Une photo truquée d’une survivante de fusillade devient virale


Faut vraiment être croche, tricheur pour rester polie,  de véhiculer une photo truquée pour disqualifier Emma Gonzalez qui avec d’autres adolescents se battent pour un meilleur contrôle des armes. Cette chère constitution américaine a été remplacée par une cible de tir en papier. Pour dire qu’elle va trop loin. Les amateurs d’armes ont-ils peur que ces jeunes vont réussir à changer les choses ?
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Une photo truquée d’une survivante de fusillade devient virale

 

WASHINGTON — Une animation et une photo truquée qui semblent montrer l’une des survivantes de la fusillade dans une école secondaire de la Floride en train de déchirer la Constitution américaine se sont répandues comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, dans les dernières heures.

L’image d’Emma Gonzalez a été trafiquée à partir d’une photo qui apparaissait dans le magazine «Teen Vogue» du 23 mars, sur laquelle elle déchirait une cible de tir en papier.

 

Photo truquée

Photo réelle

Les responsables de la publication ont signalé sur Twitter qu’il s’agissait d’une fausse photo (la vraie est celle du bas)

L’animation et la photo, ainsi que des articles sur le sujet, ont été partagés près de 70 000 fois sur les réseaux sociaux.

Les défenseurs des droits en matière d’armes à feu ont utilisé cette image afin de démontrer que les militants pour un meilleur contrôle des armes allaient trop loin. Ces derniers ont exprimé leur colère face à la prolifération de cette photo truquée.

La jeune Emma Gonzalez a livré un discours avec d’autres élèves de l’école de Parkland, en Floride, à une grande manifestation qui a eu lieu samedi à Washington pour réclamer un meilleur contrôle des armes à feu. Son discours a été largement partagé sur les réseaux sociaux.

http://journalmetro.com

Marée humaine aux États-Unis contre les armes à feu


 

Je salue les efforts de ses jeunes en commençant par Emma Gonzalez. Depuis la fusillade de Pakland en Floride, les jeunes ont pris leur avenir en main pour faire changer les choses. Ils ont réussit à faire des manifestations monstres aux États-Unis qui eu des répercussions à Montréal, Ottawa, Londres, Edimbourg. Probablement, que Donald Trump continuera à être sourd aux demandes de sécurité des jeunes, même si les armes font plus de 30 000 morts par an aux États-Unis. Un espoir pour les prochaines élections, car beaucoup de ces jeunes seront aux urnes en 2020
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Marée humaine aux États-Unis contre les armes à feu

 

Des foules immenses d’Américains sont descendues samedi dans la rue aux quatre coins des États-Unis, pour une manifestation historique contre les armes à feu, avec la jeunesse en fer de lance.

À Washington, une marée humaine a investi les avenues entre la Maison-Blanche et le Capitole. Il y avait 800 000 personnes, selon les organisateurs cités par NBC. À New York, ils étaient 175 000 dans les rues, selon le maire Bill de Blasio.

«Plus jamais ça!» était le mot d’ordre fédérant ces adultes et adolescents, exaspérés par la répétition des fusillades dans les écoles. Oscillant entre recueillement et revendications politiques, ils ont affiché une détermination tournée vers l’avenir.

Cristallisant cette émotion, la petite fille de Martin Luther King, âgée de seulement 9 ans, a lancé un appel vibrant, suscitant l’admiration des manifestants.

S’inspirant du célèbre discours de son grand-père, Yolanda Renee King a lancé:

«Je fais un rêve dans lequel trop c’est trop. Il ne devrait pas y avoir d’armes dans ce monde».

L’événement national, baptisé «March for Our Lives» –»Marchons pour nos vies»–, est une réaction au massacre le 14 février de 17 personnes dans un lycée de Floride.

D’origine spontanée, cette initiative est devenue la plus grande manifestation contre les armes de l’histoire des États-Unis.

«Rangez-vous de notre côté ou gare aux électeurs qui se profilent!», a mis en garde Cameron Kasky, un élève ayant survécu à la tuerie.

Des centaines de marches se sont déroulées dans d’autres villes des États-Unis et dans le monde avec, partout, les jeunes comme force d’impulsion.

À New York, Atlanta, Chicago, Dallas, Houston, St. Paul Nashville, Seattle ou Los Angeles mais aussi notamment à Londres, Montréal, Ottawa ou Edimbourg, les habitants sont sortis en nombre.

