Le plus vieux hacker du monde serait une plante parasite


Il y a des millions d’années une plante, le cuscute on perdu leurs gènes pour la photosynthèse et n’ayant plus d’énergie pour vivre, elle se sont tourner, il y a 34 millions d’années aux vols de donnés des autres plantes. En parasitant une plante elle prend les nutriments et d’autres éléments comme l’ADN pour l’intégrer à son génome. Les pirates informatiques n’ont donc rien inventé, la nature savait déjà comment faire, il y a des lustres.
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Le plus vieux hacker du monde serait une plante parasite

La plante hacker

Les cuscutes volent l’information génétique de leurs victimes pour saboter leur systèmes de défense.

KACPER PEMPEL

Par Nicolas Gutierrez C.

Des plantes parasites volent de l’information génétique de leurs victimes pour mieux les attaquer, et ceci depuis plus de 30 millions d’années !

C’est la nuit, une ombre avance en direction de la banque centrale, ouvre une fenêtre et y entre sans que l’alarme se déclenche. Elle sort sans être vue, portant les lingots d’or sur son dos. Quelques heures avant, elle s’était introduite  dans le système informatique de la banque, afin de désactiver son système d’alarme. Cette voleuse est Cuscuta campestris, de la famille des cuscutes, des plantesparasites qui volent les nutriments de leur hôtes après avoir désactivé leurs gènes de défense, et son mode de fonctionnement a été mis en évidence dans une étude publiée dans le journal scientifique Nature Plants en juillet 2019.

Le vol d’ADN comme bénéfice collatéral

« Les cuscutes sont des plantes parasites très répandues, elles s’attaquent à presque tout type de plante », décrit Claude de Pamphilis, spécialiste de l’évolution des plantes à l’Université de l’état de Pennsylvanie, aux États-Unis. Ces plantes à fleurs pâles s’accrochent à leurs victimes pour puiser les nutriments contenus dans leur système vasculaire (leurs artères, en quelque sorte). « Elles ont un contact très intime avec leurs hôtes, ce qui permet cet échange », poursuit le chercheur.

Mais en se connectant au système vasculaire des autres plantes, non seulement elles récupèrent des nutriments, mais aussi d’autres éléments qui circulent dans ces « artères », notamment de l’ADN (qui contient l’information génétique de la plante hôte).

De cet ADN, les cuscutes ont retenu une centaine de gènes venant de plusieurs espèces de plantes, qu’ils ont intégrés dans leur génome :

« Ces gènes ont été retenus par sélection naturelle, car ils apportent un avantage », lance Claude de Pamphilis.

Selon le chercheur, il s’agit de gènes fonctionnels, c’est-à-dire qu’ils s’expriment et codent pour des protéines :

« Ces gènes ont une longueur normale, ils génèrent de l’ARN messager (la molécule qui permet de passer du gène à la protéine, ndlr) et ils n’ont pas accumulé des mutations non-synonymes, c’est à dire des mutations qui changent les acides aminés qui composent la protéine, ce qui peut modifier sa fonction, explique le chercheur. Donc, la fonction de la protéine a été protégée, ce qui veut dire que cette fonction est importante. »

Cependant, l’étude protéomique, qui permettrait d’étudier les protéines codées par ces gènes, n’a pas encore été réalisée.

Les cuscutes s’accrochent à leurs victimes et se connectent à leurs systèmes vasculaires pour voler des nutriments et de l’eau. Crédit : Joel McNeal, Kennesaw State University

Des plantes qui n’ont pas toujours été parasites

“Certains de ces gènes leur servent à saboter le système immunitaire des plantes hôtes », précise Claude de Pamphilis.

En effet, parmi les gènes volés, certains produisent des molécules nommées petits ARN interférants (ou siRNA), qui reconnaissent des ARN messager (ou ARNm) et causent leur destruction, empêchant la production de la protéine codée par le gène en question. Dans le cas des cuscutes, ces gènes volés produisent des siRNA qui attaquent les ARNm des protéines nécessaires à la défense immunitaire de la plante hôte. Ainsi, les cuscutes désactivent le système de défense de leurs victimes grâce à l’information génétique qu’elles ont volée.

Et cela ferait plusieurs dizaines de millions d’années que les cuscutes volent des gènes à leurs victimes, 34 millions d’années pour être exacts, selon une étude précédente du même groupe, publiée dans le journal Plos One en 2013. Il paraît qu’avant ces premiers vols, ces plantes n’étaient pas parasites, mais qu’à cause de ce premier délit elles sont devenues dépendantes de leurs victimes :

« Les cuscutes ont perdu certains gènes nécessaires à la photosynthèse et maintenant elles ne peuvent plus produire suffisamment d’énergie par elles-mêmes » révèle Claude de Pamphilis.

