Stressé ? Prenez un comprimé de nature de 20 minutes par jour


Le stress est un mal qui cause beaucoup d’ennui de santé. De plus en plus, des chercheurs démontrent que la nature est un médicament naturel et gratuit qui peut profiter à tous. Ils semble en effet, que 20 minutes par jour, dans la nature, sans téléphone, ni livre, et si possible sans parler est un excellent anti-stress. En Écosse, des médecins vont même prescrire à sortir, observer les oiseaux, les plantes pour se soigner …
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Stressé ? Prenez un comprimé de nature de 20 minutes par jour

 

nature

Prêt·e pour une pause nature ? Crédits : Pixabay

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Passer 20 ou 30 minutes au quotidien dans un milieu naturel peut réduire efficacement votre niveau de cortisol, l’hormone du stress. Vous prendriez bien une petite “pilule de nature” ?

Vous vous sentez stressé·e ? La vie semble aller trop vite, les problèmes s’amoncellent, vous n’avez plus de temps pour vous… Bref, vous avez besoin d’une pause. Mais sachez qu’il n’est pas nécessaire de prendre quelques jours de congé et de s’échapper à la campagne pour vous sentir un peu mieux. Consacrer quelques minutes de sa journée pour se promener ou s’asseoir au contact de la nature peut en effet réduire considérablement vos niveaux d’hormones de stress. C’est du moins la conclusion d’une étude publiée dans Frontiers in Psychology.

20 à 30 minutes par jour

Dans le cadre de ces recherches, les chercheurs ont demandé à 36 participants habitués aux milieux urbains de passer 10 minutes ou plus – au moins trois fois par semaine – immergés dans un milieu naturel. Et ce pendant huit semaines. Les niveaux de cortisol de chacun ont été mesurés à partir d’échantillons de salive prélevés avant et après les “pauses nature”, une fois toutes les deux semaines.

« Les participants étaient libres de choisir l’heure de la journée, la durée et le lieu de leur expérience », notent les chercheurs.

En revanche, ils avaient interdiction d’utiliser leur smartphone, de faire de l’exercice, de lire ou même d’avoir une conversation.

Les données ont alors révélé qu’une expérience de 20 minutes suffit pour réduire de manière significative les niveaux de cortisol. Les effets les plus importants se sont fait ressentir au terme de “pauses nature” de 20 à 30 minutes. Au-delà, les effets anti-stress continuent de s’additionner, mais à un rythme plus lent.

« Nous savions que le fait de passer du temps dans la nature réduisait le stress, mais jusqu’à présent, certaines données demeuraient incertaines : combien de temps ? À quelle fréquence ? Quel type d’expérience dans la nature peut réellement nous profiter ?, explique MaryCarol Hunter, de l’Université du Michigan (États-Unis). Notre étude montre que pour baisser efficacement les niveaux de cortisol (hormone du stress), vous devez passer 20 à 30 minutes assis ou à marcher dans un endroit qui vous procure un aperçu de la nature ».

Un remède naturel et gratuit

Nous aurions donc en effet à portée de main une solution permettant de réduire le stress, à moindre coût. À terme, les chercheurs tenteront d’évaluer l’influence de l’âge, du sexe, de la saisonnalité, des capacités physiques et de la culture sur l’efficacité de ces expériences de la nature sur le bien-être. L’idée serait de pouvoir, un jour, prescrire des “pilules de nature” sur mesure, et pourquoi pas de repenser nos villes dans le but de maximiser leur effet anti-stress.

On rappelle que depuis quelques mois, certains médecins écossais encouragent leurs patients à se rendre à l’extérieur pour se soigner. Sont prescrites l’observation des oiseaux, la plantation de semences ou encore la contemplation de telle ou telle plante. L’idée : explorer la nature dans le cadre d’une stratégie de traitement globale.

Source

https://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Quelles sont ces hormones qui rythment notre journée?


