Moment de colère


Moi, je suis certaine que tout ce que l’ont dit, ce que l’on fait nous revient un jour ou l’autre, même si ce n’est pas toujours évident ou que cela prend du temps
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Moment de colère

 

Dans les moments de colère, le mieux est tout simplement d’attendre pour se calmer, parce que la colère passe, mais les mots qui ont été prononcés à ce moment-là restent gravés à tout jamais

Inconnu

Le Saviez-Vous ► Pourquoi déteste-t-on les roux?*


Je ne déteste pas les roux, d’autant plus que j’ai une bru rousse avec qui je m’entends bien. Je suis contre toute discrimination envers la couleur de peau, son origine, les croyances (en autant qu’elles soient pacifiques) la langue, envers des handicapés et bien entendu envers la couleur des cheveux. À vrai dire, je ne comprends pas que des stéréotypes puisse encore exister envers les roux, que des mouvements anti-roux soient actifs. Il faut vraiment être ignorant et stupide de détester une personne pour sa couleur de cheveux.
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Pourquoi déteste-t-on les roux?*

 

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Illustration Laurence Bentz pour Slate

Christophe-Cécil Garnier

Non, Slate ne déteste pas les roux. Notre nouvelle série «Pourquoi déteste-t-on les…?» recense les préjugés courants pour mieux les démonter.

Je n’ai pas vu beaucoup de roux durant ma jeunesse, mais il y a au moins un moment gravé dans mon esprit. Je devais avoir quinze ou seize ans et j’allais à un festival vendéen appelé La Septième Vague, qui se déroule dans la charmante et bucolique commune de Brétignolles-Sur-Mer.

Mon père m’emmenait en voiture avec une amie. En arrivant dans la ville, nous fûmes pris dans un petit embouteillage –ce qui, il faut le dire, constitue un événement en Vendée. Alors qu’on attendait patiemment, un groupe de jeunes nous a dépassés. Deux garçons, puis deux filles et en bout de groupe, un autre garçon, roux, qui transportait un pack de bières.

«- Oh, c’est pas très cool, nous sommes-nous vaguement insurgés mon amie et moi.

– Ça va, répliqua mon père. Dans l’Égypte Antique, ils l’auraient tué à la naissance. Donc il n’a pas à se plaindre.»

La remarque nous interpella, avant de nous faire éclater de rire. Cette amie, qui a rencontré mon père cette seule et unique fois, m’en reparle encore.

Défiance depuis l’Antiquité

Il faut dire qu’il est assez aisé de se moquer des roux, même si personne ne connaît vraiment l’origine des clichés à leur propos.

«On a des preuves de défiance à l’égard des roux et des rousses depuis qu’il y existe des traces écrites, explique Valérie André, auteure de Réflexions sur la question rousseet de La rousseur infamante. Depuis l’apparition de l’écriture, en fait. On a l’habitude de citer la phrase de l’Esprit des Lois de Montesquieu:

“On peut juger de la couleur de la peau par celle des cheveux, qui, chez les Égyptiens, les meilleurs philosophes du monde, étaient d’une si grande conséquence, qu’ils faisaient mourir tous les hommes roux qui leur tombaient entre les mains.”

En réalité, les égyptologues ont montré que c’était faux: les Égyptiens ne faisaient pas de sacrifices humains. Mais cela révèle une croyance très ancienne selon laquelle les roux sont maltraités».

Voilà, désolé Papa, la blague tombe à l’eau. Et il est inutile de blâmer Montesquieu pour cette fake news du XVIIIe siècle, l’ensemble du texte est une succession d’ironie pour dénoncer l’esclavage.

Une personne sans ascendant roux a 3% de chance de l’être, selon Valérie André, «quelle que soit l’ethnie» –et c’est important, nous y reviendrons.

La rousseur est due à la mélanine, les pigments responsables de la couleur de nos cheveux, de nos yeux ou de notre peau. Durant la gestation, deux types de mélanine sont synthétisés: la phéomélanine et l’eumélanine.

