Honnête et droit


On gagne à rester au honnête, même si parfois, cela est difficile. Sinon, un jour ou l’autre, cela nous retombera en pleine face.
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Honnête et droit

 

 

 

Restez honnêtes et droits peut importe ce qu’on vous fait, ce qu’on vous dit, quitte à croire des menteurs, les mensonges sont toujours rattrapés par la vérité, les masques finissent toujours par tomber, un jour ou l’autre, et ne regrettez jamais d’avoir été une personne entière, même si des gens ont cru s’est joués de vous … en réalité, ils se jouent d’eux mêmes.

Inconnu

Un homme trouve une solution géniale pour garder son chat hors de sa chambre!


Il y a des chats qui sont vraiment futés. Mulder, aime bien aller n’importe dans la maison a quémander des câlins. Le maitre décide de l’enfermer dans la chambre, mais Mulder arrive d’ouvrir sans problème qu’il soit dans ou à l’extérieur de la pièce. La nuit, cela cause un problème quand le maitre veut dormir en paix, Alors il a placé un grand bac d’eau pour empêcher le chat d’ouvrir la porte, peine perdue, au grand soupir de son humain !!
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Un homme trouve une solution géniale pour garder son chat hors de sa chambre!

 

Le Saviez-Vous ► Voilà comment l’humanité a survécu à l’éruption d’un super-volcan il y a 74 000 ans


Il y a 74 000 ans, un super volcan fit éruption en Indonésie. Le climat mondial a été chamboulé laissant peu de chance de survie pour bien des animaux et des humains. Pourtant, en Afrique du Sud, les chercheurs ont découvert que des tributs avaient trouvé refuge dans des grottes près de la mer et se nourrissaient principalement de fruits de mer, alors que les plantes et animaux subissaient le soudain changement climatique
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Voilà comment l’humanité a survécu à l’éruption d’un super-volcan il y a 74 000 ans

 

Crédits : DR

par  Mehdi Karam

Il y a près de 74 000 ans, le supervolcan Toba, situé dans la province du Sumatra du Nord en Indonésie, entrait en éruption.

Les conséquences furent alors terribles : d’un indice d’explosivité estimé à 8 sur l’échelle VEI (soit la plus haute valeur possible) la catastrophe aurait duré deux semaines et causé un hiver volcanique de plusieurs décennies, avant de provoquer un refroidissement global qui a duré un millénaire – et la formation du lac Toba visible ci-dessous, entourant le volcan. Ces changements environnementaux drastiques ont bouleversé les écosystèmes et mis à mal la production alimentaire, décimant alors plusieurs peuples de l’âge de la pierre à travers le monde.

Pourtant, malgré le risque d’anéantissement de la vie sur Terre, plusieurs tribus ont prospéré, rapporte le 12 mars dans Nature une équipe de géologues menée par le Pr Curtis Marean de l’université d’État de l’Arizona.

Crédits : Google Maps

Symbole de l’ampleur de la catastrophe, les chercheurs à l’origine de l’étude ont découvert, dans un abri rocheux au sud de l’Afrique du Sud, des éclats microscopiques de verre volcanique provenant de l’éruption survenue à 9 000 kilomètres de là. Ce petit complexe aurait été habité il y a entre 90 000 et 50 000 ans. Surprise : les chercheurs n’ont trouvé aucun signe probant d’abandon du lieu au moment de l’éruption, comme si la vie avait suivi son cours normal et le business, prospéré.

Quant aux raisons de cette surprenante survie, elle serait due à la localisation en bord de mer de ce refuge, ayant permis aux autochtones de se nourrir principalement de coquillages tandis que les plantes et les animaux subissaient de plein fouet le désastre climatique causé par l’éruption la plus puissante depuis deux millions d’années. Habile.

Source : Nature

http://www.ulyces.co/

Deux épisodes de croisement entre humains modernes et Dénisoviens


L’origine de l’humain de ce que nous sommes aujourd’hui, découle de nos premiers ancêtres qui se croiser quelque part le temps pour former et peupler des pays avec des caractéristiques qui sont resté sur le génome de l’homme d’aujourd’hui
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Deux épisodes de croisement entre humains modernes et Dénisoviens

 

Illustration artistique d'un individu d'une espèce Homo éteinte rappelant l'homme de Denisova.