Les hormones sont très importantes pour le corps. Il se présente à toutes les étapes de la journée que ce soit pour le réveil, la faim, l’énergie, la fatigue … Quand une hormone ne fonctionne pas très bien, ou qu’on ne respecte pas notre horloge biologique, le corps en ressent
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Quelles sont ces hormones qui rythment notre journée?

 

© getty.

Morgane Goffin

Ah, les fameuses hormones! On leur en met souvent un paquet sur le dos lors de l’adolescence ou de la ménopause mais on oublie bien souvent que ce sont elles qui nous guident chaque jour. Le réveil, la sensation de faim, les pics d’énergie ou les envies de sieste, tout cela est induit par nos hormones. Alors, qui fait quoi et à quel moment de la journée?

Comment fonctionnent les hormones?

Les hormones sont des substances chimiques produites par le système endocrinien qui, à travers la circulation sanguine, assurent une fonction de communication dans notre organisme. Ces petites messagères influencent, de jour comme de nuit, de nombreux processus corporels mais aussi comportementaux. C’est dire si elles ont un rôle important! Elles interviennent, par exemple, dans la régulation de la croissance, du niveau d’énergie, du sommeil ou de notre activité physique.

Ces hormones suivent un rythme bien précis, basé sur une journée de 24 heures et sur l’alternance des saisons. De par la cadence actuelle de la société, cette petite horloge biologique est souvent contrariée. Savoir ce qui guide nos activités journalières peut aider à harmoniser la vie de tous les jours et le rythme biologique.

Le réveil

Deux hormones contribuent à mettre le corps en mouvement le matin: il s’agit du cortisol et de la ghréline. La première, qui atteint son pic entre 6h et 8h, puise dans le stock de sucre contenu dans le sang pour activer le niveau d’énergie. La seconde provoque une sensation de faim car le corps ne peut pas tenir longtemps sans réserves. Sans ces deux-là, difficile de soulever les paupières! Le petit déjeuner augmente le taux de sucre et, pour que celui-ci reste constant, l’hormone qu’on appelle l’insuline entre en action en favorisant son absorption par les muscles, les tissus adipeux (contenant les cellules graisseuses) et le foie.

Le début de la journée

De 9h à 11h, le corps est au top de sa forme physique et intellectuelle. C’est le moment de s’atteler aux tâches les plus compliquées avec un maximum de concentration. On dit merci aux hormones thyroïdiennes qui augmentent la consommation d’énergie de l’organisme.

Une heure plus tard, vers 12h, la ghréline fait de nouveau son effet. C’est l’heure de manger: le corps se relâche et l’activité diminue.

L’heure de la sieste

On l’a tous expérimenté, après la pause de midi, l’organisme prend un sacré coup de mou. En fait, on ferait bien une petite sieste et celle-ci serait tout indiquée! En cause: la diminution du cortisol, cette hormone qui agit au réveil. C’est le moment de se livrer à des activités moins gourmandes en énergie.

Un nouveau pic d’énergie

À partir de 16h, la vitalité revient grâce à l’insuline qui module le taux de sucre. La température du corps est plus élevée et la mémoire à court terme est optimale. C’est l’occasion d’abattre encore quelques tâches avant la fin de la journée. Et puis, jusqu’à 20h, c’est aussi le moment parfait pour faire du sport. Pendant celui-ci, on libère de l’endorphine qui procure une sensation de bien-être.

L’heure intime

Entre 17h et 19h agit un phénomène moins connu mais pourtant très intéressant. Les taux de testostérone, responsable de la libido, et de la sérotonine, hormone de l’émotivité, augmentent pour initier des moments de passion.

L’heure du coucher

À partir de 20h, les premiers signes de fatigue se font sentir. La mélatonine, qui prépare notre endormissement, grimpe tout doucement. Étant dépendante de l’absence de lumière, son action est diminuée en été, lorsque le soleil se couche tard. C’est aussi pour cette raison, qu’il est difficile de s’endormir en journée.

