«More to me»: cette série de photos sur la trisomie 21 brise les mythes


Il fut un temps que les enfants atteints de syndrome de Down étaient plus cachés, aujourd’hui, on peut les voir un peu partout, car eux aussi peuvent aller à l’école, travailler, tomber en amour. Ils vivent les mêmes émotions que les autres. Ces photos veulent abolir les stéréotypes face à la trisomie 21
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«More to me»: cette série de photos sur la trisomie 21 brise les mythes

«More to me»: cette série de photos sur la trisomie 21 brise les

HILARY GAULD-CAMILLERI/ONE FOR THE WALL PHOTOGRAPHY

Un projet canadien met en lumière l’éventail des émotions ressenties par les personnes atteintes du syndrome de Down.

  • Par Connor Garel, HuffPost Canada

«En général, quand les gens voient quelqu’un qui a le syndrome de Down, c’est la première chose qu’ils remarquent», déclare Vanessa Richard, mère et coordonnatrice des médias sociaux à la Waterloo Regional Down Syndrome Society (WRDSS) en Ontario, à HuffPost Canada. «Souvent, c’est la seule chose qu’ils voient. Ils ne voient même pas la personne [en tant que telle].»

Il y a deux ans, le fils de Richard, Jamie, est né avec le syndrome de Down. Depuis, elle a été témoin de la facilité avec laquelle les gens se laissent piéger par les idées préconçues qui abondent au sujet du trouble du développement.

Elle a appris que les gens avaient une fausse perception de l’ampleur avec laquelle le syndrome affecte le potentiel et la vie d’une personne.

«Vraiment, c’est juste une partie d’eux-mêmes», a déclaré Richard au téléphone. «Ce n’est pas ce qu’ils sont (en tant que tels). Il y a tellement plus (que ça) dans leur vie.»

«More to me»: cette série de photos sur la trisomie 21 brise les

HILARY GAULD-CAMILLERI/ONE FOR THE WALL PHOTOGRAPHY

Ce problème de longue date – le refus ou l’incapacité de considérer une personne au-delà de son handicap – fait l’objet d’une nouvelle série de clichés de la photographe de Waterloo Hilary Gauld-Camilleri, propriétaire de One for the Wall Photography. Sa nouvelle campagne, «More to Me», vise à changer la façon avec laquelle les gens perçoivent le syndrome de Down.

La trisomie 21, ou syndrome de Down, est un trouble du développement généralement associé à des retards de croissance, à une déficience cognitive – de légère à modérée – et à des traits faciaux caractéristiques, comme un visage plus plat, par exemple. Il affecte une naissance sur 781 au Canada, rapporte la Canadian Down Syndrome Society (Société canadienne du syndrome de Down). La Semaine canadienne de la trisomie 21 se déroule du 1er au 7 novembre.

«L’idée, c’est de vous inciter à y regarder à deux fois et à voir au-delà des apparences», a déclaré Gauld-Camilleri à HuffPost Canada par téléphone. «Ils sont tellement plus que ce que vous voyez à la surface.»

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HILARY GAULD-CAMILLERI/ONE FOR THE WALL PHOTOGRAPHY

Les images de Gauld-Camilleri peuvent sembler visuellement familières. Chaque photo de la série, qui accompagne la Semaine canadienne de la trisomie 21, évoque la manière avec laquelle un photographe peut prendre en photo une célébrité pour la couverture d’un magazine.

L’éclairage est nuancé, les expressions faciales sont variées et les poses, dynamiques – ce qu’on voit rarement dans l’imagerie associée habituellement aux personnes handicapées.

«Les enfants et les adultes atteints du syndrome de Down sont généralement photographiés dans un environnement lumineux et joyeux», a déclaré Gauld-Camilleri. «Il s’agissait ici de les au les montrer sous un jour que nous n’avons pas l’habitude de voir.»

«More to me»: cette série de photos sur la trisomie 21 brise les

HILARY GAULD-CAMILLERI/ONE FOR THE WALL PHOTOGRAPHY

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HILARY GAULD-CAMILLERI/ONE FOR THE WALL PHOTOGRAPHY

À chaque nouvelle photo, Gauld-Camilleri a demandé aux familles de lui fournir un stéréotype qui, selon elles, existe toujours à propos des personnes atteintes du syndrome de Down. Plusieurs familles ont rapporté le même mythe: les personnes atteintes du syndrome de Down sont toujours heureuses.

En clair: elles ne le sont pas.

«Il est important pour nous de faire comprendre que les personnes atteintes du syndrome de Down ont toute une gamme d’émotions», a déclaré Gauld-Camilleri.

À travers ses clichés, elle voulait démontrer qu’elles ont aussi la capacité «de ressentir de la colère, de la tristesse, de la joie et de la peur, de la même manière que tout le monde».

Bien qu’aucun membre de la famille de la photographe ne soit atteint du syndrome de Down, elle contribue à dissiper les mythes et les stéréotypes pour les mères comme Richard.

«More to me»: cette série de photos sur la trisomie 21 brise les

HILARY GAULD-CAMILLERI/ONE FOR THE WALL PHOTOGRAPHY

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HILARY GAULD-CAMILLERI/ONE FOR THE WALL PHOTOGRAPHY

Lorsque Jamie a eu son diagnostic, Richard a immédiatement commencé à chercher des ressources qui pourraient l’aider. Elle voulait en savoir plus sur ce que signifiait le diagnostic et fut finalement dirigée vers Gauld-Camilleri. Celle-ci avait produit, quelques années auparavant, un calendrier complet qui présentait des portraits plein d’humanité de membres du WRDSS.

Quelque chose a changé pour Richard lorsqu’elle a vu les images du calendrier pour la première fois.

«C’est grâce à ce calendrier que j’ai vraiment pu voir de quoi avait véritablement l’air le syndrome de Down: tout à fait normal», a déclaré Richard.

