Les différences hommes-femmes se voient aussi dans l’intestin


C’est grâce aux drosophiles que des chercheurs français on pu constater même dans les intestins, il y a une différence entre homme et femme. Cette découverte pourrait dans le futur expliquer pourquoi des maladies persistent dépendant du sexe ou encore pourquoi un traitement n’agit pas de la même manière qu’on doit un homme ou une femme.
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Les différences hommes-femmes se voient aussi dans l’intestin




Nathalie Mayer
Journaliste

Des différences entre hommes et femmes, on en connaît déjà beaucoup. Mais c’est aujourd’hui une différence cachée au cœur de l’intestin que des chercheurs français mettent en lumière. De quoi peut-être, à l’avenir, mieux comprendre pourquoi hommes et femmes n’expriment pas la plupart des maladies de la même façon.

Entre hommes et femmes, il existe des différences évidentes. Celles qui touchent les organes sexuels, par exemple. Mais il en existe d’autres, parfois bien cachées. Et des chercheurs français de l’Institut de biologie Valrose (Nice) et du Laboratoire plasticité du cerveau (Paris) dévoilent justement aujourd’hui l’une d’entre elles. Une différence dissimulée dans un organe adulte non lié à la reproduction : l’intestin.

Notez que deux grands mécanismes orientent les différences entre les sexes. L’expression des gènes portés par les chromosomes sexuels — XX chez la femelle et XY chez le mâle –, c’est une évidence. Mais aussi l’action des hormones sécrétées par les organes sexuels et qui sont différentes de l’homme à la femme.

L’équipe des chercheurs a montré, sur le modèle de la drosophile, que le métabolisme des glucides est plus élevé chez les sujets mâles (en bas, expression d’une enzyme digérant les sucres complexes, une amylase en vert). Elle a en revanche montré un taux de prolifération de cellules souches intestinales (en vert sur l’illustration du haut) plus élevé chez les femelles. © Bruno Hudry, Institut de biologie Valrose, CNRS, Inserm, Université de Nice Sophia Antipolis

L’équipe des chercheurs a montré, sur le modèle de la drosophile, que le métabolisme des glucides est plus élevé chez les sujets mâles (en bas, expression d’une enzyme digérant les sucres complexes, une amylase en vert). Elle a en revanche montré un taux de prolifération de cellules souches intestinales (en vert sur l’illustration du haut) plus élevé chez les femelles. © Bruno Hudry, Institut de biologie Valrose, CNRS, Inserm, Université de Nice Sophia Antipolis

Le mécanisme d’une différence physiologique expliqué

C’est ce deuxième cas de figure que les chercheurs mettent ici en évidence. Ils ont en effet constaté que les drosophiles mâles ont, par exemple, tendance à digérer et à absorber plus de sucres que les femelles. Comment ? Via un message envoyé par les testicules à une partie spécifique de l’intestin par le biais d’une molécule appelée cytokine. Une molécule pourtant sans lien avec les hormones sexuelles. C’est aussi ce qui a surpris les chercheurs. En réponse, cette région de l’intestin sécrète du citrate qui agit sur les testicules pour soutenir la production de sperme.

De quoi créer chez le mâle, donc, une susceptibilité à la nourriture riche en sucres qui n’existe pas chez la femelle. Une différence physiologique qui pourrait aider à expliquer pourquoi et comment les maladies présentent, dans la plupart des cas, des caractéristiques différentes selon le sexe. Mais aussi pourquoi et comment les réponses aux traitements peuvent varier.

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Le regard de votre chien a évolué pour que vous ne puissiez pas y résister


Vous connaissez le regard d’un chien battu, du genre attendrissant ? Il semblerait que le chien possède deux muscles du sourcil qui nous font réagir positivement à son regard. Le loup n’a pas cet atout. Quand les chiens ont commencé à être domestiqué, l’homme aurait chercher a faire des chiens qui avaient un regard tendre.
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Le regard de votre chien a évolué pour que vous ne puissiez pas y résister

Ce regard est le fruit, entre autres, de la domestication des chiens. | Jordan Davis via Unsplash

Ce regard est le fruit, entre autres, de la domestication des chiens. | Jordan Davis via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur Washington Post

Ces yeux qui font fondre votre cœur ne sont qu’une sombre mascarade darwinienne.

Charles Darwin définit la sélection naturelle comme une variation génétique qui se conserve et se perpétue au sein d’une espèce dans la mesure où elle lui est utile. Il se trouve que faire les yeux doux s’est révélé utile pour les chiens, c’est pourquoi ils ont développé deux petits muscles dans les sourcils dans le seul but de vous émouvoir de leur joli regard par en bas.

