La musique aide-t-elle à se concentrer? Ça dépend…


La musique pour se concentrer ? La science ne peut pas donner le genre de musique, car nous sommes tous différents en matière de goût. Par contre, tout dépendant de la tâche à accomplir. Personnellement, mes meilleurs travaux au Cégep étaient non pas à l’écoute de la musique, mais au bourdonnement de paroles à la cafétéria.
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La musique aide-t-elle à se concentrer? Ça dépend…


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La science fournit quelques bases sur lesquelles fonder son choix musical.

  • Jean-Benoit Legault La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Mozart ou Metallica? Beethoven ou les Beastie Boys? Et quel Armstong préférez-vous: Louis ou Billie Joe?

C’est bien connu, tous les goûts (musicaux, dans ce cas-ci) sont dans la nature. Quand vient le temps de choisir une trame sonore pour mieux se concentrer ou mieux apprendre, il risque donc d’y avoir autant de bonnes réponses qu’il y a d’individus.

«Il y a la notion des goûts personnels et le fait qu’il n’y a pas une recette pour tout le monde, a dit la professeure Nathalie Gosselin, du Laboratoire BRAMS de l’Université de Montréal. C’est certain qu’on aimerait ça avoir la musique magique qui va faire que tout le monde va pouvoir se concentrer; malheureusement ce qui pourrait fonctionner pour un individu va peut-être agacer ou même nuire à quelqu’un d’autre. Il y a peu de chances qu’on utilise une musique qui va être bonne pour tout le monde.»

En janvier 2018, la journaliste Sara Chodosh en arrivait à une conclusion étonnante dans les pages du magazine Popular Science: la meilleure musique pour se concentrer serait celle… des jeux vidéo.

En effet, écrivait-elle à ce moment, ce genre musical est spécifiquement conçu pour à la fois «stimuler vos sens et se fondre dans l’arrière-plan de votre cerveau, puisque c’est l’objectif de cette trame sonore».

 Il y a toutefois une faille importante dans son argumentation: elle ne cite aucune étude scientifique en appui à sa conclusion et procède plutôt par élimination et par déduction.

«En sciences, on est très précis, on va dans les détails, et c’est très rare que la réponse est très franche, clairement oui ou clairement non. Il y a toujours une zone grise», a répliqué Mme Gosselin.

D’autant plus que la littérature scientifique sur le sujet est loin d’être unanime. Certaines études concluent que la musique est bel et bien en mesure d’avoir un effet positif sur la concentration ou la cognition; d’autres, en revanche, affirment qu’il n’en est rien du tout, quand elles ne détectent pas carrément un impact négatif.

Le problème avec ces études, a expliqué Mme Gosselin, est qu’elles ne mesurent pas toutes la même chose, d’où la difficulté d’en arriver à une conclusion claire.

«Dans une étude on va demander de se concentrer sur un texte et ensuite de répondre à des questions de compréhension, alors que dans une autre tâche on va faire une étude sur l’attention très précisément, donc c’est difficile de comparer tous les types de tâches et d’avoir une seule réponse», a-t-elle illustré.

Un point de départ

Cela étant dit, poursuit Mme Gosselin, la science fournit quand même quelques bases sur lesquelles fonder son choix musical.

«Premièrement, quand on veut utiliser la musique pour améliorer sa concentration, sa cognition ou sa mémoire, on peut toujours se demander à quel type de tâche on fait référence», a-t-elle dit.

Par exemple, faire la vaisselle et remplir sa déclaration de revenus sont des tâches radicalement différentes qui solliciteront des fonctions cognitives différentes, «donc ça se pourrait que le fait d’améliorer potentiellement notre concentration avec de la musique puisse dépendre du type de tâche sur lequel on doit se concentrer», a précisé Mme Gosselin.

Si les tâches auxquelles on s’attaque nécessitent le langage, ajoute-t-elle, il est déconseillé «d’utiliser des musiques par exemple qui vont avoir des paroles». De même, «on va s’attendre à ce que les musiques dont le tempo est plus rapide vont peut-être avoir cet effet-là d’activation, alors qu’une musique dont le tempo est lent ou très lent, au contraire ça va plutôt favoriser le côté relaxation».

Mme Chodosh, la journaliste de Popular Science, cite d’ailleurs ces deux caractéristiques de la musique de jeux vidéo pour étayer son choix: l’absence de paroles et le tempo plutôt rapide de ce genre musical.

Même s’il n’y a pas de musique magique, il y a quand même des recommandations.Nathalie Gosselin, du Laboratoire BRAMS de l’Université de Montréal

Elle évoque ensuite «la théorie de l’activation et de l’humeur» qui a été formulée par des chercheurs il y a quelques années. Cette théorie partait d’un article publié par le magazine scientifique Nature et qui concluait que la musique de Mozart, et très spécifiquement la musique de Mozart, pouvait aider à réussir des tâches spatiales et en quelque sorte améliorer l’intelligence.

Mais les auteurs de la théorie ont éventuellement démontré, par le biais de multiples études, que ce n’était pas la musique en tant que telle qui générait cet effet, mais le fait que la musique a le pouvoir d’activer, de stimuler, d’éveiller nos sens, et aussi le pouvoir de nous mettre de bonne humeur — toutes des conditions qui favorisent la cognition.