«Chez les roux, la synthèse reste bloquée aux phéomélanines. Celles-ci sont incapables de synthétiser des ultraviolets, ce qui explique que les roux sont plus sensibles aux coups de soleil, aux brûlures…», explique Valérie André, également chercheuse au FNRS, le CNRS belge.

Le phénomène est responsable de cette carnation«particulière des cheveux et des yeux, que l’espèce ressent très rapidement comme une sorte de dégradation, puisqu’il y a une rareté physiologique, continue la chercheuse.

On peut imaginer que dans les sociétés antiques, où l’on ne possèdait pas ces explications, il était totalement impensable d’avoir un enfant de cette teinte-là, dans un milieu où aucun ancêtre n’avait cette typologie».

Judas, le feu et la prostitution

Associez à cela une succession d’éléments qui, d’un point de vue extérieur et contemporain, frôlent l’acharnement du destin. Dans l’iconographie chrétienne, et principalement sur les vitraux, Judas est présenté comme roux –et sa traîtrise avec, alors qu’il n’existe aucune mention de sa couleur de cheveux dans les Évangiles.

Trahison de Judas recevant les trente deniers, maîtresse-vitre de l’église Saint-Ouen aux Iffs (Ille-et-Vilaine) | Via Wikimedia Commons

Dans la société occidentale, la rousseur devient rapidement associée au feu, «un élément dont on sait l’ambivalence qui l’entoure: il est capable d’une destruction complète, mais est aussi vital», note Valérie André.

 Sauf que dans l’imaginaire médiéval, le feu vient avec les démons; les personnes rousses se retrouvent ainsi associées au mal satanique.

En 1254, Saint Louis (Louis IX) publie même un édit stipulant que les prostituées doivent se teindre en roux, «couleur des feux de l’enfer et de la luxure», pour se distinguer des honnêtes femmes.

La construction de stéréotypes autour de la rousseur a été constante au fil de l’histoire, mais ils diffèrent en fonction du genre. Si certains, comme le fait de sentir «mauvais», s’appliquent aux deux, (avec parfois des explications vraiment capilotractées, comme ci-dessous), les rousses et les roux ne sont pas logés à la même enseigne –ou plutôt au même cliché.

Les femmes rousses sont présentées comme des femmes fatales, dangereuses et nymphomanes quand les hommes roux sont eux censés être laids, avec un sale caractère, hypocrites et «enclin aux crimes de sang», selon Valérie André.

«À ces croyances et bobards, on va vouloir donner un fond de rationalité et une assise très crédible aux préjugés. Au XIXesiècle, certains médecins italiens n’hésitent pas à écrire que les femmes rousses portent en elles le syndrôme de la prostitution.»

Une idée qui se retrouve chez les auteurs naturalistes, qui souhaitaient s’appuyer sur les sciences humaines et sociales dans leurs ouvrages. Chez Émile Zola, Nana, qui représente la prostitution dans les Rougon-Macquart, est rousse. Dans la nouvelle éponyme de Maupassant, Yvetteest destinée à devenir courtisane à cause de sa chevelure.

Des préjugés persistants

«Nous sommes dans un discours qui s’entretient de manière souvent fort inconsciente. Les gens véhiculent le préjugé, détaille Valérie André. On ne s’est pas beaucoup interrogé sur les origines de la question et on se retrouve avec un héritage ancestral, qui a eu tendance à muter. S’il y a une altération du préjugé, on se rend compte qu’il n’a pas disparu. Celui sur la sexualité des femmes rousses est utilisé dans la publicité pour les montrer séduisantes. Si c’est moins difficile à vivre aujourd’hui car la société est plus libérée, on n’en sort pas pour autant».

