Ne vous faites pas prendre par ces fausses nouvelles sur Greta Thunberg


Sont-ils jaloux ? Il n’y a pas, à ma connaissance, un adulte qui a réussit a ralliée autant de personnes partout dans le monde, le même jour, pour la même cause. Sur les réseaux sociaux, beaucoup ont appuyé Greta Thunberg et la grève pour la planète, mais d’autres ont critiqué parfois avec vulgarité la militante en plus ils inventent des fausses informations pour se donner de quoi pour déblatérer sur son compte. . On dit qu’elle ne propose rien ? Elle nous met en place face à notre inaction et elle devrait en plus trouver des solutions, alors comme elle a dit qu’elle devrait être à l’école pour préparer son avenir ? Quel sera son avenir, si on ne fait rien de plus ? Quel sera l’avenir de nos enfants et petits enfants .. ? C’est ce que nous adulte nous voulons laisser pour ceux qui nous suivent ? En temps qu’individu, on peut faire notre part, au lieu de critiquer les jeunes qui ont marcher pour la planète, en espérant que les gouvernements réagiront avec force contre l’urgence climatique.
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Ne vous faites pas prendre par ces fausses nouvelles sur Greta Thunberg


Ne vous faites pas prendre par ces fausses nouvelles sur Greta

ASSOCIATED PRESS

La jeune militante est la cible de nombreuses fausses informations partout dans le monde.

  • Agence France-Presse

    La jeune Suédoise Greta Thunberg, égérie de la lutte contre le réchauffement climatique et autrice d’un récent discours rageur à l’ONU, est la cible dans le monde de nombreuses fausses informations. En voici quelques unes repérées par l’AFP :

    Greta Thunberg et George Soros

    La photo a circulé en France, en Pologne, en Géorgie, au Royaume-Uni, au Canada, en Australie… Greta Thunberg posant avec George Soros, milliardaire américain juif d’origine hongroise. Du pain bénit pour les détracteurs de la militante, car M. Soros est la cible de prédilection des nationalistes et des partisans de théories du complot, en Europe et aux États-Unis.

    La photo vient pourtant… d’un site satirique français, secretnews.fr : à l’origine, Greta Thunberg posait avec l’ancien vice-président américain Al Gore, dans une photo publiée en décembre 2018.

    – Greta Thunberg et les déchets

    Des centaines de sacs et de bouteilles en plastique et des dizaines de détritus jonchant une pelouse après une manifestation écologiste organisée à l’occasion de la venue de Greta Thunberg à New York ?

    C’est ce que prétendent montrer des publications partagées plusieurs milliers de fois sur Facebook. Mais la photo a en réalité été prise en avril 2019, après un rassemblement à Londres en faveur de la légalisation du cannabis.

    – Greta Thunberg et les enfants affamés

    Au Brésil, une photo a circulé, prétendant montrer Greta Thunberg mangeant avidement dans un train alors qu’à l’extérieur de celui-ci, des enfants noirs affamés et en guenilles la regardent.

    Il s’agit d’un photomontage. L’activiste a publié la photo originale début janvier sur son compte Twitter avec la légende “déjeuner au Danemark”. A l’extérieur, des rangées d’arbres défilent.

    – Greta Thunberg et l’enfance volée

    Le discours tranché de Greta Thunberg à l’ONU a suscité des flots de réactions, dont celles de commentateurs ou d’internautes qualifiant d’indécente ou déplacée pour une jeune occidentale élevée dans un pays riche sa phrase choc “Comment osez-vous? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses”.

