Le Saviez-Vous ► Cinq animaux aux moyens de défense surprenants


Il existe des moyens de défense chez les animaux qui sont assez surprenants et cela fait la différence entre la vie et la mort quand ils rencontrent leurs prédateurs  sauf peut-être l’humain
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Cinq animaux aux moyens de défense surprenants


Par Jonathan Sare, Futura

Au cours de l’évolution, la faune a su développer d’étonnants systèmes de défense. De l’armure en passant par le canon chimique et les épines, la nature a doté ces animaux de véritables armes.

Nous avons réuni les cinq plus étonnantes aptitudes de défense dans cette vidéo.

Les écailles du pangolin

Le pangolin vit dans les forêts et savanes d’Afrique et d’Asie du Sud-Est. Il se nourrit principalement de fourmis, de termites et parfois de petits vertébrés qu’il trouve au sol ou dans les arbres. Son corps est en grande partie recouvert d’écailles. En cas d’attaque, le pangolin rabat sa tête entre ses pattes antérieures pour se protéger. Il peut aussi se défendre en hérissant ses écailles.

La myxine et son mucus asphyxiant

La myxine est un poisson d’eau salée qui mesure entre 50 cm et 1 m. Considérée comme un fossile vivant, elle se nourrit de céphalopodes, de crabes et parfois de poissons bien plus gros qu’elle. Si elle est menacée ou capturée, la myxine peut générer un mucus à l’aide de glandes disposées le long de son corps. Une fois dilué dans l’eau, il devient très gélatineux et asphyxie le prédateur.

La queue épineuse du porc-épic

L’aire de répartition du porc-épic à crête s’étend du sud de l’Europe jusqu’au nord de l’Afrique. Cet animal nocturne se nourrit de racines ou de fruits et se réfugie dans de profonds terriers où il vit en famille. Il utilise sa queue pour se défendre. Armée de petites épines qui se détachent et restent dans la chair, elle dissuade souvent les prédateurs d’approcher trop près.

Le coléoptère bombardier et son liquide brûlant

Le coléoptère bombardier commun mesure entre 7 et 10 mm de long. Il vit principalement en Europe et en Afrique du Nord. Ce coléoptère doit son nom à son étonnant système de défense. En effet, il expulse par l’arrière de son corps un liquide brûlant composé d’hydroquinone et de peroxyde d’hydrogène afin d’éloigner les prédateurs.

Les jets de sang du crapaud cornu

Le crapaud cornu est un lézard au physique proche de l’iguane. Il se nourrit de fourmis et vit en Amérique du Nord, dans les déserts. Cet étrange lézard a la particularité d’expulser des jets de sang par ses yeux, pouvant atteindre une cible à plus d’un mètre de distance. En cas d’attaque, il peut aussi se gonfler et doubler sa taille.

© The Clip Cutter, Massey University, AZA Animals, lifeonearthclips, czg123, NatGeoWild, National Geographic, beardedheron

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La Grande Barrière de corail pourrait être sauvée grâce à des haut-parleurs sous-marins


Des fois, on se demande comment les scientifiques peuvent avoir des idées qui paraissent un trop simplistes et pourtant …. Des haut-parleurs sous-marine pour faire du bruit sur la Grande Barrière de corail autant dans les parties vivants que morts. Et il semble que cela fonctionne, cela combiner à d’autres mesures de protection, cela pourra vraiment aider les coraux.
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La Grande Barrière de corail pourrait être sauvée grâce à des haut-parleurs sous-marins

La Grande Barrière de corail pourrait être sauvée grâce à des haut-parleurs sous-marins© Pixabay

Par Chloé Gurdjian

Des scientifiques ont découvert une nouvelle méthode pour aider les coraux australiens, en grand danger à cause du réchauffement climatique.

La Grande Barrière de corail fait partie des merveilles de notre planète. A ce titre, elle est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Mais ce massif, lieu de vie de nombreuses espèces marines, est en grand danger à cause, notamment, du réchauffement climatique. De nombreux coraux dépérissent, entraînant un blanchiment des récifs. Afin d’inverser la tendance, les scientifiques se penchent sur de nouvelles méthodes de protection.

