Le Saviez-Vous ► Mon chien peut-il me transmettre des maladies ?


Bien que les animaux de compagnie apportent beaucoup aux humains, mais il est important de les faire vacciner et vermifugés. Car certains parasites transmettent des maladies aux animaux et qui peuvent contaminer aussi les humains.
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Mon chien peut-il me transmettre des maladies ?

 

chien malade

    Certaines maladies, appelées zoonoses, peuvent se transmettre de l’animal à l’Homme. 

    La Dr Hélène Gateau, vétérinaire, chroniqueuse animalière et animatrice télé, vous en dit plus dans cet extrait de son livre Tout sur votre chien !

    Prendre soin de votre chien et veiller sur lui au quotidien est important pour sa santé, mais aussi pour celle de votre famille. En effet, certaines maladies infectieuses ou parasitaires peuvent se transmettre du chien à l’homme, et parfois inversement : on les appelle les zoonoses. 

    La leptospirose 

    La maladie la plus grave est la leptospirose. Votre chien peut se contaminer en se baignant dans une eau stagnante, souillée par l’urine de rats, par exemple. Une fois atteint, votre chien va lui-même excréter des bactéries dans ses urines par l’intermédiaire desquelles vous risquez de contracter la maladie. Si elle n’est pas soignée à temps, elle entraîne des lésions hépatiques graves, voire mortelles. Pour prévenir tout risque de la contracter, vaccinez chaque année votre chien contre la leptospirose et mettez toujours des gants lorsque vous êtes amené à ramasser ou nettoyer les déjections de votre chien.

    La leishmaniose et la maladie de Lyme 

    La leishmaniose et la maladie de Lyme sont aussi des zoonoses. Cependant, votre animal ne peut pas directement vous contaminer. Il faut nécessairement un vecteur le phlébotome, un insecte piqueur, dans le cas de la leishmaniose et la tique pour la maladie de Lyme. Pour éviter que votre chien ne soit un réservoir potentiel de ces maladies et ne représente un risque pour votre santé, la prévention passe par un traitement antiparasitaire externe.

    Les parasites intestinaux

    Certains parasites intestinaux peuvent aussi causer des zoonoses, comme l’ascaris, responsable de la toxocarose, et le ténia, responsable de l’échinococcose. Le chien rejette les œufs de ces parasites dans ses selles et votre environnement peut être contaminé.

    L’échinococcose

    L’échinococcose est asymptomatique chez le chien. En revanche, chez l’homme, le parasite s’enkyste dans le foie, voire les poumons, avec de graves conséquences sur ces organes. Dans le cas de la toxocarose chez l’homme, l’œuf ingéré se transforme en larve qui migre dans l’organisme et peut avoir des répercussions diverses selon sa localisation finale (œil, encéphale). Pour prévenir le risque de contamination, vermifugez votre chien régulièrement. 

    La teigne

    La teigne fait également partie des zoonoses. C’est une mycose cutanée assez contagieuse. Si votre compagnon en est atteint, vous aurez peu de chance d’y échapper. Chez l’homme, cela se manifeste par des petites plaques squameuses, bien délimitées, souvent rondes et dont le contour est rouge. Le traitement à base d’antifongique est contraignant, mais nécessaire et efficace.

    La gale

    La gale sarcoptique est une autre maladie de peau transmissible du chien à l’homme. Chez le chien, la maladie peut prendre une grande ampleur (démangeaisons, boutons, croûtes, perte de poils…), tandis que chez l’homme, l’acarien causera des symptômes plus modérés qui évolueront vers une guérison souvent naturelle. Les jeunes chiens, les chiens de chasse ou ceux séjournant en chenil sont les plus touchés, mais ce n’est pas une pathologie fréquente.

    D’autres zoonoses plus rares existent, comme la pasteurellose ou encore la rickettsiose. La rage est également une zoonose, systématiquement mortelle dès que les symptômes apparaissent, mais elle a disparu du territoire français.

    En surveillant la santé de votre chien, en le traitant régulièrement contre les différents parasites internes et externes, mais aussi en respectant les mesures d’hygiène classiques, vous minimiserez le risque de zoonoses !

    Le conseil d’Hélène Gateau

    Conseil Les enfants sont les plus exposés aux zoonoses. Il est alors très fortement conseillé de les sensibiliser le plus tôt possible aux règles élémentaires d’hygiène :

  • ne jamais frotter son visage sur un animal ;

  • bien se laver les mains après chaque contact et surtout ne pas mettre ses doigts dans sa bouche…

Dr Hélène Gateau
Vétérinaire

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Nos enfants, ces très chères usines à microbes


A chaque fois que mes petites filles sont malades, rhumes ou toux, je suis presqu’assuré d’avoir les mêmes symptômes .. alors que ma fille s’en tire plutôt bien, quelle injustice ! Heureusement que les vaccins peuvent nous prémunir de certaines maladies qui autrefois n’étaient pas une sinécure, telle que la variole, tuberculose, coqueluche et j’en passe. De toute manière, bien que les enfants soient un réservoir de microbes, nos téléphones, les animaux ont aussi leurs lots de vecteurs
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Nos enfants, ces très chères usines à microbes

 

Dans une crèche de Caen, le 20 décembre 2005 | Mychele Daniau / AFP.