Illustration artistique d’un individu d’une espèce Homo éteinte rappelant l’homme de Denisova.  Photo : Institut Max Planck

En utilisant une nouvelle méthode d’analyse comparant les génomes des populations humaines modernes à celui des Dénisoviens aujourd’hui disparus, des scientifiques américains ont été surpris de découvrir deux épisodes distincts de croisement génétique entre les deux espèces.

Un texte d’Alain Labelle


Les humains (Homo sapiens) ont coexisté avec les hommes de Néandertal et de Denisova, et avec une autre espèce inconnue à ce jour. Dans les trois cas, il y aurait eu des croisements et des échanges génétiques entre ces espèces du genre Homo.

Le saviez-vous?

  • Les trois espèces se sont séparées il y a environ 400 000 ans;
  • Les Dénisoviens ont quitté l’Afrique vers l’Asie de l’Est;
  • Les Néandertaliens ont mis le cap vers l’Europe et l’ouest de l’Asie;
  • Les Homos sapiens, les ancêtres de l’homme, sont sortis d’Afrique il y a seulement 65 000 ans pour gagner l’Eurasie;
  • Les trois espèces se sont ensuite croisées.

Deux fois plutôt qu’une

Des chercheurs de l’Université de Washington à Seattle ont déterminé que les génomes de deux groupes d’humains modernes provenant d’Océanie et d’Asie de l’Est sont uniques en leur genre, ce qui laisse croire qu’il y a eu deux épisodes distincts d’hybridation avec les Dénisoviens.

Ces travaux publiés dans la revue Cell suggèrent donc une histoire génétique plus diversifiée qu’on ne le pensait auparavant entre les Dénisoviens et l’Homo sapiens.

Ce que l’on savait déjà, c’est que les Océaniens, notamment les Papous, ont des quantités importantes d’ascendance des Dénisoviens. Sharon Browning

En fait, le génome des Papous d’aujourd’hui provient à 5 % de celui de l’homme de Denisova.

Il était aussi connu que celui des Asiatiques en général possédait la trace, à un degré moindre, du même croisement avec les Dénisoviens.

L’hypothèse des scientifiques était que l’ascendance asiatique provenait de la migration de populations océaniennes.

Or, les présents travaux, réalisés auprès de populations humaines d’Asie de l’Est, montrent l’existence d’une deuxième période de croisement avec les Dénisoviens, distincte de celles observées chez les Asiatiques du Sud et les Papous.

Cette ascendance des hommes de Denisova chez les Asiatiques de l’Est semble être un phénomène distinct. Sharon Browning

Mme Browning et ses collègues en viennent à cette conclusion après avoir analysé plus de 5600 génomes provenant d’individus d’Europe, d’Asie, d’Amérique et d’Océanie et les avoir comparés à celui des Dénisoviens.

Ce travail a ainsi permis de déterminer que le génome de l’homme de Denisova est plus étroitement lié à la population d’humains modernes de l’Asie de l’Est qu’aux Papous actuels.

« Lorsque nous avons comparé l’ADN des Papous au génome des Dénisoviens, de nombreuses séquences étaient similaires », explique Sharon Browning.

Toutefois, certaines des séquences d’ADN retrouvées chez les Asiatiques de l’Est, notamment les Chinois Han, les Chinois Dai et les Japonais, étaient beaucoup plus proches des Dénisoviens. Sharon Browning

Notre connaissance du génome de ces hommes provient de restes fossilisés d’un individu découverts dans les montagnes de l’Altaï en Sibérie. Son génome a été publié en 2010, et d’autres chercheurs ont rapidement identifié des segments de son ADN dans plusieurs populations modernes d’Asie et d’Océanie.

Des dents de Dénisoviens.