Pendant la nuit, la leptine, hormone de la satiété, et la vasopressine, hormone antidiurétique, veillent sur notre sommeil. La première régule notre faim tandis que la seconde nous évite d’aller aux toilettes. C’est aussi le moment où notre corps se repose et permet à notre énergie de se rétablir pour le lendemain.

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Quand le stress atteint les cheveux, les poils et les ongles


Le stress a des effets sur le corps plus que l’on pense. En effet, cela peut causer des problèmes multiples pour les cheveux, ainsi que les ongles et le poil
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Quand le stress atteint les cheveux, les poils et les ongles

 

Paulik/shutterstock.com

Tous composés de kératine (protéine naturelle protectrice), les cheveux, les poils et les ongles sont sensibles au stress. Poussée, chute, fragilité… l’anxiété peut en effet s’exprimer de différentes façons.

Lors d’un stress, le message d’anxiété circule vers le cerveau, la glande de l’hypophyse puis les glandes surrénales libèrent ensuite le cocktail hormonal composé de cortisol, d’adrénaline et d’androgènes surrénaliens.

Quand les cheveux tombent

En cas de stress ou de traumatisme, une séborrhée, des pellicules et des démangeaisons peuvent survenir.

Le cycle des cheveux est raccourci chez les personnes dont  le cuir chevelu est hormono-sensible : les phases de croissance, de repos et de chute sont accélérées. Un phénomène d’autant plus important que le stress provoque la contraction des vaisseaux sanguins sur la zone des racines. S’en suit un affinement du cheveu alors plus fragile et donc plus propice à tomber.

Protéine naturelle constitutive du cheveu, la kératine est aussi malmenée en période de stress. Sa composition s’en trouve altérée et la structure des cheveux transformée : en cas de stress ponctuel, les cheveux sont fins à certains endroits, épais à d’autres. Et dans les situations de stress chronique, la chevelure devient bosselée. Des shampoings enrichis en kératine, une alimentation enrichie en magnésium (fruits secs, chocolat noir, légumes verts, céréales complètes…) et un travail sur la gestion du stress et de ses origines peut améliorer la situation.

Et pourquoi les cheveux peuvent-ils devenir blancs en cas de stress ? En fait l’anxiété accrue aurait le pouvoir d’impacter la production des mélanocytes, hormones qui pigmentent les cheveux. Mécanisme à l’origine de la teinte blanche.

Poils et ongles marqués au stress

Autres phanères riches en kératine, les poils et les ongles !

En plus d’être rongés en cas de stress, les ongles peinent souvent à pousser en cas d’angoisse chronique. Conséquence d’une difficulté d’assimilation des nutriments sous l’effet des émotions négatives. Autre point, les lignes horizontales appelées « lignes du beau » sont très visibles en cas d’anxiété. Des crêtes verticales, comme des petites perles transparentes en colonnes, peuvent aussi apparaître. Enfin, sous l’effet du stress, une stimulation hormonale peut aussi provoquer la pousse soudaine de poils.

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Voici pourquoi les garçons ont besoin de plus de soutien affectif que les filles


La première année de vie d’un enfant est importante, on essaie tant bien que mal à passer à côté des stéréotypes pour offert toutes chances égales aux filles et aux garçons. Cependant, les garçons auraient pourtant plus besoin d’affection, d’attention que les filles. Cesser les clichés qu’un homme ne pleures pas, de se conduire en fillette etc .. Ils doivent comprendre leurs émotions pour mieux réagir socialement, car curieusement, leur cerveau serait plus fragile que les filles et c’est important de préserver leur santé mentale
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Voici pourquoi les garçons ont besoin de plus de soutien affectif que les filles

 

 

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Ils ne sont pas plus solides.

La littérature sur les stéréotypes entourant les questions de genre chez les enfants aborde plus souvent qu’autrement le fait que les filles aiment les poupées et les garçons, les camions. Mais qu’en est-il des autres différences?

