Nigeria : des malades mentaux enchaînés et maltraités



Il y a des pays qu’ils ne sont vraiment pas bons d’être différents. L’ignorance de la compréhension des maladies mentales dans des pays comme le Nigeria entraînant de la maltraitance fait par des personnes qui n’ont pas les compétences pour soigner les patients. Malheureusement, des personnes se retrouvent enchaîner dans un périmètre restreint. Certains les affamés ou les fouettés, ou encore, ils n’ont pas accès à l’hygiène la plus élémentaire qui soit.
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Nigeria : des malades mentaux enchaînés et maltraités

PHOTO EMINA CERIMOVIC, FOURNIE PAR HUMAN RIGHTS WATCH

Un homme atteint de maladie mentale est enchaîné au plancher dans un établissement de Kano, dans le nord du Nigeria.

Un rapport de Human Rights Watch lève le voile sur les sévices subis dans les « centres de réadaptation » du pays.

MARC THIBODEAU
LA PRESSE

Des milliers de personnes souffrant de maladie mentale sont enchaînées et détenues contre leur gré au Nigeria par des intervenants mal qualifiés qui leur imposent, en guise de traitement, de « terribles » sévices.

Human Rights Watch (HRW) sonne l’alarme à ce sujet dans un nouveau rapport qui épingle tant les institutions psychiatriques de l’État africain que les « centres de réadaptation » tenus par des organisations islamiques ou chrétiennes ou des adeptes de médecine traditionnelle.

« Les gens souffrant de problèmes de santé mentale devraient être soutenus avec des services efficaces dans leur communauté plutôt que d’être enchaînés et maltraités », relève une chercheuse de l’organisation, Emina Cerimovic, qui a observé la problématique à l’échelle du pays.

Dans bien des régions, les personnes sont obligées de se tourner vers des établissements aux pratiques condamnables, faute de mieux.

« Il n’y a souvent pas d’autre option. Plusieurs des communautés que j’ai visitées n’ont même pas d’accès facile à un médecin ou à une infirmière », relève Mme Cerimovic en entrevue.

Les risques de mauvais traitements sont amplifiés par une mauvaise compréhension de la nature des maladies mentales, qui sont encore trop souvent vues par les familles comme le résultat de forces surnaturelles ou de mauvais esprits.

Retenus pendant des années

Pas moins de 27 des 28 établissements visités par Human Rights Watch utilisaient des chaînes pour immobiliser les personnes détenues, qui sont parfois emmenées de leur domicile à la demande des familles et retenues pendant des mois, voire des années.

Parmi les personnes enchaînées identifiées durant la recherche figurait un enfant de 10 ans et un vieillard de 86 ans. Normalement, l’une des chevilles est liée par une chaîne à un objet lourd inamovible, comme un lit, un arbre ou une voiture.

PHOTO ROBIN HAMMOND, FOURNIE PAR HUMAN RIGHTS WATCH

Un homme atteint de maladie mentale est enchaîné dans un centre de réadaptation d’Ibadan, au Nigeria.

Dans un centre de médecine traditionnelle près de la capitale, Abuja, Human Rights Watch a découvert le cas d’une femme qui était enchaînée à moitié nue à un arbre depuis trois semaines.

Elle était « incapable de bouger et devait conséquemment manger, uriner et déféquer à l’endroit où elle était assise », souligne le rapport.

Dans un établissement étatique du sud du pays, l’organisation a appris que le personnel laissait les personnes détenues seules, enchaînées sur leur lit, toutes les nuits, un unique gardien demeurant sur place.

« Les patients reçoivent des lampes de poche pour utiliser la nuit », a indiqué une responsable.

L’utilisation de chaînes est susceptible de causer de graves blessures et peut provoquer d’intenses sentiments de détresse psychologique.

Une femme de 35 ans enchaînée pendant 10 mois dans un centre religieux de Kano, dans le nord du pays, a indiqué que le traitement était éprouvant.

Ça vous donne envie de vous suicider… Peu importe comment vous vous sentiez en arrivant, votre état va se détériorer. Une patiente de 35 ans

Privés de nourriture

Dans certains établissements catholiques, les personnes détenues étaient régulièrement privées de nourriture, à des fins punitives ou thérapeutiques.

Une douzaine de personnes traitées dans un établissement islamique du nord du pays ont indiqué qu’elles avaient été fouettées en présentant des cicatrices sur leur corps.

Un membre du personnel a indiqué que les personnes souffrant de troubles mentaux qui causaient des problèmes devaient parfois être fouettées jusqu’à sept fois pour se tranquilliser.

Human Rights Watch a sollicité en vain des rencontres avec les ministères responsables pour faire part de ses recherches et aborder des pistes de solution.

Le président Muhammadu Buhari a déclaré en octobre, après la fermeture de deux établissements problématiques, qu’il ne tolérerait pas « l’existence de chambres de torture et de sévices au nom de la réadaptation ».

La déclaration d’intention est appréciable mais ne va pas assez loin, relève Mme Cerimovic, qui presse le gouvernement de « reconnaître l’ampleur réelle du problème » et de procéder rapidement à une enquête dans tous les établissements du pays pour faire cesser le recours aux chaînes.

La représentante de HRW relève que la problématique observée au Nigeria a déjà été constatée dans plusieurs autres pays asiatiques et africains comme l’Indonésie, le Ghana et le Soudan du Sud.

