Être parent
Être parent c’est hésiter tous les soirs entre se coucher pour récupérer ou rester éveillé pour profiter du calme
Inconnu
Être parent
Être parent c’est hésiter tous les soirs entre se coucher pour récupérer ou rester éveillé pour profiter du calme
Inconnu
Il y a beaucoup de vidéo pour annoncer le sexe d’un bébé qui n’est pas né. Cette tendance a débuté aux États-Unis et j’espère qu’elle ne dépassera pas trop les frontières. Car avec les réseaux sociaux, c’est qui fera la plus belle fête, avec le moment le plus impressionnant pour annoncer si c’est une fille ou un garçon. Cela peut paraitre bien beau, sauf qu’il y a eu des accidents qui ont provoqué la mort, un feu de forêt etc .. Il y a shower que je trouve une belle tradition, car la maman a plein de cadeaux pour le bébé qui vient. Généralement, c’est entre femmes, mais pour une mes brus, nous avons fait cela en famille avec les gars et cela a été vraiment super.
Nuage
Dévoilement du sexe du bébé : quand les parents vont trop loin
PHOTO GETTY IMAGES
De plus en plus populaires aux États-Unis, les fêtes organisées par les futurs parents pour dévoiler le sexe de leur enfant à naître peuvent virer au cauchemar.
(Washington) Un écrasement d’avion au Texas, une explosion mortelle dans l’Iowa, un incendie géant en Arizona : de plus en plus populaires aux États-Unis, les fêtes organisées par les futurs parents pour dévoiler le sexe de leur enfant à naître peuvent virer au cauchemar.
SÉBASTIEN DUVAL
AGENCE FRANCE-PRESSE
« C’est une fille ! » Après avoir largué, à basse altitude, plus d’une tonne d’eau colorée en rose, le petit avion a subitement décroché pour aller s’écraser dans un champ texan.
L’accident n’a miraculeusement pas fait de victime début septembre, mais une autre « gender reveal party », littéralement « fête de la révélation du sexe », a été fatale le mois suivant dans l’Iowa à une femme de 56 ans, tuée par les débris projetés par une bombe artisanale.
Les parents américains se sont longtemps contentés d’un gâteau pour mettre fin, au moment de la découpe, à l’intenable suspense : coulis bleu pour un garçon, rose pour une fille.
Avec l’émergence des réseaux sociaux, les mises en scène sont aujourd’hui de plus en plus sophistiquées et « extrêmes », confie à l’AFP Carly Gieseler, de l’Université de New York, qui s’est penchée sur cette tendance née à la fin des années 2000.
Ce qui était surtout au début « un petit rassemblement intime » est devenu un spectacle à l’américaine, avec « explosions, feux d’artifice et sauteurs en parachute », partagé à gogo sur Instagram ou YouTube.
Pour l’universitaire, les fêtes de la révélation du sexe ont « comblé le vide laissé par ces rassemblements communautaires qui ont tendance à disparaître ».
Elles sont devenues tellement « courantes » aux États-Unis qu’elles seraient désormais « presque un passage obligé » pour les futurs parents. Et les entreprises spécialisées se frottent les mains.
« Quelle importance ? »
Balles de baseball ou de golf qui laissent échapper une poudre bleue ou rose quand on frappe dedans, cibles de tir, ballons, guirlandes, pâtisseries… « Le marché est immense », relève Carly Gieseler.
Il complète celui d’une autre coutume américaine, le « shower » de bébé, fête prénatale, surtout célébrée entre femmes, lors de laquelle la future maman est « inondée » de cadeaux.
Si les « gender reveal parties » ont au moins le mérite de faire participer les hommes aux festivités, elles sont accusées de renforcer les stéréotypes de genre.
« Même si cela peut sembler assez léger au premier abord, elles contribuent à rétablir la conception binaire du genre en imposant à un bébé qui n’a pas encore vu le jour l’idée selon laquelle il est soit un garçon, soit une fille, et tous les postulats qui vont avec », note la chercheuse new-yorkaise.
Même l’« inventrice » du phénomène, Jenny Karvunidis, de qui tout est parti à la suite d’un article de blogue en 2008 lorsqu’elle était enceinte de sa première fille, a aujourd’hui l’impression d’avoir créé un monstre.
