La vérité


C’est avec le temps qu’on apprend à mieux gérer des vérités qui nous dérangent, encore faut-il apprendre à choisir de travailler notre attitude devant ce qui nous fait mal
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La vérité

 

 

 

Parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir

Inconnu

La maturité


Se prendre en main n’est pas toujours facile, mais une fois que le pas est fait, nous prenons conscience que nous sommes très souvent responsables de nos malheurs et nos réussites
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La maturité

 

La maturité commence lorsqu’un individu se sent auteur et responsable de son existence, lorsqu’il ne demande pas aux autres de le rendre heureux, lors qu’il n’accuse pas systématiquement les autres de ses propres faiblesses et insuffisance

Jacqueline Kelen

Une mère d’adolescente désespérée À 13 ans, elle est en amour avec un homme de 23 ans


Il y a des bizarreries des fois !!! Comment il se fait que selon le code de la loi sur le consentement sexuel est quand même assez clair quoique trop permissive pour l’âge, cette jeune fille ne remplit pas du tout les conditions juridiques et que la mère n’a pas eu le support pour protéger sa fille d’un adulte qui a profité de sa naïveté ? Ce gars si ce n’est pas un pédophile alors c’est quoi ?
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Une mère d’adolescente désespérée

À 13 ans, elle est en amour avec un homme de 23 ans

 

À 13 ans, elle est en amour avec un homme de 23 ans

Crédit photo : TVA Nouvelles

Par Claudie Côté | TVA Nouvelles

Que feriez-vous si vous appreniez que votre fille de 13 ans est en couple avec un homme de dix ans son aîné? C’est la situation à laquelle est confrontée Nancy, une mère de famille de Montréalqui lance, dans un reportage diffusé à J.E. ce soir, un appel à l’aide. Sa fille Julie entretient une relation amoureuse et sexuelle avec Xavier, qui a 23 ans.

«J’aimerais que ça se règle au plus vite, que ma fille ne soit plus en danger. Qu’elle recommence sa vie d’adolescente, parce que ce gars-là l’a fait vieillir de 15 ans dans sa tête», lance Nancy à sa sortie du poste de police.

La mère de famille n’en est pas à sa première rencontre avec les policiers. Elle cherche désespérément à mettre fin à la relation entre Julie et Xavier.

Une histoire d’amour peu banale

L’adolescente a rencontré son copain à la station de métro Frontenac. Dès le départ, ce fut l’amour fou. Ils avaient des points en commun et partageaient la même passion pour la bande dessinée.

«Elle m’a dit qu’il avait 17 ans. Je me suis dit: « Ça se peut ». Mais plus je le regardais, plus je me disais que c’était impossible», raconte Nancy.

Le début de relation a été chaotique. Nancy désapprouvait l’union et a informé Xavier que sa fille était mineure. Malgré tout, Julie a toujours trouvé le moyen de revoir Xavier.

«Il allait la chercher à l’école. Elle manquait les cours. Ça a commencé comme ça… et ça s’est mis à aller très mal. C’est une enfant. Il a 23 ans. Je ne comprends pas.»

Pour sa part, Julie est souvent triste et revient à la maison avec des ecchymoses. Elle avoue que Xavier est contrôlant, jaloux et qu’il voit même d’autres filles. Dans de grands moments de détresse, l’adolescente s’automutile.

«J’ai dit : « Ça suffit, il n’est plus question que tu vois ce gars-là ». Elle a fugué. Je l’ai retrouvée. Je voulais porter plainte, mais les policiers m’ont dit qu’il n’y avait rien à faire. Le lendemain, elle a pris un paquet de pilules pour se suicider», soupire la mère.

Sa mère est finalement arrivée juste à temps. À bout de nerfs, elle a de nouveau interpellé la police.

«Ils m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas rien faire. Parce que Julie ne veut pas porter plainte. Et que c’est la loi. Voyons, elle est en amour avec. C’est une enfant. Je suis dépourvue, je ne sais plus quoi faire!»

Consentement sexuel

Au Canada, l’âge de consentement sexuel est fixé à 16 ans. Il est donc criminel pour un adulte de faire des attouchements, ou directement ou indirectement, à une personne de moins de 16 ans à des fins sexuelles. Même chose pour l’incitation à des activités sexuelles.