Particularité anatomique

Cette vérité est difficile à admettre, mais sous ce regard attendrissant qui fait chavirer notre cœur, il n’y a qu’un jeu de muscles de sourcils. Ces beaux yeux portent même un nom affreusement scientifique: «AU101 – soulèvement du sourcil interne».

En comparant ces muscles du chien avec ceux de loups sauvages, des scientifiques de l’université Duke ont découvert qu’ils n’apparaissaient étonnemment que chez les chiens.

Même s’il en avait envie, un loup ne pourrait pas faire les yeux de chien battu. Il ne possède pas les deux muscles du regard mignon, le levator anguli oculi medialis, situé au niveau du sourcil, qui permet de le soulever, et le retractor anguli oculi lateralis muscle, juste en dessous de l’œil, qui permet d’élargir le regard.

Ce qui est saisissant dans cette découverte, c’est la vitesse à laquelle semblent s’être développés ces caractères.

Syndrome de domestication

Avant d’être le meilleur ami de l’être humain, le chien était un loup féroce. Quand on a commencé à le domestiquer, il y a 33.000 ans, il est évident que nous allions privilégier les bêtes gentilles, qui ne risquaient pas de nous arracher un bras pendant notre sommeil.

À notre contact et en fonction de ce que l’on exigeait d’eux, ils ont évolué et ont conservé les caractères considérés comme utiles à la survie de l’espèce. Cette sélection naturelle par la main de l’homme est ce qu’on appelle le «syndrome de domestication»; le regard mignon n’en serait qu’une occurrence parmi d’autres.

En la croisant avec d’autres études, en particulier celle qui explique que croiser le regard d’un chien provoque un pic d’oxytocine (en quelque sorte l’hormone de l’amour) au même titre que croiser celui d’un bébé, on comprend que l’être humain a favorisé les chiens capables de ce regard –au point que s’est créé un muscle spécifique pour le provoquer. Une fois de plus, l’impact de l’être humain sur une autre espèce est indéniable

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Pourquoi le crâne de ce patient est-il devenu semblable à un matelas ?


Un cas assez spécial d’un Italien qui avait des maux de tête, douleurs musculaires, excès de transpiration et des stries sur le crâne comme ceux qu’on voit sur certains matelas. Tout cela à cause d’une tumeur cancéreuse aussi petit qu’une fève.
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Pourquoi le crâne de ce patient est-il devenu semblable à un matelas ?


Son crâne prend un aspect “matelassé” : les médecins lui découvrent une tumeur

Depuis quatre ans, un italien souffrait de maux de tête récurrents, de transpiration excessive et de douleurs articulaires. Mais c’est lorsque son cuir chevelu commence à s’épaissir et à faire des plis – prenant un aspect matelassé – que cet homme de 37 ans commence à vraiment s’inquiéter. Il se rend alors à la clinique d’endocrinologie de Padoue.

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

Une étude publiée récemment a fait état du cas plutôt rare d’un italien presque quarantenaire dont le crâne s’est épaissi avec l’apparition de stries (ou plis). Les médecins ont conclu qu’il s’agissait d’un trouble hormonal causé par une tumeur bénigne au cerveau !

Un crane “matelassé”

Dans la publication du New England Journal of Medicine du 2 mai 2019, les médecins de la clinique d’endocrinologie de Padoue (Italie) ont décrit ce fameux cas. Le patient de 37 ans était fréquemment pris de maux de tête depuis quatre ans, mais également de douleurs articulaires et d’excès de transpiration. À son arrivée à l’hôpital, les médecins ont établi plusieurs constats, dont le plus évident : un épaississement de la peau du crâne et l’apparition de stries.

Les médecins ont également observé que la mâchoire du patient était anormalement grande, tout comme d’autres extrémités (mains, pieds). Des examens plus poussés ont permis de diagnostiquer une acromégalie, c’est-à-dire une hypersécrétion de l’hormone de croissance. La glande produisant cette hormone (hypophyse) contenait une tumeur non cancéreuse de la taille d’un haricot ! Ainsi, cette même tumeur révélée par le biais d’une IRM était à l’origine de l’acromégalie.

Une autre maladie détectée

Après le diagnostic de l’acromégalie, une seconde maladie n’a pas tardé a être identifiée. Selon les médecins, elle serait due à la première. À l’origine de l’épaississement et des stries, le cutis verticis gyrata (CVG), une maladie rare et lentement évolutive de la peau du scalp. Il est ici question d’une hypertrophie et d’une hyperlaxité cutanée, c’est-à-dire une augmentation du volume et de l’élasticité de la peau. Résultat ? Des plis semblables à la circonvolution cérébrale, plus précisément aux gyri du cortex cérébral !