Une campagne de sensibilisation d’envergure est prévue, dit-elle, dans l’espoir de faire évoluer les pratiques de nombreux États.

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Les chiens de traîneaux sont-ils maltraités ?


Les chiens au travail ou pour le sport, sont-ils maltraités ? Que penser des chiens de traîneau lors des courses ? Ce n’est pas tous les chiens qui peuvent avoir la force et l’endurance de tirer un traineaux avec d’autres chiens. Ceux qui le peuvent sont généralement choyés et ils ont un bon rapport avec leur maitre.
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Les chiens de traîneaux sont-ils maltraités ?

 

grande odyssée chiens

Régulièrement sous le feu des projecteurs, les chiens de traîneaux fascinent autant qu’ils intriguent. Mais la question que tout le monde se pose est de savoir si oui ou non ces toutous sont heureux de leur quotidien ou s’ils se contentent d’obéir à des ordres.

Depuis très longtemps – sans doute 6000 ans av. J.-C – les chiens sont utilisés pour les attelages. C’est ensuite en 1908 que la première édition de la course All Alaska Sweepstakes a été lancée avec succès et a démocratisé les courses de traîneaux. Au fil des années, ces courses sont devenues de plus en plus populaires en Amérique du Nord et en Europe. C’est ainsi que depuis 2005, dans les Alpes franco-suisses, se déroule la Grande Odyssée, une des plus grandes courses de chiens de traineau au monde.

Quelles races de chiens pour les courses de traîneaux ?

Evidemment, tous les chiens ne sont pas en mesure de participer à de tels événements sportifs qui demandent un état de santé irréprochable et des capacités physiques certaines. Lors des courses de traîneaux, ce sont principalement des chiens des races suivantes qui courent :

Malamute de l’Alaska,
Chien du Groenland,
Husky sibérien,
Samoyède

Ces chiens doivent aussi avoir de fortes capacités d’endurance et de vitesse. Ce n’est donc pas un sport à la portée de tous.

Les chiens de traîneaux sont-ils bien traités ?

Voilà une question qui fait régulièrement l’actualité : les chiens de traîneaux sont-ils bien traités ou non ? On se souvient par exemple de la polémique autour des chiens de Nicolas Vanier qui avait fait beaucoup de bruit à l’époque.

S’il est impossible de répondre de façon générale à cette question, il est possible d’y répondre en ce qui concerne la course de la Grande Odyssée lors de laquelle les chiens sont considérés comme des sportifs à part entière et son bichonnés afin d’être le mieux dans leurs pattes possible.

Pour cela, ce sont huit vétérinaires qui sont présents 24 heures / 24 pour répondre aux besoins des chiens et des mushers. Ainsi, les toutous ont tous les jours un suivi ostéopathique afin de vérifier qu’ils sont bel et bien aptes à se lancer dans la course ou non.

Il y a un pool de 14 chiens afin de pouvoir faire tourner les chiens qui participent pour que les autres puissent se reposer.

La priorité est évidemment aussi de prendre soin des pattes des chiens qui sont bottinées (afin d’être protégées du froid), et reçoivent régulièrement de la crème. Enfin, les toutous ont aussi le droit à des massages après la course pour détendre les muscles et se remettre de cet effort intense qui a été produit.

Mais la santé n’est pas le seul point essentiel au bonheur de ces chiens de traîneaux qui partagent aussi une grande complicité avec leurs mushers. Ce sont des membres de la famille au même titre que les enfants. Pour qu’un véritable lien de confiance s’instaure entre un musher et ses chiens, il faut qu’ils passent tout leur temps ensemble et qu’ils partagent tout : aussi bien l’entraînement que d’autres moments.

Il ne s’agit pas d’une relation de maître à chien, mais bien d’une belle amitié. Et ça fait toute la différence.

Bien-être animal et chien de travail ?

Il existe des cas de maltraitance avérés dans de nombreuses situations d’exploitation du chien (que ce soit la chasse, le sport canin, le chien d’assistance ou les expositions…). Cependant, dans la majorité des relations avec des chiens de travail, le chien éprouve un réel plaisir à coopérer avec l’humain. En respectant les besoins fondamentaux du chien, lui proposer des tâches variées pour stimuler sa cognition et son besoin d’activité sont un excellent moyen d’obtenir une relation épanouie avec son chien.
Il est donc important de surveiller dans quel contexte le chien de travail est exploité : quelle est sa charge de travail, quelles sont ses conditions de vie en dehors des exercices ? Il s’avère que le chien de traineau est un sport canin que les chiens ont tendance à adorer : difficile de le retenir au moment du départ tant il est excité et joyeux !

Mais il faut rester vigilant : l’équipe encadrant cet évènement, consitué au niveau santé de 8 vétérinaires, s’assure également que le chien ne pousse pas l’effort au point de se blesser. Comme pour les sportifs, l’adrénaline et le plaisir procuré par l’exercice peuvent masquer la souffrance du corps dans l’intensité. Ainsi, les chiens ont l’assurance de ne pas dépasser leur limites, au détriment de leur santé ou de leur bien-être.