Du coup, elles ont besoin de voler pour survivre, et avec 34 millions d’années d’expérience, elles sont probablement devenues les plus grands hackers de l’histoire.

https://www.sciencesetavenir.fr

Arrêtez de faire la cuisine à votre chat


Faire la bouffe maison pour les chats, ou même pour les animaux domestiques, il faut vraiment savoir leur besoin nutritionnel. Il semble que la plupart que l’on trouve sur l’Internet ou dans des livres spécialisés ne seraient pas équilibrés, pire certains ingrédients sont toxiques.
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Arrêtez de faire la cuisine à votre chat


L'alimentation maison n'est pas nécessairement meilleure. | meineresterampe via Pixabay

L’alimentation maison n’est pas nécessairement meilleure. | meineresterampe via Pixabay 

Repéré par Peggy Sastre

Plus d’une centaine de recettes ont été passées au crible par des vétérinaires et le résultat n’est pas fameux.


Repéré sur Journal of the American Veterinary Medical Association, Université de Californie à Davis

L’air du temps est au fait-maison et à tout ce qui peut nous préserver de la supposée toxicité du monde extérieur. Les animaux de compagnie ne sont pas épargnés par cette tendance et de plus en plus de gens choisissent ainsi de se détourner de l’alimentation industrielle pour faire eux-mêmes la cuisine à leurs chats. Mais selon des chercheuses de la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Californie à Davis, ces recettes prétendument plus saines que les bonnes vieilles croquettes et pâtées disponibles dans les supermarchés ne le sont pas forcément… et peuvent même être dangereuses pour les matous.

Sur les 114 préparations analysées dans leur étude, sélectionnées à la fois sur internet et dans des livres spécialisés, Jennifer Larsen et ses collègues ont trouvé que près de 40% ne fournissaient aucune consigne alimentaire, avec le reste souffrant d’informations lacunaires ou ambiguës, notamment sur la qualité nutritionnelle de la recette.

Qu’elles aient ou non été conçues par des vétérinaires, ces recettes ne consignaient pas suffisamment de nutriments, même si celles écrites par des vétérinaires présentaient moins de carences en nutriments essentiels. En général, les recettes manquaient d’au moins trois nutriments et, pour certaines, l’absence concernait pas moins de dix-neuf nutriments essentiels. En outre, de nombreuses recettes étaient très carencées, avec moins de 50% des apports recommandés en choline, fer, zinc, thiamine, vitamine E et manganèse –dont les chats ne peuvent se passer.

Ingrédients potentiellement toxiques

Sur les 114 recettes analysées, seules cinq (toutes rédigées par des vétérinaires) étaient de bonne tenue nutritionnelle.

Concernant les cas les plus préoccupants, 7% des recettes intégraient des ingrédients potentiellement toxiques pour les chats, comme l’ail, les oignons et les poireaux. Les chercheuses soulignent également que plusieurs recettes se basent sur des produits d’origine animale crus sans aucune mention des dangers de contamination bactérienne. Enfin, certaines recettes à base d’os oubliaient de préciser qu’ils devaient être broyés pour éviter les déchirures gastro-intestinales.

«L’alimentation maison n’est pas nécessairement meilleure», résume Larsen, qui ajoute que les peurs des croquettes industrielles sont infondées.

Si vous voulez vraiment faire la cuisine à votre chat, assurez-vous que vos recettes sont sûres, équilibrées et adaptées à votre animal –et les vétérinaires sont là pour préciser la marche à suivre.

http://www.slate.fr/

La cuisine pour faciliter la transition du primaire au secondaire


 

Je trouve que c’est une excellente idée de réunir des élèves du secondaire avec des élèves du primaire dans un cadre culinaire. Apprendre la cuisine, et ses règles tout en apprivoisant le milieu d’école secondaire à plusieurs points positifs. Ces activités devraient être à la grandeur du Québec.
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La cuisine pour faciliter la transition du primaire au secondaire

 

La cuisine pour faciliter la transition du primaire au secondaire

Photo: Josie DesmaraisDes jeunes du programme Boîte à lunch.

Le programme d’éducation alimentaire Boîte à lunch s’étend dans près d’une dizaine d’établissements de la Commission scolaire de Montréal (CSDM). Pour la première fois, les ateliers seront offerts conjointement aux élèves de niveau primaire et secondaire afin de faciliter, à travers la cuisine, la transition entre ces deux mondes pour les plus jeunes.

«On voulait apporter cet aspect de mentorat pour faciliter la transition, a mentionné la commissaire scolaire de Ville-Marie, Stéphanie Bellenger-Heng. Aller du primaire au secondaire, c’est beaucoup d’inquiétude, de changement. Ici, les enfants sont dans un environnement qu’ils apprivoisent au fur et à mesure des ateliers.»

«L’école Pierre-Dupuy peut paraître tellement grande, parce qu’on partage notre espace avec l’École des métiers des Faubourgs-de-Montréal, donc ça peut être intimidant», a concédé pour sa part le directeur de l’école, Bruno Charreyron.

Depuis le retour de la semaine de relâche, chaque mardi, une dizaine d’élèves de l’école primaire Jean-Baptiste-Meilleur se rendent après les classes à l’école secondaire Pierre-Dupuy, où ils participent aux ateliers d’une durée d’environ deux heures avec des élèves du secondaire.