Des études récentes et anciennes mettent en lumière les différences liées au genre dans le cerveau et son développement. Et ce sont ces recherches auxquelles nous devrions nous attarder quand vient le temps de comprendre le soutien affectif dont nos enfants, particulièrement les garçons, ont besoin.

Dans une étude publiée en 2000 et intitulée The Fragile Male, Sebastian Kraemer affirme que le cerveau des bébés garçons est plus fragile que celui des bébés filles. Même dans l’utérus, le cerveau des garçons est plus sensible à la dépression et au stress de la mère. Et à la naissance, le cerveau des garçons est en retard d’un bon six semaines sur celui des filles.

Des études démontrent également que les garçons ont un plus haut taux de cortisol (l’hormone liée au stress) après une naissance traumatique où ils ont été séparés de leur mère ou si la personne qui s’occupe d’eux est négligente.

Sebastian Kraemer avance que le cerveau des filles a une longueur d’avance qui demeure tout au long de l’enfance, et que les garçons tirent de la patte sur plusieurs fronts.

Alors qu’ils grandissent, les garçons continuent à avoir la vie dure. Un manque de soutien affectif alors qu’ils sont bébés ne fait qu’aggraver la chose. Bien que les chercheurs ne s’entendent pas sur la question, on croit que les garçons courent plus de risques d’être dyslexiques et d’avoir des difficultés de lecture et de langage, ce qui rend l’apprentissage à l’école plus ardu. Les garçons sont aussi plus susceptibles de vivre des problèmes de comportement et sont de deux à trois fois plus enclins à être TDAH que les filles.

À l’âge adulte, les hommes canadiens sont trois fois plus susceptibles de s’enlever la vie que les femmes. Et bien que la dépression guette autant les femmes que les hommes, ces derniers montrent des signes différents qui sont souvent difficiles à déceler.

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

S’il est clair que le genre affecte la structure du cerveau et son développement, celui-ci est aussi grandement influencé par les expériences de vie. Nous appelons ce phénomène neuroplasticité.

L’étude de Kraemer démontre que les parents couvent leurs bébés garçons moins que leurs bébés filles. Pourquoi? En partie parce que les garçons sont plus exigeants et que cela peut creuser un fossé entre le parent et l’enfant; chose qui n’aidera pas le garçon dans son cheminement.

«Les garçons ont tendance à être plus nerveux et démonstratifs et les mères font tout en leur pouvoir pour les calmer, note le chercheur. Les soins portés aux garçons sont habituellement plus compliqués et, par conséquent, les « erreurs » sont plus courantes, ce qui s’ajoute au déficit déjà présent avant la naissance. Comme le cerveau humain se développe surtout après la naissance, certains facteurs de stress précoces peuvent désavantager les garçons. Dans tous les cas, chez les garçons, le développement de l’attachement à une personne est plus affecté par l’indisponibilité, l’insensibilité et la dépression d’un parent.»

«À l’âge adulte, les hommes canadiens sont trois fois plus susceptibles de s’enlever la vie que les femmes. Et bien que la dépression guète autant les femmes que les hommes, ces derniers montrent des signes différents qui sont souvent difficiles à déceler.»

De plus, nous entretenons le stéréotype culturel voulant que les garçons soient plus durs et plus forts. Les parents procurent moins de soutien affectif aux garçons qu’aux filles, croyant qu’ils n’en ont pas besoin.

Ce sont ces stéréotypes masculinistes toxiques légués à l’enfance qui nuiront à nos garçons à l’âge adulte.

«Les jeunes garçons apprennent tôt qu’exprimer leurs sentiments est tabou. Cela cause des traumatismes qui affectent leurs relations entre eux et avec le sexe opposé», avait souligné à HuffPost Canada Jessica Raven, directrice de Collective Action for Safe Spaces.

Nos garçons sont donc doublement pénalisés : ils ont un cerveau plus vulnérable et reçoivent moins de soutien affectif de leurs parents. Ce sont ces différences dans la première année de vie qui font que les hommes sont plus aux prises avec des problèmes de santé mentale, aux dires de Kraemer.