Dr Stéphane Tardif
Docteur vétérinaire et rédacteur pour Wamiz

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Nouvelle loi : En Pennsylvanie, vous pouvez maintenant être emprisonné pour avoir laissé votre chien dehors dans le froid


C’est une très belle initiative de protéger les animaux domestiques par temps froid ou trop chaud. Ce qui par contre m’agace, est que ceux qui laissent leur chien a ces températures risque 1 an de prison, alors qu’on laisse des humains dans des mêmes conditions, mais il n’y a pas de loi pour les protéger  …
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Nouvelle loi : En Pennsylvanie, vous pouvez maintenant être emprisonné pour avoir laissé votre chien dehors dans le froid

 

Public Domain Pictures / George Hodan

Maintenant, l’état de Pennsylvanie a introduit une nouvelle loi stipulant qu’il est illégal de laisser un chien dehors pendant plus de 30 minutes si la température est de 0 ou moins.

À l’autre extrémité de l’échelle, il sera également illégal de laisser votre chien à l’extérieur si la température atteint plus de 32 degrés.

La loi a été faite en dédicace à Libre, un chien qui a souffert dans des conditions terribles. En tant que chiot, il a finalement été sauvé par un amoureux des animaux qui s’est alarmé de sa terrible condition. Libre a été l’un des chanceux ; sauvé avant qu’il ne puisse devenir une autre statistique de la maltraitance et de la négligence.

Peines encourues

Il a été rapporté que quiconque viole la loi de Libre peut être condamné à une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à un an.

« Cela ne mettra pas fin aux mauvais traitements infligés aux animaux, mais soulignera l’importance de la justice pour la souffrance des animaux « , a déclaré Jennifer Nields, qui travaille à la Lancaster County Animal Coalition.

La Pennsylvania Veterinary Medical Association s’est également félicitée de la nouvelle loi, la surnommant ainsi : « une victoire sans précédent pour tous les animaux. »

La Pennsylvanie est le premier État à prendre position en matière de protection des animaux contre les conditions climatiques extrêmes.

La loi de Libre s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouverneur Tom Wolf pour renforcer les lois qui protègent les animaux dans le but de faire baisser les chiffres sur la maltraitance des animaux.

Public Domain Pictures / George Hodan

Les chiens dans le froid

Beaucoup de propriétaires d’animaux font l’erreur de croire que les chiens sont éternellement chauds à cause de leur pelage, mais ils peuvent aussi être sensibles au froid.

Si vous possédez un chien, assurez-vous toujours qu’il est bien équipé lorsque la température baisse. Leurs pattes sont souvent une indication lorsque le sol est trop froid, alors surveillez attentivement votre ami à quatre pattes.

Si vous apercevez un chien qui semble souffrir du froid, ou si vous connaissez quelqu’un qui ignore les besoins fondamentaux de ses animaux domestiques, n’hésitez pas à contacter les autorités compétentes pour demander conseil et/ou aide.

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France: une mère jugée pour avoir séquestré deux ans son enfant dans le coffre de sa voiture


Je peux croire qu’un mari ne se rend pas nécessairement compte de la grossesse de la femme. Ce qui me trouble, comment il se fait que personne n’a entendu cette enfant qui a habité 2 ans dans la valise d’une automobile. Le déni de grossesse, peut-il vraiment aller jusqu’à séquestrer un enfant pendant 2 ans ? Cela aurait été plus longtemps, si ce n’aurait pas été le garagiste.
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France: une mère jugée pour avoir séquestré deux ans son enfant dans le coffre de sa voiture

 

Getty Images/iStockphoto

Un procès hors norme s’est ouvert lundi en France, celui d’une mère qui a caché aux yeux de tous, mari et enfants inclus, l’existence de son bébé qu’elle a dissimulé pendant près de deux ans dans le coffre de sa voiture.

«Pas un bébé mais une chose (…), une chose qui devait être découverte pour vivre», une enfant «à qui elle a commencé à parler à 18 mois, car elle (lui) avait souri».

Le rappel des déclarations de la mère aux enquêteurs, au début du procès, a d’emblée souligné l’étrangeté de ce cas aux confluents troubles du déni de grossesse, de la dissimulation et de la maltraitance.

Révélé fin octobre 2013, le cas de «Séréna» — le prénom donné par la mère — «défie l’imagination», avait souligné le procureur de Brive (sud-ouest) à l’époque.

Rosa Maria da Cruz, la mère âgée de 50 ans, qui comparaît libre, est poursuivie pour violences suivies de mutilation ou infirmité permanente sur mineur de 15 ans par ascendant, privation de soins ou d’aliments compromettant la santé d’un enfant par ascendant, et dissimulation ayant entraîné atteinte à l’état-civil d’un enfant.

Elle qui n’a pas fait de détention, encourt 20 ans de réclusion.

L’affaire est jugée aux assises en raison du caractère «permanent» des séquelles de l’enfant, révélé par les expertises.

Un «déficit fonctionnel à 80%», un «syndrome autistique vraisemblablement irréversible», a souligné une expertise mi-2016. Et un «lien de causalité» avec les traitements subis.

Cet isolement a été révélé fin octobre 2013, lorsqu’un garagiste de Terrasson-Lavilledieu (sud-ouest) intrigué par des couinements, découvrait l’enfant dans une poussette dans le coffre de la Peugeot 307 d’une cliente, qui attendait sur place.

Au début du procès, la lecture de l’état de l’enfant, lors de sa découverte, a glacé le public. Nue, extrêmement sale, déshydratée, désarticulée, semblant chercher de l’air, les yeux se révulsant, entourée d’excréments, mais aussi de larves, d’asticots, de jouets, peluches, le tout dans une odeur «nauséabonde». Il faudra laver quatre fois l’enfant à l’hôpital avant de l’en défaire.