Dans une étude publiée le 29 novembre dernier dans le journal Nature Communications, des biologistes expliquent leur dernière trouvaille. Tim Gordon et ses collègues ont installé des enceintes sous-marines dans des zones où le corail était mort, à proximité de Lizard Island. Ces haut-parleurs diffusaient le son de massifs coralliens en bonne santé et pleins de vie, peuplés de différentes espèces de poissons. Ils se sont alors aperçu que ces sons attiraient 50% de poissons en plus, et que ces poissons restaient dans les environs.

« Les poissons sont essentiels pour que les récifs coralliens fonctionnent comme des écosystèmes sains, explique Tim Gordon dans l’étude. Augmenter les populations de poissons de cette manière pourrait aider à relancer les processus de récupération naturelle, en neutralisant les dégâts que nous constatons sur de nombreux récifs coralliens dans le monde. »

Attirés sur des récifs morts, les poissons les nettoient, permettant aux coraux de se régénérer.

Selon Steve Simpson, autre biologiste ayant participé à l’étude, les récifs coralliens en bonne santé sont des endroits extrêmement bruyants, et les poissons juvéniles sont à la recherche de ces bruits lorsqu’ils cherchent un endroit pour s’installer.

« Les récifs deviennent silencieux lorsqu’ils sont dégradés – à mesure que les crevettes et les poissons disparaissent – mais en utilisant des haut-parleurs pour restaurer ce paysage sonore perdu, nous pouvons à nouveau attirer les jeunes poissons », indique-t-il.

Les biologistes de l’étude précisent bien que seule, cette méthode ne sauvera pas les récifs coralliens. Mais associée à d’autres mesures, pour lutter contre le changement climatique, la surpêche et la pollution de l’eau, elle pourrait accélérer le rétablissement de cet écosystème fragile.

https://www.geo.fr/

Le poisson-clown n’a pas la capacité génétique de s’adapter


Le poisson-clown est assez particulier. Bon plusieurs savent qu’il n’est pas sorteux et reste dans son anémone pendant toute sa vie, ce qui le sécurise. Cependant, il vit en famille, Un mâle devient femelle si la reine des lieux décède, alors que les autres mâles présents, un seul sera productif. La perte des récifs de coraux aura un impact négatif pour leur survie.
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Le poisson-clown n’a pas la capacité génétique de s’adapter

PHOTO AFP

Les poissons-clowns restent toute leur vie dans la même anémone.

(Paris) Nemo et ses congénères poissons-clowns n’ont pas la capacité génétique de s’adapter aux modifications de leur environnement, une découverte inquiétante tant les récifs coralliens évoluent rapidement sous l’effet du changement climatique et des activités humaines.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Le héros du célèbre dessin animé Finding Nemo, reconnaissable à son teint orange brillant et ses bandes blanches, vit «spécifiquement» dans les anémones des récifs coralliens.

«C’est pour cela que l’on s’inquiète», dit Benoit Pujol, du Centre National de la Recherche Scientifique, et co-auteur d’une étude publiée dans Ecology Letters.

Les récifs coralliens sont menacés (20% sont déjà détruits, 15% risquent de l’être d’ici une dizaine d’années, 20% sont menacés d’ici 40 ans) par le réchauffement climatique, la pollution, l’aménagement des côtes, la surpêche ou encore l’accroissement démographique.

Or après avoir suivi des individus des lagons de l’île de Kimbe en Papouasie-Nouvelle-Guinée pendant 10 ans, une équipe de chercheurs internationale a découvert que «les poissons-clowns n’avaient pas la capacité génétique de s’adapter» à ces changements environnementaux.

«Le succès reproducteur dans une population, c’est le garant de son adaptation», souligne M. Pujol. 

Les chercheurs ont découvert que «le poisson-clown ne possède pas de variant génétique qui lui permettrait de modifier sa reproduction».

Il ne pourra pas contrecarrer, compenser les effets néfastes sur sa fécondité des modifications de son environnement par une adaptation génétique.

