La vie


C’est peut-être un des gros problèmes. On essaie de plaire pour croire qu’on est heureux, alors qu’au fond, c’est notre façon de vivre qui fait la différence, de vivre pour nous-même
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La vie

 

 

Tu n’existes pas pour impressionner le monde. Tu existes pour vivre ta vie d’une façon qui fera ton bonheur

Inconnu

Comment construire un abri pour les chats errants ?


Bien qu’on ne peut pas ouvrir la porte à tous les chats errants, l’hiver est quand même une période difficile pour eux. 3 vidéos pour préparer des abris isolés pour aider ces chats avec peu de choses comme des caisses en plastique, palettes, bacs à litière, grande glacière, bacs en polystyrènes ou cartons bien épais recouverts d’une bâche. Ce n’est pas un palace qu’il faut, mais bien un abri pour les protéger du froid
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Comment construire un abri pour les chats errants ?

 


 

Quelques conseils et astuces pour construire un abri pour les chats

 

  • S’il neige, pensez à vérifier régulièrement que l’entrée de l’abri n’est pas obstruée. Un chat pourrait s’y retrouver enfermé.
  • Pensez à changer la paille qui risque d’être souillés en cas de marquage de territoire
  • Laissez de l’eau à la disposition des chats et des croquettes riches en protéines pour les aider à lutter contre le froid et entretenir leur pelage.
  • Installez l’abri dans un endroit bien caché où il y a peu de passage.
  • Orientez l’entrée de l’abri en fonction du vent afin que son entrée soit bien protégée.
  • Pensez à surélever l’abri avec des parpaings ou une palette en bois pour isoler le sol du froid et de l’humidité.

https://wamiz.com

Le Saviez-Vous ► Pourquoi certains animaux hibernent et d’autres pas ?


Les animaux qui hibernent ont un récepteur insensible au froid, je profite aussi de ce billet pour faire la différence entre hibernation et hibernation. Comme les marmottes dorment tout l’hiver, ils sont en hibernation, alors que les ours peuvent se réveiller durant l’hiver, ils sont donc dans un état d’hibernations
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Pourquoi certains animaux hibernent et d’autres pas ?

 

Ecureuil en hibernation

Spermophile rayé (Ictidomys tridecemlineatus) en train d’hiberner.

GRACHEVA LAB

Par Hervé Ratel

En hiver, certains animaux hibernent et d’autres en sont incapables. Qu’est-ce qui les distingue? La réponse se niche au cœur des cellules, a découvert une équipe américaine.

Difficile de s’endormir quand il fait froid. Tout notre corps semble programmé pour ressentir les basses températures et nous faire grelotter, nous empêchant de sombrer dans un sommeil profond qui pourrait nous être fatal si le mercure chute trop drastiquement. Pourtant, certains animaux y parviennent aisément. Durant l’hiver, ils entrent dans un état d’hypothermie contrôlée qui leur permet de conserver leur énergie aux moments où il est difficile de trouver de quoi se remplir le ventre. Qu’est-ce qui distingue ces animaux hibernants*, marmottes, hérissons et certains hamsters, de ceux qui ne le sont pas? Une équipe de chercheurs de l’université Yale (États-Unis) s’est penchée sur les cellules de plusieurs rongeurs afin de déterminer si la capacité à hiberner ne dépendrait pas de facteurs moléculaires.

Plus spécifiquement, ils ont regardé l’expression du TRPM8, un récepteur à la surface de certains neurones et dont on sait qu’il joue un rôle essentiel dans la perception du froid. Il est ainsi activé dès que la température descend en dessous d’un certain seuil. Mais il l’est également en face d’un froid “agréable“, par exemple quand on suce une pastille au menthol.