Chaque semaine, les élèves apprennent à cuisiner deux à trois recettes autour d’un ingrédient vedette. Ils peuvent ensuite ramener les plats à la maison, pour leur dîner du lendemain. Lors de la visite de Métro, la crevette était à l’honneur, avec une recette de jambalaya. Pour dessert, un «Bananas Foster».

«C’est important pour nous que ce ne soit pas des recettes pour ‘’enfants’’. On veut mettre de l’avant de vrais repas équilibrés», a expliqué la coordonnatrice régionale de Boîte à lunch, Becka Frasier.

Accompagnés d’animateurs, les élèves participent à chaque étape de la réalisation de la recette en coupant, mesurant, assaisonnant et brassant.

Au-delà de l’aspect technique, les ateliers permettent des connaissances supplémentaires à propos de la nourriture, comme la provenance des ingrédients et les nutriments qu’ils contiennent. Par-dessus tout, les ateliers permettent aux jeunes de s’épanouir.

«Ils développement leur autonomie, le travail d’équipe. On veut vraiment qu’ils ne voient plus la cuisine comme une corvée», a expliqué Mme Frasier.

«Le plaisir de cuisiner, mais aussi de manger, s’est un peu perdu avec nos vies qui vont vites. On veut leur réapprendre ça», a souligné M. Charreyron.

De grands besoins


Selon Stéphanie Bellenger-Heng, le portrait de la sécurité alimentaire a grandement évolué dans les dernières années, alors qu’elle est valable «un peu partout sur le territoire de la CSDM plutôt que dans certains secteurs comme c’était le cas avant.»

Depuis sa création en 2003, Boîte à lunch s’étend dans trois secteurs, soit Notre-Dame-de-Grâce, Saint-Michel et Centre-Sud, où les besoins sont grands. L’enquête TOPO 2017, réalisée auprès de 13 400 jeunes de sixième année, a révélé que 46% des élèves du quartier ne mangent pas avant d’aller à l’école.

«Il y a différents facteurs, mais la sécurité alimentaire en fait partie», a estimé la commissaire.

Dans le quartier, deux autres établissements scolaires prennent part au programme, mais Mme Bellenger-Heng et M. Charreyron souhaitent que d’autres écoles primaires viennent cuisiner et surtout cohabiter avec les élèves du secondaire Pierre-Dupuy.

Ayant récemment perdu sa mesure alimentaire, l’école Saint-Anselme, à proximité, devrait suivre éventuellement, tout comme l’école Jean-Baptiste-Meilleur.

Même si elle est consciente qu’il ne pourra jamais «pallier complètement à ces pertes», Mme Bellenger-Heng croit fermement que le programme Boîte à lunch contribue au développement des enfants, ce qui est «le mandat premier de la CSDM»

«Si en plus de leur permettre d’avoir un lunch pour le lendemain, on développe leurs compétences culinaires et leur éducation alimentaire, eh bien à mes yeux, on a gagné», a soutenu Mme Bellenger-Heng

https://journalmetro.com/

À l’avenir, la nourriture sera beaucoup moins nutritive


Les émissions de gaz à effet de serre occasion une hausse du dioxyde de carbone, bien que les plantes s’en nourrissent, une augmentation risque d’appauvrir les nutriments dans notre assiette. Déjà certains aliments comme le blé et le soja contiennent moins de protéine et autres.
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À l’avenir, la nourriture sera beaucoup moins nutritive

 

agriculture intensive blé

Blé, soja, riz, les cultures seront moins nutritives à mesure que les températures continueront de grimper. Crédits : iStock

 

par Brice Louvet

L’augmentation des niveaux de dioxyde de carbone semble rendre certaines plantes beaucoup moins nutritives qu’auparavant. À l’avenir, les principales cultures pourraient ne pas donner suffisamment “d’essence” au corps humain.

Plusieurs recherches ont déjà montré que certaines cultures, comme le blé ou le soja, contiennent beaucoup moins de protéines, de zinc et de fer lorsqu’elles sont cultivées avec les niveaux de dioxyde de carbone prévus d’ici 2050. Une récente étude, publiée dans Science Advances, révèle que c’est également le cas pour 18 souches de riz. Les chercheurs se sont ici concentrés sur les vitamines du groupe B, telles que la riboflavine, qui permet de décomposer les aliments en énergie, et le folate, qui permet le développement du fœtus. Exposées aux niveaux de dioxyde de carbone attendus en 2050, ces vitamines ont vu leur concentration chuter de 30 %. Comment est-ce possible ?

