Inondations: quelques conseils pour prendre soin de votre santé mentale


Plusieurs villes du Québec, sont en mode inondation. C’est difficile pour plusieurs sinistrés. Beaucoup ont dû quitter leur maison en catastrophe. Certain, c’était la deuxième fois en 2 ans. Il y a des gens qui ont vraiment tout perdu, d’autres ont pu regagner leur demeure et ce fut la consternation de tous ces dégâts causés par l’eau. Il y a encore des secteurs que l’eau risques de monter encore .. Car ce n’est pas encore fini, mais la fin approche. En attendant, et même après, beaucoup auront besoin d’une aide morale et physique
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Inondations: quelques conseils pour prendre soin de votre santé mentale

 

NOIPORNPAN VIA GETTY IMAGES

«Se confier, c’est fondamental.»

 

Des milliers de Québécois sont en ce moment dans l’incertitude quant au sort de leur maison et de leurs effets personnels, en raison d’inondations.

De la peur, de la colère, de la tristesse… ce sont toutes «des réactions normales en réponse à une situation anormale», rappelle la directrice du Mouvement santé mentale du Québec, Renée Ouimet.

Voici quelques conseils pour prendre soin de votre santé mentale, si vous êtes durement touchés par cette crue printanière particulièrement pénible.

Le premier conseil (et le plus important) de Renée Ouimet, c’est de parler de ce qu’on vit.

 «Se confier, c’est fondamental», dit-elle.

Et même quand l’eau va redescendre, que les sinistrés pourront regagner leur maison, ce ne sera pas terminé.

«Avoir un réseau social, être bien entouré, c’est vraiment un élément de protection de la santé mentale, donc il faut rester liés», ajoute-t-elle.

S’établir une liste de priorités.

«Dans une période comme celle-là, on a l’impression que tout est une priorité. Et quand on voit toute une montagne de choses à faire, ça peut être épuisant; on ne voit pas le bout.»

Vaut mieux dresser un ordre des priorités et s’attaquer à une seule chose à la fois.

 

S’accorder des petits moments de répit.

«Trop souvent, en souffrance, on oublie de voir les petites choses qui nous font du bien, alors que c’est important», précise Mme Ouimet.

Ce pourrait être aussi simple que de prendre un verre avec un ami ou de jouer aux cartes avec les enfants, illustre-t-elle.

Surveiller attentivement les symptômes liés à l’adrénaline, s’ils ne s’estompent pas au bout de quelques semaines:

maux de tête, douleurs au dos ou à l’estomac, problèmes de sommeil, importante perte d’intérêt pour les activités professionnelles, sociales et familiales, sentiment de culpabilité ou d’échec, difficulté à se concentrer, difficulté à prendre des décisions, pensées suicidaires, sentiment d’alerte depuis des semaines, flash-back, rêves récurrents traumatisants. Si ces symptômes persistent et vous empêchent de fonctionner normalement, consultez un-e médecin, une personne intervenante psychosociale ou un groupe communautaire.

Connaître les ressources autour de soi pour aller chercher de l’aide, au besoin

«Les CISSS ont libéré des gens sur le terrain pour venir en aide à ceux qui en ont besoin, rappelle Renée Ouimet. Vous pouvez composer le 811 et demander quelle est l’aide offerte dans votre région.»

Êtes-vous dans une situation de crise? Besoin d’aide? Si vous êtes au Canada, trouvez des références web et des lignes téléphoniques ouvertes 24h par jour dans votre province en cliquant sur ce lien.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi a-t-on du plaisir à regarder des films d’horreur?


Personnellement, j’aime bien les films d’horreur, mais pas les films pleins de sang et de carnage à ne plus finir.
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Pourquoi a-t-on du plaisir à regarder des films d’horreur?

Où étiez-vous quand vous avez vu « Scream » pour la première fois? © getty.

La peur est un sentiment tout à fait naturel. Que ce soit devant une araignée ou en dévalant les montagnes russes, elle sert à nous protéger face à un danger imminent. 