Une étude réalisée dans les années 1980 est détaillée dans l’ouvrage Le langage du corps et la communication corporelle de Marc-Alain Descamps. Si elle n’est conduite qu’auprès de quarante personnes, à qui l’on a demandé de juger une femme brune, une rousse et une blonde, les résultats collent parfaitement aux stéréotypes.

La rousse est considérée comme «traître à 95% et langoureuse à 92%».

Elle est également considérée comme la plus infidèle et la plus méchante. Dans une étude identique portant sur des modèles masculins, le roux est considéré comme le plus fidèle, «parce qu’il n’a pas beaucoup de choix».

Bien que ces clichés soient éculés, ils ont la vie dure. Pascal Sacleux a décidé de se lancer dans un travail photographique sur les roux en 2016. Ce photographe a commencé à y réfléchir après une chronique en 2014 de Fabienne Sintes, qui officiait alors sur France Info.

«J’adorais ses chroniques le matin. Elle parlait de la mort deMickey Rooney, un acteur des années 1950. Elle commence à dire: “Petit, rondouillard, rouquin, et pourtant, il aura connu huit mariages et non des moindres”. Je me suis dit: “C’est du délire, pas elle, pas ça!”. On peut piocher dans l’inconscient collectif sur les roux et dire que “c’est notoire”, mais pas une journaliste. C’est sa responsabilité de véhiculer ou non ce genre d’idioties. Ça m’a blessé, vraiment. J’étais en colère».

Exemples de photos prises par Pascal Sacleux

Une «roussitude» à assumer

Le photographe, qui a longtemps suivi «les cultures noires, africaines, afro-américaines ou caribéennes», se dit alors qu’il va effectuer un «travail sur mes semblables, ma propre minorité». C’est en avril 2016 qu’il se rend compte qu’il tient quelque chose, alors qu’il prend en photo un enfant roux d’une famille d’amis:

«On parlait du fait d’être roux, de “roussitude”. Je n’aime pas trop les mots inventés comme “roucisme”, parfois utilisé pour parler de “racisme anti-roux”, mais celui-là me convient bien. Ça fait un parallèle avec la négritude [un courant littéraire et politique théorisé notamment par Sédar Senghor, ndlr]. Après l’avoir photographié, sa mère m’a dit que ce que je lui avais raconté allait l’aider dans son identité. Et là, j’ai eu un flash».

Le projet de Pascal Sacleux est bien accueilli; il photographie 128 personnes en un an, «en quadrillant le secteur Vitré – Saint-Malo – Nantes» –il vit en Bretagne. Très vite, on lui raconte «des histoires effrayantes» de harcèlement.

Lui n’a jamais eu de problème:

«J’ai toujours été plutôt bien dans ma peau, à part vers 17 ans, une période où l’on est vulnérable. Mais on ne m’a jamais harcelé. Je savais qu’être roux était un petit peu différent, mais je ne savais pas à quel point ça pouvait être un calvaire».

Pascal Sacleux a recueilli bon nombre de témoigagnes. Avant notre appel, il avait photographié sa 700epersonne. Après son exposition «Bretagne: Ornements de rousseur» à l’aéroport de Rennes, il photographie de plus en plus de monde, lors de week-ends: 70 personnes à Carhaix, 124 à Quimper et 159 à Saint-Brieuc. Un tel engouement l’a surpris:

«Je me suis dit qu’il y avait vraiment un truc. Les gens sortent de leur tanière pour venir se faire photographier, alors qu’on ne les entend pas, qu’on ne les connaît pas. Ils trouvent le courage de venir et de se poser devant un photographe inconnu parce qu’ils sont roux et veulent se montrer. Derrière, il y a une attente. On sent qu’ils ont pris cher dans l’enfance et leur jeunesse», détaille-t-il, le ton enjoué.

«Les roux comme les autres ont les cheveux qui changent. Certains n’osent pas m’approcher parce qu’ils ont les cheveux blancs.» | Pascal Sacleux

Ce travail a débouché sur un autre projet: la publication à venir d’un livre, en collaboration avec Élodie, blogueuse du site La Vie en rousse, et la documentariste Marie-Savine Colin.

