Le Saviez-Vous ► Pourquoi les chiens nous lèchent-ils ?


    Les chiens utilisent la langue pour communiquer un peu comme nos mains. Bien que le léchage est avant tout un comportement positif, cela peut devenir obsessif, il est donc important de cerner le problème pour le corriger avec une éducation positive.
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    Pourquoi les chiens nous lèchent-ils ?

    Pourquoi les chiens nous lèchent-ils ?

    « Il te fait des bisous », « c’est un geste de soumission », « il aime le sel de ta peau »… que n’entendons-nous pas à propos du léchage du chien ! Ce comportement nous intrigue, et nous ne savons pas toujours comment l’interpréter. Parfois, il peut devenir gênant, ou exprimer un mal-être de la part du chien, mais cela reste un comportement associé à des émotions positives, dans la plupart des esprits. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le léchage chez le chien !

    Le chien est un animal social, c’est-à-dire qui forme et vit dans des groupes structurés. L’une des caractéristiques des espèces sociales, c’est leur capacité à communiquer entre eux : c’est une condition pour qu’un groupe se maintienne soudé. La communication sert donc entre les individus pour échanger leurs émotions et exprimer leurs besoins.

    Le léchage est l’un des outils de communication dont dispose le chien. Il est important de comprendre ce que ce comportement peut signifier, en fonction des différents contextes où il s’exprime : est-ce que le léchage de mon chien est normal, ou est-ce le résultat d’un problème de comportement, l’expression d’un mal-être ?

    A quoi sert la langue du chien ?

    La langue ne lui sert pas qu’à communiquer : comme nous, le chien l’utilise aussi comme organe de perception, pour le sens du goût (très proche dans son mécanisme de l’odorat).

    Le léchage est également un comportement d’entretien, que le chien réalise pour son bien-être, en léchant son propre pelage.

    La langue sert aussi passivement à réguler la température interne du chien : très irriguée par les vaisseaux sanguins, elle diffuse de la chaleur avec la respiration lorsque le chien halète.

    C’est donc un outil très polyvalent, que le chien va utiliser régulièrement, pour différents besoins. C’est un peu comme les mains pour l’humain : utiles pour interagir avec notre environnement et explorer les objets, mais également pour communiquer avec nos pairs.

    Quels sont les différentes significations du léchage ?

    En éthologie, pour expliquer un comportement, on commence par observer dans quelles circonstances l’animal produit ce comportement. Cela peut nous donner de précieuses indications sur l’intention qu’il peut avoir à l’origine (et qui restent théoriques : il nous ait impossible de demander au chien ses raisons, ou lire ses pensées).

    En ce qui concerne le léchage, il faut donc bien distinguer différentes situations :

  • Demande d’attention : le léchage est utilisé par le chiot sur la mère pour obtenir de la nourriture (par régurgitation), c’est ensuite un comportement que le chien utilise beaucoup pour manifester sa joie et son besoin d’attention à notre égard. Il cherche d’ailleurs spécifiquement à lécher le visage.

  • Rituels d’apaisement : on évoquait beaucoup ce terme jusqu’alors, pour évoquer la situation souvent consécutive à une agression. Il peut s’exprimer aussi bien chez l’agressé, qui cherche à désamorcer l’agression en cours, que chez le chien qui vient de mordre, et qui va ensuite lécher la zone mordue.

    On reliait ce comportement à un geste de soumission : en réalité, le chien ne disposant pas des notions de dominance et de hiérarchie. Il faut voir ce comportement comme une interaction positive, qui peut s’exprimer dans différents contextes, et que le chien fait pour diminuer les émotions négatives ambiantes.

    En pratique, le léchage affectueux que l’humain de compagnie interprète souvent comme des bisous est très similaire, bien qu’il ne soit pas initié par une interaction négative : les effets restent les mêmes, à savoir détente, diminution du stress et émotion positive chez le chien comme chez l’humain.

    Il est intéressant de noter que dans cette interaction, le stress diminue aussi chez le lécheur : il y a un effet auto-apaisant. Ce rituel est donc positif en le recevant, mais également en le donnant. Et le chien peut naturellement se lécher lui-même s’il est stressé : dans tous les cas, un chien qui lèche trop peut manifester son mal-être par ce comportement.