La tumeur du patient a finalement été retirée avec succès. L’homme a également été placé sous traitement hormonal afin de stopper la production excessive d’hormones de croissance. Par ailleurs, les tissus mous de son cuir chevelu ont reçu des injections de produits de comblement afin de retrouver un aspect plus normal, mais cela n’aurait pas vraiment fonctionné.

Sources : Daily MailMedisite

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Stressé ? Prenez un comprimé de nature de 20 minutes par jour


Le stress est un mal qui cause beaucoup d’ennui de santé. De plus en plus, des chercheurs démontrent que la nature est un médicament naturel et gratuit qui peut profiter à tous. Ils semble en effet, que 20 minutes par jour, dans la nature, sans téléphone, ni livre, et si possible sans parler est un excellent anti-stress. En Écosse, des médecins vont même prescrire à sortir, observer les oiseaux, les plantes pour se soigner …
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Stressé ? Prenez un comprimé de nature de 20 minutes par jour

 

nature

Prêt·e pour une pause nature ? Crédits : Pixabay

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Passer 20 ou 30 minutes au quotidien dans un milieu naturel peut réduire efficacement votre niveau de cortisol, l’hormone du stress. Vous prendriez bien une petite “pilule de nature” ?

Vous vous sentez stressé·e ? La vie semble aller trop vite, les problèmes s’amoncellent, vous n’avez plus de temps pour vous… Bref, vous avez besoin d’une pause. Mais sachez qu’il n’est pas nécessaire de prendre quelques jours de congé et de s’échapper à la campagne pour vous sentir un peu mieux. Consacrer quelques minutes de sa journée pour se promener ou s’asseoir au contact de la nature peut en effet réduire considérablement vos niveaux d’hormones de stress. C’est du moins la conclusion d’une étude publiée dans Frontiers in Psychology.

20 à 30 minutes par jour

Dans le cadre de ces recherches, les chercheurs ont demandé à 36 participants habitués aux milieux urbains de passer 10 minutes ou plus – au moins trois fois par semaine – immergés dans un milieu naturel. Et ce pendant huit semaines. Les niveaux de cortisol de chacun ont été mesurés à partir d’échantillons de salive prélevés avant et après les “pauses nature”, une fois toutes les deux semaines.

« Les participants étaient libres de choisir l’heure de la journée, la durée et le lieu de leur expérience », notent les chercheurs.

En revanche, ils avaient interdiction d’utiliser leur smartphone, de faire de l’exercice, de lire ou même d’avoir une conversation.

Les données ont alors révélé qu’une expérience de 20 minutes suffit pour réduire de manière significative les niveaux de cortisol. Les effets les plus importants se sont fait ressentir au terme de “pauses nature” de 20 à 30 minutes. Au-delà, les effets anti-stress continuent de s’additionner, mais à un rythme plus lent.

« Nous savions que le fait de passer du temps dans la nature réduisait le stress, mais jusqu’à présent, certaines données demeuraient incertaines : combien de temps ? À quelle fréquence ? Quel type d’expérience dans la nature peut réellement nous profiter ?, explique MaryCarol Hunter, de l’Université du Michigan (États-Unis). Notre étude montre que pour baisser efficacement les niveaux de cortisol (hormone du stress), vous devez passer 20 à 30 minutes assis ou à marcher dans un endroit qui vous procure un aperçu de la nature ».

Un remède naturel et gratuit

Nous aurions donc en effet à portée de main une solution permettant de réduire le stress, à moindre coût. À terme, les chercheurs tenteront d’évaluer l’influence de l’âge, du sexe, de la saisonnalité, des capacités physiques et de la culture sur l’efficacité de ces expériences de la nature sur le bien-être. L’idée serait de pouvoir, un jour, prescrire des “pilules de nature” sur mesure, et pourquoi pas de repenser nos villes dans le but de maximiser leur effet anti-stress.

On rappelle que depuis quelques mois, certains médecins écossais encouragent leurs patients à se rendre à l’extérieur pour se soigner. Sont prescrites l’observation des oiseaux, la plantation de semences ou encore la contemplation de telle ou telle plante. L’idée : explorer la nature dans le cadre d’une stratégie de traitement globale.