L’ouvrage sera «un état des lieux de la condition des roux aujourd’hui en France. Des gens dont on se fout éperdument et dont on n’entend jamais parler».

Ou quand on en entend parler, c’est souvent pour perpétuer des clichés. En 2017, l’émission «Sept à Huit» accueillait le chanteur britannique Ed Sheeran. Remarque du journaliste Thierry Demai­zière:

«Vous êtes né roux, bègue, avec un problème de tympans et un problème de vision».

Une culture commune exclusivement visuelle

L’avènement des réseaux sociaux a eu un effet non négligeable sur les stéréotypes, selon Valérie André:

«Cela a permis de libérer une parole qui s’est sentie totalement à l’abri du politiquement correct. Si vous notez tous les préjugés qui touchent les roux et les remplacez par “noirs” ou “juifs”, vous vous retrouverez au tribunal pour incitation à la haine raciale. Avec les roux, on se l’autorise.»

La chercheuse note également une déferlante de groupes anti-roux sur Facebook, qui ont conduit à des débordements. L’un deux avait mis en place une «journée nationale des coups de pieds aux roux». Selon son créateur, l’évènement était censé être une blague s’inspirant d’un épisode de South Park –qui traitait pourtant, comme à son habitude, le sujet de façon juste et satirique; 5.000 membres ont adhérés et le «gag» a engendré des agressions.

«Ce qui est intéressant, pointe Valérie André, c’est que la rousseur n’est pas réservée à une partie de l’humanité. Elle peut se retrouver partout: chez les Africains, les Asiatiques, les Européens. Cela empêche au fond qu’il y ait une stigmatisation par ethnie, même si les comportements anti-roux appartiennent selon moi au racisme ordinaire».

Exemples de photos prises par Pascal Sacleux

«Je n’aime pas parler de racisme anti-roux, surenchérit Pascal Sacleux. Je préfère le terme de “discriminations”. On ne forme pas une communauté; c’est ça qui peut faire la différence. Les Afro-Américains aux États-Unis ont la même histoire, via l’esclavage. Nous, on n’a pas de héros roux; on ne peut pas tous se ranger derrière Ed Sheeran. Je suis admiratif des cultures afro-américaines: elles ont eu la démarche de se sortir des clichés, des stéréotypes et des discriminations. Les communautés noires ont des cultures communes, des langues, des histoires. Les roux pas du tout. Notre culture n’est que visuelle, c’est la seule chose qui nous rallie.»

En parlant de ralliement, Pascal Sacleux va organiser en 2018, près de Rennes, un festival pour les roux et rousses, «mais ouvert à tous», précise-t-il.

«Le maire prévoit 500 personnes, je lui ai dit que ça allait plutôt être 5.000!»

Tout en sachant que cela relève «de l’ordre du fantasme», le photographe aimerait qu’il soit «aussi politiquement incorrect de se moquer d’un roux que d’un noir, d’un Asiatique ou d’un handicapé».

Pour atteindre ce but, il n’y a pas trente-six solutions. Valérie André l’illustre avec une dernière anecdote, personnelle cette fois:

«Quand je suis passée une fois à la télé, une maquilleuse italienne m’a dit que sa sœur avait eu un enfant roux, et que leurs parents ne voulaient pas le voir. Ils auraient préféré un trisomique». Elle marque une pause. «Le roux ne se sent pas roux en tant que roux, mais dans le regard de l’autre. C’est ce regard qu’il faut changer.»

https://www.slate.fr

Le poisson-capitaine peut « voir » avec sa peau


Le poisson capitaine a une particularité de photoréception dermique,mais contrairement aux autres comme les pieuvres qui changent de couleur, ce poisson a un lien entre la vision cutanée et la vision des yeux qui de changer d’apparence.
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Le poisson-capitaine peut « voir » avec sa peau

 

Un poisson-capitaine.

