Le Saviez-Vous ► Quel est l’Endroit le Plus Sale de ta Maison ? (Ce n’est pas les toilettes !)


Bien que nous avons vécu depuis des lustres sans faire trop attention sur l’hygiène de certains objets que nous touchons, il est quand même recommander de nettoyer régulièrement ces objets. Car nous avons beaucoup plus d’opportunités d’être malade à la multiplication d’interactions avec la nourriture, les objets etc ..
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Quel est l’Endroit le Plus Sale de ta Maison ? (Ce n’est pas les toilettes !)


Quel est l’endroit le plus sale de ta maison ? Les toilettes ? La poubelle ? Regarde sous mon lit, il y a tout un tas de moutons. Il y en a tellement qu’ils ont même élu un maire. Eh bien, ceux-ci sont des réponses assez évidentes, car ces endroits ne sont certainement pas les plus propres du monde. Mais tu seras surpris d’apprendre qu’il en existe d’autres dans ta maison qui sont encore plus sales et remplis de germes ! Certains d’entre eux te feront dire « Beurkkkk » ! Répète après moi : « Beurkkkkk » !


As-tu déjà remarqué que ton éponge de cuisine pue ? Beurk ! Comme elle est toujours humide et mouillée, c’est le terrain de jeu idéal pour les bactéries, y compris l’E. coli, et l’odeur est un bon indicateur. Et ton matelas ? Le matelas sur lequel tu dors, abrite des cellules de peau morte, des acariens, de la sueur et probablement des restes de ce que tu as renversé dessus. Sérieusement, c’est dégoûtant

RÉSUMÉ :


– Les germes peuvent survivre jusqu’à deux jours sur les poignées du réfrigérateur, alors essuie-les régulièrement avec un chiffon en microfibres et du liquide vaisselle pour éviter que les germes se retrouvent dans tes aliments.


N’oublie pas que tu prépares toute ta nourriture dessus, de sorte que tout ce qui n’est pas alimentaire n’est pas le bienvenu ici. De plus, désinfecte-le, avant et après avoir cuisiné.


Les aliments que tu consommes passent souvent sur ta planche à découper quand tu cuisines, alors tu ferais mieux de la garder le plus propre possible afin d’éviter d’attraper une maladie d’origine alimentaire.


– Ton évier est plus sale que tes toilettes ! En effet, il contient plus de bactéries parce que les particules de nourriture qui restent deviennent un excellent endroit pour qu’elles se développent.


– Une preuve évidente que ton broyeur contient des bactéries, c’est l’odeur qu’il dégage.


Toute ta famille et tes invités entrent en contact direct avec la rampe d’escalier, il est donc logique que la surface soit remplie de microbes et de virus.


– De temps en temps, tu manges devant la télévision, pas vrai, alors évidemment tu touches la télécommande avec les mains sales.


– Ton porte-brosse à dents se trouve-t-il dans la même pièce que tes toilettes. Bien sûr. Dans ce cas, il y a de bonnes chances pour qu’à chaque fois que tu tires la chasse d’eau, des particules qui proviennent de la cuvette viennent se déposer sur ta brosse à dents et son support.


– Si tu laisses ouvert le couvercle de la cuvette lorsque tu tires la chasse, les germes volent et se propagent sur les murs tout autour.


– Chaque fois que tu tapes quelque chose sur ton ordinateur, tu es parfois tellement concentré, que tu ne te rends pas compte quand tu touches de la nourriture, puis ton visage, puis ton clavier à nouveau.


Une autre partie de la maison que très peu de gens nettoient est l’interrupteur.


– Laver les gamelles de ton chien ou de ton chat avec de l’eau ne suffira pas à les laisser propre. 



Musique par Epidemic Sound
https://www.epidemicsound.com/


Horodatage:

Le réservoir de la machine à café 0:35

La poignée du réfrigérateur 1:02 Le comptoir de la cuisine 1:21

Les planches à découper 1:49

Les éponges 2:05

La zone de l’évier 2:29

Le broyeur de déchets 3:14

L’ouvre-boîte 3:39

Les boutons du four 4:03

La rampe d’escalier 4:22

Les télécommandes 4:44

Les matelas 5:08

Le porte-brosse à dents 5:29

Le rideau de douche 5:56

La robinetterie 6:19

Les murs de la salle de bains 6:37

Le clavier d’ordinateur 6:55 Les interrupteurs 7:22

Les jouets des animaux de compagnie 7:40

Gamelle pour animaux 8:10

Paillassons et tapis d’entrée 8:26


Les solutions hydroalcooliques pour se laver les mains, une fausse bonne idée?


Les solutions hydroacooliques ne sont pas des désinfectants miracles. Bien sûr, ils dépannent et sont utiles, mais le lavage des mains avec de l’eau et du savon ne doit surtout pas être négligé.
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Les solutions hydroalcooliques pour se laver les mains, une fausse bonne idée?

 

© getty.

Charlotte Costenoble

Tout le monde connaît bien ces solutions « sans eau », mais sont-elles réellement bénéfiques pour le nettoyage des mains?

Avantages et inconvénients

Pratiques et faciles d’utilisation, on trouve ces solutions hydroalcooliques un peu partout (pharmacie, grande surface,…). Leurs senteurs différentes et leur effet frais enchantent l’utilisateur. Mais sont-elles réellement à privilégier pour le nettoyage des mains? Oui, mais… il faut nuancer.

Ces solutions désinfectent les mains, ce qui est très utile dans la lutte contre la propagation des maladies. Malheureusement, trop de gens se contentent d’une petite goutte vite étalée. Pour utiliser correctement le produit, il faut en appliquer suffisamment (quantité qui couvre l’ensemble des deux mains). Il faut ensuite frictionner les paumes l’une contre l’autre et terminer en plaçant la face arrière des doigts dans la paume de la main opposée et frictionner les doigts par un mouvement d’aller-retour contre cette paume. L’opération doit au moins durer 20 à 30 secondes.

L’usage excessif de ces solutions hydroalcooliques n’est pas idéal non plus. Elles peuvent assécher la peau et la rendre plus fragile. Des microfissures cutanées se créent, véritables portes d’entrée aux infections. Enfin, si les mains comportent des souillures visibles, la solution hydroalcoolique ne suffira pas. Il faudra d’abord effectuer un nettoyage des mains à l’eau et au savon.