Des “calories vides” pour les plantes

Le dioxyde de carbone reste en effet la principale source de nourriture des plantes. Ainsi exposées à davantage de dioxyde de carbone, il n’est pas interdit de penser que les plantes pourraient grandir et grossir plus vite, maximisant ainsi au passage leur apport en nutriments. Mais c’est un raccourci un peu court. Nous pourrions comparer cet excès de dioxyde chez les plantes à l’excès de glucides chez les Hommes. Si vous mangez trop de glucides, votre corps ne pourra pas suivre la cadence pour transformer les nutriments. L’excès se transforme alors en graisses. Vous prenez ainsi du poids, tout en minimisant votre apport en nutriments. Chez les plantes, c’est la même chose.

L’excès de dioxyde de carbone agit en effet comme des “calories vides”. Les plantes deviennent alors de plus en plus grosses, certes, mais beaucoup moins riches en nutriments. Et les implications négatives sont énormes. D’autant plus lorsque l’on considère les niveaux de dioxyde de carbone attendus au cours des 30 prochaines années.

Déjà présents, les problèmes de malnutrition vont s’intensifier

On estime aujourd’hui à environ deux milliards le nombre de personnes dans le monde souffrant de “faim cachée”. En d’autres termes, près d’un humain sur trois consomme suffisamment de calories, mais présente en même temps descarences nutritionnelles (fer, zinc, calcium et magnésium principalement). La plupart de ces personnes évoluent dans les pays les plus pauvres. Ces nutriments sont pourtant essentiels. Si nous mettons du gasoil dans un moteur à essence, le moteur lâche. C’est un peu la même chose pour le corps humain, qui est en revanche une machine bien plus complexe. Si l’on ne met pas les bons ingrédients dans le moteur, alors d’importants problèmes de santé se développent.

On rappelle que la population mondiale augmente. Nous pourrions être plus de 9 milliards d’ici à 2050. La demande alimentaire sera donc beaucoup plus importante, tout comme les besoins nutritionnels. Et parallèlement, les niveaux de dioxyde de carbone devraient encore évoluer. Si nous ne voulons pas mourir de faim tout en étant obèses, des mesures drastiques doivent donc être entreprises pour stopper les émissions de gaz à effet de serre. À côté de ça, nous devrions également être menés à repenser notre façon de nous nourrir. Auquel cas la malnutrition pourrait faire davantage de ravages.

Source

https://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Combien de temps faut-il pour qu’un excès de calories se transforme en gras?


Peut-être si on comprend mieux comment notre corps fonctionne, on peut prendre conscience des choix que nous faisons pour nous garder en santé. Le poids peut devenir une obsession si nous perdons quelques kilos pour les reprendre et plus encore. Le problème, c’est que nos cellules ne savent pas ce qu’est l’excès et trop d’excès de gras, le corps a des difficultés a dépenser toutes cette énergie, alors il garde le gras en réserve en cas de besoin.
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Combien de temps faut-il pour qu’un excès de calories se transforme en gras?

 

Qui a faim? | Carles Rabada via Unsplash License by

Quora — Traduit par Peggy Sastre

Voyons comment la digestion fonctionne.

La réponse de Bart Loews:

Votre corps n’est pas un disque dur qui décompresse à la fin de la journée. Votre corps n’est pas une base de données qui programme un index à des intervalles précis.

Votre corps est un incroyable amas de substances chimiques et, en l’état actuel des connaissances, il est relativement non déterministe. On ne peut pas généraliser la marche normale de notre organisme, mais ses fonctions dépendent énormément du contexte. Il y a des milliers de variables en jeu, mais, à la base, les choses sont toujours les mêmes.

Une question d’opportunité

La réponse est loin d’être simple, mais pour la réduire à l’essentiel: les nutriments sont constamment stockés en graisses et les graisses sont constamment transformées en énergie.

Un «excès de calories par jour» relève simplement d’une mesure arbitraire sur une unité de temps arbitraire permettant de mieux concevoir et planifier votre régime alimentaire, ainsi que votre déficit/surplus calorique (en fonction de vos objectifs).

Pour vraiment répondre à la question, nous devons voir comment la digestion fonctionne, en sautant les étapes de la bouche et de l’estomac. Une fois dans vos intestins, vos aliments sont désagrégés en composants de base par les enzymes et digérés par votre flore intestinale. S’ils sont assez petits pour passer et qu’ils viennent à taper contre la muqueuse intestinale, les nutriments arrivent dans le flux sanguin ou rejoignent le foie via le système lymphatique.

Lorsque les nutriments circulent dans le sang et dans votre organisme, le phénomène devient un jeu de hasard et d’opportunité. Lorsque vos cellules ont besoin de nutriments, elles deviennent plus sensibles à ces nutriments en activant plus de récepteurs sur les parois.

Slide du docteur Tasnim

Et quand elles n’en ont pas besoin, elles éteignent certains de ces récepteurs. Sauf que même dans un état d’«insensibilité», elles sont toujours disponibles pour prendre des nutriments.

C’est là qu’intervient l’opportunité: vos cellules ne savent pas ce qui est «excessif» et ce qui ne l’est pas, elles savent simplement ce dont elles ont besoin. En leur donnant plus d’opportunités, il y a plus de chance qu’elles chopent des nutriments qui traînent dans les parages.