Un récepteur moins sensible au froid

Or, ce que les chercheurs ont découvert c’est que ce récepteur est moins sensible au froid chez les rongeurs qui hibernent. Alors que chez les souris, son activité augmente quand la température chute de 30 à 10°C, le TRPM8 des hibernants reste, lui, inactif. Une désensibilisation qui pourrait être considérée comme un désavantage, mais qui permet, au contraire, aux animaux qui en sont porteurs de supporter ces moments critiques où la nourriture se fait rare et qu’il vaut mieux ne pas mettre la truffe dehors et roupiller tranquille en attendant le dégel.

* Contrairement aux idées reçues, l’ours n’hiberne pas. Sa température corporelle reste stable et il peut être facilement réveillé durant hiver. On dit plutôt qu’il hiverne.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Il y a une distinction à faire entre les verbes hiberner et hiverner.

Il y a une distinction à faire entre les verbes hiberner et hiverner. En effet, selon l’Office québécois de la langue française (OQLF),

 hiberner s’emploie en parlant de certains animaux pour dire qu’ils passent l’hiver dans un état d’engourdissement ou de profonde léthargie, tandis que le verbe hiverner signifie « passer l’hiver à l’abri, dans un lieu quelconque ».

 Ce dernier terme était utilisé pour parler de navires, de troupes, qui devaient passer l’hiver dans un lieu protégé en attendant la belle saison. Hiverner peut également se dire d’animaux qui vont se réfugier dans un abri ou dans un lieu tempéré sans être pour autant en hibernation.

Exemples :

– La marmotte, qui a hiberné tout l’hiver, est sortie de son terrier dernièrement.

– Prisonnier des glaces, le navire dut hiverner dans la baie.

– Les oiseaux hivernent dans des régions plus chaudes.

http://www.lacsq.org

Au nom de la science, cet homme boit de l’eau vieille de 2 millions d’années


Il ne boit pas vraiment, mais juste le fait le lécher plusieurs fois l’agate qui contient de l’eau de plus 2 millions d’années, m’apparaît assez irresponsable que ce soit pour la science ou non
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Au nom de la science, cet homme boit de l’eau vieille de 2 millions d’années

 

Crédits : Waterjet Channel

Les youtubeurs de la Waterjet Channel ne reculent devant aucun défi. Pas même celui de boire de l’eau contenue dans une pierre d’agate enhydre depuis deux millions d’années et d’en poster la vidéo, le 22 décembre 2017.

Cette beuverie est aussi dangereuse qu’elle en a l’air. Les agates enhydres, pierres rares connues pour emprisonner du liquide, contiennent rarement de l’eau potable. Celle-ci comporte généralement des microcristaux de quartz voire du pétrole. Pas de quoi arrêter notre vidéaste pour autant, qui (SPOILER) ne vomit pas.

Source : Waterjet Channel

http://www.ulyces.co

D’où viennent les troubles du comportement?


Les troubles du comportement chez l’adulte résultent par le stress vécu par l’enfance. Exposé un climat difficile dans la famille, l’alcoolisme des parents, violences domestiques, pauvreté, et même l’intimidation subit à l’école. En grandissant le cerveau semble ne plus prévoir les conséquences de ses actes
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D’où viennent les troubles du comportement?

 

Des conditions de vie stressantes pendant l’enfance, dans un climat familial tendu et précaire, altéreraient les parties du cerveau qui nous servent à réguler nos impulsions.

Agressivité, comportement impulsif, difficulté à prendre de bonnes décisions, consommation de drogues : les troubles du comportement à l’âge adulte sont souvent la conséquence d’une enfance difficile, marquée par un stress chronique au sein de l’environnement familial. Récemment, une étude d’imagerie cérébrale a montré que cette enfance difficile perturbe le système de récompense, un ensemble de structures cérébrales  permettant de voir venir les conséquences positives ou négatives de nos actes.