Dans une crèche de Caen, le 20 décembre 2005 | Mychele Daniau / AFP

Béatrice Kammerer

Rhumes, grippe, varicelle, poux ou vers: les bambins ramènent souvent bien plus que leur cartable en rentrant de l’école. Rassurez-vous: ce n’est pas (toujours) une fatalité pour leurs parents.

Voici revenu le temps des frimas, des nez qui coulent, des gorges qui toussent, des cures de vitamines qu’on suit même si on sait que ça ne changera rien. Au supermarché, vous regardez de travers celle qui éternue au rayon des salades, vous jetez un œil craintif à la barre du métro et son écosystème microbien digne de la forêt amazonienne, vous vérifiez vos stocks de soluté hydroalcoolique à chaque fois qu’un collègue grippé succombe aux sirènes du présentéisme.

Pourtant, les jeunes parents le savent: la pire source de germes n’est pas celle que vous croyez. Aussi adorables qu’efficaces, les mini-humains distribuent avec largesse leurs miasmes et autres parasites à l’ensemble des personnes qui ont le bonheur de croiser leur chemin.

Des virus jusqu’à 45 semaines par an

C’est la durée annuelle pendant laquelle les virus respiratoires seraient présents dans une famille de six enfants. Selon cette étude de 2015 ayant analysé la présence de 16 virus respiratoires différents dans les prélèvements nasaux de 108 individus, cette durée serait directement corrélée au nombre d’enfants présents dans la famille: 34 semaines par an pour les familles de cinq enfants, 30 pour les familles de quatre enfants, 29 pour les familles de deux ou trois enfants, et 18 pour les familles comptant un enfant unique. Par comparaison, les virus ne seraient présents dans les ménages sans enfant que… 3 semaines par an.

Ne vous étonnez donc pas si durant les premières années de votre enfant, vous qui vous vantiez de n’être jamais malade, vous mettez à enchaîner rhumes, angines, laryngites, otites… et à regarder vos adorables bambins comme de véritables petites usines de production et dissémination des germes.

Bonne nouvelle toutefois: en dépit de ces affections à répétition, être parent vous rendrait plus résistant que les non-parents face à ces petits virus. C’est la conclusion à laquelle a abouti en 2012 une équipe de chercheurs américains.

Ils ont proposé contre rétribution à quelques 795 adultes en bonne santé d’inhaler des gouttes nasales contenant divers virus de rhume ou de grippe. Ces personnes sont ensuite restées cinq jours en quarantaine afin d’observer le développement de leurs symptômes et analyser si elles avaient été ou non infectées par les virus; 77,5% des participants avaient été contaminés, mais seulement 32,1% d’entre eux ont présenté le tableau clinique d’un rhume.

Ce que les chercheurs ont découvert, c’est que les parents étaient surreprésentés dans le groupe des personnes présentant une infection asymptomatique. Le phénomène reste pour l’heure inexpliqué: cette résistance parentale a été constatée quel que soit le statut immunitaire antérieur des parents vis-à-vis des virus testés, même dans les cas où ceux-ci ne résidaient pas avec leur enfant. Ce ne serait donc pas parce que leurs enfants les auraient exposés à une grande variété de virus durant leurs premières années de vie que les parents seraient plus résistants.

Mieux qu’un rappel de vaccin

Alors quoi? Toutes ces nuits à moucher leurs petits nez et éponger leur vomi ne nous permettraient donc même pas de «booster» un tant soit peu notre immunité? Serions-nous donc condamnés à nous coltiner ces hordes de virus improbables qui n’auraient jamais dû quitter les crèches et écoles où ils sont nés, tels que l’iconoclaste syndrome pied-main-bouche, qui vous donnera un look d’enfer dans l’open space, ou l’irrésistible scarlatine, au parfum incomparable de XIXe siècle?

Ne soyons pas si pessimistes! Certes, nos enfants partagent volontiers avec nous leurs virus, mais cela peut parfois nous aider à rester à bonne santé. Le cas de la varicelle est le plus étudié: que vous ayez contracté la varicelle étant enfant ou que vous vous soyez fait vacciner, chaque nouvelle exposition au virus agirait sur votre organisme comme un rappel de vaccin, réactivant la réponse immunitaire de votre corps.

Quel intérêt me direz-vous, alors que tout le monde sait qu’on n’attrape la varicelle qu’une fois dans sa vie? En réalité, ce regain d’immunité pourrait nous protéger du zona, réactivation du virus de la varicelle, resté bien au chaud dans les ganglions nerveux des personnes ayant déjà été infectées, et qui peut avoir des conséquences sérieuses à l’âge adulte (douleurs chroniques, complication oculaires ou auditives).

Il reste pourtant difficile d’évaluer combien de «rappels» environnementaux sont nécessaires à une bonne protection contre le zona et à quel point un contact rapproché avec un enfant varicelleux est requise. À ce titre, la hausse d’immunité des parents vis-à-vis de la varicelle n’est pas toujours considérée comme significative par rapport aux autres adultes.

En juillet 2017, une étude avait néanmoins montré des résultats immunitaires intéressants dans l’année qui avait suivi une réexposition au virus de la varicelle chez des grands-parents ayant soigné leur petit-enfant. Un effet du même type a également été constaté chez les pédiatres: ceux-ci présenteraient même un profil immunitaire tout à fait spécifique, lié aux expositions virales régulières auxquelles ils sont soumis.

