Destination


On choisit notre route, bien sur, il y a des embuches comme pour tous le monde, mais c’est à nous seul de choisir si nous avançons ou de baisser les bras
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Destination

 

Ce n’est pas le vent qui décide de votre destination, c’est l’orientation que vous donnez à votre voile. Le vent est le même pour tous.

G. Rohn

Les policiers croisent un chien au milieu de la nuit, le suivent et comprennent qu’il y a urgence


Un évènement qui s’est passé en Alaska il y a plusieurs années. Dans un atelier ou est entreposer beaucoup d’essence, une étincelle a surgit et tout devient feu avec un homme dedans. Il réussit a sortir et se jette dans la neige pour éteindre les flammes sur ses vêtements. Il se souvient que son chien est toujours dans l’atelier et cours le secourir malgré la difficulté de se déplacer. Le chien enfin libéré va chercher de l’aide. Par hasard, il rencontrer une auto qui avait un souci de GPS en plus d’être perdu. Ils ont décidé de suivre le chien et c’est grâce à la caméra embarquée dans la voiture que l’on peut voir la débrouillardise de ce chien pour sauver son maître
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Les policiers croisent un chien au milieu de la nuit, le suivent et comprennent qu’il y a urgence

 

Le Saviez-Vous ► Pourquoi dit-on « tirer les vers du nez » ?


Vous connaissez cette expression  » Tirer les verres du nez », pour découvrir la vérité ? Son origine date de plusieurs siècles, mais pourquoi des vers ? Pourquoi le nez ? Peut-être une déformation d’un mot latin, en réalité rien n’est certain. Alors nous pourrions tirer les vers du nez de l’histoire pour connaître la vraie origine
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Pourquoi dit-on « tirer les vers du nez » ?

 

Crédits : RyanMcGuire/Pixabay

Aurions-nous des asticots dans nos narines ? Parlons-nous de quelque chose qui se développe dans notre nez lorsqu’on utilise cette expression ?

Il est de mise de vouloir « tirer les vers du nez » de quelqu’un lorsqu’on parle de soutirer une information à un individu, lorsqu’on cherche à en savoir plus sur une situation qu’il devrait connaître. Mais quel est le rapport avec les vers ? En voilà une phrase intrigante…

L’origine de cette expression proviendrait du XVe siècle mais, vous allez le voir, il existe plusieurs hypothèses pour l’expliquer.

On suppose tout d’abord qu’il existerait un lien entre les larves de mouches, utilisées pour soigner les plaies jadis, et cette idée de vers. Mais quel rapport y aurait-il entre ce fait et l’idée d’extirper une information à quelqu’un ? On pourrait imaginer une suite farfelue en se créant une histoire entre des larves dans le nez et le fait de faire du chantage avec ces larves pour obtenir une réponse à ses questions. Pourquoi pas, après tout ? Cette idée est en corrélation avec le mythe selon lequel des charlatans de l’époque prétendaient soigner en retirant des vers du nez des malades.

Mais l’explication la plus plausible soutient une déformation du latin « verum » signifiant « le vrai ». De cette manière, on tirerait donc la vérité du nez de quelqu’un. De même, si l’on s’attarde sur l’ancien verbe « émoucher » on constate que cette expression en est l’équivalent. Il existe même plusieurs expressions latines analogues telles que « Exuere verum cujusdam nasu », signifiant « Tirer le vrai du nez de quelqu’un ». Ou encore, « Emungere atiquem pecunia », se traduisant par « Moucher quelqu’un de son argent », soit, « lui soutirer son argent habilement ».

Cependant, on se questionne sur le choix du nez ? Et pourquoi est-ce que les « vers » sont-ils au pluriel ? De plus, le linguiste Alain Rey conteste cette idée en l’opposant à la version anglaise « to worm a secret out of somebody » qui, elle, parle bien d’un ver de terre et non de la vérité. Mais il se pourrait bien que cette expression anglaise ne soit que la traduction de la version française…

Alors que vous pensiez avoir le fin mot de l’histoire sur l’origine de cette expression, elle conserve tout son mystère… On vous laisse le soin de choisir l’explication qui vous semble la plus adaptée.

http://lesavaistu.fr

La Maladie X, le prochain fléau mondial?