«Ils ont fait une démonstration intéressante en demandant à de jeunes adolescents d’écouter de la musique populaire pour eux, et les mêmes effets d’amélioration sur la cognition étaient vus, alors que ce n’était pas de la musique classique ou du Mozart, a conclu Mme Gosselin. Il ne s’agit pas d’un type de musique en tant que tel.»

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Inondations: quelques conseils pour prendre soin de votre santé mentale


Plusieurs villes du Québec, sont en mode inondation. C’est difficile pour plusieurs sinistrés. Beaucoup ont dû quitter leur maison en catastrophe. Certain, c’était la deuxième fois en 2 ans. Il y a des gens qui ont vraiment tout perdu, d’autres ont pu regagner leur demeure et ce fut la consternation de tous ces dégâts causés par l’eau. Il y a encore des secteurs que l’eau risques de monter encore .. Car ce n’est pas encore fini, mais la fin approche. En attendant, et même après, beaucoup auront besoin d’une aide morale et physique
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Inondations: quelques conseils pour prendre soin de votre santé mentale

 

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«Se confier, c’est fondamental.»

 

Des milliers de Québécois sont en ce moment dans l’incertitude quant au sort de leur maison et de leurs effets personnels, en raison d’inondations.

De la peur, de la colère, de la tristesse… ce sont toutes «des réactions normales en réponse à une situation anormale», rappelle la directrice du Mouvement santé mentale du Québec, Renée Ouimet.

Voici quelques conseils pour prendre soin de votre santé mentale, si vous êtes durement touchés par cette crue printanière particulièrement pénible.

Le premier conseil (et le plus important) de Renée Ouimet, c’est de parler de ce qu’on vit.

 «Se confier, c’est fondamental», dit-elle.

Et même quand l’eau va redescendre, que les sinistrés pourront regagner leur maison, ce ne sera pas terminé.

«Avoir un réseau social, être bien entouré, c’est vraiment un élément de protection de la santé mentale, donc il faut rester liés», ajoute-t-elle.

S’établir une liste de priorités.

«Dans une période comme celle-là, on a l’impression que tout est une priorité. Et quand on voit toute une montagne de choses à faire, ça peut être épuisant; on ne voit pas le bout.»

Vaut mieux dresser un ordre des priorités et s’attaquer à une seule chose à la fois.

 

S’accorder des petits moments de répit.

«Trop souvent, en souffrance, on oublie de voir les petites choses qui nous font du bien, alors que c’est important», précise Mme Ouimet.

Ce pourrait être aussi simple que de prendre un verre avec un ami ou de jouer aux cartes avec les enfants, illustre-t-elle.

Surveiller attentivement les symptômes liés à l’adrénaline, s’ils ne s’estompent pas au bout de quelques semaines:

maux de tête, douleurs au dos ou à l’estomac, problèmes de sommeil, importante perte d’intérêt pour les activités professionnelles, sociales et familiales, sentiment de culpabilité ou d’échec, difficulté à se concentrer, difficulté à prendre des décisions, pensées suicidaires, sentiment d’alerte depuis des semaines, flash-back, rêves récurrents traumatisants. Si ces symptômes persistent et vous empêchent de fonctionner normalement, consultez un-e médecin, une personne intervenante psychosociale ou un groupe communautaire.

Connaître les ressources autour de soi pour aller chercher de l’aide, au besoin

«Les CISSS ont libéré des gens sur le terrain pour venir en aide à ceux qui en ont besoin, rappelle Renée Ouimet. Vous pouvez composer le 811 et demander quelle est l’aide offerte dans votre région.»

Êtes-vous dans une situation de crise? Besoin d’aide? Si vous êtes au Canada, trouvez des références web et des lignes téléphoniques ouvertes 24h par jour dans votre province en cliquant sur ce lien.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Les compléments alimentaires pour le cerveau jugés inutiles, voire dangereux


 

Les compléments alimentaires qu’on donne aux enfants, et que certains adolescents prennent pour améliorer leurs capacités n’est pas sans risques. Surtout, qu’une alimentation équilibrée permet au cerveau de bien travailler.
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Les compléments alimentaires pour le cerveau jugés inutiles, voire dangereux

On en use et en abuse, pour renforcer la mémoire, améliorer la concentration ou encore prévenir l’apparition de troubles cognitifs. Les oméga-3, la caféine, le ginkgo biloba et autres compléments alimentaires censés stimuler le cerveau s’avèrent cependant inutiles, et même potentiellement dangereux, d’après une étude réalisée par 60 millions de consommateurs, qui incite à la prudence.

La « très grande majorité » des compléments alimentaires destinés à améliorer la performance de notre cerveau ou à enrayer le déclin cognitif « se révèle sans intérêt, voire dangereuse », estime le magazine 60 Millions de consommateurs.

Les oméga-3 (acides gras polyinsaturés) comme le DHAet l’EPA contenus par beaucoup d’entre eux sont certes « indispensables au bon développement cérébral » et à son entretien, mais les besoins peuvent être largement couverts par une alimentation équilibrée, contenant du poisson gras, des huiles végétales et des fruits secs, souligne la revue.