Ils ont crié leur frustration, alimentée par l’inaction des législateurs et des pouvoirs publics, réticents à agir contre la National Rifle Association (NRA), le puissant lobby des armes.

«Faisons primer les USA sur la NRA», a lancé à Washington David Hogg, un lycéen devenu l’un des porte-voix du mouvement, en appelant à se mobiliser dans les urnes.

La possibilité de détenir une arme à feu est considérée par des millions d’Américains comme un droit constitutionnel aussi fondamental que la liberté d’expression.

Cependant, cette fois, la tuerie commise par un ancien élève perturbé psychologiquement dans la ville de Parkland a soudé des lycéens s’identifiant comme «survivants»: depuis cinq semaines, ils sont omniprésents dans les médias.

«Si vous tendez l’oreille, vous pouvez entendre que les personnes au pouvoir tremblent», a insisté David Hogg. «Nous allons en faire une question de vote, dans chaque élection, dans chaque État, dans chaque ville».

Dans un autre moment fort à Washington, Emma Gonzalez, une lycéenne rescapée des tirs à Parkland, a rendu un hommage bouleversant à ses camarades disparus.

La lycéenne a ensuite conservé le silence durant quatre minutes et demie sur scène.

Exaspérés par la répétition des fusillades dans leurs écoles, des centaines de milliers d’Américains descendent samedi dans la rue pour une manifestation historique contre les armes à feu.

Les armes font plus de 30 000 morts par an aux États-Unis, où la jeunesse scolarisée est parfois présentée comme la «génération mass shooting» ou la «génération Columbine», du nom d’une école secondaire du Colorado où deux élèves ont tué douze de leurs camarades de classe et un professeur en 1999.

Ces jeunes ont vécu la totalité de leur scolarité avec cette menace permanente, spécifique aux États-Unis.

Année après année, ils ont vu leurs élus faire la sourde oreille ou, récemment, le président Donald Trump proposer d’armer leurs enseignants.

«Nous sommes les gens qui ont peur d’aller à l’école tous les jours parce que nous ne savons pas si nous serons les prochains», a rappelé Lauren Tilley, 17 ans, venue spécialement de Californie pour l’événement.

Dans le rassemblement géant au coeur de la capitale fédérale, une forêt de pancartes affichaient des slogans tels que:

«J’enseigne avec des livres, non des armes» ou «Votre droit à détenir une arme ne l’emporte pas sur mon droit à rester vivant».

«Notre message, c’est que nous n’allons pas rester silencieux, nous allons continuer à nous battre», a assuré Lauren.

Des foules immenses d’Américains sont descendues samedi dans la rue aux quatre coins des États-Unis, pour une manifestation historique contre les armes à feu, avec la jeunesse en fer de lance.

Le mouvement est soutenu par de nombreuses personnalités.

Ariana Grande, Jennifer Hudson, Demi Lovato et Miley Cyrus sont ainsi montées sur la scène dressée à Washington sur Constitution Avenue.

Parmi les autres vedettes soutenant les lycéens de Parkland figurent Justin Bieber, George Clooney, Steven Spielberg, Justin Timberlake ou Oprah Winfrey.

Le succès de la «March for Our Lives» ne doit pas faire oublier que l’exécutif et le législatif américains restent très peu disposés à bouger sur les armes.

M. Trump a répété vendredi sa volonté d’interdire les «bump stocks», des accessoires permettant de tirer en rafales, une mesure de portée très marginale. Son gouvernement refuse d’interdire les fusils d’assaut.

«J’espère (que les jeunes) ont bien à l’esprit qu’ils s’inscrivent dans un mouvement social sur le long terme. Ils n’obtiendront pas justice dans un Congrès contrôlé par les républicains», a averti le sénateur démocrate Chris Murphy, interrogé par l’AFP.

«Changez la législation sur les armes ou changez le Congrès», disait d’ailleurs une pancarte brandie par une manifestante à New York, où des milliers de personnes se sont rassemblées le long de Central Park.

À Parkland, en Floride, des milliers de personnes se sont réunies samedi dans un parc proche du lycée Marjory Stoneman Douglas, le lieu du drame.

«Ces 17 personnes ne sont pas mortes pour rien», a affirmé Casey Sherman, 17 ans.

«Nous voterons en 2020», a prévenu la lycéenne Lauren Tilley. «Notre génération veut du changement».

http://www.tvanouvelles.ca/

On ne bullshit pas les ados!