Entre endorphines et adrénaline

Nous cherchons à avoir peur car avec le stress et le cœur qui bat plus vite, le corps envoie une décharge d’adrénaline et produit un maximum d’endorphines, l’hormone du plaisir. En outre, le fait de combattre nos peurs en osant, par exemple, éloigner cette araignée ou en regardant un numéro de « Saw » jusqu’au bout, nous donne du courage et de la confiance en nous. Cette sensation de puissance peut être enivrante, c’est pourquoi certains adorent sauter à l’élastique ou nager avec des requins.

Un agent relaxant

Bizarrement, en cas de période de stress comme des examens à passer ou un gros projet au bureau, il peut être utile de regarder un film d’horreur. Vous oubliez ainsi vos tracas du quotidien et vous vous concentrez sur un stress concret et imminent comme le tueur qui est caché derrière le rideau. C’est l’effet catharsis. La plupart du temps, les choses rentrent dans l’ordre à la fin de l’histoire et vous pouvez vous coucher tranquille, apaisé. Enfin, pas toujours… 

 

https://www.7sur7.be/

Affamés en colère, votre rage est biologique


Avez-vous déjà été tellement affamé, que l’impatience, l’agressivité a monté d’un cran ? C’est le cerveau qui analyse qu’il peut y avoir un danger voir mortel si vous ne vous mettez pas a table le plus tôt  possible … Bref, tout est biologique
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Affamés en colère, votre rage est biologique

La chute de glucose dans le sang est perçue par le cerveau comme une menace mortelle: celui-ci réagit en conséquence.

Si la faim justifie les moyens, elle justifie également les sautes d’humeur. À mesure que baisse notre taux de glycémie, il peut arriver que nous ayons du mal à nous concentrer, que nous fassions des erreurs d’inattention, ou que notre comportement social s’en trouve altéré: irritables et grincheux sont souvent ceux que la faim taraude.

Les anglophones ont un joli mot-valise pour désigner ce phénomène: «hanger», une contraction de «hunger» (la faim) et «angry» (la colère). Ce dernier trouve sa première explication dans notre cerveau.

Une alerte pour le cerveau

Lorsque nous mangeons, les nutriments contenus dans ce que nous ingérons passent dans la circulation sanguine, à partir de laquelle ils sont distribués aux organes. Or plus le dernier repas est loin, plus le taux de glucose dans le sang diminue: si la chute est trop forte, le cerveau peut percevoir cela comme une situation potentiellement mortelle, explique Amanda Salis, chercheuse à l’institut de l’obésité, de la nutrition, de l’exercice et des troubles alimentaires de l’université de Sidney.

Fortement dépendant du glucose, le cerveau va «envoyer des instructions à plusieurs organes afin de synthétiser et de libérer des hormones qui augmentent la quantité de glucose dans notre circulation sanguine». La «réponse contre-régulatrice» du glucose a aussi sa part à jouer dans ce phénomène:

«Les quatre principales hormones contre-régulatrices du glucose sont: l’hormone de croissance de la glande pituitaire située dans le cerveau, le glucagon du pancréas, et l’adrénaline, parfois appelée épinéphrine, et le cortisol, qui proviennent tous deux des glandes surrénales. Ces deux dernières hormones contre-régulatrices du glucose sont des hormones de stress qui sont libérées dans la circulation sanguine lors de tout type de situation stressante, pas seulement quand on subit un stress physique dû à un faible taux de glucose dans le sang», décrit Salis.

De même que l’adrénaline est l’hormone libérée dans une situation de peur soudaine, libérée lorsque la faim est trop forte, elle apparaît responsable de notre colère.

Faim ou colère, même combat

Mais l’explication ne s’arrête pas là: colère comme faim sont également contrôlées par des gènes communs, qui produisent le neuropeptide Y, libéré dans le cerveau lorsqu’on a faim et qui «stimule les comportements d’alimentation voraces en agissant sur une variété de récepteurs dans le cerveau, dont celui que l’on appelle le récepteur Y1»: les mêmes que ceux qui régulent la colère. Plus une personne présente des taux de neuropeptide Y élevés, plus elle aura donc tendance à devenir agressive en ayant faim.