Dans le cadre d’un hors-série consacré au cerveau, le magazine édité par l’Institut national de la consommation (INC) a analysé deux marques de lait pour bébé et huit compléments alimentairesc iblant les enfants, les adolescents, les adultes et les seniors.

Surdosage, additifs, vertus douteuses : la prudence est de rigueur

60 Millions de consommateurs met notamment en garde contre la vitamine D contenue dans certains compléments destinés aux enfants, qui peut « induire un surdosage » si ces derniers ont par ailleurs reçu cette même vitamine pendant l’hiver « comme cela est recommandé ». La revue attire aussi l’attention sur la quantité de fructose ou de sel trop importante incluse dans certains produits, ainsi que sur certains additifs ayant un effet laxatif.

Quant à la caféine, présente dans des comprimés utilisés par certains étudiants pour améliorer leurs capacités, elle « stimule la vigilance et masque l’envie de dormir », mais empêche aussi « le bon fonctionnement du processus de mémorisation » et peut entraîner « en cas de surdosage, céphalées, anxiété, nausées et troubles du rythme cardiaque ».

Des vertus indémontrées

Concernant les gélules qui prétendent entretenir les fonctions cognitives, le magazine observe, comme pour les oméga-3, que « certes, la phénylalanine et la tyrosine (…) sont des acides aminés indispensables aux fonctions cognitives. Mais les apports quotidiens recommandés peuvent être pourvus par une alimentation équilibrée ».

Et le ginkgo biloba mis en avant par plusieurs marques est inutile (« les vertus de cette plante chinoise sur les capacités cognitives n’ont pas été démontrées ») voire dangereux pour les personnes suivant un traitement anticoagulant, car il pourrait inhiber leurs effets

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► Boire plus d’eau : 10 effets immédiats sur votre corps


On le dit souvent, boire de l’eau est important pour notre corps. Être bien hydrater aide à plusieurs niveaux comme la mémoire, concentration, les exercices etc …
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Boire plus d’eau : 10 effets immédiats sur votre corps

Boire plus d’eau vous donnera plus d’énergie.

SedovaY/Shutterstock

PAR LINDSAY TIGAR

La recherche est claire à ce sujet: rester hydraté est une des meilleures habitudes que vous puissiez adopter pour votre santé. Voici comment votre corps et votre cerveau se portent mieux quand vous buvez… de l’eau !

Vous aurez plus d’énergie

Toutes vos cellules ont besoin d’eau pour fonctionner.

« L’eau est essentielle à la santé cellulaire », dit le Dr Ronald Navarro, chirurgien orthopédique de médecine sportive au Kaiser Permanente South Bay Medical Center de Harbor City (Californie). « Non seulement les cellules contiennent-elles de l’eau, mais elles baignent dedans. En cas de déshydratation, les membranes cellulaires deviennent moins perméables, ce qui entrave le flux d’hormones et de nutriments vers la cellule et empêche celle-ci d’éliminer les déchets. »

Les cellules se détériorent alors dans tout votre corps : ça sape votre énergie et la fatigue s’installe, selon une analyse des recherches sur l’hydratation, publiée dans Nutrition Review.

Combien d’eau vous faut-il boire pour stimuler votre énergie? Le Dr Navarro répond à cette question en citant la recommandation la plus universelle : boire six à huit verres de 250 ml d’eau par jour. Cette quantité variera selon le climat dans lequel vous vivez et selon votre style de vie.

« Certains adultes peuvent absorber des quantités plus élevées ou moindres selon leur état de santé général, les maladies qu’ils ont ou leur médication. Cela dépend aussi des exercices physiques qu’ils font et de l’intensité de ceux-ci. Il faut enfin tenir compte du climat, c’est-à-dire s’il est chaud et sec », nous explique-t-il.

Pour savoir exactement combien d’eau boire tous les jours, parlez-en à votre médecin de famille.

Votre mémoire s’améliorera

Votre cerveau a besoin de liquides pour fonctionner correctement, à commencer par les synapses et les neurones. D’après une recherche publiée dans le European Journal of Clinical Nutrition, la déshydratation est l’un des indicateurs les plus fiables du déclin de la mémoire et de la performance mentale. Le Dr Navarro explique que les enquêtes sur la population estiment que plus de 75 % des Nord-Américains souffrent de déshydratation chronique. Ce chiffre empire l’été :

« Nous constatons une augmentation de la déshydratation l’été et l’automne quand les températures sont plus élevées et que les gens transpirent davantage », dit-il.

Boire plus d’eau augmente la concentration.

puhhha/Shutterstock

Votre concentration augmentera

Vous trouvez que vous n’êtes pas attentifs? Votre esprit est ailleurs même si vous tentez de vous concentrer sur la tâche qui vous attend? Buvez un grand verre d’eau et constatez le résultat. Selon une recherche publiée dans la revue scientifique Nutrients, une déshydratation légère nuit aux processus cérébraux et diminue la concentration. Tout comme le sommeil, une alimentation saine et de l’exercice en salle ou à l’extérieur, l’eau fait partie des besoins essentiels de votre corps. En fait, notre organisme contient tellement d’eau qu’il est normal d’avoir à le remplir, à le nettoyer et à l’alimenter.