«En tant que nouveau parent, c’était merveilleux de voir ça. Il y avait des photos d’enfants s’amusant dans la cour arrière avec leur famille, sur des balançoires, ou jouant au hockey dans la rue. On les voyait de plus près et ce n’était pas effrayant.»

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HILARY GAULD-CAMILLERI/ONE FOR THE WALL PHOTOGRAPHY

Depuis, le projet de Gauld-Camilleri est devenu une puissante campagne de revendication. Chaque année, elle répond aux préoccupations des familles afin de faire avancer ce mouvement, qui vise à montrer les personnes atteintes du syndrome de Down dans toute leur complexité.

«Les personnes atteintes du syndrome de Down peuvent tout de même contribuer de manière fantastique à nos communautés. Elles peuvent aller à l’école, occuper des emplois à long terme, se marier, à l’université », a déclaré Richard. «Ils ne sont pas que leur trouble de développement. Cela ne prend pas le dessus sur tout. Nous voulons abolir cette fausse idée.»

https://quebec.huffingtonpost.ca/

L’écologie a-t-elle un genre ?


Je n’ai pas vraiment remarqué sauf peut-être que je vois plus d’homme avec un sac à dos s’ils vont à l’épicerie a pied ou a vélo. Mais je serais curieuse si au Québec, le fait de prendre des sacs réutilisables si la perception est la même, c’est-à-dire que ce sont les femmes qui prennent ce genre de sacs.
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L’écologie a-t-elle un genre ?


Ce qu'on fait ou pas pour limiter son... (PHOTO GETTY IMAGES)

Ce qu’on fait ou pas pour limiter son empreinte écologique semble perçu à travers la lorgnette des stéréotypes de genre, selon une étude réalisée à l’Université de la Pennsylvanie.

PHOTO GETTY IMAGES

ALEXANDRE VIGNEAULT
La Presse

Faire des gestes pour préserver l’environnement, comme utiliser des sacs réutilisables ou calfeutrer les fenêtres, envoie des signaux très différents, selon une récente étude américaine.

Comme c’est encore souvent le cas avec les tâches ménagères, ce qu’on fait ou pas pour limiter son empreinte écologique semble perçu à travers la lorgnette des stéréotypes de genre, selon une étude réalisée à l’Université de la Pennsylvanie. 

Utiliser un sac réutilisable serait plus « féminin », par exemple, ce qui inciterait les gens à croire que les hommes qui le font sont moins « masculins » que d’autres… 

Comprendre la perception des différences de genre est important, selon l’auteure, si l’on ne veut pas que les gens cessent de faire des gestes favorables à l’environnement.

https://www.lapresse.ca/

Voici “Q” : la première voix virtuelle totalement neutre


Quand on questionne Siri, Alexa, Google Assistant, c’est une voix de femme qui répond. Chose dont je n’avais jamais porté l’attention, quand il est question de sécurité, c’est très souvent une voix d’homme. Pour faire taire les stéréotypes, des créateurs qui travaillent sur l’intelligence artificielle ont opté pour une voix neutre. Pour ma part, après avoir écouté la vidéo, je trouve qu’elle semble masculine et non neutre.
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Voici “Q” : la première voix virtuelle totalement neutre

 

Q est la première voix sans sexe du monde pour les assistants virtuels

« Q », une voix d’assistante virtuelle totalement neutre. crédits : Capture Youtube

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Une équipe de créateurs spécialisée dans le développement d’une IA éthique a récemment présenté son dernier concept : une voix d’assistant·e virtuel·le totalement neutre. L’idée : casser les stéréotypes de genre dans l’industrie numérique.

Siri, Alexa, Google Assistant… Presque tous les assistants virtuels ont quelque chose en commun. Leur voix, par défaut, est celle de femmes. À côté de ça, les voix masculines sont généralement utilisées pour illustrer le principe de “sécurité”. C’est pourquoi vous entendrez beaucoup de voix d’hommes dans les applications bancaires, par exemple. Des chercheurs danois, du collectif Equal AI, en collaboration avec l’agence créative Virtue, ont tenté de briser ces stéréotypes en proposant une voix totalement neutre.

Ni féminine, ni masculine

Ils y sont parvenus (à vous d’en juger en dessous). “Q”, première voix artificielle non genrée du monde, a été présentée ce lundi à South By Southwest (SXSW), à l’occasion du festival culturel et technologique tenu à Austin, au Texas.

« Q a été créée pour aider à mettre fin aux biais sexistes et favoriser une plus grande inclusion dans la technologie des assistants vocaux », peut-on lire dans un communiqué.

Le collectif, qui milite pour développer les aspects éthiques de l’IA, explique avoir travaillé en collaboration avec des linguistes pour mettre au point la neutralité souhaitée dans le timbre de voix.

Plus précisément, les chercheurs ont enregistré les voix de cinq personnes (hommes et femmes), puis ont utilisé un logiciel pour moduler les enregistrements entre 145 et 175 Hz. Cette plage est en effet définie par les chercheurs comme étant totalement neutre. Les scientifiques ont finalement interrogé 4 600 personnes, en leur demandant de définir les voix proposées sur une échelle de 1 (homme) à 5 (femme), dans le but d’affiner les résultats. Au final, il ne restait plus qu’une voix.  Celle de “Q”.

« J’ai besoin de votre aide »

Les responsables du projet espèrent, à terme, pouvoir convaincre les géants du web – Google, Apple ou encore Microsoft – d’adopter ce concept d’aide virtuelle non genrée.

« Pour que je devienne un troisième choix de voix pour les assistants vocaux, j’ai besoin de votre aide, demande “Q” dans une vidéo promotionnelle. Faites connaître ma voix (…), et ensemble nous pourrons nous assurer que la technologie représente chacun de nous ».