À ces biais physiologiques s’ajoutent des facteurs culturels, qui régissent quant à eux les différentes formes d’expression que nous pouvons donner à notre sentiment de faim: verbales ou non, plus ou moins directes.

La façon la plus expéditive de remédier à la hargne affamée est donc de manger un aliment riche en nutriments avant que d’avoir trop faim. Lorsque cela est impossible, le corps puisera dans ses propres réserves de graisse pour en tirer de l’énergie, dont certaines sont transformées en cétones, utilisées par le cerveau en place du glucose comme carburant: le tout est une question d’équilibre.

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Quand le stress atteint les cheveux, les poils et les ongles


Le stress a des effets sur le corps plus que l’on pense. En effet, cela peut causer des problèmes multiples pour les cheveux, ainsi que les ongles et le poil
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Quand le stress atteint les cheveux, les poils et les ongles

 

Paulik/shutterstock.com

Tous composés de kératine (protéine naturelle protectrice), les cheveux, les poils et les ongles sont sensibles au stress. Poussée, chute, fragilité… l’anxiété peut en effet s’exprimer de différentes façons.

Lors d’un stress, le message d’anxiété circule vers le cerveau, la glande de l’hypophyse puis les glandes surrénales libèrent ensuite le cocktail hormonal composé de cortisol, d’adrénaline et d’androgènes surrénaliens.

Quand les cheveux tombent

En cas de stress ou de traumatisme, une séborrhée, des pellicules et des démangeaisons peuvent survenir.

Le cycle des cheveux est raccourci chez les personnes dont  le cuir chevelu est hormono-sensible : les phases de croissance, de repos et de chute sont accélérées. Un phénomène d’autant plus important que le stress provoque la contraction des vaisseaux sanguins sur la zone des racines. S’en suit un affinement du cheveu alors plus fragile et donc plus propice à tomber.

Protéine naturelle constitutive du cheveu, la kératine est aussi malmenée en période de stress. Sa composition s’en trouve altérée et la structure des cheveux transformée : en cas de stress ponctuel, les cheveux sont fins à certains endroits, épais à d’autres. Et dans les situations de stress chronique, la chevelure devient bosselée. Des shampoings enrichis en kératine, une alimentation enrichie en magnésium (fruits secs, chocolat noir, légumes verts, céréales complètes…) et un travail sur la gestion du stress et de ses origines peut améliorer la situation.

Et pourquoi les cheveux peuvent-ils devenir blancs en cas de stress ? En fait l’anxiété accrue aurait le pouvoir d’impacter la production des mélanocytes, hormones qui pigmentent les cheveux. Mécanisme à l’origine de la teinte blanche.

Poils et ongles marqués au stress

Autres phanères riches en kératine, les poils et les ongles !

En plus d’être rongés en cas de stress, les ongles peinent souvent à pousser en cas d’angoisse chronique. Conséquence d’une difficulté d’assimilation des nutriments sous l’effet des émotions négatives. Autre point, les lignes horizontales appelées « lignes du beau » sont très visibles en cas d’anxiété. Des crêtes verticales, comme des petites perles transparentes en colonnes, peuvent aussi apparaître. Enfin, sous l’effet du stress, une stimulation hormonale peut aussi provoquer la pousse soudaine de poils.

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N’ayez pas peur si vous aimez avoir peur


 

Aimez-vous les films d’horreur ou non ? En fait, la science comprend le mécanisme de la peur, qui fait que devant un danger imminent nous combattons ou nous fuyons comme nos ancêtres faisaient pour survivre. Aujourd’hui, nous pouvons avoir certains choix d’avoir peur. Pourquoi certains aiment ce genre de peur et d’autres pas. Personnellement, j’aime les films d’horreur durant la journée, mais pas ceux que le sang gicle partout et de la pire sauvagerie
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N’ayez pas peur si vous aimez avoir peur

Le cri | Iain Heath via Flickr CC License by

Le cri | Iain Heath via Flickr CC License by

Kira Shaw

Certaines personnes aiment avoir peur. Il y a bien évidemment une raison scientifique.