Mais la réexposition à la varicelle n’est pas le seul bénéfice immunitaire que nous apportent nos enfants: ils nous offrent également chaque année une chance élevée d’attraper la grippe, étant eux-mêmes les plus fréquemment touchés. Quoi? Une chance? Une guigne plutôt oui! Pourtant, si on en croit le généraliste et blogueur Dominique Dupagne, attraper la grippe quand on est un adulte en bonne santé pourrait nous conférer une immunité durable –bien plus durable que le vaccin– qui contribuerait à nous protéger lorsque nous serons vieux. Cette hypothèse optimiste va toutefois à l’encontre du phénomène dit du «péché antigénique originel» selon lequel chaque contact avec le virus de la grippe –que ce soit par le biais d’un vaccin ou d’une exposition naturelle– pourrait amoindrir notre réponse immunitaire ultérieure à une nouvelle version de ce virus.

Délicieuses maladies scolaires

Vous pensiez en avoir fini avec les petites cochonneries que votre progéniture vous ramène de l’école? Naïfs que vous êtes! Déjà en 1911, le pédagogue Ferdinand Buisson, célèbre pour son dictionnaire de pédagogie consacrait un article entier aux maladies scolaires.

Outre la myopie et la scoliose, considérées comme des maladies professionnelles de l’écolier évidemment non contagieuses, celui-ci dressait une liste impressionnante des maladies infectieuses auxquelles les enfants étaient sujets. Bien heureusement, la plupart d’entre elles sont aujourd’hui bien plus rares grâce aux progrès des vaccinations: variole, diphtérie, tuberculose, oreillons, coqueluche, méningite, rougeole… autant de maux qui privaient autrefois les élèves de nombreuses semaines de classe et faisaient parfois fermer des écoles entières.

Les mesures à prendre pour chaque maladie étaient fixées par arrêté: durée des quarantaines, modalités de nettoyage pouvant aller jusqu’à la destruction par le feu des livres, cahiers, ou jouets des élèves malades.

À cela s’ajoutait des consignes d’hygiène qu’on n’oserait plus aujourd’hui écrire dans un texte officiel:

«Les écoliers ont l’habitude de porter à leur bouche leurs crayons et leurs porte-plumes, de laver leurs ardoises avec de la salive et même d’y passer directement la langue. On doit sévèrement leur interdire ces pratiques, toujours malpropres, et souvent dangereuses.» 

Mais ce n’est pas tout, car à cette longue énumération, s’ajoute aussi le cas épineux des maladies parasitaires. Et sur ce point, notre XXIe siècle a encore fort à faire! Le scénario se répète chaque année: à peine deux ou trois semaines après la rentrée des classes, on voit refleurir ça et là les larges panneaux, inchangés depuis les années 1980, présentant une bestiole à l’air cruel et titrant avec un alarmisme enjoué «Les poux sont de retour!».

«Comment ça “de retour”? D’où ont-ils bien pu surgir?» vous demandez-vous, vous qui aviez mis à profit les grandes vacances pour éradiquer jusqu’au dernier de l’espèce? Étaient-ils restés en planque tout l’été dans le placard à gommettes? Ou un complot international d’enfants s’ingénierait-il à se les échanger sous le manteau juste pour énerver les adultes?

Les poux, des millions d’années de colonisation

Les poux et les humains, c’est comme qui dirait une longue, très longue histoire d’amour non réciproque. La colonisation des humains par les poux est même tellement ancienne que les chercheurs s’en servent pour retracer l’histoire des migrations humaines préhistoriques.

Aussi intime soit-elle, cette relation a longtemps été tumultueuse, les poux étant aussi des vecteurs très efficaces de diverses maladies. La plus connue d’entre elles est le typhus, celui-là même qui a décimé l’armée de Napoléon durant la campagne de Russie, et auquel a succombé Anne Franck dans l’enfer des camps de la mort.

Pas panique pourtant: les poux de tête sont les seuls à ne pas véhiculer de maladies… en principe. En 2011, une équipe de chercheurs en dermatologie avait recherché –en vain– des traces de la bactérie responsable de la fièvre des tranchées dans 288 poux prélevés sur la tête d’écoliers parisiens. Ils avaient en revanche découvert dans 33% des cas des traces d’un autre germe assez virulent, Acinetobacter baumannii, à l’origine de certaines infections nosocomiales.

Bien heureusement, la transmission du pou de tête à l’humain semble pour l’heure impossible. Les poux de nos enfants ne représentant donc aucune menace pour leur santé, ils s’ajoutent au nombre des calamités qui exaspèrent notre quotidien dans la plus parfaite indifférence.

Sandrine Banas, maîtresse de conférences en parasitologie à la faculté de Nancy, confirme:

«Actuellement, il n’y a pas beaucoup d’intérêt scientifique pour ce sujet, et peu d’enjeux en termes de politiques de santé. De ce fait, les seules recherches disponibles sont menées par les fabricants de produits anti-poux, et sont donc fortement biaisées.»