L’Organisation Mondiale de la Santé vient de mettre une nouvelle maladie potentiellement désastreuse pour aller jusqu’à une pandémie. Cette nouvelle maladie n’existe pas encore, c’est pourquoi l’OMS l’appelle la « Maladie X » Cela parait curieux voir loufoque, pourtant avec l’expérience du virus Ebola, les autorités de la santé n’étaient pas près à cette épidémie qui a fait des milliers de morts. C’est ce qu’ils veulent éviter pour appréhender dès qu’un signe d’une maladie inconnue
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La Maladie X, le prochain fléau mondial?

 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient d’ajouter la mystérieuse «Maladie X» –«Disease X en anglais»– à son plan d’action prioritaire de recherche et développement contre les maladies.

Une nouvelle menace appelée « maladie X » a été ajoutée à la liste des maladies de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Elle pourrait causer une épidémie planétaire, même si elle n’existe pas encore.

«L’histoire démontre que la prochaine grande pandémie sera quelque chose qu’on n’a jamais vu avant», alerte John-Arme Rottingen, directeur général du Conseil norvégien de la recherche et conseiller scientifique à l’OMS dans une interview au Telegraph.

Chaque année, l’OMS tient une réunion de scientifiques chevronnés afin d’établir une liste des maladies qui pourraient potentiellement causer un danger international. Lors de ce rassemblement, la Maladie X a été ajoutée à cette liste.

Il s’agit d’un pathogène encore inconnu qui pourrait, potentiellement, provoquer la prochaine grande pandémie mondiale. L’OMS a placé cette maladie dans son plan d’action prioritaire de recherche et développement. D’autres maladies –tristement connues– comme le virus Ebola ou Zika figurent dans ce plan d’action.

Les chercheurs à l’OMS ne savent pas encore comment ni quand pourrait se déclarer cette mystérieuse Maladie X, ni quels en seront les effets. Alors pourquoi se soucier d’une maladie qui n’existe pas encore? Pour être mieux préparé à toute éventualité. Le but des recherches prévues par l’OMS est de créer un nouveau système qui détectera et contrôlera toutes maladies ou pathogènes inconnus.

Ainsi, Forbes explique que la Maladie X englobe le fait de savoir qu’un prochain danger épidémique pourrait avoir lieu dans le futur. Les anciens plans d’action de l’OMS visaient à traiter et contrôler des maladies spécifiques. Problème: les solutions trouvées restaient et restent limitées à cette même maladie et ne peuvent pas être appliquées à d’autres pathogènes, surtout pas à des pathogènes inconnus.

Mieux vaut prévenir que guérir

«Nous voulons être sûrs d’être prêt à toute éventualité. Nous voulons créer des systèmes “prêts à l’emploi” qui s’adapteraient à n’importe quels types de maladies et qui nous permettraient de créer des contre-mesures le plus rapidement possible», a confié John-Arme Rottingen.

En 2014, personne ne pouvait prédire que le virus Ebola allait emporter 11.000 personnes en Afrique de l’Ouest. Cette épidémie a échappé à tout contrôle à cause d’un système de santé défaillant. Si le virus avait été détecté et maîtrisé dès les premières déclarations, sa propagation aurait été ralentie et les conséquences auraient sans doute été moins désastreuses. Le proverbe «mieux vaut prévenir que guérir» n’a jamais semblé aussi approprié.

http://www.slate.fr

Trump recule sur l’idée d’interdire la vente de fusils d’assaut aux moins de 21 ans


Je suis certaine que les étudiants qui ont vécu le drame de la tuerie le 14 février dernier en Floride ne sont pas surpris de voir le recul de Donald Trump, de ne pas interdire les armes semi-automatiques aux 18 ans et plus. Ce Président est une vraie girouette, mais voit d’abord a ses propres intérêts que l’intérêt de l’ensemble des Américains. C’est la NRA qui doit être contente en armant du personnel enseignant, plus d’arme en circulation en milieu scolaire et ce n’est pas cela que les jeunes veulent. D’ailleurs, il y a eu un professeur dans une école aux USA qui a perdu les pédales et était armé
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Trump recule sur l’idée d’interdire la vente de fusils d’assaut aux moins de 21 ans

 

Donald Trump, les yeux mi-clos, a les mains levées à la hauteur de ses épaules de part et d'autre de son corps.

