En Espagne, des scien­ti­fiques vont envoyer des décharges élec­triques dans le cerveau de déte­nus


Même si cette expérience de décharge électrique dans le cerveau est sans douleur, les prisonniers sont-ils volontaires ? Le but serait de diminuer les comportements violents. Cela me fait penser aux électrochocs qu’ils donnaient a des malades, il y a plusieurs dizaines d’années au Canada sans que ces personnes ne soient consentantes. Et ils sont restés avec des séquelles ..
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En Espagne, des scien­ti­fiques vont envoyer des décharges élec­triques dans le cerveau de déte­nus

 

Crédits : New Scien­tist

Par  Malaurie Chokoualé 

Des cher­cheurs de l’uni­ver­sité de Huelva en Espagne sont sur le point de débu­ter une nouvelle expé­rience sur des déte­nus, dans le courant du mois de mars.

À New Scien­tist, ils ont expliqué vouloir envoyer des décharges élec­triques dans certaines parties de leur cerveau pour déter­mi­ner si elles peuvent calmer leurs pulsions violentes.

Durant quelques jours, une douzaine de prison­niers répu­tés violents auront des élec­trodes posées sur le crâne. À la fin de leur expé­rience, ils donne­ront un peu de leur salive. Celle-ci servira à évaluer leur taux de corti­sol, et savoir si l’hor­mone du stress peut aider à comprendre l’agres­si­vité du détenu.

Ce procédé s’ap­pelle la « stimu­la­tion trans­crâ­nienne en courant continu » (TDCS), une tech­nique médi­cale basée sur le prin­cipe de stimu­la­tion élec­trique du cerveau. New Scien­tist précise que les chocs élec­triques tiennent plus du massage crânien que de l’éclair foudroyant. En effet, vu le faible niveau d’élec­tri­cité utilisé (un à deux milli­am­pères d’am­pli­tude pendant une tren­taine de minutes), ils consistent à envoyer des stimu­la­tions sans douleur.

Cette étude est loin d’être la première du genre. En 2018 par exemple, l’uni­ver­sité de Penn­syl­va­nie avait mené une étude simi­laire sur des prison­niers et avait conclu à une possible dimi­nu­tion des tendances violentes chez des déte­nus « stimu­lés ». La pratique est néan­moins légi­ti­me­ment contro­ver­sée.

Source : New Scien­tist

https://www.ulyces.co/

Le Saviez-Vous ► Pitbull : 5 choses à savoir sur ce chien considéré comme dangereux


Le Pittbull a souvent mauvaise presse, il faut dire qu’a l’origine, il était utilisé comme chien de combat. En fait, tout dépend de son éducation et du milieu où il vit. Ce type de chien a besoin de beaucoup d’activités et une éducation stricte. Personnellement, quand je dois croiser un Pittbull, je demande au maitre quel tempérament a son chien et si je peux lui faire une caresse. C’est des chiens extraordinaires et comme n’importe quel chien, tout dépend du maitre …
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Pitbull : 5 choses à savoir sur ce chien considéré comme dangereux

 

 

chien pitbull enfant fille câlin humain

Crédits : iStock

par Clara Zerbib, journaliste animalière

Le Pitbull, de son vrai nom American Pit Bull Terrier, est victime d’une mauvaise réputation. Considéré comme le chien le plus dangereux au monde, sa possession a même été interdite dans plusieurs pays, notamment en France. En effet, il est interdit de vendre, d’importer ou d’acquérir un Pitbull. Pourtant, si le Pitbull n’est pas élevé entre de mauvaises mains, il n’est pas plus agressif qu’un autre !

La preuve en 5 points.

1. Une origine qui lui fait défaut

Apparu à la fin du 18e siècle, le Pitbull a tout de suite été utilisé pour combattre les taureaux et les chiens dans les arènes et divertir alors le public de l’époque. C’est de là que lui vient sa réputation de molosse agressif et féroce, de chien tueur attiré par l’odeur du sang.

Le Pitbull n’est d’ailleurs pas considéré comme une race à part entière mais plutôt comme un type de chien. Il est généralement associé à l’American Staffordshire Terrier.

chien pitbull

Crédits : iStock

2. Il est équilibré

Le Pitbull n’est pas le vilain petit canard que l’on pourrait croire. En réalité, il fait partie des chiens les plus équilibrés qui soient. En effet, le Pitbull possède un caractère aussi stable que le Golden Retriever ou le Terre-Neuve par exemple. On voit donc bien que l’étiquette de chien méchant qu’on lui associe est complètement fausse. En réalité, tout dépend de la façon dont il est éduqué, comme n’importe quel autre chien.