«C’est très dur d’être confrontée à la réalité, au mal que je lui ai fait», a déclaré dans ses premiers mots à la barre Rosa Maria da Cruz, qui s’était départie d’une expression triste et digne pour écraser des larmes, en entendant le rappel des faits.

Séréna, qui aura 7 ans fin novembre, vit à présent en famille d’accueil. Ses trois frères et soeurs, âgés de 9 à 15 ans, ont été rendus au couple après avoir été un temps placés.

Le mari a bénéficié d’un non-lieu. Rien, estime la justice, ne permet d’infirmer ce qu’il a toujours soutenu: il n’a jamais rien su ou vu de la grossesse, puis de l’existence de l’enfant.

Le procès, d’une durée prévue de cinq à sept jours, devrait donner lieu à de nombreux débats d’experts, notamment autour de la question de déni de grossesse et de sa portée.

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Vieux-Montréal: un cheval de calèche s’effondre et meurt


Il est clair que se promener en calèche dans le vieux Montréal doit être féérique, cependant avec la circulation, le bruit, c’est un gros stress pour un cheval. En plus si le cheval se remet d’une maladie ou qu’il est maltraité n’a pas à subir les rues de la ville. Ce que je ne comprends pas, la mairesse parle d’interdire les calèches en ville en 2020, mais pourquoi pas cette année ou l’an prochain
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Vieux-Montréal: un cheval de calèche s’effondre et meurt

 

Le cheval Zeus appartenait à Luc Desparois, propriétaire... (PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE)

 

Le cheval Zeus appartenait à Luc Desparois, propriétaire de Services de calèches et traîneaux Lucky Luc. Cette entreprise, qui a le monopole des calèches à Montréal, a maintes fois été dénoncée par les organismes de défense des animaux.

PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE

ISABELLE HACHEY
La Presse

Un cheval de calèche s’est écroulé dimanche après-midi dans le Vieux-Montréal. L’animal est mort après avoir été secoué de convulsions, un triste incident qui risque de relancer le débat sur l’éthique dans l’industrie des calèches.

Encore sous le choc, la cochère Shanna Lalonde a raconté que le cheval, Zeus, s’était mis à tousser sans pouvoir s’arrêter, rue Saint-Jean, à l’angle de la rue du Saint-Sacrement.

« J’ai débarqué mes clients, je l’ai détaché de la calèche, j’ai essayé de l’aider à passer sa toux. Ça n’a pas passé et il s’est effondré par terre. »

Zeus appartenait à Luc Desparois, propriétaire de Services de calèches et traîneaux Lucky Luc. Cette entreprise, qui a le monopole des calèches à Montréal, a maintes fois été dénoncée par les organismes de défense des animaux, qui jugent la pratique cruelle et les chevaux, maltraités.

En septembre 2017, un autre cheval s’était d’ailleurs effondré dans le Vieux-Montréal. Cocotte était restée près de huit minutes au sol, inerte, avant de se relever. Des images filmées par des passants avaient alors soulevé l’indignation des citoyens. M. Desparois s’était défendu en affirmant que la jument s’était « simplement endormie ».

Celui que l’on surnomme le « King des calèches » semblait catastrophé devant son cheval mort, dimanche après-midi. « Voir si on a besoin de ça », a-t-il maugréé. L’incident risque en effet d’apporter de l’eau au moulin de l’administration de Valérie Plante, qui a annoncé la disparition des calèches à Montréal à partir de 2020.

M. Desparois compte s’adresser aux tribunaux pour faire reculer la Ville dans ce dossier.

« Des chevaux, il y en a qui meurent partout. Nous, à Montréal, on les garde souvent vieux parce qu’on se fait des relations avec eux, on travaille avec eux. Il y a des cochers qui restent sur la job pour le cheval, pas pour la job. C’est des amis, des partenaires de travail », a-t-il fait valoir.

Selon la cochère Shanna Lalonde, Zeus avait « un petit restant de grippe » dimanche matin, mais rien de grave. Le gros cheval alezan avait eu droit à « presque deux semaines de vacances » pour s’en remettre.

« On travaille dans le public avec des animaux, on est habitués de soigner des animaux, a dit M. Desparois. Ça ne serait pas à notre avantage de ne pas en prendre soin. Ce ne sont pas des machines. »

En avril 2016, un rapport du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation a constaté l’insalubrité de l’écurie de M. Desparois. L’entreprise a été condamnée à une amende de 600 $. Selon le rapport, les chevaux étaient forcés de se coucher dans leur crottin.

À la même époque, un cheval avait été blessé après avoir été percuté par un véhicule dans le Vieux-Montréal. L’incident avait poussé l’ancien maire Denis Coderre à imposer un moratoire sur les calèches. Un juge avait ensuite forcé le maire à reculer, décrétant qu’il n’avait pas le droit de suspendre les permis de tous les cochers.

À l’été 2015, d’anciens cochers avaient dénoncé les conditions de vie des chevaux du « King des calèches » au Journal de Montréal. Le quotidien avait alors fait état de journées de 16 heures et d’injection de puissants anti-inflammatoire aux chevaux boiteux pour les forcer à travailler malgré leurs blessures.