Des chercheurs soulignent aussi que les hommes qui souscrivent aux normes genrées de la société, prescrites à la naissance, voient leur santé mentale affectée et ont moins tendance à chercher de l’aide, selon ce que rapporte CBC.

Le Dr Allan Schore, de UCLA, appuient les propos de Sebastian Kraemer. Dans son article All Our Sons: The Developmental Neurobiology and Neuroendocrinology of Boys at Risk, il affirme que «compte tenu de la maturation plus lente du cerveau masculin, l’attachement protecteur de la mère agit comme un régulateur pour la moitié droite du cerveau dans la première année de développement et est essentielle à l’optimisation du développement socioémotionnel des garçons».

Qu’est-ce que ce charabia scientifique veut dire pour les parents comme vous et moi qui doivent élever des garçons? Ce que le Dr Schore tente d’expliquer, c’est que les relations façonnent les humains et que les parents aident au développement des qualités émotionnelles de leurs enfants grâce à l’attention qu’ils leur portent.

Des relations empreintes d’amour, de confiance, de sensibilité et d’intimité aident l’enfant à comprendre et à démêler les émotions ainsi qu’à s’exprimer. Cela l’aide dans le développement de ses habiletés sociales. Il peut comprendre ses semblables, s’entendre avec les autres, s’occuper d’eux. Les garçons ont simplement besoin de plus d’aide que les filles à ce chapitre, surtout dans la première année de leur vie.

Dr Schore suggère des congés parentaux plus longs afin que les parents connectent sur une plus longue période de temps avec leurs enfants. Il faut cajoler, sourire, parler et jouer à la cachette avec nos bébés garçons!

Voici quelques conseils afin de vous assurer que nos garçons reçoivent le soutien affectif dont ils ont besoin :

Plutôt que de penser que les garçons ne montrent pas leurs émotions (ce qui est faux), reconnaissez le fait qu’ils ont de la difficulté à le faire et encouragez-les à s’ouvrir. Dites-leur que c’est normal de le faire. Écoutez-les.

Encouragez-les à porter attention aux émotions qu’ils vivent et créez un environnement où il est sans danger d’exprimer ses sentiments.

• Ne les faites jamais sentir coupables de s’ouvrir. Ne dites pas des choses du genre : «Les garçons ne pleurent pas», «Ne sois pas dramatique», «Cesse de faire ta fillette», «Comporte-toi comme un grand garçon.»

Enseignez-leur la régulation émotionnelle, et ce, sur le coup. Restez calme (sinon, vous ne transmettez pas la bonne énergie). Ne voyez pas leur comportement comme une attaque personnelle.

Reconnaissez que les garçons ont besoin de plus de soutien affectif que les filles.

Encore une fois, mieux vaut prévenir que guérir. La première année de vie est la plus importante pour le développement émotionnel du cerveau. Nos garçons en ont besoin afin de grandir heureux et en santé. Cajolez vos bébés garçons autant que possible!

Ce texte traduit de l’anglais a été publié sur HuffPost Canada.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Santé cardiaque: une mèche de cheveux qui en dit long


Nos cheveux sont bavards, car ils contiennent beaucoup d’information, et même notre état de santé cardiovasculaire. Peut-être que cela fera partie dans un avenir rapproché à un examen si on soupçonne des problèmes cardiaques, et même des ACV.
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Santé cardiaque: une mèche de cheveux qui en dit long

 

Photo Fotolia

Des chercheurs affirment que le cheveu humain renferme de précieuses données sur l’histoire et l’avenir de la santé cardiaque d’un individu.

Une simple mèche de cheveux permettrait aux spécialistes de déterminer la santé et l’avenir cardiaques d’un individu, rapporte Santé Log.

C’est du moins ce que révèle une étude surprenante sur le sujet, effectuée par des chercheurs de l’Institut Médical Erasmus de Rotterdam.

Publiée par Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, l’étude propose une nouvelle solution simple pour prévenir, ou prédire, d’éventuels incidents cardiaques et possiblement sauver des vies.