Gentil, affectueux, joueur, doux et patient, notamment avec les enfants, le tempérament du Pitbull est complètement dépourvu d’agressivité envers les humains. En revanche, il peut parfois se montrer un peu querelleur avec les autres chiens.

chien pitbull

Crédits : Hugo A. Quintero G/Flickr

3. Il est très robuste

Au-delà de sa musculature puissante (20 à 30 kilos de muscles tout de même), le Pitbull bénéficie d’une santé de fer. En effet, il n’a pas de problème de santé particulier, hormis des problèmes de peau. Et pour cause, la peau du Pitbull est plus fragile que celle des autres races de chiens. Il est donc plus susceptible de développer des allergies, des inflammations, voire même des maladies de peau.

De plus, son poil étant très court, le Pitbull n’est pas protégé contre les grosses chaleurs ou le froid. Ainsi, il est nécessaire de raccourcir les promenades en été et en hiver, sous peine qu’il attrape un coup de soleil ou un coup de froid.

chien pitbull

 

Crédits : Ildar Sagdejev/Wikipédia

4. Il est infatigable

Véritable boule d’énergie, le Pitbull a un grand besoin de se dépenser. Il est indispensable de lui faire pratiquer une activité physique chaque jour afin qu’il puisse s’épanouir. Ainsi, même s’il a accès à un jardin, ce grand sportif doit sortir se balader au minimum 2 fois par jour afin qu’il puisse socialiser avec les autres chiens mais aussi explorer de nouveaux lieux et de nouvelles odeurs. En effet, le Pitbull déteste rester dans un espace clos plusieurs heures d’affilée. Il a donc besoin d’être constamment stimulé.

Ce chien n’est donc pas adapté aux personnes qui n’ont pas suffisamment de temps libre pour pouvoir combler tous ses besoins énergétiques. D’autant plus que le Pitbull doit bénéficier d’une éducation stricte (mais sans violence !), ce qui demande une certaine implication de la part de son propriétaire.

chiot heureux

Crédits : iStock

5. Il n’est pas un bon chien de garde

On pourrait penser que ce chien réputé pour faire peur grâce à son physique impressionnant est un excellent chien de garde. Que nenni ! En réalité, le Pitbull est beaucoup trop sociable avec les humains pour pouvoir assumer un tel rôle. En effet, il aura plutôt tendance à se diriger vers un étranger pour lui quémander une caresse et non pas pour le faire fuir…

 

Source

https://animalaxy.fr

Les gens en colère verraient réellement plus de rouge dans leur environnement


La couleur rouge représente symboliquement l’agressivité, la colère, mais aussi le danger et l’interdiction. Il semblerait que les personnes ayant une tendance cholérique voient plus facilement le rouge dans l’environnement tout en préférant cette couleur.
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Les gens en colère verraient réellement plus de rouge dans leur environnement

 

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

” Il voit rouge !” est une expression courante pour exprimer la colère d’une personne. Et si cette expression avait un fond de vérité ? Des chercheurs américains l’affirment : les personnes plus agressives ont tendance à davantage préférer le rouge que les individus considérés comme plus zen.

Une dimension psychologique

Les couleurs de l’arc-en-ciel représentent une certaine diversité, et lorsque l’on demande à une personne sa couleur préférée, difficile de deviner sa réponse. Et si les personnes colériques et agressives préféraient le rouge ?

Si l’on associe le noir aux ténèbres ou à la mort, de nombreuses cultures humaines estiment que le rouge est la couleur de l’agressivité, de la colère. Le rouge est surtout la couleur du sang qui lorsque l’on est très en colère, s’accumule au niveau de notre tête. Il symbolise également l’interdit, la signalétique de la route le prouvant avec les stops, les feux rouges et autres restrictions.

Une étude pour creuser la question

L’équipe menée par Adam Fetterman de l’Université du Dakota du Nord (États-Unis) avait en 2014 tenté de définir une certaine psychologie concernant les goûts pour les couleurs. Dans leur publication du Journal of Personality, les chercheurs détaillent plusieurs expériences menées sur 376 étudiants. La première étape consistait à demander leur couleur préférée puis leur faire passer un test de personnalité. Or, les étudiants jugés plus agressifs avaient davantage tendance à préférer le rouge.

Le second test invitait les volontaires à observer une image où du rouge et du bleu délavés étaient entremêlés – sans qu’aucune des deux couleurs ne domine l’autre. Les chercheurs ont tout de même demandé aux participants laquelle des deux couleurs dominait. Ils ont observé que les personnes ayant choisi le rouge avaient globalement une personnalité 25 % plus hostile que les autres.

Une dernière étape mettait en relief plusieurs scénarios, dans lesquels il était nécessaire de faire face à un danger. Mais les participants avaient aussi une solution pour s’en sortir. Les chercheurs ont observé que les volontaires choisissant de se défendre plutôt que de fuir avaient tendance à préférer la couleur rouge.