Par contre son habitat influence très fortement ce succès reproducteur, ajoutent les chercheurs.  

Les poissons-clowns restent toute leur vie dans la même anémone : ils y pondent leurs œufs, s’y protègent des prédateurs en se cachant dans les tentacules…

«Ce n’est pas trop montré dans le dessin animé mais le poisson-clown a un cycle de vie assez particulier», poursuit M. Pujol.

Chaque anémone héberge une femelle, un mâle et un certain nombre d’individus mâles, pas actifs sexuellement.

«Quand la femelle meurt, le mâle devient femelle et le plus grand des individus non actifs sexuellement devient reproducteur», ajoute-t-il.

Les chercheurs veulent maintenant essayer de déterminer dans quelles conditions et où les poissons-clowns se reproduisent le mieux. 

https://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► 14 animaux à l’intelligence hors-pair


L’intelligence animale existe bel et bien. Certains d’entre-eux sont capables de faire des choses étonnantes.

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14 animaux à l’intelligence hors-pair


Des études ont mis en lumière les capacités mémorielles des border collies. Jusqu'à sa mort en …

De NATASHA DALY

Photographie De VINCENT J. MUSI

La mesure de l’intelligence est un processus si complexe qu’il est impossible de comparer l’intelligence d’un animal à celle d’un autre.


Kanzi, un bonobo de 39 ans, est devenu célèbre pour ses compétences langagières. Il peut communiquer …

Kanzi, un bonobo de 39 ans, est devenu célèbre pour ses compétences langagières. Il peut communiquer à l’aide de centaines de symboles comparables à des mots.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Comme tous les cochons, le cochon vietnamien est un animal hautement social. Des études ont montré …

Comme tous les cochons, le cochon vietnamien est un animal hautement social. Des études ont montré qu’il était capable de tromper ses congénères pour les tenir éloignés de sa nourriture.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Certains poissons cichlidés africains natifs du lac Tanganyika en Afrique de l'Est sont capables de faire …

Certains poissons cichlidés africains natifs du lac Tanganyika en Afrique de l’Est sont capables de faire la différence entre un poisson familier et un étranger grâce à leurs caractéristiques faciales. Des études ont montré qu’ils passaient plus de temps à surveiller les mouvements des étrangers que ceux des poissons qu’ils connaissent.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Le geai buissonnier, un oiseau natif de l'Amérique du Nord occidentale, est capable de se souvenir …

Le geai buissonnier, un oiseau natif de l’Amérique du Nord occidentale, est capable de se souvenir de plus de 200 lieux différents où il a stocké de la nourriture ainsi que de l’aliment spécifique qu’il a déposé dans chaque cachette.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Des études ont mis en lumière les capacités mémorielles des border collies. Jusqu'à sa mort en …

Des études ont mis en lumière les capacités mémorielles des border collies. Jusqu’à sa mort en juillet 2019, une femelle border collie nommée Chaser était capable d’identifier 1 022 jouets par leurs noms et de les retrouver. Elle disposait de la mémoire la plus importante qui n’ait jamais été testée chez les chiens.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Les chercheurs ont documenté une large palette de comportements chez les éléphants d'Asie qui démontrent une …

Les chercheurs ont documenté une large palette de comportements chez les éléphants d’Asie qui démontrent une certaine intelligence, notamment la capacité à utiliser des outils et à imiter des sons.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

À l'état sauvage, les ouistitis, un type de singes que l'on trouve en Amérique du Sud, …

À l’état sauvage, les ouistitis, un type de singes que l’on trouve en Amérique du Sud, sont très coopératifs. Ils lancent souvent de petits cris destinés à garder une trace de leurs positions respectives et partagent leur nourriture avec les membres de leur groupe.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Artisans hors pairs (ils peuvent par exemple transformer des bâtons en crochets pour creuser), les corbeaux …