« Je suis très partagée quant à ma contribution fortuite à la culture. C’est devenu complètement fou par la suite », a-t-elle écrit en juillet sur les réseaux sociaux, évoquant « tirs de pistolet » et « incendies de forêt », comme celui provoqué en 2017 dans l’Arizona par un futur papa imprudent et maladroit.
« Quelle importance a le sexe du bébé ? », s’interroge-t-elle par ailleurs. « Je ne savais pas (à l’époque) ce que nous savons aujourd’hui : que donner de l’importance à leur sexe de naissance occulte une grande partie de leur potentiel et de leurs talents, qui n’ont rien à voir avec ce qu’ils ont entre les jambes ».
Accompagné d’une photo très soignée avec conjoint, chien et enfants, sa publication offre une révélation :
« Le premier bébé au monde né après une “gender reveal party” est une fille qui porte des costards ! »
Il a été « aimé » plus de 35 000 fois sur Facebook.
Du moment qu’on met des enfants au monde, on travaille sur leur autonomie. Même si nous sommes souvent inquiets pour eux, il faut aussi lâcher prise, pour qu’ils puissent continuer leur route sans nous.
Nuage
Enseignement
La chose la plus importante que les parents puissent enseigner à leurs enfants, c’est de réussir à vivre sans eux.
Frank Clark
Les gens vivent de plus en plus vieux et quelques générations se croisent, et il n’est pas rare de voir 4 générations se croiser
Nuage
On le sait, les gens vivent de plus en plus vieux, permettant aux familles de s’agrandir, mais aussi aux différentes générations de se côtoyer.
Sur le réseau social chinois TikTok, un phénomène viral est né. Plusieurs familles multigénérationnelles se sont mises à se filmer pour montrer à quel point leur famille était grande et leur arrière-grand-mère ou arrière-grand-père toujours aussi vivant(e)s.
Nous oublions peut-être trop souvent que nous avons été nous-même des enfants, nous avons joué, crier, dessiner sur les murs, faire des gaffes.
Nuage
Parent trop sérieux
“Quand vous serez grands et qu’à votre tour vous aurez des enfants, n’oubliez surtout pas cette chose capitale : ce n’est pas du tout rigolo d’avoir des parents trop sérieux.”
de Roald Dahl
Je crois que passent tous dans les deux premières étapes, la dernière cela dépend de chaque enfant. Cependant, quand les parents ne sont plus là, il y a beaucoup de regret de ne pas avoir pris le temps de pardonner et de comprendre les circonstances du temps
Nuage
Enfants
Les enfants commencent par aimer leurs parents ; devenus grands, ils les jugent ; quelquefois, ils leur pardonnent.
Oscar Wilde
J’ai l’impression que la séparation des enfants et des parents migrants et l’obligation de réunir les familles coûtera encore plus cher que prévues. Comment il se fait qu’il n’y a pas eu de document sur les enfants et de suivi ? Les tests ADN, les heures supplémentaires pour respecté l’ordre de la cour, … Donald Trump prend beaucoup de mauvaises décisions. De plus, que feront-ils avec tout ces tests ? Vont-ils les garder pour mieux suivre ces enfants ? Ils seront fichés ?
Nuage
LEAH MILLIS / REUTERS
Agence France-Presse
L’administration Trump a admis jeudi que ses services utilisaient des tests ADN pour réunir les « moins de 3 000 » mineurs migrants, dont une centaine ont moins de cinq ans, avec leurs parents interpellés pour être entrés illégalement aux Etats-Unis.
« Nous conduisons des tests ADN pour confirmer les liens de parenté rapidement et rigoureusement », a déclaré le ministre américain de la Santé Alex Azar, lors d’une conférence téléphonique.
Ses services sont engagés dans un contre-la-montre pour rendre les « environ 100 enfants de moins de cinq ans » à leurs parents d’ici mardi, conformément à une décision de justice, a-t-il précisé.
Les autres mineurs doivent retrouver leurs parents d’ici le 26 juillet.
Les familles pourront être rassemblées en centre de rétention si les parents n’ont pas été relâchés, a précisé le ministre.