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Ce chat a été utilisé comme un ballon de foot avant de finir dans un four à 200 degrés


Un chaton est pris pour un ballon et brûler dans le four à 200 degrés par des jeunes durant une soirée, il a pu sortir de justesse, mais a été sévèrement blessé et brûlé. Heureusement, il va s’en sortir.
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Ce chat a été utilisé comme un ballon de foot avant de finir dans un four à 200 degrés

 

chat maltraité

Dans son malheur, Sprotje a eu beaucoup de chance.

Il y a quelques jours de cela, dans la ville de Courtrai, un chat a été fortement maltraité par des jeunes lors d’une soirée.

Des actes d’une grande cruauté

Agé de dix mois, le chaton prénommé Sprotje a d’abord été utilisé comme un ballon de foot par plusieurs personnes assistant à la soirée. Mais le pire était encore à venir puisqu’ensuite le pauvre matou a été placé dans un four chauffé à 200 degrés. Et cela durant plusieurs longues minutes.

C’est finalement un autre invité qui entendra les grattements désespérés du chat dans le four qui ira lui ouvrir la porte pour le sauver.

Un petit miraculé

Placé pendant deux jours dans une cabine de douche pour soigner ses brûlures avant d’être emmené dans un cabinet vétérinaire, Sprotje était dans un état très grave avec d’importantes brûlures sur tout le corps et des saignements internes.

Par chance, les chances de survie de Sprotje sont aujourd’hui très bonnes mais ses soins coûtent très cher. Une cagnotte a donc été mise en place pour pouvoir lui venir en aide et continuer à le soigner correctement.

Le vétérinaire a évidemment déposé une plainte pour acte de cruauté envers un animal, tout comme le propriétaire de l’animal.

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Un ours tue son petit sous les yeux d’un visiteur


    Une maman ourse à battue à mort son petit, devant un visiteur qui n’a pu rien faire pour le sauver dans un parc animalier. Bien que cela soit rare chez les ours femelles, il arrive qu’un mère n’ait pas l’instinct maternelle.  Sauf, que l’ourson avait déjà été maltraité en janvier, les responsables auraient pu le séparer de la mère à ce moment là.
    Nuage
      Un ours tue son petit sous les yeux d’un visiteur

     

    Juraparc © reuters.

    Un ourson a succombé aux coups de sa mère vendredi dernier dans un parc animalier. Un visiteur a été témoin de cette scène tragique.

    Le petit « Nuage » a été tué par sa propre mère Zoé à Juraparc, un parc animalier suisse situé près de Vallorbe, à quelques kilomètres de la frontière française. Le témoin a raconté le déroulement des faits à 20min.ch.

    Ce qui ressemblait au départ à un jeu n’en était en réalité pas un. Les premiers assauts ont rapidement viré à la « correction » avant que « cela dégénère en un pugilat » pour l’ourson.

    Bien que le petit ait réussi plusieurs fois à se dégager des griffes de sa mère, cette dernière finira par l’achever. Sous le choc mais impuissant, le témoin a bien tenté d’alerter la direction du parc mais il était déjà trop tard.

    Selon le vétérinaire en chef du parc, il existe aussi dans le monde animal des mères « privées d’instinct maternel » mais le cas de cette ourse reste extrêmement rare. En effet, généralement, c’est le mâle qui se montre parfois violent à l’égard de son ourson.

    L’ourson avait déjà été malmené par sa mère en janvier.

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    Il promène son chien en le trainant depuis sa voiture,


    Cela se passe à Puebla au Mexique. Sur la route dans une voie rapide sous la pluie, le passager à côté du conducteur tiens en laisse son chien qui court pour suivre la voiture. On voit bien que le chien a dû mal à suivre. Grâce aux autres automobilistes qui ont réagi et le chauffeur fini par arrêter. Il n’a pas voulu que le chien rentre de sa Toyota alors le maitre et se résoudre de revenir sous la pluie avec le chien.
    Nuage

    Il promène son chien en le trainant depuis sa voiture

     

    Le Saviez-Vous ► Pourquoi déteste-t-on les roux?*


    Je ne déteste pas les roux, d’autant plus que j’ai une bru rousse avec qui je m’entends bien. Je suis contre toute discrimination envers la couleur de peau, son origine, les croyances (en autant qu’elles soient pacifiques) la langue, envers des handicapés et bien entendu envers la couleur des cheveux. À vrai dire, je ne comprends pas que des stéréotypes puisse encore exister envers les roux, que des mouvements anti-roux soient actifs. Il faut vraiment être ignorant et stupide de détester une personne pour sa couleur de cheveux.
    Nuage

     

    Pourquoi déteste-t-on les roux?*

     

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    Illustration Laurence Bentz pour Slate

    Christophe-Cécil Garnier

    Non, Slate ne déteste pas les roux. Notre nouvelle série «Pourquoi déteste-t-on les…?» recense les préjugés courants pour mieux les démonter.

    Je n’ai pas vu beaucoup de roux durant ma jeunesse, mais il y a au moins un moment gravé dans mon esprit. Je devais avoir quinze ou seize ans et j’allais à un festival vendéen appelé La Septième Vague, qui se déroule dans la charmante et bucolique commune de Brétignolles-Sur-Mer.

    Mon père m’emmenait en voiture avec une amie. En arrivant dans la ville, nous fûmes pris dans un petit embouteillage –ce qui, il faut le dire, constitue un événement en Vendée. Alors qu’on attendait patiemment, un groupe de jeunes nous a dépassés. Deux garçons, puis deux filles et en bout de groupe, un autre garçon, roux, qui transportait un pack de bières.