Donald Trump, lors d’une rencontre avec des élus des deux partis à la Maison-Blanche, le 28 février. À cette occasion, il s’était montré intéressé par l’idée d’interdire la vente de fusils d’assaut aux moins de 21 ans. Photo : Reuters/Kevin Lamarque

Le président américain Donald Trump a confirmé lundi matin que son administration ne défendait plus l’idée d’interdire la vente de fusils semi-automatiques aux citoyens de moins de 21 ans, comme il l’avait pourtant avancé il y a une dizaine de jours.

RADIO-CANADA AVEC ASSOCIATED PRESS, WASHINGTON POST, CNN ET POLITICO

L’abandon de cette mesure réclamée par les étudiants de l’école secondaire de Parkland, en Floride, où un tireur de 19 ans a tué 17 personnes avec un fusil d’assaut le 14 février, était apparu au grand jour dimanche, lorsque la Maison-Blanche a publié une liste de propositions pour empêcher que de telles tragédies se reproduisent.

Dans une série de tweets publiés lundi matin, le président américain a évoqué plusieurs raisons pour expliquer cette volte-face, vivement critiquée par de nombreux élus démocrates et des défenseurs d’un meilleur contrôle des armes à feu.

« Sur l’âge limite de 18 à 21 ans, il faut surveiller les cas devant les tribunaux et les jugements avant d’agir. Les États prennent ce type de décision. Les choses bougent rapidement à ce sujet, mais il n’y a pas beaucoup de soutien politique (C’est le moins qu’on puisse dire) », a-t-il fait valoir.

Dix minutes plus tôt, il avait défendu les propositions publiées dimanche soir par la Maison-Blanche.

« De fortes améliorations et le renforcement des vérifications de sécurité auront l’appui total de la Maison-Blanche. Des projets de loi avancent », avait-il indiqué.

« Les crosses avec accélérateurs de tirs (bump stocks), ce sera bientôt fini. Des professeurs experts hautement entraînés seront autorisés à porter des armes dissimulées (conceal carry), assujettis aux lois des États. Des gardiens armés sont OK. Dissuasif », a-t-il ajouté.

Deux semaines après la tuerie de Parkland, le président Trump avait pourtant déclaré publiquement qu’il était ouvert à l’idée de rehausser l’âge minimum requis pour se procurer un fusil d’assaut aux États-Unis, lors d’une rencontre avec des élus du Congrès à la Maison-Blanche.

« Vous ne pouvez pas acheter une arme de poing si vous avez 18, 19, 20 ans. Vous devez attendre d’avoir 21 ans. Vous pouvez acheter l’arme utilisée dans cette terrible tuerie à 18 ans. Vous allez pour l’essentiel décider, vous qui êtes présent dans cette pièce. J’y réfléchirais sérieusement. »

« La NRA [National Rifle Association, puissant lobby américain des armes à feu] s’oppose à ça, et je suis un partisan de la NRA », avait-il ajouté du même souffle. « De grands patriotes. Ils aiment notre pays, mais ça ne veut pas dire que nous devons être d’accord sur tout. Ça n’a aucun sens que je doive attendre d’avoir 21 ans pour avoir une arme de poing, mais 18 pour cette arme » d’assaut.

L’interdiction de vendre des armes d’assaut à des citoyens de moins de 21 ans a été décidée la semaine dernière par le Congrès de la Floride, pourtant dominé par les républicains. La NRA a annoncé qu’elle allait contester cette mesure devant les tribunaux à peine une heure après que le gouverneur Rick Scott eut promulgué la nouvelle loi.

Les propositions publiées dimanche soir par la Maison-Blanche seront étudiées par une commission fédérale chargée d’accroître la sécurité dans les écoles, qui sera présidée par la secrétaire à l’Éducation, Betsy DeVos.

Elle doit notamment se pencher sur une série de mesures, dont des moyens d’armer certains professeurs, de mieux traiter les problèmes de santé mentale et d’améliorer l’efficacité des vérifications de sécurité pour les acheteurs d’armes à feu. Elle pourrait aussi se pencher sur l’âge minimal requis pour se procurer certains types d’armes à feu.