Ses services connaissent « l’identité et la localisation de chaque enfants laissés aux soins de nos sous-traitants », a-t-il martelé, alors que ces séparations et les larmes d’enfants éplorés ont provoqué un tollé aux Etats-Unis, et au-delà.
« Le ministère de la Santé continue de travailler sans compter les heures pour mettre en contact les mineurs avec leurs parents identifiés dans le cadre des contraintes imposées par le tribunal », a poursuivi Alex Azar.
« Afin de respecter la date butoir du tribunal, le ministère de la Santé a dû réduire (ses procédures habituelles) à un processus plus expéditif », a-t-il toutefois déploré.
L’utilisation de tests ADN a créé une nouvelle polémique aux Etats-Unis, où des associations de défense des migrants accusent la Maison-Blanche de relever ainsi des données ultra-sensibles qui pourraient permettre de « surveiller ces enfants pendant le reste de leur vie », selon l’organisation Raices.
D’après les précédents chiffres officiels, plus de 2 300 mineurs ont été retirés à leurs parents sans-papiers en quelques semaines après que Donald Trump a décidé d’appliquer, début mai, une politique de « tolérance zéro » en matière d’immigration clandestine.
Le président américain a fait machine arrière le 20 juin en signant un décret interdisant ces séparations, mais les retrouvailles tardent à se concrétiser.
Cette étude ne me surprend pas, d’ailleurs avec un peu d’observation, on remarquer que les peurs peuvent se transmettre les peurs à leurs enfants sans pourtant être une cause génétique
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« C’est sûr que c’est une première étude, c’est un développement de protocole qu’on veut utiliser pour tester d’autres personnes par la suite. Mais pour l’instant, oui, ça semble être le cas, les enfants semblent apprendre la peur par observation », a expliqué Alexe Bilodeau Houle, une étudiante à la maîtrise en psychologie à l’Université de Montréal.
PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL
Les enfants pourraient apprendre la peur en observant leurs parents et les adultes en général, selon les conclusions d’une nouvelle étude présentée la semaine dernière au Congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS).
Alexe Bilodeau Houle, une étudiante à la maîtrise en psychologie à l’Université de Montréal, voulait étudier l’impact de l’environnement familial sur l’apprentissage de la peur chez les enfants, au-delà du facteur génétique. Son projet a été dirigé par une équipe du laboratoire de Marie-France Marin, qui est chercheuse au Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (CRIUSMM).
L’étudiante à la maîtrise et l’équipe de Mme Marin ont donc organisé une expérience pour déterminer si les stimulus de peur ressentis chez l’adulte pouvaient être transmis aux enfants par l’apprentissage, et il semble que ce soit bel et bien le cas, selon les conclusions.
Vingt-six couples d’enfants et de parents ont participé à l’étude. Les enfants étaient âgés de 8 à 12 ans, et parmi eux, il y avait 14 filles et 12 garçons.
Les parents étaient installés dans une salle, où on leur montrait des couleurs – une qui était associée à un choc électrique très léger, et une autre liée à un stimulus neutre, lors duquel rien ne se passait. Sans surprise, les adultes éprouvaient de la peur lorsqu’ils voyaient la couleur associée au choc.
Les enfants voyaient ensuite une vidéo de cette séance, avant d’être soumis au même test que les parents, évidemment sans recevoir de choc électrique. Les chercheurs ont alors mesuré la réaction à l’aide d’électrodes placées sur leurs corps, puisque la transpiration est un indice de peur. Les responsables ont aussi demandé après l’expérience aux enfants s’ils avaient eu peur à la vue de la couleur associée au choc.
Les chercheurs ont découvert que les enfants réagissaient davantage au stimulus négatif qu’au stimulus neutre. Et lorsque les jeunes participants parlaient aux chercheurs par la suite, ils disaient avoir éprouvé de la peur en voyant la couleur liée au choc électrique.
« C’est sûr que c’est une première étude, c’est un développement de protocole qu’on veut utiliser pour tester d’autres personnes par la suite. Mais pour l’instant, oui, ça semble être le cas, les enfants semblent apprendre la peur par observation », a expliqué Alexe Bilodeau Houle, en entrevue la semaine dernière.