    La militante du climat a bien prononcé cette phrase, mais en relevant immédiatement qu’elle faisait “partie des chanceux”

    •  “Des gens souffrent, des gens meurent. Des éco-systèmes entiers disparaissent, nous sommes encore au tout début d’une extinction de masse, et tout ce dont vous parvenez à parler, c’est d’argent et de contes de fées de croissance économique éternelle”, a-t-elle poursuivi.
  • https://quebec.huffingtonpost.ca/

L’aigle du mont Royal, toujours maître du canular


Tu t’en souviens, Jack ?? Alors qu’on prenait un peu plus conscience des fausses nouvelles (fakes news). Une vidéo crée par 4 étudiants de l’école NAD à Montréal avait monté de toute pièce un canular qui est devenu viral dans les réseaux sociaux. Un aigle royal qui avait saisi un enfant dans le parc du Mont-Royal. Aucune autre vidéo n’a fait autant sensation depuis. Cependant, ces 4 jeunes ont maintenant de très belles carrières.
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L’aigle du mont Royal, toujours maître du canular


MARIE TISON
La Presse

En cette ère de fausses nouvelles, aucun canular originaire du Québec n’a réussi à répéter l’exploit réalisé par quatre étudiants de l’École NAD en décembre 2012.

Leur vidéo, qui montrait un aigle royal saisissant un enfant au parc du Mont-Royal, a été vue plus de 45,8 millions de fois sur YouTube.

Les étudiants ont produit la vidéo dans le cadre d’un cours intitulé « Simulation de production », donné par le professeur Robin Tremblay. Il s’agissait de réaliser un film avec des images réelles et d’y incorporer des effets 3D. Le professeur encourageait les étudiants à produire des clips à potentiel viral.

« Je fais encore le cours, mais je l’ai un peu modifié parce que l’aspect viral est maintenant difficile à atteindre, indique M. Tremblay en entrevue. Les gens sont plus sceptiques : ils savent qu’il y a des firmes qui peuvent détecter les canulars, qui peuvent valider si c’est de la 3D. Les gens sont plus sensibles aussi, il faut faire attention. »

Avant la fameuse vidéo de l’aigle, des étudiants de l’École NAD avaient réalisé une vidéo qui avait eu un bon succès : il s’agissait d’un manchot qui s’enfuyait du Biodôme. La vidéo de l’aigle royal a toutefois dépassé toutes les attentes.

Souvent, les vidéos qui deviennent rapidement virales dépeignent des animaux. Ou des bébés.

« Là, on a frappé dans le mille, lance M. Tremblay. Si l’aigle était parti complètement avec le bébé, ç’aurait été trop grave. On a pensé à mille hypothèses, mais finalement, on est restés tranquilles, l’aigle a simplement levé le bébé du sol. »

La vidéo a toutefois suscité la critique des ornithologues, qui craignaient qu’elle n’incite des gens à maltraiter ou à éliminer des aigles.

« On n’avait pas pensé à ça, la protection des oiseaux, se rappelle Robin Tremblay. On a donc arrêté ça, on a fait savoir que ce n’était pas vrai. »

« Une bonne carte de visite »

Le professeur a évidemment accordé une belle note aux étudiants, Normand Archambault, Félix Marquis-Poulin, Loïc Mireault et Antoine Seigle, qui ont poursuivi dans le domaine à la fin de leurs études.

« C’était une bonne carte de visite, sans plus », précise Félix Marquis-Poulin.

« Ça ne m’a pas fait sauter d’étapes. N’importe quel bon étudiant qui aurait fait une bonne vidéo, qui n’aurait pas été virale mais qui aurait été du même niveau, serait passé par le même chemin. »

À sa sortie de l’école, Félix Marquis-Poulin s’est joint à la firme d’animation et d’effets visuels Framestore, qui venait tout juste de s’installer à Montréal, avec deux autres membres de l’équipe de la vidéo, Loïc Mireault et Antoine Seigle.

« Ce fut une sorte de deuxième école où j’ai eu la chance de côtoyer beaucoup de talents venant de partout dans le monde, précise Félix Marquis-Poulin. J’ai eu l’occasion de travailler entre autres sur La Belle et la Bête, Christopher Robin, Ghost in the Shell, Mowgli, Paddington et bien d’autres films. »

Depuis l’année dernière, il enseigne une fois par semaine en tant que chargé de cours à l’École NAD et a commencé à prendre des contrats en tant que pigiste, notamment dans le domaine des jeux vidéo, de l’impression 3D pour les jeux de table et du cinéma d’animation.