Dans nos vies, nous avons tous connu la peur. Mais Halloween, c’est ce moment spécial où nous sommes nous-mêmes à la recherche de cet élan qui, habituellement, accompagne l’effroi. Avez-vous besoin d’un «spécialiste de la peur» pour la fête de cette année ? Ne cherchez pas plus loin que votre propre cerveau.

Witch Fingers Cookies | Ruocaled via Flick License by

Peut-être allez-vous passer cette soirée à regarder Les Griffes de la nuit en vous masquant les yeux? Ou bien préfèreriez-vous errer dans une maison hantée en guettant l’apparition de vampires ou de créatures surgissant de leur cachette?

Quels que soient vos goûts, confronté à des situations qui vous font froid dans le dos (ou qui vous chatouillent la colonne vertébrale), votre cerveau entre dans ce mode opératoire: combattre, ou fuir. Cette façon de réagir relève d’un mécanisme primitif de survie où votre corps répond par une réaction de stress face à une menace surgie dans notre environnement.

Zombies ! Pxhere

Le cerveau à l’œuvre

Si, à l’origine, cette réaction intervenait pour aider nos ancêtres à échapper aux prédateurs dans un monde empli de dangers, aujourd’hui, on ressent plus couramment ces sensations en cas de menaces mentales: à savoir des menaces peu susceptibles de mettre en danger notre intégrité physique mais celles capables probablement de déclencher une détresse psychologique.

Le dilemme combattre ou fuir provoque une réaction de votre amygdale, la partie de votre cerveau impliqué dans le fonctionnement émotionnel. Ce système cérébral originel fait partie intégrante du processus de peur, mais il est incapable de distinguer entre menace physique et menace mentale. Tandis que des paumes moites et de l’angoisse peuvent se justifier face à la présence d’un ours affamé, elles se manifestent également sous forme de scénarios anxiogènes quand il s’agit d’un entretien d’embauche ou en visionnant un film d’horreur.

Beaucoup d’éléments étayent l’implication de l’amygdale dans le processus de peur. Le plus impressionnant: si l’on enlève entièrement sur des rats cette partie du cerveau, ils ne manifestent plus la moindre conduite de peur ou d’évitement face à leur ennemi juré, le chat.

Fantôme ! Pxhere

Ainsi, au moment où la bande-son angoissante de votre film d’horreur se met à résonner de plus en plus fort et où l’apparition soudaine du meurtrier masqué vous fait sursauter, voilà qui servira de stimulus pour déclencher un signal dans votre amygdale. En réponse à la menace perçue, une substance cérébrale chimique, le glutamate, va être libérée et agir dans deux autres zones du cerveau. Le premier signal est envoyé en profondeur à la base du cerveau moyen (mésencéphale) que l’on n’arrive pas vraiment à contrôler. Ce qui risque de nous glacer ou bien de nous faire sursauter involontairement, et ce n’est guère indiqué si l’on tient un sachet de pop-corn sur les genoux.

Sentez-vous le shoot de dopamine ?

Le second signal est adressé à l’hypothalamus, une région du cerveau responsable de la production d’hormones. L’hypothalamus actionne notre système nerveux autonome, ce qui explique le déclenchement de notre instinct «combattre ou fuir».

Le rythme cardiaque et la pression sanguine augmentent, l’adrénaline et la dopamine (l’«hormone de récompense» du cerveau) sont diffusées dans tout le corps. Cela aide nos organismes à se préparer, soit pour engager le combat fatal, soit pour prendre nos jambes à notre cou. Voilà pourquoi vous ressentez une telle pulsion chaque fois que vous êtes effrayé.

Pourquoi certains aiment ça

Certaines personnes apprécient plus que d’autres ces expériences de frayeur et le rush qui les accompagne. Peut-être faites-vous partie de ces gens qui regardent des films d’horreur tout au long de l’année ou qui recherchent des sports de l’extrême ou encore des activités à risque.