À vous de vous faire votre idée. Il est vrai qu’après écoute, la voix semble effectivement dénuée de “sexe”. Difficile alors de “prendre parti” pour le genre masculin ou féminin.

Source

https://sciencepost.fr/

Une université recouvre des fresques dépeignant Christophe Colomb


Une université aux États-Unis veut couvrir des toiles des exploits de la colonisation avec Christophe Colomb. On a dépeint positivement les colonisateurs alors que l’Histoire raconte tout autre chose
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Une université recouvre des fresques dépeignant Christophe Colomb

 

Les 12 fresques se trouvent dans le bâtiment... (PHOTO AP)

Les 12 fresques se trouvent dans le bâtiment principal de l’institution catholique.

PHOTO AP

 

Agence France-Presse
Chicago

L’université de Notre Dame, l’un des établissements les plus anciens et les plus prestigieux des États-Unis, va couvrir des peintures murales consacrées à Christophe Colomb, considérées comme donnant une image faussée de l’histoire de l’Amérique coloniale.

Les 12 fresques se trouvent dans le bâtiment principal de l’institution catholique, une structure imposante surmontée d’un dôme doré, et mettent en scène plusieurs moments de la vie et des explorations du Génois.

Pour leurs détracteurs, ces oeuvres peintes à la fin du XIXè siècle célèbrent des stéréotypes dépassés sur les Amérindiens et ignorent les conséquences dévastatrices du colonialisme.

Le président de l’université John Jenkins a écrit dans une lettre ouverte que ces oeuvres de Luigi Gregori entendaient dépeindre des immigrants catholiques de manière positive à l’heure où ils faisaient face à des discriminations en Amérique.

Toutefois, il a reconnu que depuis les années 1990, les fresques avaient été interprétées comme «au mieux aveugles aux conséquences du voyage de Colomb pour les peuples indigènes qui vivaient dans ce « nouveau » monde et au pire dégradantes pour eux».

L’établissement, qui se trouve dans l’Indiana, a d’abord publié des brochures remettant les fresques dans leur contexte historique mais ça n’a pas été suffisant, selon M. Jenkins.

Les oeuvres ayant été peintes directement sur les murs, elles seront couvertes pour être malgré tout préservées.

«Nous voulons préserver les oeuvres artistiques dont le but à l’origine était de célébrer les migrants catholiques à l’époque marginalisés au sein de la société, mais d’une manière qui ne marginalise pas involontairement les autres», a dit M. Jenkins.

L’association des étudiants amérindiens de l’université a salué sur Facebook une «sage» décision.

L’université a été fondée en 1842 par Edward Sorin, un missionnaire français, et compte actuellement 12 000 étudiants.

https://www.lapresse.ca/

On est plus gentil sur Twitter quand on vit au Canada


Bof, si c’est trop gentil de dire merci, super, génial, beau, bien et heureux en plus des émojis positifs sur les réseaux sociaux, alors soyons trop polis .. C’est quand même une bien drôle d’étude. Reste à savoir si dans la réalité, c’est la même chose
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On est plus gentil sur Twitter quand on vit au Canada

 

"Great" est le mot le plus caractéristique des internautes canadiens. | Kym via Unsplash CC License by

« Great » est le mot le plus caractéristique des internautes canadiens. | Kym via Unsplash CC License by

Une étude montre que les internautes canadiens sont plus positifs sur les réseaux sociaux que, par exemple, ceux des États Unis.

Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Mother Jones

Au jeu des stéréotypes, le Canada est plutôt bien loti. On n’y est pas réputé stupide, comme aux États-Unis, nuls en cuisine, comme en Angleterre, ou désagréable, comme en France. Non: le cliché en vogue, en tout cas en Amérique du Nord, c’est que les Canadiennes et les Canadiens seraient plutôt trop polis et trop gentils.

Si plusieurs études prouvent que les stéréotypes nationaux ne reflètent pas la réalité, il se pourrait bien que chez les Canadiens, ce soit vrai, ou du moins en partie.

40 millions de tweets analysés

Des linguistes de l’université canadienne McMaster ont publié une étude dans le journal PLOS One. Ils ont analysé 40 millions de tweets provenant de comptes américains et canadiens, émis entre les mois de février 2015 et février 2016. Ils ont ensuite fait une étude statistique afin de savoir quels mots étaient les plus caractéristiques de chaque pays.

L’équipe de l’université McMaster a découvert que dans les mots les plus tweetés au Canada on trouve «great», «thanks», «amazing», «beautiful», «good» ou «happy» (super, merci, génial, beau, bien et heureux) ainsi que les émojis coeur, pouce en l’air et :). Aux États-Unis par contre, si l’émoji qui pleure de rire écrase toute concurrence, les mots «bitch», «shit», «hate» et «fuck» (chienne, merde, déteste…) sont aussi très utilisés.

Découverte accidentelle

Une découverte faite un peu par hasard. Car à l’origine, l’objectif de l’équipe était de lister les différences de vocabulaire entre les deux nations (par exemple, le soda américain devient pop au Canada).

Toutefois, il faut nuancer les résultats. S’il est bien ressorti qu’au Canada, on utilise un langage plus polissé et positif, la vaste majorité (99.66%) des mots employés sont identiques entre les deux pays. Certains sont simplements ressortis comme étant «plus caractéristiques» et ce sont ceux-là qui semblent valider cette réputation de gentillesse canadienne.