Source

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Voya­ger dans l’es­pace provoque de l’her­pès chez les astro­nautes selon la NASA


Un autre problème qu’il faudra résoudre pour les voyages spatiaux de très longues durées. Le stress semble réveiller le virus de l’herpès chez les astronautes. Sur Terre, ce virus est supprimé et éliminé par le système immunitaire, mais dans l’espace, c’est plus difficile.
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Voya­ger dans l’es­pace provoque de l’her­pès chez les astro­nautes selon la NASA

 

Crédits : NASA

par  Laura Boudoux

 

Des tests effec­tués par la NASA montrent que le virus de l’her­pès dormant est réac­tivé chez plus de la moitié des astro­nautes qui voyagent au sein de la navette spatiale améri­caine et de la Station spatiale inter­na­tio­nale. 

Ce phéno­mène, causé notam­ment par le stress, pour­rait deve­nir problé­ma­tique lors des missions spatiales loin­taines, précise l’agence. 

« Au cours d’un vol spatial, on constate une hausse de la sécré­tion des hormones du stress, tels que le corti­sol et l’adré­na­line, qui sont connues pour anni­hi­ler le système immu­ni­taire », explique Satish Mehta, l’au­teur de l’étudepubliée le 15 mars 2019.

Les cher­cheurs ont donc constaté « que les cellules immu­ni­taires des astro­nautes, en parti­cu­lier celles qui suppriment et éliminent norma­le­ment les virus, deviennent moins effi­caces pendant les vols spatiaux, parfois jusqu’à 60 jours après leur retour ».

C’est après avoir observé que les astro­nautes secré­taient plus d’her­pès dans leur urine et leur salive qu’a­vant ou après un voyage dans l’es­pace qu’ils ont soupçonné que le stress des vols en était la cause.

« Les astro­nautes endurent des semaines, voire des mois d’ex­po­si­tion à la micro­gra­vité et au rayon­ne­ment cosmique, sans parler des extrêmes accé­lé­ra­tions du décol­lage et du retour sur Terre », explique Satish Mehta.

Des facteurs physiques qui seraient en plus aggra­vés par « l’iso­la­tion sociale, le confi­ne­ment, et un cycle du sommeil modi­fié ». L’ap­pa­ri­tion de virus s’ac­cen­tue lorsque le séjour des astro­nautes dans l’es­pace se prolonge, ce qui pour­rait « présen­ter un risque impor­tant pour leur santé lors des missions sur Mars et au-delà ».

Sources : Phys.org/NASA

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Le Saviez-Vous ► Vous avez tout le temps froid? Voici pourquoi


    C’est normal d’avoir froid quand la température est basse. Cependant, la sensation de froid peut être d’une autre origine que la température ambiante.
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    Vous avez tout le temps froid? Voici pourquoi

    LUMINA IMAGES VIA GETTY IMAGES

    Par Nicole Pajer, HuffPost US

    Des experts nous expliquent les raisons de ce phénomène et ce que vous pouvez faire afin de vous réchauffer pour de bon.

    Quand les températures chutent, il est normal de vouloir s’emmitoufler. Même en sachant cela, vous avez l’impression d’être celui ou celle qui a toujours froid? Vous vous battez constamment avec votre moitié au sujet du radiateur? Vous portez une veste alors que vos amis se baladent tranquillement en tee-shirt? Vous avez la chair de poule non-stop?

    Certains facteurs spécifiques peuvent expliquer pourquoi vous avez toujours aussi froid. Découvrez ci-dessous les explications des experts ainsi que des conseils pour lutter contre ces symptômes:

    1. Votre thyroïde fait des siennes

    L’hypothyroïdisme, un trouble lié au fonctionnement en sous-régime de la glande thyroïde, pourrait expliquer votre état, selon Chirag Shah, médecin urgentiste spécialisée et cofondatrice d’Accesa Labs, un service d’analyse de tests sur la thyroïde. Si cette glande régule un certain nombre de processus métaboliques, elle agit aussi au niveau de la température du corps.

    « Les gens qui souffrent d’hypothyroïdisme ont souvent froid car ils ne produisent pas assez d’hormones thyroïdiennes. De fait, le métabolisme ralentit, ce qui entraîne la sensation de froid », précise-t-elle.

    2. Vous êtes âgé

    « Les personnes âgées peuvent être davantage sujettes à la sensation de froid étant donné que leur métabolisme est plus lent et qu’elles produisent moins de chaleur », explique Marcelo Campos, spécialiste en médecine interne chez Atrius Health, un grand groupe médical indépendant à but non lucratif implanté à Newton, dans le Massachusetts, aux États-Unis.

    Vos fonctions corporelles normales sont aussi susceptibles de s’affaiblir à mesure que vous vieillissez.