Des dents de Dénisoviens Photo : iStock/Institut Max Planck

« L’hypothèse est que le mélange avec des Dénisoviens s’est produit assez rapidement après que les humains modernes eurent quitté l’Afrique, il y a environ 50 000 ans, mais nous ne connaissons pas l’endroit exact », affirme Mme Browning.

Dans le futur, les chercheurs prévoient étudier davantage de populations asiatiques et d’autres dans le monde entier, y compris les Amérindiens et les Africains, afin de trouver des preuves de croisement avec d’autres humains archaïques.

L’année dernière, des anthropologues allemands avaient montré l’existence d’un croisement entre les premiers humains et une espèce « fantôme » qui aurait contribué au matériel génétique des ancêtres des personnes d’origine subsaharienne.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/

Le piercing de fiançailles mis à l’index


Il y a des tendances qu’on ne devrait même pas présenter. Un bijou installé sur un implant au doigt en guise de fiançailles. Il y a toujours un risque avec un bague conventionnelle (quoique rare) de l’accrocher et de former un caillot qu’il faut couper la bague. Alors, imaginez un tel bijou qui peut s’accrocher sur des vêtements des meubles etc .. Ce bijou bouge toujours un peu et il y a un risque d’infection
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Le piercing de fiançailles mis à l’index

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Source: Instagram

C’est à la fois une tendance et un moyen avoué de se fiancer à moindre coût: se faire poser un piercing sur le doigt à la place de la bague de fiançailles n’est pourtant pas une idée très judicieuse.

La coutume semble de moins en moins pratiquée par chez nous, mais il existe des pays où il est toujours de bon ton de se fiancer avec son ou sa partenaire avant de commencer à planifier la suite. D’après une étude réalisée chaque année par le site spécialisé The Knot, chaque couple américain qui se fiance dépenserait en moyenne 6 000 dollars rien que pour les bagues de fiançailles – oui, c’est énorme.

Pour les couples disposant d’un budget bien plus limité et/ou souhaitant se singulariser, l’une des possibilités actuellement en vogue est de se faire tatouer un anneau sur le doigt, et désormais de se faire poser un implant au dos d’une des phalanges.

Instagram commence à regorger de clichés souvent regroupés sous le hashtag #fingerpiercing, dans lesquels des amoureux et des amoureuses exhibent leurs doigts fraîchement agrémentés d’un bijou rivé à une base placée sous la peau.

Les spécialistes mettent cependant en garde contre le risque de ce genre d’ornement, même posé dans des salons dignes disposant d’équipements de qualité et respectant es normes d’hygiène. Le problème vient avant tout de la surexposition de nos mains et à leurs mouvements incessants. La probabilité d’infection de ce genre de bijou est extrêmement élevée.

«Un tel implant ne peut pas cicatriser correctement», avertit Matt Jessup, patron d’un salon de tatouage et de piercing dans une interview accordée au Washington Post.

Des zones à proscrire

Jessup ajoute que dans son salon, les demandes d’implants digitaux sont systématiquement refusées en raisons des risques. Le moindre choc peut représenter un danger, et il n’est pas rare que la localisation du bijou change peu à peu, se déplaçant d’un millimètre après l’autre.

Memo Gonzalez, un autre professionnel du piercing basé à Washington, met en garde de façon plus générale contre tous les types de piercings et d’implants pratiqués sur des localisations «où le corps est en mouvement».

Il est d’ailleurs presque aussi dubitatif lorsqu’on lui parle des tatouages de doigts.

«L’encre pénètre moins bien les zones dépourvues de follicules pileux. Et puis ça dépend de ce que vous faites avec vos mains, mais si votre métier consiste à faire la plonge, votre tatouage ne durera pas plus d’une semaine».

http://www.slate.fr/

Une piétonne tuée par une voiture autonome d’Uber


Les concepteurs automobiles font la course pour offrir une voiture autonome sécuritaire, il faut croire que ce n’est pas encore au point. Car une mort de ce genre de technologie est une mort de trop, surtout qu’il y avait quand même un opérateur dans l’automobile
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Une piétonne tuée par une voiture autonome d’Uber

 

Par Rédaction

TEMPE, Ariz. — Le service de police de la municipalité de Tempe, en banlieue de Phoenix en Arizona, a révélé qu’un véhicule autonome de la compagnie Uber a happé mortellement une piétonne lundi.