Vous serez plus forts et plus rapides

Vous vous sentez courbaturés à l’entraînement, même si vous n’en avez pas fait la veille? Mais sachez que ces douleurs ou la difficulté que vous avez à lever un poids plus lourd ou à courir un kilomètre de plus peut être due à la déshydratation, et non pas à un manque de forces. Les recherches montrent qu’une baisse d’hydratation d’à peine 2 % peut vous enlever de la force et de la motivation tout en augmentant votre sensation de fatigue. Le Dr Navarro dit que lorsque nous prenons la bonne quantité d’eau pour notre organisme, nos muscles se détendent, ce qui augmente notre énergie et nos performances.

Boire plus d’eau vous aide à diminuer les grignotages.

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Vous mincirez en éliminant le grignotage

Prenez-vous de la crème glacée tard le soir ou quelques chips, même si vous savez pertinemment que ce n’est pas une bonne idée? Ces mauvaises habitudes du soir vous font prendre du poids. Au lieu de croire que vous avez un creux, dites-vous que vous avez soif. Le Dr Navarro souligne que trop souvent les gens prennent la soif pour de la faim. Si vous avalez de l’eau plutôt que de la malbouffe, vous vous sentirez rassasiés.

« Une bonne hydratation peut supprimer l’appétit et vous aider à maigrir ou à mieux contrôler votre poids, » remarque-t-il.

Votre digestion revient régulière

Il n’existe pas un nombre de fois optimal de passages à la selle. Mais sachez que votre transit intestinal est indicatif de votre état de santé. Si la régularité n’est pas votre lot et que vous vous sentez souvent ballonné, ce serait une bonne idée de boire plus souvent de l’eau.

« Chez les gens qui boivent assez d’eau, le transit intestinal est habituellement réglé comme une horloge. La constipation peut être le signe que vous ne buvez pas assez », affirme le Dr Navarro.

Votre peau sera plus radieuse

Quand vous vous faites faire un massage ou un facial, savez-vous pourquoi l’esthéticienne ou le thérapeute vous recommandent de boire de l’eau plutôt que du champagne ? C’est parce qu’une bonne hydratation est bénéfique à la peau : elle peut l’éclaircir et vous donner l’air plus jeune.

« La peau, qui est le plus grand organe du corps, a besoin d’eau pour produire de nouvelles cellules et lui donner de l’éclat. La peau a également besoin d’eau pour réguler la température corporelle », explique le Dr Navarro.

D’après les recherches, notre peau renferme 30 % d’eau, essentielle à l’élasticité et à l’éclat de la peau.

Boire plus d’eau diminuera vos besoins en calories.

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Vous aurez besoin de moins de calories

Nous sommes constamment à la recherche de moyens simples de couper les calories. Dans une nouvelle étude de l’Université de l’Illinois réalisée sur plus de 18 000 adultes, les sujets qui augmentaient leur consommation d’eau d’un à trois verres par jour (en plus des quatre qu’ils buvaient déjà) absorbaient 205 calories de moins.

En d’autres termes, si vous buvez deux verres d’eau de plus par jour, vous pourriez perdre 1 kilogramme (2 lb) par mois, sans régime et sans exercice supplémentaire !

Selon Dennis Cardone, chef de médecine sportive au Langone Orthopedics (Université de New York), si vous buvez de l’eau avant les repas et durant ceux-ci, vous vous sentez rassasiés plus vite, ce qui déplace le désir et le besoin de calories supplémentaires.

Il note que « boire de l’eau avant et pendant un repas diminue l’appétit et aide à perdre du poids. »

C’est la même chose si vous choisissez des aliments qui contiennent beaucoup d’eau. De nombreux fruits et légumes ont une teneur élevée en eau; ils vous en fournissent des millilitres supplémentaires. Le Dr Cardone recommande particulièrement la pastèque, le concombre, les tomates, les raisins et les cerises.

Boire plus d’eau vous permettra d’avoir moins chaud durant l’exercice.

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Vous aurez moins chaud pendant l’exercice

« À l’entraînement, la transpiration refroidit notre corps, explique le Dr Navarro. En transpirant, nous perdons des liquides nécessaires à l’organisme. Si nous ne les remplaçons pas, nous devenons déshydratés. Nous transpirons alors moins, et nous nous refroidissons moins, ce qui peut nous mener au coup de chaleur. »

Quand il fait très chaud, il est important de reconnaître les signes d’un coup de chaleur. Pour rester facilement hydratés pendant l’exercice, adoptez la solution tendance de SMITH + STARR. Les cofondatrices Chelsea Alexander et Fallyn Smith ont créé un sac qui contient une poche d’eau pour pouvoir s’abreuver facilement quand elles se déplacent à San Francisco, ou qu’elles vont faire de la randonnée et du camping. Leur sac à bandoulière, The Conway, est le premier du genre. C’est un sac à emporter pour aller s’entraîner ou rencontrer des amis qui contient une poche amovible que vous pouvez remplir de 500 millilitres (17 oz) d’eau ; le tube d’aspiration se trouve dans la bandoulière près de l’épaule.

https://www.selection.ca/

Dix minutes de méditation par jour améliorent l’efficacité du cerveau


On parle beaucoup de méditation et de pleine conscience. Il semblerait qu’il y a vraiment un impact sur notre mémoire, et notre concentration.
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Dix minutes de méditation par jour améliorent l’efficacité du cerveau

 

Pas besoin d'être en haut d'une montagne: la technique fonctionne également chez vous. | Milan Popovic via Unsplash License by

Pas besoin d’être en haut d’une montagne: la technique fonctionne également chez vous. | Milan Popovic via Unsplash License by

Peter Malinowski

On prête moult vertus à la méditation de pleine conscience, parfois sans base scientifique. Pour ce qui est d’améliorer la concentration ou la mémoire de travail, la science a parlé, et elle valide.

