Les médecins font scintiller les tumeurs pour les détruire


Une idée ingénieuse que de faire scintiller les cellules cancéreuses pour éviter d’oublier des endroits ou elles peuvent se cacher et qui a pour conséquence de récidiver. Cela pourra sauver beaucoup plus de vie sans passer plusieurs fois sous le bistouri
Nuage

 

Les médecins font scintiller les tumeurs pour les détruire

 

Chaque année, quelque 80 000 Américains sont opérés... (PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE)

Chaque année, quelque 80 000 Américains sont opérés en raison de lésions inquiétantes aux poumons.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

MARILYNN MARCHIONE
Associated Press
PHILADELPHIE

 

C’était une intervention chirurgicale presque routinière pour retirer une tumeur – jusqu’à ce que les médecins éteignent les lumières et que la poitrine du patient se mette à scintiller. Un point près de son coeur émettait une lueur pourpre, et un autre dans un poumon.

Ces tumeurs cachées étaient identifiées par une coloration fluorescente, une percée technologique qui pourrait bientôt révolutionner le déroulement de milliers d’interventions chaque année.

La chirurgie est, depuis longtemps, la meilleure tactique pour éradiquer un cancer. Si la maladie réapparaît, c’est souvent parce que des cellules cancéreuses ont été oubliées ou n’ont jamais été détectées. Il est toutefois difficile pour les chirurgiens de distinguer les cellules cancéreuses des cellules saines.

La coloration change tout en illuminant les cellules cancéreuses, pour que les chirurgiens puissent les extraire et maximiser les chances de survie du patient.

Avec la coloration, «c’est presque comme si nous avions des yeux bioniques, a dit le docteur Sunil Singhal, de l’Université de la Pennsylvanie. On peut s’assurer de ne pas en enlever trop ou pas assez.»

La coloration demeure expérimentale, mais les progrès sont rapides. Deux font l’objet d’essais cliniques pour être approuvées par la Food and Drug Administration des États-Unis. Le géant Johnson & Johnson a investi 40 millions US dans un des deux produits.

«Nous pensons que c’est important. Ça va améliorer la vie des patients», a dit Paula Jacobs, une spécialiste de l’imagerie à l’Insitut national du cancer. Dans environ cinq ans, croit-elle, «il y en aura toute une gamme».

FAIRE SCINTILLER LES TUMEURS

Le docteur Singhal a eu un éclair d’inspiration il y a dix ans, en réfléchissant au cas d’une patiente qui est décédée quand son cancer du poumon est réapparu peu après qu’il eut pensé l’avoir complètement éliminé. Il était alors étendu à côté de son bébé, à admirer des images fluorescentes.

«J’ai regardé et j’ai vu toutes ces étoiles sur le plafond et je me suis dit, ça serait tellement génial si on pouvait faire briller les cellules» pour empêcher les gens d’être tués par des tumeurs cachées, a-t-il raconté.

Une coloration appelée ICG était utilisée en médecine depuis longtemps. Le docteur Singhal a découvert que la coloration, si des doses importantes étaient administrées par intraveineuse la veille de l’intervention, se concentrait dans les cellules cancéreuses et brillait si on l’exposait à une lumière UV.

Il l’a rebaptisée TumorGlow et la teste maintenant pour différentes tumeurs, notamment aux poumons et au cerveau.

Il teste aussi une coloration développée par On Target Laboratories et qui se lie à une protéine plus courante dans les cellules cancéreuses. Le produit fait l’objet d’études cliniques pour le cancer des ovaires et le cancer du poumon. Lors d’une étude, la coloration a illuminé 56 des 59 tumeurs précédemment détectées, plus neuf autres qui étaient passées sous le radar.

Chaque année, quelque 80 000 Américains sont opérés en raison de lésions inquiétantes aux poumons. Si la coloration peut démontrer que seule une petite portion de l’organe est touchée, le chirurgien pourra n’en retirer qu’une petite partie au lieu du lobe au complet, a expliqué la patronne d’On Target.

TRÈS PROMETTEUR POUR LE CANCER DU SEIN

C’est peut-être dans la lutte au cancer du sein que la coloration est la plus prometteuse, selon la Société américaine du cancer. Jusqu’à un tiers des femmes à qui on retire une masse doivent être réopérées parce que des cellules cancéreuses ont été laissées derrière.

«Si on abaisse ce pourcentage à un seul chiffre, la différence sera énorme», a dit Kelly Londy, la patronne de Lumicell, une entreprise de Boston qui teste une coloration jumelée à un appareil de détection pour examiner une cavité à la recherche de cellules cancéreuses oubliées.