    Comment savoir si mon chien lèche trop ?

    Cela dépend énormément des individus et du tempérament, mais à partir du moment où le comportement exprimé devient gênant, on peut le considérer comme excessif. Cela peut se manifester par le temps passé sur l’activité de léchage, ou le contexte compulsif dans lequel cela se manifeste.

    Dans tous les cas, seul un spécialiste du comportement pourra poser le diagnostic, et l’avantage du vétérinaire comportementaliste dans ce cas est qu’il peut également exclure les causes d’origine biologique. En effet, le léchage peut être causé par une dermatose, par exemple : il faut toujours vérifier les causes biologiques avant d’envisager une explication purement comportementale.

    Si vous avez le sentiment que votre chien a un comportement anormal avec le léchage, n’hésitez donc pas à en parler avec un professionnel du comportement du chien, voir avec un vétérinaire comportementaliste.

    Comment diminuer ce comportement ?

    La plupart du temps, le chien n’a pas un comportement anormal avec le léchage en tant que chien, mais il peut y avoir une gêne du côté du propriétaire : c’est comme pour l’aboiement, il n’y a pas de règles dans l’absolu, mais plutôt des préférences différentes en fonction des individus et des modes de vie.

    Dans le cas où le léchage est gênant, ou que le chien exprime trop ce comportement, il faut avant tout rechercher la cause du léchage : est-ce un besoin d’attention, ou un rituel d’apaisement compulsif, l’expression d’un stress ou d’un mal-être ? Car la recherche et le traitement de la cause est la meilleure solution pour faire disparaître le comportement indésirable, sans contrainte.

    Dans tous les cas, une modification du comportement pourra être obtenue, en parallèle du traitement de la cause, avec une éducation dite positive : basée sur la récompense, la thérapie consiste à apprendre au chien à dévier sur un autre comportement et éviter le léchage. L’idée est de ne pas rendre l’interaction négative par l’utilisation d’une punition, mais au contraire d’utiliser la récompense comme motivation pour inciter le chien à produire un autre comportement.


    Pourquoi les chiens nous lèchent-ils ?

    Comment limiter le léchage de votre chien ?

    Si votre chien vous lèche beaucoup, cela peut signifier différentes choses : votre animal de compagnie vous aime sans doute beaucoup, mais il peut également être en manque d’attention ou stressé : dans ce genre de cas, l’idéal est de jouer avec lui, l’occuper ou encore lui donner une occasion de se défouler avec des jouets adaptés. Comme l’hygiène est également importante, vous pouvez également donner des bâtonnets à mâcher à votre chien, pour que ses léchouilles restent toujours un plaisir et un signe d’affection. Découvrez notre sélection de produits adaptés à votre animal de compagnie, à commander en ligne.

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    Au final, il faut retenir que le léchage est dans la très grande majorité des cas une interaction très positive avec votre chien. Attention à surveiller l’hygiène, notamment avec les enfants et le léchage du visage. Je rappelle également l’existence de maladies rares, comme la bactérie Capnocytophaga canimorsus, responsable d’infections suite à un léchage sur une plaie.

    Dr Stéphane Tardif

    Docteur vétérinaire et rédacteur pour Wamiz

    https://wamiz.com/

Pour défendre leur territoire, les suricates s’engagent dans une « danse de guerre »


Les suricates sont vraiment mignons, très attentifs à leur environnement et sont à l’affût de tout danger. Le clan est très soudé et répond immédiatement si un des membres lance une alerte, ou un appel l’aide. Pendant 11 ans, des scientifiques ont étudié 10 clans de suricates dans un désert de l’Afrique du Sud. En fait, ils ne sont pas si doux qu’on peut le croire, ils peuvent être même très agressifs.
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Pour défendre leur territoire, les suricates s’engagent dans une « danse de guerre »

Pour défendre leur territoire, les suricates s'engagent dans une "danse de guerre"Lorsqu’ils font face à un groupe rival, les suricates se livrent parfois à une « danse de guerre ».© Robert Sutcliffe, Kalahari Meerkat Project.

