Dispute


De toute manière se disputer ne rime trop souvent à rien, les mots s’échappent, et la colère monte
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Dispute

 

Ne vous disputez jamais avec un imbécile : il vous fera descendre à son niveau et il gagnera par expérience

Inconnu

20 Photos Historiques


Des photos racontent un moment particulier, certaines ont rapport avec l’histoire de notre monde, des moments difficiles et des moments joyeux. Les photos sont des preuves du passé
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20 Photos Historiques

 

Dorothy Counts a été la première fille à fréquenter une école ouverte aux blancs. Ses nouveaux compagnons se moquent d’elle. Charlotte, 1957.

image: Don Sturkey

Nikola Telsa travaille dans son laboratoire et avec son émetteur d’amplification.

Un enfant autrichien reçoit une nouvelle paire de chaussures. Nous sommes dans la période de la Seconde Guerre mondiale.

image: LIFE Magazine

La tombe d’une femme catholique et de son mari protestant en Hollande, 1888.

Femmes et enfants juifs libérés d’un train qui se dirigeait vers un camp de concentration, 1945.

Un homme refuse de faire le salut nazi lors d’un défilé militaire en Allemagne en 1936.

image: wikimedia

Les organisateurs et les participants au marathon de Boston de 1967 tentent d’empêcher Kathrine Switzer de participer à cet événement sportif.

Switzer a résisté aux pressions et aux insultes, terminant la course en 4 heures et 20 minutes.

Un enfant nommé Harold Whittles écoute des sons pour la première fois. C’était en 1974.

image: Jack Bradley

En quête de travail dans les années 1930.

image: Source

Je sais faire trois métiers, je parle trois langues, j’ai fait la guerre pendant trois ans, j’ai trois enfants et je suis sans travail depuis trois mois: tout ce que je veux, c’est un travail.

Le jour où la Suède est passée de la conduite à gauche à la conduite à droite: 1967.

image: Jan Collsiöö

La réaction de certains soldats allemands devant les images de ce qui se passait dans les camps de concentration que le régime nazi avait construit au fil des ans.

image: Source

Certains résidents de Berlin-Ouest montrent leurs enfants à leur famille restée dans l’est de Berlin – 1961.

image: Source

La construction de la Statue de la Liberté: 1884.

Une danseuse tente de prouver son innocence au juge après avoir été accusée de porter des sous-vêtements trop succincts.

Un couple de lesbiennes au Monocle à Paris – 1932.

image: Georges Brassai

Bolaji Badego, un étudiant nigérian en design, en costume d’Alien. Il est devenu célèbre pour cette unique apparition cinématographique – 1978.

Les restes du cosmonaute russe Vladimir Komarov, le premier homme à être décédé lors d’une mission aérospatiale mal terminée (24 avril 1967).

image: RIA Novosti/Photo Researchers Inc.

Après de nombreuses années d’emprisonnement en Sibérie, ce soldat allemand rencontre sa fille pour la première fois. La fille a déjà 12 ans (1956).

image: Source

Un soldat écossais joue de la cornemuse sur les restes d’un champ de bataille – Première Guerre mondiale.

L’arrivée de la Joconde au Musée du Louvre, où elle est conservée depuis 1914.

http://www.regardecettevideo.fr

Le Saviez-Vous ► Voici le bon terme pour désigner un téléphone intelligent pour les Français


Personnellement, je n’aime pas l’idée l’appellation de téléphone intelligent, donc le terme choisi réponds plus, a mon avis a cet objet,  La francophonie cherche à trouver les mots les mieux adapté pour la langue française ainsi éviter les anglicismes
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Voici le bon terme pour désigner un téléphone intelligent pour les Français

 

GETTY IMAGES

« Téléphone intelligent » n’est pas le terme!

Il ne faut plus dire « téléphone intelligent » pour définir les « Smartphones », l’équivalent français est maintenant mobile multifonction. Du moins, si vous voulez vous fier à cette proposition française.