«Le législateur a statué qu’en bas de 16 ans, le jeune n’a pas la maturité pour donner un consentement valable et éclairé», explique le criminaliste Me Robert La Haye.

Il y a toutefois quelques nuances. Pour les adolescents de 14 et 15 ans, la loi stipule qu’ils peuvent consentir à des activités sexuelles, mais la différence d’âge entre les partenaires ne doit pas excéder cinq ans.

«Les délinquants s’exposent à des peines allant de 45 jours à dix ans de prison», ajoute Me La Haye, affirmant qu’il n’y a que les policiers qui peuvent intervenir dans ce genre de situation. «Il faut aller porter plainte. Il faut aller voir la police. Ce sont eux qui sont mandatés pour faire régner la paix».

Nancy a bien essayé de porter plainte. Lors de la fugue, d’abord, puis lors de la tentative de suicide de sa fille. Pour des raisons qui lui échappent, les policiers auraient refusé d’aller de l’avant.

«Vous faites le 911, pis ils peuvent rien faire. On a l’air ridicule. Je l’aime beaucoup ma fille. Je vais tout faire pour la protéger. C’est comme ça. C’est une mère qui parle.»

C’est finalement lors d’une troisième tentative que la police a accepté d’enregistrer la plainte de Nancy, mais la mère est loin d’être rassurée.

«J’attends toujours des nouvelles des enquêteurs. Ça prend du temps. Ma fille va à l’école. J’ai peur qu’il aille la rejoindre. Elle est fragile.»

Au moment d’écrire ces lignes, Nancy n’avait toujours pas eu de nouvelles des enquêteurs.

Le Service de police de la Ville de Montréal n’a pas voulu accorder d’entrevue à J.E. par rapport à cette histoire.

http://tvanouvelles.ca/

Le cerveau des filles mûrit plus vite que celui des garçons


Ce n’est pas une nouvelle, mais il semble que les scientifiques ont mieux compris le processus du cerveau qui se réorganise plus tôt chez les filles
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Le cerveau des filles mûrit plus vite que celui des garçons

 

PHOTO FOTOLIA

Ce processus expliquerait pourquoi les filles gagneraient de la maturité plus rapidement que les garçons.

NEWCASTLE, Royaume-Uni – Le cerveau procède à une réorganisation majeure afin d’améliorer son fonctionnement, et ce changement s’effectue plus tôt chez les filles que chez les garçons.

Ce processus expliquerait pourquoi les filles gagneraient de la maturité plus rapidement que les garçons, selon l’étude menée par des chercheurs de l’Université de Newcastle.

Durant cette réorganisation, le cerveau réduit le nombre de ses connexions afin d’éliminer des données inutiles, pour se concentrer sur l’efficacité de sa fonction. Ce mécanisme d’élagage épargne toutefois les connexions neuronales permettant d’intégrer et de conserver l’information importante.

Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques ont examiné le fonctionnement du cerveau de 121 personnes en bonne santé, âgées de 4 à 40 ans.

Les résultats de ces travaux ont été publiés dans la revue scientifique Cerebral Cortex.

http://www.journaldemontreal.com

Les hommes agissent comme des enfants jusqu’à 43 ans


Je ne suis pas certaine que les hommes vont être d’accord avec cette recherche .. Quoique cela n’est pas tout a fait faux … Alors avouer messieurs 😉
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Les hommes agissent comme des enfants jusqu’à 43 ans

 

Les hommes agissent comme des enfants jusqu'à 43 ans

© Wavebreak Media

Selon une étude britannique, les hommes n’atteignent l’âge de la maturité qu’à partir de 43 alors que pour huit femmes sur dix, ils n’arrêtent jamais d’agir comme des enfants.

Après le syndrome de Peter Pan, c’est le syndrome de l’éternel adolescent qui prends le relais chez les hommes. Selon une étude britannique commandée par la chaîne pour enfants Nickelodeon UK et rapportée par le Daily Mail, les hommes n’atteignent pas l’âge de la raison avant leurs 43 ans.