Psychopathe ! Pxhere

Une constatation est en train d’émerger: notre chimie cérébrale sous-jacente serait aussi responsable des différences existant entre les individus prenant plaisir à avoir peur et les autres. Les travaux de David Zald et de ses collègues à l’université Vanderbild l’ont prouvé: en réponse à des situations qui donnent le frisson, les individus manifestent des réactions tout à fait diversifiées. La dopamine, nous le savons, se libère face à des contextes effrayants ou électrisants. Mais, chez les personnes déclarant raffoler de ce genre de situations, leur cerveau est dépourvu d’un «frein» réglant la libération de la dopamine et sa recapture par les neurones dans le cerveau.

Cela signifie une chose: c’est en raison de niveaux de dopamine plus élevés dans leur cerveau que ces individus éprouvent davantage de plaisir et de récompense face à des situations effrayantes ou à risque. Certains d’entre nous peuvent bien se recroqueviller peureusement rien qu’à entendre le nom du monstre des Griffes de la nuit, d’autres au contraire sentiront des bulles d’excitation monter en eux.

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Allergie aux arachides : on peut mourir d’un simple baiser


Une des allergies les plus fulgurantes est celle des arachides. Un simple baiser (même si les dents sont brossées) peut mettre en danger la personne allergique. Qu’importe l’allergie, quand il y a un risque de choc anaphylactique, il est important d’avoir un bracelet médical alerte et avoir son épipen avec soi
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Allergie aux arachides : on peut mourir d’un simple baiser

 

allergie-cacahuètes

© fotolia

par Catherine Cordonnier

Une jeune canadienne de 20 ans est décidée à la suite d’un choc anaphylactique provoqué par un baiser. Son nouveau petit ami, qui ne connaissait pas son allergie, venait de manger un sandwich au beurre de cacahuètes.

Un simple baiser entre une jeune canadienne de 20 ans et son nouveau petit ami a tourné au drame.

« On s’était vu quelques jours avant et elle m’avait annoncé qu’elle avait rencontré un garçon. Ça allait bien dans sa vie à ce moment-là. C’est la première fois que je voyais ma fille avec les yeux si brillants », explique sa mère Micheline Ducré, au Journal du Québec .

Elle avait oublié son style d’adrénaline

La relation amoureuse étant toute neuve, la jeune fille n’avait pas encore expliqué à son petit ami qu’elle souffrait d’une grave allergie aux arachides . Ce soir là, le jeune homme se fait une tartine au beurre de cacahuètes puis se brosse les dents. Aussi lorsqu’ils échangent un baiser, la jeune fille ne sent pas l’odeur caractéristique de l’arachide, qu’elle avait appris à fuir comme la peste.

Après un échange de baiser, elle commence à se sentir mal. Mais de sortie chez des amis ce soir là, elle n’a pas emporté son stylo Epipen, rempli de solution injectable d’adrénaline. Arrivés sur les lieux en moins de 10 minutes, les sauveteurs ne sont pas parvenus à ranimer la jeune femme, qui est décédée à la suite de ce choc anaphylactique.

La mère de la jeune femme a décidé de lancer une campagne d’information auprès des jeunes afin que ces derniers portent toujours sur eux un signe distinctif qui indique qu’ils sont allergiques.

« Si elle avait porté un bracelet Medic-Alert, automatiquement son petit ami l’aurait vu et lui aurait posé des questions » dit-elle.

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Peut-on réellement «mourir de peur»?


Dans la majorité des cas, on ne meurt pas de peur, mais dans des rares cas, certaines personnes sont à risque
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Peut-on réellement «mourir de peur»?

 

Peut-on réellement «mourir de peur»?

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C’est une expression utilisée très souvent: «mourir de peur». Mais cela peut-il réellement se produire? Si l’on se penche sur les cas médicaux, plusieurs semblent déjà apporter une réponse positive à cette question. En 2014 par exemple, une adolescente américaine de 16 ans est décédée d’une crise cardiaque alors qu’elle visitait une maison hantée.

Néanmoins, cela ne touche en fait que les personnes à risque. Dans le cas de la jeune Américaine, il s’est avéré que son coeur présentait une malformation rare.

«C’est une réalité médicale, quand on n’a pas de maladie cardiaque… Quand on est en bonne santé, on ne meurt pas de peur,» expliquait le professeur Antoine Pelissolo sur le plateau du Magazine de la santé.