La technologie de Lumicell a détecté tous les cancers chez 60 patientes lors d’un premier essai. Une deuxième expérience est actuellement menée auprès de 600 femmes.

Elle a toutefois aussi généré de fausses alarmes dans un quart des cas – «il y a eu des cas où des tissus sains ont été illuminés», a dit la docteure Barbara Smith, de l’Hôpital général du Massachusetts.

LES AUTRES CANCERS

La compagnie Blaze Bioscience a développé Tumor Paint, un produit qui regroupe une molécule et une coloration pour faire briller les tumeurs. Des études préliminaires portant sur les cancers de la peau, du cerveau et du sein ont été réalisées.

Avelas Bioscience a développé un produit similaire. Les premières études portant sur le cancer du sein tirent à leur fin, et d’autres sont prévues pour les cancers du côlon, de la tête et du cou, des ovaires, et autres.

Les médicaments pour combattre le cancer recevaient beaucoup moins d’attention que les méthodes pour améliorer l’efficacité des interventions chirurgicales.

«Ça avait été oublié, malgré les besoins médicaux criants», a expliqué le président d’Avelas, Carmine Stengone.

http://www.lapresse.ca/

Cancer : un garçon de 9 ans bénéficie d’une congélation de tissu testiculaire


Généralement en cas de traitement contre le cancer qui peut rendre des hommes stériles, il est possible de congeler les spermatozoïdes pour être utilisé plus tard pour fonder une famille, mais pour un enfant prépubère, les spermatozoïdes n’ont pas atteint la maturité. A stade expérimentale, les médecins prélèvent un peu des tissus testiculaires dans le but de les congeler pour espérer que l’enfant adulte puisse avoir des enfants
Nuage

 

Cancer : un garçon de 9 ans bénéficie d’une congélation de tissu testiculaire

 

Cancer : un garçon de 9 ans bénéficie d'une congélation de tissu testiculaire

© iStockPhotos

Un garçon de neuf ans souffrant d’une tumeur au cerveau est devenu le premier au Royaume-Uni à bénéficier d’une congélation de tissu testiculaire pour être en mesure d’avoir des enfants plus tard.

Le prélèvement et la congélation de tissu testiculaire est une des techniques de préservation de la fertilité disponibles pour conserver la possibilité d’avoir un enfant plus tard. Les garçons prépubères atteints d’un cancer sont particulièrement concernés par cette technique car les chimiothérapies sont potentiellement toxiques pour leur appareil reproducteur mais il n’est pas possible de recueillir des spermatozoïdes matures. Il est donc proposé de prélever et de congeler du tissu testiculaire.

Comme l’explique l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm),  « l’objectif est d’utiliser ces échantillons de tissu pour réaliser une maturation in vitro des cellules germinales immatures qu’ils contiennent. Une autre possibilité est de réimplanter le tissu prélevé à l’issue du traitement toxique ».

Un jeune britannique de 9 ans souffrant d’une tumeur au cerveau est ainsi devenu le premier garçon de Grande-Bretagne à bénéficier de la congélation de tissu testiculaire dans l’espoir d’avoir des enfants lorsqu’il sera adulte. Cette opération est encore expérimentale et aucun enfant n’est encore né de tissu testiculaire congelé. Mais elle est similaire à l‘autogreffe de tissu ovarien, qui a déjà permis à une femme sur trois transplantée de tomber enceinte.

Au cours de l’opération chirurgicale réalisée sous anesthésie générale, les chirurgiens ont enlevé un morceau de tissu testiculaire de l’un des testicules du jeune garçon contenant des cellules souches de spermatozoïdes. L’opération a duré une trentaine de minutes et l’enfant était de retour chez lui deux jours plus tard.

http://www.topsante.com/

Une blogueuse australienne avoue avoir menti sur son cancer


Je suis toujours septique quand des gens mettent des articles de thérapies naturelles miracles, des aliments qui peuvent lutter contre des graves maladies. Je ne nie pas que cela peut faire un certain bien, et en effet, une bonne alimentation est importante pour renforcer le système immunitaire, mais delà a croire qu’on peut guérir de cette manière un cancer, c’est de jouer avec le feu et donc la mort
Nuage

 

Une blogueuse australienne avoue avoir menti sur son cancer

 

Belle Gibson avait lancé en 2013 «The Whole... (Saisie d'écran)

Belle Gibson avait lancé en 2013 «The Whole Pantry» (Tout le garde-manger), considérée comme la première application communautaire sur le bien-être, la santé et le bien manger.

