsbrucke, dans la capitale autrichienne, le 7 avril 2019. Cet événement, l'un des plus importants du pays en matière de participation, rassemble chaque année depuis 1984 près de 40.000 sportifs et sportives de 125 nationalités différentes.

Joe Klamar / AFP

Les coureurs et coureuses qui participent à la 36e édition du marathon de Vienne traversent le pont de Reichsbrucke, dans la capitale autrichienne, le 7 avril 2019. Cet événement, l’un des plus importants du pays en matière de participation, rassemble chaque année depuis 1984 près de 40.000 sportifs et sportives de 125 nationalités différentes.

Cette photo, prise le 3 janvier 2019, montre une Vietnamienne ramassant des bâtons d'encens dans une cour du village de Quang Phu Cau, à la périphérie de Hanoï. Dans cette petite ville, considérée comme le village de l'encens, des centaines de travailleurs et de travailleuses sèchent et taillent l'écorce de bambou pour fabriquer ces bâtonnets parfumés avant les vacances du Nouvel an lunaire.

Manan Vatsyayana / AFP

Cette photo, prise le 3 janvier 2019, montre une Vietnamienne ramassant des bâtons d’encens dans une cour du village de Quang Phu Cau, à la périphérie de Hanoï. Dans cette petite ville, considérée comme le village de l’encens, des centaines de travailleurs et de travailleuses sèchent et taillent l’écorce de bambou pour fabriquer ces bâtonnets parfumés avant les vacances du Nouvel an lunaire.

Un couple vénitien vêtu de costumes d'époque pose lors de la soirée déguisée «Fêtes galantes» au château de Versailles, le 27 mai 2019. Pour sa sixième édition, la soirée costumée invite les participant·es à revivre au temps du Roi-Soleil, avec pour thème «Le Mariage royal».

Ludovic Marin / AFP

Un couple vénitien vêtu de costumes d’époque pose lors de la soirée déguisée «Fêtes galantes» au château de Versailles, le 27 mai 2019. Pour sa sixième édition, la soirée costumée invite les participant·es à revivre au temps du Roi-Soleil, avec pour thème «Le Mariage royal».

Les bateaux participant à la 51e régate de La Barcolana, dans le golfe de Trieste en Italie, passent devant le phare de la Victoire, le 13 octobre 2019. Avec quelque 2.000 navires, la Barcolana compte le plus grand nombre de régates de voile au monde. 

Andreas Solaro / AFP

Les bateaux participant à la 51e régate de La Barcolana, dans le golfe de Trieste en Italie, passent devant le phare de la Victoire, le 13 octobre 2019. Avec quelque 2.000 navires, la Barcolana compte le plus grand nombre de régates de voile au monde.

Chaque année, des fêtard·es se jettent des tomates à la figure à l’occasion du festival de la Tomatina, dans la ville espagnole de Bunol, comme ici le 28 août 2019. Cette fête emblématique, qui célèbre le saint patron du village, est l'une des plus grandes batailles alimentaires du monde et attire chaque année nombre de touristes étrangèr·es.

Jaime Reina / AFP

Chaque année, des fêtard·es se jettent des tomates à la figure à l’occasion du festival de la Tomatina, dans la ville espagnole de Bunol, comme ici le 28 août 2019. Cette fête emblématique, qui célèbre le saint patron du village, est l’une des plus grandes batailles alimentaires du monde et attire chaque année nombre de touristes étrangèr·es.

Un ours polaire affamé marche sur une route à la périphérie de la ville industrielle russe de Norilsk, le 17 juin 2019. Visiblement exténué, il est allé chercher de la nourriture dans les bennes à ordures de la ville, à plus de 800 kilomètres de son habitat traditionnel. Les incursions d'ours polaires en quête de nourriture seraient de plus en plus fréquentes dans l'Arctique russe, à mesure que leur habitat et leur alimentation sont dégradées par le changement climatique et la fonte des glaces. 

Irina Yarinskaya / Zapolyarnaya Pravda Newspaper / AFP 

Un ours polaire affamé marche sur une route à la périphérie de la ville industrielle russe de Norilsk, le 17 juin 2019. Visiblement exténué, il est allé chercher de la nourriture dans les bennes à ordures de la ville, à plus de 800 kilomètres de son habitat traditionnel. Les incursions d’ours polaires en quête de nourriture seraient de plus en plus fréquentes dans l’Arctique russe, à mesure que leur habitat et leur alimentation sont dégradées par le changement climatique et la fonte des glaces.

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Lilly, 12 ans, la Greta Thunberg de Thaïlande en guerre contre le plastique


Tout le monde connaît Greta Thunberg qui milite contre la pollution. Certains la critique et je trouve cela ignoble. Ce qui est encourageant, c’est qu’elle semble être un exemple que d’autres jeunes veulent suivre. Lilly n’a que 12 ans et a décidé d’agir contre le plastique en Thaïlande, et c’est Greta Thunberg qui lui aurait donné confiance malgré son jeune âge. Elle mérite elle aussi un grand respect pour ses actions.
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Lilly, 12 ans, la Greta Thunberg de Thaïlande en guerre contre le plastique


Lilly, 12 ans, la Greta Thunberg de Thaïlande en guerre contre le plastiqueLilly, 12 ans, ramasse des déchets lors d’une session de nettoyage en Thaïlande, le 25 août 2019© AFP/Mladen ANTONOV

Bangkok (AFP)

« Je suis une enfant en guerre ». Lilly, 12 ans, sèche l’école, grimpe sur son paddle et pagaye au milieu d’un canal de Bangkok embouteillé de détritus qu’elle ramasse avec précaution. Son combat: le plastique en Thaïlande, sixième plus gros contributeur mondial à la pollution des océans.

En juin, l’adolescente américano-thaïe a remporté une première victoire: aider à convaincre un grand distributeur à Bangkok, Central, de ne plus délivrer de sacs à usage unique dans ses supermarchés une fois par semaine.

Dans la foulée, d’autres groupes de distribution implantés en Thaïlande, dont l’opérateur de la chaîne japonaise 7-Eleven omniprésente dans le royaume, se sont engagés début septembre à cesser d’en donner à partir de janvier 2020.

« Ça va dans la bonne direction », sourit Lilly, en enfonçant sa pagaie pour s’approcher d’un sac rempli de cannettes rouillées et de bouteilles éventrées.

« Au début, je me trouvais trop jeune pour militer, mais Greta (Thunberg) m’a donné confiance. Quand les adultes ne font rien, c’est à nous les enfants d’agir. »

Ralyn Satidtanasarn, dit Lilly, ne sera pas à New York au côté de la jeune Suédoise égérie de la lutte contre le réchauffement climatique, pour le défilé organisé le 20 septembre quelques jours avant la conférence de l’ONU sur le climat. Elle manifestera à Bangkok.

« Ma place est ici. La lutte doit se faire aussi en Asie du Sud-Est », estime-t-elle.

Récemment, plusieurs pays de la région – la Thaïlande, le Cambodge, les Philippines, la Malaisie, l’Indonésie – sont montés au créneau, refusant d’être « la poubelle » de l’Occident, et ont renvoyé des conteneurs entiers de déchets plastiques directement à l’envoyeur.