Ainsi, en prélevant aussi peu que trois centimètres de cheveux, soit une simple mèche, les chercheurs ont pu établir, chez les sujets de l’étude, le niveau de stress et de santé cardiovasculaire, et conséquemment prédire les risques d’ACV ou de problèmes cardiaques éventuels.

C’est la cortisone, qui serait facilement analysable dans le cheveu humain, qui permet de définir l’état du cœur chez l’humain et d’observer si un individu sera affecté par le stress de sa vie quotidienne, ou par d’autres facteurs de risque.

«Les cheveux capturent des informations sur l’évolution des niveaux de cortisol au fil du temps, et leur analyse nous donne un nouvel outil d’évaluation», résume la Dre Laura Manenschijn.

http://sante.canoe.ca

Docteur, je ne dors plus…


Dormir c’est quoi ca .. ??? Pour dormir il faut se mettre dans une situation pour appeler le sommeil .. prendre un moment loin de l’ordinateur, de la télévision .. pour que l’hormone du sommeil puisse rentré en action
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Docteur, je ne dors plus…

 

Une fois couché, si vous ne vous endormez... (Photo : archives La Presse)

Une fois couché, si vous ne vous endormez pas en 30 minutes, il est important de vous lever.

PHOTO : ARCHIVES LA PRESSE

CHANTAL GUIMONT, COLLABORATION SPÉCIALE
L’auteure est urgentologue et chercheuse en médecine d’urgence pédiatrique

La Presse

Les nuits sont plus longues en automne, mais de nombreuses personnes se plaignent tout de même de difficulté à dormir. Or, le recours à la médication devrait être retardé le plus longtemps possible à cause du risque d’accoutumance et de dépendance associé à ces traitements. Dans plusieurs cas, l’application de mesures simples peut prévenir les problèmes de sommeil et même les guérir! C’est ce qu’on appelle l’hygiène du sommeil.

En soirée, il faut éviter les excitants comme le café, le thé, le coca, le tabac et l’exercice physique intense, qui stimulent le cerveau et préparent bien mal à l’endormissement. L’alcool peut sembler favoriser le sommeil, mais celui-ci est moins réparateur. Le repas du soir devrait être léger et pris quelques heures avant d’aller au lit. Une légère collation avant le coucher ne nuira pas au sommeil si vous en avez l’habitude.

La mélatonine est l’hormone du sommeil. Elle est sécrétée lorsque la lumière ambiante est réduite. C’est pourquoi, bien installé dans le lit avec un bon livre et une lumière tamisée, vous échapperez votre livre lors d’un endormissement subit! La mélatonine a fait son oeuvre. Par contre, si vous travaillez devant un ordinateur ou si vous regardez la télévision, la lumière de ces appareils supprimera la sécrétion de l’hormone. Il faut plutôt favoriser la détente: un bon bain chaud, une discussion devant une chandelle, une période de relaxation en famille dans le salon ou une marche de quelques minutes dehors pour admirer les décorations de Noël.

Il est également important – surtout pour les tout-petits ou ceux qui ont de la difficulté à s’endormir – d’adopter une routine et de s’y tenir. La préparation au coucher devrait être similaire d’un soir à l’autre (pyjama, détente, hygiène, etc.). Par contre, il faut ressentir la somnolence avant de se mettre au lit. Inutile d’y aller uniquement parce que vous avez le goût ou parce qu’il est l’heure de dormir. Il est essentiel d’apprendre à reconnaître les signes de la somnolence: baisse d’entrain, de vigilance, yeux qui piquent, etc. Chaque personne est unique, mais les signes sont similaires chez une même personne d’une journée à l’autre.

Une fois couché, si vous ne vous endormez pas en 30 minutes, il est important de vous lever. Vous devez alors faire quelque chose de plutôt monotone. Le bon roman policier plein d’action devrait être mis de côté au profit d’une revue sans grand intérêt, d’une grille de sudoku ou de mots mystères! Il est primordial de tenter de vous détendre et de ne pas angoisser sur le fait que le sommeil ne vient pas. Dès l’apparition des signes de somnolence, retournez au lit. Cette boucle peut être répétée plus d’une fois!