De même, l’épidémiologie des pédiculoses reste mal connue: on ne sait pas quelles populations d’enfants sont plus particulièrement touchées, ni comment cela évolue dans le temps. Une petite étude britannique estimait pourtant en 2003 qu’environ un enfant sur trois était infesté chaque année. Sandrine Banas explique:

«On observe plus de poux chez les enfants en raison des caractéristiques de leurs cheveux, préférés de ces parasites car ils ne sont jamais gras, contrairement aux cheveux d’adulte. Ceci explique que les adolescents soient moins souvent contaminés malgré une forte promiscuité. De plus, il y a beaucoup d’enfants qui ont des poux mais ne s’en rendent pas compte: en effet, il faut plusieurs contacts pour que se développe une réaction allergique à la salive du pou, responsable des démangeaisons caractéristiques. Entre temps, l’enfant constitue un véritable réservoir, capable de contaminer un grand nombre de personnes.»

Mais t’as des vers ou quoi?

Les poux sont loin d’être les seuls parasites à toucher spécifiquement les enfants et donc à constituer une menace pour les parents. En effet, la promiscuité inhérente au quotidien scolaire couplée aux caractéristiques immunologiques et comportementales des enfants en font une cible particulièrement à risque d’infestation parasitaire.

C’est ainsi que depuis le début des années 2000, on entend régulièrement parler de cas de gale dans les écoles. Cette maladie de peau bénigne mais non moins pénible, causée par une sorte d’acarien qui a le mauvais goût de creuser des tunnels dans notre épiderme, semble depuis 2009 en pleine recrudescence en France.

Autre affection classique du temps de Jules Ferry qui s’invite encore sporadiquement sur nos bancs d’école: la teigne tondante, due à un champignon microscopique, doit son nom aux chutes de cheveux en plaques qu’elle cause. Elle touche particulièrement les enfants et les collectivités, et semble elle aussi en recrudescence depuis quelques années, induisant un suivi étroit des cas épidémiques.

Enfin, last but not least: les vers! Ou, plus précisément, les oxyures: ces petits vers blancs longs d’environ un centimètre, qui causent d’insupportables démangeaisons à l’anus et pondent dans nos boyaux la bagatelle de 10.000 œufs capables de résister 15 à 20 jours hors de notre corps. Ils sont en occident l’espèce la plus fréquemment retrouvée dans nos entrailles, une colonisation qui remonterait à plusieurs millénaires.

Là encore, les enfants apparaissent comme des hôtes de choix, qui présentent l’avantage –du point de vue de leurs parasites– de porter fréquemment mains et objets à leur bouche. Certains estiment même qu’un enfant sur deux serait contaminé. Une bonne nouvelle pourrait toutefois se profiler à l’horizon, comme l’explique Thibaud Guillaud-Saumur, biologiste médical :

«La question de l’hygiène et des helminthes [vers parasites, ndlr] passionne actuellement les scientifiques. Une théorie avance que l’augmentation de l’hygiène dans les pays développés pourrait être directement en cause dans l’augmentation des maladies auto-immunes (diabète, maladie de Crohn, etc.), en lien avec les helminthes. En effet, plusieurs équipes scientifiques ont émis l’hypothèse que ces vers permettaient de protéger l’humain contre ces maladies, leur diminution à cause de l’hygiène étant alors corrélée à une augmentation de ces pathologies. Ces théories n’ont pas été rigoureusement prouvées, mais de nombreuses études sont en cours [comme par exemple ici, ici, ou encore ici, ndlr].»

Allons bon, inutile de revêtir un scaphandre sous pression positive pour aller chercher votre progéniture à la sortie de l’école! Les enfants sont peut être des nids à microbes, mais pas vraiment pire que le téléphone que vous collez à votre oreille, la plage sur laquelle vous vous allongez, ou le chat que vous papouillez allègrement. 

http://www.slate.fr

Comment prendre soin de votre chat pendant l’automne ?


Encore des conseils pour les chats à cette époque de l’année pour éviter des désagréments a nos minets comme les parasites, vers, mue, tique, puce et  autres problèmes
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Comment prendre soin de votre chat pendant l’automne ?

 

chat en automne

A chaque saison son lot de désagréments pour votre chat. Parasites, vers, mue et mauvais temps sont autant de choses dont il faut se prémunir quand vient l’automne afin de le mettre à l’abri de tout problème.

Les journées sont plus courtes, le beau temps laisse peu à peu place à la fraîcheur et à la grisaille. Des changements météorologiques qui ne sont pas sans conséquence pour votre adorable félin…

1. Protéger votre chat contre les puces et les tiques

Comme au printemps, l’automne est une saison propice au développement des tiques. Ces dernières se multiplient encore plus lorsque les températures oscillent entre 0 et 20°C. Ne croyez d’ailleurs pas en être épargné si vous vivez en ville : elles sont présentes partout, notamment dans les espaces verts.

Avec le retour des basses températures, attendez-vous également à voir les puces revenir ! Cherchant à un abri pour l’hiver, ces dernières n’hésiteront pas à venir élire domicile chez vous…

Une seule solution pour éviter ces parasites : administrer un traitement antiparasitaire à votre chat.

2. Penser à faire vermifuger votre chat

Le plus souvent invisibles à l’œil nu, les vers peuvent causer de gros dégâts en investissant cœur, intestins, ou vaisseaux sanguins de l’animal. Ces parasites sont d’autant plus dangereux que leur présence se détecte difficilement et qu’elle peut être fatale. Par ailleurs, sachez que tous les chats y sont vulnérables, peu importe la saison. Il est donc préconisé – par précaution – de vermifuger son tigre de salon quatre fois par an, à chaque changement de saison.