La théorie de Bryor Snefjella, le directeur de l’étude, est que la manière de s’exprimer, au Canada, a construit le stéréotype, mais qu’il ne reflète pas vraiment la réalité du comportements locaux, qui restent finalement très similaires à ceux des États-Unis.

http://www.slate.fr/

Le domicile est «l’endroit le plus dangereux» pour les femmes


Vous imaginez, 6 femmes tuées a toutes les heures et par une personne qu’elles connaissent. C’est inadmissible et le pire, c’est que beaucoup d’entre elles seront tuée dans leur domicile. Généralement, notre chez-soi est un endroit sécuritaire alors que pour plusieurs d’entre-nous, c’est un lieu ou le danger est très présent.
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Le domicile est «l’endroit le plus dangereux» pour les femmes

 

Plus de la moitié des femmes assassinées dans le monde en 2017 ont été tuées... (Photo THINKSTOCK)

PHOTO THINKSTOCK

 

Agence France-Presse
Vienne

Plus de la moitié des femmes assassinées dans le monde en 2017 ont été tuées par leur compagnon ou des membres de leur famille, ce qui fait du domicile « l’endroit le plus dangereux pour une femme », selon une étude de l’ONU publiée dimanche.

Dans cette étude diffusée à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes, le Bureau des Nations unies sur la Drogue et la Criminalité a calculé que sur un total de 87 000 homicides de femmes dans le monde en 2017, environ 50 000 (58 %) ont été commis par leur compagnon ou des membres de leur famille. 

Environ 30 000 (34 %) ont été commis par le partenaire de la victime.

« Cela représente environ six femmes tuées toutes les heures par quelqu’un qu’elles connaissent », a observé le Bureau des Nations unies sur la Drogue et la Criminalité, basé à Vienne.

La grande majorité (environ 80 %) des victimes d’homicides dans le monde sont des hommes, mais « les femmes continuent à payer le prix le plus élevé en termes d’inégalité hommes-femmes, de discrimination et de stéréotypes négatifs », a déclaré le chef du Bureau de l’ONU, Iouri Fedotov.

« Elles sont aussi celles qui ont le plus de probabilité d’être tuées par leur compagnon ou des membres de leur famille […] ce qui fait du domicile l’endroit le plus dangereux pour une femme », a-t-il souligné. « Le fait que les femmes continuent à être victimes de ce type de violences davantage que les hommes dénote un déséquilibre dans les rapports de pouvoir entre hommes et femmes dans la sphère domestique ».

Selon les calculs du Bureau de l’ONU, le taux global de femmes victimes d’homicide s’élève à 1,3 victime pour 100 000 femmes.

En outre, l’Afrique et les Amériques sont les régions du monde où les femmes ont le plus de risques d’être tuées par leur compagnon ou un membre de leur famille.

En Afrique, le taux s’élève à 3,2 victimes pour 100 000 femmes, dans les Amériques 1,6, en Océanie 1,3 et en Asie 0,9.

Le taux le plus bas est observé en Europe, où il s’élève à 0,7.

Selon le Bureau de l’ONU, « aucun progrès tangible » pour combattre ce fléau n’a été fait ces dernières années « en dépit de législations et de programmes développés pour éradiquer les violences contre les femmes ».

Les conclusions du rapport « soulignent le besoin d’une prévention de la criminalité et d’une justice pénale efficaces pour affronter les violences contre les femmes ».

Le rapport appelle aussi à une meilleure coordination entre la police et la justice pour que les auteurs de violences soient tenus responsables de leurs actes.

Le rapport préconise enfin l’importance d’impliquer les hommes dans les solutions, notamment à travers l’éducation dès le plus jeune âge. 

https://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► 129 astuces pour trouver un mari dans le années 50


En 1958, un magazine américain pour femme : McCall’s. Des experts ont donné des recommandations aux femmes pour se trouver un mari .. Mensonges, manipulations sont au menu ! En tout cas, je suis bien contente que les femmes ont évolué depuis, même s’il y a encore des choses à améliorer.
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129 astuces pour trouver un mari dans le années 50

 

© getty.

 

    Les vieux magazines féminins recèlent parfois des trésors. Là, une Américaine a déniché un « McCall’s » de 1958. Une belle année. Un très bon cru pour la misogynie.

    Kim Marx-Kuczynski est une habitante de l’État du Wisconsin aux États-Unis. Dans une brocante début octobre, elle tombe sur un vieux magazine nommé McCall’s datant de 1958, âge d’or de la parfaite femme au foyer obéissante.

    Kim explique l’avoir acheté parce qu’un titre sur la couverture l’a intriguée : « 129 façons d’obtenir un mari ». Pliée de rire par ce qu’elle a trouvé à l’intérieur, elle a partagé les précieuses pages du dossier sur Facebook. Elle n’a « pas été déçue » et ce numéro lui a « provoqué des crises de rire pendant trois jours ».

    L’« idée de génie » de l’article, c’est d’avoir fait plancher seize « experts » sur « des techniques qui ont inspiré des milliers d’idées brillantes d’entreprises, et de les essayer avec l’amour et le mariage ». Ils et elles en sont venues à ces 129 recommandations.

    Ce magazine incite les lectrices à mentir, à faire semblant de pleurer, à faire la plante verte, à être vénale et manipulatrice. Que de bonnes techniques pour construire une relation sur des bases de confiance et d’écoute !

    On notera dans la dernière section, réservée aux suggestions improbables, que de « se faire enfermer dans un sous-marin » va de pair avec « entrer dans une université prestigieuse ».

    En plus d’être perclus de stéréotypes sur la femme voulant absolument s’accomplir en couple (et qui ne s’intéresse qu’au shopping ou à la cuisine), cet article est également une bonne claque pour les hommes. Car ils souffrent aussi d’un sacré paquet de stéréotypes.

    Nous vous en avons traduit la plupart, voici les plus douteuses :

    Comment le trouver

  • Se procurer un chien et aller le promener.

  • Casser sa voiture dans des lieux stratégiques.

  • Rejoindre un club de randonnée.

  • Lire les rubriques nécrologiques pour trouver des veufs potentiels.

  • Se mettre au golf et aller sur les différents cours de golf.