Selon les autorités, la voiture était en mode autonome, mais un opérateur se trouvait tout de même derrière le volant lorsque la femme qui marchait à l’extérieur d’un passage pour piétons a été frappée.

Le sergent Ronald Elcock a indiqué, par courriel, que l’accident a eu lieu durant la nuit, mais il n’a pas précisé s’il s’est produit dimanche soir ou lundi matin.

La victime a succombé à ses blessures à l’hôpital. Son identité n’a pas été dévoilée.

Il s’agirait du tout premier décès d’un piéton causé par une voiture autonome.

Uber met à l’essai des voitures en mode autonome dans les villes de Tempe et de Phoenix depuis plusieurs mois.

Le président et directeur général d’Uber, Dara Khosrowshahi, a offert ses condoléances à la famille par un message sur son compte Twitter. L’entreprise dit offrir son entière collaboration à l’enquête.

À la suite de cet accident, Uber a décidé de suspendre tous ses essais. D’autres tests de véhicules autonomes se déroulent à Toronto, Pittsburgh et San Francisco.

Les constructeurs automobiles et les entreprises de haute technologie se font la course pour être les premiers à développer un véhicule autonome efficace et sécuritaire.

http://journalmetro.com/

Jeûner pour améliorer votre santé


Le jeûne aurait des effets bénéfiques sur le corps, mais suivi d’une alimentation équilibré. Cependant, certaines personnes ne peuvent faire de jeûne pour des effets secondaires. Un chercheur a créé une diète qui imite le jeûne et aurait certains avantages pour le déclin cognitif, la chimiothérapie … Quoiqu’il en soit, mieux vaut en parler avec son médecin avant d’entreprendre un jeûne
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Jeûner pour améliorer votre santé

 

Une assiette vide, vue de haut

Une assiette vide Photo : iStock

Le jeûne est une pratique ancrée dans de nombreuses religions depuis des millénaires. Il est souvent perçu comme un moyen de purifier le corps et l’esprit. Mais qu’en est-il vraiment de ses bienfaits sur la santé? Depuis quelques années, la science se penche sur les vertus de cette pratique.

Un texte de Bouchra Ouatik, de Découverte

La nourriture occupe une grande partie de nos journées. Aux trois repas quotidiens s’ajoutent souvent des collations pour chasser la faim. Cela paraît normal, puisque manger est essentiel pour vivre. De plus en plus de chercheurs constatent pourtant que la privation de nourriture, de manière contrôlée, peut être bénéfique.

Selon le biochimiste Valter Longo, une des sommités mondiales sur le jeûne, notre corps est fait pour jeûner durant de longues périodes

« Cela fait partie de notre histoire depuis aussi longtemps que la nourriture fait partie de notre histoire. C’est vrai pour tous les organismes », explique celui qui dirige l’Institut sur la longévité de l’Université de Californie du Sud à Los Angeles.

Si vous remontez à plusieurs milliards d’années dans l’évolution, il n’y a pas un organisme – des bactéries aux simples eucaryotes – qui n’a pas jeûné durant de longues périodes. Valter Longo, biochimiste à l’Université de Californie du Sud

Notre corps peut survivre durant des semaines sans nourriture. En temps normal, il utilise ses réserves de glucides, c’est-à-dire de sucres, comme principale source d’énergie. Au-delà de 24 heures, ces réserves sont épuisées et ce sont alors les réserves de lipides, c’est-à-dire de graisses, qui deviennent la principale source de carburant.

Jeûner pour perdre du poids

L’approche populaire pour perdre du poids consiste à réduire sa consommation quotidienne de calories et à faire plus d’exercice. Cependant, cette méthode a des limites, explique le cardiologue Martin Juneau, directeur de la prévention à l’Institut de cardiologie de Montréal.