Pratiquer la méditation de pleine conscience pendant dix minutes par jour rend le cerveau plus efficace: après cette activité, se concentrer et utiliser la mémoire de travail, soit la capacité à garder une information «active» dans le cerveau, lui demande moins de ressources.

Les grandes déclarations sur les effets de la méditation sont légion, mais trop souvent, les preuves scientifiques qui les étayent sont limitées, voire inexistantes. Dans notre dernière étude, publiée dans la revue Scientific Reports, nous nous sommes penchés sur plusieurs lacunes des recherches précédemment menées sur ce sujet, pour déterminer avec davantage de certitude ce qui change lorsque les gens méditent.

En collaborant avec des collègues de l’Université d’Osnabrück en Allemagne, nous avons effectué une étude contrôlée randomisée, afin d’étudier les effets de la méditation de pleine conscience sur les fonctions cognitives importantes pour la vie quotidienne.

Suivi d’objets multiples

Pour notre étude, nous avons créé deux groupes dans lesquels nous avons réparti aléatoirement trente-quatre participantes et participants. Durant huit semaines, l’un des deux groupes a pratiqué la méditation de pleine conscience, tandis que l’autre groupe –le groupe contrôle– s’est livré à des exercices de relaxation musculaire.

L’utilisation de contrôles dits «actifs», où tous les membres du groupe doivent exécuter une même tâche plutôt que de ne rien faire, permet d’éliminer de nombreuses causes (autres que la méditation) pouvant être à l’origine de changements dans les performances cognitives. Par exemple, le seul fait d’être sélectionnées pour faire partie de l’expérience ou de se mettre à de nouvelles activités pourrait améliorer les performances des personnes concernées, sans qu’il ne s’agisse d’un effet de la méditation de pleine conscience.

Nous nous sommes également penchés sur d’autres limitations des recherches antérieures. Dans certaines études, les tâches cognitives étaient si simples que l’ensemble des participantes et participants, expérimentaux comme contrôles, atteignaient un niveau optimal, ce qui éclipsait les effets potentiels de la méditation. Parfois, les personnes en question n’avaient besoin que de distinguer et de répondre à quatre stimuli différents, qui apparaissaient à plusieurs reprises sur un écran, l’un après l’autre. Toutes avaient rapidement optimisé leur performance. Pour éviter cet écueil, nous avons employé la très difficile tâche de suivi d’objets multiples.

Cet exercice consiste à suivre deux à cinq disques «cibles» se déplaçant sur un écran d’ordinateur, parmi seize disques identiques également en mouvement. Les participantes et participants doivent se concentrer sur les disques cibles sans se laisser distraire par les disques non ciblés.

Les membres des deux groupes ont été soumis à cette tâche quelques jours avant et après avoir pratiqué soit la méditation de pleine conscience (à raison de quatre fois environ par semaine), soit des exercices de relaxation, durant huit semaines.

Réseaux cérébraux affinés

Dans le groupe de méditation, l’exactitude du suivi des cibles a augmenté d’environ 9%, un changement statistiquement significatif montrant que leur concentration et leur mémoire de travail s’étaient améliorées. Les performances des membres du groupe contrôle ne se sont pas améliorées du tout.

Pour déterminer ce qui a changé dans le cerveau des personnes qui méditaient, nous avons enregistré l’activité cérébrale des participantes et participants grâce à un électro-encéphalogramme (EEG), pendant qu’elles et ils se livraient à l’exercice.

Nous avons combiné cette approche avec une méthode dont nous avons été les pionniers voici quinze ans: la commutation rapide (on/off) des disques mobiles, à la fréquence de onze hertz. Leur scintillement continu engendre un signal cérébral appelé «steady-state visually evoked potential» (SSVEP, potentiel évoqué visuel stationnaire en français). En clair, le cerveau génère une activité électrique dont la fréquence est la même que celle des disques scintillants. Ce signal est ensuite capté par l’EEG.

Nous avons découvert qu’après huit semaines d’entraînement, le signal SSVEP était réduit d’environ 88% chez les personnes ayant pratiqué la méditation –et seulement dans ce groupe.

Grâce à de précédents travaux, nous savons ce que signifie cette réduction. Les réseaux cérébraux impliqués dans le suivi des disques se sont affinés, de sorte que le cerveau a besoin de moins de ressources pour accomplir cette tâche.