Cette nouvelles ne surprend probablement pas certaines femmes, dont l’âge moyen de maturité a été fixé par la même étude à 32 ans, soit 11 ans plus tôt que les hommes. D’ailleurs, huit femmes sur dix sont convaincues que les hommes ne cessent jamais de se comporter comme des enfants.

En cause, les comportements immatures tels que trouver ses propres rots amusants, jouer aux jeux vidéo, manger n’importe comment, conduire trop vite, détester les livres, avoir un skateboeard ou encore, répéter les mêmes blagues sans arrêt .

Conséquence : une femme sur quatre a l’impression de prendre toutes les décisions importantes dans le couple et  trois femmes sur dix ont mis fin à une relation parce qu’elles ont perdu patience face à un partenaire trop immature.  

http://www.topsante.com

Couch surfing, car surfing… ►Jeux de vie, jeux de mort


Difficile de comprendre les comportements des jeunes qui risquent leur vie et ce pour chercher la reconnaissance de leur pairs .. que ce soit dans la vie réelle ou sur internet quand ils immortalisent sur vidéo leur exploit. Serait-ce explicable point de vue physionomique et probablement un effet d’entrainement surtout avec l’ère d’Internet
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Couch surfing, car surfing… ►Jeux de vie, jeux de mort

 

Jeux de vie, jeux de mort

Crédit photo : Gracieuseté

Par Kathleen Frenette | Agence QMI

Couch surfing, car surfing, chickens… certains jeunes semblent prendre de plus en plus de plaisir à défier leur propre mort et, comme si ce n’était pas assez, ils propagent leur envie mortelle sur l’ensemble des réseaux sociaux.

Loin d’être nouveau, ce phénomène pourrait toutefois s’amplifier au cours des prochaines années, selon le professeur Denis Jeffrey, qui travaille à la faculté des sciences de l’éducation à l’Université Laval.

«Nous vivons dans une société qui se veut de plus en plus protectrice et sécuritaire alors, face à cette réalité, les jeunes se trouvent des occasions pour pratiquer le risque, qu’il soit contrôlé et très organisé, comme par exemple en ski alpin ou en ski acrobatique, ou qu’il ne le soit pas, comme le phénomène de couch surfing de la fin de semaine dernière où un jeune homme a perdu la vie», a mentionné l’homme qui étudie les comportements à risque chez les jeunes depuis une quinzaine d’années.

«Dans certains pays, comme le Vietnam, les jeunes n’ont pas à se lancer dans ce genre d’activité parce que leur survie comporte des risques chaque jour mais ici, comme plusieurs règles encadrent la vie de tous les jours, les jeunes se cherchent des espaces où ils peuvent s’essayer et voir jusqu’où ils sont capables d’aller», a-t-il ajouté.

Selon lui, les jeunes adolescents se retrouvent donc assoiffés de sensations fortes, ils veulent vivre leur vie jusqu’à la limite et surtout, le plus intensément possible.

(Crédit: Journal de Montréal)

Roulette russe…

«C’est certain que ce qui attire les jeunes, c’est le risque, l’adrénaline, les sensations fortes, les émotions et ils veulent se sortir de leur quotidien habituel. Ils jouent à ce que l’on appelle des ordalies, c’est-à-dire qu’ils défient la mort et leur propre destin. Ils prennent des risques en se disant que, s’ils en sortent vivants, c’est que leur vie vaut la peine d’être vécue», a ajouté le professeur.

Ces exploits, qui prennent la forme de prises de risques délibérées, s’inscrivent la plupart du temps dans une recherche de reconnaissance, selon les sociologues qui étudient le phénomène.

«Ce comportement n’est pas nouveau car, pendant longtemps, la traversée d’une épreuve, imposée par la communauté, était une modalité du passage à l’âge adulte. Autrement dit, les plus jeunes dans les sociétés dites traditionnelles devaient «mériter» d’appartenir à leur communauté», a expliqué Jocelyn Lachance, chercheur postdoctoral en sociologie.

Sur Internet

Selon lui, cette modalité anthropologique est, aujourd’hui, réactualisée dans le contexte de groupes d’adolescents et surtout, elle est poussée à l’extrême grâce aux réseaux sociaux.