Artisans hors pairs (ils peuvent par exemple transformer des bâtons en crochets pour creuser), les corbeaux calédoniens originaires, comme leur nom l’indique, de Nouvelle-Calédonie, sont capables d’anticiper les différentes étapes qui leur permettront d’accéder à de la nourriture.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Dans la nature, des populations individuelles d'orangs-outans ont développé des comportements uniques, comme celui d'utiliser des …

Dans la nature, des populations individuelles d’orangs-outans ont développé des comportements uniques, comme celui d’utiliser des branches feuillues en guise de « parapluie » qu’ils transmettent de génération en génération.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Les dauphins tursiops sont indubitablement considérés comme une espèce hautement intelligente. Le jeu fait partie intégrante …

Les dauphins tursiops sont indubitablement considérés comme une espèce hautement intelligente. Le jeu fait partie intégrante de leur vie sociale et jouerait même un rôle essentiel dans leur développement cognitif.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Une étude parue en 2009 montrait que le cacatoès à huppe jaune, comme celui-ci, pouvait synchroniser …

Une étude parue en 2009 montrait que le cacatoès à huppe jaune, comme celui-ci, pouvait synchroniser ses mouvements au rythme d’une musique.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Les pieuvres géantes du Pacifique ont appris à ouvrir des pots, à imiter d'autres pieuvres et …

Les pieuvres géantes du Pacifique ont appris à ouvrir des pots, à imiter d’autres pieuvres et à résoudre des labyrinthes lors de tests menés en laboratoire.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Des études ont montré que les moutons étaient capables de se reconnaître mutuellement et de se …

Des études ont montré que les moutons étaient capables de se reconnaître mutuellement et de se souvenir des visages d’autres moutons au fil du temps.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Les perroquets gris du Gabon sont célèbres pour leur capacité à imiter le discours humain. Des …

Les perroquets gris du Gabon sont célèbres pour leur capacité à imiter le discours humain. Des études ont également montré qu’ils pouvaient faire preuve de raisonnement abstrait lorsqu’ils se mettaient en quête de nourriture.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

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Un poisson à « visage humain » intrigue les internautes


Ce poisson, qui semble avoir un visage ressemblant à un humain, a été filmé en Chine. C’est des marques noires qui donne l’impression a des yeux et un nez et une bouche C’est une carpe avec une tête qui nous laisse perplexe et qui joue des tours à nos yeux
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Un poisson à « visage humain » intrigue les internautes


 

Au Japon, une nouvelle espèce de crustacés découverte dans la gueule d’un requin-baleine


Le podocerus jinbe est tout petit, à peine 5 mm et vit dans la mer. Il s’est trouvé un endroit pour être à l’abri tout en pouvant se nourrir d’algues et de plancton. La bouche de requin-baleine est un endroit idéal pour cette bête.
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Au Japon, une nouvelle espèce de crustacés découverte dans la gueule d’un requin-baleine

Au Japon, une nouvelle espèce de crustacés découverte dans la gueule d'un requin-baleineLe requin-baleine (Rhincodon typus), parfaitement inoffensif pour l’homme, est classé « en danger » par l’UICN.© Domingo Trejo de Pixabay.

Par Léia Santacroce

Il s’appelle podocerus jinbe, mesure cinq millimètres de long et squatte les ouïes des requins-baleines. Rencontre avec un ingénieux crustacé dont la découverte a été officialisée fin octobre au Japon.

Se planquer dans la gueule d’un requin-baleine (Rhincodon typus) pour échapper aux prédateurs, en voilà une riche idée. C’est l’astuce développée par podocerus jinbe, une nouvelle espèce de crustacés dévoilée le 25 octobre par des chercheurs japonais dans la revue Species Diversity.

Sollicité en 2017 par l’aquarium Churaumi de la préfecture d’Okinawa pour étudier la faune abritée par ce géant des mers, le chercheur Ko Tomikawa de l’université d’Hiroshima s’est dit « surpris » de trouver de tels spécimens – vivants ! – dans la bouche du plus gros poisson au monde.

Ces amphipodes bruns à l’allure de crevettes lilliputiennes – cinq millimètres de long – appartiennent à la famille des gammaridés, comme les puces d’eau.