Mais ils continuent d’en générer des quantités astronomiques sur leur territoire.

En Thaïlande, le sac plastique est omniprésent pour emballer les centaines de milliers de repas servis dans les cantines de rue, les boissons apportées au travail… Un Thaïlandais en utilise en moyenne huit par jour, soit près de 3.000 par an, d’après les données du gouvernement, 12 fois plus que dans l’Union européenne.

Et la Thaïlande est le 6e plus gros contributeur à pollution des océans, selon l’ONG de défense de l’environnement Greenpeace.

– Sit-in –

La récente mort d’un bébé dugong – une espèce menacée de mammifère marin – qui avait ingurgité trop de résidus plastiques a enflammé les réseaux sociaux.

Les autorités thaïlandaises ont alors de nouveau évoqué une fin du sac à usage unique d’ici 2022, conformément à une feuille de route ambitieuse élaborée en début d’année.

Mais certains doutent de son efficacité.

« Aucun mécanisme juridiquement contraignant n’est prévu et sensibiliser le public ne sera pas suffisant », met en garde Tara Buakamsri, directeur local de Greenpeace.

Dans la lignée du mouvement initié par Greta Thunberg, Lilly a d’abord fait des sit-in devant le siège du gouvernement. Elle a aussi sollicité un rendez-vous avec le Premier ministre Prayut Chan-O-Cha. Sans succès.

« Je me suis dit que si le gouvernement ne m’écoutait pas, il fallait parler directement à ceux qui distribuaient les sacs plastiques pour les convaincre d’arrêter », explique-t-elle.

La jeune fille peut compter sur le soutien de sa mère qui aide à écrire ses discours devant des responsables de l’ONU, d’ambassades…

« Au début, j’ai cru à une lubie d’enfant. Mais elle s’est accrochée », raconte la maman, Sasie, elle-même ex-militante écologiste. « Sa force est d’être une petite fille sans intérêt privé à défendre. »

– « Lobbies ultra-puissants » –

Lilly a commencé à militer à l’âge de huit ans après des vacances sur une plage du royaume « couverte de plastiques ».

Depuis, même si parfois elle a « envie de s’arrêter pour aller jouer », elle participe aux sessions de nettoyage organisées par l’association Trash Hero (Les héros des ordures). La dernière en date a eu lieu au coeur de Bang Krachao, un quartier connu comme « le poumon vert de Bangkok », jonché par endroits d’une multitude de pailles, de bouteilles et d’emballages rejetés par le fleuve Chao Praya.

Beaucoup croient en la force de conviction de cette toute jeune adolescente.

« Il est très difficile d’ignorer un enfant lorsqu’il demande pourquoi nous détruisons la planète sur laquelle il doit vivre », souligne Kakuko Nagatani-Yoshida, du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

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Mais, en Thaïlande, « les lobbies sont puissants et cela rend tout changement difficile », tempère Nattapong Nithiuthai, un militant écologiste qui a monté une entreprise de recyclage de tongs échouées sur les plages pour les transformer en sandales flip-flops design.

Obstacle majeur, la pétrochimie, dont l’un des principaux débouchés est le plastique et qui représente 5% du PIB thaïlandais et des dizaines de milliers d’emplois.

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Crimes contre l’animalité


Un travail d’un photographe qui a fait pendant quelques années en s’intégrant dans le trafic animal pour dénoncer les crimes envers les animaux. Il en a fait un livre et ses photos ont été exposées à Paris.
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Crimes contre l’animalité


Fanny Arlandis

Patrick Brown a commencé à travailler sur le commerce illégal d’animaux en 2001-2002 pour un premier livre avec Ben Davis intitulé «Black Market» (marché noir). Ce photographe a continué à travailler sur cette thématique jusqu’en 2014.

«Nous devions mettre une limite géographique à notre travail et nous avons choisi le continent asiatique, raconte Patrick Brown. J’ai trouvé fascinant de découvrir que tout était connecté, la Thaïlande avec les montagnes indonésiennes, la Birmanie avec Hong Kong etc. Le continent n’est qu’un gigantesque réseau.»

Son travail, dont est issu le livre «Trading to Extinction», a été exposé à la galerie Fait & Cause à Paris,

«Cette image, prise en 1999, est la plus importante de ma carrière. C’est la toute première que j'ai faite en Birmanie. On y voit la Birmanie à gauche et la Thaïlande à droite, au milieu passe la rivière Salawin. C’est là que ma fascination pour la jungle et la nature a commencé –qui donnera naissance au projet. À cette époque, la vie sauvage était abondante, vibrante et l’écosystème sain. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.»

La rivière Salawin divise le nord de la Thaïlande et la Birmanie. Thaïlande 2001. | Patrick Brown

«Cette image, prise en 1999, est la plus importante de ma carrière. C’est la toute première que j’ai faite en Birmanie. On y voit la Birmanie à gauche et la Thaïlande à droite, au milieu passe la rivière Salawin. C’est là que ma fascination pour la jungle et la nature a commencé –qui donnera naissance au projet. À cette époque, la vie sauvage était abondante, vibrante et l’écosystème sain. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.»

«J’ai mis un peu de temps à gagner la confiance des gens de cette ferme aux ours. La négociation a tourné à mon avantage quand je leur ai dit que j’avais une grosse cicatrice sur l'estomac et que je souhaitais utiliser cette bile afin de me soigner. Certains pays d’Asie comme le Vietnam, la Chine, la Corée ou Taiwan utilisent la bile d’ours pour guérir le rhume ou même le sida –sans résultat. Ils ont fini par accepter ma requête. Internet n’était pas encore très développé: je pense qu’aujourd’hui il serait impossible de faire une image aussi choquante.»

Après avoir été tranquillisé, un ours est sorti de sa cage puis placé sur un chariot pour extraire la bile de sa vésicule. Vietnam, 2003. | Patrick Brown

«J’ai mis un peu de temps à gagner la confiance des gens de cette ferme aux ours. La négociation a tourné à mon avantage quand je leur ai dit que j’avais une grosse cicatrice sur l’estomac et que je souhaitais utiliser cette bile afin de me soigner. Certains pays d’Asie comme le Vietnam, la Chine, la Corée ou Taiwan utilisent la bile d’ours pour guérir le rhume ou même le sida –sans résultat. Ils ont fini par accepter ma requête. Internet n’était pas encore très développé: je pense qu’aujourd’hui il serait impossible de faire une image aussi choquante.»

«L’homme au centre boit du sang de serpent dans un restaurant de viande de reptile à Hanoï. Il n’était pas content quand j’ai pris la photo. Mais plutôt parce qu'il la considérait comme une atteinte à sa vie privée qu'à cause de l’enregistrement de son geste. Car cette pratique n’est pas un crime au Vietnam. Les personnes qui consomment cet animal sont convaincues que ses organes renforcent leur pouvoir et qu'ils possèdent des qualités aphrodisiaques.»