3. Prenez gare à la teigne !

L’été ? C’est LA saison au cours de laquelle votre chat risque le plus de contracter le champignon parasitaire à l’origine de la teigne. Néanmoins, ce n’est qu’à l’automne que la maladie en elle-même se réveille vraiment. Il n’existe aucun traitement préventif contre ce mal. Soyez donc vigilant : cette mycose de la peau se manifeste généralement par une zone ronde dépourvue de poil !

4. Brosser votre chat = le secret pour limiter les boules de poils

Nous n’y pensons pas forcément, et pourtant : comme au printemps, lorsque vient l’automne, le chat mue. Son pelage «d’été» – plus fin – laisse place à celui «d’hiver» – plus épais – afin qu’il supporte mieux le changement de température. Lorsqu’il fait sa toilette, il prend donc le risque d’avaler des poils… qui formeront des boules dans son estomac. Ces dernières peuvent engendrer inflammations gastriques et vomissements. La seule façon de limiter leur apparition est de brosser régulièrement votre félin afin de lui ôter le poil mort.

5. L’arthrose du chat, un mal qui se soulage

Maladie chronique de dégradation du cartilage capable de toucher toutes les articulations de l’organisme, elle concerne généralement le chat âgé. Selon les vétérinaires, près de 80% des félins de 11 ans et plus souffrent en effet de l’arthrose. Et lorsque les températures baissent, les douleurs se réveillent… s’il est impossible d’enrayer complètement ce mal, il est néanmoins possible de l’atténuer. Comment ? En l’aidant d’une part dans sa toilette en le brossant régulièrement et en lui permettant de rester au chaud au maximum.

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Teigne, parasites, arthrose… Comment protéger votre chat des dangers de l’automne ?


L’automne est une belle saison, en préparation pour l’hiver. Pour les chats, il y a des désagréments qu’il est possible d’éviter ou du moins de traiter
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Teigne, parasites, arthrose… Comment protéger votre chat des dangers de l’automne ?

 

L’automne est arrivé, les arbres prennent des teintes cuivrées et les jours raccourcissent. Mais avec cette nouvelle saison arrivent également quelques petits désagréments pour nos chers matous.

En effet, les changements de température et de luminosité ont des conséquences sur votre animal et sur ce qui l’entoure. Voici les principaux dangers de l’automne pour les chats, à bien surveiller pour le bien de votre fidèle compagnon.

Gare à la teigne

Si c’est principalement pendant l’été que se contracte la teigne, ses symptômes n’apparaissent en revanche qu’en automne. A défaut de traitement préventif, il est donc important de bien surveiller votre chat pour vous assurer qu’il ne l’a pas développée.

Les signes distinctifs de la teigne du chat sont des démangeaisons, avec éventuellement des zones sans poils et des lésions cutanées. Cette maladie se transmet de l’animal à l’homme, il est donc conseillé de consulter un vétérinaire si votre chat présente ces symptômes. Heureusement, la teigne se guérit assez facilement.

chat se gratte

© Flickr – jawshouamoua

Le retour en force des parasites

Dehors, les températures baissent : l’heure est déjà venue pour certains de mettre en route les radiateurs, pour réchauffer la maison. C’est alors le moment idéal pour l’éclosion des œufs de puces, qui patientaient jusque-là sous la moquette ou le parquet.

Si votre matou a l’air de se battre contre les parasites, malgré les traitements, il est donc probable que les puces se soient installées chez vous. Un grand nettoyage de fond est alors nécessaire pour s’en débarrasser définitivement ! Attention également aux tiques, qui contrairement aux idées reçues ne sont pas moins actives avec la baisse des températures.

Mue et boules de poils

Qui dit changement de température dit changement de pelage ! Les chats vont bientôt entrer dans une phase de mue afin de retrouver leur épaisse fourrure d’hiver. Mais attention, en faisant leur toilette les chats sont susceptibles d’avaler leurs propres poils, qui s’ils ne sont pas recrachés finiront par obstruer leur système digestif !

chat qui se lèche

© Flickr – Toshihiro Gamo

Il est donc important de bien brosser son chat en période de mue, lorsque leur pelage se renouvelle. Pour l’aider à mieux éliminer les poils avalés, il est également recommandé de lui fournir une alimentation riche en fibres.

Les douleurs articulaires du chat

Avec l’âge, les chats sont comme nous sensibles à des problèmes comme l’arthrose. La vieillesse et le surpoids sont d’ailleurs les deux principales raisons de l’apparition de problèmes articulaires chroniques, qui ne peuvent être soignés définitivement. Le froid et l’humidité de l’automne favorisent malheureusement le réveil de ces douleurs :votre matou peut avoir du mal à se lever, boiter ou sembler un peu moins joyeux. Si c’est le cas, n’hésitez pas à consulter un vétérinaire qui vous guidera sur la meilleure façon de soulager son arthrose.