Se laver les mains: étape par étape!

Pourquoi se laver les mains?

Le nettoyage des mains est un geste santé primordial. Ces « outils » magnifiques, sont, malheureusement, vecteurs de nombreux germes pathogènes et peuvent être à l’origine d’infections diverses. L’hygiène de nos menottes (et de celles de nos proches) est donc indispensable pour prévenir la propagation de virus, bactéries, germes infectieux et ainsi éviter les épidémies.

Quand se laver les mains? Pas trop souvent…

La peau possède son propre microbiote. Les bonnes bactéries qui la recouvrent la protègent contre d’éventuelles infections. Elles empêchent la colonisation par des germes pathogènes et participent aux différents processus de cicatrisation lors de blessures. Un nettoyage trop régulier des mains peut détruire ce biofilm cutané essentiel.

…mais pas trop rarement non plus!

Ce geste simple est, malheureusement, trop souvent esquivé. Il doit se faire plusieurs fois par jour à certains moments clés de la journée: au sortir des toilettes, avant de préparer à manger, après un trajet en transport en commun, avant de passer à table, après s’être mouché ou avoir toussé/éternué, avant de s’occuper de bébé,…

Cas particulier: l’hôpital

Si vous rendez visite à une personne à l’hôpital, veillez toujours à la bonne hygiène de vos mains en entrant et en sortant de la chambre.

Comment se laver les mains?

Il faut préalablement humidifier les mains sous le jet d’eau, appliquer le savon (en quantité suffisante pour couvrir l’ensemble des mains) et le faire mousser en frottant ses paumes l’une contre l’autre; frictionner ensuite la paume de la main gauche sur le dos de la main droite en entrelaçant bien les doigts; répéter l’opération avec la paume de la main droite sur le dos de la main gauche.

On passe alors aux pouces. Il faut s’attarder sur chaque pouce en les frottant bien grâce à la paume de la main opposée. On finit par bien nettoyer le bout des doigts de chaque main en les tournant dans la paume de l’autre main; rincer et sécher avec un tissu propre ou jetable.

L’opération doit durer au moins 40 à 60 secondes pour être correctement effectuée.

https://www.7sur7.be/

Les vilains petits canards de nos baignoires


Les canards en plastiques qui flottent dans le bain sont de vrais nids à bactéries. L’eau du bain s’accumule et le canard ne se vide pas complètement, il peut avoir plus 5 et 75 millions de cellules qui peuplent le ventre d’un seul canard.Tous les jouets pour le bain dont l’eau peut entrer est une ouverture pour les bactéries et champignons
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Les vilains petits canards de nos baignoires

 

Nathalie Mayer

Journaliste

 

Du classique jaune au bec orangé, au chevalier en passant par la princesse… Des canards en plastique, il en existe pour tous les goûts. Ils flottent dans nos baignoires pour le plus grand plaisir de nos petits. Et parfois même pour celui des plus grand(e)s… Mais attention, car ce plaisir qui semble innocent pourrait bien avoir des conséquences dramatiques.

Le naufrage du Titanic immortalisé par le film de James Cameron en 1997. Vous vous souvenez ? Quel rapport avec les canards en plastique ? Si vous posez cette question, c’est que vous avez échappé à cette vidéo qui a fait le buzz sur le web à l’été 2017. Un Youtubeur reprenait alors l’une des scènes les plus émouvantes du film avec… deux canards en plastique pour figurer Rose et Jack. Il fallait y penser.

D’autant que de nos jours, lorsqu’ils voient des canards en plastique, les adultes pensent généralement à toute autre chose. Inutile de le nier. Depuis quelques années, le canard en plastique de nos enfants s’est transformé en sex toy ultra tendance, aussi discret qu’amusant. Et maintenant, quand on est dans son bain, on ne fait plus de grosses bulles. On ne joue plus au sous-marin. Mais on est toujours aussi bien.

Vous en êtes vraiment sûr ? Des chercheurs de l’Institut de recherche sur l’eau Eawag (Suisse), de l’École polytechnique fédérale de Zurich (Suisse) et de l’université de l’Illinois (États-Unis) ont eu un doute. À cause du plastique qui constitue ces canards ? Certes. Mais aussi parce qu’ils se demandaient s’ils ne risquaient pas d’abriter quelques bactéries et autres champignons.

Dans nos salles de bains, il fait généralement chaud et humide. Un environnement idéal pour que se développent, au cœur des canards en plastique de nos enfants, champignons et bactéries. Notamment si elles sont alimentées par le carbone organique libéré par les polymères qui constituent ces jouets. © Eawag

Dans nos salles de bains, il fait généralement chaud et humide. Un environnement idéal pour que se développent, au cœur des canards en plastique de nos enfants, champignons et bactéries. Notamment si elles sont alimentées par le carbone organique libéré par les polymères qui constituent ces jouets. © Eawag

    Bactéries et champignons par millions

    Alors pendant plusieurs semaines, ils ont plongé des canards dans de l’eau, de bains — contenant donc des résidus de savon, de sueur, etc. — d’une part et propre d’autre part. Résultat : 80 % des canards qui avaient frayé en eaux troubles ont développé en leur cœur, des germes potentiellement pathogènes (légionnelles, bactéries résistantes, etc.).

    Entre 5 et 75 millions de cellules sur chaque centimètre carré de canard

    Une conclusion plutôt alarmante lorsque l’on considère l’usage que font généralement les plus petits de ce genre de jouets. Car le plus drôle avec ces canards, quand on n’a pas plus de 4 ans, c’est de faire gicler de l’eau en appuyant sur leur ventre. Et c’est malheureusement à ce moment-là que peuvent être libérées des bactéries.