  • Prendre plusieurs petites vacances à différents endroits plutôt qu’une seule à un seul endroit.

  • S’asseoir sur un banc dans un parc et nourrir les pigeons.

  • Trouver un job dans une école médicale, dentaire ou de droit.

  • Devenir une infirmière ou une hôtesse de l’air – elles ont un taux élevé de mariage.

  • Être gentille avec tout le monde – Ils peuvent avoir des frères ou des fils potentiels.

  • Se porter volontaire pour un jury dans un procès.

  • Dites à vos amies que vous êtes intéressée par un projet de mariage. Ne le gardez pas secret.

  • Allez vous perdre dans des matchs de football.

  • N’acceptez pas de travail dans une entreprise tenue largement pas des femmes.

  • Prenez un job de démonstratrice d’hameçons dans un magasin d’articles de sport.

  • Dans un avion, un train ou un bus, ne vous asseyez pas à côté d’une femme – asseyez-vous à côté d’un homme.

  • Allez à toutes les réunions de lycées ou de fac, il pourrait y avoir des veufs.

  • N’ayez pas peur de fréquenter des jolies filles : il pourrait bien y avoir des restes.

  • Ne vous mettez pas dans la même chambre qu’une fille qui est rabat-joie, elle pourrait vous tirer vers le bas.

  • Quand vous voyagez, prenez des petits hôtels, on y rencontre plus facilement des étrangers.

    Comment attirer son attention

  • Trébuchez en entrant dans une pièce où il se trouve.

  • Oubliez la discrétion de temps en temps et appelez-le.

  • Transportez une boîte à chapeau.

  • Portez un pansement, les gens demandent toujours ce qu’il s’est passé.

  • Gagnez beaucoup d’argent.

  • Apprenez plusieurs histoires drôles et racontez-les bien – mais faites attention de ne pas les lui dire plus d’une fois.

  • Marchez vers lui et dites-lui que vous avez besoin d’un conseil.

  • Faire tomber son mouchoir fonctionne toujours.

  • Faites acheter des billets de théâtre à votre père dont on doit se débarrasser.

  • Tenez-vous dans un coin et pleurez doucement, il y a de grandes chances pour qu’il arrive et demande ce qui ne va pas.

  • Achetez une décapotable, les hommes adorent faire des tours dedans.

  • Apprenez à faire des tartes aux pommes goûteuses. Amenez-en une au bureau et laissez les potentiels prétendants la goûter.

  • Riez à ses blagues.

  • Faites tomber le contenu de votre sac à main « accidentellement » dans la rue.

    Comment être belle pour lui

  • Les hommes aiment à penser qu’ils sont des autorités à propos des parfums. Demandez son avis sur lequel vous devriez porter.

  • Ayez des lunettes qui ont meilleure allure – les hommes aiment passer devant les filles qui portent des lunettes- ou essayez les lentilles de contacts.

  • Portez des talons hauts la plupart du temps – ils sont plus sexy !

  • Dites-lui qu’il est beau.

  • Prenez bien soin de votre santé, les hommes détestent les femmes malades.

  • Attrapez un coup de soleil.

  • Mettez-vous au régime si c’est nécessaire.

  • Ne lui parlez pas de vos allergies.

  • Les femmes européennes utilisent leurs yeux à leurs avantage. Pratiquez devant un miroir.

  • Ne soyez pas trop difficile.

  • Accrochez-vous à vos standards moraux.

  • Ne pleurnichez pas.

    Comment l’attraper

  • Montrez-lui que vous pouvez vous amuser pendant un rendez-vous pas cher – mais ne le faites pas trop !

  • Demandez à vos parents de disparaître quand vous vous amusez.

  • Organisez un double rencard avec un couple marié gai et heureux – faites-lui voir ce que c’est !

  • Envoyez à sa mère une carte d’anniversaire.

  • Demandez à sa mère ses recettes de cuisine.

  • Parlez avec son père à propos des affaires et soyez d’accord sur le fait que les taxes sont trop élevées !

  • Pendant le premier rendez-vous, dites-lui que vous n’êtes pas intéressée par vous marier !

  • Ne parlez pas du nombre d’enfants que vous voulez.

  • Si c’est un pêcheur, apprenez à écailler et à nettoyer un poisson.

  • Quand vous flânez avec lui, n’insistez pas pour vous arrêter devant chaque vitrine.

  • Ne lui dites pas combien vos vêtements coûtent.

  • Dès le début de votre relation, pourquoi ne pas avoir une chanson favorite que tous les deux voyez comme la vôtre ?

  • Découvrez les filles avec qui il ne s’est pas marié et pourquoi. Ne répétez pas les mêmes erreurs.

  • Ne parlez pas de votre ancien petit copain.

  • Soyez souple. S’il décide d’oublier la danse pour aller ramer sur un lac, allez-y ! Même si vous portez votre plus belle robe de bal.

  • Restez innocente mais pas ignorante.

  • Apprenez à jouer au poker.

  • S’il est riche, dites-lui que vous aimez son argent – l’honnêteté l’intriguera !

  • Ne le laissez jamais croire que votre carrière est plus importante que votre mariage.

  • Ne racontez jamais d’histoires salaces.

  • Faites-lui remarquer que le taux de mortalité pour les hommes célibataires est deux fois plus élevé que celui des hommes mariés.

    Idées folles

  • Allez à Yale.

  • Faites l’acquisition d’un permis de chasse.

  • Cachez-vous dans un cuirassé.

  • Louez un panneau publicitaire et postez votre photo et votre numéro dessus.

  • Prenez le bus qui va à l’aéroport en faisant plein d’allers-retours

https://www.msn.com/

Notre prénom influence-t-il notre vie?