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Les insectes envahissants affectent durement l’économie mondiale


Les insectes semblent parcourir le monde grâce aux changements climatiques. Cela a un coût qui touche plusieurs secteurs comme la santé, l’agriculture, ….
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Les insectes envahissants affectent durement l’économie mondiale

 

Le longicorne brun de l'épinette fait quelque 5... (PHOTO WIKICOMMONS)

Le longicorne brun de l’épinette fait quelque 5 milliards $ de dégâts par année rien qu’au Canada.

PHOTO WIKICOMMONS

Agence France-Presse
Paris

 

Les insectes envahissants, en pleine expansion sous l’effet des échanges mondiaux et du réchauffement planétaire, font chaque année au moins 100 milliards de $ CAN de dégâts dans le monde, un chiffre largement sous-estimé, selon une étude parue mardi.

Dommages aux biens et services, coûts en matière de santé, pertes agricoles… les impacts des insectes envahissants (proliférant hors de leur milieu naturel) sont nombreux. Et le résultat chiffré de cette évaluation est a minima, soulignent les auteurs de cette synthèse inédite publiée dans Nature Communications.

Sur 100 milliards de $ CAN de dommages, le termite de Formose (Coptotermes formosanus) apparaît comme l’un des plus destructeurs, relève cette équipe pluridisciplinaire impliquant notamment le CNRS, l’Université Paris-Sud et l’Institut de recherche pour le développement (IRD).

Une fois établi, ce termite n’a d’ailleurs jamais pu être éradiqué, et son potentiel établissement en Europe est à craindre avec le changement climatique.

Également en haut du classement, la teigne des choux (Plutella xylostella) coûte 6 milliards de $ CAN par an, et le longicorne brun de l’épinette (Tetropium fuscum) 5,1 milliards de $ CAN, rien qu’au Canada.

Sur la santé, le coût attribuable aux insectes envahissants dépasse 9 milliards de $ CAN annuels (non inclus le paludisme – dont l’essentiel est lié à un moustique présent naturellement – ou le virus Zika). La dengue est la maladie la plus coûteuse (84% des dépenses, rien que pour les zones où ces moustiques sont envahissants). Le virus du Nil occidental en représente 15%.

Cette somme de 100 milliards a été obtenue grâce à quelque 700 articles et rapports, mais de ce fait elle tient peu compte d’espèces et de régions sous-étudiées.

Le calcul n’intègre pas non plus le coût des perturbations générées aux «services» de la nature (par exemple la pollinisation des cultures).

Ainsi «l’extrapolation minimale que l’on peut faire (du coût de ces insectes) serait plutôt de 355 milliards de dollars», indique l’écologue Franck Courchamp, auteur principal et directeur de recherche au CNRS.

Or la situation devrait encore se dégrader avec le réchauffement planétaire: les aires favorables à leur expansion devraient croître de 18% d’ici 2050, si rien n’était fait pour freiner le déréglement climatique, pointe l’étude.

Depuis des milliers d’années, les insectes ont propagé des maladies et généré des dommages aux écosystèmes: ils forment «probablement le groupe le plus «coûteux»» du règne vivant, rappellent les auteurs.

Aujourd’hui environ 10% des insectes introduits dans une nouvelle région s’y implantent, et 10% d’entre eux finissent par y proliférer.

Pour M. Courchamp, outre l’information du public et la lutte climatique, la solution réside dans la «biosécurité», des mesures en amont pour limiter ces invasions : surveillance des cargaisons sensibles en provenance de certaines régions, législations limitant certains exports non contrôlés (par exemple pulvériser d’insecticide certaines cargaisons à risque avant export) etc.

Ce genre de protocoles est en place et très efficace dans certains pays comme les États-Unis ou l’Australie, ajoute le chercheur.

http://www.lapresse.ca/

Comment protéger votre chat des dangers de l’automne ?


L’automne annonce aussi des changements pour nos chats. Quelques inspections sur leurs poils, histoire de voir s’ils n’y ont pas des intrus, brossages de poils pour éviter que trop de poils se retrouvent dans leur estomac
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Comment protéger votre chat des dangers de l’automne ?

 

Le soleil persiste encore mais les températures commencent bel et bien à chuter. L’automne est arrivé, les arbres prennent des teintes cuivrées et les jours raccourcissent.

Mais avec cette nouvelle saison arrivent également quelques petits désagréments pour nos chers matous. En effet, les changements de température et de luminosité ont des conséquences sur votre animal et sur ce qui l’entoure. Voici les principaux dangers de l’automne pour les chats, à bien surveiller pour le bien de votre fidèle compagnon.

Gare à la teigne

Si c’est principalement pendant l’été que se contracte la teigne, ses symptômes n’apparaissent en revanche qu’en automne. A défaut de traitement préventif, il est donc important de bien surveiller votre chat pour vous assurer qu’il ne l’a pas développée.

Les signes distinctifs de la teigne du chat sont des démangeaisons, avec éventuellement des zones sans poils et des lésions cutanées. Cette maladie se transmet de l’animal à l’homme, il est donc conseillé de consulter un vétérinaire si votre chat présente ces symptômes. Heureusement, la teigne se guérit assez facilement.

chat se gratte
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Le retour en force des parasites

Dehors, les températures baissent : l’heure est déjà venue pour certains de mettre en route les radiateurs, pour réchauffer la maison. C’est alors le moment idéal pour l’éclosion des œufs de puces, qui patientaient jusque-là sous la moquette ou le parquet.