« Quand vous mangez moins, votre métabolisme baisse. Notre métabolisme de base, c’est ce qui fait qu’on brûle la majorité de nos calories. S’il baisse, c’est difficile de perdre du poids », souligne-t-il.

Le jeûne a cependant l’effet contraire.

« Quand vous jeûnez complètement, l e métabolisme augmente, donc c’est ça la grosse différence », ajoute le cardiologue.

Le Dr Juneau, qui s’intéresse de près aux recherches sur le jeûne, cite d’autres bienfaits pour la santé.

« Le jeûne est très efficace pour baisser le niveau d’insuline, explique-t-il, ce qui est intéressant pour ce que l’on appelle la résistance à l’insuline, qui est à la base de beaucoup de problèmes métaboliques, dont le syndrome métabolique, l’obésité et le diabète. »

Certains adeptes du jeûne le pratiquent durant plusieurs jours consécutifs, en ne buvant que de l’eau. Cependant, un autre type de jeûne, dit intermittent, gagne aussi en popularité.

« Ce que l’on voit beaucoup dans la littérature scientifique en ce moment, c’est le jeûne intermittent, où on alterne des journées d’alimentation normale avec des journées très très réduites en calories ou de jeûne complet. »

Ça ne sert absolument à rien d’utiliser le jeûne, qu’il soit intermittent ou complet, si c’est pour une fois ou deux fois ou pour perdre quelques livres qu’on va évidemment reprendre quelques mois plus tard si on arrête. Dr Martin Juneau, directeur de la prévention à l’Institut de cardiologie de Montréal

Jeûner pour rajeunir ses cellules

Selon Valter Longo, le jeûne serait une des clés pour vivre plus longtemps en santé. Le biochimiste, qui présente ses recherches dans son récent livre The Longevity Diet (« la diète de la longévité »), explique que la privation de nourriture amène les cellules à se régénérer.

« [Lors d’un jeûne], notre corps détruit ses composants de manière coordonnée; par exemple, une partie des muscles, une partie du foie, une partie du système immunitaire, et ainsi de suite, dit-il. Il détruit aussi une partie de chaque cellule. C’est ce qu’on appelle l’autophagie. Puis, il s’en sert comme source d’énergie. Lorsque vous mangez à nouveau, tout cela est reconstruit. »

Durant un jeûne, le corps a tendance à détruire les cellules endommagées avant les cellules saines, indique le chercheur.

Une diète qui imite le jeûne

Le jeûne strict où l’on ne boit que de l’eau est cependant très difficile à suivre et il comporte des risques pour la santé.

Le jeûne à l’eau ne devrait pas être fait en dehors d’une clinique, car il peut y avoir des effets secondaires comme l’hypotension et l’hypoglycémie. Les gens peuvent s’évanouir. Valter Longo, biochimiste à l’Université de Californie du Sud

C’est pour éviter ces effets secondaires que Valter Longo a développé une approche qu’il appelle fast-mimicking diet ou « diète imitant le jeûne ». Ce plan alimentaire faible en calories a été conçu pour plonger le corps dans un état physiologique semblable au jeûne, tout en lui fournissant les nutriments essentiels.

« Nous avons développé une diète qui imite le jeûne et qui est faible en protéines, faible en sucres et riche en lipides, explique-t-il. Elle contient 66 ingrédients différents, dont chacun a été développé pour faire croire au corps qu’il jeûne, alors qu’en réalité, vous mangez. Il y a moins de calories que la normale, entre 800 et 1100 calories par jour. »

Valter Longo a mené une étude sur une centaine de participants qui ont suivi cette diète une semaine par mois. Au bout de trois mois, ils avaient perdu en moyenne trois kilos, réduit leur taux de cholestérol et leur pression artérielle et amélioré leur glycémie.

Depuis, cette diète imitant le jeûne a été commercialisée sous le nom de Prolon et aux États-Unis, de nombreux médecins la recommandent à leurs patients.

Atténuer les effets de la chimiothérapie

À travers ses recherches, Valter Longo a démontré que la diète imitant le jeûne peut aider à mieux résister aux effets secondaires de la chimiothérapie. Après avoir mené des études sur des souris soumises à des traitements contre le cancer, le chercheur a constaté que les rongeurs en état de jeûne étaient en meilleure santé après les traitements que ceux qui ont mangé normalement.