MAIS COMMENT UN SENTIMENT PEUT-IL AGIR SUR NOTRE CORPS?

Trop d’adrénaline tue. La peur trouve ses racines dans une menace présupposée que nous associons à  une chose ou une situation. Face à  ce danger potentiel, le corps à  une réaction instinctive: la réponse «combat-fuite», un mécanisme protecteur. L’hormone appelée adrénaline est produite en grande quantité et distribuée dans tout l’organisme. Elle va accélérer le rythme cardiaque, permettre aux muscles de se contracter, et même stopper la digestion. Le but: se préparer à  affronter, ou fuir, le danger imminent.

L’adrénaline, cependant, devient toxique à  trop haute dose. Elle peut endommager les poumons, les reins, le foie, et surtout le coeur. Si l’hormone afflue sans cesse et en grande quantité jusqu’à  un muscle cardiaque fatigué, celui-ci ne peut pas suivre. Au final, le rythme des battements du coeur se dérègle et devient anormal. C’est-à -dire incapable de maintenir une personne en vie: alors, on peut soudainement mourir de peur.

Et la terreur n’est pas le seul sentiment qui peut influencer le coeur. Un stress émotionnel violent peut entraîner une anomalie de la contraction cardiaque qui peut être majeure: on parle de syndrome de takotsubo ou «syndrome du coeur brisé». Si le coeur retrouve en général un rythme normal au bout de 5 à  6 jours, les médecins estiment tout de même que 5 à  10 % des victimes du syndrome de takotsubo en meurent.

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Pourquoi vole-t-on dans les magasins?


Je pense que tout le monde à voler un jour où l’autre que ce soit dans un magasin où autre, mais certain continu car ils aiment le feeling. Ils n’ont pas nécessairement besoin de voler, mais ce plaisir les satisfait.
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Pourquoi vole-t-on dans les magasins?

 

11 adeptes du vol à l’étalage (repentis ou non) expliquent pourquoi ils agissent ainsi et surtout ce qu’ils ressentent.

«Tu sais, j’ai déjà volé des trucs dans les magasins.»

Cette phrase, vous l’avez sûrement déjà entendue prononcée par un ami. Ou peut-être l’avez-vous déjà avoué à un proche.

En effet, le vol à l’étalage est bien plus répandu que l’on croit. Mary Mann, qui a étudié la question et publié le fruit de son travail sur Matter, explique qu’un Américain sur onze vole dans les magasins. Mais rarement des objets de valeurs:

«Le fromage est la chose la plus volée au monde», note-t-elle.

Onze personnes ont bien voulu répondre à ses questions, de toutes origines économiques et sociales, notamment sur ce qu’elles ressentent lorsqu’elles sortent du magasin, le fruit du larcin caché dans le sac ou sous le manteau.

«Vous prenez des trucs seulement pour voir si pouvez les prendre. Vous ne pensez pas à leur utilité dans votre vie», confie Elaine, une New-Yorkaise trentenaire, qui avait l’habitude de voler des vêtements et des bijoux pas chers pendant son adolescence.

Marvin, un Britannique de 43 ans, a profité des errances techniques des caisses automatiques dans les supermarchés pour soustraire des produits anecdotiques: de la salade, de la bière… Et dans les deux cas, Elaine et lui avouent avoir apprécié ces choses justement parce qu’ils les avaient volées. Le pire pour Mona, qui était encore au lycée à l’époque où elle s’est fait attraper en flagrant délit pour le vol d’un petit bracelet, n’est pas le délit en soi: c’est d’avoir été privée de bal de fin d’année.

«Pourquoi n’y aurais-je pas droit? […] Les autres enfants ont plus de jouets que moi», se répétait constamment Julian, lorsqu’il avait une dizaine d’années et qu’il n’hésitait pas non plus à voler en toute impunité ses camarades de jeux.

Paul, 28 ans, a une technique bien particulière: échanger chaque année la paire de chaussures qu’il avait déjà troquée l’année précédente, abusant du «satisfait ou échangé» proposé par la boutique. Ce n’est pas du vol à proprement parler, mais Paul est bien conscient de son abus, expliquant qu’il peut ainsi avoir «la montée d’adrénaline, mais sans prendre de risques».