Plusieurs sont sûrement d’accord que le choix d’un prénom d’un enfant est important et faire un mauvais choix, cela pourrait être très négatif pour l’enfant. Que ce soit un nom difficile à prononcer ou un nom connu mais avec une orthographe non conventionnel cela peut porter préjudice pendant toute une vie
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Notre prénom influence-t-il notre vie?

 

Le choix du prénom fait toujours l'objet d'un débat lorsqu'on attend un enfant.... (Photomontage La Presse)

PHOTOMONTAGE LA PRESSE

 

OLIVIA LÉVY
La Presse

Le choix du prénom fait toujours l’objet d’un débat lorsqu’on attend un enfant. Avant de l’appeler Flaurance, Plume, Hannibal ou Benjamyn, sachez que trop d’originalité pourrait avoir un impact néfaste sur la vie de votre progéniture.

Comme un tatouage

Dans son livre Le pouvoir des prénoms, paru il y a quelques mois, l’auteure Anne Laure Sellier démontre, études à l’appui, à quel point notre prénom influence notre vie et que son choix est d’une importance capitale. Entrevue.

«Le choix du prénom de vos enfants est la décision la plus grave et fondamentale que vous aurez à prendre dans votre vie, lance d’emblée Anne Laure Sellier, professeure et chercheuse en sciences cognitives à HEC Paris. On a désormais des données scientifiques et on sait que le prénom influence notre vie. On espère que ça va responsabiliser les parents, poursuit-elle. Car notre prénom, c’est l’acte fondateur de notre existence et une étiquette sociale que nous traînons toute notre vie.»

La professeure indique qu’il y a la volonté chez plusieurs parents d’hyper-individualiser l’enfant, de le rendre unique en lui donnant par exemple un prénom original.

«Le culte de l’individu est à son paroxysme, mais ils ne se rendent pas compte de la portée de l’influence du prénom sur le plan psychologique, car le prénom, c’est comme un tatouage», explique Mme Sellier.

Elle ajoute qu’il a une influence sur notre vie personnelle et professionnelle, voire intime.

«C’est logique, quand on y pense. On vous appelle par votre prénom 20 fois par jour depuis que vous êtes petit, on y met des intonations particulières, ça conditionne vos réactions et votre façon de vous comporter et, avec le temps, ça finit par forger votre personnalité et façonner votre vie, soutient-elle. Aujourd’hui, on a des données scientifiques, on a des outils, notamment avec l’intelligence artificielle, qui mesure ce qu’on peut apprendre sur la véritable portée du prénom.»

Elle cite une étude américaine réalisée par les économistes Saku Aura et Gregory D. Hess qui a démontré que certaines caractéristiques des prénoms ont une influence sur la réussite dans la vie. Par exemple, le nombre de syllabes, l’orthographe conventionnelle ou pas, les prénoms d’origine africaine ou non, si le prénom est fréquemment répertorié à l’échelle nationale, si c’est un surnom (Bob, Mike)… Leurs analyses (sur 6000 personnes) révèlent que les caractéristiques du prénom peuvent prédire le statut social, le niveau d’études et le salaire de la personne.

Selon Anne Laure Sellier, notre visage pourrait même porter les traces de notre prénom. Elle indique que la manifestation de notre prénom sur notre visage est l’aboutissement d’années de travail inconscient.

Elle écrit que «si le stéréotype d’une Julie correspond à celui d’une fille souriante et lumineuse, les gens vont s’adresser à Julie en s’attendant à ce visage. Julie, par imitation inconsciente, se met à sourire à la hauteur des attentes de son interlocuteur. Sur plusieurs années de ce comportement répété, au cours de milliers d’interactions avec les autres qui – à l’intérieur de notre groupe culturel – partagent ce stéréotype de Julie, notre Julie finit par porter la marque permanente d’un visage lumineux et souriant. Afin d’être reconnus et acceptés par les autres, on se met dans le pli de la représentation que les autres se font de notre prénom. C’est comme les couples qui finissent par se ressembler».

La mauvaise intuition des parents

Anne Laure Sellier signale que l’intuition des jeunes parents est souvent mauvaise parce qu’on souhaite à nos enfants un destin hors du commun.

«On se dit: « Je ne vais quand même pas l’appeler Louis. » Alors, on est tenté de changer l’orthographe du prénom. Or, une des choses qui portent le plus préjudice, c’est lorsque vous donnez un prénom classique et que vous en changez l’orthographe. C’est la pire chose à faire, car toute votre vie, il devra épeler son prénom, prévient-elle. Ce sera Louys avec « y », sauf que ce petit truc en plus qu’on pense extraordinaire, ça va devenir un petit truc en moins pour la personne.»

Un prénom trop hors du commun peut aussi nuire à son détenteur.

 «Quand on répète son prénom deux ou trois fois et que les gens ne l’ont pas encore compris, vous imaginez l’enfer? L’effort que ça va demander à la société de systématiquement bien comprendre le prénom porte préjudice à la personne, explique la professeure. Sur le plan du cerveau, ce qui relève de l’inconscient, on aimera moins la personne simplement parce que c’est dur de toujours buter sur son prénom.»

On a tous envie d’avoir ou de donner un prénom extraordinaire à notre enfant, mais la chercheuse met en garde, car un enfant a besoin de simplicité et surtout d’être accepté.

«C’est déjà difficile pour un adolescent de se constituer une personnalité, il ne faudrait pas que le prénom vienne compliquer les choses.»

Depuis que son livre est sorti, elle n’imaginait pas recevoir autant de commentaires de gens qui ont souffert à cause de leur prénom et qui n’ont pas osé le changer.

«Changer de prénom, serait-ce un reniement de soi? Un tabou social? Un travail de justification trop complexe? Des parents qui ne l’accepteraient pas? En tout cas, socialement, une chose est certaine, ce n’est pas bien admis.»

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Le pouvoir des prénoms. Anne Laure Sellier. Éditions Héliopoles.

«Comment tu t’épelles?»