« C’est important de comprendre que c’est une étude, donc ça prend plus de recherche », a-t-elle nuancé.
Autres observations de l’étude
Un autre résultat que les chercheurs ont pu tirer de cette expérience : les filles réagissaient davantage que les garçons au stimulus négatif.
« Il y a vraiment peu d’études sur l’apprentissage de la peur par observation, peu d’études chez les enfants aussi. Mais ce qu’on voit dans la littérature, c’est que pour les troubles anxieux et les troubles de stress post-traumatique, les femmes sont beaucoup plus à risque que les hommes », a-t-elle suggéré.
Mme Bilodeau Houle a aussi été surprise d’une autre conclusion de sa recherche : les enfants étaient aussi réceptifs aux réactions des étrangers. Les chercheurs ont appliqué la même procédure à une personne que l’enfant ne connaît pas, et même dans ces cas, il semblait apprendre de l’adulte.
« Dans la littérature, des enfants de cet âge-là, il ne semble pas y avoir de différence pour l’apprentissage d’un parent ou d’un autre adulte. Par contre, d’après ce que j’ai lu, les enfants plus jeunes, là il y aurait peut-être plus une différence », a-t-elle expliqué.
« C’est sûr que, de 8 à 12 ans, les enfants ont commencé à aller à l’école, ils ont d’autres personnes significatives dans leur entourage », a-t-elle ajouté.
Mme Bilodeau-Houle n’est pas rendue au point où elle peut donner des conseils aux parents, car les recherches sont encore à un stade préliminaire.
Mais si des études subséquentes démontrent que l’environnement familial joue un rôle majeur dans l’apprentissage de la peur, alors les chercheurs suggéreront peut-être des moyens de limiter la transmission.
« On n’est pas rendus là, mais c’est sûr que ce serait le but », a-t-elle conclu.
Pour avoir perdu mes deux parents, mon père il y a environs 26 ans et ma mère y a près de 3 ans, je trouve que ce billet exprime bien les étapes des sentiments que nous pouvons connaitre. Pour ma part, je me sens orpheline surtout après le départ de ma mère, c’est le point final de mes parents. De plus la lignée de mon père s’arrête a ma génération, même si moi et ma soeur nous avons enfants et petits-enfants, c’est un choc qui s’était ajouter à tout cela
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Quel que soit l’âge auquel on perd ses parents, le choc n’en est pas moins grand. On a beau être un adulte responsable, devenu soi-même parent, on reste toujours au fond de nous un enfant qui a besoin d’être protégé par ses parents. Si bien que quand l’un d’eux disparaît, on se sent livré à nous-mêmes. La douleur et le sentiment de solitude sont d’autant plus poignants qu’ils sont irrémédiables.
Entre parler de cette mort et la vivre, il y a un monde : Rien ne nous prépare à la mort, encore moins à celle de ses parents. La mort nous est incompréhensible. Nous vivons un décès différemment s’il survient à l’issue d’une longue maladie ou s’il est subi, comme après un accident ou un meurtre. Dans ces derniers cas, le choc de la surprise s’ajoute à la douleur de la perte.
Autre facteur : le laps de temps entre le décès des deux parents. S’il est court, le deuil sera difficile. S’il est long, nous sommes plus préparés, comme à quelque chose d’inéluctable. Dans tous les cas, l’adieu est une déchirure. Car, avec ses parents, ce sont des millions de souvenirs qui s’en vont. Ce sont des mots, des odeurs, des gestes, des baisers et des caresses. Ce sont eux qui vous ont créé, physiquement et psychologiquement.
Quand ils sont là et plus là : On avait beau savoir que ça arriverait un jour, vient le moment où on voit notre parent dans son cercueil, corps immobile et rigide. Il est toujours là, mais déjà parti. C’est alors que l’on comprend que tout est fini. Et qu’on se souvient du vivant, de ses réactions et opinions qu’on n’avait pas comprises alors mais pour lesquelles, soudain, nous éprouvons de l’indulgence. C’est aussi le moment des remords et des regrets, voire de la culpabilité. Il faut lutter contre ce sentiment, ne pas le laisser nous envelopper, car il ne fait qu’ajouter à notre chagrin. Dans la vie, le moment des adieux est souvent celui où l’on pardonne. Il doit en être de même à ce moment-là. On doit pardonner à ce parent et nous pardonner à nous-mêmes.