Comment expliquer ce phénomène ?

Les chercheurs américains ont tenté d’expliquer le résultat de leur étude en indiquant que les pensées agressives étaient implicitement associées à la couleur rouge. Or, il se pourrait que les personnes ressentant de l’hostilité envers ce qui se trouve autour d’eux soient plus à même de percevoir la couleur rouge que les autres ! Autrement dit, l’hostilité, l’agressivité et la colère feraient réellement voir la vie en rouge.

Les meneurs de l’étude ont également leur théorie sur l’origine de cette particularité. Il se pourrait bien que la symbolique liée à la couleur rouge – si présente dans certains esprits – ait pris source au temps de l’humain chasseur-cueilleur. En effet, celui-ci avait du apprendre à se méfier de de la présence de sang, de plantes, fruits, insectes ou d’animaux dangereux pouvant causer des blessures mortelles.

Sources : Futura SciencesImprobable Research

https://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► 5 choses que vous faites tout le temps mais que votre chat déteste !


Mieux vaut connaitre son chat, car chaque boule de poils ont leur préférence et tempérament.
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5 choses que vous faites tout le temps mais que votre chat déteste !

 

chat sur le ventre

Car oui, votre matou a lui aussi ses petites préférences. Grattouillage de ventre, câlins à gogo, jeux… Qu’est-ce qui fait vraiment plaisir à votre chat ? Et au contraire, qu’est-ce que minou déteste par-dessus tout ?

Réputés solitaires et un brin opportunistes, les chats sont souvent un peu difficiles à cerner. Pourtant, si on les observe bien, il est possible de découvrir ce qui peut les stresser, leur faire plaisir ou encore ce qu’ils n’aiment pas.

Nous vous proposons ici de découvrir sept choses que les chats n’aiment pas du tout, alors qu’on a tendance à penser le contraire.

Votre chat n’aime pas qu’on lui frotte le ventre

C’est pourtant si tentant ce petit ventre tout chaud et tout doux. Mais si nous adorons y faire des caresses et autres gratouilles, votre chat lui n’apprécie pas ce moment et aura même tendance à fuir au plus vite, sortir ses griffes ou mordre. Le ventre est une zone sensible, et sans y être habitué, un chat n’appréciera pas forcément nos caresses.

Bien sûr, tous les chats ont des préférences qui varient. Certains chats cherchent juste à être près de nous et nos odeurs, mais n’aiment pas les caresses tout court ! Tandis que d’autres viendront vous présenter la zone à gratouiller.

 

5 choses que vous faites tout le temps mais que votre chat déteste !

Votre chat n’aime pas être porté

Prendre un chat dans ses bras est toujours tentant. On a envie de le prendre contre soi et de lui faire des tonnes de câlins. Malheureusement, les chats n’aiment pas spécialement être retenus contre leur volonté. La plupart des matous vont donc tenter de se libérer au plus vite de cette emprise non désirée. Il est possible cependant d’habituer un peu son chat à être porté, mais le mieux est toujours d’attendre qu’il vienne de lui-même vers vous.

Votre chat n’aime pas qu’on lui touche ou tire la queue

Point sensible du corps de votre matou, la queue est souvent très tentante pour les enfants qui aiment la saisir, voire la tirer. Attention à ce geste qui n’est pas anodin et peut entrainer une réaction un peu agressive du chat qui tentera de se défendre et de se libérer. Le mieux est d’apprendre aux plus petits à caresser le chat sur le dos et à ne pas faire de gestes brusques.

Votre chat n’aime pas rester seul

Le chat est un animal plutôt solitaire, mais il n’a pas vocation non plus à passer de longues heures sans vous. Un chat qui n’a pas d’accès à l’extérieur risque de mal vivre de longs moments de solitude. Pour pallier ce manque et à l’ennui qu’il peut ressentir, le mieux est de laisser des jouets à votre matou, et de lui organiser aussi des petits jeux à base de croquettes à chercher par exemple. Tout cela pour le divertir autours de la recherche de nourriture, et le faire patienter jusqu’à votre retour. La solution d’adopter un second chat peut aussi dans certains cas être une bonne idée, mais il faut avant tout vérifier que votre chat accepte un autre chat.

 

chat boite de transport

Votre chat n’aime pas sa caisse de transport

Ce n’est pas un secret, les chats n’aiment pas entrer dans leur caisse de transport. Tout simplement car cela est souvent associé à une visite chez le vétérinaire et autres choses peu réjouissantes. Mais il existe une solution à cela. Vous pouvez commencer par laisser la caisse de transport au milieu de votre salon avec une couverture dedans pour que votre chat puisse l’explorer et s’y installer. Un peu d’herbe à chats dedans et quelques friandises pour l’inviter à entrer devraient finir de le convaincre.