Il vient d’ailleurs de démissionner de Framestore pour se consacrer à la pige et à des projets personnels, comme la réalisation d’un court métrage d’animation avec un ami.

Animateur chez Framestore, Loïc Mireault a travaillé sur divers films, comme Fantastic Beasts, Mowgli et Paddington.

Normand Archambault a également accumulé les projets au cours des années, travaillant notamment sur Solo : A Star Wars Story, Lost in Space et The Greatest Showman.

Pour sa part, Antoine Seigle a poursuivi sa route jusqu’en Australie, où il travaille dans un studio d’animation et d’effets visuels.

Faire rayonner les étudiants

Le succès de la vidéo de l’aigle et de l’enfant a été tel que les étudiants des années suivantes n’ont pas cherché à l’imiter.

« C’est comme une montagne, note Robin Tremblay. Les gens arrivent devant et se disent que jamais ils n’arriveront à faire quelque chose après ça. »

De plus, les médias avaient l’École NAD à l’oeil.

« Quand tu es surveillé, ça cesse d’être le fun. »

Le professeur croit toutefois qu’il sera possible un jour de se réessayer.

« Mais ça va prendre de bonnes idées. »

En attendant, il propose à ses étudiants de participer à un concours canadien, le Défi du film d’horreur de 15 secondes. « On a gagné plein de prix », s’enthousiasme Robin Tremblay.

Il explique que comme prof d’université (NAD est une antenne montréalaise de l’Université du Québec à Chicoutimi), il a pour responsabilité d’apporter aux étudiants une expertise dans les effets visuels et de les faire rayonner, les faire sortir des frontières de l’école.

« Quelque chose de viral, c’est parfait, mais c’est plus difficile à atteindre. Le défi d’horreur, c’est plus facile et les étudiants s’amusent clairement plus. »

https://www.lapresse.ca/

Non, le rectangle de couleur sur le tube de dentifrice n’indique pas sa composition


J’ai vu sur Facebook un billet cette semaine, les couleurs sur les tubes de dentifrice qui prétend être un indicatif pour dire si c’est le dentifrice est naturel, chimique etc .. Naturellement, c’est faux, de toute façon si on lit les ingrédients des tubes, on verrait bien que cela n’a pas de sens. Il est vrai que les couleurs ont une signification, mais il n’indique nullement sa composition. C’est plus un indicateur pour les machines lors de la confection des tubes.
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Non, le rectangle de couleur sur le tube de dentifrice n’indique pas sa composition

Trois tubes de dentifrice avec des rectangles de couleur différentes, encerclés en rouge

Une image qui circule sur les réseaux sociaux prétend que le rectangle de couleur au bas d’un tube de dentifrice indique sa composition Photo: Capture d’écran – Facebook

Bouchra Ouatik

Une publication virale partagée plus de 90 000 fois sur les réseaux sociaux prétend que la bande de couleur à l’extrémité des tubes de dentifrice indique leur composition. Cette affirmation est fausse.

Explications.

La publication en question présente trois tubes de dentifrice arborant des rectangles de couleur, respectivement rouge, noir et bleu. Le texte accompagnant la photo affirme que ces couleurs indiquent la composition du dentifrice. Selon l’explication, le vert indiquerait que le dentifrice est « naturel », le bleu indiquerait qu’il est « naturel », mais contient aussi de la « médecine », le rouge, qu’il serait « naturel » et de « composition chimique », et le noir voudrait dire qu’il s’agit d’un « pur produit chimique ».

Non seulement ces termes sont scientifiquement erronés, mais ces rectangles n’ont aucun lien avec ce que contient le tube.

Capture d'écran d'une publication Facebook qui prétend que le rectangle de couleur au bas des tubes de dentifrice indique leur composition.

