Oui, il y a trop de fausses nouvelles, ce n’est pas toujours évident de démêler le vrai et le faux. Cependant, il existe des outils pour qu’un internaute puisse vérifier ses sources, sauf que ce sont des outils sur des sites anglais 😦 Quoiqu’il en soit, il y a quand même des points comme la provenance à savoir si le site est fiable, la référence du journaliste etc …
Nuage
Comment contrer les «Fake News»? L’enjeu de la crédibilité des sources sur le web
ILDO FRAZAO VIA GETTY IMAGES
Il existe des outils simples et accessibles à tous pour s’assurer de la crédibilité d’une source.
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Augustin Vazquez-Levi
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Président fondateur d’AOD Marketing
Fake News
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La source : L’article est-il sourcé ?
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L’auteur : Le nom de l’auteur apparaît-il ? Vérifiez la section À propos si vous avez un doute sur l’auteur la source.
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Le nom de domaine : À qui appartient le nom de domaine du site ? Whois vous permet de le savoir. Les noms étranges du type « Anon ymous » doivent vous alerter.
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L’image : D’où vient l’image qui accompagne l’article ? Vous pouvez le vérifier à l’aide d’un outil comme TinEye. Le principe ? Vous entrez l’url de l’image ou téléversez le fichier directement. Quelques secondes plus tard, on vous indique quelle est la source originelle de l’image.
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La date : Un article qui n’est pas daté ou qui est incohérent sur les dates doit aussi vous mettre en alerte.
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Snopes : pour ce qui est des fausses nouvelles partagées en masse sur les réseaux sociaux, vous pouvez également vérifier si cette information n’a pas été signalée et reprise sur Snopes.
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Le leurre du nombre de partages : rappelez-vous que le nombre de vues ou de partages d’un article ne constitue absolument un indicateur de fiabilité.
À l’ère des réseaux sociaux prédominants, de l’usage systématique d’Internet et des nombreux scandales liés aux fausses nouvelles (Fake News), pas toujours facile de savoir si le contenu que vous êtes en train de lire est fiable.
« 27 millions1, c’est le nombre de contenus publiés chaque jour sur le web ! »
On entend et on peut lire tout et son contraire sur le web. Internet est effet une mine d’or de contenus autant qu’un champ libre pour la désinformation. Conséquence : les fausses nouvelles envahissent la Toile et constituent aujourd’hui un réel enjeu sociétal. Et il suffit de constater le nombre record de fausses informations diffusées sur les réseaux sociaux à l’occasion des dernières élections américaines pour s’en rendre compte. 23% des Américains2 avouent même avoir déjà partagé des fausses nouvelles, c’est dire !
L’engouement autour du phénomène est tel que les études sur le sujet se multiplient, les analyses et prises de position aussi. Dernier fait en date ? Le dictionnaire anglais Collins a récemment consacré le mot Fake News comme expression de l’année 2017 ! De leur côté, Facebook et Google n’ont eu d’autre choix que d’agir et ils se sont ainsi dotés d’outils de fact-checking afin d’accroître la qualité des contenus relayés sur leurs plateformes. Synonyme d’une vraie prise de conscience du rôle qu’ils ont à jouer ou simple réponse à la pression médiatique, je vous laisse vous faire votre propre opinion.
Mais saviez-vous qu’il existe également des outils simples et accessibles à tous pour s’assurer de la crédibilité d’une source ? Petit tour d’horizon des bonnes pratiques :
7 moyens simples pour vérifier la fiabilité d’une information
Zoom sur les outils de fact-checking de Google et Facebook
Depuis quelques mois, Google permet de repérer directement, depuis le moteur de recherche, le degré de fiabilité d’une information et si elle est vérifiée ou non. Quant à Facebook, un « mini-guide » pour repérer les fausses informations est disponible depuis début avril 2017. Facebook a également récemment lancé une série de tests aux États-Unis et au Royaume-Uni concernant son outil « fact-checking » intégré. Annoncé pour bientôt au Canada, ce dernier permettra de signaler une information qui semble fausse. Comment ? L’information signalée sera soumise à lecture et approbation par des partenaires « fact-checking » (médias reconnus, journalistes, etc.). Résultat : si l’information est jugée fausse par deux d’entre eux au minimum, un message « cette information est contestée par des tiers » apparaîtra.
Entendons-nous bien, la fausse information ne sera pas retirée du fil d’actualité mais simplement signalée. En effet, Facebook se défend de faire le jeu de la censure. Il s’agit ici davantage d’assumer sa responsabilité en tant que diffuseur et relayeur.
On ne va pas se mentir, ces outils étaient devenus nécessaires face aux nombreuses contestations. Quand on sait que Facebook est fréquenté par près de deux milliards d’utilisateurs3 et que 51% des internautes utilisent les réseaux sociaux pour accéder à l’information4, il était temps de réagir. On ne peut pas être le réseau social n°1 et se défiler de ses responsabilités. De là à dire que ce sera suffisant, il ne faut pas exagérer non plus. Mais il faut reconnaître et encourager ce genre d’initiatives qui vont permettre, dans une certaine mesure, d’avoir un contenu plus qualifié.
Mais pourquoi y a t-il tant de fausses nouvelles ? Quels sont les intérêts et objectifs en arrière plan ?
On me pose souvent cette question et deux éléments de réponse sont à considérer selon moi. Dans un premier temps, il est vrai d’affirmer que les sites de fausses nouvelles sont créés afin de générer des revenus publicitaires. C’est d’ailleurs en ce sens que Facebook a annoncé que les sites avérés et reconnus de fausses nouvelles ne pouvaient plus accéder à son interface publicitaire.
Dans un second temps, au-delà des revenus publicitaires évidents, l’enjeu des sites de fausses nouvelles concerne aussi la collecte des données sur les utilisateurs. Combien d’entre vous ont cliqué sur un lien avec un titre sensationnaliste ? Laissé des informations comme votre courriel, votre nom d’utilisateur Facebook ? Ceci afin d’accéder au reste de l’article, d’avoir la réponse au quiz, etc. Eh bien, grâce à ces informations obtenues, le propriétaire du site est en mesure de suivre le parcours des utilisateurs sur le web et ainsi analyser leurs comportements. La vraie question serait donc de savoir ce que ces sites de fausses nouvelles vont faire des informations collectées. Ciblage pour des élections ? Ciblage publicitaire ? Vente des données collectées ? Les possibilités sont nombreuses et infinies… tout comme Internet !
1 Source : AOL & Nielsen
2 Source : Niemanlab.org, 2016
3 1,94 milliards en mars 2017
4 Source : étude Reuters, août 2016
On ne sait plus à quoi s’attendre, il faut être prudent! Erreur de ma part sur mon blog, un message que j’avais reporté et oublié d’enlever cette phrase, désolée… J’ai fait la correction. Bisou, bon vendredi tout en douceur!
Voilà un article fort intéressant que je recopie dans Word.
Lorsque je tombe sur un article, je recoupe toutes les informations, cherche la source de cet article et quels types de sources sont utilisés.
Je connais Whois et vais aussi sur « Hoaxbuster » pour avoir plus de renseignements.
Oui effectivement il faut toujours vérifier d’où vient l’info si celle-ci semble surprenante.