La roue tourne


Moi, je suis certaine que tout ce que l’ont dit, ce que l’on fait nous revient un jour ou l’autre, même si ce n’est pas toujours évident ou que cela prend du temps
Nuage

 

La roue tourne

 

Dans la vie, tout revient : la méchanceté à l’expéditeur, l’amour à ceux qui l’ont donné, les mensonges à ceux qui les ont dit …. Car on le sait bien, la roue tourne pour tous !

Inconnu

Le Saviez-Vous ► Toutes les fois où la technologie devait changer le travail… et ne l’a pas fait


Bien que la technologie a enlevé des emplois, il en a quand même créé d’autres pour le meilleur ou pour le pire. Néanmoins, les emplois perdus font mal a ceux qui ne roulent pas sur l’or. Mais les prédictions de nouvelles technologies ont toujours été sources d’inquiétudes, Même Socrate était inquiet que les gens apprennent simplement à écrire …
Nuage
 

 

Toutes les fois où la technologie devait changer le travail… et ne l’a pas fait

 

/

Robots | Roos Mei via Flickr CC License by

Repéré par Camille Jourdan

Le téléphone qui donne un sixième sens aux entrepreneurs ou des hélicoptères comme moyen privilégié de transports en commun; les prédictions sur le «travail du futur» n’ont pas toutes vu le jour.

 

Repéré sur BBC

On ne peut pas nier que les nouvelles technologies, de l’imprimerie à l’intelligence artificielle en passant par Internet, ont révolutionné -et révolutionnent encore- le travail. Mais certains espoirs et craintes vis-à-vis de ces innovations sont loin d’avoir été concrétisés. Dans une frise chronologique, la BBC répertorie toutes ces fois où les nouvelles technologies devaient changer nos métiers.

Et les prédictions remontent bien avant Internet. Déjà en 370 avant Jésus Christ, Socrate voyait d’un mauvais œil l’idée que tous les hommes apprennent à écrire:

«Ils cesseront de faire travailler leur mémoire parce qu’ils compteront sur ce qu’ils ont écrit.»

L’écriture a tout de même été bien pratique pour, c’est vrai, se souvenir de tels propos. Dans la même optique, aux 15e et 16e siècles, des intellectuels s’inquiétaient des effets de l’abondance de livres, qui pourraient nous «perturber» voire nous rendre «barbares».

Les robots, déjà le dilemme entre ennemis ou espoirs

Très tôt, la robotisation a suscité des craintes et des espoirs, nous rappelle cette infographie. D’un côté, Elisabeth I avait peur que les machines à coudre ne réduisent à la mendicité ses sujets, et de l’autre, au début du 20e, on rêvait de robots qui nous couperaient les cheveux.

Un peu plus tard, ce sont les transports en commun qui font rêver: on ne vous a jamais parlé des bus aériens, qui transporteraient, en l’an 2000, quelque 200 passagers à la fois? Ni des hélicoptères privés? C’était le futur imaginé par le magazine Popular Mechanics en 1950. Toutefois, il nous reste une dizaine d’années pour avoir (enfin) nos petits jets privés pour nous déplacer le week-end, comme l’imaginait un politicien britannique en 1930.

La femme du futur, loin de celle d’aujourd’hui

Certaines prédictions font rire un peu plus jaune. En effet, au milieu du 20e siècle,

Associated Press voyait la femme de l’an 2000 présente «aux plus hauts niveaux des groupes de finance, d’affaires et de gouvernements. Elle pourrait même être présidente», s’aventurait l’agence de presse.

Si certaines femmes ont heureusement accédé à ces statuts, c’est loin d’être la majorité. Tout comme les femmes ne chaussent pas encore toutes du 45, comme le prévoyait également Associated Press..!

Les espoirs déchus… vraiment morts?

On a aussi rêvé, à la fin du 19e et au début du 20e à une société où l’on travaillerait moins.

«Quinze heures par semaine», prédisait Keynes, quand l’écrivain Edward Bellamy parlait de retraite à 45 ans dans un roman d’anticipation.

Pas sûr que l’on aille dans ce sens-là, bien au contraire; ceux qui osent parler de retraite à 60 ans ou de semaine de 30 ou 32 heures sont aujourd’hui souvent taxés d’utopisme… En France du moins, car l’utopie est dans certains cas devenue réalité, même si l’on n’atteint pas encore le niveau prédit par Keynes.