Interrogée à ce sujet et sur le recul de Donald Trump lundi matin lors d’une entrevue accordée à NBC, Mme DeVos s’est contentée de dire que « tout est sur la table » en vue des travaux de la commission, mais sans se commettre davantage.

http://ici.radio-canada.ca

20 centenaires habitant la même résidence


20 centenaires habitent dans une même résidence pour personnes âgées. C’est un événement que l’on risque de voir souvent avec la longévité qui augmente. Chacun a leur secret pour atteinte ce grand âge, mais il y aussi une triste réalité pour certain d’entre eux. La solitude, ils n’ont plus d’amis, pas de famille (ou famille absente) qui rend les journées longues et ennuyeuses
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20 centenaires habitant la même résidence

 

20 centenaires habitant la même résidence

Cette année, neuf pensionnaires d’une résidence pour aînés située dans l’ouest de Montréal franchiront le cap des 100 ans. Onze autres y sont déjà centenaires. Ils participaient dimanche à une fête d’anniversaire pour souligner leur longévité.

Année après année, le nombre de centenaires ne cesse de progresser. En 2016, près de 1800 d’entre eux avaient été comptabilisés au Québec. En 2026, les dernières projections démographiques en prévoient 5000 dans la province.

Ce chiffre exploserait en 2061, puisque Statistique Canada s’attend à ce qu’il y ait plus de 55 000 personnes âgées d’au moins 100 ans au Québec.

Plus globalement, le Canada compterait à ce jour 17,4 centenaires pour 100 000 habitants.

D’ici la fin de l’année, la résidence Waldorf, dans le quartier Côte-Saint-Luc, aura quant à elle un total de 20 centenaires dans son établissement.

Quel est leur secret?

« Bien manger et faire de l’exercice », a expliqué Irène Klein, qui vient de fêter son centième anniversaire début janvier.

Irène Klein, une centenaire

Irène Klein, âgée de 100 ans, fait du sport pour rester en forme. Photo : Radio-Canada

Pour rester en forme, Mike Levine, 101 ans, joue quant à lui aux quilles chaque semaine.

« Je ne suis pas un expert, mais je suis capable de jouer », a-t-il blagué.

Cependant, la vie n’est pas facile pour toutes ces personnes âgées, qui doivent également composer avec la solitude.

« À cet âge, je n’ai plus d’amis, pas de famille, personne, a reconnu, la voix sanglotante, Mauriciu Freedman. Je suis le seul encore en vie. C’est très difficile quand je pense à ce que j’étais auparavant. Maintenant, je souffre, mais c’est la vie. »

Ce récent centenaire attend maintenant la prochaine étape.

« Je prie chaque fois Dieu qu’il m’amène en haut. Pour moi, c’est suffisant, super suffisant », a-t-il admis.

Mauriciu Freedman, un centenaire

Mauriciu Freedman vient de fêter ses 100 ans. Photo : Radio-Canada

La société doit s’adapter

Face au vieillissement de la population, le gouvernement et l’ensemble de la société doivent s’adapter à cette nouvelle réalité, a souligné Francine Charbonneau, ministre responsable des Aînés.

« Il faut s’assurer que, dans les villes et les villages, [les aînés] puissent prendre l’autobus et se déplacer, aller dans des commerces où les allées sont adaptées aux marchettes », a-t-elle détaillé en marge de cette célébration dominicale.

Avec les informations d’Olivier Bachand

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/

L’écoute de séries en rafale pourrait augmenter le risque de cancer du côlon


Pourquoi regarder la télé pendant des heures est un risque du cancer du côlon ? La sédentarité. Ce comportement d’inactivité a de très mauvaises conséquences sur notre corps. Curieusement, les chercheurs n’ont pas remarque les risques devant un écran d’ordinateur. De plus, la proportion du risque du cancer de l’intestin est accrue chez les hommes que chez les femmes
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L’écoute de séries en rafale pourrait augmenter le risque de cancer du côlon

 

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

Les chercheurs n’ont trouvé aucun lien entre le temps passé devant un écran d’ordinateur et le risque de cancer.

 

  • Natasha Hinde

  • HuffPost Royaume-Uni

S’asseoir et écouter la télévision plus de quatre heures par jour pourrait augmenter le risque de développer un cancer du côlon chez les hommes, selon une nouvelle étude.

Regarder plus de quatre heures de télévision par jour a été associé à un risque 35% plus élevé de développer un cancer du côlon chez les hommes. Les résultats n’étaient pas les mêmes pour les femmes.

Fait intéressant, les chercheurs n’ont trouvé aucun lien entre le temps passé à l’ordinateur et le risque de cancer de l’intestin.