Evidemment, il faut garder en mémoire que tous les chats sont différents et qu’il est tout à fait possible que votre chat apprécie certaines choses mentionnées ci-dessus. Malgré tout, il est bon de le savoir pour prendre le temps d’observer ses réactions afin d’adapter ses gestes au quotidien et ne pas imposer à votre matou un geste qui le dérange.

 

https://wamiz.com/

Docile ou agressif? Des gènes de la « domestication » découverts chez les renards


Vraiment, tout est dans les gènes. Même dans la domestication, il y a une application, euh non, plutôt un gène pour ça. On peut domestiquer des renards s’ils ont SorCS1, car il est absent chez les renards agressifs.
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Docile ou agressif? Des gènes de la « domestication » découverts chez les renards

La génétique joue un rôle plus important que la socialisation apprise au contact des humains selon une étude.

Un bébé renard roux Photo : getty images/istockphoto/Chris6

« Si tu veux un ami, apprivoise-moi », dit le renard. « Que faut-il faire? » demande le Petit Prince. Entamée il y a 60 ans, une expérience sur des renards visant à mieux comprendre le processus d’apprivoisement a permis de découvrir des gènes impliqués dans l’agressivité et la domestication.

AGENCE FRANCE-PRESSE

« Nous avons pu montrer qu’un gène spécifique connu sous le nom de SorCS1 a un effet sur le comportement, rendant les renards plus dociles », a expliqué à l’Agence France-Presse (AFP) Anna Kukekova, de l’Université de l’Illinois, coauteure de l’étude publiée mardi dans la revue Nature Ecology & Evolution.

L’histoire commence en 1959, quand le biologiste russe Dmitri Belyaev décide de tester expérimentalement sa théorie sur le processus de transformation du loup sauvage en un chien docile.

Selon lui, la génétique joue un rôle plus important que la socialisation apprise au contact des humains.

Une ferme en Russie

Prenant ses quartiers dans une ferme d’élevage en Russie, il démarre son expérience en choisissant parmi des renards roux (appelé aussi renards communs ou renards rouges) ceux qui étaient les moins agressifs envers l’homme. Cette sélection a été répétée depuis, à chaque nouvelle génération, pendant près de 60 ans.

« Dès la dixième génération, quelques chiots remuaient leur queue comme des chiens en présence d’êtres humains, même quand il n’y avait pas de nourriture en jeu », décrit Anna Kukekova. « Ils étaient juste heureux de voir des humains. »

Pas aussi bien domestiqué qu’un chien

Aujourd’hui, les 500 couples du groupe sont tous à l’aise en présence d’hommes, même s’ils ne sont pas aussi bien domestiqués que les chiens.

En parallèle, les chercheurs ont également créé, sur la même méthodologie, un groupe de renards « agressifs » et un groupe témoin (composé de renards choisis au hasard).

Profitant des progrès faits ces dernières années en matière de séquençage, Anna Kukekova et son équipe ont décrypté le génome de 10 renards de chacun des trois groupes.

Résultat : les chercheurs ont identifié 103 zones génétiques impliquées.

Le gène SorCS1 absent des renards agressifs

Et plus particulièrement le gène SorCS1 : plus de 60 % des animaux « domestiqués », y compris ceux du groupe témoin, partageaient la même variante du gène SorCS1. Une variante totalement absente chez les renards agressifs.

Selon l’étude, certaines des zones génétiques identifiées chez le renard correspondent chez l’homme à l’autisme et aux troubles bipolaires, ou encore au syndrome de William-Beuren, une maladie génétique rare caractérisée notamment par une hypersociabilité.

https://ici.radio-canada.ca/

EN IMAGES : L’incroyable combat entre un oryx et un blaireau


3 belles photos d’un onyx et un blaireau à miel en plein combat au Namibie. Un affrontement aux forces inégales, mais heureusement, la seule blessure qu’il pourrait y avoir, c’est l’humiliation. Le blaireau à miel à tendance à être agressif et s’attaquer a plus grand que lui. Comme de raison, il doit être plutôt rare qu’il puisse être vainqueur dans de telles conditions. Malheureusement pour lui, ses pattes, organes, peau et graisse sont recherchés pour la médecine traditionnelle
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EN IMAGES

L’incroyable combat entre un oryx et un blaireau

 

Blaireau et oryx, le combat

L’oryx a plusieurs fois fait voler dans les airs le blaireau à miel.

© CATERS/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

En Namibie, un photographe a immortalisé le combat entre un oryx et un blaireau à miel. Peu craintif, le mustélidé a lancé les hostilités à ses risques et périls.