Je suis d’accord avec l’auteur de ce billet que Donald Trump et NRA viennent de frapper un mur avec la porte-parole de la dernière tuerie en Floride. Quand j’ai vu aux nouvelles, cette adolescence Emma Gonzalez confrontée Donald Trump, (chapeau à cette jeune femme) je me suis dit qu’enfin les jeunes prennent les choses en main vue que les adultes ne font rien pour la sécurité des écoles. Elle parle crument avec force, et dénonce l’hypocrisie du gouvernement et  maintenant d’autres jeunes et adultes aux États-Unis s’unissent pour un contrôle des armes. L’argent ne pourra jamais acheter la mort de leur famille, de leurs amis
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On ne bullshit pas les ados!

RHONA WISE VIA GETTY IMAGES

Emma Gonzalez est devenue instantanément la porte-étendard du mouvement anti-armes aux États-Unis.

Donald Trump n’a jamais eu d’adversaire aussi dangereuse que Emma Gonzalez. Jamais.

Vous l’avez sans doute tous vue, cette ado au crâne rasé en train, entre larmes et tremblements, de vilipender Donald Trump. Elle s’appelle Emma Gonzalez et a échappé à la tuerie de Parkland en Floride qui a fait 17 victimes parmi les élèves de son High school. Elle est devenue instantanément la porte-étendard du mouvement anti-armes aux É.-U.. Depuis son intervention s’organise une journée de protestation qui rassemblera les citoyens dans tous les coins des É.-U. le 24 mars prochain.

Trump n’a jamais eu d’adversaire aussi dangereuse que Emma Gonzalez. Jamais.

L’intervention de Gonzalez est extrêmement inquiétante pour Trump et la National Rifle Association (NRA). Pourquoi? Tout simplement parce qu’elle vise non pas les armes à feu directement, mais avant tout la malhonnêteté cryptique et l’hypocrisie des politiciens à la solde de l’industrie américaine des armes à feu. Gonzalez confronte Trump :

« Si le président me dit en face que c’était une terrible tragédie et qu’on ne peut rien y faire, je lui demanderai combien il a touché de la NRA. Je le sais : 30 millions de dollars !»

Et elle ajoute:

« Ils disent que nous, les élèves, nous ne savons pas de quoi nous parlons, que nous sommes trop jeunes pour comprendre comment le gouvernement fonctionne. Nous répondons : connerie !»

Et voilà, elle venait de démasquer Trump et tous les politiciens à la solde de ce puissant lobby en répétant avec cette voix de l’indignation sincère qui n’appartient qu’aux adolescents ce que tout le monde se tue à dire depuis longtemps. Et elle affirme qu’eux, les adolescents, ne se laisseront pas berner davantage.

Cela rappelle une campagne antitabac orchestrée par et pour des élèves du secondaire de la Floride en 1998. Cette campagne connue sous le nom de The Truth a eu un retentissement énorme. Le groupe financé par un fonds spécial de 23 M$ du gouvernement de la Floride avait imaginé, entre autres tactiques, une campagne de publicité dans laquelle on pouvait voir des dirigeants de compagnie de tabac témoigner devant le Congrès et jurer la main sur le coeur que leur produit était inoffensif. Et à chacun de ces énoncés on entendait un immense rire de dérision qui signifiait:

«Eh les cons, ça ne passe pas. Vous n’allez pas nous avoir. On sait que vous mentez comme vous respirez. Et ça nous fait chier».

Toute leur campagne était fondée sur un constat : les adolescents ne tolèrent pas l’hypocrisie, la fourberie des adultes contre lesquels ils en ont en partant et dont ils veulent se démarquer. Cela les hérisse. Résultat: après 6 mois, 92% des élèves visés par la campagne de publicité l’avaient effectivement vu et s’en rappelaient, et après 12 mois le taux de tabagisme chez les ados du premier et deuxième cycle de High school chutait de 19,4% et de 9% respectivement. Alors que le taux de tabagisme se situait autour de 23% chez les élèves du secondaire aux É.-U. en 1998, il est maintenant de 6%. Difficile d’affirmer que ces résultats ne tiennent qu’à cette campagne, mais elle y a certainement largement contribué. Et l’action de ces adolescents n’a pas été que la saveur du mois. Elle se manifeste encore à travers une puissante organisation nationale de mobilisation des élèves contre la tabac: Finish It.

Les semaines qui viennent seront dures pour Donald Trump et la NRA: les adolescents ne lâcheront pas. Heureusement que nous les avons, non

http://quebec.huffingtonpost.ca/