Enfin, si la dernière prédiction avortée repérée par la BBC s’était concrétisée, il vous serait aujourd’hui impossible de lire cet article: Internet aurait explosé en 1996.

 

http://www.slate.fr/

L’expression des gènes de l’astronaute Scott Kelly modifiée par l’espace


Scott Kelly et Mikhail Kornienko ont passé 340 jours dans l’espace à bord de la SSI, un record battu du plus long temps sans interruption. Scott a un frère jumeau Mark, les scientifiques on comparer les effets physiologiques et psychologiques d’un long séjour dans l’espace alors que l’autre est sur terre. Bien que l’analyse prendra encore plusieurs années, ils savent déjà entre autres que des gènes liés au système immunitaire et aux mécanismes inflammatoires ont de grandes différences, mais ne sont pas irréversibles, car quelques semaines plus tard cela s’est rétabli.
Nuage

 

L’expression des gènes de l’astronaute Scott Kelly modifiée par l’espace

 

Scott et Mark Kelly

Scott et Mark Kelly sont de vrais jumeaux et sont tous deux astronautes.

NASA

Par Joël Ignasse

Après un an passé dans l’espace, Scott Kelly n’a plus exactement le même profil biologique et génétique que son frère jumeau resté sur Terre.

En mars 2016, Scott Kelly et Mikhail Kornienko sont revenus sur Terre après avoir passé 340 jours dans l’espace à bord de la Station spatiale internationale. Ils ont ainsi battu le record de la plus longue période ininterrompue passée à bord de l’avant-poste orbital depuis le premier visiteur en 2000. Leur mission avait pour but d’étudier les effets physiologiques et psychologiques d’un séjour prolongé dans l’espace, en vue de préparer une mission habitée vers la planète Mars. Mais si les deux astronautes se sont chacun prêtés tout au long de leur séjour en orbite et depuis leur retour sur Terre a des centaines de tests, c’est le « patient » Scott Kelly qui présente le plus d’intérêt aux yeux des médecins. Car ce dernier a un frère jumeau, Mark, également astronaute mais à la retraite depuis quelques années.

L’espace stresse

Mark, le jumeau terrestre, a ainsi subi les mêmes tests que son frère. Les (vrais) jumeaux ayant un profil génétique identique, c’est une occasion unique d’étudier d’éventuelles disparités dans l’expression des gènes causées par les radiations ou la microgravité. Mais vu le nombre d’expériences qui ont été menées, il faudra des années avant d’avoir des résultats complets. Cependant plusieurs conclusions ont déjà été communiquées dès 2017, dans un article publié par la revue Nature et lors d’un meeting qui s’est tenu le 26 janvier 2017 à Galveston, au Texas.

Ces premières conclusions ont révélé que l’organisme vivait le séjour dans l’espace comme un stress majeur et réagissait en conséquence. De nombreuses différences ont ainsi été constatées entre le jumeau qui a séjourné dans l’espace et celui resté sur Terre. Elles se situent au niveau de l’expression des gènes, de la méthylation de certains groupements ADN et affectent aussi d’autres paramètres biologiques. Ce sont sur les gènes liés au système immunitaire et aux mécanismes inflammatoires que les plus importantes différences d’expressions ont été identifiées. Toutefois la plupart des variations observées ont été réversibles quelques semaines après le retour de Scott Kelly sur Terre. 

Scott Kelly

Scott Kelly à bord de l’ISS. Crédit : Nasa

7% des gènes ont conservé une trace durable

La plupart mais pas toutes : six mois après son retour sur Terre, 7% des gènes de Scott ont conservé une trace durable de son séjour spatial et ne s’expriment plus tout à fait comme ceux de son jumeau, confirmait la Nasa en janvier 2018. Les gènes concernés sont liés à son système immunitaire, à la réparation de l’ADN, aux réseaux de formation osseuse, à l’hypoxie et à l’hypercapnie (manque d’oxygène et excès de CO2). Dans un communiqué, la Nasa souligne que ce niveau de variation est plutôt faible et que des populations humaines vivant en altitude ou les plongeurs pouvaient avoir un même niveau de changements.