Un cerveau incapable de prévoir les conséquences de ses actes

Dans cette étude, des chercheurs de l’université du Wisconsin à Madison ont  mesuré le niveau de stress dans la vie d’enfants de dix ans en moyenne. Certains enfants avaient été exposés à un stress chronique à cause d’un climat délétère dans leur famille, de problèmes d’alcoolisme des parents, de violences domestiques, voire d’une situation de précarité ou de harcèlement à l’école. Les chercheurs ont ensuite attendu dix ans, puis ont réalisé des IRM de ces mêmes enfants, lorsqu’ils étaient devenus de jeunes adultes. C’est à ce moment-là qu’ils ont constaté des altérations étonnantes du système de récompense de leur cerveau.

C’est en étudiant la réaction de ces jeunes à des gains ou des pertes d’argent qui leur étaient annoncées via un écran d’ordinateur, que les neuroscientifiques ont découvert le pot aux roses. Avant chaque gain ou perte financière, on leur présentait en effet des images qui, de répétition en répétition, jouaient le rôle d’indices permettant  de prédire si un gain ou une perte allait intervenir. On sait que dans de pareilles conditions, des zones bien précises du cerveau s’allument dès la présentation des indices visuels annonçant le résultat final. Ce circuit d’aires cérébrales est important pour anticiper les conséquences futures d’une situation présente, pour évaluer les gratifications ou les difficultés à venir. Il intervient notamment dans l’ajustement de nos comportements : lorsque nous nous mettons en colère contre quelqu’un et l’agressons verbalement, puis que constatons que nos relations sont dégradées et que cela entraîne toutes sortes de désavantages, nous apprenons à nous maîtriser. Or, ce circuit d’anticipation était perturbé chez les jeunes ayant connu un stress important pendant l’enfance. Certaines parties du circuit s’activaient moins lorsque les jeunes étaient exposés à des indices annonciateurs d’une perte financière future : ils avaient du mal à anticiper les problèmes. Ce qui ne les empêchait pas, lorsque les pertes arrivaient effectivement, de les vivre très mal.

Le stress, un poison pour les neurones

D’autres parties du circuit d’anticipation restaient amorphes face à des signaux indiquant un gain potentiel : cette fois, c’est la capacité à sélectionner des comportements profitables qui serait altérée. Dans l’ensemble, la perturbation de ces réseaux neuronaux met à mal la capacité de prise de décision. Ayant des difficultés à ajuster leur comportement en fonction des retours futurs, les sujets de ces expériences se montraient logiquement plus impulsifs : dans des tests de prise de décision, ils ne prenaient pas le temps de réfléchir et donnaient leurs réponses de manière précipitée.

Comment le stress perturbe-t-il la mise en place de ces circuits de la prise de décision ? Pour l’instant, on sait qu’il provoque la libération de certaines hormones dont le cortisol, qui peut avoir une action toxique sur les neurones, en réduisant le nombre de leurs connexions ou de leurs ramifications. Le cerveau des enfants est fragile et sa croissance se poursuit pendant de longues années. Plutôt que de leur mettre la pression pour qu’ils réussissent, il vaut mieux les sécuriser car leur capacité de prise de décision en tant qu’adultes en dépendra.

http://www.pourlascience.fr/

Donald Trump demande un budget de 18 milliards $ sur 10 ans pour bâtir son mur


18 milliards de dollars pour un plan de 10 pour construire son fameux mur pour diviser une bonne partie de la frontière des États-Unis et du Mexique. Me semble qu’il y aurait tant a faire pour les citoyens que construire un mur
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Donald Trump demande un budget de 18 milliards $ sur 10 ans pour bâtir son mur

 

AP PHOTO/GREGORY BULL, FILE

Donald Trump a promis d’ériger «un magnifique et grand mur» le long de la frontière avec le Mexique.

  • Elliot Spagat

  • La Presse canadienne

L’administration Trump propose de dépenser 18 milliards $ sur 10 ans pour étendre considérablement le mur qui sépare les États-Unis du Mexique, nous permettant ainsi d’en savoir un peu plus sur la manière dont le président américain prévoit concrétiser l’une de ses promesses électorales.