Votre corps ne sait pas ce qu’un excès veut dire

Dans votre sang, c’est aussi une question de hasard. Rien ne peut vraiment «voir» ce qui y rentre et sa destination. Le nutriment tourne jusqu’à ce qu’il croise un récepteur et soit assimilé par une cellule.

À la seconde où vous digérez un aliment, une partie est donc assimilée par les cellules graisseuses.

Reste que cela peut ressembler à de l’eau versée dans un entonnoir. Il est possible que vos cellules graisseuses produisent de l’énergie aussi vite ou plus vite que vos ajouts. Ou ne produisent pas d’énergie du tout.

Votre corps ne fonctionne pas comme une équipe voulant atteindre un objectif ou, du moins, ses objectifs sont radicalement différents des vôtres

Votre corps ne sait pas ce qu’un «excès» veut dire. Les cellules peuvent réaliser ce dont elles ont besoin ou si elles en ont eu assez. D’un point de vue holistique, votre corps ne fonctionne pas comme une équipe voulant atteindre un objectif ou, du moins, ses objectifs sont radicalement différents des vôtres. Le but de votre corps, c’est de survivre. Tout au long des millénaires d’évolution, le corps humain a survécu à des famines en stockant de la graisse. La méthode a fonctionné. Il est possible d’envoyer des signaux différents à votre corps, mais ce n’est pas comme si vous pouviez lui brancher un clavier et un moniteur pour télécharger un nouveau système d’exploitation et mettre à jour le firmware. Tout ce que vous pouvez faire, c’est changer vos habitudes en matière d’alimentation et d’activité physique. Votre corps le captera et se modifiera en conséquence.

En conclusion, un «excès» est un concept que votre corps ne comprend pas.

Votre corps génère continuellement de la graisse et s’en sert constamment pour générer de l’énergie. Le secret de la perte de poids consiste simplement à faire en sorte d’utiliser assez d’énergie et d’en consommer suffisamment pour que le gain net soit négatif.

Les jours et les semaines sont des mesures arbitraires, mais beaucoup de choses peuvent changer du jour au lendemain lorsque votre corps utilise de l’énergie et n’en consomme pas (même s’il continuera toujours à digérer la nourriture ingérée). Il est donc possible que des changements semblent plus évidents au réveil.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Dix vérités à propos des cures


Les cures de détox qu’on voit dans les pubs, les réseaux sociaux, dans les revues et médias promettent de nettoyer le corps pour être en meilleure santé, combattre des maladies comme le cancer, perdre du poids, etc. En fait, ils peuvent faire l’effet contraire. On devrait décourager ceux qui propagent les cures de détox.
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Dix vérités à propos des cures

 

Ça peut être dangereux

Les gens avec des déficiences, immunodéprimés, diabétiques ou qui suivent des traitements de chimiothérapie devraient s’abstenir de faire un jeûne à base de jus. Une forte consommation de sucre provoquerait ainsi de la fatigue, une perte de poids, des troubles de la vision, des infections… pour n’en nommer que quelques effets.

Selon USA Today, un haut niveau de potassium et de minéraux du à une consommation excessive de jus pourrait avoir des effets désastreux sur les malades des reins.

Ça n’est pas mieux que les fruits et légumes entiers

Les fibres et certains antioxydants contenus dans la peau des fruits et légumes entiers sont irremplaçables. Et ils sont éliminés dans le jus. Par exemple, la pulpe des oranges fournit des flavonoïdes, ce dont le jus d’orange est dépourvu. De plus, le manque de fibres fait que le corps absorbe le sucre plus rapidement… Attention donc à l’effet pervers.

Le jus remplit moins que les fruits et légumes

Vous ne vous sentirez pas de satiété après un verre de jus. Si vous buvez vos repas au lieu de les mâcher, votre estomac ne sera pas dupe.

Le jeûne à base de jus peut faire partir les bons nutriments

Vous devriez toujours être méfiant envers les régimes qui éliminent des groupes entiers d’aliments. En effet, les vitamines et sels minéraux ont parfois besoin de se regrouper pour être absorbés. Sans oublier le fait que l’apport en protéines est très important pour la construction de nouvelles cellules et du tissu musculaire. Attention donc à ne pas nuire à l’absorption des vitamines et des nutriments essentiels au bon fonctionnement du corps.

Ça n’est pas un moyen efficace de perdre du poids

Vous voulez perdre du poids? Coupez le gras et le sucre et vous verrez votre taille s’amincir. Ça n’est pas en buvant que du sucre que ça marchera… ou alors sur du court terme et votre corps se vengera!

Il n’y a pas grand chose à nettoyer de toutes façons…

Mais que doit-on nettoyer au fait? Notre corps le fait déjà tout seul. Chaque jour, nous éliminons produits chimiques et alcool à travers l’urine, la sueur et les selles. Pas besoin de se punir avec une diète de jus, dont l’efficacité n’a jamais été prouvée scientifiquement de toutes façons.