    «- Oh, c’est pas très cool, nous sommes-nous vaguement insurgés mon amie et moi.

    – Ça va, répliqua mon père. Dans l’Égypte Antique, ils l’auraient tué à la naissance. Donc il n’a pas à se plaindre.»

    La remarque nous interpella, avant de nous faire éclater de rire. Cette amie, qui a rencontré mon père cette seule et unique fois, m’en reparle encore.

    Défiance depuis l’Antiquité

    Il faut dire qu’il est assez aisé de se moquer des roux, même si personne ne connaît vraiment l’origine des clichés à leur propos.

    «On a des preuves de défiance à l’égard des roux et des rousses depuis qu’il y existe des traces écrites, explique Valérie André, auteure de Réflexions sur la question rousseet de La rousseur infamante. Depuis l’apparition de l’écriture, en fait. On a l’habitude de citer la phrase de l’Esprit des Lois de Montesquieu:

    “On peut juger de la couleur de la peau par celle des cheveux, qui, chez les Égyptiens, les meilleurs philosophes du monde, étaient d’une si grande conséquence, qu’ils faisaient mourir tous les hommes roux qui leur tombaient entre les mains.”

    En réalité, les égyptologues ont montré que c’était faux: les Égyptiens ne faisaient pas de sacrifices humains. Mais cela révèle une croyance très ancienne selon laquelle les roux sont maltraités».

    Voilà, désolé Papa, la blague tombe à l’eau. Et il est inutile de blâmer Montesquieu pour cette fake news du XVIIIe siècle, l’ensemble du texte est une succession d’ironie pour dénoncer l’esclavage.

    Une personne sans ascendant roux a 3% de chance de l’être, selon Valérie André, «quelle que soit l’ethnie» –et c’est important, nous y reviendrons.

    La rousseur est due à la mélanine, les pigments responsables de la couleur de nos cheveux, de nos yeux ou de notre peau. Durant la gestation, deux types de mélanine sont synthétisés: la phéomélanine et l’eumélanine.

    «Chez les roux, la synthèse reste bloquée aux phéomélanines. Celles-ci sont incapables de synthétiser des ultraviolets, ce qui explique que les roux sont plus sensibles aux coups de soleil, aux brûlures…», explique Valérie André, également chercheuse au FNRS, le CNRS belge.

    Le phénomène est responsable de cette carnation«particulière des cheveux et des yeux, que l’espèce ressent très rapidement comme une sorte de dégradation, puisqu’il y a une rareté physiologique, continue la chercheuse.

    On peut imaginer que dans les sociétés antiques, où l’on ne possèdait pas ces explications, il était totalement impensable d’avoir un enfant de cette teinte-là, dans un milieu où aucun ancêtre n’avait cette typologie».

    Judas, le feu et la prostitution

    Associez à cela une succession d’éléments qui, d’un point de vue extérieur et contemporain, frôlent l’acharnement du destin. Dans l’iconographie chrétienne, et principalement sur les vitraux, Judas est présenté comme roux –et sa traîtrise avec, alors qu’il n’existe aucune mention de sa couleur de cheveux dans les Évangiles.

    Trahison de Judas recevant les trente deniers, maîtresse-vitre de l’église Saint-Ouen aux Iffs (Ille-et-Vilaine) | Via Wikimedia Commons

    Dans la société occidentale, la rousseur devient rapidement associée au feu, «un élément dont on sait l’ambivalence qui l’entoure: il est capable d’une destruction complète, mais est aussi vital», note Valérie André.

     Sauf que dans l’imaginaire médiéval, le feu vient avec les démons; les personnes rousses se retrouvent ainsi associées au mal satanique.

    En 1254, Saint Louis (Louis IX) publie même un édit stipulant que les prostituées doivent se teindre en roux, «couleur des feux de l’enfer et de la luxure», pour se distinguer des honnêtes femmes.

    La construction de stéréotypes autour de la rousseur a été constante au fil de l’histoire, mais ils diffèrent en fonction du genre. Si certains, comme le fait de sentir «mauvais», s’appliquent aux deux, (avec parfois des explications vraiment capilotractées, comme ci-dessous), les rousses et les roux ne sont pas logés à la même enseigne –ou plutôt au même cliché.

    Les femmes rousses sont présentées comme des femmes fatales, dangereuses et nymphomanes quand les hommes roux sont eux censés être laids, avec un sale caractère, hypocrites et «enclin aux crimes de sang», selon Valérie André.

    «À ces croyances et bobards, on va vouloir donner un fond de rationalité et une assise très crédible aux préjugés. Au XIXesiècle, certains médecins italiens n’hésitent pas à écrire que les femmes rousses portent en elles le syndrôme de la prostitution.»

    Une idée qui se retrouve chez les auteurs naturalistes, qui souhaitaient s’appuyer sur les sciences humaines et sociales dans leurs ouvrages. Chez Émile Zola, Nana, qui représente la prostitution dans les Rougon-Macquart, est rousse. Dans la nouvelle éponyme de Maupassant, Yvetteest destinée à devenir courtisane à cause de sa chevelure.