Profitez d’eux tant qu’ils sont là : La mort de ses parents est très différente de celle des autres personnes, même celles qu’on a aimé profondément. Car, à ce moment-là, nous nous sentons abandonnés. Nos parents sont les premières personnes que nous avons aimées. Même si nous avons eu de nombreux conflits avec eux, nous en restons toujours dépendants, que nous le voulions ou non. Quand ils disparaissent, nous voilà privés de leur protection. Vous connaissez peut-être des personnes qui se sont éloignées de leurs parents pour une raison ou une autre : vous avez sans doute constaté qu’il est difficile de vivre avec « le poids » de cette absence.
La leçon de tout cela est que vous devez réaliser que vos parents vont disparaître un jour ou l’autre et qu’il est donc indispensable d’en profiter tant qu’ils sont là.
En temps que parents et grands-parents, il est plus que probable avoir un chouchou parmi les enfants. Moi, si j’ai été chouchou de quelqu’un, ce serait de mon père, à cause de certaines anecdotes qui sont passés assez spéciales. Quoiqu’il en soit, ceux qui ont des chouchous.Éprouve aussi un sentiment de malaise, car ils ne veulent pas non plus défavoriser les autres enfants.
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with mum | Laulcare via Flickr CC License by
Temps de lecture: 2 min — Repéré sur The Independent
Repéré par Thomas Messias
Deux sites dédiés aux parents et aux grands-parents ont mené une enquête aux résultats assez édifiants.
Vous avez toujours eu l’impression que vos parents préféraient votre sœur plutôt que vous? Vous n’aviez peut-être pas tort. Les sites Mumsnet et Gransnet – dédiés respectivement aux parents et aux grands-parents, comme leur nom ne l’indique pas tout à fait – viennent de révéler les résultats d’une enquête menée auprès de leurs utilisateurs et utilisatrices. 1185 parents ont notamment dû répondre à la question qui fâche: nourrissez-vous une préférence pour l’un de vos enfants? Une question similaire a été posée à 1111 grands-parents à propos de leurs petits-enfants.
Résultat: d’après The Independent, près d’un quart des parents interrogés ont avoué avoir un chouchou ou une chouchoute au sein de leur progéniture – ce qui ne signifie pas que ces gens le vivent bien. Parmi les parents ayant une préférence, plus de 50% reconnaissent que celle-ci se porte sur le dernier né ou la dernière née de la famille, tandis que 26% désignent au contraire leur fils aîné ou leur fille aînée. Un chiffre édifiant qui pourrait bien alimenter la thèse selon laquelle, dans les familles de 3 enfants et plus, les enfants du milieu font un peu office de laissé·e·s pour compte.
L’enfant miroir
Comment expliquer ces préférences?
«C’est parce que c’est l’enfant en qui je me reconnais le plus», affirment 41% des parents.
Autre réponse donnée dans plus de 50% des cas: «c’est l’enfant qui me fait le plus rire». Pour être sur la plus haute marche du podium, il faut donc être un enfant miroir, avec en plus beaucoup d’humour.
L’immense majorité des parents s’accorde à dire qu’il ne faut pas montrer cette préférence, même si elle existe. Plus de la moitié des parents estiment que le fait d’avoir une préférence est «affreux», tandis que 75% affirment que l’expliciter peut avoir un effet négatif sur les autres enfants de la famille. Est-il seulement possible de la cacher complètement pendant des décennies? Il est permis d’en douter.
Chez les grands-parents, le taux de personnes ayant une préférence pour l’un ou l’une de leurs petits-enfants s’élève à 42%. L’enquête n’explique pas pourquoi ce chiffre est bien plus haut que chez les parents, mais les raisons possibles sont multiples. On peut notamment imaginer que bien des parents se voilent la face en n’osant (s’)avouer avoir une préférence, tandis que les grands-parents font preuve de ce fameux franc-parler parfois savoureux – ou insupportable, rayez la mention inutile – qui caractérise certaines personnes âgées.