Ça coûte cher

Les détox à base de jus sont une vraie business. L’industrie de la détox est en pleine expansion et auraient ramené plus de 60 milliards en 2011, selon Marketdata Enterprises. Un jeûne à base de jus vous coûtera environ 65-70$ par jour. Et les machines à jus pour le faire soi-même à la maison coûtent en moyenne de 30 à 300$. (Photo: gracieuseté de Flickr/Andrew Stawarz)

Ça ne va pas guérir ni prévenir le cancer

Que cela soit dit: il n’y a absolument aucune évidence ou conclusion scientifiques prouvant l’incidence du jus sur la prévention ou le traitement contre le cancer. Au contraire, durant la maladie votre corps a besoin de toutes ses forces, donc des nutriments et des sels minéraux contenus dans une diète équilibrée. Et l’American Cancer Society ne supporte pas le jeûne au regard des découvertes scientifiques actuelles.

«Mais ma copine m’a dit que c’était génial!»

C’est vrai. beaucoup de gens essayent ces cures et ont, soit-disant, beaucoup plus d’énergie qu’avant. Selon la clinique Mayo, cela peut s’expliquer par le fait que qu’ils sont convaincus de faire quelque chose de bien pour leur corps. Vive l’effet placebo!

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Comment les microbes survivent-ils à un voyage dans l’espace ?


Essayant de nettoyer les engins spatiaux avec des produits qui détruisent les bactéries et autres micro-organismes, il s’avère que dans un environnement restreint les produits nettoyant leur permettent de se nourrir et donc de progresser pour aller voir les étoiles
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Comment les microbes survivent-ils à un voyage dans l’espace ?

 

 

Nathalie Mayer
Journaliste

Malgré des opérations de nettoyage poussées, des organismes réussissent à survivre et à prendre la direction de l’espace. De quoi compromettre certaines missions. Mais les chercheurs ont enfin trouvé la faille. Dans les produits de nettoyage eux-mêmes…

Dans les usines d’assemblage d’engins spatiaux, on trouve des environnements oligotrophes et à faible humidité. Et des opérations de nettoyage à l’alcool et aux détergents alcalins sont mises en œuvre régulièrement. Le tout, afin d’éviter les contaminations par des organismes terrestres, notamment s’agissant de préparer des missions de détection de la vie sur une autre planète.

Malgré ces précautions, un microbiome de base semble vouloir persister. Des bactéries, des archées et des champignons ont pu y être observés, les Acinetobacter constituant la population dominante. Et ce sont justement des souches d’Acinetobacter issues de Mars Odyssey et de Phoenix que des chercheurs de la California State Polytechnic University (États-Unis) ont étudié pour comprendre.

Les Acinetobacter – vues ici au microscope électronique – constituent un genre de bactérie que les ingénieurs ont bien du mal à éliminer des engins spatiaux. Et pour cause, elles semblent se nourrir des produits de nettoyage qu’ils emploient. © CDC’s Public Health Image Library, Wikipedia, Domaine public

Les Acinetobacter – vues ici au microscope électronique – constituent un genre de bactérie que les ingénieurs ont bien du mal à éliminer des engins spatiaux. Et pour cause, elles semblent se nourrir des produits de nettoyage qu’ils emploient. © CDC’s Public Health Image Library, Wikipedia, Domaine public

Des agents nettoyants devenus nutriments

Ils ont découvert que, pour survivre à un environnement dans lequel la quantité de nutriments est restreinte, ce genre de bactérie se développe grâce… aux agents nettoyants employés justement pour les éliminer ! Les cultures en effet ont poussé dans des conditions dans lesquelles l’alcool éthylique représentait la seule source possible de carbone. Et ces cultures présentaient en plus, une tolérance raisonnable vis-à-vis du stress oxydatif.

Les souches testées se sont aussi montrées capables d’exploiter les ressources de l’alcool isopropylique ou du Kleenol 30, un autre produit nettoyant très couramment utilisé par la Nasa. Des produits qui se révèlent donc être d’intéressantes sources d’énergie pour ce microbiome particulier.

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ►7 bonnes raisons de manger des pommes cet hiver


Les pommes seraient un fruit de choix en cette saison froide. Tout le monde connaît le proverbe qui dit : manger une pomme par jour éloigne le médecin !. En fait, ce fruit ne guérit peut-être pas, mais il a plusieurs atouts qui aident à protéger le corps
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7 bonnes raisons de manger des pommes cet hiver

7 bonnes raisons de manger des pommes cet hiver

7 bonnes raisons de manger des pommes cet hiver

Grand classique de la saison froide à mettre dans notre assiette, la pomme n’en reste pas moins un concentré de bons nutriments qui nous aident à rester en forme.

Une pomme par jour éloigne le médecin… ce n’est pas pour rien que les qualités nutritionnelles de la pomme sont vantées depuis longtemps. Riche en antioxydants et en fibres solubles, ce fruit cumule les bienfaits pour la santé. En voici les principaux, pour convaincre même les plus réticents à ne pas s’en priver cet hiver.