Des amis trinquent en buvant du sang de serpent. Vietnam 2004. | Patrick Brown

«L’homme au centre boit du sang de serpent dans un restaurant de viande de reptile à Hanoï. Il n’était pas content quand j’ai pris la photo. Mais plutôt parce qu’il la considérait comme une atteinte à sa vie privée qu’à cause de l’enregistrement de son geste. Car cette pratique n’est pas un crime au Vietnam. Les personnes qui consomment cet animal sont convaincues que ses organes renforcent leur pouvoir et qu’ils possèdent des qualités aphrodisiaques.»

«Cette image, profondément triste, en dit beaucoup sur le ressenti des êtres humains confrontés au royaume animal. Sur cette photo, l’homme espère une interaction avec la créature. Il souhaite qu’elle saute, grogne ou s’énerve. Il brandit son parapluie à ces fins. On imagine aisément que sans cette barrière, le léopard aurait déjà tué l'homme. Cette image peut se lire à la fois du points de vue de l’homme et de celui de l’animal. C’est une de mes clichés les plus représentatifs de la confrontation de ces deux univers.»

Le zoo de Kolkata, un établissement centenaire en mauvais état. Inde 2004. | Patrick Brown

«Cette image, profondément triste, en dit beaucoup sur le ressenti des êtres humains confrontés au royaume animal. Sur cette photo, l’homme espère une interaction avec la créature. Il souhaite qu’elle saute, grogne ou s’énerve. Il brandit son parapluie à ces fins. On imagine aisément que sans cette barrière, le léopard aurait déjà tué l’homme. Cette image peut se lire à la fois du points de vue de l’homme et de celui de l’animal. C’est une de mes clichés les plus représentatifs de la confrontation de ces deux univers.»

«Cette photo a été prise lors de l'interception d'une cargaison de pangolins à l'aéroport Don Muang de Bangkok lors d'une opération de répression du trafic d'espèces sauvages. Les pangolins sont considérés comme un mets délicat en Chine et dans d'autres pays et sont appréciés pour leur utilisation en médecine traditionnelle. Ils partaient en direction du Laos avant d'être transportés par la terre au Vietnam. À 2 heures du matin, mon fixeur m’a appelé pour me dire de venir à l’aéroport le plus vite possible. Quand je suis arrivé, il y avait entre soixante et quatre-vingts boîtes et l’un des pangolins a été sorti pour être exposé aux médias locaux.»

Interception d’une cargaison de pangolins à l’aéroport Don Muang de Bangkok. La cargaison était censée contenir des tortues. Thaïlande, 2003. | Patrick Brown

«Cette photo a été prise lors de l’interception d’une cargaison de pangolins à l’aéroport Don Muang de Bangkok lors d’une opération de répression du trafic d’espèces sauvages. Les pangolins sont considérés comme un mets délicat en Chine et dans d’autres pays et sont appréciés pour leur utilisation en médecine traditionnelle. Ils partaient en direction du Laos avant d’être transportés par la terre au Vietnam. À 2 heures du matin, mon fixeur m’a appelé pour me dire de venir à l’aéroport le plus vite possible. Quand je suis arrivé, il y avait entre soixante et quatre-vingts boîtes et l’un des pangolins a été sorti pour être exposé aux médias locaux.»

«J’ai été invité à Scotland Yard. Un officier m’a accueilli pour me montrer leurs prises. Il a sorti cette tête de tigre empaillée. Je trouvais cette image d’une tête posée à côté d’un téléphone sur un bureau très perturbante. J’ai choisi de couper la tête de l’officier (dont je n’avais de toute façon pas le droit de montrer le visage) pour contrebalancer ce tigre décapité.»

Un officier de police de Scotland Yard montre une tête de tigre saisie lors d’une rafle à Londres. Angleterre, 2003. | Patrick Brown

«J’ai été invité à Scotland Yard. Un officier m’a accueilli pour me montrer leurs prises. Il a sorti cette tête de tigre empaillée. Je trouvais cette image d’une tête posée à côté d’un téléphone sur un bureau très perturbante. J’ai choisi de couper la tête de l’officier (dont je n’avais de toute façon pas le droit de montrer le visage) pour contrebalancer ce tigre décapité.»

«On ne le voit pas mais à l’extérieur de l’image un homme excite les serpents pour les rendre agressifs. La famille attablée choisit celui qu'elle veut manger. Le cœur, le sang et la bile seront prélevés et consommés car la croyance populaire veut qu'ils augmentent la libido.»

Un serpent est présenté à un groupe de client·es dans un restaurant près de Hanoï. Vietnam 2004. | Patrick Brown

«On ne le voit pas mais à l’extérieur de l’image un homme excite les serpents pour les rendre agressifs. La famille attablée choisit celui qu’elle veut manger. Le cœur, le sang et la bile seront prélevés et consommés car la croyance populaire veut qu’ils augmentent la libido.»

«Quand j’ai pris cette photo au Népal, je ne me suis pas rendu compte qu’elle serait l’image principale de mon travail. Elle dit tout du commerce illégal et de la violence des êtres humains envers les animaux. Cet éléphant était enchaîné par les pattes, au milieu d’une environnement dénudé, composé uniquement de branches éparses. C’était le plus grand que j’ai jamais vu et il avait 50 ans. J’ai appris plus tard qu’il était enchaîné parce qu'il avait tué cinq cornacs (maîtres) au cours de sa vie.»

Un grand éléphant est assis les pattes enchaînées dans le Parc National de Chitwan. Népal 2003. | Patrick Brown

«Quand j’ai pris cette photo au Népal, je ne me suis pas rendu compte qu’elle serait l’image principale de mon travail. Elle dit tout du commerce illégal et de la violence des êtres humains envers les animaux. Cet éléphant était enchaîné par les pattes, au milieu d’une environnement dénudé, composé uniquement de branches éparses. C’était le plus grand que j’ai jamais vu et il avait 50 ans. J’ai appris plus tard qu’il était enchaîné parce qu’il avait tué cinq cornacs (maîtres) au cours de sa vie.»

«J’ai pris cette photo au Bokor National Park au Cambodge. J’étais avec une patrouille lors d’une opération pour trouver des braconniers. Cet homme a été arrêté et ce panneau accroché à son cou avec son nom, son âge, la nature et la date de son crime m’a fait penser aux années noires du pays quand les Khmers Rouges ont pris le pouvoir. L’expression de son visage montre ostensiblement qu’il se sait protégé par des businessmen très puissants qui payeront pour sa libération. Aujourd’hui, heureusement, les choses sont différentes.»

Un braconnier menotté est photographié avec une planche portant les détails de son nom, son âge, la nature et la date de son crime. Cambodge 2002. | Patrick Brown

«J’ai pris cette photo au Bokor National Park au Cambodge. J’étais avec une patrouille lors d’une opération pour trouver des braconniers. Cet homme a été arrêté et ce panneau accroché à son cou avec son nom, son âge, la nature et la date de son crime m’a fait penser aux années noires du pays quand les Khmers Rouges ont pris le pouvoir. L’expression de son visage montre ostensiblement qu’il se sait protégé par des businessmen très puissants qui payeront pour sa libération. Aujourd’hui, heureusement, les choses sont différentes.»