    Juste de quoi renforcer les défenses immunitaires de nos bambins rassurent certains. Mais aussi de quoi irriter leurs yeux et leurs oreilles ou provoquer des infections gastro-intestinales affirment les experts. L’occasion pour eux d’appeler à durcir la réglementation sur les polymères utilisés pour la fabrication des canards — et autres jouets — en plastique destinés à flotter dans nos baignoires. Le principal responsable du phénomène en effet serait le carbone organique libéré par les polymères qui constituent ces jouets.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Les canards en plastique plongés dans une eau déjà polluée par nos ablutions deviennent une véritable bombe à bactéries et champignons.

  • 80 % des canards qui nagent dans nos baignoires sont potentiellement contaminés.

  • La réglementation sur les plastiques dont sont faits ces canards doit être revue.

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► Virus : combien de temps survivent-ils sur nos vêtements?


Les temps plus froids s’en viennent à grand pas, avec toutes les conséquences de grippe, gastro qui sont toutes heureuses de se propager. Dépendant de la surface ou les germes sont installés, leur temps de contamination peuvent varier de quelques minutes à quelques heures, voir même des jours
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Virus : combien de temps survivent-ils sur nos vêtements?

 

Le corps humain est porteur d’une quantité très importante de germes. Une très large majorité des microorganismes sont non pathogènes et très utiles pour notre système immunitaire, mais d’autres non… Et à chaque fois que nos mains rencontrent une surface porteuse d’une mauvaise bactérie, on risque de tomber malade. 

Le virus de l’influenza, responsable de la grippe saisonnière, ne vit que 5 minutes sur notre peau. Cependant, il peut rester actif plus de 8 heures sur un vêtement, et entre 24 heures et 48 heures sur une surface sèche (comme un meuble, une poignée de porte etc.).

Gastro-entérite, un calvaire 

Deux virus sont responsables de la gastro-entérite : le norovirus et le rotavirus. Le premier, généralement le coupable de notre épidémie saisonnières, survit au moins 8 heures sur les surfaces… Et parfois même jusqu’à sept jours !

Le rotavirus, quant à lui, est un véritable supplice pour les hôpitaux et les garderies ! Il peut survivre entre 6 et 60 jours sur nos vêtements, coussins, meubles… 

Nettoyage efficace 

Pour éviter d’être sans cesse réinfecté par la même maladie, il est donc primordial de jeter ses mouchoirs usagés immédiatement après s’en être servit, et de ne surtout pas les poser sur une surface (comme un bureau ou une table). 

Ensuite, n’hésitez pas à utiliser des produits ménagers désinfectants sur vos surfaces – sans pour autant tomber dans la paranoïa.

Inutile de le répéter : il faut se laver les mains. D’abord pour éviter d’être infecté, ensuite pour ne pas transmettre ses germes.

Aussi, se tenir à distance (raisonnable) d’une personne malade n’est pas un mythe : si une personne a une infection des voies aériennes, elle émet des microgouttelettes par la toux… Mais aussi par la parole ! Et ces gouttelettes ont une portée d’un mètre cinquante.

Cependant, contrairement à l’idée reçue, retenir son souffle n’a aucun intérêt : portés par les gouttelettes, les germes sont précipités sur notre visage et les risques de maladie sont aussi importants qu’après avoir touché une poignée de porte infectée.

https://www.meteomedia.com/

Le Saviez-Vous ► Microbes: 13 choses à savoir


Il y a les bons et les mauvais microbes. Il faut donc éviter de propager les mauvais, autant sur nous-même que sur les objets.
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Microbes: 13 choses à savoir

La meilleure défense contre les germes pathogènes

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La meilleure défense contre les germes pathogènes

Se laver les mains à l’eau et au savon au moins 20 secondes. Inutile de faire couler l’eau chaude, elle ne nettoie pas mieux que l’eau froide.

Ni eau ni savon?

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Ni eau ni savon?

Utilisez un désinfectant à l’alcool. Selon Jason Tetro, microbiologiste torontois et auteur du livre The Germ Code, un nettoyant qui contient de 62 % à 70 % d’alcool détruit presque tous les microbes sur la peau.

Certaines bactéries méritent d’être cultivées

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Certaines bactéries méritent d’être cultivées

M. Tetro recommande de manger des aliments riches en probiotiques comme la banane et l’asperge afin de nourrir les bactéries probiotiques de l’intestin, qui facilitent la digestion.

L’essentiel d’un réfrigérateur bien organisé

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L’essentiel d’un réfrigérateur bien organisé

Des bactéries nocives comme la salmonelle peuvent contaminer des aliments prêts à manger, des fruits ou des légumes prélavés, par exemple, s’ils sont en contact avec d’autres plus dangereux comme les viandes et leur jus. Owen Chong, porte-parole de la santé publique à Toronto, suggère de ranger les viandes crues au bas du frigo, les fruits et légumes non lavés au milieu et les aliments prêts à manger sur le dessus pour réduire le risque.

Ne lavez pas le poulet avant de le faire cuire

BON APPETIT/SHUTTERSTOCK

Ne lavez pas le poulet avant de le faire cuire

Des germes pourraient être propagés par l’eau de rinçage. Pour éviter une éventuelle contamination, M. Chong recommande de découper et de préparer les volailles sur une planche et avec des ustensiles réservés à cet effet.

Privilégier les serviettes en papier dans les toilettes publiques

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Privilégier les serviettes en papier dans les toilettes publiques

S’ils sont bons pour l’environnement, les sèche-mains le sont moins pour la santé, car ils mettent des quantités de microbes en suspension. Dans le cadre d’une expérience menée en 2014 à l’Université de Leeds, des microbiologistes ont découvert que la concentration de bactéries dans l’air est 27 fois plus élevée autour des sèche-mains qu’aux environs des distributeurs d’essuie-mains.

Ce ne sont pas les sièges des toilettes publiques qui sont le plus à craindre

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Ce ne sont pas les sièges des toilettes publiques qui sont le plus à craindre

… mais bien les poignées et les éviers. M. Tetro conseille d’utiliser une serviette en papier pour ouvrir les portes.

Les microbes aiment particulièrement les brosses à dents

Les microbes aiment particulièrement les brosses à dents

Si vous ne vous rappelez plus quand vous avez changé de brosse à dents, il est temps de le faire. Lorsque la cuvette des toilettes reste ouverte, il peut se former une pellicule de coliformes fécaux sur la brosse, explique M. Tetro. Abaissez toujours le couvercle et rincez votre brosse à l’eau chaude pendant cinq secondes avant de vous en servir.