Technique simple, efficacité prouvée

La plupart des recherches sur la méditation consciente mettent en place des programmes complexes, comme ceux visant à la réduction du stress grâce à la pleine conscience. Mais étant donné que ces programmes incluent la pratique yoga, des étirements et différents types de méditation, il est impossible de dire si les améliorations signalées sont vraiment le résultat d’une pratique de méditation particulière.

Pour plus de clarté, nous avons demandé au groupe de méditation de ne faire qu’un seul exercice de méditation simple, pendant dix minutes par jour. Cet exercice s’appelle méditation sur le souffle en pleine conscience. Il s’agit de se concentrer sur la sensation provoquée par votre respiration –par exemple, l’air qui coule dans et hors de vos narines.

Si des pensées, des sentiments ou d’autres impressions provoquées par vos sens surgissent, il vous faut simplement en prendre acte, puis vous reconcentrer sur votre souffle, sans vous intéresser à la distraction qui vient de se produire ou y penser davantage.

Il est curieux que le simple fait de se focaliser sur son propre souffle, de manière équilibrée, puisse avoir un tel effet sur la concentration et la mémoire de travail. Selon nous, cela se produit parce que la méditation constitue une forme d’entraînement du réseau cérébral. Les mêmes réseaux, activés de façon répétitive au sein du cerveau, deviennent plus efficaces.

Il semblerait que cette forme de méditation cible les réseaux cérébraux centraux, des régions du cerveau interconnectées qui travaillent ensemble et jouent un rôle clef dans de nombreuses tâches cognitives.

L’intérêt de ces résultats pour la vie quotidienne est évident. Rester concentré, distinguer les informations importantes de celles qui ne font que nous distraire et les garder en mémoire sont des compétences importantes dans un contexte de surcharge d’information.

Il a notamment été montré que les opérateurs et opératrices de radars y parviennent mieux que les autres, tout comme –à un niveau plus terre-à-terre– les personnes qui pratiquent les jeux vidéo rapides.

Alors, commençons:

«Nous ressentons sur le bout de notre nez le courant de l’air informe qui nous entoure, et nous laissons les pensées, les sons et les sentiments passer à travers nous sans aucune évaluation…»

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

http://www.slate.fr/

Des difficultés à vous concentrer ? Vous êtes peut-être déshydraté


On parle beaucoup l’importance de s’hydrater cet été, surtout avec les grandes chaleurs. On sait qu’une déshydratation affecte les capacités physiques. Maintenant, il faut savoir que cela affecte aussi nos fonctions cognitives telles que l’humeur, la concentration …
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Des difficultés à vous concentrer ? Vous êtes peut-être déshydraté

 

Crédits : iStock

par Brice Louvet

Même une légère déshydratation peut affecter négativement votre performance cognitive, selon une nouvelle méta-analyse publiée dans la revue Medicine & Science in Sports & Exercise.

Des chercheurs du Georgia Institute of Technology (États-Unis) ont examiné les résultats de plus de 30 études sur la déshydratation. Ils constatent aujourd’hui qu’un petit déficit d’eau corporelle suffit à nuire à notre humeur et à notre façon de penser, en particulier quand il s’agit de tâches qui nécessitent un traitement complexe ou une importante concentration.

« Maintenir son attention lors d’une longue réunion, conduire une voiture, ou un travail monotone dans une usine chaude qui vous oblige à rester vigilant, par exemple, explique Mindy Millard-Stafford, co-auteure de l’étude. Les fonctions d’ordre supérieur comme faire des maths sont également altérées ».

Bien qu’il n’y ait pas de règle spécifique, les chercheurs ont constaté que les troubles dus à une légère déshydratation avaient tendance à commencer lorsque les gens perdaient environ 2 % du volume total d’eau dans leur corps.

« Il y a déjà beaucoup de documentation quantitative sur les conséquences d’une perte d’eu dans l’organisme, cela affecte les capacités physiques comme l’endurance musculaire ou votre capacité à réguler la température de votre corps, poursuit la chercheuse. Nous voulions voir si les fonctions cognitives pouvaient également être affectées ».

Bien qu’il n’y ait pas d’exigences quotidiennes spécifiques pour la consommation d’eau, les Académies nationales des sciences, de l’ingénierie et de la médecine suggèrent que les hommes devraient consommer environ 3 litres d’eau par jour, tandis que les femmes devraient en consommer environ 2,5 litres. Cela varie d’une personne à l’autre, et inclut toutes les sources d’eau disponibles (nourritures et boissons). L’exposition à la chaleur ou faire un exercice intense augmentera également la quantité d’eau requise pour un bon fonctionnement de l’organisme, tant physique que sur le plan cognitif.

Les personnes âgées peuvent, par ailleurs, se déshydrater plus facilement, car elles perdent la sensation de soif et leurs reins sont moins aptes à concentrer l’urine, ce qui signifie qu’elles retiennent moins de liquide. Les personnes ayant une masse graisseuse élevée sont également plus à risque concernant la déshydratation, car elles ont tendance à avoir moins de réserves d’eau que les personnes plus minces.