Par Emeline Férard

Des scientifiques ont mené une vaste étude sur les comportements d’agression entre différents groupes de suricates. Ils ont constaté que lorsqu’il s’agit de défendre leur territoire, les petits mammifères ne plaisantent pas et vont même jusqu’à se lancer dans une « danse de guerre ».

Avec leur museau attendrissant, leurs yeux malicieux et leurs facéties, les suricates font sans aucun doute partie des mammifères les plus mignons au monde. Sauf que sous leur air innocent, ces animaux cachent un caractère bien plus trempé qu’on ne pense. Pour preuve, une étude publiée en 2016 a attribué aux suricates le titre de mammifère le plus meurtrier parmi plus de mille espèces.

Selon ces recherches, les petits carnivores seraient en effet les plus susceptibles de tuer leurs propres congénères. Une tendance à l’agressivité qui peut surprendre mais que vient de confirmer une nouvelle étude publiée dans la revue Proceedings of the Royal Society B par des chercheurs du University College de Londres et de l’Université de Cambridge.

Ces travaux se sont intéressés aux comportements d’agression entre différents groupes de suricates. Ils révèlent que les conflits, de même que la violence, sont particulièrement fréquents au sein de l’espèce Suricata suricatta. Pour défendre leur territoire, les mammifères iraient parfois même jusqu’à faire voir à leurs opposants une vraie « danse de guerre ».

Onze ans de suivi dans le Kalahari

Les suricates sont connus pour être des animaux très sociaux qui vivent au sein de groupe où la coopération est un facteur clé de stabilité. Chaque clan est ainsi composé d’une vingtaine de membres dont un mâle dominant et une femelle dominante qui sont en charge d’assurer la reproduction du groupe. Mais les clans sont aussi déterminés par leurs territoires qu’ils défendent farouchement.

Comme tout animal territorial, il est donc fréquent que les suricates connaissent des interactions avec leurs voisins. Comment ces rencontres se traduisent-elles exactement ? C’est ce que les scientifiques britanniques ont voulu savoir. Sur une période de onze ans, ils ont suivi de façon régulière dix clans d’une vingtaine d’individus vivant dans le désert du Kalahari en Afrique du Sud.

« Le désert du Kalahari est un environnement semi-aride où les pluies et les températures varient nettement, ce qui signifie que les ressources sont distribuées de manière inégale dans le temps et l’espace », expliquent les auteurs dans leur rapport.

Or, qui dit ressources inégalement réparties, dit compétition entre les animaux et les scientifiques n’ont pas été déçus.

Entre janvier 2008 et février 2019, ils ont pu observer plus de 400 interactions intergroupes impliquant 78 combinaisons de 36 groupes différents. Et plus de la majorité d’entre elles (64,7%) ont impliqué une démonstration d’agressivité.

« Nous montrons que les interactions entre les groupes de suricates ne sont jamais de nature tolérante », explique dans un communiqué le Dr Mark Dyble, principal auteur de l’étude.

De l’observation à l’affrontement physique

Les petits mammifères ont toutefois fait preuve de différents comportements. Les scientifiques en ont identifié six au total parmi lesquels la réalisation d’une « danse de guerre ». Réalisée à plusieurs, cette dernière consiste à se dresser sur ses pattes, la queue tendue et la fourrure hérissée, sans doute pour faire apparaitre le groupe plus imposant qu’il ne l’est réellement.

Les cinq autres comportements identifiés consistaient à observer ses opposants, les pourchasser, battre en retraite, fouiller les terriers des groupes rivaux et s’engager dans un contact physique agressif. D’après les observations réalisées, les interactions durent généralement une vingtaine de minutes et peuvent impliquer l’intégralité de ces six comportements.

64,7% des interactions observées entre les différents groupes de suricates ont impliqué une démonstration d’agressivité. – Dominic Cram, Kalahari Meerkat Project

Dans le détail, les chercheurs ont ainsi constaté que dans 86% des cas, les agressions s’achevaient par la retraite d’un des deux groupes avant contact direct. Toutefois, dans 9% des exemples, les interactions sont allées jusqu’à l’affrontement physique, conduisant à la mort d’au moins un suricate. Des affrontements qui sont loin d’être sans conséquences pour les clans impliqués.