Si votre matou a l’air de se battre contre les parasites, malgré les traitements, il est donc probable que les puces se soient installées chez vous. Un grand nettoyage de fond est alors nécessaire pour s’en débarrasser définitivement !Attention également aux tiques, qui contrairement aux idées reçues ne sont pas moins actives avec la baisse des températures.

Mue et boules de poils

Qui dit changement de température dit changement de pelage ! Les chats vont bientôt entrer dans une phase de mue afin de retrouver leur épaisse fourrure d’hiver. Mais attention, en faisant leur toilette les chats sont susceptibles d’avaler leurs propres poils, qui s’ils ne sont pas recrachés finiront par obstruer leur système digestif !


© Flickr – Toshihiro Gamo

Il est donc important de bien brosser son animal en période de mue, lorsque leur pelage se renouvelle. Pour l’aider à mieux éliminer les poils avalés, il est également recommandé de lui fournir une alimentation riche en fibres.

Les douleurs articulaires

Avec l’âge, les animaux sont comme nous sensibles à des problèmes comme l’arthrose. La vieillesse et le surpoids sont d’ailleurs les deux principales raisons de l’apparition de problèmes articulaires chroniques, qui ne peuvent être soignés définitivement. Le froid et l’humidité de l’automne favorisent malheureusement le réveil de ces douleurs : votre matou peut avoir du mal à se lever, boiter ou sembler un peu moins joyeux. Si c’est le cas, n’hésitez pas à consulter un vétérinaire qui vous guidera sur la meilleure façon de soulager son arthrose.

 

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Comment protéger votre chat des dangers de l’automne ?


L’automne est bien installée du moins dans notre coin, malgré quelque remontée du thermomètre de temps à autre. C’est le temps que tout change même chez les animaux qu’il faut donc y prêter attention
Nuage

 

Comment protéger votre chat des dangers de l’automne ?

 

Par Charlotte Grenier Crédits photo : Stacey Taylor-Kane – Flickr

Le soleil persiste encore mais les températures commencent bel et bien à chuter. Voilà que l’automne est arrivé, les arbres prennent des teintes cuivrées et les jours raccourcissent.

Mais avec cette nouvelle saison arrivent également quelques petits désagréments pour nos chers matous. En effet, les changements de température et de luminosité ont des conséquences sur votre animal et sur ce qui l’entoure. Voici les principaux dangers de l’automne pour les chats, à bien surveiller pour le bien de votre fidèle compagnon.

Gare à la teigne

Si c’est principalement pendant l’été que se contracte la teigne, ses symptômes n’apparaissent en revanche qu’en automne. A défaut de traitement préventif, il est donc important de bien surveiller votre chat pour vous assurer qu’il ne l’a pas développée.

Les signes distinctifs de la teigne sont des démangeaisons, avec éventuellement des zones sans poils et des lésions cutanées. Cette maladie se transmet de l’animal à l’homme, il est donc conseillé de consulter un vétérinaire si votre chat présente ces symptômes. Heureusement, la teigne se guérit assez facilement.

Le retour en force des parasites

Dehors, les températures baissent : l’heure est déjà venue pour certains de mettre en route les radiateurs, pour réchauffer la maison. C’est alors le moment idéal pour l’éclosion des œufs de puces, qui patientaient jusque-là sous la moquette ou le parquet. Si votre matou a l’air de se battre contre les parasites, malgré les traitements, il est donc probable que les puces se soient installées chez vous. Un grand nettoyage de fond est alors nécessaire pour s’en débarrasser définitivement ! Attention également aux tiques, qui contrairement aux idées reçues ne sont pas moins actives avec la baisse des températures.

Mue et boules de poils

Qui dit changement de température dit changement de pelage ! Les chats vont bientôt entrer dans une phase de mue afin de retrouver leur épaisse fourrure d’hiver. Mais attention, en faisant leur toilette les chats sont susceptibles d’avaler leurs propres poils, qui s’ils ne sont pas recrachés finiront par obstruer leur système digestif !

Il est donc important de bien brosser son animal en période de mue, lorsque leur pelage se renouvelle. Pour l’aider à mieux éliminer les poils avalés, il est également recommandé de lui fournir une alimentation riche en fibres.

Les douleurs articulaires

Avec l’âge, les animaux sont comme nous sensibles à des problèmes comme l’arthrose. La vieillesse et le surpoids sont d’ailleurs les deux principales raisons de l’apparition de problèmes articulaires chroniques, qui ne peuvent être soignés définitivement. Le froid et l’humidité de l’automne favorisent malheureusement le réveil de ces douleurs : votre matou peut avoir du mal à se lever, boiter ou sembler un peu moins joyeux. Si c’est le cas, n’hésitez pas à consulter un vétérinaire qui vous guidera sur la meilleure façon de soulager son arthrose.

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Perdre ses cheveux, est-ce normal?


Perdre des cheveux c’est normal mais certains en perdent plus que d,autres Pour certain c’est un drame pour d’autres c’est ils l’acceptent a cause de la génétique. Il est clair que ce sont surtout les hommes qui souffrent le plus de la perte des cheveux, certains en sont même couronner 😉 Pour les femmes c’est généralement moins pire .. mais elles perdent aussi des cheveux pour diverses raisons ..
Nuage

 

Perdre ses cheveux, est-ce normal?