Le phénomène de photoréception dermique permet au poisson-capitaine d’avoir une sensibilité aux changements de luminosité ou de longueur d’onde.  Photo : Seaa.rwsentosablog.com

La peau du poisson-capitaine perçoit la lumière différemment de ses yeux, ont déterminé des chercheurs américains.

Un texte d’Alain Labelle


Depuis plusieurs années déjà, les biologistes estiment que certains animaux qui changent rapidement de couleurs, comme le Lachnolaimus maximus, ne le font pas seulement grâce à leurs yeux.

Ils pensaient bien que la peau jouait un rôle, mais ne pouvait pas l’expliquer.

Les biologistes Lori Schweikert et Sönke Johnsen, de l’Université Duke, ont montré que la détection de la lumière a évolué séparément dans les deux types de tissus (dans l’œil et la peau) chez le poisson-capitaine (hogfish en anglais).

Voir avec sa peau

Selon eux, le phénomène de photoréception dermique ne permet pas aux animaux de percevoir tous les détails de leur environnement comme c’est le cas avec leurs yeux. Il permet quand même une sensibilité aux changements de luminosité ou de longueur d’onde, tels que les ombres mouvantes projetées par des prédateurs ou les fluctuations de la lumière associées aux différentes périodes de la journée.

Le poisson-capitaine vit dans les eaux peu profondes et dans les récifs coralliens de l’Atlantique Ouest, de la Nouvelle-Écosse, au Canada, au nord de l’Amérique du Sud.

Sa peau peut devenir beige lorsqu’il se trouve dans le fond sablonneux de l’océan pour se cacher des prédateurs ou tendre une embuscade à des proies. Il peut aussi arborer un motif brillant et contrasté pour attirer un partenaire ou menacer un adversaire.

La clé de ces transformations réside dans des cellules appelées chromatophores qui contiennent des pigments et qui, lorsqu’elles sont activées par la lumière, peuvent les étaler ou les regrouper pour modifier la couleur ou le motif de la peau.

Dans leurs travaux, les chercheurs ont prélevé des morceaux de peau et de rétine d’une femelle capturée en Floride et ont analysé l’ADN pour savoir quels gènes étaient activés dans chacun des tissus.

De précédentes études laissaient à penser que, chez d’autres animaux qui changent de couleurs comme les pieuvres, la même voie moléculaire permet de détecter la lumière dans les yeux et par la peau.

Ce n’est toutefois pas le cas chez le poisson-capitaine, puisque pratiquement aucun des gènes impliqués dans la détection de la lumière dans la rétine des yeux ne se trouve activé dans la peau.

Les résultats montrent en fait qu’une voie alternative permet à la peau de percevoir la lumière, entraînant une réaction moléculaire en chaîne.

Le lien entre la vision cutanée et la vision des yeux qui mène à un changement de l’apparence du poisson reste cependant inconnu.

La peau sensible à la lumière fournit peut-être de l’information sur certaines caractéristiques qui dépassent le champ de vision de l’animal ou qui se situent en dehors de la gamme de longueurs d’onde que l’œil peut capter.

Quoi qu’il en soit, ces résultats montrent que les poissons ont trouvé une façon de « voir avec leur peau et de changer de couleur rapidement », affirme M. Schweikert.

Le détail de ces travaux est publié dans le Journal of Comparative Physiology.

http://ici.radio-canada.ca

Une photo truquée d’une survivante de fusillade devient virale


Faut vraiment être croche, tricheur pour rester polie,  de véhiculer une photo truquée pour disqualifier Emma Gonzalez qui avec d’autres adolescents se battent pour un meilleur contrôle des armes. Cette chère constitution américaine a été remplacée par une cible de tir en papier. Pour dire qu’elle va trop loin. Les amateurs d’armes ont-ils peur que ces jeunes vont réussir à changer les choses ?
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Une photo truquée d’une survivante de fusillade devient virale

 

WASHINGTON — Une animation et une photo truquée qui semblent montrer l’une des survivantes de la fusillade dans une école secondaire de la Floride en train de déchirer la Constitution américaine se sont répandues comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, dans les dernières heures.