Utiliser les essuie-tout désinfectants de la bonne façon

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Utiliser les essuie-tout désinfectants de la bonne façon

Une étude effectuée à l’Université de Cardiff, au pays de Galles, en 2015 a démontré qu’ils peuvent propager des superbactéries comme le staphylocoque résistant à la méticilline et le C. difficile. En utilisant un essuie-tout par surface, vous éviterez de répandre des microbes.

Irradiez vos torchons

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Irradiez vos torchons

D’après un article publié en 2006 par le Journal of Environmental Health, il suffit d’une ou deux minutes dans un four à micro-ondes pour exterminer plus de 99 % des germes.

Enlever toujours vos chaussures

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Enlever toujours vos chaussures

Des chercheurs ont déterminé qu’en moyenne 421 000 bactéries différentes recouvrent nos chaussures. Laissez-les donc à la porte.

Les avantages d’une brassée à l’eau chaude

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Les avantages d’une brassée à l’eau chaude

« Un lave-linge rempli de sous-vêtements remue un million de bactéries E. coli », déclare le microbiologiste Charles Gerba.

Son équipe de recherche recommande de laver à l’eau chaude (au moins 60 °C) et au javellisant.

Les microbes aiment également les téléphones cellulaires

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Les microbes aiment également les téléphones cellulaires

Nos téléphones stockent plus que des données. En 2011, des chercheurs britanniques en ont examiné 390 et ont découvert que la surface d’un appareil sur six portait des traces de matière fécale. Jason Tetro suggère d’essuyer quotidiennement chaque téléphone avec une serviette désinfectante pour réduire le risque d’infection.

Tiré de RD.ca : 13 Things You Didn’t Know About Germs

http://selection.readersdigest.ca/

Le Saviez-Vous ► Les 10 pires nids à microbes dans la maison


Une maison même bien entretenue a des objets et des endroits beaucoup plus contaminées que les toilettes. Surprenant !! Ceci est fondé par des chercheurs à la recherche des microbes
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Les 10 pires nids à microbes dans la maison

 

Marie-Céline Ray
Journaliste

 

De l’éponge de la cuisine à la brosse à dents, en passant par la télécommande de la télé, l’endroit le plus sale de la maison n’est pas forcément celui que l’on croit.

Voici dix objets qu’il vaut mieux tenir propres car ils sont connus pour abriter des micro-organismes en tous genres.

Les WC l’endroit le plus sale de la maison ? Pas forcément… Cuisine, salle de bains et bureau peuvent aussi accueillir une foison de micro-organismes divers. Nous avons sélectionné dix objets qui ont été scrutés par des scientifiques car riches en microbes.

L’éponge de la cuisine

En 2017, une étude parue dans Scientific Reports a analysé le microbiome présent sur des éponges de cuisine et a trouvé des quantités importantes de bactéries Acinetobacter, Moraxellaet Chryseobacterium. Les chercheurs suggèrent que les éponges de cuisine devraient être régulièrement changées, à la fréquence d’une fois par semaine.

Le réfrigérateur

En 2013, une étude a cherché quels étaient les lieux dans la cuisine qui abritaient le plus de germes. Devant les ustensiles de cuisine, le réfrigérateur apparaît comme le principal nid à microbes, avec ses compartiments fruits et légumes ou viandes. Sa propreté s’impose car des micro-organismes du réfrigérateur peuvent contaminer des aliments et conduire à des intoxications alimentaires.

L’évier

En 2011, des microbiologistes de la NSF, une agence de santé publique américaine, ont étudié les germes présents chez 22 familles. Souvent les participants pensaient que la salle de bains était l’endroit le plus à risque alors qu’en fait c’était plutôt la cuisine. Les scientifiques ont cherché des bactéries coliformes, un groupe de bactéries incluant Escherichia coliou Salmonella, qui peuvent être le signe de contaminations fécales. Les éponges et chiffons arrivaient en tête des objets les plus souvent contaminés dans la cuisine, devant l’évier.

Le plan de travail de la cuisine

Dans la même étude que précédemment, après l’éponge et l’évier de la cuisine, le plan de travail était l’endroit le plus souvent contaminé avec des bactéries coliformes.

La planche à découper

Toujours dans la même étude de 2011, la planche à découper était le quatrième nid à microbes de la cuisine, après les éponges, l’évier et le plan de travail.

La brosse à dents

Dans l’étude de la NSF de 2011, les brosses à dents étaient les objets les plus souvent contaminés dans la salle de bains, devant les gants

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La brosse à dents doit être changée au maximum tous les trois mois, pour un brossage efficace. © damrong, Fotolia

La brosse à dents doit être changée au maximum tous les trois mois, pour un brossage efficace. © damrong, Fotolia

Les jouets

En 2013, une étude américaine a montré que les peluches des enfants sont de redoutables nids à bactéries. 80 % des peluches analysées portaient des germes dangereux : les pneumocoques !

Salière et poivrière

Ces deux contenants qui servent à assaisonner vos plats ne contiendraient pas que du sel et du poivre mais aussi beaucoup de micro-organismes. En 2008, une petite étude de l’université de Virginie s’est intéressée à 30 adultes qui avaient des symptômes de rhume. 16 d’entre eux étaient infectés par un rhinovirus. Ils ont dû dire aux scientifiques quels objets ils avaient touchés chez eux dans les 18 heures précédentes et des analyses microbiologiques ont été réalisées. Il est apparu que les trois contenants testés qui servaient à saler et poivrer étaient contaminés. Ces objets ont comme inconvénients d’être utilisés par plusieurs membres d’une même famille.

La télécommande de la télévision

Touchées par tous les doigts de la maisonnée, la télécommande est aussi un objet susceptible de collectionner des micro-organismes. Dans la même étude de l’université de Virginie, les télécommandes étaient contaminées à 50 % par des germes.