Les blaireaux à miel (Mellivora capensis), des animaux que l’on retrouve en Asie et en Afrique, sont connus pour leurs comportements parfois agressifs. Une attitude qui ne leur rend pas service lorsqu’ils se dressent contre des animaux bien plus gros qu’eux. Ainsi, qu’elle n’a pas été la surprise du photographe sud-africain Dirk Theron quand celui-ci a vu l’un de ces animaux s’attaquer à un oryx dans le parc national d’Etosha, une aire protégée en Namibie. Selon le photographe, le mustélidé s’est approché de l’oryx alors que ce dernier se situait à proximité d’un point d’eau.

« Il continuait de le charger alors que l’oryx l’envoyait voler à 5 ou 6 mètres dans les airs à l’aide de ses cornes », a raconté au Daily Mail le photographe dans un article mis en ligne le 3 juillet 2018.

« La première fois j’ai cru que le blaireau serait tué ou sérieusement blessé mais il s’est relevé, s’est secoué et à continuer de charger l’autre animal ! », se souvient Dirk Theron.

Selon le site IFLScience, l’intrépide mustélidé est encore en vie, abandonnant finalement le combat.

© CATERS/SIPA

© CATERS/SIPA

Malheureusement, la ténacité et l’intrépidité des blaireaux à miel font d’eux une cible de choix pour la médecine traditionnelle.

Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature, leurs pattes, leur peau, leur graisse et leurs organes sont couramment utilisés pour confectionner des remèdes. Pour l’instant, ces animaux sont placés dans la catégorie « Conservation mineure » de la liste rouge.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Abeilles tueuses : on sait ce qui les rend si agressives


Je savais que les abeilles tueuses sont le fruit entre le croisement des abeilles européennes et africaines. Mais le reste non. D’abord pourquoi, ils ont voulu un hybride et la fuite d’une que ces abeilles tueuses se sont propager du Brésil jusqu’aux États-Unis. Au Brésil, ils ont découvert ce qui s’est passé et ils espèrent trouver le moyen pour protéger les insectes et les êtres humains.
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Abeilles tueuses : on sait ce qui les rend si agressives

 

Abeille vue de face.

Abeille vue de face.

CC0 CREATIVE COMMONS

Par Jimmy Leyes

Une équipe de chercheurs brésiliens vient de mettre en évidence la molécule qui rend les abeilles tueuses américaines si agressives par rapport à leurs cousines européennes.

Des centaines d’abeilles qui poursuivent leurs victimes sur des kilomètres : ce n’est pas la scène d’ouverture d’un film d’horreur mais bel et bien une stratégie mise en oeuvre lorsque ces « abeilles tueuses« , se décident à attaquer. Pour le plus grand malheur des américains. Et pour cause ! Ces hyménoptères munis d’un dard se sont déjà rués sur des humains de l’autre côté de l’Atlantique.

Pourtant, de prime abord, il est impossible de les différencier de leurs gentilles cousines européennes. Elles se ressemblent comme deux gouttes d’eau et leurs piqûres sont aussi douloureuses ou toxiques l’une que l’autre. Ce qui sépare une abeille tueuse d’une abeille européenne et qui lui vaut sa réputation sulfureuse, c’est son incroyable agressivité. 

Une espèce hybride redoutable

Les killer bees sont issues d’un croisement entre les abeilles européennes (Apis mellifera ligustica et Apis mellifera iberiensis) et les abeilles africaines (Apis mellifera scutellata), d’où leur autre nom d’abeilles « africanisées ».

Mais comment des reines du Vieux Continent ont pu rencontrer des cousines africaines et immigrer aux Etats-Unis ? L’histoire remonte à 1956. Cette année là, le gouvernement brésilien importe 49 reines d’abeilles africaines afin d’améliorer la résistance de ses abeilles à miel (des abeilles européennes) qui sont victimes de maladies et souffrent du climat. Aussitôt, ces nouvelles arrivantes s’accouplent avec les autochtones et créent une espèce hybride. Sans le savoir, ils viennent de créer un monstre. Tout était sous contrôle jusqu’à ce qu’un an plus tard, 26 essaims s’échappent du centre et commencent à coloniser l’Amérique du Sud. Très vite, les fugitives remontent vers le Nord et atteignent les Etats-Unis dans les années 90.

Comment le croisement entre une paisible butineuse européenne et sa cousine africaine un peu agitée a-t-elle enfanté de terribles abelha assassina(abeilles assassines en brésilien) ? C’est la question que s’est posée l’équipe de Mario Palma, biochimiste à l’Université de São Paulo.