L’image d’Emma Gonzalez a été trafiquée à partir d’une photo qui apparaissait dans le magazine «Teen Vogue» du 23 mars, sur laquelle elle déchirait une cible de tir en papier.

 

Photo truquée

Photo réelle

Les responsables de la publication ont signalé sur Twitter qu’il s’agissait d’une fausse photo (la vraie est celle du bas)

L’animation et la photo, ainsi que des articles sur le sujet, ont été partagés près de 70 000 fois sur les réseaux sociaux.

Les défenseurs des droits en matière d’armes à feu ont utilisé cette image afin de démontrer que les militants pour un meilleur contrôle des armes allaient trop loin. Ces derniers ont exprimé leur colère face à la prolifération de cette photo truquée.

La jeune Emma Gonzalez a livré un discours avec d’autres élèves de l’école de Parkland, en Floride, à une grande manifestation qui a eu lieu samedi à Washington pour réclamer un meilleur contrôle des armes à feu. Son discours a été largement partagé sur les réseaux sociaux.

http://journalmetro.com

Mais d’où vient cette neige… orange qui surprend l’Europe de l’Est?


Nous, on voit de la neige blanche et pour le moment elle est sale, mais jamais une neige orange. Surprenant oui, mais ce n’est pas alarmant. Le sable du Sahara fait beaucoup chemin grâce au vent, il voyage dans plusieurs continents
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Mais d’où vient cette neige… orange qui surprend l’Europe de l’Est?

 

 

De la neige en Russie ou en Ukraine, jusque-là rien d’anormal. Ce qui étonne surtout, c’est la couleur orangée qu’elle arbore depuis quelques jours.

Si avez toujours rêvé de skier sur de la neige orange (on ne sait jamais), c’est le moment de vous envoler pour l’Europe de l’Est. Et ne tardez pas car le relooking naturel n’est que temporaire, il devrait disparaitre dès les prochaines chutes de pluie.

Une teinte particulière qui a surpris de nombreux skieurs et qui trouve son origine au Sahara, explique Franceinfo. Soulevées par le vent, les poussières de sable profitent de flux ascendants pour prendre de l’altitude. Lorsqu’il a atteint une certaine hauteur, le sable est alors entraîné par des flux d’altitude

 

http://www.7sur7.be/

Les médecins font scintiller les tumeurs pour les détruire


Une idée ingénieuse que de faire scintiller les cellules cancéreuses pour éviter d’oublier des endroits ou elles peuvent se cacher et qui a pour conséquence de récidiver. Cela pourra sauver beaucoup plus de vie sans passer plusieurs fois sous le bistouri
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Les médecins font scintiller les tumeurs pour les détruire

 

Chaque année, quelque 80 000 Américains sont opérés... (PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE)

Chaque année, quelque 80 000 Américains sont opérés en raison de lésions inquiétantes aux poumons.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

MARILYNN MARCHIONE
Associated Press
PHILADELPHIE

 

C’était une intervention chirurgicale presque routinière pour retirer une tumeur – jusqu’à ce que les médecins éteignent les lumières et que la poitrine du patient se mette à scintiller. Un point près de son coeur émettait une lueur pourpre, et un autre dans un poumon.

Ces tumeurs cachées étaient identifiées par une coloration fluorescente, une percée technologique qui pourrait bientôt révolutionner le déroulement de milliers d’interventions chaque année.

La chirurgie est, depuis longtemps, la meilleure tactique pour éradiquer un cancer. Si la maladie réapparaît, c’est souvent parce que des cellules cancéreuses ont été oubliées ou n’ont jamais été détectées. Il est toutefois difficile pour les chirurgiens de distinguer les cellules cancéreuses des cellules saines.