Les biologistes ont aussi remarqué, et c’est un phénomène tout à fait inattendu, que les télomères de Scott s’étaient allongés dans l’ISS. Les télomères sont composés d’une séquence d’ADN courte répétée plusieurs fois et ils coiffent l’extrémité des chromosomes. Leur longueur diminue au fil du temps et des divisions cellulaires et leur raccourcissement entraine le vieillissement cellulaire. Leur rôle semble donc majeur dans la sénescence mais la compréhension de ce mécanisme est loin d’être complète.

Ceux de Scott se sont donc allongés dans l’espace mais cette modification n’a pas perduré : deux jours après son atterrissage ils étaient déjà en train de raccourcir. D’autres subtils changements dans les analyses biologiques existent aussi, ils ne sont pas encore tous listés et certains témoignent, comme la longueur des télomères et l’élévation des niveaux sanguins de folates, d’une amélioration de l’état de santé de Scott Kelly. Ils ne semblent pas liés à la vie en impesanteur en soi mais au régime drastique (sports et réduction calorique) que subissent les astronautes en mission.

Pour le moment, toutefois, aucune conclusion définitive ne peut être tirée de ces conclusions préliminaires. Une autre grosse vague de résultats est attendue pour la fin de l’année 2018 mais les études sur les deux jumeaux vont se prolonger pendant encore trois ans. L’étude de leur cas, unique dans l’histoire spatiale, va permettre de mieux organiser les missions longues durée dans l’espace, notamment le voyage vers Mars. 

https://www.sciencesetavenir.fr/

«Katie», la nouvelle et terrifiante «drogue zombie»


Comme s’il n’y en avait pas assez de drogue sur le marché noir. Pour faire un trip, plus long, les trafiquants ne se gênent pas pour faire des mélanges avec n’importe quoi. Katie est un mélange de marijuana, Spice, tabac, feuilles de bananier, produits chimiques contenus dans les insecticides en aérosol. Les médecins doivent essayer de prévoir quelle drogue sera à la mode pour mieux répondre aux overdoses.
Nuage

 

«Katie», la nouvelle et terrifiante «drogue zombie»

 

/

C’est ce qu’on appelle voir rouge. | Ben Mortimer via Flickr License by

Repéré par Aurélie Rodrigues

À Indianapolis, une nouvelle drogue fait des ravages: elle s’appelle «Katie», et elle est loin d’être friendly…

«Katie» n’est pas une drogue ordinaire. Sa composition est particulière: un mélange de plusieurs substances –marijuana, Spice, tabac et même des feuilles de bananier– et de produits chimiques contenus dans les insecticides en aérosol.

Un cocktail qui garantit «quarante-cinq minutes de trip qui vous laisse catatonique» comme l’indique Scott Lebherz, pompier à Indianapolis, dans une interview pour l’hebdomadaire local The Indianapolis Star.

USA Today explique qu’après avoir pris «Katie», certains toximanes se tordent de douleur sur le sol, les yeux écarquillés, luttant pour respirer… Ils transpirent et convulsent. D’autres tiennent à peine debout et peinent à se déplacer, à l’image des zombies des films et séries télé.

Mélanger des drogues avec des produits chimiques: une pratique commune chez les trafiquants

Les nouvelles drogues comme «Katie» représentent toujours un défi pour les médecins: soigner les drogués est bien plus difficile quand on ne sait pas quelles substances ont été ingérées. D’autant plus que les compositions des drogues changent continuellement… Pour le personnel médical, il est presque impossible de prédire le nouveau produit à la mode, et la meilleure manière de réagir en cas de problème.

«On essaie de rester à jour à propos des nouvelles tendances en matière de drogue pour mieux être préparés», précise tout de même Dan O’Donnell, le directeur médical de la caserne de pompier.

Au mois de janvier dernier, les services d’urgences à Indianapolis ont dû faire face à dix-sept cas d’overdoses provoquées par «Katie»… Sans toutefois déplorer de décès.

Suite à ces overdoses, le département de police d’Indianapolis a cherché à remonter la filière de «Katie». Leur investigation les ont conduits à plusieurs planques de drogues situées à l’est de la ville:

«Ce n’est pas inhabituel de voir des drogues coupées avec des produits chimiques. Les dealers sont prêts à tout pour faire du profit», explique Daniel Rusyniak, directeur médical de l’Indiana Poison Center.

Pour Dan O’Donnell, l’argent n’est pas la seule ambition des trafiquants:

«Souvent, l’ajout d’une nouvelle substance vise à améliorer et prolonger le trip.»