Le clavier de l’ordinateur

Une étude de 2009 sur des claviers d’ordinateur d’une université a montré que ceux qui sont utilisés par différentes personnes sont particulièrement à risque. Les auteurs recommandent de nettoyer régulièrement les claviers surtout si plusieurs personnes sont amenées à les utiliser.

https://www.futura-sciences.com/

Les sèche-mains seraient des véritables nids à microbes


Ce n’est pas la première fois que l’on parle des sèche-mains qui sont débordant de bactéries et de champignons. Certains scientifiques prétendent que ces germes ne sont pas nocifs. Cependant, pour ma part, je préfère les serviettes de papiers et certaines toilettes publiques offrent les deux options
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Les sèche-mains seraient des véritables nids à microbes

 

Sèche-mains Dyson | Robert Scoble via Flickr CC  (gauche)
Facebook, Nichole Ward (droite) - Montage Slate

Sèche-mains Dyson | Robert Scoble via Flickr CC (gauche) Facebook, Nichole Ward (droite) – Montage Slate

Repéré par Léa Marie

Repéré sur New York Times

Bactéries et champignons s’accumulent en quelques jours seulement.

Voilà une découverte pour le moins ironique. Alors que les autorités de santé publique ne cessent de nous inciter à nous laver les mains plusieurs fois par jour, en particulier durant les épidémies de grippe, une microbiologiste américaine vient émettre une réserve de taille: il faudrait, assure-t-elle, se méfier des sèche-mains automatiques dont sont désormais équipés la plupart des toilettes publiques.

Et pour cause: en voulant évaluer l’hygiène de ces machines, Nichole Ward a fait un constat alarmant. Ces dernières seraient, en réalité, remplies de bactéries. Photo choc à l’appui.

«Ok les gars, vous êtes prêts à voir un truc hallucinant?», a-t-elle scandé sur son compte Facebook, au-dessus d’une repoussante image partagée près de 150.000 fois depuis sa publication.

Elle explique d’abord avoir placé une boîte de Petri sous un sèche-mains Dyson durant seulement trois minutes. Résultat: quelques jours plus tard, une nuée de champignons et moisissures en tous genres occupaient les parois de la boite plastique.

«Voici plusieurs souches de champignons potentiellement pathogènes et de bactéries qui se baladent sur vos mains, alors que vous pensez qu’elles sont propres. (…) N’UTILISEZ JAMAIS CES TRUCS pour vous sécher les mains.»

Il n’en fallait pas plus pour affoler des milliers d’internautes, dont certains se sont tout de même montrés sceptiques quant à la fiabilité de ce test. Pour une poignée de scientifiques aguerris, relève le New-York Times, les germes en question ne seraient aucunement nocifs pour l’être humain.

Sans surprise, le principal intéressé, Dyson, a tenu à s’expliquer. Un porte-parole de l’entreprise a ainsi affirmé:

«Nous sommes vraiment surpris par ce résultat, bien que la méthodologie employée soit incertaine. L’hygiène des sèche-mains Dyson a été prouvée par la recherche scientifique et sont utilisés en toute confiance dans les hôpitaux, le secteur agro-alimentaires et des entreprise du monde entier.»

http://www.slate.fr

Nos enfants, ces très chères usines à microbes


A chaque fois que mes petites filles sont malades, rhumes ou toux, je suis presqu’assuré d’avoir les mêmes symptômes .. alors que ma fille s’en tire plutôt bien, quelle injustice ! Heureusement que les vaccins peuvent nous prémunir de certaines maladies qui autrefois n’étaient pas une sinécure, telle que la variole, tuberculose, coqueluche et j’en passe. De toute manière, bien que les enfants soient un réservoir de microbes, nos téléphones, les animaux ont aussi leurs lots de vecteurs
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Nos enfants, ces très chères usines à microbes

 

Dans une crèche de Caen, le 20 décembre 2005 | Mychele Daniau / AFP.

Dans une crèche de Caen, le 20 décembre 2005 | Mychele Daniau / AFP

Béatrice Kammerer

Rhumes, grippe, varicelle, poux ou vers: les bambins ramènent souvent bien plus que leur cartable en rentrant de l’école. Rassurez-vous: ce n’est pas (toujours) une fatalité pour leurs parents.

Voici revenu le temps des frimas, des nez qui coulent, des gorges qui toussent, des cures de vitamines qu’on suit même si on sait que ça ne changera rien. Au supermarché, vous regardez de travers celle qui éternue au rayon des salades, vous jetez un œil craintif à la barre du métro et son écosystème microbien digne de la forêt amazonienne, vous vérifiez vos stocks de soluté hydroalcoolique à chaque fois qu’un collègue grippé succombe aux sirènes du présentéisme.

Pourtant, les jeunes parents le savent: la pire source de germes n’est pas celle que vous croyez. Aussi adorables qu’efficaces, les mini-humains distribuent avec largesse leurs miasmes et autres parasites à l’ensemble des personnes qui ont le bonheur de croiser leur chemin.

Des virus jusqu’à 45 semaines par an

C’est la durée annuelle pendant laquelle les virus respiratoires seraient présents dans une famille de six enfants. Selon cette étude de 2015 ayant analysé la présence de 16 virus respiratoires différents dans les prélèvements nasaux de 108 individus, cette durée serait directement corrélée au nombre d’enfants présents dans la famille: 34 semaines par an pour les familles de cinq enfants, 30 pour les familles de quatre enfants, 29 pour les familles de deux ou trois enfants, et 18 pour les familles comptant un enfant unique. Par comparaison, les virus ne seraient présents dans les ménages sans enfant que… 3 semaines par an.

Ne vous étonnez donc pas si durant les premières années de votre enfant, vous qui vous vantiez de n’être jamais malade, vous mettez à enchaîner rhumes, angines, laryngites, otites… et à regarder vos adorables bambins comme de véritables petites usines de production et dissémination des germes.

Bonne nouvelle toutefois: en dépit de ces affections à répétition, être parent vous rendrait plus résistant que les non-parents face à ces petits virus. C’est la conclusion à laquelle a abouti en 2012 une équipe de chercheurs américains.