« Même quand les interactions entre les groupes ne génèrent pas de violence physique, elles peuvent avoir des conséquences territoriales », a souligné le Dr Dyble, « les groupes perdants se déplacent vers des terriers plus proches du centre de leur territoire tandis que les groupes vainqueurs progressent vers des terriers qui en sont plus éloignés ».

Plus de suricates, plus de chances de victoire

Si le lieu de la rencontre ou le sexe des individus n’a pas semblé influencer l’issue d’un combat, les résultats montrent que les groupes les plus grands et ceux possédant le plus de petits étaient davantage susceptibles de remporter le duel. Un phénomène dont l’origine reste floue. D’après les chercheurs, il est possible que les clans avec plus de petits aient davantage besoin de maintenir ou d’étendre leur territoire.

Il est également possible que ces mêmes clans aient davantage à souffrir d’une défaite du fait de la présence des petits et se montrent donc plus résistants. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle étude confirme que les suricates sont loin d’être les petites créatures inoffensives qu’ils paraissent être. Une attitude qui s’explique en partie par l’environnement rude dans lesquels ils doivent survivre.

Ces travaux n’éclairent toutefois pas que le comportement des sociétés animales, ils s’avèrent aussi utiles pour mieux comprendre les nôtres.

« Si nous voulons pleinement comprendre la violence au sein des sociétés humaines, nous devons comprendre ses racines évolutives. Cela nécessite de comprendre pourquoi les autres groupes animaux se battent et ce qu’ils y gagnent ou perdent », a conclu le Dr Dyble.

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Le Saviez-Vous ► 5 infos à savoir sur le coyote


Le coyote est un animal ressemblant au loup, il est agile, rapide et un très bon chasseur. Malheureusement, il est convoité pour sa fourrure et il est considéré comme nuisible par l’homme. En fait, c’est plutôt l’homme qui est nuisible

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5 infos à savoir sur le coyote

Par Chloé Gurdjian

Ces canidés d’Amérique du Nord jouissent d’une bien mauvaise réputation. Et pourtant, ils possèdent de nombreuses qualités. Voici de quoi en savoir un peu plus sur eux.

Des parents dévoués

Chez les coyotes, la famille, c’est sacré. Une fois leur couple formé, le mâle et la femelle restent ensemble toute leur vie. Lorsqu’ils ont des portées, les deux parents prennent tous les deux soin de leurs rejetons. Ils les protègent, les nourrissent et les éduquent. Lorsqu’ils ont atteint l’âge, les jeunes coyotes quittent leurs parents pour former un nouveau clan. Mais si la nourriture est suffisante, ils peuvent rester dans leur famille. Dans le cas de grandes familles, les oncles, les tantes et les jeunes des portées précédentes s’occupent alors eux aussi des nouveaux bébés. Ce fonctionnement ressemble beaucoup à celui du loup, un proche cousin (la famille des canidés comprend les loups, les renards, les coyotes et les chiens). Et comme son cousin le chien domestique, le coyote est joueur. On l’a ainsi déjà observer rapportant des jouets, comme des peluches, à ses petits.

Un animal très performant

Faisant preuve d’une grande adaptabilité, le coyote a réussi à étendre son territoire, malgré la chasse dont il est victime. On le trouve ainsi dans les plaines, les forêts, les montagnes, les déserts… et les zones urbaines. Son ouïe et son odorat sont extrêmement développés, il court très vite, avec des pics à 65 km/h, et il est bon nageur. Enfin, intelligent et rusé, il sait adapter ses techniques de chasse en fonction de sa proie et des sources de nourriture disponibles.

Le coyote est-il dangereux ?

Les attaques de coyotes envers l’homme sont très rares, mais elles existent. Selon les spécialistes, elles ont lieu dans des zones où la nourriture se fait très rare. Les animaux sont alors obligés de se rapprocher des villes pour survivre. De plus, le coyote est capable de sauter au dessus des murs des jardins, pour s’en prendre aux animaux de compagnie de petite taille. Mais le canidé est aussi très utile. Comme il se nourrit principalement de petits mammifères comme les rongeurs, il permet de contrôler les populations de souris et de rats dans les villes.