Car d’où qu’ils viennent, et peu importe leur âge, ces petits voleurs ont tous une chose en commun: un besoin de transgression et d’exaltation dans une vie parfois morose.

«Tout ce que j’ai ressenti était de l’adrénaline, explique Ashley, 30 ans, voleuse de magazines érotique dans ses années lycées. J’étais dans l’instant présent, et ce moment-là était hilarant.»

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Les films d’horreur seraient bons pour la ligne


Personnellement, je ne me fierais pas aux films d’horreur pour perdre du poids …  Cela veux peut-être déculpabilisé par contre bouger est surement plus efficace
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Les films d’horreur seraient bons pour la ligne

 

Les films d'horreur seraient bons pour la ligne

Photo: Fotolia

Il semblerait que le simple fait de regarder un film d’horreur permet de brûler des calories, et donc de perdre du poids… à condition de ne pas grignoter des chips ou du pop-corn pendant la séance.

 

Dans le cadre d’une étude commandée par le site internet Lovefilm.com, des chercheurs de l’université de Westminster au Royaume-Uni, ont fait regarder des films d’épouvante à des sujets tout en enregistrant leur pouls, leur consommation d’oxygène, leur rejet de gaz carbonique et le nombre de calories dépensées.

«Chacun des dix films testés a fait accélérer le pouls, augmentant le rythme cardiaque des sujets étudiés», a expliqué Richard Mackenzie, spécialiste du métabolisme cellulaire au Telegraph.

«Quand le pouls s’accélère et que le sang circule plus rapidement dans le corps, on enregistre une augmentation d’adrénaline». Et d’ajouter: «C’est cette libération d’adrénaline à action rapide, produite pendant de courts accès d’intense stress (ou dans ce cas créés par la peur), qui réduit l’appétit, accroît le métabolisme de base et au final brûle un plus grand nombre de calories.»

Classement par nombre de calories dépensées des dix films d’horreur testés:

1. Shining – 184 calories
2. Les Dents de la mer – 161 calories
3. L’Exorciste – 158 calories
4. Alien – 152 calories
5. Saw – 133 calories
6. Freddy – Les Griffes de la nuit – 118 calories
7. Paranormal Activity – 111 calories
8. Le Projet Blair Witch – 105 calories
9. Massacre à la tronçonneuse – 107 calories
10. [Rec] – 101 calories

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Couch surfing, car surfing… ►Jeux de vie, jeux de mort


Difficile de comprendre les comportements des jeunes qui risquent leur vie et ce pour chercher la reconnaissance de leur pairs .. que ce soit dans la vie réelle ou sur internet quand ils immortalisent sur vidéo leur exploit. Serait-ce explicable point de vue physionomique et probablement un effet d’entrainement surtout avec l’ère d’Internet
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Couch surfing, car surfing… ►Jeux de vie, jeux de mort

 

Jeux de vie, jeux de mort

Crédit photo : Gracieuseté

Par Kathleen Frenette | Agence QMI

Couch surfing, car surfing, chickens… certains jeunes semblent prendre de plus en plus de plaisir à défier leur propre mort et, comme si ce n’était pas assez, ils propagent leur envie mortelle sur l’ensemble des réseaux sociaux.

Loin d’être nouveau, ce phénomène pourrait toutefois s’amplifier au cours des prochaines années, selon le professeur Denis Jeffrey, qui travaille à la faculté des sciences de l’éducation à l’Université Laval.

«Nous vivons dans une société qui se veut de plus en plus protectrice et sécuritaire alors, face à cette réalité, les jeunes se trouvent des occasions pour pratiquer le risque, qu’il soit contrôlé et très organisé, comme par exemple en ski alpin ou en ski acrobatique, ou qu’il ne le soit pas, comme le phénomène de couch surfing de la fin de semaine dernière où un jeune homme a perdu la vie», a mentionné l’homme qui étudie les comportements à risque chez les jeunes depuis une quinzaine d’années.