Selon cette publication Facebook, le rectangle de couleur au bas des tubes de dentifrice indiquerait leur composition. Photo : Capture d’écran – Facebook

Des points de repère pour machines

Ces bandes de couleurs sont imprimées sur les emballages flexibles – comme les tubes de dentifrice – pour servir de point de repère aux machines qui effectuent le découpage, le remplissage et le scellage de ces emballages. Cela permet aux capteurs de ces machines de détecter où se termine l’emballage.

Si la couleur varie d’un emballage à l’autre, c’est pour permettre aux instruments de distinguer différents types d’emballages. Cette vidéo en anglais d’une compagnie qui fabrique de tels appareils permet de voir leur fonctionnement.

De tels rectangles de couleur se retrouvent sur une variété de produits, allant des cosmétiques aux aliments transformés.

Comment savoir ce que contient le dentifrice

Du dentifrice sur une brosse à dents.

Du dentifrice sur une brosse à dents Photo : iStock

La publication virale prétend que certains dentifrices contiennent des produits naturels et d’autres, des produits chimiques ou encore des « médicaments ».

L’absurdité derrière cette affirmation est que n’importe quelle substance composée d’éléments du tableau périodique est un « produit chimique ». Des substances qui se retrouvent dans la nature, comme l’eau, sont des produits chimiques.

La majorité des dentifrices contiennent du fluorure, une substance qui renforce l’émail des dents et réduit le risque de caries dentaires. Plusieurs dentifrices dits « naturels » n’en contiennent pas. Pourtant, le fluorure, une substance « chimique » utilisée à des fins médicales, se retrouve naturellement dans l’eau, dans l’air et dans le sol

La meilleure façon de savoir ce que contient le dentifrice est donc simplement de lire la liste d’ingrédients.

https://ici.radio-canada.ca/

Non, les chats ne prédisent pas les séismes


  Les chats, ont-ils un sixième sens pour prévoir les tremblements de terre ? Certains croiront oui, mais la réalité est tout autre.
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Non, les chats ne prédisent pas les séismes

 

  Source: Les Décodeurs (Le Monde)

VIDÉO Ancrée dans la croyance populaire, la légende se renforce sur Internet, témoignages vidéo à l’appui: dotés d’un mystérieux sixième sens, les chats seraient donc capables de prédire les tremblements de terre.

Faux! C’est même beaucoup plus simple que ça.

Explications.

Spécialistes du genre, Les Décodeurs (Le Monde) scrutent la Toile chaque jour à la recherche des contre-vérités: une mission d’utilité publique à l’heure où la Toile jouit d’un arsenal de « fake news » sans précédent. L’une des dernières enquêtes en date s’est penchée sur le don supposé du chat à flairer le tremblement de terre. Un prophète à pattes de velours?

Séisme d’Osaka

En effet, après le séisme d’Osaka le 18 juin dernier, un internaute (cf. séquence ci-dessus) a publié des images de vidéosurveillance censées prouver que les félins présents dans cette pièce avaient ressenti avant tout le monde le violent séisme de magnitude 6,1 qui a frappé la mégapole japonaise.

Sur ce point, nul doute: le chat ressent bien la secousse avant l’être humain. Mais il ne prédit en revanche rien du tout. Et il n’est nullement question d’un sixième sens!

Ondes P

En réalité, la réaction des félins s’explique par l’émission d’ondes P (ou ondes primaires), de petite amplitude, dont les chats sont capables de percevoir le bruit à défaut de la moindre manifestation visible:

« Ces dernières ne sont pas assez fortes pour faire bouger les meubles, mais génèrent un bruit perceptible par les chats, ce qui explique leur réaction », explique Baptiste Gombert, post-doctorant en sismologie à l’université d’Oxford et auteur d’une thèse sur les glissements co-sismiques.