«Ce magasin hors de prix se situe dans un quartier très connu de Bangkok dans lequel on trouve des antiquités venant de toute l’Asie. Pour moi, cette image montre la richesse que les être humains sont prêts à dépenser pour acquérir ces produits animaux. J’ai pensé sincèrement que mon travail aurait un impact. Ce fut le cas, dans une certaine mesure. Mais l’intensité avec laquelle l’environnement et les animaux sauvages sont violés par l’humanité n’a cessé d’augmenter. Nous devrions pourtant nous souvenir que nous faisons partie du royaume animal et vivre en harmonie avec lui.»

Des vendeurs enlèvent une défense d’éléphant exposée dans un centre commercial populaire de Bangkok. Thaïlande 2004. | Patrick Brown

«Ce magasin hors de prix se situe dans un quartier très connu de Bangkok dans lequel on trouve des antiquités venant de toute l’Asie. Pour moi, cette image montre la richesse que les être humains sont prêts à dépenser pour acquérir ces produits animaux. J’ai pensé sincèrement que mon travail aurait un impact. Ce fut le cas, dans une certaine mesure. Mais l’intensité avec laquelle l’environnement et les animaux sauvages sont violés par l’humanité n’a cessé d’augmenter. Nous devrions pourtant nous souvenir que nous faisons partie du royaume animal et vivre en harmonie avec lui.»

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Bangkok coule et pourrait être en partie submergée d’ici à 2030


Bangkok, capital de la Thaïlande avec plus de 10 millions d’habitants, s’enfonce de un à deux cm par année et risque de disparaitre d’ici quelques années à cause de la montée des eaux et de l’érosion. Elle serait l’une des mégapoles la plus menacée en Asie. Des moyens pour diminuer l’impact semble compromise à cause de l’argent est plus important que l’environnement.
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Bangkok coule et pourrait être en partie submergée d’ici à 2030

 

Bangkok Observation TowerLa toute nouvelle tour d’observation de Bangkok sera inaugurée courant 2019.

Montée du niveau de la mer, érosion du rivage, urbanisation galopante: Bangkok, qui accueille du 4 au 9 septembre la réunion préparatoire de la COP-24, la prochaine conférence de l’ONU sur le climat, s’enfonce inexorablement et pourrait être en partie submergée d’ici à 2030.

Construite sur des terres marécageuses à 1,5 mètre au-dessus du niveau de la mer, la mégapole de plus de dix millions d’habitants «s’affaisse aujourd’hui de un à deux centimètres par an et risque de subir des inondations très importantes dans un futur proche», relève Tara Buakamsri, directeur de Greenpeace Thaïlande, dans un entretien à l’AFP.

Lors des grandes inondations de 2011, plus d’un cinquième de la ville avait été submergé. Les zones périphériques avaient été particulièrement touchées, tandis que le quartier des affaires avait été épargné grâce à des digues dressées à la hâte.

Un scénario qui est amené à se reproduire de plus en plus fréquemment: «près de 40%» de la ville pourrait être inondés dès 2030, selon des prévisions de la Banque mondiale, qui classe la mégapole comme l’une des plus menacées d’Asie, avec Jakarta.

Bangkok, «ville obèse sur un squelette d’enfant» selon l’expression du géologue Thanawat Jarupongsakul, est d’abord victime de son développement frénétique: le poids des gratte-ciel, qui ne cessent de grimper dans la cité en perpétuelle transformation, contribue à son engloutissement progressif.

Et «les nombreux canaux qui traversaient la capitale, appelée autrefois la Venise de l’Orient, ont en partie disparu, recouverts par l’important réseau routier. Ils constituaient pourtant un bon système de drainage naturel», relève Suppakorn Chinvanno, expert sur le climat à l’Université Chulalongkorn de Bangkok.

Nappe phréatique menacée

Le problème vient aussi des millions de mètres cube d’eau pompés dans la nappe phréatique pendant des décennies.

L’utilisation des eaux souterraines est désormais réglementée mais certains continuent à les ponctionner en toute illégalité: en janvier, la police thaïlandaise a ainsi inspecté des dizaines de maisons closes, accusées de les siphonner pour offrir des «massages savonneux» à leurs clients.

La ville est aussi victime du changement climatique qui fait grimper les eaux du Golfe de Thaïlande de 4 millimètres par an, plus que la moyenne mondiale.

«Aujourd’hui, elle est déjà en grande partie sous le niveau de la mer», note Tara Buakamsri.

Quant aux kilomètres de littoral qui bordent la capitale, ils subissent une importante érosion. 

«On y a construit de nombreuses fermes de crevettes, ce qui a accentué le phénomène», souligne Suppakorn Chinvanno.

Menacée au sud par la mer, la ville est, au nord, très vulnérable aux crues de mousson, et «les spécialistes anticipent des tempêtes de plus forte intensité dans les années à venir», ajoute-t-il.

Au lendemain des inondations de 2011, le gouvernement avait dévoilé un plan de prévention qui a été abandonné après le coup d’État militaire de mai 2014.

«Nous devons suivre en permanence les facteurs météorologiques et géographiques et nous adapter chaque année», souligne Narong Ruangsri, directeur du département de drainage et d’assainissement de Bangkok.

Aujourd’hui, «nous disposons d’outils importants: un réseau de canaux atteignant 2 600 kilomètres, des stations de pompage et huit tunnels souterrains pour évacuer l’eau. Un autre tunnel gigantesque est en construction et trois autres sont à l’étude», détaille-t-il.

Un parc a également été construit en 2017, spécialement conçu pour drainer plusieurs millions de litres d’eau de pluies et les réorienter afin qu’elles n’inondent pas les quartiers environnants.

Ont aussi été construites des digues supplémentaires le long des voies d’eau, de nouveaux bassins de rétention, et des canaux ont été assainis.

Mais, pour certains experts, ces plans très coûteux pourraient se révéler insuffisants. 

«Il faut une politique claire de gestion des sols dans la ville», souligne Tara Buakamsri.

«Il faut aussi prévoir davantage d’espaces verts destinés à absorber les eaux d’inondation. Mais le prix du terrain très cher à Bangkok fait que les intérêts économiques sont prioritaires», déplore-t-il.

D’autres craignent aussi que les digues ne protègent certaines zones comme le quartier des affaires, aux dépens des quartiers périphériques populaires. 

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S’allonger dans son cercueil au café de la mort


C’est glauque, personnellement, je trouve qu’une promenade dans les sentiers, sur le bord de la mer pour les plus chanceux ou des endroits reposants amenant à la méditation que d’être enfermé dans un cercueil pour réfléchir au sens de la vie ou de sa propre mort
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S’allonger dans son cercueil au café de la mort

 

À Bangkok, un café propose à ses clients... (Photo AFP)

À Bangkok, un café propose à ses clients de s’allonger dans un cercueil.

PHOTO AFP

Agence France-Presse
BANGKOK

 

À Bangkok, un café propose à ses clients de s’allonger dans un cercueil… Une façon de se mettre en tête le principe d’impermanence de la vie cher au bouddhisme, avant de démarrer la journée.