Ils ont proposé contre rétribution à quelques 795 adultes en bonne santé d’inhaler des gouttes nasales contenant divers virus de rhume ou de grippe. Ces personnes sont ensuite restées cinq jours en quarantaine afin d’observer le développement de leurs symptômes et analyser si elles avaient été ou non infectées par les virus; 77,5% des participants avaient été contaminés, mais seulement 32,1% d’entre eux ont présenté le tableau clinique d’un rhume.

Ce que les chercheurs ont découvert, c’est que les parents étaient surreprésentés dans le groupe des personnes présentant une infection asymptomatique. Le phénomène reste pour l’heure inexpliqué: cette résistance parentale a été constatée quel que soit le statut immunitaire antérieur des parents vis-à-vis des virus testés, même dans les cas où ceux-ci ne résidaient pas avec leur enfant. Ce ne serait donc pas parce que leurs enfants les auraient exposés à une grande variété de virus durant leurs premières années de vie que les parents seraient plus résistants.

Mieux qu’un rappel de vaccin

Alors quoi? Toutes ces nuits à moucher leurs petits nez et éponger leur vomi ne nous permettraient donc même pas de «booster» un tant soit peu notre immunité? Serions-nous donc condamnés à nous coltiner ces hordes de virus improbables qui n’auraient jamais dû quitter les crèches et écoles où ils sont nés, tels que l’iconoclaste syndrome pied-main-bouche, qui vous donnera un look d’enfer dans l’open space, ou l’irrésistible scarlatine, au parfum incomparable de XIXe siècle?

Ne soyons pas si pessimistes! Certes, nos enfants partagent volontiers avec nous leurs virus, mais cela peut parfois nous aider à rester à bonne santé. Le cas de la varicelle est le plus étudié: que vous ayez contracté la varicelle étant enfant ou que vous vous soyez fait vacciner, chaque nouvelle exposition au virus agirait sur votre organisme comme un rappel de vaccin, réactivant la réponse immunitaire de votre corps.

Quel intérêt me direz-vous, alors que tout le monde sait qu’on n’attrape la varicelle qu’une fois dans sa vie? En réalité, ce regain d’immunité pourrait nous protéger du zona, réactivation du virus de la varicelle, resté bien au chaud dans les ganglions nerveux des personnes ayant déjà été infectées, et qui peut avoir des conséquences sérieuses à l’âge adulte (douleurs chroniques, complication oculaires ou auditives).

Il reste pourtant difficile d’évaluer combien de «rappels» environnementaux sont nécessaires à une bonne protection contre le zona et à quel point un contact rapproché avec un enfant varicelleux est requise. À ce titre, la hausse d’immunité des parents vis-à-vis de la varicelle n’est pas toujours considérée comme significative par rapport aux autres adultes.

En juillet 2017, une étude avait néanmoins montré des résultats immunitaires intéressants dans l’année qui avait suivi une réexposition au virus de la varicelle chez des grands-parents ayant soigné leur petit-enfant. Un effet du même type a également été constaté chez les pédiatres: ceux-ci présenteraient même un profil immunitaire tout à fait spécifique, lié aux expositions virales régulières auxquelles ils sont soumis.

Mais la réexposition à la varicelle n’est pas le seul bénéfice immunitaire que nous apportent nos enfants: ils nous offrent également chaque année une chance élevée d’attraper la grippe, étant eux-mêmes les plus fréquemment touchés. Quoi? Une chance? Une guigne plutôt oui! Pourtant, si on en croit le généraliste et blogueur Dominique Dupagne, attraper la grippe quand on est un adulte en bonne santé pourrait nous conférer une immunité durable –bien plus durable que le vaccin– qui contribuerait à nous protéger lorsque nous serons vieux. Cette hypothèse optimiste va toutefois à l’encontre du phénomène dit du «péché antigénique originel» selon lequel chaque contact avec le virus de la grippe –que ce soit par le biais d’un vaccin ou d’une exposition naturelle– pourrait amoindrir notre réponse immunitaire ultérieure à une nouvelle version de ce virus.

Délicieuses maladies scolaires

Vous pensiez en avoir fini avec les petites cochonneries que votre progéniture vous ramène de l’école? Naïfs que vous êtes! Déjà en 1911, le pédagogue Ferdinand Buisson, célèbre pour son dictionnaire de pédagogie consacrait un article entier aux maladies scolaires.

Outre la myopie et la scoliose, considérées comme des maladies professionnelles de l’écolier évidemment non contagieuses, celui-ci dressait une liste impressionnante des maladies infectieuses auxquelles les enfants étaient sujets. Bien heureusement, la plupart d’entre elles sont aujourd’hui bien plus rares grâce aux progrès des vaccinations: variole, diphtérie, tuberculose, oreillons, coqueluche, méningite, rougeole… autant de maux qui privaient autrefois les élèves de nombreuses semaines de classe et faisaient parfois fermer des écoles entières.

Les mesures à prendre pour chaque maladie étaient fixées par arrêté: durée des quarantaines, modalités de nettoyage pouvant aller jusqu’à la destruction par le feu des livres, cahiers, ou jouets des élèves malades.

À cela s’ajoutait des consignes d’hygiène qu’on n’oserait plus aujourd’hui écrire dans un texte officiel:

«Les écoliers ont l’habitude de porter à leur bouche leurs crayons et leurs porte-plumes, de laver leurs ardoises avec de la salive et même d’y passer directement la langue. On doit sévèrement leur interdire ces pratiques, toujours malpropres, et souvent dangereuses.» 

Mais ce n’est pas tout, car à cette longue énumération, s’ajoute aussi le cas épineux des maladies parasitaires. Et sur ce point, notre XXIe siècle a encore fort à faire! Le scénario se répète chaque année: à peine deux ou trois semaines après la rentrée des classes, on voit refleurir ça et là les larges panneaux, inchangés depuis les années 1980, présentant une bestiole à l’air cruel et titrant avec un alarmisme enjoué «Les poux sont de retour!».

«Comment ça “de retour”? D’où ont-ils bien pu surgir?» vous demandez-vous, vous qui aviez mis à profit les grandes vacances pour éradiquer jusqu’au dernier de l’espèce? Étaient-ils restés en planque tout l’été dans le placard à gommettes? Ou un complot international d’enfants s’ingénierait-il à se les échanger sous le manteau juste pour énerver les adultes?