Les dents

Les pommes ne remplaceront pas votre brosse à dents. Mais y croquer dedans stimule la production de salive dans la bouche, ce qui diminue les niveaux de bactéries et réduit ainsi les risques de caries.

La prévention

De nombreuses études citées par Best Health Mag mettent en avant l’effet protecteur des nutriments de la pomme. En consommer régulièrement permettrait de diminuer les risques de maladies neurodégénératives comme Alzheimer et Parkinson, de certains cancers, de diabète de type 2, de cataracte, et d’hémorroïdes. Les fibres et les composés antioxydants du fruit sont excellents pour le système digestif et pour la santé globale de l’organisme.

Le cœur

Les fibres solubles qu’on trouve dans les pommes se lient aux graisses de l’intestin. Résultat : une baisse du « mauvais » cholestérol, des artères en bonne santé, et un cœur en pleine forme. Manger des pommes, comme conseillait l’ancien chef de l’État Jacques Chirac, permettrait ainsi de réduire les risques de troubles cardiaques.

La digestion

Que vous soyez gêné par une constipation, ou par une diarrhée, les fibres des pommes peuvent vous aider. Soit elles absorbent l’eau en excès dans l’intestin et stimulent ainsi le processus de digestion, soit elles absorbent l’eau des selles, pour ralentir l’intestin. Ce bénéfice peut s’avérer particulièrement utile en cas de syndrome du côlon irritable, une maladie caractérisée par une constipation, de la diarrhée, des douleurs abdominales et des ballonnements.

Le poids

Pour gérer le poids et améliorer la santé globale, les médecins recommandent une alimentation riche en fibres, comme les pommes, qui apportent un sentiment de satiété associé à peu de calories. En maintenant un poids équilibré, nous évitons un grand nombre de maladies comme les troubles cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, l’hypertension artérielle, le diabète de type 2 et l’apnée du sommeil.

Le foie

Notre foie est responsable de l’élimination des toxines du corps. Si de nombreux régimes « détox » douteux peuvent se révéler peu efficaces, la consommation de pommes peut réellement soulager cet organe.

Le système immunitaire

Les pommes rouges contiennent un antioxydant appelé quercétine, capable de stimuler et renforcer le système immunitaire, surtout en cas de stress. N’oubliez pas de garder une pomme à portée de main pour toutes les situations difficiles.

http://www.santemagazine.fr/

Des saules pour recycler les eaux usées


Des saules pour décontaminer des eaux usées de petites villes. Un avantage très net pour sa croissance et son utilisation économique
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Des saules pour recycler les eaux usées

 

Prise de vue aérienne par drone d’un champ de saules à Saint-Roch-de-l’Achigan. Au centre de l’image, les zones irriguées par des eaux usées se démarquent du reste de la plantation par la coloration plus foncée du feuillage des saules.

Prise de vue aérienne par drone d’un champ de saules à Saint-Roch-de-l’Achigan. Au centre de l’image, les zones irriguées par des eaux usées se démarquent du reste de la plantation par la coloration plus foncée du feuillage des saules.    Photo : Simon Amiot IRBV/Université de Montréal/Polytechnique de Montréal

Exit les usines de traitement des eaux usées. Désormais, les StaRRE – pour Stations de récupération des ressources de l’eau – volent la vedette. Car quoi qu’on en pense, les eaux usées sont remplies de ressources.

Un texte de Chantal Srivastava, aux Années lumière

Depuis 2016, à Saint-Roch-de-l’Achigan, dans Lanaudière, les eaux usées irriguent une plantation de saules à croissance rapide dans le cadre du projet PhytovalP, une initiative de l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) de l’Université de Montréal et de Polytechnique Montréal.

L’azote et le phosphore qui contaminent les eaux usées sont utilisés comme nutriments.

Xavier Lachapelle-Trouillard montre les feuilles d’un saule irrigué avec des eaux usées.

Xavier Lachapelle-Trouillard montre les feuilles d’un saule irrigué avec des eaux usées. Photo : Radio-Canada/Chantal Srivastava

Dans le cadre de sa maîtrise, Xavier Lachapelle-Trouillard a constaté que la méthode est efficace pour les trois principaux contaminants organiques : l’azote, le phosphore et la matière organique.

On voit vraiment une application économique viable pour les petites municipalités au Québec. Xavier Lachapelle-Trouillard

Faire d’une pierre deux coups

Selon Xavier Lachapelle-Trouillard, le tiers des municipalités québécoises ont tout intérêt à utiliser cette méthode de traitement des eaux usées qui convient tout à fait aux besoins des villes de 300 à 800 habitants. Au Québec, cette catégorie compte 242 municipalités.

Schéma montrant le fonctionnement du système de traitement des eaux usées utilisant des saules.