« Des recherches antérieures suggèrent que regarder la télévision peut être associé à d’autres comportements, tels que fumer, boire et grignoter davantage. Ces choses peuvent augmenter le risque de cancer de l’intestin », a déclaré le Dr Neil Murphy, chercheur principal au Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) en France.

« Être sédentaire est également associé à un gain de poids et à une plus grande masse grasse. L’excès de graisse corporelle peut influencer les taux sanguins d’hormones et d’autres produits chimiques qui affectent la croissance de nos cellules et peuvent augmenter le risque de cancer du côlon. »

C’est l’une des plus grandes études à ce jour sur le lien entre le comportement sédentaire et le risque de cancer du côlon. Les chercheurs ont analysé les données de plus de 500 000 hommes et femmes pour l’étude qui a été publiée dans le British Journal of Cancer.

Après six années de suivi, 2 391 personnes de l’étude britannique Biobank ont développé un cancer du côlon.

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

Lorsque les chercheurs du CIRC, de l’Imperial College de Londres et de l’Université d’Oxford ont analysé les données, ils ont établi un lien entre le comportement sédentaire et le cancer de l’intestin. Sans surprise, ils ont également constaté qu’une augmentation de l’activité physique était associée à un risque inférieur de cancer de l’intestin chez les hommes.

«Cette étude pose des questions intéressantes: pourquoi le temps d’écran des ordinateurs n’augmentait-il pas le risque de cancer de l’intestin? Il existe des preuves qu’une plus grande exposition aux publicités de malbouffe à la télé augmente la probabilité d’en consommer, ce qui augmentera également les chances de prendre du poids », a déclaré la professeure Linda Bauld, experte en prévention de Cancer Research UK.

«Nous aurons besoin de recherches supplémentaires pour répondre aux questions soulevées par cette étude. Ce que nous savons, c’est que garder un poids santé, réduire l’alcool, faire de l’activité physique et manger des fruits et légumes réduisent le risque de cancer de l’intestin », a-t-elle ajouté.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Royaume-Uni a été traduit de l’anglais.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Ni Dieu ni la nature: nous sommes les seuls coupables


Ce que nous voyons depuis quelques années des catastrophes naturelles, enfin pas si naturelles que cela, tout le chamboulement de l’environnement a une seule cause : l’être humain. Il ne sert a rien de rejeter la faute autre qu’à l’humain,. On a tout changer les règles, on aime mieux protéger l’économie que l’environnement, alors que sans cet environnement, il n’y a pas d’économie d’un pays qui tienne. On peut s’en rendre compte avec les dommages que coûtent les changements climatiques
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Ni Dieu ni la nature: nous sommes les seuls coupables

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RENEAU FRIGON


David Suzuki
 Scientifique et auteur, co-fondateur de la Fondation David Suzuki

Nous devons assumer notre responsabilité et agir de toute urgence, puisque la situation le réclame

Nous qualifions souvent d’« acte de Dieu » ou de « catastrophes naturelles » les événements indépendants de notre volonté. Mais, qu’y a-t-il de « naturel » dans les catastrophes d’origine climatique d’aujourd’hui ? Les scientifiques désignent sous le nom d’Anthropocène l’après-révolution industrielle, une période pendant laquelle notre espèce est devenue à l’échelle géologique le principal facteur d’altération biologique, physique et chimique de notre planète. Poussée par des technologies alimentées aux énergies fossiles, la croissance rapide de la population, l’accélération constante de la consommation et une forte pression sur l’économie mondiale, notre espèce est responsable des conséquences catastrophiques actuelles.

Nous savons que le poids de l’eau retenue par les grands barrages et que l’injection souterraine d’eau pressurisée dans le processus de fractionnement provoquent des tremblements de terre. L’élimination de grandes étendues de forêt, le drainage des terres humides, le pompage excessif de l’eau par l’agriculture industrielle, la pollution des écosystèmes marins et des eaux douces avec du nitrogène, des plastiques et des pesticides des terres agricoles et des villes, l’expansion des zones urbaines et le recours à des modes de pêche non écologiques comme les filets dérivants et le chalutage sont autant de facteurs qui, combinés, contribuent à l’extinction d’espèces à une échelle jamais observée depuis la méga-extinction des dinosaures il y 65 millions d’années.