La coloration change tout en illuminant les cellules cancéreuses, pour que les chirurgiens puissent les extraire et maximiser les chances de survie du patient.

Avec la coloration, «c’est presque comme si nous avions des yeux bioniques, a dit le docteur Sunil Singhal, de l’Université de la Pennsylvanie. On peut s’assurer de ne pas en enlever trop ou pas assez.»

La coloration demeure expérimentale, mais les progrès sont rapides. Deux font l’objet d’essais cliniques pour être approuvées par la Food and Drug Administration des États-Unis. Le géant Johnson & Johnson a investi 40 millions US dans un des deux produits.

«Nous pensons que c’est important. Ça va améliorer la vie des patients», a dit Paula Jacobs, une spécialiste de l’imagerie à l’Insitut national du cancer. Dans environ cinq ans, croit-elle, «il y en aura toute une gamme».

FAIRE SCINTILLER LES TUMEURS

Le docteur Singhal a eu un éclair d’inspiration il y a dix ans, en réfléchissant au cas d’une patiente qui est décédée quand son cancer du poumon est réapparu peu après qu’il eut pensé l’avoir complètement éliminé. Il était alors étendu à côté de son bébé, à admirer des images fluorescentes.

«J’ai regardé et j’ai vu toutes ces étoiles sur le plafond et je me suis dit, ça serait tellement génial si on pouvait faire briller les cellules» pour empêcher les gens d’être tués par des tumeurs cachées, a-t-il raconté.

Une coloration appelée ICG était utilisée en médecine depuis longtemps. Le docteur Singhal a découvert que la coloration, si des doses importantes étaient administrées par intraveineuse la veille de l’intervention, se concentrait dans les cellules cancéreuses et brillait si on l’exposait à une lumière UV.

Il l’a rebaptisée TumorGlow et la teste maintenant pour différentes tumeurs, notamment aux poumons et au cerveau.

Il teste aussi une coloration développée par On Target Laboratories et qui se lie à une protéine plus courante dans les cellules cancéreuses. Le produit fait l’objet d’études cliniques pour le cancer des ovaires et le cancer du poumon. Lors d’une étude, la coloration a illuminé 56 des 59 tumeurs précédemment détectées, plus neuf autres qui étaient passées sous le radar.

Chaque année, quelque 80 000 Américains sont opérés en raison de lésions inquiétantes aux poumons. Si la coloration peut démontrer que seule une petite portion de l’organe est touchée, le chirurgien pourra n’en retirer qu’une petite partie au lieu du lobe au complet, a expliqué la patronne d’On Target.

TRÈS PROMETTEUR POUR LE CANCER DU SEIN

C’est peut-être dans la lutte au cancer du sein que la coloration est la plus prometteuse, selon la Société américaine du cancer. Jusqu’à un tiers des femmes à qui on retire une masse doivent être réopérées parce que des cellules cancéreuses ont été laissées derrière.

«Si on abaisse ce pourcentage à un seul chiffre, la différence sera énorme», a dit Kelly Londy, la patronne de Lumicell, une entreprise de Boston qui teste une coloration jumelée à un appareil de détection pour examiner une cavité à la recherche de cellules cancéreuses oubliées.

La technologie de Lumicell a détecté tous les cancers chez 60 patientes lors d’un premier essai. Une deuxième expérience est actuellement menée auprès de 600 femmes.

Elle a toutefois aussi généré de fausses alarmes dans un quart des cas – «il y a eu des cas où des tissus sains ont été illuminés», a dit la docteure Barbara Smith, de l’Hôpital général du Massachusetts.

LES AUTRES CANCERS

La compagnie Blaze Bioscience a développé Tumor Paint, un produit qui regroupe une molécule et une coloration pour faire briller les tumeurs. Des études préliminaires portant sur les cancers de la peau, du cerveau et du sein ont été réalisées.