La Commission d’enrichissement de la langue française a publié jeudi une liste de termes afin de pallier certains anglicismes présents dans la langue de Molière.

On peut aussi s’en tenir à la version abrégée, soit « mobile ».

Les experts accordent que ce terme peut toutefois désigner un « téléphone qui n’assure pas l’accès à l’internet », rapporte le Figaro.

En 2009, l’équivalent devait devenir « terminal de poche », le terme ne semble pas avoir fait l’unanimité auprès de la francophonie.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

La transformation de Tchernobyl en centrale solaire géante est achevée


L’Ukraine veut être moins dépendante du gaz naturel que la Russie leur fournie. Pour se faire, ils ont construit une immense centrale solaire dans la zone inhabitée de Tchernobyl pouvant alimenter un village moyen
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La transformation de Tchernobyl en centrale solaire géante est achevée

 

Crédits : AFP

par Mehdi Karam

22 ans après le plus gros désastre nucléaire – et écologique – de l’Histoire, Tchernobyl renaît de ses cendres pour devenir une gigantesque centrale solaire.

Comme le Guardian l’écrivait le 12 janvier, le site ukrainien affiche désormais une fresque de panneaux noirs, afin de raviver ce territoire abandonné et ériger la première centrale solaire du pays.

L’installation, qui devrait être inaugurée dans quelques semaines, sera capable de produire un mégawatt, soit de « couvrir les besoins d’un village de taille moyenne » d’environ 2 000 appartements, a confié à l’AFP Yevgen Varyagin, le chef de la compagnie ukraino-allemande Solar Tchernobyl, qui a réalisé le projet.

Ce groupe a investi près d’un million d’euros dans la structure massive, qui compte un arsenal de 3 800 panneaux photovoltaïques dispatchés sur 1,6 hectare.

Selon Varyagin, cet investissement devrait être rentabilisé d’ici sept ans. Outre la symbolique écologique forte, cette centrale solaire s’inscrit dans l’entreprise de l’Ukraine, qui a cessé il y a deux ans d’acheter du gaz naturel à la Russie pour tenter d’exploiter ses ressources locales – dont la zone inhabitée qui entoure Tchernobyl.

Source : The Guardian

http://www.ulyces.co/

Un homme arrêté par la GRC pour pour trafic de trois milliards d’identifiants


C’est une arrestation qui montre que la cybercriminalité est un fléau quand la GRC (Police Royale Canadienne) a arrêter un homme qui voulait vendre trois milliards d’identités et de mots de passe. Même si le serveur a été déactivé au Canada, il est hébergé par un serveur russe, c’est donc un problème mondial
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Un homme arrêté par la GRC pour pour trafic de trois milliards d’identifiants

 

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

Il est accusé d’avoir vendu sur le site web Leakedsource.com des identités et des mots de passe.

Quelque trois milliards d’identités et de mots de passe ont été volés et mis en vente sur un site web, a révélé lundi la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui a aussi arrêté l’administrateur de ce site pour ces infractions alléguées.

Jordan Evan Bloom, âgé 27 ans, de Thornhill, en Ontario, a été arrêté par la police fédérale le 22 décembre dernier, a-t-il été dévoilé lundi.

L’homme devait comparaître en cour lundi et faire face à plusieurs accusations, dont certaines sont rarement portées par la police: trafic de renseignements identificateurs, utilisation non autorisée d’ordinateur, méfait à l’égard de données et possession de biens criminellement obtenus.

Dans sa conférence de presse tenue à Ottawa lundi matin, la GRC a ainsi fait connaître le résultat de cette enquête sur la cybercriminalité, appelée Projet «Adoration». La police ne pouvait préciser combien de Canadiens avaient été touchés par ces activités illégales.

M. Bloom est accusé d’avoir vendu sur le site web Leakedsource.com des identités volées. Ces informations auraient été obtenues à partir de brèches de sécurité déjà connues, comme celles de LinkedIn et Ashley Madison, a indiqué la GRC en point de presse.