    « Des études montrent qu’à partir de la soixantaine la capacité de notre corps à conserver la chaleur s’amenuise, ce qui entraîne une sensation de froid plus marquée », indique Dawne Kort, médecin traitant et associé chez CityMD, prestataire de soins en urgence new-yorkais.

    Avec l’âge, la masse musculaire s’affaiblit, ce qui peut également jouer.

    3. Ça peut être lié à l’alimentation

    Josh Axe, nutritionniste clinicien et fondateur d’Ancient Nutrition et de DrAxe.com, indique que certains aliments peuvent intervenir dans la sensation de froid.

    « Les gens qui mangent énormément d’aliments froids contenant beaucoup d’eau ont, par définition, plus froid que les autres », explique-t-il.

     On pense aux smoothies, aux boissons glacées et aux salades. Pour remédier à cela, essayez de remplacer les smoothies par des soupes et les poêlées par des salades.

    4. Vous faites de l’anémie

    Chirag Shah explique que l’anémie ferriprive peut entraîner une sensation de froid plus marquée, le fer étant un minéral considéré comme l’un des composants clé des globules rouges.

    « Les globules rouges jouent un rôle important dans le transport de l’oxygène. Lorsqu’on manque de fer, ils ne peuvent pas fonctionner correctement, ce qui entraîne une sensation de froid, en plus d’autres symptômes. »

    L’anémie se manifeste également par ces symptômes: sensation de fatigue, étourdissement, accélération du rythme cardiaque et souffle court.

    Jacqueline Jacques, vice-présidente senior des affaires médicales chez Thorne Research, un complément alimentaire et une marque de tests de santé à domicile, indique que l’anémie peut aussi être due à des taux faibles de vitamine B12. Cela peut s’avérer problématique pour les végétarien.ne.s et véganes, étant donné que les œufs, la volaille, la viande et les produits laitiers comptent parmi les aliments riches en vitamines.

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    5. Vous êtes enceinte

    Généralement, la température corporelle augmente pendant la grossesse. Jacqueline Jacques précise que la température d’une femme attendant un enfant passe de 37 à environ 37,7°C.

    « Cela dit, les femmes enceintes sont plus susceptibles de souffrir d’anémie et de problèmes de circulation sanguine, particulièrement dans les jambes », explique-t-elle.

    Celles-ci se plaignent donc parfois d’une sensation de froid, surtout au niveau des pieds et des mains.

    6. Vous êtes déshydraté

    Carol Aguirre de Nutrition Connections, un centre de conseil en nutrition situé en Floride, nous explique que l’eau active le métabolisme en aidant à décomposer les aliments, ce qui crée de l’énergie et de la chaleur.

    « Un manque d’eau ralentit le métabolisme et empêche le corps de produire assez d’énergie pour vous garder au chaud », souligne-t-elle.

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    7. C’est peut-être un problème hormonal

    Selon les experts, différentes hormones produites par les hommes et les femmes peuvent avoir un effet sur la température corporelle.

    À titre d’exemple, « l’œstrogène entraîne généralement la dilatation des vaisseaux sanguins, la dispersion de la chaleur, ainsi qu’une chute de la température corporelle, souligne Dawne Kort. La progestérone, ou les progestatifs, ont généralement l’effet contraire. »

    C’est pourquoi, en fonction du cycle menstruel et des niveaux hormonaux, des changements dans la température du corps et dans la sensibilité au froid peuvent intervenir.

    « Chez l’homme, des niveaux de testostérone plus élevés peuvent réduire la sensibilité au froid en désensibilisant l’un des principaux récepteurs de froid présent dans la peau », ajoute-t-elle.

    8. Les femmes ont souvent plus froid que les hommes

    Une étude menée par l’Université de l’Utah a démontré que les mains des femmes sont souvent bien plus froides que celles des hommes. Selon Jacqueline Jacques, elles montrent une plus grande tendance à l’anémie et à l’hypothyroïdisme, deux troubles liés à la sensation de froid.

    9. Vous avez une mauvaise circulation du sang

    Si vos mains et pieds sont gelés mais que le reste de votre corps se porte bien, vous souffrez peut-être d’un problème de circulation qui empêche votre sang d’atteindre les extrémités. Pour Dawne Kort, cela peut être lié à une maladie cardiovasculaire.

    « Cela indique que votre corps ne pompe pas le sang de manière efficace ou qu’un blocage de l’artère empêche le sang d’atteindre vos extrémités. Le fait de fumer peut aussi entraîner des problèmes de circulation car cela comprime les vaisseaux sanguins. »

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    10. Votre anxiété vous joue des tours

    « Les personnes souffrant de troubles anxieux ont généralement plus froid que les autres », indique Maryam Jahed, fondatrice et directrice générale de Airo Health, un système portatif qui évalue l’anxiété de l’utilisateur.