Rappelons néanmoins que tout se consomme avec modération – même les substances aussi vitales que l’eau. Boire trop d’eau, c’est-à-dire dépasser les 4 ou 5 litres en un temps réduit (hors activité intense ou période de canicule) diminue le taux de sodium, qui lui-même entraîne une hyper-hydratation qui peut causer un œdème cérébral. Dans les cas les plus graves (au-delà des 15 litres d’eau par jour), des troubles de la conscience ou des crises convulsives pouvant mener au coma peuvent survenir.

Source

https://sciencepost.fr/

Vivre en pensant être infecté d’insectes, un mal d’origine inconnue


Une maladie qui n’est pas reconnue par le corps médical et pourtant elle a fait des ravages. Juste aux États-Unis, il y a plusieurs milliers de personnes qui souffrent de la maladie de Mogellons. Cette maladie a plusieurs symptômes dont certains sont invisibles pour les autres et a pour conséquence d’une automutilation.
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Vivre en pensant être infecté d’insectes, un mal d’origine inconnue

 

Mais pourquoi ça gratte? | It's Okay To Be Smart via Youtube License by

Mais pourquoi ça gratte? | It’s Okay To Be Smart via Youtube License by

Repéré par Aurélie Rodrigues

Ces personnes souffrent de Morgellons, une maladie (encore) non reconnue par le corps médical.

 

Lésions cutanées, fatigue, problème de concentration, violentes démangeaisons et une impression que des insectes grouillent sous la peau… Ces symptômes sont associés à la maladie des Morgellons, non reconnue par le corps médical. Cette pathologie divise les médecins, qui n’arrivent pas à s’accorder sur son origine: phénomène psychologique ou maladie de peau?

Des chercheurs à la Mayo Clinic (fédération hospitalo-universitaire) estiment que plusieurs dizaines de milliers d’Américains et Américaines pourraient en souffrir.

«C’est comme si leur peau était infectée par des aliens. Certaines maladies mentales comme la schizophrénie et la démence ou encore la consommation d’amphétamines peuvent la déclencher», avance Mark Davis, auteur d’une étude publiée en avril 2018 dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

Cas extrêmes, solutions extrêmes

En 2004, une étude réalisée par l’académie de médecine ANNALS à Singapour décrivait la détresse ressentie par les malades: certains en venant à s’automutiler pour extraire «les parasites», en se rongeant les ongles jusqu’au sang ou en utilisant une lame de rasoir. Newsweek explique que le diagnostic posé sur le mal qui les hante ne libère pas toujours les malades, et ce, même quand leurs résultats des analyses sont normaux.

La majorité des cas recensés par la division de dermatologie du National University Hospital à Singapour était des femmes de plus de cinquante ans. Certains médecins ont traité ces malades avec des neuroleptiques, estimant pour leur part qu’il s’agissait d’un «délire parasitaire» aussi appelé syndrome d’Ekbom.

«Une femme s’est aspergée les cheveux de kérosène et s’est ouvert la tête en espérant se débarrasser des insectes. Elle avait l’habitude de porter un bonnet de douche car elle craignait que les petites bêtes pénètrent son crâne. Un autre patient avait arraché ses ongles et ses acrochordons pour les montrer aux médecins et prouver la présence d’insectes», expliquent les auteurs de l’étude.

Théories du complot

Il suffit d’effectuer une simple recherche Google pour découvrir plusieurs théories conspirationnistes autour de la maladie des Morgellons. Parmi elle, celle des chemtrails, très populaire: les trainées blanches formées par la condensation d’eau produite par les moteurs d’avion seraient en fait des produits chimiques déversés à haute altitute. Pour les complotistes, ces épandages seraient à l’origine de la maladie.

En 2012, une étude publiée par le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) a été établi qu’il n’y avait pas cause infectieuse ni environnementale. À l’époque, le San Francisco Chronicle rapportait le témoignage de Cindy Casey, quarante-neuf ans:

«Nous voulons être reconnus. Ce mal n’est pas une illusion».

Pour les dermatologues de la Mayo Clinic, de nouvelles études sont nécessaires: «Il est crucial de trouver l’origine de cette maladie».

Car s’il est (pour l’instant) impossible de déterminer la source de ce mal, la souffrance reste belle et bien réelle.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► 7 effets du cannabis que vous ignorez peut-être


Je comprends que le gouvernement canadien veut diminuer le marché noir du cannabis, et qu’il soit de meilleur qualité, cependant, le légalisé est vraiment une bonne chose ? Il y a tellement d’effets négatifs à fumer un joint ou le consommer dans la nourriture, qu’il me semble irréfléchi de le rendre légal
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7 effets du cannabis que vous ignorez peut-être

Effets à court terme

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Avec les changements proposés à la législation du cannabis au Canada, les gens sont nombreux à se poser des questions au sujet des effets et des risques potentiels pour la santé.

TIRÉ DE L’ÉDITION NOUVELLES

Bien que le cannabis entraine souvent des effets relaxants et euphorisants, il peut également causer des effets désagréables, inattendus et néfastes sur le cerveau et l’organisme. Voici certaines données en matière de santé relativement à la consommation du cannabis qui vous aideront à y voir plus clair.