Les chercheurs ont comparé, au sein d’une colonie d’abeilles africanisées, le cerveau des individus les plus féroces et celui des sujets dociles. Pour les différencier, ils ont lancé une balle en cuir devant une ruche. Ils ont ensuite récupéré des abeilles dont le dard était coincé dedans, soit les plus agressives, et des abeilles « sages » qui étaient restées dans le nid. Ils ont gelé leurs deux groupes, ont découpé leurs cerveaux en rondelles et ont analysé les protéines en présence. Et ils ont trouvé ce qui rendait les abeilles si féroces…

Mieux comprendre le comportement des insectes

Leurs résultats, parus dans le Journal of Proteome Research, mettent en évidence la présence de deux protéines : l’allatostatine et la tachykinine dans le cerveau de tous les insectes. Mais chez les « tueuses » ces protéines interagissent et forment des neuropeptides (AmASTs A et AmTRPs). C’est à dire des molécules qui jouent le rôle de modulateurs dans le cerveau. Et ces derniers seraient les déclencheurs de ce comportement d’hyper agressivité. En effet, dans le cerveau des abeilles restées tranquillement au nid, aucune trace d’une telle réaction et aucune formation de neuropeptides. En revanche, lorsque l’équipe de Mario Palma a constaté qu’en injectant ces fameux peptides dans le cerveau de jeunes abeilles non-agressives, celles-ci devenaient alors aussi féroces que leurs aînées qui avaient attaqué la balle.

Ces mêmes neuropeptides se retrouvent chez d’autres insectes mais ils n’ont pas la même incidence. Ils servent notamment à réguler le comportement alimentaire et la digestion. En revanche, ils sont aussi liés à l’agressivité chez les mouches des fruits ou même chez d’autres espèces comme les souris.

L’équipe espère que ces recherches permettront de développer une technique pour protéger les humains de ces redoutables insectes. Ces résultats pourraient aussi permettre de comprendre un peu mieux la façon dont les signaux moléculaires agissent sur les circuits neuronaux pour réguler le comportement. Et pas seulement chez les insectes mais aussi chez les humains.

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Non, votre animal ne vous déteste pas


Les animaux ont des comportements qui nous faire croire à tort qu’il y a un problème entre eux et nous. Certains de ces comportements peuvent être destructeurs de nos biens et pourtant, il semble que cela ne soit pas par méchanceté, mais plutôt pour satisfaire un besoin
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Non, votre animal ne vous déteste pas

 

Un désordre peut parfois être le signe d’un manque d’affection © thinkstock

Jeanne Poma.

Votre chat a détruit votre pull en cachemire, votre chien a fait ses besoins dans l’entrée ou vous avez trouvé une souris morte dans votre salle de bain? Ne serait-ce pas le signe que votre chien ou votre chat prépare un plan machiavélique contre vous? Décryptage de ces comportements.

Il fait pipi partout

Il y a des tonnes de raisons pour lesquelles votre chien ou votre chat pourrait faire pipi en dehors des zones désignées, mais la principale est souvent qu’il est en colère. Pour les chats, faire pipi en dehors de la litière veut dire qu’il marque son territoire, surtout si un autre animal vit dans la maison. La stérilisation peut aider à diminuer ce comportement de marquage. Pour les chiens, c’est aussi un signe d’anxiété. Votre animal peut également vouloir vous dire que vous ne changez pas sa litière assez régulièrement. 

Il cherche à se battre

Votre chat siffle, crache ou glisse, l’approche n’est pas toujours subtile. Votre chien peut aussi montrer les crocs parce qu’il a peur, parce qu’il manque d’attention ou qu’il ressent l’angoisse de la séparation. Cherchez la cause de ce comportement, regardez s’il n’est pas blessé ou malade. Un comportement agressif continu, particulièrement lorsque le comportement est soudain, peut indiquer une douleur ou une maladie. 

Il vous apporte des proies mortes

Un matin, vous découvrez une souris morte étalée dans un endroit où vous passez beaucoup de temps, près de votre lit ou devant les portes, là où vous ne risquez pas de la manquer. Cela pourrait passer pour un mauvais présage, une attaque future. Et pourtant, c’est une façon pour votre chat de vous dire qu’il vous adore. Remerciez-le et jetez la souris quand il ne regardera pas. 

Il détruit tout

Vous êtes parti chercher le pain et votre chien a mordu votre couette à tel point que vous retrouvez des plumes partout dans la maison. Est-ce qu’il voulait vous mettre en rogne? Détrompez-vous, il cherchait probablement votre affection et votre couette est remplie de votre odeur. 