Considéré comme nuisible

Jouissant d’une mauvaise réputation, l’animal est chassé pour sa fourrure. De nombreuses marques proposent ainsi des manteaux d’hiver avec une capuche en poils de coyote. De plus, début décembre 2019, les autorités américaines ont autorisé l’utilisation de pièges très controversés au cyanure de sodium destinés à tuer renards, coyotes et chiens sauvages.

Le coyloup

Il s’agit d’un animal hybride qui prolifère en Amérique du Nord : il serait à 60 % coyote, 25% loup et 15% chien. Le coyloup serait apparu dans les années 1800. A cette époque, les loups, qui manquaient de partenaires pour se reproduire, se sont accouplés avec des chiens et des coyotes. Le coyloup a un corps plus massif et la mâchoire plus large que le coyote. Il possède la grande adaptabilité du coyote et la capacité du loup à chasser de grandes proies.

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Le Saviez-Vous ► L’autruche enfouit-elle sa tête dans le sable ?


Quand j’étais petite, on disait en effet que l’autruche se cachait la tête dans le sable pour faire face au danger. Ce ne fût que plus tard, j’ai appris que ce n’était pas tout à fait que le plus gros oiseaux au monde fait quand il est en danger.
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L’autruche enfouit-elle sa tête dans le sable ?


Vous connaissez surement l’expression la “politique de l’autruche”, c’est à dire refuser obstinément de faire face à un danger ou problème; faire comme s’il n’existait pas.

Cette formule vient d’un comportement que l’on prête à l’autruche. Effrayée elle cacherait sa tête dans le sable et se croirait ainsi en sécurité. De cette manière elle choisirait d’ignorer le danger.

Mais l’autruche adopte-t-elle vraiment ce comportement ?

Commençons par dire que nous le pensons car Pline l’Ancien, au premier siècle après JC, a répandu cette idée fausse en décrivant cet animal, qu’il considérait comme le chainon entre les mammifères et les oiseaux, comme particulièrement sot, soulignant,à juste titre qu’au lieu de cacher sa tête il ferait mieux de courir. En effet cet oiseau est l’animal à deux pattes le plus rapide du monde. Il court à 50 km/heure en moyenne avec des pointes à 70 km/h.

Mais plus encore que Pline l’Ancien, la faute en revient à l’autruche elle-même. Son comportement a semble-t-il principalement contribué à la construction de cette légende. En effet, placée dans certaines situations, comme en présence d’un prédateur, quand elles se sent menacée, l’autruche peut se coucher sur le sol, aplatissant son long cou et sa tête pour ne pas se faire repérer. Réduisant ainsi sa visibilité, elle espère être confondue avec la végétation.

A noter pour conclure que l’autruche est un animal fascinant a différents titres. Il s’agit par exemple du plus grand oiseau de la planète, l’animal qui possède les plus gros yeux et enfin celui qui pond les plus gros oeufs du monde.

https://www.chosesasavoir.com/l

Pour décourager une mouette de piller votre lunch, fixez-la du regard


Les mouettes se sont adaptées au milieu urbain, ils mangent à peu près n’importe quoi. Ils vont même jusqu’à voler les aliments dans les mains des humains. Il semblerait que les fixés du regard puissent les intimider, enfin dépendant de la personnalité des oiseaux. Cependant, il est préférable de ne pas les nourrir pour éviter justement des comportements plus téméraires.
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Pour décourager une mouette de piller votre lunch, fixez-la du regard


Les mouettes fixées des yeux ont mis 21 secondes de plus à trouver le courage de s’emparer de la nourriture.

Voilà une information bien utile en vue de votre prochain séjour à la plage: une mouette fixée du regard hésitera longuement avant de piller votre lunch, selon une nouvelle étude britannique.