Par le passé, des crustacés squatteurs avaient déjà été repérés dans des tortues marines ou dans d’autres poissons, mais jamais dans un requin-baleine. – Ko Tomikawa / Species Diversity.

« L’ouïe du requin-baleine (qui se nourrit principalement d’algues et de plancton, ndlr) est probablement un bon repaire pour ces petites bêtes car non seulement il y a de l’eau de mer, indispensable pour respirer, mais également de quoi manger », a déclaré Ko Tomikawa à l’AFP.

Baptisé podocerus jinbe (en référence au jinbē-zame, requin-baleine en japonais), ce nouveau représentant des crustacés a justement des petites pattes recouvertes de poils, idéales capturer des micro-organismes et en faire son quatre-heures.

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Un dangereux poisson qui respire à l’air libre découvert dans l’Etat de Géorgie


Un poisson d’origine asiatique que personne ne veut dans ses eaux. Il est extrêmement vorace et en plus il peu respirer à l’air libre et se déplacer en rampant.
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Un dangereux poisson qui respire à l’air libre découvert dans l’Etat de Géorgie

Par Chloé Gurdjian

Ce poisson à tête de serpent peut à la fois respirer de l’air et ramper sur le sol. Très vorace, il fait de gros dégâts sur son passage.

Le surnom de ce poisson est assez évocateur : FrankenFish. De son vrai nom Channa micropeltes, ou poisson à tête de serpent, l’animal est une espèce invasive venue d’Asie. Pouvant atteindre 1,3 mètre pour 8 kg, il a une grosse mâchoire pleine de dents et est capable de respirer à l’air libre et de ramper sur terre, comme un serpent. Mais surtout, c’est un super prédateur, capable de faire de gros dégâts dans les endroits qu’il colonise. Il dévore tout ce qu’il trouve, des poissons, aux amphibiens, en passant par les écrevisses, faisant peu à peu disparaître les espèces indigènes.

Présent dans 14 Etats outre-Atlantique depuis de nombreuses années, il avait été décrit en 2002 « comme provenant d’un film d’horreur, par Gale Norton, secrétaire à l’Intérieur des Etats-Unis. Il pourrait causer d’énormes dommages à notre précieuse industrie de la pêche, que ce soit pour les professionnels ou les amateurs. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour l’empêcher de pénétrer accidentellement ou intentionnellement dans nos eaux. »

 L’importation du poisson aux Etats-Unis et entre Etats a donc été interdite.

La Géorgie veut tuer le FrankenFish

Mais il semblerait, 17 ans plus tard, que ces mesures n’ont pas été suffisantes. L’Etat de Géorgie, qui n’était jusque-là pas impacté, vient de découvrir son premier poisson à tête de serpent

« Grâce au rapport rapide d’un pêcheur, notre personnel a pu enquêter et confirmer la présence de cette espèce dans un plan d’eau, a déclaré Matt Thomas, chef de la pêche pour la Wildlife Resources Division. Nous sommes en train de prendre des mesures pour déterminer s’il s’est propagé à partir de cette masse d’eau et, espérons-le, l’empêcher de se propager dans d’autres eaux de la Géorgie. »

Afin d’éradiquer la menace, le ministère a donné des instructions très claires aux gens qui tomberaient sur un poisson à tête de serpent :

« Tuez-le immédiatement. Ensuite, congelez-le. Et rappelez-vous, il peut survivre sur terre ».

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Souffrance animale : les poissons aussi ressentent la douleur


Je ne suis pas surprise que les poissons puissent ressentir la douleur tout comme les autres animaux dont l’homme par contre, ils ne peuvent ressentir le froid. Sachant cela, il faudrait probablement revoir la façon de la manière pêcher pour atténuer la douleur, a moins devenir végétarien, sauf qu’il est plus difficile pour bon nombre de personne d’avoir une alimentation équilibrée et avoir les moyens monétaires pour ce genre d’alimentation.
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Souffrance animale : les poissons aussi ressentent la douleur


Julien Hernandez

Rédacteur scientifique


Selon une récente revue de la littérature scientifique, il est désormais avéré que les poissons ressentent la douleur, et qui plus est, de façon très similaire à la nôtre. Il est aussi certain qu’ils aient seulement perdu (ou qu’ils n’aient pas acquis) quelques nocicepteurs au cours de l’évolution comme ceux qui gèrent la sensation de froid. 