En ce qui concerne le lit, il ne devrait être utilisé que pour dormir ou pour les activités sexuelles. La chambre devrait être fraîche (environ 18°C), calme et confortable.

Finalement, vous devez vous lever à la même heure chaque jour! C’est très difficile, mais essentiel pour les gens qui ont de la difficulté à dormir. Le sommeil du matin nuit au prochain endormissement. Dès le lever, ouvrez les rideaux pour faire entrer la lumière du jour afin de stimuler l’hormone de l’éveil (le cortisol). Si la fatigue vous rattrape dans la journée, la sieste est permise si elle est de courte durée et avant le milieu de l’après-midi.

Bonnes nuits!

http://www.lapresse.ca

Mesdames, ne lisez pas le journal !


Une curieuse étude .. quoique d,un côté elle ne me surprend pas, car la femme a cette tendance a se souvenir plus facilement des côtés négatives mais je ne pense pas que cela affecte  au même niveau les femmes
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Mesdames, ne lisez pas le journal !

 

Viande contaminée. Corruption. Drame familial. Crise économique. Tuerie. La lecture de nouvelles négatives le matin rend parfois le petit-déjeuner plus difficile à avaler et démarre bien mal la journée, non ? C’est encore plus vrai pour les femmes, semble-t-il. Bien malgré elles, elles gardent ces informations stockées en mémoire et en seraient plus irritables lors d’autres situations stressantes.

Une étude réalisée par une équipe du Centre d’études sur le stress humain de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, publiée mercredi dans la revue PLOS ONE, démontre que l’exposition à de mauvaises nouvelles écrites rend les femmes plus réactives au stress. Cela affecterait leur capacité à répondre à d’événements stressants plus tard dans la journée. Les femmes ont d’ailleurs plus tendance que les hommes à se rappeler les nouvelles négatives publiées dans les journaux.

Des études antérieures, réalisées lors des attentats du 11 septembre 2001, avaient déjà montré que l’importance d’une réaction psychologique immédiate au stress était directement liée à la fréquence et au nombre d’heures de visionnement de nouvelles télévisées négatives. Et que les femmes étaient plus touchées que les hommes.

L’équipe de chercheurs montréalais a plutôt voulu mesurer l’effet physiologique et sur la mémoire à long terme. On a invité 30 hommes et 30 femmes (en deux groupes mixtes) à lire les nouvelles du matin, dont la moitié étaient négatives et l’autre neutres. Les participants étaient ensuite exposés à un stress (tâches verbales et mathématiques).

Tant chez l’homme que chez la femme, le niveau de cortisol (hormone de stress) est resté inchangé lors de la lecture. Il a toutefois augmenté lors de l’exécution des tâches et ce, seulement chez les femmes. Le lendemain, les participants devaient raconter de mémoire ce qu’ils avaient lu la veille. Les femmes se souvenaient davantage des nouvelles négatives.

L’auteure principale de l’étude, Marie-France Marin, a été fascinée par ces résultats. Elle indique par communiqué :

« Concrètement, bien que le fait de lire une nouvelle négative dans un journal ne stimule pas nos hormones de stress, il rend les femmes plus réactives et affecte leurs capacités physiologiques à répondre à une situation stressante plus tard dans la journée. De plus, ces femmes ont tendance à mieux se souvenir du contenu des nouvelles négatives qu’elles ont consultées la veille. Il est intéressant de noter que ce phénomène ne s’observe pas chez les hommes. »

Les chercheurs ne s’expliquent pas cette différence et croient que d’autres études devraient s’y attarder.

Les chercheurs suggèrent qu’il est important de se pencher davantage sur l’impact des mass médias comme facteur de stress, puisque nous y sommes exposés quotidiennement.

http://blogues.lapresse.ca