    Des préjugés persistants

    «Nous sommes dans un discours qui s’entretient de manière souvent fort inconsciente. Les gens véhiculent le préjugé, détaille Valérie André. On ne s’est pas beaucoup interrogé sur les origines de la question et on se retrouve avec un héritage ancestral, qui a eu tendance à muter. S’il y a une altération du préjugé, on se rend compte qu’il n’a pas disparu. Celui sur la sexualité des femmes rousses est utilisé dans la publicité pour les montrer séduisantes. Si c’est moins difficile à vivre aujourd’hui car la société est plus libérée, on n’en sort pas pour autant».

    Une étude réalisée dans les années 1980 est détaillée dans l’ouvrage Le langage du corps et la communication corporelle de Marc-Alain Descamps. Si elle n’est conduite qu’auprès de quarante personnes, à qui l’on a demandé de juger une femme brune, une rousse et une blonde, les résultats collent parfaitement aux stéréotypes.

    La rousse est considérée comme «traître à 95% et langoureuse à 92%».

    Elle est également considérée comme la plus infidèle et la plus méchante. Dans une étude identique portant sur des modèles masculins, le roux est considéré comme le plus fidèle, «parce qu’il n’a pas beaucoup de choix».

    Bien que ces clichés soient éculés, ils ont la vie dure. Pascal Sacleux a décidé de se lancer dans un travail photographique sur les roux en 2016. Ce photographe a commencé à y réfléchir après une chronique en 2014 de Fabienne Sintes, qui officiait alors sur France Info.

    «J’adorais ses chroniques le matin. Elle parlait de la mort deMickey Rooney, un acteur des années 1950. Elle commence à dire: “Petit, rondouillard, rouquin, et pourtant, il aura connu huit mariages et non des moindres”. Je me suis dit: “C’est du délire, pas elle, pas ça!”. On peut piocher dans l’inconscient collectif sur les roux et dire que “c’est notoire”, mais pas une journaliste. C’est sa responsabilité de véhiculer ou non ce genre d’idioties. Ça m’a blessé, vraiment. J’étais en colère».

    Exemples de photos prises par Pascal Sacleux

    Une «roussitude» à assumer

    Le photographe, qui a longtemps suivi «les cultures noires, africaines, afro-américaines ou caribéennes», se dit alors qu’il va effectuer un «travail sur mes semblables, ma propre minorité». C’est en avril 2016 qu’il se rend compte qu’il tient quelque chose, alors qu’il prend en photo un enfant roux d’une famille d’amis:

    «On parlait du fait d’être roux, de “roussitude”. Je n’aime pas trop les mots inventés comme “roucisme”, parfois utilisé pour parler de “racisme anti-roux”, mais celui-là me convient bien. Ça fait un parallèle avec la négritude [un courant littéraire et politique théorisé notamment par Sédar Senghor, ndlr]. Après l’avoir photographié, sa mère m’a dit que ce que je lui avais raconté allait l’aider dans son identité. Et là, j’ai eu un flash».

    Le projet de Pascal Sacleux est bien accueilli; il photographie 128 personnes en un an, «en quadrillant le secteur Vitré – Saint-Malo – Nantes» –il vit en Bretagne. Très vite, on lui raconte «des histoires effrayantes» de harcèlement.

    Lui n’a jamais eu de problème:

    «J’ai toujours été plutôt bien dans ma peau, à part vers 17 ans, une période où l’on est vulnérable. Mais on ne m’a jamais harcelé. Je savais qu’être roux était un petit peu différent, mais je ne savais pas à quel point ça pouvait être un calvaire».

    Pascal Sacleux a recueilli bon nombre de témoigagnes. Avant notre appel, il avait photographié sa 700epersonne. Après son exposition «Bretagne: Ornements de rousseur» à l’aéroport de Rennes, il photographie de plus en plus de monde, lors de week-ends: 70 personnes à Carhaix, 124 à Quimper et 159 à Saint-Brieuc. Un tel engouement l’a surpris:

    «Je me suis dit qu’il y avait vraiment un truc. Les gens sortent de leur tanière pour venir se faire photographier, alors qu’on ne les entend pas, qu’on ne les connaît pas. Ils trouvent le courage de venir et de se poser devant un photographe inconnu parce qu’ils sont roux et veulent se montrer. Derrière, il y a une attente. On sent qu’ils ont pris cher dans l’enfance et leur jeunesse», détaille-t-il, le ton enjoué.

    «Les roux comme les autres ont les cheveux qui changent. Certains n’osent pas m’approcher parce qu’ils ont les cheveux blancs.» | Pascal Sacleux

    Ce travail a débouché sur un autre projet: la publication à venir d’un livre, en collaboration avec Élodie, blogueuse du site La Vie en rousse, et la documentariste Marie-Savine Colin.

    L’ouvrage sera «un état des lieux de la condition des roux aujourd’hui en France. Des gens dont on se fout éperdument et dont on n’entend jamais parler».

    Ou quand on en entend parler, c’est souvent pour perpétuer des clichés. En 2017, l’émission «Sept à Huit» accueillait le chanteur britannique Ed Sheeran. Remarque du journaliste Thierry Demai­zière:

    «Vous êtes né roux, bègue, avec un problème de tympans et un problème de vision».

    Une culture commune exclusivement visuelle

    L’avènement des réseaux sociaux a eu un effet non négligeable sur les stéréotypes, selon Valérie André:

    «Cela a permis de libérer une parole qui s’est sentie totalement à l’abri du politiquement correct. Si vous notez tous les préjugés qui touchent les roux et les remplacez par “noirs” ou “juifs”, vous vous retrouverez au tribunal pour incitation à la haine raciale. Avec les roux, on se l’autorise.»