Very bad trip

Au Tennessee, l’année dernière, un homme en plein trip est entré par effraction et a tenté de se trancher la gorge devant une famille assise à table. Après son arrestation, il a confié avoir fumé un mélange de méthamphétamine et de spray insecticide.

Les pyréthrinoïdes –les composés actifs dans les insecticides– provoquent une détresse respiratoire et des convulsions. Dans certains cas, ils peuvent entraîner un coma.

«C’est pour ça que nous les utilisons sur les insectes. Ils sont hyperstimulés et meurent suite à ces spasmes», déplore Daniel Rusyniak.

Les consommateurs sont souvent conscients des dangers et des risques associés à la prise de produits chimiques. Malgré tout, ces drogues répondent à un besoin de trip immédiat: l’addiction passe souvent avant la raison.

http://www.slate.fr/

Les plus grands animaux terrestres sont-ils déjà condamnés ?


Il y a eu 5 extinctions de masse sur la Terre, la dernière date est d’environs 66 millions d’années à l’époque des dinosaures. L’humain n’était pas en cause, sauf que maintenant, nous sommes responsables d’une extinction de masse chez les animaux que les scientifiques appelle la mégafaune
Nuage

 

Les plus grands animaux terrestres sont-ils déjà condamnés ?

Aujourd'hui, la mégafaune est victime de risques multiples... (PHOTO ARCHIVES AP)

Aujourd’hui, la mégafaune est victime de risques multiples liés à l’expansion humaine, de la perte de son habitat au braconnage, en passant par les conflits avec l’élevage, et par exemple, pour l’ours polaire, le changement climatique.

PHOTO ARCHIVES AP

MARLOWE HOOD

Agence France-Presse

PARIS

Fauves, ours, loups, mais aussi bisons, zèbres, rhinocéros, éléphants, girafes, hippopotames, grands singes… La majorité des 101 espèces de grands herbivores et carnivores terrestres sont en danger et certaines sont déjà condamnées à l’extinction.

Selon la définition communément acceptée, la «mégafaune» terrestre inclut carnivores d’au moins 15 kilos et grands herbivores de plus de 100 kilos, soit un total relativement modeste de 101 espèces.

Mais trois-cinquièmes de ces créatures emblématiques sont classées comme menacées par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), dont plus d’une dizaine dans la catégorie «en danger critique» ou «éteinte à l’état sauvage».

«Les scientifiques responsables de la conservation vont bientôt être occupés à écrire des nécrologies pour des espèces ou des sous-espèces de mégafaune au fur et à mesure qu’elles disparaissent de la planète», se lamente Bill Ripple, de l’université de l’Oregon, principal auteur d’un appel signé en décembre par plus de 15 000 de ses collègues mettant en garde l’humanité.

Nouvelle mauvaise nouvelle cette semaine: Sudan, le dernier mâle rhinocéros blanc du Nord est mort à l’âge de 45 ans dans un zoo au Kenya alors qu’il restait encore au moins 700 de ses congénères dans la nature au moment de sa naissance.

Alors les spécialistes, autrefois mesurés, ne mâchent plus leurs mots.

«Sous nos yeux»

Pour les uns, l’antilope Addax du Sahara est «vouée à l’extinction». Pour d’autres, le gorille de l’Est, aussi chassé pour sa viande, «n’est qu’à un pas» de la disparition, comme les orangs-outans de Bornéo et Sumatra.

Des animaux fascinants encore suffisamment nombreux pour attirer des millions de touristes en Afrique chaque année sont aussi en déclin.

Les populations de lions, rhinocéros et guépards ont ainsi chuté de plus de 90% au cours du siècle dernier; le nombre de girafes, désormais classées «vulnérables», a baissé de 40% en 30 ans ; et 30% des ours polaires risquent de disparaître d’ici le milieu du XXIe siècle.

«Il est très possible que nous voyions ces géants s’éteindre dans la nature pendant notre vie, sous nos yeux», explique la directrice de l’IUCN Inger Andersen.

Et le contexte plus large n’est pas encourageant.

Les scientifiques sont d’accord pour dire qu’une nouvelle «extinction de masse» a commencé, qui voit des espèces de toutes sortes et de toutes tailles disparaître 100 fois plus vite que la normale.

La Terre a connu jusqu’à présent cinq extinctions de masse, la dernière en date, celle des dinosaures, remontant à 66 millions d’années.