Sur ce site, ces données pouvaient être achetées pour une faible somme.

Et l’accusé a eu le temps d’empocher gros avant de se faire pincer: environ 247 000 $, selon la GRC.

«M. Bloom servait d’intermédiaire entre le web invisible (darknet) et l’internet», a expliqué en entrevue téléphonique le sergent Maurizio Rosa, l’enquêteur responsable du projet «Adoration».

Cette enquête a été entreprise en 2016 lorsque la GRC a appris que le site web Leakedsource.com était hébergé sur des serveurs situés au Québec.

Le site canadien a été désactivé mais une autre version existe toujours, hébergée sur des serveurs russes, a précisé le sergent Rosa, soulignant que la cybercriminalité est «un problème d’envergure».

Un problème qui dépasse les frontières aussi: d’ailleurs, la police nationale néerlandaise et le FBI ont collaboré à cette enquête.

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En Australie, le réchauffement climatique a changé 99 % des tortues vertes en femelles


Les changements climatiques ont des conséquences autant sur l’humain, la faune et la flore qu’elle soit marine ou terrestre. En Australie, dans les coins les plus chauds, les tortues vertes n’ont pratiquement plus de mâles, de sont presque tous des femelles qui naissent. Alors que dans une zone tempérée, la parité est plus respectée
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En Australie, le réchauffement climatique a changé 99 % des tortues vertes en femelles

 

Crédits : Blue Bay Divers

par  Mehdi Karam

 

Au nord de la Grande barrière de corail australienne, l’écrasante majorité des 200 000 spécimens de tortues vertes vivant ici sont des femelles.

Cela n’a pas toujours été le cas. Autrefois, la parité était respectée. Mais depuis que le réchauffement climatique frappe cette zone, il influe grandement la détermination du sexe des nouveaux-nés lors de la période d’incubation, explique une étude publiée le 8 janvier dans la revue Current Biology par des chercheurs de l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

Deux populations génétiquement différentes de tortues vertes cohabitent autour de la Grande barrière de corail – l’une réside autour des îles de Raine et l’autre se reproduit au sud. Afin de recenser le sexe de tous ces reptiles, les chercheurs ont capturé des tortues aux alentours des îles de Howick, terrain de chasse commun à ces deux espèces. Résultat : 99,1 % des jeunes tortues et 86,8 % des adultes nés dans les coins les plus chauds du territoire étaient des femelles.

En revanche, pour les tortues originaires de contrées plus froides, la parité est déjà plus respectée : 65 % de mâles et 69 % de femelles. S’il fallait une preuve supplémentaire de l’impact du réchauffement climatique sur la faune mondiale, la voici.

Source : Current Biology

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Faut-il gronder son chat quand il fait une bêtise ?


Les animaux ne ressentent pas la culpabilité, et les punitions négatives ne servent pas à grand chose. Le chat ne fait pas exception. Il est possible de changer des comportement indésirables, mais garder en tête qu’il a besoin de répondre à ses besoins fondamentaux. Dresser de manière traditionnelle comme un chien ? C’est possible, mais cela peut demander beaucoup de temps. Un chat est un animal solitaire et qui demande de l’attention quand il veut
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Faut-il gronder son chat quand il fait une bêtise ?

 

L’éducation du chat est rarement évoquée, car il s’agit d’un animal relativement indépendant, qui a tendance à n’écouter que ce qu’il a envie. Mais il arrive que son comportement nous incommode : malpropreté, agressivité… le répertoire des bêtises potentielles est vaste ! Comment réagir à ces situations qui peuvent vite devenir un problème ?

Le tempérament du chat est sujet à de longs débats : c’est un animal capricieux, à tendance solitaire mais qui dans certains cas demande beaucoup d’attention. La relation du chat avec les humains qui vivent avec lui est souvent particulière, propre à chaque couple chat/humain. Ce n’est pas comme le chien, animal social par excellence, qui cherche spontanément le lien et qui a tendance à tout faire pour le maintenir. Le chat n’aura aucune hésitation à vivre seul plutôt qu’entouré si la compagnie lui déplait.