Des chercheurs de l’Université d’Exeter ont abandonné un sac de croustilles sur le sol. Ils ont ensuite comparé le temps que mettaient les mouettes à s’en approcher quand un humain les regardait et quand l’humain regardait ailleurs.

En moyenne, les mouettes fixées des yeux ont mis 21 secondes de plus à trouver le courage de s’emparer de la nourriture. Certaines ont tout simplement refusé de s’approcher, pendant que d’autres n’ont clairement pas été intimidées par la présence de l’humain.

Les chercheurs croient que les mouettes ont possiblement différentes «personnalités», certaines étant plus agressives que d’autres. Ils expliquent aussi que les différents comportements sont potentiellement attribuables aux interactions antérieures des oiseaux avec les humains — ceux qui sont habitués à être nourris seront plus entreprenants.

Ultimement, ils en viennent à la conclusion que la mauvaise réputation des mouettes est imputable à une poignée de délinquants. Il pourrait donc être possible de régler le problème des lunchs éventrés en identifiant ces individus et en adoptant les mesures préventives appropriées.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► L’hypertoilettage chez le chat : causes, conséquences et traitement


Le toilettage du chat est un acte important. Cela lui permet d’enlever toute odeur qui pourrait trahir sa présence. Pour un prédateur, c’est capital. Quand le toilettage devient excessif, cela est un problème. Il s’agit d’une dermatite idiopathique. Même guérit, il est possible d’avoir des rechutes. Il faut donc savoir ce qui stresse l’animal pour mieux contrôler ce comportement.
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L’hypertoilettage chez le chat : causes, conséquences et traitement

Qui n’a jamais vu son chat se lécher, plus ou moins frénétiquement, pendant de longues minutes ? Si ce comportement est normal, l’hypertoilettage du chat peut être la conséquence d’un trouble psychique qui mérite l’attention d’un vétérinaire.

Le chat est très consciencieux avec le toilettage. Ainsi, la moindre caresse de la part d’un humain entraîne une séquence de nettoyage immédiate.

En effet, le chat est un grand prédateur et il ne peut se permettre d’être trahi par des odeurs qui résisteraient dans son pelage.

Pour cela, plusieurs fois par jour, le chat retire chaque particule olfactive capable de trahir sa présence.

Jusque là, rien d’anormal me direz-vous, mais… il y a toujours un mais !

L’hypertoilettage du chat : quand le toilettage devient excessif

Parfois, ce toilettage tourne à l’obsession, le chat semble incapable de stopper. On peut même trouver des zones complètement dépilées. C’est ce qu’on appelle l’hypertoilettage chez le chat.

S’il n’a pas de parasites ni d’allergie, il s’agit d’une alopécie anxiogène, aussi appelée dermatite idiopathique et c’est loin d’être anodin ! Évidemment, un traitement vétérinaire calmera temporairement les choses, mais dès l’arrêt, la rechute ne tardera pas.

L'hypertoilettage chez le chat : causes, conséquences et traitement

Les causes de l’hypertoilettage chez le chat

Alors, pourquoi mon chat se met à avoir un comportement obsessionnel de la sorte, quitte à se mettre à sang ?

Souvent, cela provient d’un stress invisible pour nous. Si le chat mange, joue, ronronne normalement, sa façon de faire partir l’excès de stress se trouvera dans le léchage. Cela le calme, le réconforte et lui permet de penser à autre chose. Et la prochaine fois qu’il se retrouvera oppressé, il se léchera à l’excès à nouveau.

Le chat cache ses émotions dans l’hypertoilettage, car il ne faut jamais laisser transparaître ce que l’on ressent quand on est un chat. Malgré tout, il faut bien extérioriser la frustration et le stress engrangés dans la journée. En temps normal, le quart d’heure de folie suffit. Mais si la charge est trop importante, ce dérivé qu’est l’hypertoilettage du chat devient un moyen de parvenir à ses fins sans en avoir l’air !

Comment soigner l’hypertoilettage du chat ?

Le seul moyen d’en venir à bout réside en une consultation avec un ou une comportementaliste du chat qui décryptera ce qui le perturbe au point de se mutiler gravement, et vous permettra de trouver des solutions rapides et à long terme pour éviter que cela ne perdure.