Les poux, des millions d’années de colonisation

Les poux et les humains, c’est comme qui dirait une longue, très longue histoire d’amour non réciproque. La colonisation des humains par les poux est même tellement ancienne que les chercheurs s’en servent pour retracer l’histoire des migrations humaines préhistoriques.

Aussi intime soit-elle, cette relation a longtemps été tumultueuse, les poux étant aussi des vecteurs très efficaces de diverses maladies. La plus connue d’entre elles est le typhus, celui-là même qui a décimé l’armée de Napoléon durant la campagne de Russie, et auquel a succombé Anne Franck dans l’enfer des camps de la mort.

Pas panique pourtant: les poux de tête sont les seuls à ne pas véhiculer de maladies… en principe. En 2011, une équipe de chercheurs en dermatologie avait recherché –en vain– des traces de la bactérie responsable de la fièvre des tranchées dans 288 poux prélevés sur la tête d’écoliers parisiens. Ils avaient en revanche découvert dans 33% des cas des traces d’un autre germe assez virulent, Acinetobacter baumannii, à l’origine de certaines infections nosocomiales.

Bien heureusement, la transmission du pou de tête à l’humain semble pour l’heure impossible. Les poux de nos enfants ne représentant donc aucune menace pour leur santé, ils s’ajoutent au nombre des calamités qui exaspèrent notre quotidien dans la plus parfaite indifférence.

Sandrine Banas, maîtresse de conférences en parasitologie à la faculté de Nancy, confirme:

«Actuellement, il n’y a pas beaucoup d’intérêt scientifique pour ce sujet, et peu d’enjeux en termes de politiques de santé. De ce fait, les seules recherches disponibles sont menées par les fabricants de produits anti-poux, et sont donc fortement biaisées.»

De même, l’épidémiologie des pédiculoses reste mal connue: on ne sait pas quelles populations d’enfants sont plus particulièrement touchées, ni comment cela évolue dans le temps. Une petite étude britannique estimait pourtant en 2003 qu’environ un enfant sur trois était infesté chaque année. Sandrine Banas explique:

«On observe plus de poux chez les enfants en raison des caractéristiques de leurs cheveux, préférés de ces parasites car ils ne sont jamais gras, contrairement aux cheveux d’adulte. Ceci explique que les adolescents soient moins souvent contaminés malgré une forte promiscuité. De plus, il y a beaucoup d’enfants qui ont des poux mais ne s’en rendent pas compte: en effet, il faut plusieurs contacts pour que se développe une réaction allergique à la salive du pou, responsable des démangeaisons caractéristiques. Entre temps, l’enfant constitue un véritable réservoir, capable de contaminer un grand nombre de personnes.»

Mais t’as des vers ou quoi?

Les poux sont loin d’être les seuls parasites à toucher spécifiquement les enfants et donc à constituer une menace pour les parents. En effet, la promiscuité inhérente au quotidien scolaire couplée aux caractéristiques immunologiques et comportementales des enfants en font une cible particulièrement à risque d’infestation parasitaire.

C’est ainsi que depuis le début des années 2000, on entend régulièrement parler de cas de gale dans les écoles. Cette maladie de peau bénigne mais non moins pénible, causée par une sorte d’acarien qui a le mauvais goût de creuser des tunnels dans notre épiderme, semble depuis 2009 en pleine recrudescence en France.

Autre affection classique du temps de Jules Ferry qui s’invite encore sporadiquement sur nos bancs d’école: la teigne tondante, due à un champignon microscopique, doit son nom aux chutes de cheveux en plaques qu’elle cause. Elle touche particulièrement les enfants et les collectivités, et semble elle aussi en recrudescence depuis quelques années, induisant un suivi étroit des cas épidémiques.

Enfin, last but not least: les vers! Ou, plus précisément, les oxyures: ces petits vers blancs longs d’environ un centimètre, qui causent d’insupportables démangeaisons à l’anus et pondent dans nos boyaux la bagatelle de 10.000 œufs capables de résister 15 à 20 jours hors de notre corps. Ils sont en occident l’espèce la plus fréquemment retrouvée dans nos entrailles, une colonisation qui remonterait à plusieurs millénaires.

Là encore, les enfants apparaissent comme des hôtes de choix, qui présentent l’avantage –du point de vue de leurs parasites– de porter fréquemment mains et objets à leur bouche. Certains estiment même qu’un enfant sur deux serait contaminé. Une bonne nouvelle pourrait toutefois se profiler à l’horizon, comme l’explique Thibaud Guillaud-Saumur, biologiste médical :

«La question de l’hygiène et des helminthes [vers parasites, ndlr] passionne actuellement les scientifiques. Une théorie avance que l’augmentation de l’hygiène dans les pays développés pourrait être directement en cause dans l’augmentation des maladies auto-immunes (diabète, maladie de Crohn, etc.), en lien avec les helminthes. En effet, plusieurs équipes scientifiques ont émis l’hypothèse que ces vers permettaient de protéger l’humain contre ces maladies, leur diminution à cause de l’hygiène étant alors corrélée à une augmentation de ces pathologies. Ces théories n’ont pas été rigoureusement prouvées, mais de nombreuses études sont en cours [comme par exemple ici, ici, ou encore ici, ndlr].»

Allons bon, inutile de revêtir un scaphandre sous pression positive pour aller chercher votre progéniture à la sortie de l’école! Les enfants sont peut être des nids à microbes, mais pas vraiment pire que le téléphone que vous collez à votre oreille, la plage sur laquelle vous vous allongez, ou le chat que vous papouillez allègrement. 

http://www.slate.fr

Souffler les bougies sur un gâteau et faire don de ses bactéries


Comment on a fait pour ne pas tomber malade après avoir mangé un gâteau d’anniversaire auquel, on a soufflé les chandelles ? Il semble qu’un souffle humain contienne plus de 1400 % de bactérie de différence entre un gâteau non soufflé
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Souffler les bougies sur un gâteau et faire don de ses bactéries

 

Une dame souffle fort sur les bougies d'un gâteau d'anniversaire et deux d'entre elles volent dans les airs.