«Dans certains pays, comme le Vietnam, les jeunes n’ont pas à se lancer dans ce genre d’activité parce que leur survie comporte des risques chaque jour mais ici, comme plusieurs règles encadrent la vie de tous les jours, les jeunes se cherchent des espaces où ils peuvent s’essayer et voir jusqu’où ils sont capables d’aller», a-t-il ajouté.

Selon lui, les jeunes adolescents se retrouvent donc assoiffés de sensations fortes, ils veulent vivre leur vie jusqu’à la limite et surtout, le plus intensément possible.

(Crédit: Journal de Montréal)

Roulette russe…

«C’est certain que ce qui attire les jeunes, c’est le risque, l’adrénaline, les sensations fortes, les émotions et ils veulent se sortir de leur quotidien habituel. Ils jouent à ce que l’on appelle des ordalies, c’est-à-dire qu’ils défient la mort et leur propre destin. Ils prennent des risques en se disant que, s’ils en sortent vivants, c’est que leur vie vaut la peine d’être vécue», a ajouté le professeur.

Ces exploits, qui prennent la forme de prises de risques délibérées, s’inscrivent la plupart du temps dans une recherche de reconnaissance, selon les sociologues qui étudient le phénomène.

«Ce comportement n’est pas nouveau car, pendant longtemps, la traversée d’une épreuve, imposée par la communauté, était une modalité du passage à l’âge adulte. Autrement dit, les plus jeunes dans les sociétés dites traditionnelles devaient «mériter» d’appartenir à leur communauté», a expliqué Jocelyn Lachance, chercheur postdoctoral en sociologie.

Sur Internet

Selon lui, cette modalité anthropologique est, aujourd’hui, réactualisée dans le contexte de groupes d’adolescents et surtout, elle est poussée à l’extrême grâce aux réseaux sociaux.

«Les jeunes se mettent à l’épreuve pour trouver reconnaissance et valorisation auprès de leurs pairs et Internet leur offre une nouvelle vitrine pour susciter l’intérêt, pour s’exposer au regard anonyme de la communauté internet ou au regard des pairs sur les médias sociaux. En d’autres termes, en affichant leurs «exploits» sur Internet, les jeunes répondent à ce besoin anthropologique de chercher un regard valorisant sur soi», a ajouté l’auteur du livre L’adolescence hypermoderne, le nouveau rapport au temps des jeunes.

(Crédit: Journal de Montréal)

Changement d’attitude

Selon le professeur Denis Jeffrey, les adolescents changent de comportement le jour où ils prennent conscience du risque réel auquel il s’expose. Bien souvent, selon le professeur, ce changement s’effectue le jour où ils ont leur premier enfant.

«À partir de là, il y a vraiment une conversion qui s’effectue puisqu’ils se voient dans l’obligation de prendre des responsabilités. C’est souvent à ce moment qu’ils prennent conscience des risques parce que, en tant que parents, ils se retrouvent forcément dans un état de protection», a-t-il expliqué, en précisant que les gens commençaient alors à penser aux autres et aux conséquences que leur comportement pouvait avoir sur la société.

«Le conducteur qui a frappé le jeune, la fin de semaine dernière, va rester avec l’image et ce triste moment sera gravé dans sa mémoire pour le reste de sa vie. Il y a toutefois fort à parier que les quatre jeunes, lorsqu’ils ont pris la décision de faire du couchsurfing, même si la pensée de mourir les a effleurés, ils n’ont très certainement pas pensé à l’impact que ce type de comportement pouvait avoir sur leurs pairs», a ajouté monsieur Jeffrey.

Manque de jugement

De récents travaux aident présentement les chercheurs à comprendre les mécanismes neurobiologiques du cerveau des jeunes au moment où ceux-ci adoptent des conduites à risque. Selon les recherches, les lobes frontaux du cerveau sont les éléments dont la maturité est la plus tardive.

Entre 15 et 25 ans, le cerveau connait sa 3e phase de croissance de l’intérieur vers l’extérieur et de l’arrière vers l’avant. Ainsi, les deux premiers sens à se développer sont le plaisir et la douleur, les deux causes premières de la dépendance alors que la dernière partie qui se développe est celle du jugement.

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