Le chat : un animal capricieux difficile à dresser ?

Du coup, l’éducation du chat devient délicate : autant avec un chien, il est facile d’attirer son attention, et d’obtenir une réponse de sa part, car il souhaite davantage que le chat nous satisfaire. Et le chien cherche à provoquer des réactions positives chez nous, très souvent.

Mais ce n’est pas le cas du chat ! La réplique typique d’un propriétaire de chat le signe : il ne vient que quand il en a envie.

Or, le chat, bien que moins agité qu’un chien, peut avoir son répertoire de bêtises. Pour la plupart, le chat ne fait qu’exprimer ses besoins naturels, mais elles peuvent aussi venir d’un mal-être qu’il exprime en augmentant un comportement normal de manière excessive : jeux de prédation, besoins en dehors des zones habituelles, griffades…

Avant d’aborder le registre des récompenses/punitions, il convient donc de bien comprendre ceci : le chat est avant tout en bien-être lorsqu’il peut manifester ses comportements habituels comme il l’entend. Ce qui va du coup poser deux problèmes dans son éducation : comment l’orienter pour que ses besoins comportementaux naturels ne viennent pas empiéter sur les règles de vie d’une maison humaine, et comment réagir lorsqu’il est pris sur le fait.

L’éducation du chat : éviter la contrainte et favoriser les récompenses

Le chat étant capable de fuir un domicile où l’environnement ne lui convient pas, il vaut clairement mieux privilégier une éducation positive. Ce qui n’interdit pas de pouvoir repousser le chat quand il se fait trop présent. Mais il faut rester doux et patient, tout en étant ferme et clair. Par exemple, si le chat monte sur la table quand vous mangez et retente encore et encore, il suffit de le pousser délicatement et le faire descendre, en exprimant un « non » ferme, et ce dès qu’il monte, et éventuellement le récompenser en bas.

Pour le coup, il est très difficile de dresser un chat avec des méthodes d’éducation « traditionnelles » canines. Par contre, l’éducation dans le positif, à base de récompense, peut être très efficace. La difficulté est de trouver la récompense idéale du chat, car la nourriture n’est pas toujours son péché mignon. Par exemple, le fait de jeter la croquette plutôt que de la donner directement, ce qui donne l’occasion de courir après un petit truc qui en plus peut se manger derrière, peut être une récompense efficace. L’association avec le clicker peut être un bon moyen de marquer la récompense.

Mais avant de s’attaquer à l’éducation d’un chat, il vaut mieux s’armer de patience et ne pas attendre des résultats aussi nets qu’un chien. Au mieux, on obtient un chat qui exécute l’ordre quand il est de bonne humeur, dans son cadre habituel…

Voici une vidéo présentant les exercices réalisés avec un spécialiste du comportement félin, vous constaterez comment le chat met plus de temps à réagir et exécuter l’ordre qu’un chien. Il faut potentiellement des mois, voire des années pour arriver à ce résultat !

 

Pourquoi ne pas gronder son chat ?

Il reste le registre des bêtises, indépendamment de la volonté d’éduquer un chat ou pas. Comment réagir si le chat fait ses griffes sur le canapé sous vos yeux, ou retourne le pot de fleur en vous dévisageant calmement ?

Dans ces deux exemples, il s’agit de comportements qui peuvent être tout à fait normaux, mais parfois excessifs, ils sont alors très dérangeants. Interrompre le chat lors de ces séquences revient à le priver de ses besoins comportementaux, c’est pour cela que la première étape va être de lui trouver un substitut, avant toute réaction sur le chat. Installez des griffoirs un peu partout (ça ne suffit souvent pas, mais ça n’empêche pas l’essai), donnez-lui un accès à l’extérieur, enrichissez l’environnement avec des jouets et des plateformes en hauteur pour l’exploration… N’hésitez pas à voir cette phase avec un comportementaliste, qui pourra directement vous aider à trouver ce qui va marcher sur votre chat.