«Les jeunes se mettent à l’épreuve pour trouver reconnaissance et valorisation auprès de leurs pairs et Internet leur offre une nouvelle vitrine pour susciter l’intérêt, pour s’exposer au regard anonyme de la communauté internet ou au regard des pairs sur les médias sociaux. En d’autres termes, en affichant leurs «exploits» sur Internet, les jeunes répondent à ce besoin anthropologique de chercher un regard valorisant sur soi», a ajouté l’auteur du livre L’adolescence hypermoderne, le nouveau rapport au temps des jeunes.

(Crédit: Journal de Montréal)

Changement d’attitude

Selon le professeur Denis Jeffrey, les adolescents changent de comportement le jour où ils prennent conscience du risque réel auquel il s’expose. Bien souvent, selon le professeur, ce changement s’effectue le jour où ils ont leur premier enfant.

«À partir de là, il y a vraiment une conversion qui s’effectue puisqu’ils se voient dans l’obligation de prendre des responsabilités. C’est souvent à ce moment qu’ils prennent conscience des risques parce que, en tant que parents, ils se retrouvent forcément dans un état de protection», a-t-il expliqué, en précisant que les gens commençaient alors à penser aux autres et aux conséquences que leur comportement pouvait avoir sur la société.

«Le conducteur qui a frappé le jeune, la fin de semaine dernière, va rester avec l’image et ce triste moment sera gravé dans sa mémoire pour le reste de sa vie. Il y a toutefois fort à parier que les quatre jeunes, lorsqu’ils ont pris la décision de faire du couchsurfing, même si la pensée de mourir les a effleurés, ils n’ont très certainement pas pensé à l’impact que ce type de comportement pouvait avoir sur leurs pairs», a ajouté monsieur Jeffrey.

Manque de jugement

De récents travaux aident présentement les chercheurs à comprendre les mécanismes neurobiologiques du cerveau des jeunes au moment où ceux-ci adoptent des conduites à risque. Selon les recherches, les lobes frontaux du cerveau sont les éléments dont la maturité est la plus tardive.

Entre 15 et 25 ans, le cerveau connait sa 3e phase de croissance de l’intérieur vers l’extérieur et de l’arrière vers l’avant. Ainsi, les deux premiers sens à se développer sont le plaisir et la douleur, les deux causes premières de la dépendance alors que la dernière partie qui se développe est celle du jugement.

http://tvanouvelles.ca

Le cycle


Peut-on qualifier ce texte de poème ou en bout de ligne une réflexion sur les saisons en rapport avec la vie, notre vie
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Le cycle

Au petit matin, le printemps s’éveille offrant un décor magique
Tendre enfance qui découvre chaque aspect de cette grâce unique
D’une renaissance à une vie cachée donnant arôme, couleur et beauté
Laissant à son compte, les traces de la mort qui autrefois à voulu régné


Le soleil réveille la terre de son état d’engourdissement, pour faire croître la nature
Les larmes du ciel tombent comme pétales de rose sur ce monde d’aventure
La sève enivre les arbres jusqu’aux branches donnant espoir aux bourgeons
Chaque nouvelle pousse qui sort du sol est une annonce de résurrection


Puis, viens l’été, apportant chaleur à des paysages sans fin
Les astres jour et nuit, sentinelles des cieux illuminent chaque destin
De cette période, les ruisseaux chantent leurs poésies en concert avec les oiseaux
La forêt, la campagne sont les seuls refuges où se puise la guérison des maux

L’automne maturité de la vigne, maturité de la vie
Donnant toute saveur aux fruits de la terre habillée de couleurs infinies
Cette entité enchanteresse n’est qu’illusion de bref instant
Car, des signes menaçant apparaissent au cours du temps


Déjà, la fraîcheur semble se mêler au froid pour augmenter les frissons de l’eau
Chacun pour soi ramasse les récoltes pour cacher dans les couffins leurs joyaux
Pendant que le souffle chuchote des sons incompréhensibles réveillant les peurs d’antan
Signalant le départ des uns, le silence des autres, tous souvenirs emportés par le vent