Eh oui, si le vétérinaire est le médecin généraliste de votre chat, le comportementaliste lui, est son psychologue clinicien. Ne vous trompez pas d’interlocuteur !

https://wamiz.com/

Quand une mère orang-outan veut mettre les voiles, elle se gratte


Les mamans orang-outan ne sont pas très bavarde, de peur d’attirer des mâles ou des prédateurs. Pourtant, elles communiquent avec leurs enfants de façon plus discrète en se grattant. C’est une façon de dire qu’on s’en va ailleurs.
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Quand une mère orang-outan veut mettre les voiles, elle se gratte


Une mère orang-outan embrasse sa fille, également adulte, sur la joue.

Une mère orang-outan embrasse sa fille adulte sur la joue.

PHOTO : OLGA_GL

« Tu prends ton manteau, on s’en va. » Quand il est temps de décamper, la femelle orang-outan a trouvé un moyen plus discret pour faire passer le message à ses petits : elle se gratte.

« Nous avons constaté que les mères orangs-outans se grattaient ouvertement pour dire à leurs enfants qu’il est temps de partir », explique à l’AFP Marlen Fröhlich, de l’Université de Zurich, en Suisse, coauteure de l’étude publiée mercredi dans Biology Letters (Royal Society).

Selon la chercheuse, ces grattements « exagérés » ne risquent pas d’être confondus avec ceux provoqués par une simple démangeaison.

« Le bruit est assez ostentatoire, rythmé et rêche [le poil des orangs-outans est très long et leur peau est très dure]. Nous avons débusqué des individus dans la forêt simplement en entendant ces puissants grattements au-dessus de nos têtes », raconte la scientifique.

Pour arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont observé, entre septembre 2013 et février 2014, 17 orangs-outans de Sumatra (quatre mères et leurs sept petits, trois mâles et trois jeunes femelles) dans le parc national du Gunung Leuser, situé dans le nord de l’île indonésienne.

La primatologue britannique Jane Goodall avait déjà décrit un tel comportement chez une femelle chimpanzé en 1986 :

« Avant de sauter d’un arbre, elle s’arrête souvent au niveau d’une fourchette basse et se gratte en levant les yeux vers son bébé. C’est un signal, le petit se précipite généralement vers sa mère, prêt à descendre. »

« On sait encore très peu de choses sur la communication mère-petit chez les orangs-outans », explique Marlen Fröhlich.

Passant la majeure partie de leur temps dans les arbres, les primates sont difficiles à observer.

Mais les vocalisations sont rares, car elles peuvent attirer des ennuis de la part de mâles cherchant des accouplements forcés ou de prédateurs.

Les orangs-outans figurent sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en tant qu’espèce en danger critique d’extinction. En 20 ans, les populations d’orangs-outans ont perdu 80 % de leur territoire et se sont réduites de moitié.

https://ici.radio-canada.ca/

Ce caca­toès invente ses propres pas de danse, selon ces cher­cheurs


Il est possible de montrer à certains animaux de danser sur une musique. Le cacatoès à crête jaune en plus imité des pas de danse, il a la capacité d’inventer sa propre chorégraphie
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Ce caca­toès invente ses propres pas de danse, selon ces cher­cheurs


Crédits : Irena Schulz / PA

Suzanne Jovet

Snow­ball maîtrise 14 pas de danse origi­naux. Ce caca­toès démontre ainsi que l’art de la choré­gra­phie n’est pas exclu­si­ve­ment humain, révèle une étude du 8 juillet relayée par le Guar­dian.

Publiée dans la revue Current Biology, cette étude montre que le caca­toès à crête jaune ne se contente pas d’imi­ter son proprié­taire. Il peut réagir impul­si­ve­ment à la musique, en créant lui-même diffé­rents pas.