Schéma montrant le fonctionnement du système de traitement des eaux usées utilisant des saules.   Photo : Xavier Lachapelle-Trouillard, Michel Lachapelle, Yves Comeau IRBV/Université de Montréal/Polytechnique de Montréal

Dans le projet en démonstration à Saint-Roch-de-l’Achigan, les eaux usées sont acheminées vers la plantation de saules à croissance rapide. L’azote, le phosphore et les matières organiques stimulent la croissance des saules. Une portion de l’eau est évacuée dans l’atmosphère par évapotranspiration. Le reste percole dans le sol. Le choix du saule se justifie par le fait que c’est une espèce qui pousse très vite sous nos latitudes et qu’elle n’est pas envahissante.

Il faut certes construire des canalisations pour acheminer les eaux usées et un bassin de rétention pour stocker les eaux usées durant l’hiver. Mais une fois l’été venu, les résultats sont au rendez-vous. Car en décontaminant ainsi les eaux usées, on fait d’une pierre deux coups.

Cette année on va probablement produire le double de biomasse dans les zones irriguées par les eaux usées. Xavier Lachapelle-Trouillard

On voit deux personnes marchant dans les parcelles de saules nourris avec des eaux usées à Saint-Roch-de-l'Achigan.

Les saules irrigués avec des eaux usées produisent davantage de biomasses. Photo : Radio-Canada/Chantal Srivastava

Les troncs des arbres qui ont été irrigués avec les eaux usées sont plus massifs. Les arbres ont davantage de tiges. Ces avantages ne sont pas négligeables, car une fois récoltés, ces saules ont une valeur économique.

On les utilise entre autres pour fabriquer des murs antibruit qu’on installe à proximité des autoroutes.

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Ces aliments riches en vitamine D permettraient de prévenir la maladie d’Alzheimer


La vitamine D serait un atout pour éviter la maladie d’Alzheimer. Ce n’est probablement pas la seule cause qui peut entraîner la démence, mais cela a tout de même le mérite d’en prendre connaissance
Nuage

 

Ces aliments riches en vitamine D permettraient de prévenir la maladie d’Alzheimer

 

Le HuffPost  |  Par Annabel Benhaiem


On prête à la vitamine D de nombreuses vertus. Cette hormone, principalement synthétisée grâce à notre exposition à la lumière naturelle, est bonne à la fois pour les os, le cœur et les muscles. Elle le serait aussi pour prévenir l’apparition de la maladie d’Alzheimer.

Deux études menées par deux chercheuses de l’Inserm, Catherine Féart et Cécilia Samieri, de l’université de Bordeaux, ont démontré qu’une carence en vitamine D entraînerait un risque majeur de développer une maladie d’Alzheimer.

D’autant plus si notre alimentation est pauvre en « bonnes graisses » et en caroténoïdes antioxydants présents dans les pigments naturels jaune-rouge de nombreux fruits et légumes.

Ces deux travaux ont été publiés le 15 mai dans la revue scientifique « Alzheimer’s & Dementia » (articles payants). Ils ont été menés par une équipe de huit chercheurs.

Risque multiplié par deux

Les scientifiques ont pu analyser le sang des participants à une cohorte mise en place en 2000 avec près de 10 000 personnes âgées de 65 ans et plus, en bonne santé, ou du moins qui ne souffraient pas de la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs se sont intéressés tout particulièrement aux concentrations de nutriments: acides gras, caroténoïdes, vitamines E, D et A. Plusieurs de ces nutriments pourraient prédire le risque de démence, mais aucune étude ne s’était intéressée à leur rôle combiné.

Dans un premier temps, Catherine Féart et ses co-investigateurs se sont intéressés à la vitamine D. Elles se sont aperçues que les participants avec une carence (25%) ou une insuffisance (60%) en vitamine D avaient un risque multiplié par deux de développer une démence et un risque multiplié par près de trois de développer une maladie d’Alzheimer par rapport à ceux ayant un statut satisfaisant en vitamine D.

Risque multiplié par quatre

Dans une seconde étude, Cécilia Samieri et Camille Amadieu (première auteure de la publication) ont fait ressortir un profil particulier: les personnes âgées ayant les plus faibles concentrations sanguines combinées en vitamine D, en caroténoïdes et en acides gras polyinsaturés (« bonnes graisses ») avaient un risque multiplié par quatre de développer une démence et la maladie d’Alzheimer par rapport à ceux ayant les concentrations sanguines les plus élevées pour ces nutriments.

Elles ont ainsi établi que la déficience en vitamine D est très fréquente chez le sujet âgé.

 Selon les chercheuses, « une telle déficience semble associée à un fort risque de développer une maladie d’Alzheimer. Le sur-risque conféré par cette déficience multiple apparaît bien supérieur au risque lié à la génétique ».

Comment retarder la démence?

Ainsi, maintenir une alimentation riche en vitamine D chez les personnes âgées pourrait contribuer à retarder ou à prévenir la démence, en particulier de type Alzheimer.

Et les aliments à privilégier sont les noix, le poisson (pas plus de deux fois par semaine pour éviter une trop grosse absorption de polluants comme le plastique et le mercure), les huiles végétales, les fruits et légumes riches en carotène. Bon appétit.

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