Avelas Bioscience a développé un produit similaire. Les premières études portant sur le cancer du sein tirent à leur fin, et d’autres sont prévues pour les cancers du côlon, de la tête et du cou, des ovaires, et autres.

Les médicaments pour combattre le cancer recevaient beaucoup moins d’attention que les méthodes pour améliorer l’efficacité des interventions chirurgicales.

«Ça avait été oublié, malgré les besoins médicaux criants», a expliqué le président d’Avelas, Carmine Stengone.

http://www.lapresse.ca/

Si si, les parents ont bien des chouchous (et ce sont toujours les mêmes)


En temps que parents et grands-parents, il est plus que probable avoir un chouchou parmi les enfants. Moi, si j’ai été chouchou de quelqu’un, ce serait de mon père, à cause de certaines anecdotes qui sont passés assez spéciales. Quoiqu’il en soit, ceux qui ont des chouchous.Éprouve aussi un sentiment de malaise, car ils ne veulent pas non plus défavoriser les autres enfants.
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Si si, les parents ont bien des chouchous (et ce sont toujours les mêmes)

 

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with mum | Laulcare via Flickr CC License by

Temps de lecture: 2 min — Repéré sur The Independent

Repéré par Thomas Messias

Deux sites dédiés aux parents et aux grands-parents ont mené une enquête aux résultats assez édifiants.

Vous avez toujours eu l’impression que vos parents préféraient votre sœur plutôt que vous? Vous n’aviez peut-être pas tort. Les sites Mumsnet et Gransnet – dédiés respectivement aux parents et aux grands-parents, comme leur nom ne l’indique pas tout à fait – viennent de révéler les résultats d’une enquête menée auprès de leurs utilisateurs et utilisatrices. 1185 parents ont notamment dû répondre à la question qui fâche: nourrissez-vous une préférence pour l’un de vos enfants? Une question similaire a été posée à 1111 grands-parents à propos de leurs petits-enfants.

Résultat: d’après The Independent, près d’un quart des parents interrogés ont avoué avoir un chouchou ou une chouchoute au sein de leur progéniture – ce qui ne signifie pas que ces gens le vivent bien. Parmi les parents ayant une préférence, plus de 50% reconnaissent que celle-ci se porte sur le dernier né ou la dernière née de la famille, tandis que 26% désignent au contraire leur fils aîné ou leur fille aînée. Un chiffre édifiant qui pourrait bien alimenter la thèse selon laquelle, dans les familles de 3 enfants et plus, les enfants du milieu font un peu office de laissé·e·s pour compte.

L’enfant miroir

Comment expliquer ces préférences?

«C’est parce que c’est l’enfant en qui je me reconnais le plus», affirment 41% des parents.

Autre réponse donnée dans plus de 50% des cas: «c’est l’enfant qui me fait le plus rire». Pour être sur la plus haute marche du podium, il faut donc être un enfant miroir, avec en plus beaucoup d’humour.

L’immense majorité des parents s’accorde à dire qu’il ne faut pas montrer cette préférence, même si elle existe. Plus de la moitié des parents estiment que le fait d’avoir une préférence est «affreux», tandis que 75% affirment que l’expliciter peut avoir un effet négatif sur les autres enfants de la famille. Est-il seulement possible de la cacher complètement pendant des décennies? Il est permis d’en douter.

Chez les grands-parents, le taux de personnes ayant une préférence pour l’un ou l’une de leurs petits-enfants s’élève à 42%. L’enquête n’explique pas pourquoi ce chiffre est bien plus haut que chez les parents, mais les raisons possibles sont multiples. On peut notamment imaginer que bien des parents se voilent la face en n’osant (s’)avouer avoir une préférence, tandis que les grands-parents font preuve de ce fameux franc-parler parfois savoureux – ou insupportable, rayez la mention inutile – qui caractérise certaines personnes âgées.

http://www.slate.fr