La douleur est un phénomène complexe à étudier. Dans notre conception scientifique actuelle de la douleur physique, ce sont les nocicepteurs qui font la loi. Ces récepteurs sensoriels cutanés, découverts en 1906, restent silencieux tant que l’intensité des stimuli ne met pas en danger les tissus concernés. Tous les vertébrés en possèdent. Mais la douleur ne se limite pas à une sensation ou à un stimulus physique. En effet, elle induit également des changements comportementaux et physiologiques tels qu’une activité réduite, un comportement de protection, la suspension d’un comportement normal ou l’apparition d’autres globalement anormaux, une augmentation du taux de ventilation et la sécrétion d’opioïdes naturels Selon une revue parue récemment dans The Philosophy transaction of Royal Society, les poissons souffrent de manière très similaire aux humains. 

Douleur : quand la science se heurte à la subjectivité 

Entre humains, nous avons appris à communiquer via un langage qui permet de se comprendre et d’évoquer nos émotions ou notre ressenti. De ce fait, il serait complètement absurde de consulter son médecin pour une douleur qu’il ferait analyser mais dont les résultats de l’examen concluraient que la dite douleur est sûrement dans notre tête. La douleur est d’abord une histoire de « conscience phénoménale » : chacun a raison sur sa douleur que rien ni personne ne peut contredire. Voilà le problème auquel l’animal est confronté : aucune communication verbale explicite n’est possible avec un animal. 


Les animaux souffrent

Loin de René Descartes et de sa conception de l’animal-machine, nous savons désormais que la grande majorité des animaux possèdent des nocicepteurs (hormis les huîtres) et qu’ils ressentent très probablement une souffrance similaire, voire identique à la nôtre. D’autre part, des expériences sur un grand nombre d’animaux montrent que la douleur modifie leur comportement traduisant un mécanisme de protection à des stimuli négatifs. Ces observations scientifiques ferment définitivement le débat en ce qui concerne la souffrance animale. Le préjudice moral de ce que nous infligeons aux animaux est gigantesque. Bien sûr, il restera toujours quelques contradicteurs pour énoncer qu’on ne sait pas vraiment comment ils ressentent la douleur ; pour cela, il faudrait pouvoir transférer sa conscience dans celle de l’animal et c’est impossible à l’heure actuelle. Il faut donc essentiellement raisonner de façon probabiliste et cela conduit inéluctablement à la conclusion que les animaux possédant des nocicepteurs ou témoignant de comportements étranges après un stimulus utilisé pour causer de la douleur, souffrent.

Et nous nous devons de l’accepter, peu importe notre mode alimentaire. Dans un prisme utilitariste qui consiste à maximiser le bonheur total, il faut ensuite se poser la question de déterminer si une vie humaine peut être considérée comme équivalente à une vie animale ? Si la réponse est affirmative, alors nous devrions légiférer de façon à ce que faire du mal à un animal soit considéré comme une maltraitance donnant lieu à de lourdes sanctions (c’est déjà le cas pour nos animaux domestiques ou ceux retenus en captivité). Si la réponse est négative, nous devons nous demander si manger des animaux inflige plus ou moins de souffrance que de ne pas en manger — par exemple, à une certaine période de la vie, ou dans une région du monde où les produits végétaux ne suffisent pas à combler des carences alimentaires dont le manque peut s’avérer dangereux pour la santé humaine ou sans compléments de nutriments essentiels disponibles qui se trouvent principalement dans les produits animaux tels que la vitamine B12, les omégas 3 EPA et DHA ou le zinc. Nous nous lancerons alors dans des essais de quantification plus ou moins satisfaisants pour obtenir une réponse. Actuellement, il faudrait déjà remettre considérablement en question notre culture alimentaire et nos modes d’élevages autant pour notre santé que pour l’environnement, et enfin pour le bien-être animal.