Ce café, dit de «prise de conscience de la mort», vient d’être créé par un intellectuel bouddhiste dans un quartier branché de la capitale thaïlandaise. À la carte, des boissons sucrées baptisées «naissance», «mort», «vieillesse» ou «souffrance».

On y pénètre au terme d’une allée sombre surmontée de panneaux lumineux posant des questions comme «Quel est ton but dans la vie? »

Au centre du lieu se trouve un cercueil, sous une épitaphe en anglais teintée d’humour noir: «Eventually you can bring nothing» («Ici, on n’emporte rien», sous-entendu des richesses matérielles vers l’au-delà). C’est l’attraction principale des clients du «café de la mort». On s’y glisse et on s’y laisse enfermer un moment.

«Je me sens comme à un enterrement», confie Duanghatai Boonmoh, une Bangkokienne de 28 ans ayant retrouvé le sourire devant un smoothie au chocolat, après être passée par la case cercueil.

«La première chose qui m’est venue à l’esprit, c’est: « Et si personne ne l’ouvre »… C’est sans doute ça qu’on ressent à l’approche de la mort», confie-t-elle, après s’être laissée enfermer dans le cercueil blanc à dorures, à l’intérieur tapissé de tissu rose pâle.

Remède bouddhiste

Le créateur du lieu, Veeranut Rojanaprapa, se défend d’être dans une démarche commerciale, dans une ville qui compte nombre de cafés bizarres – celui-ci où les clients s’habillent en sirènes, celui-là où ils se déguisent en licornes…

Ce professeur d’université spécialisé dans les études sur le vieillissement des populations assure qu’il s’agit d’une application pratique des conclusions de ses recherches sur «la conscience de la mort».

«Nous nous sommes rendu compte qu’avoir conscience de la mort diminue l’avidité et la colère», explique le sociologue.

Il se dit persuadé qu’une véritable prise de conscience individuelle du principe d’impermanence est la clef pour guérir la société de la violence et de la corruption.

«Quand on a conscience de sa propre mort, on fait le bien. C’est ce que nous enseigne bouddha», explique ce bouddhiste fervent.

Guérir de la superstition

Or si l’immense majorité des Thaïlandais se disent bouddhistes et multiplient les offrandes aux temples, c’est surtout par superstition, sans réflexion profonde sur la foi bouddhiste et le principe d’impermanence, dit-il.

Le fait de placer un vrai cercueil au milieu de son café est aussi une façon de pousser les jeunes Thaïlandais, souvent happés par leurs téléphones portables, à opérer un retour à la réalité.

«Quand les adolescents s’allongent dans le cercueil et que nos employés le ferment, avec l’obscurité et l’exiguïté, ils prennent conscience d’eux-mêmes… et des choses qu’il leur reste à faire dans la vie», explique le professeur.

Il n’est pas le premier à développer cette idée de s’allonger dans un cercueil pour prendre conscience de sa mortalité. Un temple bouddhiste de la région de Bangkok propose depuis des années cette expérience, censée purifier le karma du participant. Et une forme de méditation bouddhiste, pratiquée dans certains temples jusqu’à un passé récent, suppose que les moines méditent en présence d’un cadavre et supportent la vue de sa décomposition au fil des jours.

Mais dans le voisinage du café «de la mort», tous les voisins n’apprécient pas de voir le panneau «quel est ton but dans la vie?» en rentrant chez eux par cette allée faisant office de raccourci.

«C’est vraiment très dérangeant. Cela me fait bizarre quand je passe là, j’envisage de ne plus prendre ce raccourci», se plaint un voisin sur un groupe Facebook regroupant des habitants du quartier.

«J’adore que les gens se plaignent, ça veut dire qu’ils réfléchissent à la mort», se félicite le créateur du lieu.

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Un chien équipé de prothèses à la Pistorius


Des prothèses qui ont été fabriquer pour permettre à le sprinter Pistorius. Voilà qu’un chien a été puni sévèrement pour avoir mâchouillé des souliers. L’homme a couper ces pattes de devant avec un sabre. Un Britannique l’a pris sous son aile et lui donnant les mêmes prothèses que le sprinter. Plus léger, il permet plus de mobilité pour le chien
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Un chien équipé de prothèses à la Pistorius

 

AFP/GETTY IMAGES

Les prothèses de Cola ont été créées par un laboratoire fabriquant habituellement des prothèses pour les humains.

Cola, un ancien chien des rues de Bangkok amputé de deux pattes, a vu son destin transformé quand il a revêtu des prothèses sur mesure, similaires à celles du coureur sud-africain Oscar Pistorius.

Le destin de Cola a viré au drame l’an dernier quand un habitant du quartier où il vivait, excédé par le chien qui avait abîmé ses chaussures en les mâchonnant, lui a coupé les deux pattes avant d’un coup de sabre…

Cola a été recueilli depuis par un retraité britannique, John Dalley, installé à Phuket, station balnéaire du sud de la Thaïlande qui attire chaque année des millions de touristes pour ses plages de sable blanc.

C’est sur ces plages que John entraîne Cola à utiliser ses prothèses en carbone, spécialement conçues pour la course, sur le modèle de celles des athlètes paralympiques comme le sprinteur Pistorius.

AFP/GETTY IMAGES

Ces prothèses « lui donnent un bien meilleur équilibre » que d’autres modèles plus lourds et encombrants testés avant, se félicite John Dalley.

« C’est fou comme les chiens s’adaptent vite », s’enthousiasme celui qui vit avec neuf chiens à Phuket et s’est emparé, au-delà du cas de Cola, du sort des chiens des rues de Thaïlande, en créant l’association « Soi dogs » (« Soi » signifiant « rue » en thaï).

Les prothèses de Cola ont été créées par un laboratoire de Phuket fabriquant habituellement des prothèses pour les humains.

« Ce à quoi nous voulions arriver, c’est quelque chose qui ne soit pas trop lourd, qui soit un peu flexible au niveau du pied », explique Teddy Fagerstrom, le directeur suédois du laboratoire.

Il dit espérer que ces prothèses dernier cri (les premières jamais réalisées pour un chien sur le modèle de celles des sportifs, croit savoir John) sensibilise le public thaï à l’usage de prothèses de haute technologie, dans ce pays où le handicap est généralement caché.

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Thaïlande: les insectes prisés par les gourmets


Les mentalités peuvent-ils changer ? Manger des insectes avec une cuisine plus raffinées, peut-être que des gens seraient plus tenter, surtout avec la satisfaction de ceux qui y ont déjà gouté
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Thaïlande: les insectes prisés par les gourmets

 

Un plat du restaurant Insects in the Backyard.... (PHOTO AFP)

Un plat du restaurant Insects in the Backyard.

 

DELPHINE THOUVENOT, SIPPACHAI KUNNUWONG
Agence France-Presse
Bangkok

En Thaïlande, les insectes sont un «plat du pauvre», consommé dans les campagnes. Mais ils commencent à faire leur chemin sur les tables des élites de la capitale, soucieuses de suivre cette tendance mondiale de la gastronomie.