Enfin, la réaction sur la prise en flagrant délit est importante : le chat peut très bien apprendre via un stimulus négatif, lui faire peur par exemple. Mais l’apprentissage est de mauvaise qualité : le chat cherchera quand même à réaliser ses besoins comportementaux, mais il le fera dans un contexte anxieux vis-à-vis de l’humain. Et c’est souvent ce qui est frustrant : non seulement il continue de faire la bêtise dès qu’on est absent, mais en plus il se met à avoir peur quand on arrive, ne comprenant pas pourquoi il se fait gronder il devient méfiant à tout moment.

Cela dit, il est juste impensable de ne pas réagir en voyant son chat uriner sur le lit, par exemple (ce qu’il peut faire le plus naturellement du monde, en nous regardant droit dans les yeux). Dans ces cas-là, comme dis plus haut, j’invite à être ferme tout en restant doux (la célèbre « main de fer et gant de velours ») : un « non » marqué et repousser le chat sans violence, mais fermement, est un bon compromis. N’oubliez pas de le faire au moment où vous le surprenez, même 30 secondes après c’est déjà trop tard. Le but est juste de l’interrompre : dès qu’il s’en va, vous pouvez reprendre une attitude neutre ou positive. L’important est de synchroniser le comportement indésirable avec le stimulus qui le coupe ; si vous l’interrompez après coup, il ne fera pas l’association entre la bêtise et votre réaction. Je prends souvent l’image d’une personne que l’on sait être en colère juste à sa gestuelle, en la voyant à travers une vitre sans l’entendre : pas la peine d’en mettre des tartines, le chat voit (plus que nous même) les messages que l’on envoie en communication visuelle, et réagira probablement en fuyant rien qu’en vous voyant approcher de lui en colère.

Ce qui justifie souvent la remarque « il sait qu’il a mal fait, car il s’enfuit dès qu’il me voit ». Erreur d’interprétation ! Le chat sait juste que vous êtes en colère, et que les prochains instants risquent d’être désagréables pour lui, ça lui suffit pour s’enfuir ! En revanche, il n’a aucune idée de pourquoi vous êtes en colère, encore moins la notion de culpabilité ou de vengeance. C’est de l’anthropomorphisme que de lui prêter de tels notions humaines, et une expérience éthologique récente (A. Horowitz, 2009, Behavioural Processes)  l’a même montré sur les chiens, à défaut d’en avoir une sur les chats : l’animal réagit à la réaction de l’humain (colère ou bienveillance), peu importe ce qu’il a fait avant (bêtise ou pas). Il ne faut donc surtout pas gronder à postériori, et cette remarque valable pour les chiens l’est tout autant pour les chats !

Donc au final, difficile de répondre à la question « gronder ou pas ? » de manière générale. Chaque animal et chaque situation nécessite une réponse adaptée, et même si globalement il n’est pas recommandé d’agir de la sorte avec son chat, il est des situations où c’est juste impossible de rester neutre ! Agir avec mesure et équilibre, et éviter le piège de l’anthropomorphisme sur les notions de vengeance/culpabilité, restent la meilleure façon d’aborder ce problème.

Dr Stéphane Tardif
Docteur vétérinaire et rédacteur pour Wamiz

https://wamiz.com

Science décalée : les gens coléreux voient vraiment la vie en rouge


Vous connaissez le terme voir rouge ? Quand nous sommes en colère, nous voyons rouge, c’est symbolique. Est-ce vraiment le cas ? Les personnes qui aiment la couleur rouge, sont-elles hostiles, colériques ?
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Science décalée : les gens coléreux voient vraiment la vie en rouge

Par Janlou Chaput, Futura

Les personnalités agressives ont tendance à voir plus de rouge dans le décor que les individus plus calmes, selon une étude de 2014. Un phénomène qui viendrait de l’époque où nos ancêtres vivaient de la chasse et de la cueillette. Comme quoi, les goûts et les couleurs ont peut-être une racine plus profonde que ce que l’on pouvait penser.