Nocicepteurs : évolution et évidence chez les poissons 

Les nocicepteurs sont une famille de récepteurs sensoriels liés à des terminaisons nerveuses. Mais tous n’ont pas le même rôle et ne détectent pas les mêmes choses. Il a été démontré que les poissons ne possèdent pas de nocicepteurs sensibles au froid mais qu’ils en possèdent pour ressentir la douleur. Cela fait sens dans le cadre du processus de l’évolution : ce serait les organismes terrestres en arrivant sur terre qui, pour s’adapter, auraient eu besoin de ces nocicepteurs afin d’éviter les dégâts que des températures extrêmes auraient fait subir au corps. En revanche, les poissons modifient leur comportement et relâchent des molécules opioïdes naturels dans leur organisme lorsqu’une souffrance leur est infligée, cela est su depuis quelques années déjà. Pour cette simple raison, la pêche dite récréative — tout comme la corrida — sont des activités à fort préjudice moral et devraient être interdites. Dans un prisme utilitariste, la culture ou l’hédonisme exacerbée de l’Homme ne saurait être des arguments recevables. Enfin, comme dans les élevages et les abattoirs, il faudrait appliquer les règles du respect et du bien-être animal dans nos méthodes de pêche.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • La douleur est un phénomène complexe à étudier : sensations physiques, souffrances psychologiques et altération des comportements. Généralement, la présence de nocicepteurs, ce récepteur sensoriel, détermine si un organisme vivant est capable de ressentir la douleur. 
  • Les changements de comportements sont aussi de précieux indicateurs pour savoir si un organisme a ressenti de la douleur. Il est donc important d’observer ces comportements afin de ne pas omettre un autre circuit de la douleur dont nous n’aurions pas connaissance. 
  • Tout comme dans les élevages et les abattoirs, il faudrait appliquer les règles du respect et du bien-être animal dans nos méthodes de pêche.


https://www.futura-sciences.com/

Une famille frôle la mort après avoir nettoyé un aquarium


Nettoyer un aquarium n’est pas sans risque quand il contient des coraux. Je crois que très peu d’entre-nous savent que certains coraux peuvent dégager une toxine très dangereuse voir mortelle. Et d’après une histoire vécue aussi à Gatineau en 2018, il semble que ce soit assez compliqué nettoyer la toxine dans une maison.
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Une famille frôle la mort après avoir nettoyé un aquarium

À la suite du nettoyage de l’aquarium de leurs poissons, une famille a frôlé la mort. La raison : ils ont été exposés à la deuxième toxine la plus meurtrière au monde.

À la suite du nettoyage de leur aquarium, une famille a frôlé la mort. Les parents nettoyaient le corail lorsqu’ils ont commencé à ressentir des symptômes incommodants : leur gorge est devenue sèche et des frissons traversaient leurs corps.

La raison : ils ont été exposés à la deuxième toxine la plus meurtrière au monde, libérée par un corail qui se sentait menacé.

Appelée palytoxine, cette toxine cause une intoxication rapidement et la mort suit généralement peu de temps ensuite.

Un cas semblable a été recensé à Gatineau, en 2018. Heureusement, les deux familles s’en sont sorties indemnes.

Ces intoxications sont relativement rares : de 2000 à 2014, seulement 171 cas ont été rapportés aux États-Unis.

https://www.meteomedia.com/

Un canon à saumon devient viral sur Internet


Avec les constructions humaines comme les barrages électriques, il peut s’avérer difficile pour les poissons migrateurs de franchir de continuer leur route. Aux États-Unis, ils ont pensé à un toboggan qui les transportent d’un endroit à un autre en moins de temps qu’à la nage pour les poissons. Bien que ce soit ingénieux, il est dommage qu’on change les habitudes des animaux pour ne pas défaire les nôtres.
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Un canon à saumon devient viral sur Internet

Céline Deluzarche

Journaliste

    Des ingénieurs ont imaginé transporter des poissons dans un long tuyau pneumatique pour leur faire franchir les barrages hydroélectriques lors de leur remontée des rivières. Un système de transport astucieux qui a séduit les internautes en mal d’Hyperloop.