 

Perte cheveux

© Istockphoto.com

On perd en moyenne de 50 à 100 cheveux par jour. Mais cette quantité peut varier, selon divers facteurs.

Par Katia Mayrand , journaliste , Montréal, Canada

 

Un matin, vous remarquez en vous brossant les cheveux que vous en perdez beaucoup plus qu’à l’habitude. C’est la panique! Est-il normal de perdre ses cheveux?

 

«Perdre des cheveux est tout à fait normal, confirme Dr Jean-Marc Bouzeran.médecin et co-auteur du site Medicalorama.com. La raison est que les cheveux ont un cycle de vie. Chaque cheveu qui tombe est remplacé naturellement par un nouveau. On perd en moyenne de 50 à 100 cheveux par jour. Cette quantité peut toutefois varier en fonction de plusieurs facteurs, comme la densité de la chevelure -plus une personne a de cheveux, plus elle en perd».

Règle générale,  il n’y a aucune inquiétude à avoir si on retrouve quelques cheveux sur sa brosse après s’être peigné. Toutefois, la présence de nombreux cheveux sur les vêtements ou l’oreiller peut indiquer un problème.

La vie d’un cheveu

 

Tout comme les poils, les cheveux ont un cycle de vie qui comporte trois phases: la phase de croissance (phase anagène) dure de deux à six ans. En moyenne, un cheveu pousse de 1 cm par mois. Cette phase est suivie de la phase d’arrêt de la croissance (phase catagène). Très courte, elle n’est que de deux semaines. La vie du cheveu se termine avec la troisième phase (phase télogène), soit la chute du cheveu.

Causes

 

Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de l’alopécie -terme médical utilisé pour désigner la perte de cheveux-. Voici les principaux:

-Le changement de saisons et d’ensoleillement.

-Une grande fatigue.

-Un stress intense ou un choc psychologique.

-Une carence alimentaire (par exemple, un déficit en fer, protéines ou zinc).

-Une grossesse: la chute de cheveux post-accouchement touche environ la moitié des femmes. Elle est tout à fait normale et s’explique par la chute brutale des hormones de grossesse.

-Une maladie, une intervention chirurgicale ou la prise de certains médicaments.

-Les cycles hormonaux: une pilule contraceptive non adaptée peut favoriser la perte de cheveux.

Hommes vs femmes

 

Les hommes sont plus touchés que les femmes par l’alopécie héréditaire (aussi appelé calvitie commune).

 «Hommes et femmes perdent autant de cheveux et pour les mêmes raisons, mais pas de la même façon, précise Dr Jean-François Tremblay, dermatologue esthétique. Contrairement aux hommes, les femmes perdent rarement tous leurs cheveux. La calvitie chez la femme se manifeste plus souvent par un éclaircissement diffus de la chevelure. Chez l’homme, les tempes, la couronne postérieure et le front sont généralement les plus atteints.»

Et les enfants?

 

Chez les enfants, les causes les plus fréquentes de perte de cheveux sont la pelade et la teigne.

«La pelade provoque une perte de cheveux localisée dont la cause est inconnue. Sans danger, celle-ci ne nécessite pas de traitement. Quant aux cheveux, ils repoussent en quelques mois. La teigne, quant à elle, est une infection causée par des champignons et se détecte par des plaques rugueuses n’importe où sur la tête», explique Dr Jean-Marc Bouzeran. Cette affection se traite aisément.

Traitements

 

«Deux médicaments ont fait la preuve de leur efficacité jusqu’ici, souligne Dr Bouzeran. Il s’agit du Minoxidil et du Finasteride.»

Le Minoxidil (Rogaine) est une lotion qui doit être appliquée deux fois par jour. Vendu sans prescription, il agit localement pour faire repousser les cheveux. Le Finasteride (Propecia ou Proscar) n’est efficace que chez les hommes. Il s’agit d’une pilule vendue sur ordonnance.

«Ces deux traitements freinent la chute des cheveux, mais la repousse est faible dans 10 à 30 % des cas. Malheureusement, à l’arrêt de ces traitements, le processus de perte de cheveux recommence à nouveau», précise Dr Bouzeran.

Il existe une multitude de traitements complémentaires, mais aucun d’entre eux n’a fait l’objet d’études solides.

«Par exemple, certaines personnes obtiennent des résultats avec des compléments alimentaires à base de vitamines (vitamines B5, H et B6) et d’acides aminés», confirme Dr Bouzeran.

Une grande quantité de lotions et shampoings antichute fleurissent aussi sur le marché, mais mieux vaut se méfier des soins qui garantissent des résultats immédiats. Ceci dit, tous les produits n’agissent pas de la même façon sur toutes les têtes.

Soins et prévention

 

Quant aux soins apportés aux cheveux, certains experts prétendent qu’il vaut mieux ne pas abuser des élastiques serrés, séchoirs électriques, colorations, etc., tandis que d’autres affirment qu’ils n’ont aucun impact sur la perte de cheveux.

La meilleure façon de prévenir la perte de cheveux consiste à adopter des habitudes de vie saines (minimum de stress, sommeil réparateur, alimentation équilibrée, etc.). Enfin, si on se met à perdre ses cheveux en quantité inhabituelle, mieux vaut agir rapidement et prendre rendez-vous avec son médecin.

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