Ondes de surface

Aux ondes P succèdent les ondes de surface, plus lentes et responsables du mouvement des meubles visible sur cette vidéo. Les chats n’ont donc rien « prédit » du tout: le tremblement de terre avait déjà lieu au moment de leur réaction. Bref, un ressenti précoce. Un gain d’à peine quelques secondes qui n’aurait certainement pas suffi à mettre toute une population à l’abri…

https://www.7sur7.be/

Une photo truquée d’une survivante de fusillade devient virale


Faut vraiment être croche, tricheur pour rester polie,  de véhiculer une photo truquée pour disqualifier Emma Gonzalez qui avec d’autres adolescents se battent pour un meilleur contrôle des armes. Cette chère constitution américaine a été remplacée par une cible de tir en papier. Pour dire qu’elle va trop loin. Les amateurs d’armes ont-ils peur que ces jeunes vont réussir à changer les choses ?
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Une photo truquée d’une survivante de fusillade devient virale

 

WASHINGTON — Une animation et une photo truquée qui semblent montrer l’une des survivantes de la fusillade dans une école secondaire de la Floride en train de déchirer la Constitution américaine se sont répandues comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, dans les dernières heures.

L’image d’Emma Gonzalez a été trafiquée à partir d’une photo qui apparaissait dans le magazine «Teen Vogue» du 23 mars, sur laquelle elle déchirait une cible de tir en papier.

 

Photo truquée

Photo réelle

Les responsables de la publication ont signalé sur Twitter qu’il s’agissait d’une fausse photo (la vraie est celle du bas)

L’animation et la photo, ainsi que des articles sur le sujet, ont été partagés près de 70 000 fois sur les réseaux sociaux.

Les défenseurs des droits en matière d’armes à feu ont utilisé cette image afin de démontrer que les militants pour un meilleur contrôle des armes allaient trop loin. Ces derniers ont exprimé leur colère face à la prolifération de cette photo truquée.

La jeune Emma Gonzalez a livré un discours avec d’autres élèves de l’école de Parkland, en Floride, à une grande manifestation qui a eu lieu samedi à Washington pour réclamer un meilleur contrôle des armes à feu. Son discours a été largement partagé sur les réseaux sociaux.

http://journalmetro.com

Trois astuces pour éviter les fausses nouvelles


C’est de plus en plus difficile de ne pas se faire avoir par des fausses nouvelles. Il y a bien sûr les sites reconnus, quoique, dernièrement, ils se sont fait avoir eux même, au moins ils ont corrigé le tir avant que les choses prennent de l’ampleur.
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Trois astuces pour éviter les fausses nouvelles

 

Ou comment éviter de vous faire corriger dans la section commentaires de votre plus récent partage sur Facebook. Notre nouvelle collaboratrice Camille Lopez inaugure la chronique Venons-en aux faits !

Bonne (et vraie) nouvelle ! À l’heure où « FAKE NEWS » s’écrit automatiquement en majuscules et que l’expression « fausse nouvelle » est utilisée comme une insulte et non comme un argument, j’ai le plaisir d’inaugurer la chronique Venons-en aux faits !

Parmi les centaines de publications qui se bousculent dans vos différents fils d’actualité sur les réseaux sociaux, certaines (voire beaucoup, en fonction du type de contenu que vous consommez) tendent des pièges bien façonnés.

Il y a plusieurs moyens de ne pas tomber dans le panneau. La chronique Venons-en aux faits ! en sera un. (Pardonnez l’autopromotion.)

Vous trouverez ici les démentis des plus récents canulars qui polluent Internet, des listes des fausses nouvelles entourant un événement majeur (attentat, catastrophe naturelle…) et des analyses du phénomène.

Puisque vérifier ce qu’on lit, partage, like, commente ou gazouille est un réflexe qu’il faut encourager, je publierai aussi mes démarches de vérification des faits.

Pourquoi ne pas commencer par quelques astuces utiles ?

1. Arrêter de penser que le Québec est épargné (ou que le phénomène des fausses nouvelles n’affecte que les États-Unis)

L’article le plus partagé lors de la dernière campagne présidentielle américaine était une fausse nouvelle. Puis, pour la première fois, on a pu constater l’ampleur de l’influence de la Russie sur l’élection en question, quand certaines publicités commanditées par le pays ont été dévoilées devant le Congrès américain.