Témoignages de trois personnes qui doivent vivre avec un prénom inhabituel.

Kayou Lepage, né en 1972

«C’est lourd à porter et, surtout, je ne suis pas aussi excentrique que mon prénom. Ça m’oblige presque à développer une originalité parce qu’on se dit qu’avec un prénom comme celui-là, je suis forcément excentrique, alors que je suis réservé. Je ne m’identifie pas du tout à mon prénom. J’aurais pu le changer, mais en même temps, c’est si intime. Mes parents ont ajouté le prénom Aleksi (oui, oui, avec un « k ») parce qu’à l’école, on riait de moi.

«Mes parents étaient des hippies qui utilisaient l’orthographe phonétique. Kayou est une référence à la chanson de Gilles Vigneault, Caillou Lapierre.»

L’orthographe de Kayou rend les choses encore plus compliquées.

«C’est complexe de me présenter à de nouvelles personnes… Les gens se demandent si c’est mon vrai nom, d’où ça vient, pourquoi. Je dois raconter ma vie chaque fois et je répète la même histoire depuis 45 ans. C’est épuisant! Les gens me disent aussi que mes parents devaient en fumer du bon. Heureusement que je ne fais pas de politique ou que je ne suis pas devenu avocat. Maître Kayou, ça ne fait pas très sérieux.»

Il a publié un roman, et l’éditrice a refusé qu’il signe Kayou.

«Alors je l’ai publié sous Aleksi K. Lepage.»

«Le seul avantage est que Kayou, c’est sympathique et on dirait un surnom. Ça me distingue vraiment. Kayou, c’est clair que c’est moi, il n’y a pas de doute!»

Notons qu’il est l’inspiration derrière le nom du personnage pour enfants Caillou. Sa créatrice était sa voisine.

Anie Deslauriers, née en 1984

Elle confie qu’elle passe sa vie à épeler son prénom et que malgré les années qui passent, elle ne s’habitue pas.

«Depuis que je suis toute petite à l’école, on me demande s’il n’y a pas une erreur dans l’orthographe de mon prénom: « Tu es sûre qu’il n’y a pas deux « n »? » C’est ce que j’entends au quotidien.

«Je n’en veux pas à mes parents. Je leur en ai parlé et je leur ai demandé à quoi ils avaient pensé. Mes parents sont enseignants et savent pourtant ce que c’est qu’épeler! C’est ma mère qui a décidé de m’appeler Anie. C’était en hommage à une de ses étudiantes (avec deux « n »). Elle s’est dit qu’au pire, ça forgerait mon caractère.

«J’ai une fille qui s’appelle Ophélie et ma mère m’a dit: « Tu devrais l’écrire Aufélie. » J’ai répondu NON!!! Je ne veux surtout pas qu’elle passe sa vie à épeler son prénom. Si je devais revenir en arrière, je dirais à ma mère de garder les deux « n ».»

Chrystian Guy, né en 1970

Sa mère pensait qu’elle attendait une fille et voulait l’appeler Chrystine, qui s’est transformé en Chrystian à sa naissance.

«Ma mère a choisi des orthographes différentes pour tous ses enfants : mon frère, c’est Erick, et ma soeur, Karoline. Je n’aime pas mon prénom. Je n’aime pas que les gens m’appellent par mon prénom, ça m’agresse de l’entendre. Le pire, c’est que j’ai découvert lorsque je me suis marié, à 30 ans, qu’à l’État civil, mon prénom s’écrit avec un « i » et sur mon baptistaire avec un « y ». Ma mère m’a confié qu’elle a ajouté le « y » lors de mon baptême. Incroyable!

«Ça fait désormais partie de mon brand, moi qui travaille en marketing. Le fait d’avoir cette originalité a aussi des avantages, car tout le monde se souvient de moi et j’ai une bonne histoire à raconter. À 47 ans, je ne changerais plus de prénom. Je voulais le faire à 20 ans, mais mon père m’avait prévenu que ça ferait trop de peine à ma mère.»

https://www.lapresse.ca/

Vous choisissez certainement mal vos amis


Je suis tout à fait d’accord avec cette recherche sur la mixité des groupes fait diminués les préjugés et les stéréotypes. Quand on apprend a connaitre les gens qui sont différents, c’est une richesse d’expérience partager
Nuage

 

Vous choisissez certainement mal vos amis

 

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«On choisit ses amis, pas sa famille» | Andrea Tummons via Unsplash License by

Repéré sur BBC News

Repéré par Aurélie Rodrigues

Développer des relations avec des individus qui ne partagent pas les mêmes goûts ou pensées que nous, loin de nous desservir, ferait de nous des personnes bien plus heureuses et tolérantes.

Les scientifiques s’accordent sur le fait que l’amitié est la clé du bonheur. La Grant Study, la plus longue étude jamais réalisée sur le développement humain, montre que les personnes qui entretiennent et maintiennent des relations sociales fortes et qualitatives sont plus heureuses.

Cependant, de plus en plus d’éléments laissent penser que nous établissons des amitiés avec des personnes qui nous ressemblent. Le risque: créer des cercles relationnels fermés et s’enfermer dans des bulles, comme sur les réseaux sociaux –ce qui engendre un isolement intellectuel et culturel, comme l’explique Eli Pariser, créateur de l’ONG Avaaz.

Cette homophilie –concept qui se rapproche de «qui se ressemble s’assemble»– conduit souvent à renforcer les stéréotypes et les préjugés à propos des autres groupes et de son propre cercle relationnel.

Comme l’explique la BBC, le risque serait de se retrouver dans un monde social divisé en catégories: âge, classe sociale, opinions politiques, religion et ethnicité. La polarisation pourrait être poussée à son paroxysme et en conséquence ces groupes pourraient commencer à vivre dans différents quartiers, étudier dans différentes écoles et commencer à croire à des «faits» différents.