L’hiver, la mort est prête à apparaître au seuil de la vieillesse des saisons
Comme le jour, comme la nuit, le cri de la douleur fait entendre sa funèbre chanson
Pays désertique, seul les arbres nus élancés vers le ciel supplient d’être épargnés
Même, si les nuages opaques semblent faire obstacles aux prières, elles sont écoutées


Ce temps de détresse, serait ce un purgatoire à ce monde d’indifférence?
Du printemps à l’hiver ne sont ils pas des images peintes de bonheur, peines et méfiance?
Si la vie entraîne la mort, la mort est donc la vie en devenir, une résurrection
Ce cycle des époques n’affiche t il pas cet avenir de vie éternelle avec détermination?


Si l’hiver attriste, le printemps et l’été sont source de jouissance
Tandis que l’automne n’est que béatitude pour plus d’aisance
Les saisons peuvent qu’aider à comprendre la destinée
La route qui mènera l’âme soit vers l’enfer, soit vers le paradis mérité

Rachel Hubert (Nuage)
13 Janvier 2002

Le saviez-vous ► Dans le doute, le calamar féconde tout ce qui bouge, mâle ou femelle


Semer a tout vent .. pour avoir une progéniture.. on peut imager cela pour le calmar qui a une vie adulte pas très longue …
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Dans le doute, le calamar féconde tout ce qui bouge, mâle ou femelle


Un spécimen de Octopoteuthis deletron

Comment faire pour trouver l’âme soeur et être sûr de procréer lorsqu’on nage en eaux profondes ?

Une espèce de calamar du Pacifique a trouvé la solution pour multiplier ses chances: féconder tout ce qui bouge, mâle ou femelle, en espérant que ce ne sera pas un coup dans l’eau.

La vie sexuelle de l’Octopoteuthis deletron, qui évolue entre 400 et 800 mètres de profondeur, n’a pourtant rien de très réjouissante.
Une fois atteinte sa maturité sexuelle, le calamar ne connaît qu’une brève période de reproduction puis meurt rapidement, qu’il ait ou non réussi à transmettre son matériel génétique à une femelle.


Le pauvre céphalopode ne peut même pas espérer connaître un instant de plaisir puisqu’il ne copule pas réellement: il se contente de déposer des "spermatophores", petits paquets contenant sa semence, sur le corps de sa partenaire à l’aide d’un appendice allongé qui ne ressemble que vaguement à un pénis. Les petits sacs libèrent alors la semence qui s’implantent dans les tissus de la femelle, et voilà sa descendance assurée.

Reste encore à trouver la partenaire adéquate, ce qui n’est pas chose aisée dans les eaux sombres du Pacifique oriental, d’autant plus que mâles et femelles de cette espèce vivent isolés les uns des autres et ne présentent que très peu de caractéristiques physiques leur permettant de se différencier.

Dans le doute, et pour optimiser ses chances de procréer, il semble que le mâle féconde systématiquement un membre de la même espèce passant à sa portée, qu’il s’agisse d’une femelle ou d’un mâle comme lui,
indique une étude publiée mardi par la revue Biology Letters de la Royal Society britannique.

C’est la découverte de cadavres de calamars mâles portant des spermatophores qui a mis la puce à l’oreille d’Hendrik Hoving, biologiste à l’Institut de recherches de l’Aquarium de Monterey, en Californie.


Il a donc décidé d’utiliser un robot sous-marin télécommandé
(ROV) pour aller directement observer le comportement de l’Octopoteuthis. Sur 108 membres de cette espèce filmés par le ROV, seuls 39 ont pu être sexués par les scientifiques. Parmi ces spécimens, 19 étaient porteurs de spermatophores: neuf mâles et dix femelles.

Chez les mâles, ces sacs de semence étaient implantés dans des zones hors d’atteinte du "pénis" ce qui exclut la possibilité qu’ils se les soient eux-mêmes implantés,
relève l’étude.

"Apparemment, il est moins coûteux pour cette espèce de perdre du sperme sur un autre mâle que de développer des mécanismes de discrimination sexuelle et de parade amoureuse, ou encore de renoncer à s’accoupler", concluent les chercheurs.

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