Le jeûne rend aussi les cellules cancéreuses plus vulnérables à la chimiothérapie. Lorsque le corps est privé de glucides, les cellules saines parviennent à utiliser les lipides comme source d’énergie alternative. Les cellules cancéreuses, quant à elles, n’ont pas cette capacité et se retrouvent donc affaiblies.

« J’utilise l’analogie d’une personne qui court dans le désert, illustre Valter Longo. Elle va finir par mourir. Mais si elle s’arrête pour chercher de l’ombre et de l’eau, elle peut survivre. C’est la réponse des cellules normales lors du jeûne. Elles s’arrêtent et elles attendent. Les cellules cancéreuses refusent de le faire et elles continuent. »

Chez les souris, cela fonctionne remarquablement bien, en les protégeant des effets secondaires de la chimiothérapie et en rendant celle-ci plus efficace. En combinant les médicaments contre le cancer avec la diète imitant le jeûne, nous observons une survie sans récidive même dans les cas de métastases. Valter Longo, biochimiste à l’Université de Californie du Sud

Sur l’humain, des études cliniques ont démontré que le jeûne pouvait atténuer les effets secondaires de la chimiothérapie, mais elles n’ont pas encore démontré d’effet sur les tumeurs.

La diète cétogène : une solution de rechange au jeûne

Le jeûne a aussi un effet sur le cerveau. Lorsqu’il est privé de nourriture, notre corps produit des molécules appelées « cétones » à partir de ses réserves de lipides. Les cétones deviennent alors la principale source d’énergie du corps en l’absence de glucose.

En raison de l’apport en cétones au cerveau, le jeûne a pour effet de faire cesser les convulsions chez les personnes épileptiques, un phénomène qui était déjà observé dans l’Antiquité.

Dans les années 1920, le médecin américain Russell Wilder a développé une diète appelée « cétogène » qui reproduit les effets du jeûne pour traiter l’épilepsie. Cette diète très riche en lipides et très faible en glucides pousse le corps à produire des cétones.

Sous cette diète, 90 % de l’alimentation quotidienne doit provenir de matières grasses, sous forme de produits laitiers, d’huile, de mayonnaise, de noix et d’avocat, par exemple. Les aliments contenant des glucides – comme les fruits, les céréales et les légumineuses – doivent être limités à quelques grammes par jour.

Au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, à Montréal, la neuropédiatre Anne Lortie prescrit cette diète à ses patients épileptiques lorsque les médicaments ne font pas effet. Elle indique qu’en plus de réduire les convulsions chez 60 % des patients, la diète cétogène améliore les facultés cognitives de certains d’entre eux.

 

Il y a 30 % des enfants qui vont [connaître une amélioration] aussi au niveau de leur comportement, de leur éveil intellectuel, de leur curiosité, parce que, bien souvent, ce sont des enfants avec un handicap neurologique beaucoup plus global. Dre Anne Lortie, neuropédiatre au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine

Lutter contre l’Alzheimer

Le succès de la diète cétogène pour l’épilepsie est tel que l’effet des cétones est maintenant étudié pour d’autres problèmes neurologiques. À l’Université de Sherbrooke, le chercheur en physiologie Stephen Cunnane s’intéresse au potentiel de ces molécules pour ralentir le déclin cognitif.

Avec l’âge, le cerveau perd graduellement sa capacité à utiliser le glucose comme source d’énergie, ce qui peut accélérer la progression de maladies neurodégénératives comme l’alzheimer. Dans ses travaux, le chercheur constate toutefois que la capacité du cerveau à utiliser les cétones comme source d’énergie demeure intacte.

Le chercheur a mené une étude sur les facultés cognitives de personnes âgées ne souffrant pas encore d’alzheimer. Durant six mois, les participants ont consommé une boisson à base d’huile MCT, ou huile de triglycérides à chaîne moyenne, un produit dérivé de l’huile de noix de coco.