«Je viens de manger des noix de Saint-Jacques surmontées de vers de bambou et un filet de poisson avec une sauce aux oeufs de fourmi. C’était délicieux», témoigne Ratta Bussakornnun, 27 ans, qui travaille dans le secteur des cosmétiques.

Cette Bangkokienne de naissance est arrivée un peu par hasard dans le restaurant Insects in the Backyard, qui vient d’ouvrir à Chang Chui, une friche artistique de Bangkok où se pressent les hipsters de la capitale, entre boutiques de vinyles et de designers de mode locaux.

Contrairement à de nombreux Bangkokiens des classes aisées, Ratta ne snobe pas les vendeurs ambulants d’insectes, dont les clients habituels sont plutôt, sur les marchés de la ville, les travailleurs venus de régions rurales du pays, notamment du nord et du nord-est, nostalgiques des vers et criquets frits de leur enfance.

«La nourriture est bien présentée, cela donne une impression de sophistication», loin des étals d’insectes sur le marché où les insectes grillés sont servis à la pelle, comme des cacahuètes ou des bonbons en vrac, analyse-t-elle.

Le chef d’Insects in the Backyard, Thitiwat Tantragarn, qui a travaillé aux États-Unis, a élaboré son menu en mélangeant recettes locales comme la sauce aux oeufs de fourmi et influences occidentales comme les raviolis à la chair de punaise d’eau géante.

Préjugés

«La punaise d’eau géante a un goût de crabe, d’où mon idée de la préparer en raviolis, avec une sauce au safran», explique-t-il, dans le jardin du restaurant, décoré de plantes carnivores.

Avec comme leitmotiv de «créer une harmonie» entre le goût de l’insecte et les autres ingrédients.

Paradoxalement, alors que la Thaïlande produit chaque année des tonnes de criquets destinés à être mangés en snacks par ses citoyens, la gastronomie thaïlandaise utilise assez peu les insectes, bien moins que le Cambodge voisin.

Quand ils ne sont pas mangés tels quels, juste grillés, les insectes apparaissent parfois dans la confection de sauces, comme de la pâte de piment au criquet.

Mais l’engouement des chefs en Occident pour les insectes, avec livres de cuisine spécialisés et chefs réputés convertis, n’a pas atteint les cuisines thaïlandaises.

«Mon but, c’est de changer l’attitude des clients, de leur montrer que les insectes sont délicieux, et que combinés à d’autres aliments, ce n’est pas dégoûtant», explique Thitiwat, qui peine pour l’heure à remplir sa salle de restaurant.

Car si les nutritionnistes s’accordent pour souligner l’intérêt des insectes, certains rêvant d’y voir une source de protéine alternative à la viande qui serait moins nocive pour l’environnement, le principal défi, en Occident comme à Bangkok, est de faire oublier leurs préjugés aux consommateurs.

«Connotation sociale»

En Thaïlande, s’ajoute une difficulté supplémentaire: dans ce pays très clivé entre riches et pauvres, ruraux et pauvres, «manger des insectes, cela a une connotation sociale» de «plat du pauvre», explique Massimo Reverberi, Italien produisant des pâtes à base de farine de criquet en Thaïlande, destinées à l’exportation.

Pas facile du coup pour Insects in the Backyard de trouver son public à Bangkok, même si certains restaurants incorporent déjà des insectes à leur carte, dont les pâtes de Massimo Reverberi.

Pour Regan Suzuki Pairojmahakij, une Canadienne à l’origine d’Insects in the Backyard avec des partenaires thaïlandais, ce n’est pas l’argument nutritionnel ou environnemental qui fera changer les mentalités, mais le fait que des chefs se mettent à «créer de la haute cuisine» à base d’insectes.

Ania Bialek, professeure d’anglais de 30 ans habitant à Bangkok, a voulu «tester la version classe» des insectes qu’elle avait déjà goûtés, comme de nombreux touristes, dans le quartier des routards de Bangkok, Khaosarn road, où les vendeurs ambulants d’insectes s’aventurent.

Elle se dit particulièrement séduite par le tiramisu aux vers à soie du chef Thitiwat, qui «ajoutent du croquant» à la crème.

«Mais je ne cuisinerais pas moi-même des insectes», dit-elle, sceptique quant à leur généralisation dans l’alimentation mondiale.

Pourtant, le phénomène émerge, notamment en Europe et aux États-Unis, avec des start-upcommercialisant chips, suppléments alimentaires et même hamburgers aux insectes, comme en Suisse, dans les supermarchés Coop depuis fin août.

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Le Saviez-Vous ► Voici les 20 pires prisons de la planète.


 

Je ne connais pas les conditions carcérales au pays, mais je crois qu’aucun prisonnier n’échangerait leur place avec une de ces prisons
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Voici les 20 pires prisons de la planète.

1. La prison de Diyarbakir

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La prison de Diyarbakir, au sud de la Turquie a été construite en 1980. Depuis lors, elle a emprisonné la plupart des plus violents des criminels de ce pays, c’est pourquoi elle est l’une des pires au monde. Cette prison est connue, non seulement pour les tortures physiques, mais aussi pour les tortures mentales infligées à ses détenues. Il existe deux sections au sein de l’établissement : l’E-type qui a la capacité de contenir 744 prisonniers, et le D-type qui peut contenir 688. Cependant, actuellement les deux sections contiennent de prisonniers plus qu’ils ne devraient.

2. La prison de Sabaneta

La prison de Sabaneta se trouve au Venezuela et est considérée comme l’une des pires prisons au monde. C’est l’un des centres correctionnels les plus brutaux en Amérique du Sud, c’est pourquoi ses détenus veulent sortir le plus vite possible quand ils y sont envoyés. Plusieurs maladies y sévissent et très peu de soins dispensés aux détenus. Cela combinée à l’insuffisance de pénitenciers provoque de violents crimes au sein de la prison.

3. La prison ADX Florence Supermax

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La prison ADX Florence Supermax est connue pour abriter les plus dangereux criminels des États-Unis. Située dans le comte de Fremont, en Colorado, elle compte actuellement juste 439 détenus, mais détient la plus haute sécurité dans tout le pays. Nombreux détenus se suicident à cause de l’isolation totale ; isolés de tous, y compris des autres détenus et des gardes. L’Alcatraz des rocheuses a ouvert ses portes en 1994.

4. La prison de Tadmor

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La prison de Tadmor est située à Tadmor qui se trouve dans la région désertique de Syrie, a 200kilometres de Damas. À l’origine, la prison était destinée à être un centre de détention militaire. Cependant, durant les années 1980, elle a commencé à abriter toutes sortes de criminels. En 1980, le président Hafez al-Assad a ordonné l’exécution de tous les prisonniers, ce qui a fait un total approximatif de 2400 morts. La prison a été fermée en 2001, mais a rouvert ses portes en 2011.

5. Le pénitencier de Carandiru

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Le pénitencier de Carandiru se trouve au Sao Paulo, au Brésil et a ouvert ses portes en 1920. Elle n’a accueilli ses premiers criminels qu’en 1956 et a éventuellement été fermée en 2002. À cause de l’insurrection, il eut une grande émeute/massacre au sein de la prison en 1992, ou 111 prisonniers furent tués. Outre les problèmes majeurs de cette prison qui détenait à un moment jusqu’à 8000 prisonniers, il eut une grande épidémie de SIDA, une des raisons pour laquelle elle a été détruite.