Quant au terme « fake news », lancé (et surtout gazouillé) par Donald Trump plus fréquemment que ne l’aurait fait le petit garçon qui criait au loup, il est devenu le mot de l’année 2017.

Vu de loin, il est facile de s’imaginer qu’on a affaire à un phénomène américano-centriste. Mais il vaut mieux ne pas se péter les bretelles.

Des médias dits « alternatifs » ont récemment repris la nouvelle erronée selon laquelle une mosquée de Montréal aurait conclu une entente avec le chantier de construction adjacent pour qu’aucune femme ne puisse y travailler. Il s’agit pourtant d’une rumeur issue d’une erreur journalistique. Rumeur qui a depuis été clarifiée par plusieurs sources.

Pensons aussi à l’attentat de la mosquée de Québec. Aux sites de théories du complot qui s’époumonent depuis des mois à répéter qu’il y avait en fait deux tireurs, et que l’un d’eux s’est exclamé « Allahu akbar » avant d’ouvrir le feu. Faux.

Et pensons à l’arrivée massive des demandeurs d’asile haïtiens cet été, qui a donné lieu à des mobilisations contre l’« immigration illégale », un terme devenu slogan chez certains groupes… mais qui n’a aucune portée juridique, tant selon les avocats que d’après les élus.

2. Sortir de sa bulle idéologique

 

Pour être en mesure d’évaluer rapidement si une information est légitime, il faut savoir la remettre dans son contexte. Et pour bien y parvenir, il faut s’intéresser à tous les angles de la question. Bref, lire des textes nuancés et soutenus par de bons arguments, publiés dans toutes sortes de médias fiables.

En vue de se préparer aux résultats d’une élection, par exemple, il est préférable de sortir de son réseau pour se faire une idée du climat politique global.

Un peu après l’élection de Donald Trump, un sondage du Washington Post nous apprenait qu’en Virginie, plus de la moitié des électeurs ne connaissaient personne qui ne partageait pas leur opinion politique. Aucun ami, aucun membre de la famille proche de l’électeur moyen ne comptait voter pour un candidat différent.

Pas étonnant que l’issue de l’élection ait causé la surprise (presque) générale.

L’exercice peut s’avérer difficile à faire, voire un peu pénible pour certains, mais quelques publications ont pris l’initiative de proposer à leurs lecteurs des textes d’autres médias qui ont une ligne éditoriale différente.

S’il y avait une sous-catégorie à ajouter à ce conseil, ce serait ceci : il vaut mieux arrêter de penser que la désinformation ne se fait que « de l’autre bord ». Ce n’est pas juste la droite ou juste la gauche qui joue avec les fausses informations. C’est un party déprimant auquel tout le monde est (malheureusement) invité.

Récemment, par exemple, une  vidéo a ému le Web au complet : celle d’un ours polaire émacié « victime des changements climatiques ». Du moins si l’on en croit l’organisation Sea Legacy, qui l’a mise en ligne. Plusieurs experts ont réagi au court clip, demandant aux médias de traiter la nouvelle avec prudence. Trop tard, l’info avait déjà fait le tour de la planète. Pourtant, selon le scientifique Steven Amstrup, de Polar Bear International, le réchauffement climatique ne serait probablement pas responsable de l’état rachitique de l’animal. Bien d’autres facteurs pourraient être en cause.

3. Sur Facebook, relire le nom du média et son adresse Web s-y-s-t-é-m-a-t-i-q-u-e-m-e-n-t

 

Oui, ça peut vous éviter de partager un texte particulièrement haineux provenant d’un site dont l’URL ressemble à s’y méprendre à celui d’un grand média.

Ça peut également vous éviter de participer au concours vraiment trop beau pour être vrai d’une pseudo-compagnie aérienne qui ne vous demande que vos informations bancaires et votre numéro d’assurance sociale.

Mais ça peut surtout vous sauver la face et ne pas vous faire partager un article satirique du « Journal de Mourréal » par mégarde. Ce serait dommage.

Voilà pour mes trois conseils.

http://lactualite.com