« Le MCT, c’est la seule façon de produire les cétones à part un jeûne ou une diète cétogène », explique Stephen Cunnane.

 

Au bout de six mois, le chercheur a constaté des progrès au niveau des facultés cognitives des participants.

« On a vu des changements dans certains résultats, surtout pour la mémoire qu’on appelle épisodique et le fonctionnement exécutif », explique-t-il.

Ces facultés déclinent chez les personnes atteintes d’alzheimer.

Je pense que les cétones sont essentielles pour venir à la rescousse énergétique du cerveau et permettre à d’autres approches, même pharmaceutiques éventuellement, d’être plus efficaces. Stephen Cunnane, chercheur en physiologie, Université de Sherbrooke

Certaines études démontrent également que les cétones peuvent avoir un effet bénéfique dans le traitement de la maladie de Parkinson ou encore pour aider au rétablissement après un traumatisme crânien, ajoute Stephen Cunnane.

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Cette patte de moa momifiée pourrait permettre aux scientifiques de le ressusciter


Il y a plusieurs siècles que le moa a disparu. Les archéologues ont trouvé une patte de moa quasi-intact et les scientifiques ont presque fini son génome et certains d’entre eux veulent le ressuscité, Encore une fois, je considère que nous sommes mieux de s’occuper des animaux qui sont en voie de disparition que ceux qui sont disparus. Le faire revenir, je suis d’avis que cela pourrait affecter l’écosystème qui déjà est en souffrance avec le déséquilibre des disparitions des habitats naturelles et des animaux en difficultés
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Cette patte de moa momifiée pourrait permettre aux scientifiques de le ressusciter

 

Crédits : Ryan Baumann

Crédits : Ryan Baumann

par  Malaurie Chokoualé

Dans une étude publiée le mois dernier, des chercheurs de l’université Harvard expliquent avoir réuni la quasi-intégralité du génome d’un animal dont le dernier spécimen a disparu à la fin du XIIIe siècle en Nouvelle-Zélande : le moa.

Cette réussite rapproche un peu plus les scientifiques d’une expérience à la Jurassic Park : un processus de « dé-extinction » qui permettrait de ramener à la vie des espèces éteintes en les plaçant dans l’œuf d’une espèce vivante. L’ADN de ce moa a été reconstruit à partir d’une patte momifiée de l’animal conservée au Musée d’histoire naturelle de Londres.

Quand les marins polynésiens se sont installés en Nouvelle-Zélande, entre 1250 et 1300, ils ont chassé de manière intensive la faune locale – dont les neufs espèces de moa. Parmi ces espèces, le moa géant était considéré comme le plus grand oiseau au monde. Ressemblant probablement à une autruche, les femelles – plus grandes que les mâles – auraient mesuré jusqu’à trois mètres de haut. Ces oiseaux fossiles, incapables de voler, ont néanmoins rapidement disparu, sans pouvoir résister aux Maoris, cet ennemi inconnu.

La disparition du moa est au centre d’un désaccord scientifique : selon certains, elle serait l’extinction d’un spécimen de la mégafaune provoquée par l’homme la plus rapide documentée à ce jour, quand l’action de l’homme ne serait pour d’autres qu’un facteur parmi d’autres (maladies, éruption volcanique, …). Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, personne ne sait exactement à quoi ressemblait un moa. Les seuls indices de leur apparence sont des fossiles conservés un peu partout à travers le monde.

Il y a quelques décennies, des archéologues ont trouvé une griffe de moa presque intacte avec des plumes, des écailles et même des muscles. Des scientifiques l’ont depuis analysée dans l’espoir de séquencer le génome de l’animal. Après des années de travail, c’est désormais chose faite. C’est la première fois que des chercheurs possèdent un génome complet sur cette branche éteinte de l’évolution des oiseaux. Si certains soutiennent que des espèces éteintes ne devraient pas être « ressuscitées » de peur de perturber les écosystèmes modernes, pour une autre partie du monde scientifique, il s’agirait d’un significatif pas en avant.

Sources : Statnews / Bioxiv

http://www.ulyces.co