Pourtant, nous tenons des propos qui nous déresponsabilisent. Il n’y a pas si longtemps, on qualifiait le loup, le phoque et le requin pèlerin de véritables « pestes » ou de « prédateurs », des nuisances dont l’élimination donnait droit à des primes. Les insectes sont les animaux les plus nombreux, variés et importants de nos écosystèmes. Pourtant, tous sont affectés par les insecticides que l’on utilise pour éliminer le petit nombre d’entre eux qui s’attaquent aux cultures commerciales. Parmi les pires classes de pesticides, on retrouve les néonicotinoïdes, des neurotoxines auxquelles sont particulièrement sensibles les abeilles, d’importants pollinisateurs. On qualifie les forêts anciennes de « sauvages » ou de « dégradées », mais de « normales » ces plantations qui les ont remplacées après des coupes à blanc.

La forêt ombrophile tempérée qui s’étend de l’Alaska au nord de la Californie, entre l’océan Pacifique et la chaîne côtière, constitue l’un des écosystèmes les plus rares sur Terre. Or, ses immenses arbres ont été décimés : aux États-Unis, il n’en reste que dix pour cent. Les environnementalistes qui réclamaient la protection de ce qui restait ont été accusés d’être « insatiables ».

Les véritables ennemis, les radicaux et les écoterroristes sont ceux qui détruisent les forêts, les bassins hydrographiques et l’atmosphère sans se soucier des conséquences écologiques.

Glen Clark, l’ancien premier ministre de la Colombie-Britannique, a déjà qualifié des environnementalistes comme moi « d’ennemis de la CB ». Joe Oliver, l’ancien ministre fédéral des Finances nous a collé l’étiquette de « radicaux financés par l’étranger » ; d’autres nous ont appelés « écoterroristes ». Les véritables ennemis, les radicaux et les écoterroristes sont ceux qui détruisent les forêts, les bassins hydrographiques et l’atmosphère sans se soucier des conséquences écologiques.

Christy Clark, la première ministre de la Colombie-Britannique défaite en 2017, a traité de « forces négatives » les opposants aux oléoducs et aux centrales au gaz naturel liquéfié. Comme nous luttons pour protéger ce qu’il nous faut tous pour survivre, on devrait plutôt nous appeler les « forces positives » qui disent « oui » à l’énergie renouvelable dans un monde propre et prospère.

Nous semblons avoir oublié que le mot « économie », comme « écologie », vient du grec « oikos », qui veut dire « domaine » ou « foyer ».

En raison de leur capacité à trouver des moyens d’exploiter ce qui les entoure, les humains ne se sont pas confinés à un seul habitat ou écosystème. Ils ont pu habiter partout, dans les déserts, dans l’Arctique, dans la jungle, les terres humides et les montagnes. Les écologistes recherchent les principes, les règles et les lois qui permettent aux espèces de s’épanouir de façon durable. Les économistes se chargent de « gérer » notre activité au sein de la biosphère, notre domaine.

L’ancien premier ministre Stephen Harper a décrété qu’il était impossible d’agir en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour prévenir les changements climatiques parce que cela mettrait notre économie en péril. Pour des gens de son acabit, l’économie est plus importante que l’air qui conditionne la météo et le climat, et qui nous permet de vivre. En même temps, des « conservateurs fiscaux » s’élèvent contre une mesure financière efficace contre les changements climatiques : la tarification du carbone. Ceux-ci font fi de l’exemple de la Suède qui a imposé une taxe sur le carbone de 35 $ la tonne en 1991. En 2012, le pays avait fait progresser son économie de 60 pour cent, tout en réduisant ses émissions de 25 pour cent. En 2014, cette taxe est passée à plus de 160 $.

Nous savons que les changements climatiques sont causés principalement par notre utilisation des énergies fossiles. Ce faisant, nous influençons la fréquence et l’intensité des catastrophes : feux de forêt immenses (Kelowna, Fort McMurray), inondations (Calgary, Toronto), ouragans (Katrina, Sandy), sécheresses (Californie, Alberta) et fonte des glaciers et de la calotte glaciaire. Il n’y a plus rien de « naturel » dans ces désastres. Nous devons reconnaître l’empreinte humaine. Si nous sommes la cause de ces problèmes, nous devons cesser de pointer du doigt la « nature » ou « Dieu ». Nous devons assumer notre responsabilité et agir de toute urgence, puisque la situation le réclame.

http://quebec.huffingtonpost.ca