    Selon elle, la sensation d’anxiété active le complexe amygdalien, la partie du cerveau qui protège le corps et répond au danger.

    « Le corps mobilise alors toutes ses réserves et son énergie pour vous protéger », nous dit-elle.

    Elle explique aussi que cela peut donner une sensation de froid car le corps se concentre afin d’apaiser la personne et ne dispose donc pas du flux sanguin nécessaire pour la garder au chaud.

    « C’est pour cela que l’on a généralement plus froid au niveau des extrémités. Il est plus difficile pour le sang d’atteindre celles-ci et de garder le corps chaud. »

    11. Votre IMC est trop bas

    Votre indice de masse corporelle et votre poids agissent sur la sensation de froid ressentie. La quantité de graisse et de muscles de votre corps est également un facteur.

    « Les muscles sont plus actifs au niveau métabolique, ce qui génère plus de chaleur. La graisse agit comme un isolant et cela peut réduire la quantité de chaleur que vous perdez », reprend Marcelo Campos.

    À l’inverse, une rapide perte de poids ou un régime restrictif peuvent augmenter la sensation de froid.

    Puisque le corps brûle des calories pour produire de la chaleur, « quand on réduit les calories, on diminue le carburant qui garde le corps chaud », souligne Jacqueline Jacques.

    « De plus, notre corps est programmé pour éviter l’état de famine. Si vous réduisez les calories de manière drastique ou si vous perdez du poids trop rapidement, notamment en raison d’un régime draconien, ou si vous souffrez de troubles de l’alimentation, votre corps essaie de vous préserver en ralentissant votre métabolisme. De fait, vous brûlez peu d’énergie et vous avez froid. »

    Quand faut-il s’inquiéter?

    Si vous êtes vraiment à plat à cause d’un virus ou d’une période de travail très intense, il se peut que vous ayez froid, ce qui est juste un symptôme temporaire que produit votre corps après avoir été trop sollicité. Cela dit, si vous remarquez que vous avez vraiment plus froid que les gens qui vous entourent, et de façon régulière, ou que vous n’aviez jamais froid auparavant mais que vous frissonnez désormais tout le temps, consultez un médecin.

    Si vous êtes confronté à un nouveau symptôme de sensation de froid en plus d’autres symptômes (gain ou perte de poids, fatigue, rythme cardiaque élevé, perte de cheveux, constipation ou souffle court), consultez un spécialiste.

    Cet article, publié sur le HuffPost américain, a été traduit par Laura Pertuy pour Fast ForWord.

  • https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Les espions britanniques voulaient faire d’Adolf Hitler une femme


Lors de la Deuxième guerre Mondiale, des stratégies était élaborées pour en finir avec Adolf Hitler. On a pensé à déverser une grande quantité de colle sur certaines zones ou encore mettre des bombes sur des conserves exporté vers l’Allemagne … ou féminiser Hitler.
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Les espions britanniques voulaient faire d’Adolf Hitler une femme

 

Pendant la seconde guerre mondiale, l’imagination des services secrets britanniques a été sans limites.

Pour apaiser la folie meurtrière d’Adolf Hitler, les espions britanniques avaient même envisagé de modifier le sexe du Führer, selon un livre à paraître en septembre chroniqué par The Daily Mail. Ils prévoyaient en effet de dissimuler dans les repas du leader allemand des hormones féminines, indécelables au goût, qui auraient réduit progressivement son agressivité.

Le gouvernement britannique aurait à l’époque envisagé sérieusement ce plan d’action, estimant qu’il était « parfaitement plausible ».

« Hitler avait des gens à son service chargés de goûter sa nourriture, ce qui empêchait tout usage de poison, mais les hormones ne pouvaient pas être décelées car elles agissent sur le long terme », explique ainsi le site d’informations britannique.

Des espions alliés auraient d’ailleurs été envoyés sur place pour mettre en application ce plan.

Cette tentative pour neutraliser Adolf Hitler n’est que l’une des solutions envisagées par les Britanniques, selon le livre du professeur Brian Ford Secret Weapons : Technology, Science And The Race To Win World War II. Ceux-ci avaient notamment évoqué la possibilité de larguer d’importantes quantités de colle pour que les troupes allemandes restent engluées dans certaines zones, ou de dissimuler des bombes dans des boîtes de conserve exportées en Allemagne

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Ces hormones qui nous font acheter


Nos hormones, des images, la beauté, la force fait du consommateur une victime de la surconsommation, il y aurait même une possibilité de la manipulation biologique qui est à mon sens une stratégie monstrueuse
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Ces hormones qui nous font acheter

 

Exposer les clients à des photos d’hommes musclés ou de femmes séduisantes suffirait à les pousser à la surconsommation. Telle est la conclusion d’une étude qui ouvre grand la voie à la manipulation biologique de nos préférences. Explications avec Stéphane Mailhiot.