Le glaçage d’un gâteau dont les bougies ont été éteintes par le souffle d’un humain contient 1400 % plus de bactéries qu’une pâtisserie glacée au-dessus de laquelle personne n’a soufflé, selon une étude. Photo : iStock

Des scientifiques se sont récemment chargés d’élucider une question qui intéressera probablement les personnes ayant une aversion pour les germes. Un fêté transfère-t-il un nombre important de bactéries sur le glaçage de son gâteau d’anniversaire lorsqu’il en souffle les bougies?

Un texte de Marie-Claude Frenette

Afin de le savoir, des chercheurs de l’Université Clemson en Caroline du Sud, aux États-Unis, ont effectué des tests auprès de 11 individus à trois reprises sur différents jours, soit 33 observations au total.

Ils ont demandé aux sujets de l’expérience de souffler des chandelles insérées dans un polystyrène en forme de gâteau recouvert d’une feuille de papier d’aluminium sur laquelle du glaçage avait été ajouté. De plus, les prétendus fêtés avaient d’abord mangé de la pizza afin de simuler une séquence « repas suivi d’un dessert ».

Selon les résultats obtenus, le glaçage d’un gâteau dont les bougies ont été éteintes par le souffle d’un humain contient 1400 % plus de bactéries qu’une pâtisserie glacée au-dessus de laquelle personne n’a soufflé.

L’action de souffler ses chandelles d’anniversaire présente donc des risques importants de provoquer la transmission de bactéries orales et d’autres microorganismes issus de ses voies respiratoires sur du glaçage qui sera consommé par d’autres personnes.

Extrait de l’étude Transfert bactérien associé au souffle utilisé pour éteindre des bougies d’anniversaire

Dans leur étude publiée en mai dernier dans le Journal of Food Research du Centre canadien de science et d’éducation, les chercheurs précisent que l’analyse du glaçage au-dessus duquel les participants avaient soufflé révèle non seulement qu’il contenait un nombre 15 fois plus élevé de bactéries, mais que la gamme de bactéries détectées était 100 fois plus importante.

http://ici.radio-canada.ca

Le Saviez-Vous ► Les 10 objets les plus sales au travail (à vite nettoyer!)


Les germes aiment bien quand nous sommes négligents sur la propreté des objets que nous utilisons. Alors imaginez dans un bureau avec tout ce qui grouillent autour
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Les 10 objets les plus sales au travail (à vite nettoyer!)

 

  • Votre bureau

    Photo Fotolia

On s’assure souvent de nettoyer notre maison ou notre appartement correctement. Mais on est souvent moins attentif ou exigeant vis-à-vis de son lieu de travail. Voici les 10 choses les plus sales que vous touchez presque tous les jours et qui devraient être nettoyés au plus vite!

1. VOTRE BUREAU

Près de 10 millions de germes se trouvent en moyenne sur un bureau de travail. C’est 400 fois plus de bactéries qu’un siège de toilette.

2. VOTRE CLAVIER

Les claviers sont souvent réputés pour être des nids à microbes. Ce qui est vrai!

Les cellules de la peau, les résidus de nourriture, la sueur mûrissent et se répandent dans le moindre espace de votre clavier. Au final, c’est plus de 3000 bactéries qui s’y trouvent par centimètre carré.

3. VOTRE SOURIS

Un sondage a révélé que 10 % des personnes qui travaillent dans un bureau ne nettoient jamais leur souris. Et pourtant elle peut rester dans notre main pendant près de 8 heures. On dénombre plus de 1600 germes sur ce petit outil.

4. LE DISTRIBUTEUR D’EAU

Il a l’air inoffensif et pourtant… Il y aurait près de 2,7 millions de germes sur le robinet d’après l’Organisation de santé publique.

5. LE MICRO-ONDES

Le micro-ondes est lui aussi souvent infesté de bactéries, tout dépend du nombre de micro-ondes et d’employés qui se trouvent dans l’entreprise. Mais en moyenne, on estime qu’il est utilisé jusqu’à 30 fois par jour. Sachant que les germes ont besoin de chaleur, de nourriture et d’humidité pour se multiplier, le micro-ondes est l’endroit parfait pour elle. Alors n’attendez pas qu’il soit trop sale pour passer un coup d’éponge.

6. LE DISTRIBUTEUR DE SAVON

Une étude de l’Université de l’Arizona a révélé qu’un quart des distributeurs de bureaux sont contaminés par des bactéries fécales. Si vous vous lavez bien les mains, cela devrait les éliminer aussitôt. Mais beaucoup de gens ne le font pas et sont donc vulnérable à une infection.

7. L’IMPRIMANTE

Si vous ne faites qu’imprimer via votre ordinateur, vous limitez grandement le nombre de bactéries qui peut se trouver sur une imprimante. En revanche, si tout le monde se sert manuellement de l’imprimante, le pavé numérique de celle-ci devrait être nettoyé régulièrement.

8. LE FRIGO

Yaourts, sandwichs, salades, fruits… Le réfrigirateur du travail est bien utile, mais aussi bien sale. Les va-et-vient de différentes nourritures permettent à de nombreuses bactéries d’accéder à l’intérieur du réfrigirateur et de s’y développer. L’idéal serait qu’il soit nettoyé tous les deux jours, car en moyenne, un réfrigérateur contient près de 8000 bactéries par centimètre carré.

9. LES ÉCOUTEURS

Il vous est peut être arrivé de prêter vos écouteurs à un collègue pour dépanner. Sachez que là encore il faudra les nettoyer. Cheveux, sueur, cérumen… Autant d’éléments qui permettent aux bactéries de se multiplier. Cela peut même vous causer des boutons. En seulement une heure d’utilisation, le nombre de bactéries et de germes peut se multiplier jusqu’à 700 fois.

10. VOTRE STYLO (À NE SURTOUT PAS MACHER)

Cela vaut aussi pour un crayon de papier ou un feutre de tableau… Il passe de mains en mains et vous ne savez peut être pas si votre collègue avait les mains propres. Peut ètre l’a-t-il mâché! Étant donné qu’un employé sur 5 admet le faire, abstenez vous d’emprunter un stylo et garder les votres précieusement!

http://fr.canoe.ca