    Les poissons migrateurs comme le saumon se trouvent bloqués lors de leur remontée des rivières par les installations hydroélectriques. En France, certains barrages ont ainsi été aménagés avec des passes à poisson, qui fonctionnent selon différents modèles : petits bassins successifs avec des chutes d’eau facilement franchissables, ascenseur avec une cuve qui capture les poissons, écluses, canaux en pente où le courant est ralenti… Malheureusement, ces installations ne sont guère efficaces. Selon une étude de 2013, à peine 3 % des poissons parviennent à franchir tous les niveaux des échelles. De plus, certaines espèces, comme l’esturgeon européen, ne sont pas capables d’emprunter ces passages.

    Un toboggan géant qui propulse les poissons à 35 km/h

    Aux États-Unis, l’entreprise Whooshh Innovations a mis au point un système plus insolite : un canon à saumon, où les poissons sont littéralement aspirés dans un tuyau et propulsés à plus de 35 km/h en amont. Le système est adapté du transport par pneumatique, inventé par l’ingénieur écossais William Murdoch dans les années 1800 pour acheminer le courrier urgent. Il est aujourd’hui largement utilisé dans les hôpitaux, les banques, la grande distribution ou les usines.

    Jusqu’à 40 poissons déplacés par minute

    Dans le canon à saumon de Whooshh, les poissons voyagent dans un tube flexible grâce à la différence de pression créée par la gravité et l’effet d’aspiration : à l’avant du poisson, la pression est faible tandis qu’elle est plus élevée à l’arrière, ce qui « pousse » le poisson. Malgré la vitesse impressionnante de ces montagnes russes, le système est totalement sûr pour les saumons, assure la compagnie. Pour leur permettre de respirer durant les 21 secondes du trajet, le tube est équipé de brumisateurs d’eau tous les 1,5 mètre environ.

    « La pression exercée sur le saumon est à peu près équivalente à celle qu’il pourrait subir dans son environnement naturel », explique Jim Otten, ingénieur chez Whooshh, dans une vidéo de présentation.

    Cinq poissons peuvent voyager simultanément à l’intérieur du tuyau.

    « On peut ainsi déplacer jusqu’à 40 poissons par minute selon la longueur du trajet », assure Jim Otten.

    Là où il faut plusieurs jours aux saumons pour franchir les passes traditionnelles, des bancs entiers peuvent remonter la rivière en quelques heures, fait valoir l’entreprise. Le canon à saumon s’avère également beaucoup moins cher et un système de reconnaissance vidéo permet de trier les poissons, évitant à des espèces invasives ou indésirables d’emprunter le tube.Un moyen de transport pour le futur ?

    Le premier canon à saumon a été testé en 2014 sur le barrage de Roza Dam dans l’état de Washington et une vingtaine ont déjà été vendus aux États-Unis et en Europe, d’après Whooshh.

    Une vidéo de la plateforme d’information Cheddar diffusée le 7 août dernier sur Twitter est devenue virale sur Internet, donnant lieu à de multiples détournements. Certains internautes affirment vouloir tester le canon et y voient un futur mode de déplacement. Interrogé sur ce point par USA Today, le PDG de Whooshh, Vincent Bryan, sourit :

    « Nous n’avons pas encore développé de tube suffisamment gros pour transporter un humain et je ne sais pas si cela serait possible ».

    Un tuyau pour les esturgeons, pouvant peser jusqu’à 90 kilogrammes, est néanmoins en développement.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • L’entreprise Whooshh Innovations a inventé un tube géant pour aider les poissons à franchir les barrages hydroélectriques.

  • Les poissons sont propulsés via un différentiel de pression à l’intérieur du tuyau.

  • Le système est beaucoup moins cher que les passes à poisson classiques et permet de déplacer des bancs entiers.

https://www.futura-sciences.com/t