Il vient près de vous pour dormir

Vous avez envie de jouer avec lui et pourtant il passe des heures à dormir auprès de vous. Vous l’ennuyez? Au contraire, les heures de sommeil pour un animal sont des heures où ils sont vulnérables. Il considère donc que vous pouvez le protéger de tout et trouve votre présence rassurante.

http://www.7sur7.be/

Une naturopathe dans l’eau chaude après avoir traité un enfant avec de la salive de chien enragé


Je ne connais pas grand chose en naturopathie, mais comme bien d’autres, je suis surprise d’un traitement à la base de salive de chien ayant contacté la rage. La Dr a voulu soigné un enfant qui se comportait comme un chien. Elle prétend qu’après quelque traitement l’état s’est amélioré, il semble que ce genre formule soit reconnu en naturopathie. On aura tout vu, en tout cas, je suis septique
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Une naturopathe dans l’eau chaude après avoir traité un enfant avec de la salive de chien enragé

 

Le garçon de 4 ans avait tendance à grogner contre les autres, a expliqué la naturopathe.

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  • Natalie Stechyson HuffPost Canada

Oui c’est vrai!

À Victoria, en Colombie-Britannique, une naturopathe fait face à de nombreuses critiques sur internet après avoir publié un article affirmant qu’elle avait traité l’agressivité et les problèmes de comportement d’un garçon de quatre ans avec un remède fait à partir de la salive de chien enragé. La Dre Anke Zimmermann, qui exerce depuis 26 ans, a déclaré en février que c’était «un cas très intéressant».

«Pourquoi certains enfants sont-ils si agressifs? Peut-être qu’ils ont été mordus par un chien. Ce garçon de quatre ans avait des problèmes de sommeil et de comportement, incluant de l’agressivité et de la violence envers ses camarades de classe, il se cachait sous les tables et grognait. Ces comportements se sont nettement améliorés grâce à un remède fabriqué à partir de la salive d’un chien enragé », a écrit Mme Zimmermann dans une publication sur Facebook qui faisait référence à un article sur le sujet.

Dans son article, Zimmermann a expliqué que le garçon était «manifestement dans un état qui imitait le chien».

Grognements, loups-garous et viande rouge

Zimmermann a écrit sur son site internet que lorsqu’elle a rencontré le garçon nommé Jonah pour la première fois, il avait des problèmes de sommeil en raison de sa peur des loups-garous. Il avait aussi peur d’une marionnette de loup que Zimmermann avait dans son bureau, a-t-elle noté.

À l’école, Jonas «se cachait sous les tables et grognait contre les gens», a écrit Zimmermann.

«À ce moment-là, j’ai demandé à sa mère si Jonah avait déjà été mordu par un chien. La réponse a été oui. Mordu à l’âge de deux ans, la peau a été abîmée», a expliqué la naturopathe.

Zimmermann a également noté que Jonah «respirait fort», et sa mère a ajouté qu’il «aimait la viande, en particulier les hamburgers, les hot-dogs, la viande rouge et les boulettes de viande». La mère de Jonah lui a également dit que le garçon n’aimait pas être touché, «il venait me voir et me reniflait et me léchait comme un chien».

«Un cas très intéressant de ma pratique: Pourquoi certains enfants sont-ils si agressifs? Peut-être qu’ils ont été mordus par un chien.»

«Jonas était manifestement dans un état ressemblant à celui d’un chien, un chien ayant contracté la rage pour être plus précis», a conclu Zimmermann.

«J’ai décidé de donner un remède homéopathique à base de bave infectée par la rage, le chien qui l’a mordu peut avoir été récemment vacciné avec le vaccin contre la rage ou la morsure de chien peut avoir infecté le garçon. Les deux options sont possibles et sont bien connues en homéopathie.»

Elle a administré au garçon un traitement nommé le «Lyssinum 200CH, 2 boulettes». Il a été traité à nouveau trois semaines plus tard, et une autre fois quelques mois plus tard. Une amélioration a été remarquée chez Jonas à la suite de son traitement.

«Il ne se cachait plus sous les tables, n’avait plus peur des loups-garous, dormait mieux et grognait moins», a écrit Zimmermann.

«De mon point de vue, il revient à un état plus humain.»

La réaction a été… brutale

La réaction des internautes à propos du message de Zimmermann est passée de la colère à la stupeur.

Comment donner de la salive de chien enragé à un enfant est sans danger, éthique ou compétent?»

Quel parent vivant permettrait cela. Quelle absurdité.»

«Comment est-ce que c’est possible? Quel adulte sain d’esprit croit aux loups-garous et aux vampires? Comment obtenir la salive d’un chien enragé?» a écrit une personne dans les commentaires sur l’article de Zimmerman.

«Comment une personne mordue par un chien enragé peut-elle ne pas contracter la rage? Vous savez que la rage n’a généralement pas une bonne finalité pour un chien ou pour un être humain, on ne se contente pas de se débarrasser de la rage.»