Aujourd’hui, la mégafaune est victime de risques multiples liés à l’expansion humaine, de la perte de son habitat au braconnage, en passant par les conflits avec l’élevage, et par exemple, pour l’ours polaire, le changement climatique.

«Savane silencieuse»

«La première menace à laquelle fait face la faune d’Afrique est que nous la mangeons», note Paul Funston, directeur du programme lions de l’ONG Panthera. Une situation décrite dans certaines zones comme «le syndrome de la savane silencieuse».

«Certaines zones protégées ont l’air totalement intactes, les bois, les oiseaux, les abeilles, tout est là. Mais les grands mammifères ont disparu, parce qu’ils ont été mangés», poursuit Funston, notant l’augmentation de la population sur le continent.

Malgré le constat lugubre, les défenseurs de l’environnement ne perdent pas espoir et ont permis à certaines espèces de se reprendre du poil de la bête.

Mais ils doivent aussi être réalistes, souligne Michael Knight, qui dirige le groupe de l’IUCN chargé des rhinocéros africains.

«L’Afrique ne correspond plus au rêve de paysages ouverts où courent des animaux sauvages», insistent-ils. Et dans 50 ans, «les défis vont être dix, ou peut-être cinquante fois, plus difficiles».

Pour Paul Funston, la solution viendra d’investissements stratégiques dans des parcs nationaux, alors que des études montrent un lien entre les sommes investies au km2 et les taux de survie des espèces protégées.

«Nous sommes presque prêts pour le triage», explique-t-il. «Pour les lions, c’est fait, nous avons identifié 14 zones clé où l’argent doit être concentré».

Mais «nous avons un besoin urgent de nous éloigner d’une approche par espèce», insiste l’expert.

http://www.lapresse.ca

Une expérience cannibale dans un musée en Lettonie


On peut faire n’importe quoi sous le signe de l’art. C’est vraiment dégoutant, de couper un bout de chair d’une femme et d’un homme. Pour faire manger cette chair au sexe opposé, Tout cela pour se demander si nous manquerions de nourriture, si nous serions prêts au cannibalisme
Nuage

 

Une expérience cannibale dans un musée en Lettonie

 

 

L’artiste letton Arturs Berzins a mis en scène une expérience cannibale dans un musée de Riga, rapporte le Daily Mail.

Devant quelques personnes au coeur bien accroché, une personne vêtue d’une combinaison blanche a coupé un bout de peau de deux acteurs (un homme et une femme) pour ensuite faire manger ces échantillons de chair humaine passés au préalable à la poêle.

Diffusé en live sur Facebook, le « performance » a choqué de nombreux internautes et des plaintes sont arrivées jusqu’aux autorités lettonnes. Celles-ci peinent cependant à trouver quoi que ce soit à charge de l’artiste, les acteurs étant volontaires.

Arturs Berzins entendait avec cette mise en scène ésotérique interpeller le public sur ce qui arriverait à l’humanité si les sources mondiales de nourriture s’épuisaient. Le spectacle suggèrant qu’on devrait peut-être recourir au cannibalisme… On espère vraiment qu’il se trompe.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/

L’humanité menace son propre bien-être en surexploitant la planète


On ne peut pas revenir en arrière, car nous sommes en plein changement climatique. Cependant, pour nos enfants et ceux qui suivront, nous devons agir pour empêcher que tout s’écroule à cause de notre inaction, en temps qu’individu, en temps qu’État.
Nuage

 

L’humanité menace son propre bien-être en surexploitant la planète

 

Le troupeau de caribous de la rivière George  au Labrador est maintenant estimé à moins de 9 000 bêtes. On en comptait 27 000 en 2012 et 800 000 au début des années 90.

Le troupeau de caribous de la rivière George au Labrador est maintenant estimé à moins de 9 000 bêtes. On en comptait 27 000 en 2012 et 800 000 au début des années 90.  Photo : Gracieuseté de Brandon Pardy

L’humanité menace son propre bien-être en surexploitant la planète et en provoquant un déclin de la faune et de la flore dans toutes les régions du monde, confronté à une extinction majeure d’espèces, la première depuis la disparition des dinosaures, selon une vaste enquête scientifique révélée vendredi.

AGENCE FRANCE-PRESSE

« Nous sommes en train de saboter notre propre bien-être à venir! » a déclaré à l’AFP Robert Watson, président de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), à l’origine de cette enquête.