    La chercheuse note également une déferlante de groupes anti-roux sur Facebook, qui ont conduit à des débordements. L’un deux avait mis en place une «journée nationale des coups de pieds aux roux». Selon son créateur, l’évènement était censé être une blague s’inspirant d’un épisode de South Park –qui traitait pourtant, comme à son habitude, le sujet de façon juste et satirique; 5.000 membres ont adhérés et le «gag» a engendré des agressions.

    «Ce qui est intéressant, pointe Valérie André, c’est que la rousseur n’est pas réservée à une partie de l’humanité. Elle peut se retrouver partout: chez les Africains, les Asiatiques, les Européens. Cela empêche au fond qu’il y ait une stigmatisation par ethnie, même si les comportements anti-roux appartiennent selon moi au racisme ordinaire».

    Exemples de photos prises par Pascal Sacleux

    «Je n’aime pas parler de racisme anti-roux, surenchérit Pascal Sacleux. Je préfère le terme de “discriminations”. On ne forme pas une communauté; c’est ça qui peut faire la différence. Les Afro-Américains aux États-Unis ont la même histoire, via l’esclavage. Nous, on n’a pas de héros roux; on ne peut pas tous se ranger derrière Ed Sheeran. Je suis admiratif des cultures afro-américaines: elles ont eu la démarche de se sortir des clichés, des stéréotypes et des discriminations. Les communautés noires ont des cultures communes, des langues, des histoires. Les roux pas du tout. Notre culture n’est que visuelle, c’est la seule chose qui nous rallie.»

    En parlant de ralliement, Pascal Sacleux va organiser en 2018, près de Rennes, un festival pour les roux et rousses, «mais ouvert à tous», précise-t-il.

    «Le maire prévoit 500 personnes, je lui ai dit que ça allait plutôt être 5.000!»

    Tout en sachant que cela relève «de l’ordre du fantasme», le photographe aimerait qu’il soit «aussi politiquement incorrect de se moquer d’un roux que d’un noir, d’un Asiatique ou d’un handicapé».

    Pour atteindre ce but, il n’y a pas trente-six solutions. Valérie André l’illustre avec une dernière anecdote, personnelle cette fois:

    «Quand je suis passée une fois à la télé, une maquilleuse italienne m’a dit que sa sœur avait eu un enfant roux, et que leurs parents ne voulaient pas le voir. Ils auraient préféré un trisomique». Elle marque une pause. «Le roux ne se sent pas roux en tant que roux, mais dans le regard de l’autre. C’est ce regard qu’il faut changer.»

    https://www.slate.fr

    En Italie, une secte «macrobiotique» démantelée par la police


    Il y a des gens qui sont vraiment sans scrupule, Mario Pianesi était un homme respecté en Italie, jusqu’à temps qu’on met à jour ses activités douteuses. Il prône un régime macrobiotique qui consiste à ne manger que des céréales, des légumes et des légumes secs, et cela guérirait de nombreuses maladies. Sauf qu’en fait, il est le gourou d’une secte qui oblige ses adeptes à travailler gratuitement pour manger, ils sont isolés, maltraités et cet homme a bénéficié d’évasion fiscale
    Nuage

     

    En Italie, une secte «macrobiotique» démantelée par la police

     

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    Mario Pianesi, en 2017 | Capture écran via YouTube

    Les adeptes, dont l’une ne pesait que trente-cinq kilos, pensaient que ce régime pouvait guérir toutes les maladies.

    Le créateur du régime macrobiotique «Ma-Pi», Mario Pianesi, était jusqu’à peu un homme respecté en Italie. À la tête d’un empire de diétiétique comprenant une centaine de boutiques et restaurants, il avait même rencontré le pape à Rome, en 2016.

    Il s’avère que son mouvement macrobiotique était une véritable secte qui forçait ses adeptes à se couper de monde, à travailler gratuitement, à lui donner de l’argent et à ne quasiment rien manger.

    Après une enquête de cinq ans, la police de la région des Marches vient d’inculper cinq personnes liées à la secte, dont Pianesi, pour maltraitances, évasion fiscale et organisation criminelle visant à réduire des personnes en esclavage.

    Refus de la médecine

    Une des membres de l’organisation ne pesait plus que trente-cinq kilos, mais tous les adeptes semblaient avoir été convaincus que le régime de Pianesi, qui consiste à ne manger que des céréales, des légumes et des légumes secs, les guérirait de nombreuses maladies.

    Selon la presse italienne, le gourou répétait souvent que la médecine tuait et que les docteurs étaient des «assassins». Au sein de la secte, une petite fille dont les parents suivaient ses préceptes est devenue sourde à cause d’une otite non traitée.

    «Il s’agit de personnes qui souffraient de maladies physiques et mentales. Elles étaient convaincues que le régime leur faisait du bien et en échange, elles travaillaient gratuitement pour l’entreprise de nourriture macrobiotique et sacrifiaient leurs propres vies», a expliqué le chef de la police d’Ancône au Guardian.

    Originaire d’Albanie, Mario Pianesi, 73 ans, n’a jamais étudié la médecine; il n’avait qu’un diplôme honoraire de l’Académie des sciences de Mongolie. Sa méthode a été enseignée dans une université privée de Rome, et il était citoyen honoraire de plusieurs villes.

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