6. Camp 22

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Camp 22, situé en Corée du Nord peut-être la pire prison dans le monde entier. Le nom officiel du camp des prisonniers politiques est au fait Kwan-li-so No. 22 et est complètement isolé du monde extérieur. Des prisonniers et même parfois leur famille sont détenus à vie ici. Il y a plus de 50000 détenus dans le camp 22.

7. La prison centrale de Bang Kwang

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La prison centrale Bang Kwang se situe dans la province de Nonthaburi, en Thaïlande à environ sept miles de Bangkok. Ce centre de détention pour hommes est considéré comme étant la pire des prisons en Extrême-Orient. La surpopulation et le manque d’effectif en terme d’officier sont les raisons pour lesquelles cette prison est considérée comme le pire endroit au monde. Cette prison héberge des détenus étrangers ainsi que d’autres détenus qui eux attendent d’être exécutés.

8. El Rodeo

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La prison EL Rodeo se trouve à Guatire, au Venezuela, elle est considérée comme étant la pire des centres de détention au Venezuela ainsi que dans le monde. Environ 50000 prisonniers sont détenus dans ce centre à sécurité maximum. En 2011, une énorme guerre de gang éclata ce qui requerra l’assistance des forces armées pour l’arrêter. Cette prison fait vraiment tout pour que les gens qui y sont admis n’aient plus envie de revenir s’ils sont assez chanceux pour être relâcher.

9. La prison centrale de Gitarama

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La prison centrale de Gitarama se trouve en Rwanda et est connue à travers le monde comme étant l’une des pires des prisons pour y être à l’intérieur. Les conditions y sont tellement mauvaises que pour rester en vie, les prisonniers en arrivent à se manger la chair entre eux. Plusieurs prisonniers qui y sont incarcérés la décrivent comme étant « L’Enfer sur Terre » en parlant des conditions de vie. À l’origine, elle a été conçue pour ne détenir que 400 prisonniers, cependant à la suite du génocide de Rwanda en 1994, la population a augmenté aux environs de 7000 dans les années 1990.

10. La prison de Rikers Island

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Rikers Island est le complexe pénitencier principal de New York et détient les criminels les plus féroces des Etats-Unis. La prison se trouve littéralement sur une île, entre les arrondissements du Queens et Bronox, et est adjacent aux pistes d’atterrissage de l’aéroport LaGuardia. Communément appelée « The Island » par les Newyorkais, et est connue comme ayant les gardes le plus brutaux y travaillant. C’est la autre raison pour laquelle elle est considérée comme l’une des pires des prisons au monde.

11. San Juan de Lurigancho

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Situé à Lima, au Pérou, San Juan de Lurigancho est connu de tous comme étant la plus dure des prisons en Amérique du sud. Ayant été construite pour ne contenir que 2.500 prisonniers, elle est surpeuplée et elle abrite plus de 7000 détenus actuellement. L’environnement au sein de cette prison étant très laxiste, il permet à nombreux crimes tels que la vente de drogue, le viol ou encore le meurtre d’exister. Le fait que les gardes ne soient pas totalement attentifs à ce qui s’y passe, fait de cet endroit la pire des prisons au monde.

12. La prison de San Quentin State

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La prison de San Quentin n’est pas seulement la plus vieille prison de l’état de la Californie, mais elle est aussi l’une des plus dangereuses. Elle a ouvert ses portes en 1852, et est le plus grand centre de détention des hommes condamnés à mort aux États-Unis. La chambre à gaz existe toujours à l’intérieur de la prison, mais depuis 1996 les détenus sont exécutés par injections létales. Le nombre de détenus actuel est de 4000.

13. Alcatraz

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Alcatraz peut être la plus populaire des prisons au monde, mais elle est aussi la plus effroyable n’ayant jamais détenue des prisonniers en captivité. Située à San Francisco, Californie, communément appelée « The Rock », elle a ouvert ses portes en tant que centre correctionnel fédéral en 1933 et a fermé ses portes de prison en 1963.

14. La Sante

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La prison de Sante se trouve à Paris, France, et a ouvert ses portes en 1867. Durant la deuxième guerre mondiale, la prison à détenu les pires criminels ainsi que les criminels de guerre. La Sante abrite autant de parasites tels que des rats et poux que de prisonniers. Ces conditions rendent le fait d’y être détenu encore plus horrible, c’est pourquoi chaque année de nombreux détenus mettent fin à leur vie.

15. La prison de Stanley

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La prison de Stanley se situe dans la ville de Hong Kong et y sont détenus la plupart des plus violents et plus brutaux des délinquants du pays. Elle a été construite en 1937 et est l’une des six prisons de Hong Kong à sécurité maximale. Permettant la peine de mort, plus de 600 prisonniers y ont été exécutés, et ce depuis l’ouverture de ses portes, environ 7 décennies plus tôt. Elle abrite généralement 3.500 détenus.

16. La prison de Petak Island

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Considérée comme l’Alcatraz de Russie, la prison de l’île de Petak est un enfer. Chaque détenue est isolé, coupé des autres détenus et des gardes, dans une cellule toute la journée. La plupart des détenus meurent à cause de la température glaciale vu que la prison se situe près des chutes d’eau et des chutes de neige. LA prison se trouve isolée de la Russie par le lac White et abrite les plus dangereux prisonniers du pays.

17. La prison de Butyrka

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La prison de Butyrka se trouve à Moscou, en Russie et est un endroit très dangereux. Étant surpeuplée, il arrive qu’une cellule qui ne peut contenir que 10 prisonniers détienne plus de 100 prisonniers. Les maladies telles que le SIDA et la tuberculose y sont très rependues. Elle est connue comme étant la plus grande prison en Russie, et a été surpeuplée à 20.000 prisonniers à un moment.

18. Camp 1931

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Camp 1931 est une prison de Défenses à haut risque israélienne située dans le nord de l’Israël. Cette prison n’a été connue de tous qu’en 2003. Considérée comme l’une des plus dangereuses prisons du monde, elle se trouve à moins d’une heure de Tel Aviv. Les détenus de cette prison restent secrets même si cette prison à sécurité maximale est maintenant connue du monde entier.

19. LA prison à sécurité maximale de Kamiti

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La prison à sécurité maximale de Kamiti se trouve à Nairobi, Kenya où il est très dur d’y être emprisonné. Des rumeurs et des plaintes que des détenus sont sodomisés et battus à mort chaque jour ont couru un certain temps dans l’enceinte de cette prison. La malnutrition le choléra et les ulcères sont le quotidien de cette prison. La plupart des détenus qui y sont placés sont des prisonniers politiques, ce qui veut dire que tous les coups y sont permis.

20. Centre correctionnel Attica

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Le centre correctionnel Attica se trouve à New York et fait partie de pires des prisons au monde. C’est une prison à sécurité maximale qui détient les délinquants les plus violents. Construite en 1930, nombreuses émeutes y ont déjà éclatés. En 1971 a éclaté une grande émeute où les 33 membres du staff n’ont pu contenir les 20.000 détenus.