La danse ne serait donc « pas simple­ment un produit de la culture humaine », conclut Aniruddh Patel, psycho­logue à l’uni­ver­sité Tufts et à l’uni­ver­sité Harvard. « Le fait de l’ob­ser­ver chez un autre animal suggère que, si vous avez un cerveau doté de certaines apti­tudes cogni­tives et neuro­nales, vous êtes prédis­posé à la danse. »

Alors que certains animaux peuvent être entraî­nés à se dépla­cer sur la musique, une étude réali­sée en 2009 sur Snow­ball a montré qu’il anti­ci­pait le rythme d’une chan­son. Sa proprié­taire, Irena Schulz, a par ailleurs remarqué que l’oi­seau expé­ri­men­tait de nouveaux mouve­ments. Elle estime donc qu’en plus de se caler sur le rythme, il choi­sit des pas adap­tés.

« Il a un réper­toire incroyable, ses mouve­ments sur la musique sont extra­or­di­nai­re­ment variés », ajoute Patel.

Source : The Guar­dian

https://www.ulyces.co/

Les chiens préfèrent déféquer le long de l’axe nord-sud


Les chercheurs se sont intéressés aux défécations et mictions des chiens. Non pas pour la nature de leurs besoins, mais pour découvrir que les chiens préfèrent nettement s’exécuter sur le long de l’axe de la Terre nord-sud. Comme bien des animaux, les chiens sont capables de détecter le champ magnétique de la Terre.
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Les chiens préfèrent déféquer le long de l’axe nord-sud


chiens detectent champ magnetique terrestre alignement defequation

Geoffrey Mohan, journaliste du Los Angeles Times, tient une boussole devant une chienne faisant ses besoins. | Amina Khan/ Los Angeles Times

Jonathan Paiano

Une équipe de chercheurs internationale a découvert quelque chose d’inattendu concernant nos amis à quatre pattes : les chiens se baseraient sur le champ magnétique de la Terre pour aligner leur corps lorsqu’ils font leurs besoins.

 Ils préfèrent ainsi se soulager le long de l’axe terrestre nord-sud plutôt que sur l’axe est-ouest, qu’ils évitent systématiquement.

L’étude a porté sur 70 chiens de 37 races différentes, surveillés sur une période de deux ans. L’équipe de recherche, composée de scientifiques de l’Université tchèque des sciences de la vie en République tchèque et de l’Université de Duisburg-Essen en Allemagne, a constaté que lorsqu’il s’agit de déféquer, les chiens préféraient l’axe nord-sud.

Cet axe étant déterminé par les lignes du champ magnétique terrestre (et qui diffère légèrement du même axe géographique), il en résulte que ces derniers sont en fait capables de ressentir le champ magnétique de la Terre. Les résultats ont été publiés dans la revue Frontiers in Zoology.

Au total, 1893 défécations et 5582 mictions (action d’uriner) ont été analysées. L’équipe a alors comparé la position des chiens pendant les actes aux variations du champ magnétique terrestre.

Il en résultait que, dans des conditions de champ magnétique calme, les chiens préféraient systématiquement être alignés à l’axe nord-sud lorsqu’ils faisaient leurs besoins. Cependant, ce qui confirme d’autant plus cette préférence, c’est à quel point les animaux évitaient systématiquement de se soulager le long de l’axe est-ouest. Les auteurs admettent cependant que les raisons de cette préférence ne sont toujours pas claires.

« La raison pour laquelle les chiens s’alignent de la sorte est toujours énigmatique, qu’ils le fassent ‘consciemment’ (c’est-à-dire si le champ magnétique est perçu de façon sensorielle), ou si cela est contrôlé au niveau végétatif (le fait qu’ils se sentent plus à l’aise/moins à l’aise) dans une certaine direction » écrivent les chercheurs.

 Cette étude fait donc office de preuve supplémentaire montrant que de nombreux animaux sont capables d’ajuster leur comportement par rapport au champ magnétique terrestre.

Depuis longtemps, les scientifiques s’intéressent aux capacités de détection du champ magnétique terrestre des animaux, voire même chez l’Homme. En effet, il avait été mis en évidence, dans le cadre d’une précédente étude, que certaines personnes étaient également capables, dans une certaine mesure, de ressentir le champ magnétique de la Terre. Cette capacité de détection pourrait même être à l’origine du sens de l’orientation plus aiguisé et inné de certaines personnes.

Source : Frontiers in Zoology

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