Lorsque la personne en face de nous nous prévient qu’elle voit rouge, il faut se préparer au pire. Et si cette expression avait une vérité scientifique ? C’est ce que laissent entendre des psychologues états-uniens dans la revue Journal of Personality. Une conclusion qui mérite de plus amples explications.

Le contexte : des couleurs psychologiques

Chacun ses goûts. Et lorsqu’on demande à chacun sa couleur préférée, les réponses varient fortement : bleu, rouge, vert olive ou encore rose fuchsia, pour ceux et celles qui aiment la précision. Bref, une tendance à la diversité, qui caractérise si bien l’humanité.

Oui mais il est malgré tout certaines constantes qui sous-entendent que nos préférences ne relèveraient pas uniquement de l’esthétique. Des études précédentes soulignaient une association entre la couleur rouge et la sensation d’agressivité, et ce à travers de nombreuses cultures humaines. Y compris dans la nôtre, où cette teinte symbolise l’interdit et du risqué (jusque dans les symboles de la circulation : sens interdit, feu tricolore, annonce d’un danger, etc.. C’est aussi la couleur du sang, qui, lors des grosses colères, s’accumule notamment au niveau de la tête et nous fait devenir tout rouge.

Adam Fetterman, de l’université du Dakota du Nord (États-Unis), a voulu creuser la question : les personnes les plus agressives sont-elles celles qui préfèrent le rouge ? Autrement dit, les goûts pour les couleurs révèlent-ils une certaine psychologie ? Il semble que oui.

Le rouge est la couleur de la colère et du combat. © Bring Back Words, Flickr, cc by 2.0

Le rouge est la couleur de la colère et du combat. © Bring Back Words, Flickr, cc by 2.0

L’étude : le rouge de la colère

Cette recherche consiste en plusieurs petites expériences auprès de 376 étudiants. Dans un premier temps, on interrogeait les participants sur leur couleur préférée, avant de leur faire passer un test de personnalité. Ceux qui manifestaient le plus d’hostilité vis-à-vis de leurs pairs avaient tendance à préférer le rouge.

Lors d’une deuxième épreuve, chacun était invité à observer une image où du rouge et du bleu délavés étaient mêlés, de telle sorte qu’aucune des deux couleurs ne prédomine sur l’autre. Pourtant, les auteurs ont demandé aux étudiants de définir laquelle des deux teintes était la plus représentée. Ceux qui ont répondu le rouge avaient globalement une personnalité 25 % plus hostile que leurs homologues manifestant plus d’intérêt pour le bleu.

Enfin, pour couronner le tout, les scientifiques ont placé les participants dans plusieurs scénarios, dans lesquels ils devaient faire face à un danger et disposaient de diverses possibilités pour s’en sortir. Les personnes qui expliquaient vouloir se défendre plutôt que fuir étaient plus enclines à préférer… le rouge.

L’œil extérieur : un héritage ancestral

À la lueur de leurs expériences, les auteurs écrivent dans leur article que les pensées agressives sont implicitement associées à la couleur rouge, et donc les personnes pleines d’inimitié sont plus à même de percevoir cette teinte autour d’eux. L’hostilité fait donc voir la vie en rouge.

Mais d’où viendrait cette particularité ? Les scientifiques pensent trouver la réponse dans notre passé. Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, et peut-être même avant encore, ont dû apprendre à se méfier de ce qui est écarlate et ainsi l’associer au danger : des fruits toxiques, des insectes dangereux ou du sang qui coule, synonyme de blessure ou de mort. Cette symbolique serait si solidement ancrée dans nos esprits qu’elle altérerait encore notre perception du monde.

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