La proposition formulée par le Service américain des douanes et de la protection des frontières prévoit l’ajout de 505 kilomètres de barrières d’ici septembre 2027, portant l’étendue du «mur» à 1 552 kilomètres, ce qui correspond à environ la moitié de la frontière, selon un responsable américain proche du dossier.

Le document suggère également l’ajout de 651 kilomètres de barrières pour remplacer ou ajouter une deuxième rangée de clôtures, a expliqué le responsable sous le couvert de l’anonymat puisque ce plan n’a pas encore été dévoilé publiquement.

En campagne électorale, Donald Trump a promis d’ériger «un magnifique et grand mur» le long de la frontière avec le Mexique, mais il n’a offert que peu de détails sur l’endroit où il comptait le construire, quand il comptait le bâtir et combien cela coûterait.

Son administration a déjà réclamé un budget de 1,6 milliard $ cette année pour bâtir ou remplacer 118 kilomètres de clôtures au Texas et en Californie. Des responsables ont annoncé qu’ils demanderaient que ce montant soit reconduit pour l’année prochaine.

Ce plan sur 10 ans a été élaboré alors que le gouvernement américain intensifie ses négociations avec le Congrès pour conclure une entente qui inclurait l’octroi d’un statut légal à environ 800 000 personnes qui étaient temporairement protégées contre la déportation en vertu d’un programme adopté sous l’administration Obama, appelé l’Action différée pour les arrivées d’enfance.

Donald Trump a annoncé qu’il mettrait fin à ce programme, mais il a donné au Congrès jusqu’au mois de mars pour trouver un terrain d’entente. L’administration Trump souhaite obtenir le financement nécessaire pour la construction du mur en échange de la légalisation du statut des Dreamers.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Les manteaux pour chiens, ridicules ou indispensables?


Personnellement, je n’aime pas trop l’habillage des chiens avec manteau et bottes. Cependant, certaines races de chiens plus petits, moins poilus ont besoin d’une couche supplémentaire pour affronter les grands froids.
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Les manteaux pour chiens, ridicules ou indispensables?

 

Flickr / istolethetv

Flickr / istolethetv

Eleanor Cummins  traduit par Peggy Sastre

Pour certaines races, une ou deux couches supplémentaires peuvent effectivement être bonnes pour leur santé.

Une promenade dans les rues de New York en décembre est une expérience à nulle autre pareille –les lumières de Noël, les tas de neige sale, les stands éphémères de sapins. Cette semaine, j’ai même croisé un pit-bull avec une écharpe. Tout en muscles, l’animal naviguait fièrement entre les plaques de verglas, sans avoir à l’évidence conscience du ridicule du bout de laine grise que ses propriétaires avaient noué autour de son cou. Dans le même quartier, j’allais apercevoir des chiens en doudoune, en ciré jaune avec des bottes assorties et même en gilet à col bénitier.

Bien sûr, ces choix relèvent de choix esthétiques, concrétisés par de solides comptes en banque, mais de nombreux propriétaires de chiens avancent que ces habits ne sont pas là que pour la rigolade –ils seraient essentiels à la santé de leur compagnon à quatre pattes. Ce qui est assez étrange comme idée, vu que nous parlons d’animaux. Sauf s’il leur venait subitement des pouces opposables, jamais des chiens ne pourraient se confectionner des vêtements, alors comment peuvent-ils leur être essentiels? La chose est encore plus bizarre lorsque vous vous rappelez que les chiens descendent du loup, cette créature majestueuse qui peut tolérer une amplitude thermique des plus conséquentes, allant des températures arctiques frôlant les -55°C à la canicule désertique et ses 50°C. Difficile d’imaginer les loups géants de Game of Thrones dans des combinaisons médicalement recommandées.