Si rien n’est fait pour enrayer la tendance, la ressource en poissons de la région Asie-Pacifique sera ainsi épuisée d’ici 30 ans et jusqu’à 90 % de ses coraux gravement détériorés d’ici 2050.

En Afrique, ce sont plus de la moitié des espèces d’oiseaux et de mammifères qui seront perdues d’ici 2100, avertit cette étude compilée pour l’IPBES dans quatre énormes rapports régionaux longs de 600 à 900 pages.

La biodiversité – l’indispensable variété des formes de vie sur la Terre – continue à décliner dans chaque région du monde, réduisant significativement la capacité de la nature à contribuer au bien-être de la population. Cette tendance alarmante menace des économies, des moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et la qualité de vie des populations partout.

Extrait du rapport de l’IPBES

Durant trois ans, plus de 550 chercheurs ont travaillé bénévolement sur ces évaluations régionales, qui synthétisent les données d’environ 10 000 publications scientifiques, sur les Amériques, l’Afrique, l’Asie-Pacifique et l’Europe-Asie centrale. Le résultat final couvre la totalité de la Terre, hormis les eaux internationales des océans et l’Antarctique.

Une barrière de corail, sous l'eau.

Dans les Seychelles, dans l’océan Indien, des mesures ont été prises pour protéger les barrières de corail, victimes du réchauffement des océans. Photo : La Presse canadienne/AP/The Ocean Agency

Les rapports ont été passés au peigne fin par plus de 750 experts et décideurs de 115 des 129 pays membres de l’IPBES réunis toute la semaine à huis clos à Medellin, en Colombie. Ils en ont rédigé des synthèses d’une trentaine de pages chacune, négociées mot par mot, pour orienter les dirigeants en matière de protection de la biodiversité.

« Trop de gens pensent encore que l’environnement est un luxe. Mais ce n’est pas le cas! » a déploré M. Watson, en faisant le lien entre « biodiversité et changement climatique que nous devons considérer ensemble ».

En Europe et en Asie centrale, « la population de la région consomme plus de ressources naturelles renouvelables que ce qu’elle produit », a pour sa part précisé le professeur suisse Markus Fischer.

Avant cette VIe session, l’IPBES avait déjà averti que la Terre est confrontée à une « extinction massive » d’espèces, la première depuis la disparition des dinosaures il y a environ 65 millions d’années et la sixième en 500 millions d’années.

« Avec les effets croissants du changement climatique […] cette perte pourrait atteindre 40 % d’ici 2050 » dans les Amériques où elle s’élève déjà à 31 %, a-t-elle souligné vendredi pour cette région.

Au cours du siècle écoulé, deux espèces de vertébrés ont disparu chaque année en moyenne sur la Terre. Une autre est sur le point de disparaître avec la mort récente de Sudan, célèbre rhinocéros blanc du Kenyaet dernier mâle de son espèce, décimée par le braconnage et dont il ne reste que deux femelles.

« Si nous continuons ainsi, oui, la sixième extinction, la première causée par les humains, va se poursuivre », a averti M. Watson, ajoutant toutefois que « la bonne nouvelle, c’est […] qu’il n’est pas trop tard ».

Car les rapports de l’IPBES suggèrent aussi des pistes pour minimiser l’impact des activités humaines sur l’environnement : créer davantage d’aires protégées, restaurer les zones dégradées et développer l’agriculture durable.

« Nous devons prendre la biodiversité en compte dans notre façon de gérer l’agriculture, la pêche, la forêt, la terre », a expliqué le président de l’IPBES, conscient que la population mondiale va continuer à croître, donc ses besoins aussi.

Le monde gaspille environ 40 % de la nourriture qu’il produit […]. Si nous pouvions réduire le gaspillage de nourriture, nous n’aurions pas nécessairement à doubler sa production dans les 50 prochaines années. Robert Watson, président de l’IPBES

Lundi, l’IPBES lancera un cinquième rapport, le premier du genre sur l’état des sols de la planète, dégradés par la pollution, la déforestation, l’exploitation minière et des pratiques agricoles non durables.

Cette réunion au sommet se tient dans le pays le plus biodivers de la planète après le Brésil, huit fois plus grand. En l’inaugurant le 17 mars, le président colombien Juan Manuel Santos avait souligné que « ce qui arrive à l’un arrive à tous. »

http://ici.radio-canada.ca/