1. Effets à court terme

L’usage occasionnel du cannabis peut entrainer de la confusion, de la fatigue, des pertes de mémoire et de l’anxiété. Parmi les effets à court terme sur l’organisme, on retrouve une baisse de la pression artérielle, ce qui peut provoquer des évanouissements; une accélération de la fréquence cardiaque, ce qui peut être dangereux pour les personnes souffrant de problèmes cardiaques, et des dommages aux vaisseaux sanguins causés par l’inhalation de la fumée.

2. Votre cerveau

Votre cerveau

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Les effets néfastes à long terme du cannabis se font sentir graduellement lors d’une consommation régulière et surtout fréquente, c’est-à-dire quotidienne, et peuvent affecter la mémoire, la concentration, l’intelligence (QI) ainsi que la capacité de réfléchir et de prendre des décisions.

3. Votre corps

Certains des effets à long terme de la consommation du cannabis sur l’organisme sont semblables aux effets du tabagisme, et comprennent un risque accru de bronchite, d’infections pulmonaires, de toux chronique et d’accumulation de mucus dans la gorge.

4. Santé mentale

Chez certaines personnes, la consommation de cannabis augmente les risques de voir apparaître une maladie mentale comme la psychose ou la schizophrénie, surtout chez les gens qui ont des antécédents personnels ou familiaux de maladie mentale. La consommation fréquente de cannabis peut également être associée à une incidence accrue de suicide, de dépression et de troubles anxieux.

5. Affaiblissement des facultés

Bien que la plupart des gens estiment qu’ils peuvent conduire sans danger quelques heures après avoir consommé du cannabis, l’affaiblissement des facultés peut durer beaucoup plus longtemps. Le cannabis peut affecter votre capacité de conduire un véhicule de façon sécuritaire ou de prendre part à des activités de haute vitesse comme le vélo et le ski. Car le cannabis peut affecter votre coordination, votre vitesse de réaction, votre capacité de concentration et de prise de décisions, et votre capacité d’évaluer les distances. La combinaison du cannabis et de l’alcool augmente grandement l’affaiblissement des facultés et les risques d’accident.

6. Sécurité

N’oubliez pas que les dangers pour la santé sont plus importants lorsque vous consommez du cannabis obtenu de façon illégale. Comme le cannabis illégal contient du THC dont la puissance est souvent inconnue, vous risquez de consommer un produit qui est beaucoup plus fort que prévu, ce qui pourrait augmenter ou prolonger certains effets comme la confusion ou l’anxiété. De plus, le cannabis illégal pourrait avoir été traité avec des pesticides qui sont nocifs pour la santé.

7. Dépendance

Dépendance

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Contrairement à la croyance populaire, il est possible de développer une dépendance au cannabis. Les recherches ont démontré que le THC du cannabis entraine une augmentation des niveaux de dopamine, cette substance chimique dans le cerveau associée à la notion du plaisir, ce qui incite les gens à continuer de consommer. En fait, l’on estime que 9 % des gens qui consomment du cannabis développeront une dépendance envers la drogue – un pourcentage qui augmente avec la consommation quotidienne et chez les gens qui ont commencé à consommer à l’adolescence.

http://selection.readersdigest.ca

Votre cerveau se mange lui-même lorsqu’il manque de sommeil


Le sommeil est vraiment important pour notre cerveau. On sait que le manque de sommeil répétitif peut entraîner diverses maladies. Il semble que le cerveau puisse subir d’autres dommages en s’autodétruisant
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Votre cerveau se mange lui-même lorsqu’il manque de sommeil

 

Votre cerveau se mange lui-même lorsqu’il manque de sommeil

Le 1er mars 2018.

Votre cerveau est particulièrement sensible au manque de sommeil, et lorsqu’il en manque, il peut s’autodétruire. Une étude scientifique italienne vient de le révéler.

Votre cerveau peut-il se manger lui-même ?

Lorsque vous dormez mal, ou trop peu, votre cerveau s’autodétruit. C’est l’effrayante conclusion à laquelle sont parvenus des chercheurs italiens dans une étude publiée dans le Journal of Neuroscience. Et pour illustrer leur découverte, ces chercheurs ont utilisé un terme plutôt parlant puisqu’ils expliquent qu’un cerveau qui manque de sommeil pourrait littéralement se manger lui-même.

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont mené des expériences sur quatre groupes de souris. Certaines dormaient entre 6h et 8h, d’autres dormaient de façon intermittente, d’autres encore étaient privés de sommeil pendant 8h et le dernier groupe était maintenu éveillé pendant 5 jours.

Le manque de sommeil mis en cause dans l’apparition de nombreuses pathologies

Au terme de cette observation, les chercheurs ont fait des analyses sur les cerveaux des cobayes, qui ont montré que chez ceux qui avaient le moins dormi, les cellules qui sont censées « nettoyer » le cerveau durant le sommeil, s’attaquaient aux synapses, ces zones de contact entre les neurones, qui permettent de faire circuler l’information.

Ce n’est pas la première fois que le manque de sommeil est mis en cause dans l’apparition de différents troubles. Des études ont déjà montré que dormir trop peu peut entraîner une diminution de la concentration et de la vigilance. Un manque de sommeil peut également favoriser un état dépressif, un surpoids, un affaiblissement du système immunitaire ainsi que du diabète, une hypertension et certains cancers.

Gaëlle Latour

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