Eux-aussi subissent le froid

Difficile à imaginer, certes. Mais pour envisager scientifiquement la réponse à cette question, qu’on se rappelle aussi qu’il y a entre 10.000 et 30.000 ans, les humains ont domestiqué le loup, sans doute en gratifiant sa loyauté par des bouts de barbaque. Au fil du temps, les loups se sont mollifiés –jusqu’à en devenir le meilleur ami de l’homme. Une évolution au coût énorme: ces grosses et résistantes bestioles sont devenues, par le pouvoir de la sélection humaine, les trucs mignons, débonnaires et relativement geignards que nous connaissons aujourd’hui. Après des millénaires de manipulation, le loup originel aura été transformé en 300 espèces distinctes de chiens. Certaines, comme le digne husky sibérien ou l’adorable samoyède sont toujours, grâce à leur épaisse fourrure, tels des coqs en pâtes dans des environnements glacials. Mais d’autres, comme les chiens chinois à crête, sont peu ou prou nus. Probablement dérivés du chien nu africain, ils sont devenus des créatures aussi extrêmement fragiles que bizarrement peignées. Et même les chiens intermédiaires peuvent avoir du mal dans le froid –leurs petits ou gros manteaux ne sont pas de trop quand le mercure descend en piqué.

Si les chiens divergent en apparence, leur température corporelle demeure étonnamment identique: selon l’American Kennel Club, la température d’un chien varie entre 38,3°C et 39,2°C. Bien sûr, difficile de garder un husky sibérien ou un chien chinois à crête dans ce cocon douillet. À moins que vous viviez dans le cercle polaire, les huskies ont besoin de petites attentions pour survivre à l’été –de l’eau en quantité et une maison climatisée. De même, il est peu probable que des chiens nus livrés à eux-mêmes puissent passer l’hiver new-yorkais. La plupart des chiens n’auront pas de problème aux alentours de 5°C, du moins le temps d’une promenade. Mais en-dessous de 0°C, les choses peuvent se compliquer.

Les huskies gambaderont joyeusement, mais les chiens plus menus ou moins densément poilus pourraient souffrir d’hypothermie ou d’engelures, surtout s’ils sont mouillés ou restent longtemps à l’extérieur. Si la plupart des chiens feront leur promenade hivernale sans souci, la situation est suffisamment préoccupante pour que les experts recommandent effectivement quelques couches supplémentaires pour les races les plus fragiles.

Les bottes ont aussi leur utilité

De fait, certains toutous ne seront pas contre une écharpe bien épaisse ou, si vous ne pouvez vraiment pas faire autrement, un gilet en mérinos. Et même s’il peut être pénible de voir des descendants du loup des steppes se trimbaler avec des petits bouts de plastique aux pattes, les bottes pour chien ont aussi leur utilité. Dans les villes qui salent leurs routes et leurs trottoirs en hiver, la chose est même nécessaire: les produits chimiques utilisés par les services de voirie peuvent être toxiques pour les chiens et leur abîmer les pattes. Si vous vivez dans une ville qui utilise de tels produits, une fois rentré au chaud, il est probable que votre chien se lèche les coussinets et ingère des sels potentiellement dangereux pour sa santé. S’il ne tombera pas malade à coup sûr, c’est un risque que peu de propriétaires de chien ont envie de prendre.

J’ai toujours des doutes sur la morsure que le froid peut provoquer sur la plupart des chiens, mais il me faut admettre que pour les plus fragiles, les vêtements d’hiver peuvent être recommandés. Reste qu’en me baladant dans New York, je ne peux m’empêcher de songer à ce que nous avons fait à ces pauvres bêtes. Avant que les humains ne les sélectionnent pour en faire des races de diverses formes et tailles, et leur fourrent des petits manteaux sur le dos, les chiens étaient des créatures indépendantes, autonomes et même redoutables. Aujourd’hui, ce ne sont plus que des accessoires de mode à poils.