SAISIE D’ÉCRAN

Une blogueuse australienne parvenue à la célébrité pour le récit de sa lutte victorieuse contre son cancer du cerveau grâce aux thérapies naturelles a reconnu jeudi n’avoir jamais été malade.

Belle Gibson avait lancé en 2013 «The Whole Pantry» (Tout le garde-manger), considérée comme la première application communautaire sur le bien-être, la santé et le bien manger. Elle racontait s’être elle-même soignée d’un cancer grâce à cette méthode.

Cette application avait même été choisie par le géant américain Apple pour sa nouvelle montre intelligente, d’après des informations de presse.

L’an dernier, la jeune femme de 23 ans avait également publié un livre de recettes, que l’éditeur a retiré des rayons en mars quand les premières suspicions sur la véracité de ses écrits ont commencé à émerger dans les médias australiens. Le livre devait être prochainement vendu aux États-Unis et en Grande-Bretagne.

Belle Gibson, qui est mère d’un enfant, a avoué dans une interview au magazine Women’s Weekly parue jeudi qu’elle avait totalement inventé son cancer du cerveau.

«Rien de tout cela n’est vrai», a-t-elle confessé dans cet article intitulé «Ma longue bataille avec la vérité». «Je pense simplement que (tout révéler) était la bonne chose à faire. Par-dessus tout, je veux que les gens disent: c’est bon, elle est humaine».

D’après la presse, Belle Gibson a reçu des courriels vengeurs et même des menaces de mort depuis la révélation du pot aux roses. Le retour de bâton a été «plus qu’horrible», a-t-elle dit, sans donner davantage d’explications sur ses mensonges sauf à dire que son enfance avait été difficile.

Les doutes sur les recettes miracles de Belle Gibson ont commencé à apparaître le mois dernier lorsqu’il a été révélé qu’elle n’avait pas remis comme promis à des oeuvres caritatives 300 000 AUD issus de ses droits d’auteurs. Certains de ses amis ont aussi commencé à s’interroger sur la réalité de sa maladie.

Todd Harper, responsable de l’association de lutte contre le cancer de l’État du Victoria, a exhorté les patients à se méfier des traitements qui semblent trop beaux pour être vrais.

De leur côté, les autorités chargées de la consommation ont annoncé examiner cette affaire.

«Les chefs d’entreprise sont obligés de s’assurer que toute représentation de leurs produits ou services ne trompe pas les consommateurs».

Le journal Australian Women’s Weekly a interrogé des spécialistes médicaux qui ont laissé entendre que la blogueuse souffrait peut-être d’une affection telle que le syndrome de Münchhausen, caractérisé par la simulation d’une maladie dans le but d’attirer l’attention.

http://www.lapresse.ca/

Une technique chirurgicale qui ne laisse pas de cicatrice


Une belle avancer en chirurgie du cerveau. Déjà que se faire jouer dans le crane n’est pas rassurant mais si le médecin peut opéré sans  laisser cicatrice visible et autres séquelles les risques sont moins grand et l’hospitalisation moins longue
Nuage

Une technique chirurgicale qui ne laisse pas de cicatrice


© Agence QMI / Archives


BALTIMORE, Maryland — Des chercheurs américains ont développé une technique chirurgicale qui permet d’ôter des tumeurs à la base du crâne sans laisser de cicatrice visible.

La technique consiste tout simplement à passer par la bouche du patient. Selon les spécialistes du Johns Hopkins Hospital, à Baltimore, il existerait un orifice naturel derrière les molaires, au-dessus de la mâchoire et juste sous la pommette.

À l’heure actuelle, pour retirer une tumeur à la base du crâne, les chirurgiens doivent pratiquer une incision dans le visage du patient et retirer l’os. Cela peut endommager les nerfs, en plus de défigurer le patient et parfois créer une paralysie faciale.

Le Dr Kofi Boahene a réalisé cette chirurgie l’an dernier pour la première fois. Au départ, on évaluait la durée de l’opération à six heures, mais deux heures ont suffi, et le patient avait pu quitter l’hôpital le jour suivant l’intervention, alors que l’autre technique requiert une hospitalisation de plusieurs jours, voire de plusieurs semaines.

Cette approche moins invasive pourrait donc constituer une avenue prometteuse pour les personnes souffrant d’un cancer du cerveau nécessitant une intervention chirurgicale.

Les résultats de cette recherche ont été publiés dans la revue scientifique Laryngoscope.

http://sante.canoe.com