Stéphane Mailhiot

Photo : iStockPhoto

Vous rentrez du centre commercial avec vos emplettes. Vous avez acheté plus que prévu. Et vous avez aussi opté pour des produits plus luxueux et plus ostentatoires qu’à l’habitude. Votre partenaire vous interroge sur votre soudain matérialisme. Vous répondez que c’est la faute… des hormones et du portier.

C’est en tout cas la conclusion de l’étude de Tobias Otterbring relatée dans Harvard Business Review. Le chercheur a comparé la consommation des clients avec et sans la présence d’un homme imposant physiquement à l’entrée d’un commerce. Alors que la présence de l’hercule n’a pas modifié le comportement d’achat des femmes, elle a incité les hommes à dépenser beaucoup plus. En présence de ce rival très visible, ils ont acheté en moyenne 165 dollars de biens, par rapport à seulement 92 dollars chez les autres. Une augmentation des achats aussi importante qu’inconsciente.

La différence de facture est attribuable au prix moyen des achats qui a crû de 80 %, alors que le nombre d’articles passés à la caisse a peu varié. Selon les chercheurs, c’est la volonté de ces messieurs de signaler leur statut face à ce concurrent potentiel qui les a fait ouvrir leur portefeuille et a mené à l’acquisition de biens plus luxueux.

La responsable biologique de ce comportement inconscient serait la testostérone. Dans un autre test en laboratoire, des chercheurs ont démontré que la prise de dosettes de l’hormone sexuelle masculine changeait la préférence des hommes pour certaines marques de prestige. Ces hommes ont par exemple choisi un jean perçu comme plus réputé plutôt qu’un produit moins prestigieux, mais de qualité équivalente. Les hommes « boostés » à la testostérone ont par ailleurs mieux réagi aux publicités centrées sur le prestige, alors que leur réceptivité aux messages de qualité ou de promesse de pouvoir est demeurée inchangée. Le niveau prétest de testostérone des quelque 250 participants révélait déjà une importante corrélation avec une recherche de statut dans la préférence de marques.

Hormonothérapie au centre commercial

Les marques peuvent influencer nos hormones. Par exemple, le niveau de testostérone grimpe dans certains contextes, comme les compétitions sportives (surtout quand elles sont remportées), ou après des expériences de consommation ostentatoire, comme la conduite d’une voiture luxueuse (plutôt que notre habituelle minifourgonnette). Étant donné que l’hormone sexuelle tend aussi à augmenter en présence de partenaires potentielles, l’utilisation des femmes-trophées dans certains magasins de grand luxe ne surprend guère.

L’influence des hormones sur la consommation féminine est déjà démontrée alors que la préférence de vêtement et de nourriture fluctue en fonction du cycle hormonal. Les femmes seraient, comme les hommes « testostéronés », à la recherche de prestige à l’approche de l’ovulation. Le mécanisme en cause serait analogue : la volonté d’établir son statut social pour attirer de meilleurs partenaires.

Créer le contexte idéal pour l’achat est au cœur de la pratique marketing. Le fait que certains environnements tendent à nous faire sécréter certaines hormones ouvre la porte à une manipulation biologique de nos préférences et soulève une série de questions éthiques.

Attention, manipulation possibleLa simple présence d’images peut influencer nos préférences. Être exposé à des photos d’hommes costauds suffit à pousser les hommes à une consommation plus ostentatoire et à choisir, par exemple, des vêtements arborant des logos plus imposants. De la même façon, lors de tests, les femmes ayant regardé des images de femmes séduisantes ont eu tendance à surconsommer des produits pour maintenir leur poids, à privilégier l’activité physique extrême et même à opter pour des produits de beauté moins discrets, comme les autobronzants.