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En Thaïlande, d’étranges poupées porte-bonheur créent le trouble


Si un enfant joue avec des poupées, prépare un lit et lui donne quelque chose à boire ou à manger, c’est normal. L’enfant ne fait que reproduire des actions fait par les grandes personnes, mais un adulte ! Remplacer le contact humain par des poupées, remplir leur vie pour diminuer le stress, la solitude que des adultes vivent, c’est effrayant
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En Thaïlande, d’étranges poupées porte-bonheur créent le trouble

 

En route pour le temple, Natsuda Jantaptim, propriétaire d’un salon de beauté à Bangkok, décrit en conduisant les goûts de son «bébé» prénommé Ruay Jang, qui aime le lait à la fraise. A première vue, une conversation classique avec une mère de famille attentive. Sauf que Ruay Jang, assise sur le siège passager, n’est pas une enfant mais une grande poupée en plastique.

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Comme des êtres humains

Appelée en thaï «thep de Luuk» (enfants des anges), ces poupées qui coûtent jusqu’à 600 dollars ont été popularisées il y a un peu plus d’un an par des célébrités qui prétendaient qu’elles leur avaient apportées le succès professionnel.

« Nous dormons ensemble dans le même lit, elle a son propre oreiller et ses propres couvertures », explique Natsuda Jantaptim à l’AFP avant d’ajouter: « Le matin, elle aime boire du lait à la fraise ».

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Natsuda Jantaptim

Croyances et superstitions

En Thaïlande, bouddhisme, superstitions et pratiques mystiques cohabitent et beaucoup de Thaïlandais pensent que la magie noire ou les rituels occultes peuvent porter chance ou écarter le malheur. Les adeptes des poupées, dont beaucoup ont été bénies par un moine, pensent que ces dernières contiennent l’esprit d’un enfant et doivent donc être traitées comme des êtres vivants. En retour, les propriétaires seront récompensés, estiment-ils.

Au restaurant, dans des avions, au cinéma… de plus en plus de Thaïlandais se déplacent donc maintenant partout avec leur poupée à leurs côtés. Pour Natsuda, c’est évident: elle est beaucoup plus chanceuse depuis l’arrivée dans sa famille de la poupée, il y a huit mois, assure-t-elle. 

« Depuis que j’ai Ruay Jang, ma vie a vraiment changé. Par exemple, j’ai gagné à la loterie, ce qui ne m’était jamais arrivé auparavant », affirme cette femme de 45 ans, mère d’une fille de 22 ans.

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Plus de 90% des Thaïlandais sont bouddhistes mais dans le pays, religion et traditions hindouistes et animistes sont souvent entremêlées: l’étage 13 est banni des immeubles, les dirigeants politiques recourent à la numérologie ou aux conseils de voyantes, les fantômes et les amulettes font partie du quotidien…

Témoins d’une société en crise

Mais l’engouement de certains Thaïlandais pour les «enfants des anges», divise le pays.

« J’ai peur parfois quand je les vois dans le train », admet Lakkhana Ole, un graphiste de 31 ans qui vit à Bangkok

. D’après un sondage publié cette semaine par l’université Suan Dusit Rajabhat de Bangkok, deux tiers des Thaïlandais voient ces poupées comme quelque chose de positif si cela peut les aider à rompre la solitude ou à donner un sens à leur vie.

« Cela prouve que la société est en crise », estime auprès de l’AFP Phra Buddha Issara, un moine nationaliste très conservateur et célèbre pour ses dénonciations enflammées des dérives commerciales du bouddhisme thaïlandais.

 « Si vous vous sentez seul, c’est simple, il suffit de sortir et parler à vos voisins, d’interagir davantage avec les autres, de faire de bonnes choses! », selon lui. 

Que ferait-il si on lui demandait de bénir une poupée?

« La seule chose que ces gens recevraient de moi est un: ‘Maudit sois-tu, imbécile!’ «

S’accrocher à quelque chose

A Nonthaburi, au sein du temple Bangchak, le moine Phra Ajarn Supachai n’a pas la même position: il effectue régulièrement des séances de prières pour ces poupées et leurs propriétaires.

« Nous avons une dizaine de personnes par semaine » qui viennent avec leurs poupées, affirme-t-il, en expliquant que le phénomène a commencé il y a environ trois ans.

Lors de la cérémonie, Natsuda et son amie Mae Ning, venues accompagnées de poupées, ont scandé des prières à haute voix avant que le moine ne viennent verser de l’eau sacrée sur tout le monde, poupées comprises.

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Mae Ning, qui collectionne ces «enfants des anges», estime que beaucoup de Thaïlandais sont à la recherche de réconfort:

« Certaines personnes sont stressées à cause de l’économie, de la politique, de leur emploi et de leurs finances, alors ils ont envie de s’accrocher à quelque chose », affirme-t-elle.

Et pour Natsuda, « quand les gens ont des poupées, ils se sentent heureux, comme s’ils étaient dans un autre monde ».

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Thaïlande: Des restes de bébés retrouvés dans un colis destiné aux États-Unis


C’est vraiment morbide ! Envoyé par la poste des morceaux de bébé car, des gens recherchent ce genre de choses, sois pour des collections ou de la magie noire. C’est incroyable, donc, il y a un marché pour des foetus, ou bébés. Mais sont-ils morts naturellement ?
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Thaïlande:  Des restes de bébés retrouvés dans un colis destiné aux États-Unis

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BANGKOK – Des restes humains appartenant à plusieurs bébés ont été retrouvés à Bangkok dans un colis destiné aux États-Unis, a annoncé la police dimanche.

La macabre découverte a été faite samedi par les employés d’un transporteur lorsqu’ils ont passé le colis au scanner.

Les restes avaient été placés dans des récipients contenant une solution au formol. Ils contenaient une tête, plusieurs pieds et des morceaux de peaux appartenant à des bébés. Un morceau de peau prélevé sur un adulte et arborant un tatouage imposant a également été retrouvé.

Les «restes ne provenaient pas d’un seul corps. Ils étaient en petits morceaux», a déclaré à l’AFP un porte-parole de la police, le général Chawalit Prasopsin. L’autopsie des restes devra déterminer «s’ils provenaient de bébé morts in utero ou après l’accouchement».

Le colis était peut-être «destiné à un collectionneur ou destiné à des fins éducatives», a ajouté le porte-parole.

La police a refusé de préciser le destinataire du colis. Selon la presse locale, il aurait dû être envoyé à une adresse à Las Vegas, au Nevada.

En 2012, la police thaïlandaise avait saisi six fœtus grillés et dorés à la feuille d’or destinés à des rituels de magie noire dans les bagages d’un Britannique d’origine taïwanaise.

Dans les rituels de magie noire thaïlandais, également observé chez certaines communautés chinoises, les fœtus sont supposés porter chance à celui qui les détient. Ils sont souvent conservés dans des sanctuaires, chez les particuliers comme dans les entreprises.

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