La différence est une richesse

Selon la BBC, s’entourer de personnes différentes de nous serait bénéfique. Notre vision du monde aurait tendance à s’élargir et à ne plus seulement dépendre de stéréotypes ou de préjugés –souvent utilisés pour donner du sens à quelque chose qui nous est inconnu, étranger. Par ailleurs, cette mixité permettrait d’effacer les a priori et de diminuer l’appréhension quant à un début d’interaction avec un autre groupe.

Aux États-Unis, des recherches sur le sujet ont montré que plus les interactions sont fréquentes, plus les préjugés ont tendance à disparaitre. Miles Hewstone, professeur en psychologie à l’université d’Oxford, donne plusieurs exemples de contacts réussis entre différents groupes: les catholiques et les protestants de l’Irlande du Nord; les étudiants blancs américains et les Afro-américains après la déségrégation des établissements scolaires aux États-Unis; les Chypriotes grecs et les Chypriotes turcs à Chypre.

Les bienfaits de la mixité sont aussi visibles à la télévisions et dans les médias en général. En 2007, une étude réalisée par la National communication association a montré que les participants qui ont regardé les programmes Six Feet Under et Queer Eye for the Straight Guy avaient tendance à avoir moins de préjugés envers les hommes gays. Après plus de soixante ans de recherches –de l’Amérique du Nord, en passant par l’Europe et l’Asie– les résultats témoignent du fait que les interactions entre différentes groupes représentent un grand pas vers la tolérance.

http://www.slate.fr/

Les stéréotypes sur les femmes en science vus par les enfants


Aujourd’hui, le marché du travail dans le domaine des sciences est aussi ouvert aux femmes. Malheureusement, les stéréotypes sont difficiles à changer. Ce qui est curieux, avec l’analyse des dessins, ceux de 5 et 6 ans n’ont pas vraiment de préjugés, mais c’est en vieillissant que les stéréotypes s’installent surtout vers l’adolescence. Il y a encore beaucoup de travail à faire dans l’éducation des enfants pour l’équité des emplois
Nuage

 

Les stéréotypes sur les femmes en science vus par les enfants

 

Une petite fille fait un dessin, assise à un bureau; devant elle se trouve un microscope.

Une fillette fait un dessin. Photo : iStock/Alek Zotoff

Lorsqu’on lui demande « dessine-moi un scientifique », moins d’un enfant sur trois aux États-Unis représente une femme. Bien que cette proportion ait augmenté depuis les années 1960, les enfants plus âgés catégorisent toujours la science comme un métier d’homme, un stéréotype susceptible d’influencer les jeunes filles qui voudraient faire carrière en science.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Les stéréotypes sont quelque chose de difficile à renverser. Plusieurs chercheurs évaluent leurs effets sur les enfants pour comprendre à quel moment et dans quel contexte ces préjugés sont inculqués, mais aussi comment cette influence change d’une génération à l’autre.

Pour voir l’évolution de la perception des femmes en science, des chercheurs en psychologie à l’Université Northwestern, en Illinois, ont vérifié leur représentation dans plus de 20 000 dessins de jeunes âgés de 5 à  8 ans. Ces dessins ont été produits dans 78 études échelonnées sur cinq décennies.

Le dessin est un outil important dans ce type d’études, car il permet de voir ce qui a été inculqué sans que l’enfant eût nécessairement appris à mettre des mots sur les concepts.

Un homme scientifique

Ce dessin d’un homme scientifique est l’un des 5000 produits dans le cadre de l’étude entre 1966 et 1977.  Photo : David Chambers

L’analyse, publiée dans le journal Child Developpment, indique qu’on est passé d’une moyenne de 1 % de dessins de femmes scientifiques dans les années 1960 à 28 % aujourd’hui. Pour les chercheurs, cette hausse montre que les stéréotypes sur les femmes en science ont diminué dans la culture populaire à laquelle les jeunes sont exposés.

Décortiquer les chiffres permet par ailleurs de constater à quel moment leur perception du monde commence à changer. À 5 ou 6 ans, les garçons comme les filles dessinent en des proportions semblables des scientifiques hommes et femmes.

Par contre, ce rapport change à partir de l’âge de 7 ou 8 ans : les filles comme les garçons dessinent de moins en moins de femmes scientifiques. À l’âge de 15 ou 16 ans, 75 % des filles et 98 % des garçons dessinent un homme.

Les chercheurs croient que, durant cette période, les adolescents sont exposés à l’idée que ce secteur d’emploi est encore majoritairement masculin. Cette perception se transpose dans leurs dessins.

Changer les perceptions

Le dessin d'une femme scientifique

Les chercheurs ont analysé les dessins d’enfants effectués dans le cadre de 78 études échelonnées sur cinq décennies.  Photo : Courtoisie : Vasilia Christidou

L’évolution des dessins dans le temps suit toutefois la tendance observée sur le marché du travail.

Depuis les années 1960, le nombre de femmes en science a augmenté, passant par exemple aux États-Unis de 28 % de femmes en biologie à 49 %.

Malheureusement, c’est un des rares domaines à atteindre la parité. Ainsi, en chimie, on est passé de 28 % à 35 % et en physique, de 3 % à 11 %.

Cette étude n’est pas qu’une question d’art visuel. Les stéréotypes ont un rôle important à jouer dans ce qu’un enfant croit être capable de réussir ou non.

L’étude confirme une tendance déjà observée depuis un moment. En 2017, par exemple, une autre étude montrait qu’à partir de l’âge de 7 ans, les enfants commençaient à associer davantage l’intelligence aux garçons. Pour les chercheurs, il est donc essentiel de poursuivre le travail d’éducation.

Bien que la situation s’améliore, certains domaines d’études et d’emplois restent, à l’image de la science, toujours peu accessibles aux femmes.

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