http://www.slate.fr

Les restes d’un enfant racontent l’histoire des premiers Américains


Un nouveau groupe autochtone à été découvert en Alaska grâce à la découverte des ossements d’un bébé de 6 semaines enterré il y a environs 11 500 ans. C’est une population inconnue jusqu’à ce jour. Les Béringiens seraient probablement le premier groupe d’amérindien en Amérique du Nord
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Les restes d’un enfant racontent l’histoire des premiers Américains

 

Illustration d'un peuplement ancien en Alaska

Illustration d’un peuplement ancien en Alaska   Photo : Ben Potter

L’analyse de l’ADN retrouvé dans les ossements fossilisés d’un bébé mis au jour en Alaska, aux États-Unis, révèle l’existence d’une population ancienne auparavant inconnue en Amérique.

Un texte d’Alain Labelle

Le bébé, de sexe féminin, est mort à l’âge de six semaines. Ses restes ont été découverts en 2013 sur le site archéologique d’Upward Sun River. Il a été baptisé Xach’itee’aanenh t’eede gaay ou « petite fille du lever du soleil » par la communauté autochtone de l’endroit.

Pour les scientifiques, le bébé est mieux connu sous le code USR1, en référence au lieu de sa découverte. Il a été enterré il y a environ 11 500 ans avec un autre bébé du même sexe encore plus jeune, qui a également été étudié par des équipes d’anthropologues des universités de Copenhague, de Cambridge et d’Alaska. Si ces chercheurs n’ont pas réussi à séquencer le patrimoine génétique du plus jeune bébé, ils pensent néanmoins que les deux enfants étaient apparentés et sans doute cousins.

Une population inconnue

C’est l’un des deux plus anciens génomes trouvés à ce jour en Amérique du Nord, mais sa particularité tient davantage au fait qu’il appartient à une population inconnue d’humains que les chercheurs ont appelés les anciens Béringiens.

En fait, ces anciens Béringiens forment probablement le premier peuple autochtone d’Amérique du Nord, une population antérieure et génétiquement distincte des autres populations autochtones américaines connues à ce jour.

Nous ne savions pas que cette population existait. Ben Potter, Université d’Alaska à Fairbanks.

Les professeurs Ben Potter et Josh Reuther et leur équipe sur les lieux de l'un des premiers peuplements d'Amérique.

Les professeurs Ben Potter et Josh Reuther et leur équipe sur les lieux de l’un des premiers peuplements d’Amérique.   Photo : UAF/Ben Potter

Un seul événement migratoire

En outre, l’analyse génétique et la modélisation démographique indiquent qu’un seul groupe ancestral amérindien fondateur s’est séparé des Asiatiques de l’Est il y a environ 35 000 ans.

Puis, il y a environ 20 000 ans, ce groupe s’est scindé en deux groupes : les anciens Béringiens et les ancêtres de tous les autres Amérindiens.

Ces découvertes nous permettent d’avoir une image plus précise de la préhistoire amérindienne, et elle est nettement plus complexe que nous ne le pensions. Ben Potter

Peuplement 101

La vaste majorité des anthropologues pensent que les premiers humains à fouler le sol du continent américain appartenaient à un groupe venu d’Asie au Pléistocène supérieur à la fin de la dernière période glaciaire.

À cette époque, le niveau des océans était si bas qu’un pont terrestre correspondant à l’actuel détroit de Béring permettait de passer de la Sibérie à l’Alaska. Ce pont de terre ferme porte le nom de Béringie. Il était couvert d’une végétation abondante, et une faune variée de bisons, de mammouths, de chevaux et de caribous profitait de l’abondance de nourriture.

Les scientifiques pensent que c’est la présence de ces animaux qui a mené les premiers groupes d’humains en provenance de l’Asie vers l’Amérique du Nord.

Les terres du détroit de Béring ont ensuite été submergées lorsque la glace qui recouvrait le nord de l’Amérique a fondu et que les populations y ont été isolées.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Nature.

http://ici.radio-canada.ca/