La Société canadienne de pédiatrie a exprimé certaines préoccupations, notamment au sujet de l’absence de preuves sur l’efficacité des traitements, la possibilité de sous-déclaration des effets indésirables et une «réticence face à ces gens qui pratiquent l’homéopathie pour soutenir la vaccination».

La salive de chien enragé est un médicament homéopathique acceptable

Malgré les critiques, le traitement de la naturopathe est acceptable, selon le College of Naturopathic Physicians de la Colombie-Britannique.

«La Dre Anke Zimmermann est autorisée à pratiquer la médecine naturopathique en Colombie-Britannique», a déclaré Phillipa Stanaway, registraire adjointe du Collège des médecins naturopathes de la Colombie-Britannique, au HuffPost Canada dans un courriel.

«Lyssinum n’est pas un traitement exclu par les naturopathes en Colombie-Britannique.»

Lyssin, lyssinum, ou hydrophobinum, sont les noms pour «la salive d’un chien enragé», selon Santé Canada. Ils figurent tous dans une liste de médicaments homéopathiques.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l’anglais.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Affamés en colère, votre rage est biologique


Avez-vous déjà été tellement affamé, que l’impatience, l’agressivité a monté d’un cran ? C’est le cerveau qui analyse qu’il peut y avoir un danger voir mortel si vous ne vous mettez pas a table le plus tôt  possible … Bref, tout est biologique
Nuage

 

Affamés en colère, votre rage est biologique

La chute de glucose dans le sang est perçue par le cerveau comme une menace mortelle: celui-ci réagit en conséquence.

Si la faim justifie les moyens, elle justifie également les sautes d’humeur. À mesure que baisse notre taux de glycémie, il peut arriver que nous ayons du mal à nous concentrer, que nous fassions des erreurs d’inattention, ou que notre comportement social s’en trouve altéré: irritables et grincheux sont souvent ceux que la faim taraude.

Les anglophones ont un joli mot-valise pour désigner ce phénomène: «hanger», une contraction de «hunger» (la faim) et «angry» (la colère). Ce dernier trouve sa première explication dans notre cerveau.

Une alerte pour le cerveau

Lorsque nous mangeons, les nutriments contenus dans ce que nous ingérons passent dans la circulation sanguine, à partir de laquelle ils sont distribués aux organes. Or plus le dernier repas est loin, plus le taux de glucose dans le sang diminue: si la chute est trop forte, le cerveau peut percevoir cela comme une situation potentiellement mortelle, explique Amanda Salis, chercheuse à l’institut de l’obésité, de la nutrition, de l’exercice et des troubles alimentaires de l’université de Sidney.

Fortement dépendant du glucose, le cerveau va «envoyer des instructions à plusieurs organes afin de synthétiser et de libérer des hormones qui augmentent la quantité de glucose dans notre circulation sanguine». La «réponse contre-régulatrice» du glucose a aussi sa part à jouer dans ce phénomène:

«Les quatre principales hormones contre-régulatrices du glucose sont: l’hormone de croissance de la glande pituitaire située dans le cerveau, le glucagon du pancréas, et l’adrénaline, parfois appelée épinéphrine, et le cortisol, qui proviennent tous deux des glandes surrénales. Ces deux dernières hormones contre-régulatrices du glucose sont des hormones de stress qui sont libérées dans la circulation sanguine lors de tout type de situation stressante, pas seulement quand on subit un stress physique dû à un faible taux de glucose dans le sang», décrit Salis.

De même que l’adrénaline est l’hormone libérée dans une situation de peur soudaine, libérée lorsque la faim est trop forte, elle apparaît responsable de notre colère.

Faim ou colère, même combat

Mais l’explication ne s’arrête pas là: colère comme faim sont également contrôlées par des gènes communs, qui produisent le neuropeptide Y, libéré dans le cerveau lorsqu’on a faim et qui «stimule les comportements d’alimentation voraces en agissant sur une variété de récepteurs dans le cerveau, dont celui que l’on appelle le récepteur Y1»: les mêmes que ceux qui régulent la colère. Plus une personne présente des taux de neuropeptide Y élevés, plus elle aura donc tendance à devenir agressive en ayant faim.

À ces biais physiologiques s’ajoutent des facteurs culturels, qui régissent quant à eux les différentes formes d’expression que nous pouvons donner à notre sentiment de faim: verbales ou non, plus ou moins directes.

La façon la plus expéditive de remédier à la hargne affamée est donc de manger un aliment riche en nutriments avant que d’avoir trop faim. Lorsque cela est impossible, le corps puisera dans ses propres réserves de graisse pour en tirer de l’énergie, dont certaines sont transformées en cétones, utilisées par le cerveau en place du glucose comme carburant: le tout est une question d’équilibre.

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