Puisque l’effet de modèles imposants se fait surtout sentir chez les hommes plus petits, certains commerces pourraient attribuer des vendeurs particulièrement grands aux hommes de petite taille, dans l’espoir que leur volonté de rivaliser leur fasse ouvrir leur portefeuille. Au-delà de l’aspect moral de la chose, il faudrait évaluer le niveau de satisfaction de ces clients quant à l’expérience entière et projeter leur propension à remettre les pieds dans le magasin. Une manipulation à court terme ou une fidélité à long terme ?

https://lactualite.com/

Pourquoi la fatigue vous surprend après le repas


Ca vous arrive de vous sentir fatiguer après un repas ? Cela est causé par le travail du système digestif et en plus, il y a certains aliments qui appelle plus la somnolence que d’autres.
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Pourquoi la fatigue vous surprend après le repas

 

 

Évitez les plats gras. Ils demanderont plus d’énergie à votre corps pour être digérés © getty.

Jeanne Poma.
Source: Huffington Post

Mieux vaut commencer la journée par un petit-déjeuner copieux que dévorer un repas lourd à midi.

Vous avez dégusté un bon plat de pâtes ou un délicieux burger à midi et maintenant vous piquez du nez sur votre clavier? C’est tout à fait normal. Cette somnolence est due au travail de votre système digestif. Notre corps a besoin d’énergie pour survivre et nous trouvons cette énergie dans la nourriture. Le rôle du système digestif est de décomposer les aliments pour les convertir en glucose, puis en énergie. Tout cela demande beaucoup d’efforts à notre corps, qui ne peut plus se concentrer sur autre chose.

Il est conseillé d’éviter les repas trop gras à midi si vous devez travailler ensuite car le corps aura besoin de plusieurs heures pour décomposer ces aliments.

Les hormones de sommeil

Il arrive aussi que lorsque l’on mange des aliments trop sucrés, le pancréas sécrète une quantité excessive d’insuline. Cela déclenche le passage du tryptophane dans le cerveau, ce qui conduit à une production accrue de mélatonine, un neurotransmetteur qui agit sur le sommeil.

Des aliments qui « fatiguent » plus que d’autres

Les aliments qui contiennent des glucides, comme le riz, le pain, les pâtes ou les pommes de terre, stimulent la production de sérotonine. Ce neurotransmetteur nous rend heureux mais aussi quelque peu somnolent.

Vous aurez également tendance à vous endormir si vous consommez des aliments riches en protéines, comme le soja, le fromage, le tofu, les épinards ou la dinde. Mieux vaut donc vous arrêter de manger dès les premiers signes de satiété.

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Comment les mamans plantes parlent à leurs embryons


Le règne végétal ne sont pas juste des plantes qui poussent, se reproduisent, et meurent. Juste le développement de l’embryon humain ressemble d’une certaine manière à celle des plantes. Et c’est toujours une question d’hormone …
Nuage

 

Comment les mamans plantes parlent à leurs embryons

 

Jeune pousse | idintify media via Flickr CC License by

Jeune pousse | idintify media via Flickr CC License by

Repéré par Peggy Sastre

Repéré sur Nature Plants, IST Austria

Le mystère vient tout juste d’être percé, mais pose de nouvelles questions sur la reproduction végétale.

 

Si la grossesse humaine et la reproduction végétale semblent a priori très différentes, il existe cependant certains parallèles, notamment dans la manière dont l’embryon se développe en lien étroit avec la mère. Chez les animaux, on sait que des signaux maternels jouent sur ce développement, une régulation là aussi présente chez les végétaux, sans que la nature précise de ce signal ait été connue. Une étude vient enfin de combler cette lacune.

Menée par des scientifiques affiliés notamment à l’Institut autrichien des sciences et des technologies, elle montre comment une hormone végétale, l’auxine, est l’un des signaux permettant à la maman plante de communiquer avec son embryon et d’en réguler le développement.

«Les botanistes ont essayé de décrypter la nature du signal entre une mère et son embryon depuis des décennies», explique Jiri Friml, l’un des auteurs de l’étude. «Nous montrons que la mère est la source de l’auxine qui régule les premiers stades de développement embryonnaire».

En analysant entre autres la biosynthèse de l’hormone, les scientifiques ont été capables de démontrer que le tissu maternel englobant l’embryon dans une graine commence à produire davantage d’auxine après la fertilisation, comme si la mère «disait» à son embryon de se mettre à se développer.

En outre, cette production d’auxine régulée par les tissus maternels est cruciale pour l’embryon: lorsque cette production est stoppée, l’embryon ne se développe plus correctement, même si l’embryon produit lui-même l’hormone.

Un phénomène laissant cependant entendre que l’auxine n’est pas la seule responsable du développement embryonnaire.

«Lorsque nous avons stoppé la production maternelle d’auxine, précise Friml, l’embryon s’est développé anormalement, mais a quand même réussi à se développer.»

Un autre mystère à éclaircir…

http://www.slate.fr/